Je suis le troisième de quatre enfants. Père italien, mère alsacienne, j'ai vécu une enfance, on va dire pas toujours facile, même difficile parfois. Mon père était quelqu'un qui était plutôt du style d'être violent physiquement. Puis ma mère était quelqu'un de merveilleux au fond mais pareil elle avait une éducation dure, alsacienne, après Deuxième Guerre mondiale. Mais on avait des moments aussi, bien sûr heureux et des moments de bonnes choses. Mais financièrement, c'était très compliqué. Mon père, pendant un moment, nous a coupé les cheveux alors que c'était un prof de français. Donc elle utilisait, je me rappelle
toujours les ciseaux de la classe qui étaient mes ciseaux vert Maped Et parce qu'il n’y avait pas assez d'argent pendant plusieurs années, il nous a coupé les cheveux ce qu’il faisait que quand on regarde les photos à nouveau les coupes étaient horribles. J'avais toutes ces peurs et ces blocages par rapport à l'argent, parce que il y avait de gros problèmes financiers, pour moi, c'était constamment les riches sont des salauds c'est difficile de gagner de l'argent, ce genre de chose. Le plus important, je voyais mes parents qui étaient vraiment pas heureux ensemble dans ce que j'ai
vu, ce que j'ai vu, c'est qu'on ne pouvait pas être heureux en couple et surtout que c'était très difficile dans la vie il fallait travailler dur pour avoir des maigres résultats. Après, il y a eu à un moment dans ma vie qui a été vraiment déclencheur. J'avais quatorze ans, on revenait d’un match de basket ball on venait de gagner le match j’étais capitaine de l'équipe de basket et on regardait le film avec mes frères et sœurs et d’un coup ma mère, très sérieuse, me dit : - Max, j'ai besoin de te parler. Et donc elle
commence à tourner autour du pot et puis d’un coup ma mère directement, me regarde dans les yeux et me dit : - Voilà, ton père vient de mourir dans un accident de la route et c'était vraiment un choc pour moi. C'était vraiment, comment dire ... Moi, je n'ai pas vraiment compris mon cerveau n'a pas compris, mais mon corps a compris. Je suis devenu blanc comme un pâle. J'étais vraiment pas bien dans ma peau, donc sur le coup j’ai interprété ça comme, mon père m'a frappé, il m'a humilié en plus il est parti. Mais en plus
maintenant, quand j'ai besoin de lui, il part réellement. Et pourquoi je suis né dans cette famille ? Pourquoi j'ai cette éducation-là alors que j'ai des amis qui ont une belle maison avec une piscine, et les parents ont l'air sympathiques. Et moi, pourquoi j'ai vécu ces choses difficiles ? Pourquoi ça m'arrive à moi ? J'ai pas de chance, j'avais toutes ces pensées qui me venaient à l'esprit, qui faisaient que je me sentais encore pire avec ça Donc vraiment j'étais à un point de souffrance. J'étais arrivé tellement bas psychologiquement, j'étais vraiment perdu. Et si c'était un cadeau
qui m'était arrivé par rapport à la mort de mon père ? Comment ça un cadeau, il n'y a pas de cadeau. Mon père est mort et il m'a frappé et cetera. Mais au fur et à mesure que je posais la question Et si c'était pour plus apprécier la vie ? J'avais entendu un jour un chiffre, 95 % des gens finissent sur leur lit de mort avec des regrets, avec une tonne de regrets. Donc ça, je me suis dit ça je ne veux pas, j'ai intérêt à vivre maintenant j’ai intérêt à réaliser mes rêves. J'ai intérêt
à créer la vie que je désire et que je mérite, parce qu'un jour ou l'autre, je vais mourir. C'est pour ça je comprenais le principe, j'avais vu ça de mes propres yeux j'étais à l'enterrement de mon père, et ça, c'était un énorme choc. Tout peut s'arrêter comme ça. Et si je continue à me laisser paralyser par la peur, mais je passe à côté de ma vie. Les gens manifestent des dysfonctionnements. Donc ça va être des blocages dans la vie. Je voudrais, mais j'y arrive pas, des sabotages. A chaque fois que j'ai eu l'occasion de faire
