La drague de rue est morte ?

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Les Philogynes
Je vous invite à lire ce magnifique article de Natacha Polony : https://comiteorwell.net/2017/10/20/...
Video Transcript:
Depuis une dizaine de jours, vous avez remarqué qu'il y a un groupe sur le harcèlement de rue. Moi, j'ai remarqué aussi qu'il y a de plus en plus d'hommes qui ont peur. L'idée qu'ils ont des appréhensions à l'idée d'aller draguer dans la rue, j'ai beaucoup d'hommes qui me disent que ce n'est pas trop risqué en ce moment.
Est-ce que les femmes ne vont pas réagir plus agressivement que d'habitude ? Est-ce que les flics ne vont pas sauter dessus ? Il y en a même qui ont peur de ça.
Donc j'ai envie de faire cette vidéo pour rassurer les hommes gentils, ceux qui n'ont en aucun cas l'intention d'aller harceler des femmes. Je vais vous parler, je vais essayer de lever quelques appréhensions que vous pouvez avoir, et je vais vous donner, à la fin, des techniques très claires qui vont vous permettre d'avoir un état d'esprit qui vous assurera de ne pas tomber dans le harcèlement, d'être sûr de ne pas regarder les filles dans la rue. Déjà, soyons clairs sur une chose : on ne peut pas interdire ou pénaliser la drague de rue.
On ne peut pas interdire un homme d'aller draguer, d'aller provoquer une rencontre avec une femme dans un espace public. Qu'est-ce que l'espace public ? Est-ce que c'est purement la rue, ou est-ce que ça englobe aussi tout espace public, comme les boîtes de nuit, les bars, ou même la file d'attente devant la boîte de nuit ?
Le métro, les parcs ? À quel moment, dans quel endroit spécifiquement aurait-on plus le droit d'aller échanger avec une inconnue de sexe opposé ? Ensuite, vous imaginez si le fait de faire un compliment à une fille dans la rue était interdit ?
Dans ce cas-là, on pourrait porter plainte pour harcèlement de rue contre les médecins du monde qui viennent nous aborder, les associations caritatives qui viennent nous demander de l'argent. On pourrait porter plainte contre des clochards qui nous demandent de l'argent, porter plainte contre ces pauvres touristes qui sont perdus et qui demandent leur chemin dans la rue. C'est complètement insensé !
On ne peut pas. Cela impliquerait beaucoup trop de choses que de rendre interdit le fait d'aller faire un compliment physique à une fille dans la rue. Et si vous avez besoin de preuves, allez voir des policiers dans la rue.
Il y en a plein en ce moment, notamment à Paris, et vous leur demandez : "Est-ce que si, devant vous, j'aborde une femme et que je lui fais un compliment, cela peut-il être pénalisé ? Est-ce que vous pourriez m'arrêter ? ".
Alors, moi, ça me paraît complètement absurde comme question, mais je suis quand même allé demander pour être sûr. Cela les a même fait rire. En fait, ils m'ont dit : "Non, à partir du moment où vous la suivez pas et à partir du moment où elle, ou il, vous dit non et que vous ne continuez pas, eh bien, il n'y a pas de soucis.
Et si c'est consentant, il n'y a absolument aucun souci. " Et quand bien même le fait d'aller voir une fille dans la rue et de lui faire un compliment deviendrait interdit pour je ne sais quelle raison complètement délirante, et je n'y crois absolument pas, mais soyons fous : quand bien même cela serait interdit, il suffirait de s'adapter et de trouver des moyens directs de provoquer un échange avec la fille, et petit à petit, de dévier sur la séduction. Vous pouvez déjà enlever de votre tête l'idée que si vous allez aborder une fille dans la rue, les flics vont vous sauter dessus.
Ça, c'est complètement absurde. Maintenant, il y a une autre appréhension. Il y a beaucoup d'hommes qui pensent que les femmes vont réagir différemment depuis les réformes, vont réagir de manière plus agressive, avec plus de mépris, lorsqu'elles vont se faire aborder, lorsqu'on va venir leur parler dans la rue.
Vous n'avez pas totalement tort. Effectivement, une partie de la population féminine, une minorité de la population féminine, va réagir, va en profiter, va profiter de cette occasion-là pour réagir de manière plus agressive. Cette minorité-là, ce sont les femmes qui étaient déjà convaincues que la drague, que la drague de rue, et même que la drague de façon globale, était quelque chose de mauvais en soi.
