NIETZSCHE - Le nihilisme

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Le Précepteur
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bonjour après avoir parlé d'eux mieux la liaison me semblait tout trouvé pour vous reparler d'un auteur qu'on a déjà eu l'occasion d'aborder plusieurs fois sur cette chaîne un auteur qui revient en force à notre époque à savoir nietzsche et quand on parle de nietzsche il y un concept qui revient assez régulièrement un concept souvent mal compris mais qu'on ne peut pas ne pas connaître si on veut véritablement comprendre l'essence de la philosophie nietzschéenne concept c'est le nihilisme pour comprendre ce que signifie le concept de nihilisme chez nietzsche la pierre d erreur serait de regarder la
définition de ce mot dans le dictionnaire parce que le sens courant du mot nihilisme risque fort de créer un contresens par rapport au sens dans lequel l'emploi nietzsche et si nous ne comprenons pas le mot nous ne comprendrons pas la réalité derrière le mot si nous comprenons pas le sens du mot nihilisme dans l'oeuvre de nietzsche on passe à côté du noyau dur de sa critique de la critique qu'il adresse au monde moderne et alors sa réponse au monde moderne ne pourra pas être comprise et entendu alors qu reproche exactement nietzsche au monde moderne il
faudrait plutôt dire au monde moderne européen c'est d'être l'héritier de valeur mortifère ces cinq reproche nietzsche à l'occident moderne et même à l'occident depuis socrate être porteur de valeurs mortifère évidemment la question c'est que recouvre l'adjectif mortifère quoi renvoie-t-il dans l'esprit de nietzsche et là vous pourriez croire que lorsqu'il parle de valeurs mortifère nietzsche fait référence à des choses telles que la guerre ou la destruction de la nature et la biodiversité harari rappelé dans son livre qu'homo sapiens avait toujours été un serial killer écologique l'homme est un être destructeur un être qui se complaît dans
la violence et d'une certaine manière il n'est pas injustifiée de considérer que l'occident a été historiquement un agent de mort et de destruction sur terre est ce que c'est ça dont parle le nietzsche non ou pas ça n'a rien à voir avec ça on pourrait même dire que c'est exactement le contraire leur mortifère selon nietzsche ce sont les valeurs par lesquelles nous exprimons notre rejet de la force vitale et la force vitale qu'est ce que c'est c'est l'énergie qui anime toute chose vivante et qui à pouce à persévérer dans son existence les plus habitués d'entre
vous auront sans doute fini par s'apercevoir de ce fil conducteur conceptuel qu'on retrouve chez plusieurs auteurs à savoir l'idée que tout ce qui existe est animé par une force chez schopenhauer cette force appelle la volonté chez spinoza c'est le conatus chez freud de la pulsion et chez nietzsche cette force gravitationnelle qui régit le monde et les interactions au sein du monde sait ce qu'il appelle la volonté de puissance bien si vous comprenez ce qu'est la volonté de puissance vous comprendrez du même coup ce qu'est le nihilisme car le nihilisme c'est le rejet de la valeur
de la volonté de puissance août et je vais avoir beaucoup de choses à vous dire pour expliciter tout ça et pour sam je vais commencer par vous demander de vous représenter un tableau de l'antiquité qu'est ce qu'on trouve sur ce tableau trouve par exemple des dieux et des demi dieux on trouve the avec sa cinquantaine de maîtresses ceusses qui occupait son temps à faire la guerre à son père on retrouve également prométhée prom était condamné à se faire dévorer fois chaque jour par un aigle parce qu'il avait volé le feu sacré odieux sur ce tableau
de l'antiquité on trouve aussi les androgynes ces créatures à la fois mâle et femelle coupée en deux pour avoir défié les dieux est condamné à rechercher leur moitié manquante toute leur vie et du côté des mortels on trouve des héros tragique dayraut trajet qui subissent la volonté des dieux qui se déchirent entre devoir moral et passion amoureuse qui se suicident désespoir parce que la pression des passions est trop forte en eux cette fresque que je viens de vous décrire c'est la fresque de la vie c'est la fresque de la force vitale qui s'exprime au travers
