Bonjour à tous ses amis. Aujourd'hui, je vais vous apprendre à descendre les femmes de leur ciel de poètes. Je vais vous livrer trois comportements, trois croyances complètement banalisés aujourd'hui, mais qui, en fait, sont des comportements d'adoration de la femme, comme dans la religion.
Peut-être que vous allez être surpris, peut-être que ça va vous énerver, mais ces comportements, l'ajustement, ils sont tellement bien banalisés, tellement valides et socialement acceptés, qu'on a tous l'impression qu'ils font partie de notre identité. L'objectif à travers cette vidéo, c'est de vous permettre de désacraliser un petit peu la femme, de la faire descendre de son ciel de poètes et de la ramener sur terre. Tout simplement parce que c'est le seul moyen d'avoir des relations saines avec les femmes.
Alors, le premier comportement d'adoration qu'on a vis-à-vis des femmes, c'est le fait de leur payer le resto pour coucher avec vous. Vous allez être étonnés, caméraman, et peut-être même surpris, mais en fait, ce n'est pas anodin. La nourriture n'est pas un choix anodin.
Dans quasiment tous les textes religieux, la nourriture occupe une place importante, une place sacrée. On la retrouve à travers les interdits liés à la nourriture, le jeûne, les différents rites, les offrandes, et le sacrifice. Sacrifier la nourriture pour l'offrir à une divinité, c'est le plus bel hommage que vous pouvez lui rendre.
Pourquoi ? Parce que Dieu veut que vous compreniez que, certes, la nourriture est essentielle, elle permet de réunir les hommes, elle permet de vivre, mais ce qu'il y a d'encore plus essentiel que la nourriture, c'est Dieu. En fait, c'est l'amour de Dieu à votre égard.
Donc, pour obtenir l'amour de Dieu, vous devez lui offrir l'une des choses qui est la plus vitale pour votre survie. Pour obtenir la sexualité de la femme, vous devez lui offrir la chose la plus précieuse que vous avez, à savoir la nourriture. Et c'est même un peu plus précieux que ça !
Parce que, lorsque vous offrez sept offrandes de nourriture à la femme avec qui vous souhaitez coucher, vous posez une somme d'argent sur la table. Cette somme d'argent, elle ne sort pas du ciel. L'argent, c'est le fruit de votre travail, d'énergie, et surtout de temps, ce bien précieux consacré à gagner cette somme.
Or, le temps, c'est probablement le bien le plus précieux que vous ayez. Obtenir les faveurs d'une femme, c'est comme obtenir les faveurs d'un Dieu. Ce n'est pas gratuit, il faut sacrifier quelque chose qui est important pour nous.
Mais d'ailleurs les gars, ce n'est pas anodin si sur Instagram, c'est rempli de photos de bouffe, parce que c'est quoi la deuxième passion d'hyper-femelle après les fêtes ? C'est la nourriture. Pour obtenir les grâces de l'hyper-femme, il faut vénérer leur fessier et leur faire des offrandes de nourriture.
William, voici une offrande pour toi ! Claque ! Et je vous invite à faire un petit test : la prochaine fois que vous allez au restaurant, n'invitez pas la femme, payez votre propre part mais ne payez pas la femme.
Observez ce qui se passe au fond de vous. Vous allez avoir de la culpabilité, vous allez avoir de la honte et vous allez probablement ressentir un sentiment d'égoïsme. Mais qui a mis cette idée dans votre tête ?
D'où vient ce conditionnement ? Ce conditionnement est tellement puissant que les premiers à vous faire culpabiliser par rapport à ça, ce sont les mecs entre eux. Ce sont les mecs qui vont vous dire : "Si t'as pas une femme, t'es pas un vrai mec".
Un vrai mec, il est capable de subvenir aux besoins de sa femme. Dès qu'un homme essaie de sortir du schéma de Ponzi, il se fera rappeler à l'ordre par les figures d'autorité masculine, par des hommes souvent très virils d'ailleurs, qui lui rappelleront qu'un homme doit payer pour sa femme. D'ailleurs, c'est là toute la puissance de ce conditionnement : la virilité aujourd'hui, culturellement, est intrinsèquement liée au sacrifice de l'homme pour la femme.
La virilité est intrinsèquement liée à la servitude de l'homme pour la femme. Je vous laisse réfléchir là-dessus. Et cheval qui avait en vain.