quelque chose au dernier moment, je me suis débrouillé pour me saboter. Il y a un manque de confiance. Toute ma vie, on m'a dit tu es incapable, tu n'y arriveras pas, tu n'es pas assez bien, tu n’es pas assez intelligent. J'ai pas le talent, je n'ai pas la conviction. J'ai pas la confiance en moi, j'ai pas le temps. Et c'est une croyance à ces peurs-là, qui fait qu'on est en fait on n'y arrive pas alors qu'en fait on a la capacité pour. Quand on est dans une situation indésirable, c'est à dire quand ça ne va
pas dans ma vie, j'ai trois solutions pour me sortir de là accepter, améliorer, quitter. Je n'ai que ces trois solutions là. Eh bien, vous remarquerez que la plupart des gens ne choisissent aucune de ces trois solutions là et choisissent la quatrième qui est la plainte. Ouais, c'est dégueulasse, ils m'ont encore viré. Je me place dans le rôle de victime. Je subis en me disant à cause des autres comme ça, je n'ai rien à faire. Je n’ai pas à me prendre en main. Les gens disent oui, on gagne sa vie, faut bien gagner sa vie. Combien
de fois on m'a posé la question que ma dépendance ça va, tu arrives à gagner ta vie Et comme j'aime bien répondre oui, ma vie je l’ai gagné à la naissance C'est bon ça c'est OK, merci. Aussi longtemps, que je me mets en position de victime la société est victime de ci, est victime de ça Et bien la victime ne fait rien puisque la responsabilité, elle est ailleurs. On va dire, c'est à cause de lui, c’est à cause du gouvernement, c’est à cause... Mais lui, il a de la chance parce que c’est un fils de
riches. C'est tellement plus facile de critiquer que réellement de le faire. Donc j’aime à dire, quand tu critiques quelque chose au lieu de le critiquer, tu sais quoi, fais ce qu'il faut pour y arriver Et ne me dis pas t'es pas... Tu ne peux pas y arriver, tu peux toujours trouver un moyen par le travail, par l’intelligence, ça s'apprend. Plus les gens ont peur plus ils sont dans leur zone J'appelle ça zone du connu parce que j'appelle pas ça zone de confort, parce qu'au fond, elle n'est même pas si confortable que ça puisqu'ils ont quand
même peur de faire un pas de côté ou qu'il leur arrive un truc. Bah c'est la zone du connu. On crée sa prison soi-même, mais comme j'aime à le dire il y a deux choses que nous oublions c'est que un, nous y entrons tout seul, et puis deux la clé est à l'intérieur et ça nous l'oublions trop souvent. C'est très simple, ton boulot te va plus, quitte-le. Oui, mais, tu crois que c'est si simple. Non Si tu veux changer ta vie, tu remplaces tout tes “mais” par des “donc” c'est aussi simple que ça Oui donc,
bah vas-y fais-le. Saute ! La grosse erreur que font les gens, c'est de se dire Je n'ai pas peur, je n'ai pas peur, je n'ai pas peur. Nombre de gens que je vais coacher me disent : - Non, j'ai peur de rien Ha ouais ? T’as peur de rien Pourquoi t'as pas réalisé tes rêves ? Si réellement la seule chose qui peut nous arrêter entre là où nous sommes et là où on veut aller C'est à dire, réaliser nos rêves c'est notre peur, parce que sinon, on serait en train d'avancer comme pas possible à vitesse
grand V. On ferait des erreurs, on s'en ficherait T’as vraiment pas peur ? C'est difficile d'être courageux, c'est difficile de se remettre en cause. Tout ce qui est des défenses communes, oui, mais ça, c'est les gens qui sont malades, qui ont besoin de ça. Moi, je vais bien. Ça, c'est pour les fous, Ça c'est pour les petits, ça c'est... non. Tout le monde a des peurs. Si j'ai vraiment des problèmes dans ma vie et que je veux modifier quelque chose, je vais obligatoirement aller voir mes peurs, o-bli-ga-toire-ment. C’est un fantasme de croire qu'on peut faire
différemment. Il faut y aller, il faut s'y coltiner quoi. Je suis psychothérapeute et je suis aussi psycho généalogiste. C'est à dire que je m'intéresse à comment se libérer de l'influence de notre famille et l'utiliser au mieux. Je reçois des gens très différents qui ont des problèmes de peur, de manque de confiance en eux, de manque de confiance en la vie. Ça nous empêche d'avancer, ça nous empêche de bien communiquer avec les autres. Donc c'est très toxique. Mais pour commencer à travailler ses peurs et à les dépasser, mais il faut déjà en prendre conscience. Alors malheureusement