Ce sont ces femmes qui pensent que l'homme est mauvais, qui pensent que l'homme est la source de tous leurs problèmes. Pour les reconnaître, c'est facile : en général, elles ont les cheveux bleus ou les cheveux verts, et elles sont partisanes de l'écriture inclusive. À ces femmes-là, vous pouvez être sûr que quand vous allez les aborder, vous allez vous en prendre plein la gueule.
Maintenant, rassurez-vous, la majorité des femmes, les belles filles, et la majorité des femmes n'ont pas de haine envers les hommes, n'ont pas de haine envers la séduction. Je parle de séduction correcte, bien faite, consentante. C'est évidemment géré, et j'expliquerai à la fin un petit peu techniquement comment faire.
D'ailleurs, je sais qu'il y a pas mal de femmes intelligentes qui regardent ma chaîne, qui se revendiquent féministes et indépendantes, et qui savent très bien faire la différence entre la drague et le harcèlement. À ces femmes-là, je vous demande de ne pas hésiter à poster dans les commentaires et à nous donner votre point de vue là-dessus, à nous expliquer si c'est le cas que vous savez vraiment faire la différence entre drague et harcèlement. Cela va rassurer les hommes qui regardent la chaîne.
En vérité, la grande majorité des femmes ne vont pas changer par rapport à ces réformes-là. Ce sera toujours la même chose : si elles ne sont pas intéressées, elles vous diront "Merci, c'est gentil" ou alors "Désolé, je ne suis pas intéressée". Certaines ne vous regarderont même pas et continueront à marcher, mais.
. . Vous n'aurez jamais rien de pire que ce genre de réactions, encore une fois, sauf si vous tombez sur cette minorité de femmes qui a la haine envers les hommes.
Si ces réformes-là permettent de punir les connards qui emmerdent les filles dans la rue, ce serait génial. Maintenant, on n'en sait rien. S'il se trouve que ça leur passe complètement au-dessus de la tête, ce buzz-là du harcèlement de rue, mais ce dont on est sûr, c'est que ce buzz-là a un énorme impact sur les mecs gentils, les mecs qui n'ont absolument aucune intention d'harceler les femmes dans la rue.
Et ce qui est sûr, c'est que ces hommes-là vont être de plus en plus terrorisés à l'idée d'aller draguer des femmes dans leur quotidien, à l'idée d'aller provoquer des rencontres spontanées, naturelles, parce qu'ils vont de plus en plus faire l'amalgame entre drague et harcèlement. On va leur faire de plus en plus croire que draguer, c'est aller emmerder les filles dans la rue, et ça les emmerde. Par conséquent, ce que je prédis, c'est qu'il va y avoir de moins en moins de gars qui feront ça, pas forcément moins de connards, et que, du coup, c'est plutôt une bonne nouvelle.
Les rares gars qui feront ça seront bien mieux accueillis parce que les femmes seront agréablement surprises de voir qu'il y a encore quelques hommes pour faire des rencontres spontanées. Donc, vous allez avoir d'un côté des hommes qui ne vont absolument plus oser faire des rencontres naturelles, donc ils vont plutôt se concentrer sur des applis, sur des sites de rencontres, éventuellement des boîtes de nuit, et vous allez avoir de plus en plus de femmes qui vont être frustrées, nostalgiques de ne plus pouvoir faire de rencontres naturelles et spontanées, qui vont se plaindre que les hommes ont perdu leurs testicules, que les hommes sont de moins en moins masculins, que les hommes ne font plus attention à elles. Je l'avais déjà dit dans d'autres vidéos, et écoutez vos amies filles quand elles vous racontent que ce matin, en prenant le métro, elles regardaient un gars, et le gars les regardait aussi, mais le gars n'est jamais venu leur parler.
Voilà, ce genre de cas de figure, on a déjà énormément aujourd'hui, mais l'on va encore plus avoir la misère sexuelle et affective des hommes. Cela va encore plus augmenter le déséquilibre, de plus en plus accentué. Vous allez avoir une minorité toujours plus petite d'hommes qui sortiront avec la majorité des femmes, caractéristique hautement valorisée par les femmes chez les hommes, qui est très recherchée par les femmes : c'est le courage et l'indépendance.