. . Combien de fois j'ai entendu des mecs, souvent même des mecs très virils, dire : "Je crois pas les femmes".
Et là, je sais que vous êtes en train de vous dire : "Les eaux, je sens que tu as dérapé, pourquoi est-ce qu'on dit 'Je crois pas les femmes' ? Tout le monde, tous les mecs disent 'Je crois pas les femmes'. " Et pourquoi ils ne disent pas "Je crois pas les histoires" ?
D'ailleurs, en général, ça ne sera pas "Je crois pas les humains". Alors, vous allez peut-être me dire : "Ouais, mais c'est parce que les femmes sont plus faibles. " Mais dans ce cas-là, je vous dirai : "Pourquoi est-ce qu'on ne dit pas 'Je crois pas les enfants' ou 'Je crois pas les lieux' ?
" Ce ne sont pas des phrases que j'ai l'habitude d'entendre. Moi, j'entends tout le temps : "Je crois pas les. .
. " Pas la réponse à ma question, je la connais. C'est parce qu'il y a une hiérarchie des violences.
Tout comme il y a une hiérarchie des délits. Par exemple, quand vous cassez la vitre d'une maison, c'est du vandalisme. Mais quand vous cassez la vitre d'une église, c'est un blasphème.
Quand vous frappez un être humain, c'est grave. Quand vous frappez une femme, c'est un blasphème. Ah, les femmes, ce mystère !
Quel grand mystère ! Les femmes, c'est compliqué. Bien des idiots pensent avoir compris les femmes.
Combien de fois j'ai entendu des mecs, et moi-même, j'ai proféré ces phrases-là. Combien de fois j'ai entendu des gens dire : "Ah les femmes, personne n'y comprend rien ! " Et vous savez à quoi ça me fait penser ?
Moi, ça me fait penser à cette phrase qu'on retrouve dans l'Ancien Testament : "Les voies du Seigneur sont impénétrables, car mes pensées ne sont pas vos pensées. " Voix ne sont pas mes voix de l'Éternel, autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre. Autant, mais voit son tir, fut élevé au-dessus de vos voix et mes pensées, au-dessus de vos pensées.
Nous autres, êtres humains, sommes imparfaits et donc, vous ne pouvez pas comprendre ce qui se passe dans la tête de Dieu, parce qu'en fait, notre bon sens, notre logique, n'est pas suffisante pour comprendre la pensée de Dieu, la pensée, bien, la pensée divine de Dieu, tout simplement. Quant à des petits garçons, très tôt dans l'enfance, on leur répète : « Haha, tu sais, les filles, c'est compliqué, même papa, il n'a pas tout compris. » Eh bien, on est en train de lui mettre dans la tête l'idée que les filles ont quelque chose d'un peu divin derrière : finalement, elles sont un petit peu mystiques.
Elles ne sont pas, mais obéissent à une autre logique. La femme mystique peut faire en sorte que deux et deux ne fasse pas quatre, mais cinq. Elle peut faire en sorte que le chemin le plus rapide du point A au point B ne soit pas la ligne droite.
Il y a un peu le savoir, et tu n’as pas. Elles questionnent, en fait, et c'est comme ça. Oser le questionner, d’ailleurs, presque une insulte.
En fait, c'est une insulte à la pensée divine de la femme, à la logique et au rationalisme. C'est du blasphème, quasiment. Si l'homme ne comprend pas, c'est de sa faute, il n'a pas réussi à s'élever.
En fait, par contre, on attend de l'homme qu'il déploie une quantité d'énergie pour essayer d'identifier et d'interpréter les petits signaux que la femme va bien vouloir daigner lui laisser. Cette fable boudent, ce jeu doit élucider le mystère. Certains mecs décryptent les textos de leurs copines comme s'il s'agissait de l'Ancien Testament, quoi.
Et gare à celui qui oserait affirmer qu'il a compris les femmes, au même titre qu'imaginer un mec qui sait tout. Demain, il dit : « Dégagé, tout compris, j'ai compris la pensée de Dieu dans son intégralité, laissez-moi vous la partager. » Le gars, alors déjà, il va être ridicule.
Hier, il s'est illuminé, il pense qu'il a tout compris et c'est après avoir des emmerdes, parce qu'il est dangereux. C’est la même chose qui s'est passée avec les pick-up artists. À partir du début des années 2000, quand les pick-up artists sont arrivés, ils étaient très, très mal vus.