pour nous mettre en route souvent, on a besoin de plus en pouvoir et de se dire là je veux changer, mais ce n'est pas obligatoire. Là, on n'est pas obligé de toucher le fond pour rebondir. Surtout que le fond est souvent insondable quoi. La plupart du temps, dans notre monde actuel, nos peurs ne sont pas du tout liées à un danger réel. Nos peurs sont liées à des dangers qu’on fantasme dans l'avenir et qui sont la représentation du réel et pas la réalité. Donc on va s'épuiser à se stresser pour des obstacles qui ne sont
que dans notre tête et dans nos représentations que l'on a. Il y a des peurs qui ont tout à fait raison d'être, qui sont justifiées. Si une voiture me fonce dessus, j'ai raison d'avoir peur parce que là, il y a un danger réel. Alors que quand je suis licencié, la personne a dit c'est la réalité, ma boîte va fermer, je vais être licenciée. C'est une réalité. C'est normal que j'ai peur. Non, non, tu pourrais choisir autre chose que d'avoir peur. Tu pourrais te sentir soulagée. Tu pourrais dire... Sentir ça comme une opportunité. Donc ce n'est
pas la situation qui déclenche, c'est la façon dont je vois les choses. Mon mental pour se repérer dans le monde, il lui faut un monde figé, fixe. Or, l'Univers est mouvement, la vie est mouvement. Rien ne s'arrête jamais. C'est ça le problème avec le mental. Ce que le mental a figé un modèle du monde, une représentation qui est très personnelle. C'est mon modèle du monde et il n'y a pas deux modèles du monde identiques. Il y a 7 milliards de modèles, donc on pourrait dire qu'il y a 7 milliards de monde sur Terre. Et mon
modèle doit rester vrai. C'est la base du fonctionnement du mental. C'est ce qui fait que les gens ne veulent jamais changer. C'est ce qui fait que les gens ne veulent jamais reconnaître leur erreur. C'est ce qui fait qu'on reste figé dans notre monde parce que mon modèle doit rester vrai. Si on était enseigné sur le fait que nos souffrances sont toujours un signal, qu'il y a quelque chose à modifier, ce serait plus simple si tu es en train de vouloir attaquer l'autre. C'est une peur à l'intérieur de toi. Si on l’enseignait tout le temps, on
serait imprégné de ça et on pourrait immédiatement venir à l'intérieur de soi, de dire Ah oui, il y a quelque chose en moi que je dois modifier. Le profil que j'avais des patients qui venaient me voir quand j'étais kiné et ostéo. C'étaient donc déjà pour tous les problèmes physiques. Mais plus j'ai évolué, moi dans ma pratique, plus je rencontrais des personnes qui venaient me raconter tous les désagréments de leur vie. Et je faisais la corrélation entre leurs pathologies, leurs douleurs, leurs dysfonctionnements et leurs désagréments de vie et donc de formation en formation. J'ai découvert qu'il
fallait s’intéresser sur beaucoup de pathologies à la psyché et au plan psycho émotionnel et comment les impacts psycho émotionnels pouvaient toucher le corps et derrière, beaucoup, beaucoup, beaucoup de pathologies physiques. Je ne dis pas derrière toutes, mais derrière beaucoup de pathologies physiques. Il y a du psycho émotionnel à traiter et dans ce processus, on s'aperçoit que les peurs sont quelque chose de fondamental à traiter puisqu'elles bloquent la personne et qu'elle le déconnecte de son potentiel créateur. Pour la personne qui a peur, c'est quelque chose d'évident qui est une réalité ou peut devenir une réalité. Mais
si on voit cette peur de l'extérieur, on s'aperçoit que c'est quelque chose qui est construit mentalement et qui fait effectivement référence à des schémas qui peuvent nous appartenir. Mais aussi des schémas qui peuvent venir d'ailleurs. Alors, la clé pour vraiment ne plus avoir le nez dans cette situation-là c'est de défocaliser, c'est à dire de prendre de la distance par rapport à ça. Parce que tant que je suis collé à une illusion, je ne peux pas interagir avec elle. Je suis bloqué par elle. Après, il existe des tas de moyens pour pouvoir effectivement mettre cette illusion