de nous et qui en fin de compte des cris notre condition la vie se pas le repos 10 c'est le mouvement c'est par définition le mouvement dire que cette fresque est la fresque de la vie ce n'est pas adopté une position de légitimation ce n'est pas d'hier c'est bien ou c'est mal c'est dire c'est comme ça c'est la vie qui est conçu ainsi qu'on le veuille ou non et le nier ne changera pas le fait que c'est comme ça fresque de la vie cette fresque de la volonté de puissance nietzsche veut la célébrer il veut
célébrer la vie sous toutes ses formes la vie dans le spectre infinie de ces variations la vie qui fait qu'on rit ou qu'on pleure qu'on aime ou qu'on aime vous qu'on assassine bref la vie dans tout f la vie fait les reliefs parce qu'elle est profusion d'énergie à travers la matière comme une terre montagneuse qui témoignent des secousses sismiques et si j'ai choisi d'illustrer sa part un tableau de l'antiquité mythologiques et tragique c'est parce que c'est ça la vie selon nietzsche un torrent de force qui se déchaînent un concert de vitalité qui ne laisse jamais
le monde en repos pour le repos n'est pas le but de l'existence selon nietzsche existence il n'y en a qu'un c'est de vivre ces dons bras c'est la vie serré jusqu'à l'asphyxié et la glorifier jusqu'à épuisement la lumière la tragédie antique vient du fait que la tragédie était une synthèse esthétique de la condition humaine une condition humaine marqué par la lutte entre les passions et la raison et le triomphe des forces si rationnelle la tragédie c'est l'union du johnny diack et de la polignan c'est l'union l'ivresse et de la mesure font de la vie et
dionysiaque font de la vie et forcé non sens et apollon le raisonnable l'organisateur vient introduire du sens dans ce qui fondamentalement n'en a pas la liste ce on des adorateurs d'apollon lui et du côté de je disais et parce que la vie n'a pas d'autre sens ni d'autres buts qu elle même parce qu'il est vain de croire dans des abstractions métaphysique qui ne font que détourner nos yeux de son absurdité radical il faut s'empresser de vivre vivre intensément vivre comme si on voulait que notre vie se répète éternellement on imagine bien que la santé fragile
de nietzsche et pu l'amener à une sorte de fascination pour la vie c'est d'ailleurs le premier à dire que notre philosophie est d'abord le produit de notre corps c'est la physiologie qui détermine la psychologie c'est l'avis du cor l'avis des profondeurs qui modélise la vie des idées et c'est cette cyber sensibilité à la vitalité cet enthousiasme pour la vie que nietzsche voit partout condamné depuis des milliers d'années nietzsche a l'impression que cette exaltation de la vie l'histoire la rejette les hommes la rejette rejettent ils il la rejette parce que notre civilisation leur a appris à
la rejeter parce que l'exaltation de la vie a été battue en brèche par tous les systèmes de valeurs dominant depuis l'antiquité et qu'ont en commun tous ces systèmes de valeurs ils ont en commun restructuré autour de l'idée du bien jce du bien dictée par dieu qu'il s'agisse du bien de socrate et platon du bien moral ou du bien politique tous les systèmes de valeurs ont en commun de tendre vers une idée du bien si les définitions du bien sont multiples et parfois contradictoires entre elles le fait est que cette référence aux biens a toujours été
une constante des sociétés humaines sauf que là un problème se pose un problème de taille parce que qui décrète ce qu'est le bien quelle instance détient l'autorité pour définir ce qu'est le bien est ce qu est le mal c'est ça la question que pose nietzsche qui décide du bien de respecter son prochain et qu'il est mal de tuer très bien mais pourquoi on dit qu'il est mal de détruire qu'il aime avoir recours à la force pourquoi qui fixe les limites du légitime et du non légitime et en posant cette question nietzsche c'est qu'il pose la
question fatidique nietzsche est qu il pose une question à laquelle la réponse ne peut être qu arbitre r car il est évident que ce qu'on appelle le bien on l'appelle bien par rapport à nous nous vivons dans la croyance selon laquelle le bien serait quelque chose d'absolu quelque chose de parfaitement indépendant du point de vue humain comme si le bien était une sorte d'idée flottante qui planait au dessus du monde on retrouve ici d'ailleurs le champ lexical platonicien la référence au ciel des idées des idées qui seraient des réalités immuable qui existeraient indépendamment de l'esprit