Ils étaient d'abord ridiculisés. On disait que les pick-up artists, c'était des puces aux geeks qui sortaient du bas de la semaine de leur mère. Qu'elles ont été vues comme dangereux.
J'ai entendu dire qu'ils promouvaient la culture du gold-digging. C'étaient de vilains masculinistes, misogynes, qui repoussaient les limites de la frontière du consentement. Pourquoi ces hommes-là sont-ils dangereux ?
Parce qu'ils essaient de décomposer quelque chose qui est sacré. Quand vous essayez d'expliquer quelque chose qui est sacré par la logique, vous la ramenez sur terre. La femme n'est plus une divinité, n'est plus une petite fée qui vole dans le ciel.
Elle devient un être humain, fait de chair et d'os. L'amour, le sacro-saint amour, n'est plus ce sentiment abstrait qu'on ne comprend pas vraiment. Ça redevient un cocktail hormonal, tout simplement.
Moi, ça me fait toujours un petit peu rigoler quand j'entends des gens me dire qu'ils sont rationnels, qu'ils ne croient qu'en deux et deux font quatre. Ils prennent un peu d'eau. La religion dit ce qu'ils croient : pas en Dieu, etc.
Pourtant, quand vous les écoutez parler, ils croient en la fable mystique. Ils ne s'en rendent même pas compte et probablement que certains d'entre vous sont peut-être dans ce cas de figure. Très souvent, quand vous essayez de remettre en question ces croyances-là, profondément ancrées, ça les énerve, ça les irrite.
Encore une fois, je ne comprends pas ce que c'est, quelque chose qui est ancré profondément. Pour nous, ça fait partie de notre identité, et on peut penser que la laïcité a laissé un trou derrière elle et que ce trou, il fallait bien combler. Les hommes, les humains, ont besoin de croire en quelque chose.
Si vous retirez Dieu, ils vont chercher un nouveau Dieu, un petit peu comme les Hébreux et le veau d'or. Je considère qu'avoir des relations saines avec les femmes ça nécessite de les descendre de leur ciel, d'exclamer des poètes de l'aigle et de la sacraliser. Ce travail-là, je continue à le faire, bien plus en profondeur sur la gazette philo Jean Hamon, petit journal de bord.
Je vous envoie au moins un mail par semaine et je me donne à cœur joie de vous aider à les descendre de leur piédestal. Moi, je pense que je suis bon là-dedans et je pense que, et puis c'est un truc que j'aime bien faire. Donc voilà, profitez-en, n'hésitez pas à me rejoindre sur cette petite gazette.
Il suffit juste de rentrer votre email dans le lien qui vous est présenté en bas et, en plus de ça, vous gagnerez en bonus la V2 de l'iBook "10 copines pour trouver un étape". C'est la V2, je les ai retapées, il y a des nouveaux trucs dedans. Donc voilà, ce sera le bon petit cadeau.
Voilà, bah écoutez et profitez-en les amis. En attendant, je vous souhaite une bonne fin de journée et je vous dis à très vite. D'ailleurs, toi, d'ailleurs, tu as atteint Ville Défi au resto.
Comment tu te sens ? Est-ce que tu te sens obligé de payer tout le temps ? Attends, si vous ne payez pas pour des deux continents.
Mais attends, je vais dire un truc. Tu es, pourquoi tu as ce réflexe ? Ça vient d'où, d'ailleurs ?
Ça vient d'où ? Ensuite, j'ai eu des intrus. Moi, quand j'étais étudiant et que j'étais poché, j'habitais.
C'était la période de ma vie où j'ai le plus invité les femmes, parce que je ne faisais même pas. La question en fait, alors que j'étais dans la merde, j'avais pas, tu n'avais pas de tunes, quoi. Je me pose même pas la question, et je me suis dit : "Très bien, mon ex de l'époque".
Alors, elle était subtile. Elle me faisait comprendre que si j'allais l'inviter, je n'étais pas un homme. C'était vraiment un homme qui devait être capable.
Alors, elle ne te dira pas directement, à fin mai, elle ne va pas venir t'expliquer comment ça fonctionne. Elle part du principe que tu le sais déjà, en fait, que tu dois le savoir. Et sapho même elle, parce qu'il y a la fin.
Ce n'est pas Dieu, mais elle ne sait même pas ce qu'est d'offrir, parce que la femme n'est pas Dieu. Ouais, mais là, William n'aura pas jusque là. Ça, c'est pour la gazette.