à distance. La respiration, la cohérence cardiaque qui va réguler notre système nerveux. Donc ça, c'est une très bonne chose. Il y a toutes les techniques d'hypnose de PNL en bioénergie, on déconnecte des peurs. Ensuite, il faut aller. Je crois que le plus important, c'est de chercher la cause, de trouver pourquoi on a peur. Déjà, la prise de conscience, c'est la moitié du chemin qui est réalisé. On va commencer à mettre de la distance par rapport à ceci. Alors malheureusement, on nous apprend à avoir peur. Nos parents nous élèvent très souvent en ayant peur parce qu'ils
nous aiment mais parce qu'eux mêmes n'ont pas confiance en eux et n'ont pas confiance en la vie. Donc ils ont peur qu'on soit mal élevé Ils ont peur qu'on tourne mal, ils ont peur qu'on ne réussisse pas, ils ont peur qu'on aille vers des chemins qui n'étaient pas tout tracés d'avance. Ce qui est important dans la psychogénéalogie c’est comprendre nos parents non plus comme des dieux et nous des tout petits enfants, mais comme des adultes à part entière qui nous ont élevés en fonction de leur propre histoire, avec leurs parents et leurs grands-parents. Et donc,
c'est comprendre pourquoi ils ont agi, pourquoi ils ont projeté certaines choses sur nous. Eux-mêmes avaient leurs propres peurs. Eux-mêmes ont construit leur propre mensonge. Donc en fait, se libérer de tout ça, c'est se libérer de cette chaîne qui est une chaîne de peur. Est-ce que je suis née en disant j'ai peur de vivre, j'ai peur de ne pas être aimée, J'ai peur de manquer. J'ai peur de ne pas réussir. Est-ce que je suis née comme ça ? Non ! Il suffit d'écouter un enfant en bas âge. Il n'a pas ce discours, il n'a pas peur.
L'adulte a peur pour l'enfant, c'est l'adulte qui court après l'enfant en disant ne fait pas ceci, attention à cela. Mais l'enfant, lui, n'a pas peur Il va avec le mouvement. Imaginez que vos parents vous aient dit un jour et répété Je suis heureux que tu sois en vie. Tu es un être unique. Ose, réalise toi. Le plus important, c'est que tu fasses des choses qui te passionnent. Et le plus important, c'est que tu sois heureux. Vous imaginez ce que ça nous donnerait comme force ? Or, ce n'est pas le cas. Nos parents, la société, disent
des phrases qui tuent. La vie est difficile. Faut faire beaucoup d'efforts. Arrête de rêver ! Voilà ce qui est bien dans notre famille. Voilà ce qui est mal. Si tu fais ça, on va t'aimer. Si tu fais pas ça, t'es pas un bon petit. C'est les parents qui disent à leur enfant : - Ah ben là, tu m'as déçu tu vois. Et donc l’enfant c'est une bombe à retardement C'est une explosion interne, ça ? Tu m'as déçu. Donc si j'ai ce comportement, je déçois les gens. D'accord. Donc il faut que j'ai tel comportement et donc
on va complètement se mettre en distorsion par rapport à ce qu'on voudrait faire ou ce qu'on voudrait être. Je vais essayer de modifier mon comportement, c'est à dire Je vais essayer d'avoir des pensées positives. Je vais essayer d'avoir confiance en moi. Sauf qu'à l'intérieur de moi, il y a quelque chose qui m'oblige à ne pas avoir confiance en moi. Je suis en train de lutter à l'intérieur de moi. Il y a une partie de moi qui veut monter en confiance et il y a une partie beaucoup plus profonde, une racine en moi qui est en
train de me dire non, il n'y a pas droit et en fait, on s'aperçoit qu'on se promène dans la vie. On croit, être aux commandes de sa vie, mais pas du tout. C'est les morceaux de nos parents qui sont en train de nous commander. J'ai eu, moi, le cas d'une patiente qui a dû faire de hautes études pour plaire à ses parents. Elle s'est retrouvée dans un métier qui lui correspondait absolument pas. Elle me contacte en me disant : - Mais comment je fais ? Je n'arrive pas effectivement à passer le pas. J'ai l'impression que