humain mais nietzsche dément totalement cette croyance pour lui les idées ne sont pas des réalités métaphysique et transcendante les idées ne sont pas des entités qui flottent au dessus du monde les idées sont des produits de notre intérêt c'est ça que nietzsche cherche à affirmer nos idées nos valeurs ne sont que la traduction de notre intérêt et de la même façon qu'on qualifie les moustiques d'insectes nuisibles parce qu'il nous dérange de la même façon on qualifie de nuisibles et de mauvaises l'ensemble des actions qui portent préjudice à notre intérêt car en tant qu êtres doués
de sensibilité en tant qu'être capable d'éprouver de la douleur nous définissons comme appartenant au mal tout ce qui nous occasionne de la douleur à commencer par la violence donc si nous condamnons la violence si nous la rendons dans la catégorie du mal ce n'est pas parce qu'il existerait au dessus de nous un concept du mal dont la violence serait l'une des versions la condamnation de la violence ne vient pas d'une entité abstraite et métaphysique la condamnation de la violence vient du fait que nous la subissons [Musique] et nous ne voulons pas la subir 1 pour
nietzsche l'origine de nos concepts moraux la traduction sous forme de valeurs de ce qui correspond en réalité à notre intérêt c'est d'ailleurs ce que disait le fondateur de l'utilitarisme jeremy bentham quand il disait que tous les systèmes moreau étaient en fait des systèmes visant à maximiser le bien-être humain de manière indirecte c'est parce que nous désirons le bien-être et rouge dont la douleur que nous adaptons nos concepts moraux à cette aspiration du corps que ce soit pour bentham haut pour nietzsche les créations de l'intellect répondent d'abord à des besoins du corps et selon eux il
est totalement hypocrite de dire que nos conceptions morales sont indépendantes du rapport à notre corps il est hypocrite d'affirmer que nos valeurs morales serait désintéressée nos valeurs morales ne sont pas désintéressés elles ne sont pas le fruit d'un élan spontané à la moralité nous avons la morale de nos espoirs physiologique donc si nous rejetons la violence si nous la rangeant dans le camp du mal c'est parce que nous voulons fondamentalement éviter d'y être confronté c'est ce qu'on appelle l'atteinte à l'intégrité qu'elle soit physique ou morale et qui correspond à la formulation juridique de notre rejet
viscéral de la violence alors certes la violence est approuvé dans de nombreux systèmes de valeurs mais quand elle l'est c'est en général en tant que modalités de la sanction on utilise la violence pour sanctionner un crime ou un méfait une autre manière de dire que la morale devient ce qu'elle condamne quand il s'agit de punir pour revenir à la question du mal et à la conception morale du mal nietzsche perçoit dans la représentation moral de la violence la marque d'un parti-pris philosophique et ce parti-pris philosophique pose problème à nietzsche parce qu'il s'agit de prendre parti
contre la vie elle même dans cette condamnation morale de la violence nietzsche perçoit une répression de l'essence même de la vie on l'a vu la vie c'est aussi de la violence c'est aussi de la force qui s'exprime vouloir condamner l'expression de la vie c'est vouloir condamner la vie et c'est ce qui fait dire à nietzsche que la morale ne pouvait être que l'invention des faibles je parle ici de la morale au sens où on l'entend la morale issues du christianisme et de l'humanisme la morale qui défend le faible déprédations du fort ce que nietzsche appelle
la morale d'esclaves la morale d'esclaves semblable à la morale de l'agneau qui qualifie l'oiseau de proie de méchant non pas parce qu'il existerait au dessus du monde quelque chose qui s'appellerait la méchanceté mais tout simplement parce que l'oiseau de proie se nourrit de l'agneau et c'est tout simplement parce qu'il ne veut pas être dévoré que l'agneau invente la catégorie du méchant parce que de son point de vue daniau le mal c'est l'oiseau de proie le mal lui qui on veut à sa vie mais supposons un instant que l'oiseau de proie se retrouve prisonnier d'une tornade