Pourquoi ces caractéristiques-là sont-elles importantes ? Parce qu'elles sont des indicateurs de testostérone élevée. Plus la drague de rue sera vilipendée, plus elle sera socialement interdite — jamais légalement, parce que ça n'arrivera pas — mais socialement, elle va de plus en plus mal être vue.
Le fait d'aller faire des rencontres hors des cadres sociaux, hors des lieux faits pour ça, ça va devenir de plus en plus mal vu. Eh bien, les rares hommes, moins il y aura de personnes pour aller faire des rencontres spontanément, plus les rares hommes qui voudront faire ça seront perçus comme étant courageux. Donc, je prédis que les rares hommes qui oseront désormais faire des rencontres spontanément, naturellement dans leur quotidien, seront bien mieux reçus, parce que les femmes leur conféreront de nouvelles qualités qu'elles recherchent activement chez les hommes et qu'elles trouvent de moins en moins.
C'est-à-dire le courage et le côté indépendant. Parce que ces hommes-là arriveront à penser au-delà des dogmes de la société, arriveront à agir par eux-mêmes, et ces hommes-là seront bien mieux reçus parce qu'ils seront perçus comme plus attirants. En conclusion, c'est donc le meilleur moment pour apprendre à faire des rencontres dans la rue.
Alors maintenant, tentons de profiter de ces réformes, de ce buzz sur le harcèlement de rue, pour rappeler quelques fondamentaux, pour vous expliquer comment ne surtout pas basculer dans le harcèlement et rassurer les mecs gentils, pour leur dire : "Vous voyez, si vous faites ça, vous n’avez pas à vous inquiéter, ce ne sera pas du harcèlement, vous n’aurez aucun problème. " Alors, selon l'Express, que j'ai lu il y a quelques jours, pour ne pas basculer dans le harcèlement, il faudrait se poser la question : "Est-ce que je me préoccupe du consentement de la femme que j'ai en face de moi ? " Donc on va regarder, on va essayer de parler de ses indicateurs de consentement.
Premier exemple : vous allez parler à une fille qui marche dans la rue, donc vous allez la voir ; elle est en mouvement. Vous la faites arrêter. Si elle ne s'arrête pas, c'est qu'elle n'est pas intéressée, et si vous la suivez à ce moment-là, c'est du harcèlement.
Si vous suivez une femme qui n'a pas voulu s'arrêter lorsque vous lui avez dit votre phrase d'accroche, et après que vous vous soyez arrêté, alors dans ces cas-là, vous basculez dans le harcèlement. Deuxième cas de figure : une fille est à l'arrêt, donc elle est soit en train de lire un bouquin, soit debout en train d'attendre quelqu'un. Je vais la voir et je lui dis que je veux lui parler.
Si je sens alors là, c'est un peu plus ambigu, il faut que j'arrive à me concentrer sur elle, à lire les émotions sur son visage et son langage non verbal. Pour ça, il faut de l'empathie et développer son intelligence émotionnelle. C'est ce qu'on fait en coaching avec moi.
Mais après, il y a des choses qui sont évidentes, donc vous observez. Si vous voyez par exemple que la fille regarde au loin, que la fille ne répond pas à vos questions, qu'elle ne répond brièvement et qu'elle ne vous relance pas. .
. Pas avec des toits qu'elle continue à regarder son bouquin. Voilà, ça, c'est des indicateurs relativement évidents quand même.
Donc, si elle vous envoie ses indicateurs de non-consentement, vous lui demandez. Vous pouvez demander si vous la dérangez. Il dit : « Est-ce que je te dérange ?
» Là où, peut-être, j'aurais pas dû faire ça. On sait, vous dit : « J'ai un copain » ou « Je ne suis pas… ouais, je préfère lire mon bouquin. » Ou même, un peu moins évident.
Je veux dire, si vous sentez qu'elle n'est pas 100 % à ce moment-là, vous partez. Parce que sinon, ça peut être perçu comme du harcèlement. Ce qui emmerde réellement les femmes, c'est de se faire aborder par un homme qui s'appelle ça pertinemment qu'il a abordé des dizaines de filles avant, probablement de la même manière, de façon industrielle.
Qui l’a peut-être choisie au hasard, qui lui sort des phrases qui sont même pas personnelles, qui ne sont pas authentiques, des phrases qu'il a apprises ailleurs, des compliments qui ne sont pas sincères. Bref, la femme est perçue comme une viande commune, comme une cible, comme target, l'approcher complètement déshumanisée. Hélas, ces femmes-là peuvent réagir de manière agressive, à raison.