si je vis ma vie, je vais trahir mes parents. Je vais trahir tous les sacrifices qu'ils ont fait pour moi. Et c'est vrai que ce n'est pas simple. Ce qui est important, c'est de rendre la part qui appartient aux parents. Ce sont leurs projections aux parents sur nous. Donc, avec tout l'amour qu'on peut avoir pour eux et toute la gratitude qu'on peut avoir aussi parce que parents, on sait que c'est le rôle le plus difficile. Et c'est sûrement pour notre plus grand bien c'est sûrement pour son plus grand bien qu'ils ont fait ça. On n'a
pas à correspondre à leurs attentes, donc c'est rendre la responsabilité aux parents, c'est à dire, papa et maman Je vous remercie de ce que vous avez fait pour moi. Je vous aime du plus profond de mon cœur. Je suis en gratitude par rapport à vous, mais je vous rends votre désir parce que ce n'était pas le mien. Un jour, je n'étais pas très gentille. J'ai dit à maman, maman, j'vais pas passer ma vie à agir pour te plaire. Parce que de toute façon, tu ne seras pas contente Alors je vais choisir ce que j'ai envie
de vivre. Donc quand je rends à mes parents, je vais leur dire en quelque sorte on arrête de jouer, on arrête le jeu des mensonges. Voilà maintenant comment ça va se passer. Quand je suis libre, moi, je libère mon parent à l'autre bout de la chaîne. Me concernant, lui, il a encore ses chaînes, peut être sur les autres relations, mais entre nous, il n'y a que de la liberté. La question, c'est est-ce que mon parent va vouloir jouer au nouveau jeu, c'est à dire au jeu de la vérité ? Il y a des parents qui
ne veulent pas, qui veulent continuer. Par exemple, des parents manipulateurs vont vouloir continuer à manipuler leur enfant et leur enfant va dire : - Écoute t'es gentil, mais ça, ça ne m'intéresse plus. Donc ou tu changes et puis on se met à avoir une relation authentique ou on arrête. Et puis il y a des parents au contraire, effectivement ça va modifier parce que la personne qui se libère ne voyait pas qu'elle générait elle-même un mouvement négatif vers ses parents. Et quand elle se libère, d’un seul coup, TAC, ça se débloque. Et il y a plein
de gens qui témoignent de ça, elle me dit : - Mais c'est incroyable ma mère me soutient maintenant, ma mère me parle vraiment. Elle est authentique. Je n'en reviens pas. Ben oui, mais t’as changé toi. Pour avancer sur son chemin de liberté. Une chose primordiale, c'est d’être en paix par rapport à ce qu'on a vécu avec ses parents. Quoi qu'il se soit passé, c'est que ça devait nous servir dans notre vie pour nous renforcer, pour aller vers un plus grand bien, pour apprendre à pardonner, et cetera Mais c'est déjà être en paix tant qu'on n'est
pas en paix avec nos parents, Avec ce qu'on a vécu avec nos parents, on est bloqué, on ne peut pas avancer. Et puis notre société nous fait peur. Il faut dire aussi que des gens qui ont peur sont beaucoup plus manipulables. Il suffit de regarder un journal télévisé pendant une demi heure, il a envoyé 29 minutes de peur et une minute d'amour. Donc je baigne dans un univers de peurs extérieures et intérieures. Du coup, je suis structuré dans ces peurs et on le vérifie très facilement. Regardez vos pensées, si vous observez vos pensées, vous verrez
que vous avez neuf pensées négatives pour une pensée positive. Tant qu’on n'a pas travaillé sur soi c'est la dose. Mon choix s'est fait un peu par contrainte. Comme les branches je m’en sortais pas trop mal, c'était la compta des trucs de chiffres, je dis bon bah on va aller faire le nid en science économique et c'est ce que j'ai fait. Et puis en sortant en sciences économiques, je ne trouvais pas de job. Et à ce moment là, je me suis dit bon on va quand même aller voir les banques mais c'était mon dernier choix quoi
C'était fait plus par élimination, mais pas vraiment par un élan intérieur, si ce n'est que quand j'ai fait le stage comme conseiller en placement financier. Tout à coup, je dis : - Ha ! ce truc là, ça me plaît. Parce qu'on avait affaire à des clients, fallait les conseillers. Et puis c'est le métier que j'ai choisi et en l'occurrence moi je travaillais dans la plus grande banque suisse qui était le plus grand gérant de fonds au monde quand même à l'époque. Puis je voyais bien que ce milieu de la banque ne me convenait pas vraiment.