est-ce que l'oiseau de proie ira dire que la tornade et méchante peut-être sans doute même mais s'il le fait ce sera justement parce que à ce moment là l'oiseau 3 aura subi la force de la tornade pour nietzsche nous condamnons ce que nous buisson si la morale condal l'effort c'est parce que les créateurs de la morale subissent la force d'efforts ici trois coups critiques portées à la morale par nietzsche premièrement le fait qu'elle soit arbitraire car la morale n'est en réalité rien d'autre que le masque de l'intérêt humain en l'occurrence de l'intérêt des faibles on
ne rejette pas la violence parce qu'elle est condamnable on la juge condamnable parce qu on la rejette deuxièmement si la morale est arbitraire elle est donc relative et dire que la morale est relative c'est dire qu'on a tort d'en faire un absolu c'est dire qu'on a tort de dresser des arrières monde en croyant détenir les sens du bien et du mal car le bien et le mal ça n'existe pas en dehors de notre esprit un moral n'est pas quelque chose qui existe au delà du monde physique la morale n'est pas une réalité transcendante elle est
une création psychique qui veut se faire passer pour une loi transcendante c'est donc ici un coup porté à toutes les métaphysique du bien et enfin troisièmement c'est le point par lequel on a commencé la morale est mortifère et mortifère parce qu'elle nie l'essence de la vie elle ni le coeur de la vie qui est indissociablement jouissance et souffrance plaisir et douleur bien et mal et elle préfère à la vie des valeurs et des idéaux qui ne repose sur rien sinon sur la volonté infantile de croire dans l'existence d'un arrière monde sur quoi le respect de
l'autre et ils font d éthique fondée sur la croyance dans une idée du bien qui m'oblige à respecter mon prochain sans autre raison non respect de l'autre est fondée sur la crainte le respect de l'autre est fondée sur la lâcheté sur la lâcheté de celui qui veut qu'on respecte son intégrité et qui n'a pas d'autre moyen de faire valoir cette revendication que de l'inscrire dans le marbre de la loi morale celui qui a besoin de faire inscrire sa volonté dans la loi morale est celui qui sait que sa volonté ne sera pas respectée autrement loi
morale c'est pour le faible le bouclier anti agression le bouclier miroir même puisqu'on l'a vu il ya un cas où la violence portent l'uniforme de la légitimité c'est celui de la sanction qui vit par l'épée périra par l'épée on peut entendre cette citation comme une mise en garde contre l'escaladé de la violence mais on peut aussi l'entendre comme l'avertissement d'une sanction pour rester dans les citations ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse c'est ce qu'on appelle la règle d'or c'est un précepte de philosophie morale qu'on retrouve dans la
plupart des traditions du monde ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse autrement dit c'est parce que tu ne voudrais pas qu'il te le fasse que tu juges que c'est mal voyez le problème de la formulation des règles morales et des systèmes de valeurs en général c'est que lorsqu on leur trouve un fondement ce fondement est toujours lié à la volonté d'éviter un préjudice on instaure la réciprocité que lorsque l'on craint que l'autre nous inflige un préjudice et donc ça revient à dire que l'idée d'une morale désintéressé serait une
contradiction dans les termes pour nietzsche en tout cas c'est une contradiction dans les termes et c'est une contradiction qui rend insoluble le problème de la valeur intrinsèque des concepts moraux il n'y a pas de valeur intrinsèque des concepts moraux parce que les concepts moraux sont le produit de la psychologie des faibles des faibles qui parce qu'ils veulent se protéger des forts et on les comprend eris en valeur absolue des principes qui sont d'abord auto défensif la morale est un artifice auto défensif et non une réalité en soi pour nietzsche l'isthme c'est l'adhésion un système de
valeur basée sur la croyance en l'existence d'une morale transcendante de cet épisode qu'un piège dans lequel ne surtout pas tomber serait de vouloir comprendre la définition nietzschéenne du nihilisme à partir de la définition du dictionnaire parce que si vous cherchez le mot nihilisme dans un dictionnaire vous y lirez que cela correspond à la négation de toutes les valeurs morales et sociales au fait pour simplifier de ne croire en rien et là vous pourrez vous dire je n'y comprends plus rien dit que nietzsche critique le nihilisme qu'il méprise et se moque même du nihilisme mais dans