C'est normal qu'une femme soit énervée à l'idée de se faire traiter comme une cible commune, target, comme disent certains. Donc, pour ça, il faut absolument que vous arrêtiez de faire vos approches en chaîne, de manière industrielle, à la dizaine, à la seconde. Il faut que vous arrêtiez de sortir des phrases qui ne sont pas les vôtres.
Il faut que vous arrêtiez de faire des compliments qui ne sont pas sincères. Bref, il faut que vous arriviez à adopter une démarche qualitative. Voilà.
Donc, je vous ai donné deux, trois trucs pour ne pas passer pour un harceleur ou par mer des défis dans la rue. De toute façon, vous ne vous inquiétez pas, en coaching avec moi, il n'y aura jamais aucun souci de harcèlement ou de filles qui vont réagir de manière agressive. Ça n'arrivera pas.
Moi, mon but, c'est que vous arriviez avec votre propre style à vous. Ce n'est pas que vous abordiez des femmes en chaîne, mais que vous abordiez uniquement les femmes qui vous plaisent réellement, avec votre propre style, et surtout que vous profitiez de cette occasion pour développer des compétences sociales telles que l'unicité, la créativité, l'intelligence émotionnelle. L'intelligence émotionnelle, qui, comme je le disais tout à l'heure, vous permettra non seulement de cerner le désintérêt dans les yeux de la fille, donc le non-consentement, et du coup de ne pas l'emmerder si vous sentez qu'elle n'est pas à l'aise, mais aussi qui vous permettra de cerner les indicateurs d'intérêt, de cerner toutes les émotions.
Parce que la fille, elle est mal à l'aise, ok ? Ce qu'il faut, c'est la rassurer. Est-ce que la fille, elle est intéressée ?
Est-ce qu'elle est énervée ? Donc, voilà, identifier et réguler les émotions de la personne que vous avez en face de vous, que ce soit une femme, mais ça peut aussi demain être un client ou alors être un recruteur. Si vous n'avez pas forcément envie d'aller draguer dans la rue, mais que vous avez envie quand même de réfléchir sur le sujet de la séduction et sur la psychologie, vous pouvez tenter de rejoindre notre club, les Filles aux Jeans, et discuter avec d'autres Philogènes, d'autres gars qui auront leur propre vision de la séduction, leur propre état d'esprit, leur propre style.
Cela vous donnera un accès au forum, cela vous donnera un accès à nos événements, donc nos réunions mensuelles, au restaurant, en soirée. Vous pourrez, du coup, participer et faire partie intégrante de l'équipe des Filles à l'origine. Deuxième option, vous pouvez aussi me rencontrer.
Je fais de plus en plus de coaching. On discute des mini-coachings de deux heures. On discute entre nous, donc ne vous inquiétez pas, je réponds à toutes les demandes.
J'ai eu des gars qui m'ont dit : « Oui, mais je n'ai pas de contacts et j'avais peur que tu aies trop de demandes. » Non, non, je réponds à tout le monde. Pas forcément dans les 24 heures, mais j'essaie de faire au plus vite.
En conclusion, évidemment que la drague de rue n'est pas morte et la drague de rue ne mourra jamais. De toute façon, le terme "drague de rue", il est pas beau, il est moche. J'ai utilisé ce terme-là parce que c'est plus simple et plus rapide pour en parler à l'oral, mais il vaudrait mieux parler de manière globale de rencontres spontanées et naturelles qui se font dans notre quotidien, dans l'espace public.
Peu importe où, ça peut être dans la rue, mais ça peut aussi être dans les parcs, dans le métro, dans les couloirs de votre travail, dans la file d'attente d'une boîte de nuit. C'était n'importe où, là où ce n'était pas prévu, en fait. C'est faire des rencontres spontanées là où ce n'était pas prévu, dans des endroits qui sont faits pour ça.
D'autre part, sachez que la drague de rue, c'est un bon moyen de rencontrer des individus qui ne proviennent pas de sa classe sociale. Un homme de classes sociales inférieures, grâce à la drague de rue, peut rencontrer des femmes qui appartiennent à une classe sociale supérieure à la sienne. On peut rencontrer des femmes auxquelles ils n'auraient jamais pu avoir accès en temps normal parce qu'ils n'ont pas accès au cercle social mondain, peut-être au cercle social parisien, ils n'ont pas accès aux soirées privées.
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