Plus les années ont passé, moins je m'y retrouve en terme de valeur. Ça a duré 17 ans. Trop longtemps, trop longtemps dans le sens qu'il y a eu un moment où je suis allé plus loin, où j'ai perdu l'envie. J'ai vu une évolution, mais je veux dire même une révolution dans ce métier là, dans le sens qu'au début, on était en plus une bonne équipe métier. On était vraiment au service du client, on trouvait des solutions, on était vraiment une équipe là-dedans. Et puis plus les années ont passé, plus le client a été mis gentiment
de côté pour finalement qu'il n'y ait plus que des chiffres et des objectifs. Ce n'est pas comment tu vas mieux conseiller ce client-là c'est comment on peut gagner plus de pognon avec ces dix clients-là parce que c'est là où on gagne pas grand chose dessus. Et c'était vraiment un Big Brother, un contrôle on pouvait te contrôler à peu près tout ce que tu faisais et puis d’un coup on te dit : - Les 45 premiers ils ont un bonus et les 45 suivants ils ont zéro. Il y a plein de gens qui avaient vraiment un
bon fond, mais qui étaient comme prisonniers d'un système comme je l'ai été pendant un certain temps. Et en fait, la vraie prison, c'est qu'ils pensent qu'ils n'ont pas de clés à l'intérieur qu’ils n'arrivent pas à en sortir. Parce que plus tu fais longtemps un métier, plus tu crois que tu n'es pas capable de faire autre chose. Ça, j'ai vraiment vu ce piège et c'est ce que la plupart faisaient. Et plus les années avançaient, plus je voyais des gens malheureux. On va mettre en avant la crise, on va mettre en avant le fait qu'on ne trouve
pas de boulot comme on veut maintenant on va se réfugier derrière cette peur en disant : - Bah voilà, j'ai raison de ne pas me jeter à l'eau parce que tu vois, on ne trouve pas un travail comme ça. Et qu'est-ce que je vais devenir ? Je suis obligé d'aller tous les matins faire un boulot alimentaire mais j'ai mon cdi et au moins cette peur-là de l'insécurité peut créer quelque chose où j'aurais pas forcément un cdi va me mettre à l'abri mais c'est une illusion. Ça nous met juste à l'abri de ne pas créer ce
qu'on aurait envie de faire et on trouve ça aussi dans un couple la peur de quitter l'autre. Parce que la maison, parce que les enfants, parce que ci parce que là. Donc on peut toujours trouver de bonnes excuses pour ne pas créer. Mais après, il n'y a pas de mal, de bien, il n'y a pas de : tu as raison, tu as tort. Il y a du choix. Quel sens je veux donner à ma vie quel désir j'ai vraiment profondément en moi et que j'aimerais exaucer et que je ne fais pas. Peur du rejet peur
de l'échec, c'est vrai Ce qui fait que beaucoup de gens restent à un endroit qu'ils n'aiment pas parce qu'ils ont peur d'essayer et d'échouer. Mais après t’as aussi la peur du regard des autres. C'est bien une des plus grandes peurs qui existent et le regard des autres souvent, c'est ses parents, même à mon âge, ses parents ou ses proches, et cetera les meilleurs amis. C'est à dire que par peur de la solitude, la peur du vide ou je ne sais quoi. Combien de gens vont faire n'importe quoi, même être mal accompagnés que de ne pas
avoir à vivre ça C'est impressionnant de voir que tous les signaux montrent qu'ils ne sont plus au bon endroit. Ils y restent quand même, par peur de la solitude. Il n’y a rien de mal à avoir peur. Le problème, c'est cessé d’être paralysé par la peur est-ce que tu vas te laisser dominer par cette peur-là, ou est-ce que tu vas être maître de ta vie ou est-ce que tu vas juste réagir bêtement à des peurs inconscientes qui ont été inscrites dans ton passé Donc devenir vraiment maître de sa vie, c'est de se dire : -