cette histoire c'est nietzsche qui est nihiliste puisque c'est nietzsche qui ni l'autorité de valeurs morales c'est nietzsche qui désacralise qui dévalorise les valeurs donc qu'est-ce que ça veut dire qui sont les nihilistes dans cette affaire t les deux mais pas dans le m c'est maintenant être bien attentif pour comprendre en quoi il ya en réalité deux nihilisme chez nietzsche le premier ni l'isthme sion des systèmes de valeurs instituée c'est la négation l'autorité des valeurs morales c'est le nihilisme de nietzsche c'est à dire la négation des principes dits transcendant qui serait censé gouverner nos vies à
travers une grille d'évaluation selon qu'elles seront jugées bonnes ou mauvaises en d'autres termes le premier nihilisme c'est le refus de croire dans l'autorité des valeurs reposant sur la croyance en un arrière monde donc de ce point de vue là nietzsche est parfaitement nihiliste faites m'en ni liste selon cette définition puisque pour lui les valeurs morales sont artificiels et parce qu'elles sont artificiels elles doivent s'effondrer pour laisser enfin apparaître l'absurdité radical de l'existence pas d'autre sens qu'elle même la vie n'a pas d'autre sens que celui du perpétuel recommencement que celui de l'éternel retour et vouloir encadrer
cette vie et lui donner un sens qui émanerait d'un au delà c'est se voiler la face devant la réalité du non sens nous fabriquons des idoles ou fabriquons des valeurs et dieu d essence platonicienne mais tous ces artifices visant à donner un sens sont condamnés à l'effondrement et cet effondrement des valeurs cet effondrement de ce que nietzsche appelle les arrières monde les idéaux métaphysique les espérances religieuse nietzsche le considère nécessaire donc à chaque fois qu'on se replie à chaque fois qu'on se retranche dans notre arrière monde comme les enfants se réfugient dans leur monde imaginaire
on rejette la vie finalement la seule chose qui est vraiment une valeur on rejette la force et le relief rejette la passion et le tragique on rejette un tragique qui nous effraie au lieu de voir que l'effroi lui même doit être embrassé car tout dans la vie selon nietzsche doit être embrassé pour nietzsche valeur est con on ne sont que les éléments d'un décor métaphysique artificiel j'écris son oeuvre il voit déjà poindre le moment où tous ses arrières monde vont s'effondrer arrières monde au premier rang desquels je la phrase que nietzsche fait prononcer à l'insensé
dans le gai savoir c'est là prophétise ation de l'effondrement des valeurs auxquelles nous allons enfin assister si le personnage de l'insensé semble désemparé et paniqué lorsqu'il annonce cette funeste nouvelle ils l'annoncent malgré tout comme une occasion d'instaurer de nouvelles valeurs et moore reste morts et c'est nous qui l'avons tué comment nous console et nous les meurtriers des meurtriers ce que le monde à posséder jusqu'à présent de plus sacré de plus puissant a perdu son sens sous notre couteau qui nous lavera de ce sens quel os pourrions-nous nous purifier quelle explication quel jeu sacré serons-nous force
et d'inventer la grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ne sommes nous pas forcé de devenir nous-mêmes des dieux simplement ne fût-ce que pour paraître digne d'eux car les arrières monde métaphysique que l'humanité a édifié son arrivée à épuisement la rationalité technique a fini par lever le voile sur l'absurdité du monde et de l'existence et si les valeurs issues de la foi en dieu ne sont pas encore tout à fait morte elles sont malgré tout condamné à mort comme la sève d'un arbre mort qui ne circulerait plus jusqu aux fruits travers cette
citation dieu est mort nietzsche fait un constat celui de la dévitalisation de l'idée religieuse et à travers elle de toute la morale qui en est issu pour nietzsche tout obéit à la loi vital de l'accroissement et du dépérissement bien le mal ont connu leur âge d'or viens aujourd'hui le temps de leur extinction désormais orphelin du sens l'homme moderne est en position d'instituer de nouvelles valeurs des valeurs qui ne seront plus mortifère mais vivifiante l'isthme de nietzsche c'est la célébration de la vie victorieuse de tous les arrières monde toutes les valeurs artificiel arrive aux seconds ils