OK, j'ai peur de quoi réellement ? Prenez un bout de papier J'ai peur de quoi ? OK, j'ai peur d'échouer, si j'échoue. Qu'est-ce qu'il va se passer ? Donc au pire je perds un peu d'argent ok, Et au pire, bon il y a peut-être des gens qui vont me critiquer. Et alors ? Est-ce que je vais me laisser paralyser et pas vivre ma vie de mes rêves parce qu'il y a quelques personnes qui vont me juger toute façon quoi que je fasse des choses ou que je fasse rien. De toute façon je vais être juger
parce que les gens toute façon projettent leurs propres peurs, leurs propres croyances, leurs propres filtres. Est-ce que je vais réaliser mes rêves ou est-ce que je vais constamment focaliser sur ce que les gens pensent de moi ? Moi, j'ai vu à quel point, au moment où tu deviens indépendant, pour prendre cet exemple là, à quel point tu peux te retrouver seul. Je connais beaucoup de gens qui souffrent de cette solitude-là parce que chaque jour, aussi longtemps, en tout cas quand tu débutes, tu as une page blanche tu en fais ce que tu veux de cette
page blanche. C'est là que je vais avoir besoin d'audace. Si je dois parler en public, alors que j'avais peur de parler en public. Je me suis libéré de la peur. Mais au moment où j'arrive pour la première fois en public, j'ai jamais fait ça quoi. Il y a une phrase dans la spiritualité que j'aime beaucoup, qui dit Deviens qui tu es Eh bien, je vais accéder à qui je suis vraiment, ce qui je suis vraiment, qui m'était fermé avant. Et là, ça va se déployer en moi et du coup, ça va, ça va m'emmener ailleurs.
Mais si tu vois que tu n'es pas prêt, que tu manques de courage, c'est pas grave, tu vas t'en occuper, tu vas le créer ce courage, tu vas créer encore une fois cette estime de toi. Tu vas consacrer un projet que tu vas trouver solide et ça prendra le temps que ça prendra. Mais tu te mets en route et tu arrêtes d'être prisonnier d'une situation extérieure Et ça prend peut-être du temps. Mais moi, ce que j'ai vu, c'est que chaque fois que je me suis mis en chemin, ça me donne de l'énergie. Ce qui bouffe
de l'énergie, c'est de stagner dans une situation et de ne rien faire. Ça, c'est le pire qui puisse nous arriver. Ça, c'est la petite mort en quelque sorte. C'est qu'il y a une peur qui est derrière aussi. C'est la peur de vivre sa liberté. Quelle serait la puissance que j'aurai si je vivais vraiment cette liberté ? Et j'ai rencontré beaucoup de personnes que je suis en thérapie, qui étaient éloignées complètement de leurs désirs. Qu'est ce que vous voulez de votre vie ? Je ne sais pas. Je ne sais pas Quand certaines personnes, après de grands
malheurs, disent : - Est-ce que je peux avoir un nouveau départ dans la vie ? Est-ce que c'est possible ? Absolument. Parce qu’on renaît à chaque instant, donc la peur, aussi irréelle soit-elle, si on peut simplement l'observer. Qu'est-ce qu'une peur ? Une peur, c'est juste un état de lutte. Ce n'est rien d'autre. On peut appeler ça une peur. On peut appeler ça une tristesse, on peut appeler ça une frustration. Juste observer OK, il y a de la peur, la peur du jugement, la peur de ne pas être connu. Peu importe. Juste fermer les yeux une
minute et observez, l’inspire et l’expire, juste ça. Elle va se dissiper toute seule. Quand on ferme les yeux, automatiquement l'intention revient à la maison. Elle se porte à nouveau sur cet espace intérieur. C'est aussi simple que cela parce que la vie est simple. Il faut pouvoir accueillir totalement le fait de ne pas comprendre. Et on ne comprendra jamais la vie. Parce que la vie n'est pas un concept, c'est une découverte en soi. Donc souvent, on me pose la question et comment savoir ce que je veux ? Parce que j'ai l'impression d'être perdu entre ce que
la société essaie de m'imposer, est-ce que j'ai vraiment envie, et cetera Donc, première chose, j'ai envie de dire, c'est de se reconnecter à son cœur. Je crois fermement que nos envies, nos désirs et ce qui est juste pour nous vient toujours du cœur. D’un coup il y a comme un calme intérieur qui s'installe et on peut se poser une question en se disant qu'est-ce que je veux vraiment réellement ? Qu'est-ce qui compte réellement pour moi ? Si tout était possible ? Quelle vie je choisirais de vivre c’est une merveilleuse question. En fait je ferai ça,