isme ledit l'isthme combattue par nietzsche qu'incarne la morale et la religion à savoir le nihilisme de la vie la négation de la vie et de la volonté de puissance des puissances ne correspond pas au désir d'écraser l'autre ou de l'assujettir elle correspond à la volonté même de la vie qui est puissante la vie et puissance d'affirmation elle est une puissance qui se moque des cadres que les hommes ont inventé pour la canaliser et du point de vue de la volonté de puissance du point de vue de la vie dans son affirmation brut sont les moralistes
qui sont les nihilistes la valeur suprême et la vie et que la morale pose des barrières à l'expression de la vie c'est la morale qui est nihiliste car c'est la morale cette valeur suprême qu'est la vie si ni jouy d'assister à l'effondrement des valeurs instituée c'est parce qu'ils y voient l'occasion historique de remplacer les valeurs mortifère de la morale par les valeurs vivifiante de la volonté de puissance il ya donc une différence de nature entre le nihilisme passif des moralistes qui recule devant la vie et le nihilisme actifs de nietzsche qui milite pour que la
volonté de puissance soit instituée comme nouvelles valeurs c'est ce qu'on appelle la transvaluation des valeurs et qui consiste dans le dépassement des valeurs dualiste tels que le bien et le mal au profit d'une valeur unificatrice des contraires qui est la vie elle même si nietzsche et nihiliste sur le plan des valeurs morales c'est parce qu'il combat le nihilisme de ceux qui voudraient faire taire la vie ici qu'on n'a pas affaire à la même espèce de nihilisme le nihilisme d'effort est une négation des valeurs le nihilisme des faibles est une négation de la vie le nihilisme
d'effort est une négation de la forme le nihilisme des faibles est une négation de la force koenig se tient du côté des négateurs de la forme autrement dit c'est parce qu'il conteste la valeur et l'autorité des concept métaphysique et moraux qu'il respecte d'autant plus la force qu aucune forme ne saurait contraindre ou limitées transvaluation des valeurs c'est la remise des valeurs à l'endroit c'est le renversement des valeurs sur leurs pieds et qui peut certes passé par la valorisation de vertus telles que l'ardeur au combat mais qui fondamentalement échappe à tout enfermement dans un concept force
excède la forme volonté puissance surpasse toutes les vertus morales et c'est une valeur a de la valeur c'est uniquement en tant qu elle est investie d'une force par laquelle se manifeste la volonté de puissance tiens pas sa valeur d'un idéal fantasmatique de justice ou de bonté valeur tient sa valeur de la puissance d'affirmations qui l'animent or selon nietzsche alors institué ne sont pas animés par un désir d'affirmation tendu s'ils ont de la puissance vitale elles sont animées par le ressentiment la morale de l'esclave al du ressentiment à l'égard de la vie qui s'exprime si nietzsche
combat là elle réactive la morale inventé en réaction à la loi du plus fort c'est pour promouvoir à sa place il m'aura l'affirmative la morale du surhomme lui qui rejette le surhomme car le nihiliste craint et jalouse à la fois la force dont il n'est pas pourvu hillis des celui qui méprise la force parce que le mépris pour lui le seul moyen de dissimuler sa peur du fort et son désir de lui ressembler et donc le nihiliste professeur à des appels au respect des appels à l'égalité des appels à la justice sa volonté de puissance
est tourné vers sa propre négation sa propre négation en tant que force vitale sa volonté de puissance travail à sa propre destruction et c'est en cela que le nihilisme et mortifère le nihilisme un résidu de volonté de puissance entièrement dédié à son auto anéantissement ça le seul crime s'il devait y en avoir un l'anneau ils ont de la volonté de puissance le nihilisme c'est une punition de vivre la vie sur terre était une punition selon le péché originel la vie elle même qui doit être punie selon le nihilisme face à 100 je prône la déculpabilisation
il prône le plongeon dans l'ici et maintenant il prône le plongeon dans la vie parce que la vie est la seule chose qu on est certain de posséder c'est de cette chose là découlent toutes les autres donc aimons la vie même quand elle ne nous aime pas je vous remercie [Musique]
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