ça et ça. Et j'aime à dire, alors si c'est ça, ça, ça, alors il faut le faire. N'attends pas demain, démarre maintenant. Pourquoi tu veux attendre demain ? Et oui, parce que je n'ai pas le temps, j'ai pas l'argent, je pas ceci, j’ai pas cela Commence maintenant parce qu'à la fin la vie passe à une telle vitesse. Les gens se retrouvent après 10 ou 20 ans et ils se disent Mais qu'est-ce que j'ai vécu vraiment. J’ai constamment était inquiet de mes enfants. J'étais inquiet de perdre mon travail. J’étais inquiet de ceci... Je viens de foutre
en l'air 20 ans de ma vie, et le temps de prendre une nouvelle décision, de changer son état émotionnel. Et c'est maintenant, tu sais quoi je décide de vivre mes rêves parce que sinon, je vais le regretter plus tard. Le moment de mon bilan de vie en fin de vie, ça sera de ma vie que je parlerai. Ce ne sera pas celle des autres, en quelque sorte. Et nous oublions trop souvent de... Parce que nous n'avons pas appris d'aller à l'écoute, au fond de soi, à dire mais c'est quoi que j'ai envie de donner ?
C'est quoi ma contribution unique au monde ? C'est quoi qui me donne de l'énergie qui m'anime au plus profond de moi ? Certains diront aller toucher à son essence, certains parleront d'âme. C'est égale les mots que chacun va utiliser en quelque sorte. Un de mes changements d'emploi que j'ai eu, ça a crié tellement fort au fond de moi, c'est... Tu sais il y a une force qui est venue à l’intérieur de moi, qui a dit : - Mais tu n'en peux plus, tu te racontes des salades. Depuis des années de croire que ton job, ça
va parce que tu as... tu te racontes des histoires pour tenir le coup, mais au plus profond de moi ça a crié tellement fort que là, j'ai compris que c'est une question de survie. Si je ne bouge pas, je vais crever à petit feu quoi. La vie, c'est du mouvement. Soit je fais ce mouvement de façon volontaire et il est accompagné d'une évolution de ma conscience. Soit je ne fais pas ce mouvement, je reste en sidération et c'est la vie qui, à un moment donné, va devoir me faire bouger, une maladie, un accident, une séparation,
un licenciement, et cetera Alors, au fil des ans et sous le poids des divers conditionnements, notre attitude face à la vie s'est transformée en un combat contre nous-mêmes, La peur de mourir, peur de vivre, peur de faire ses expériences, peur de juste être là vivant. Pourquoi se compliquer l'esprit en nous-mêmes ? Et voilà, on s'en fiche. J'ai envie de faire ça, faisons ça. Si j'ai envie de faire de la musique, bah je vais jouer de la musique et je vais pas arriver en me disant : - Oh mon Dieu, c'est difficile d’apprendre le piano. Oui,
c'est difficile comme toute chose, mais je vais me donner les moyens. Je vais y arriver, je vais fonctionner. Et c'est fou le nombre de limites et de blocages qu'on va se mettre parfois, alors qu'on se dit mais y’a juste à faire ça. Ce que je vis maintenant, c'est un cadeau et je n'ai pas de temps à perdre, à chercher des excuses. Je n'ai pas de temps à perdre, à remettre à demain. Je n'ai pas de temps à perdre, à critiquer, à juger. J'ai juste le temps pour une chose, vivre mes rêves, donner le meilleur de
moi-même maintenant. Je suis trois fois champion du monde en kickboxing et en boxe thaïlandaise. J'ai commencé la boxe à quatorze ans. J'étais pas vraiment un sportif, tu vois, j'ai touché à tous les sports et à partir de l'instant où je suis rentré dans la salle de boxe, eh bien, j'ai tout de suite accroché. J'ai tout de suite eu envie de faire de la compétition. Au début, le rythme n'était pas trop soutenu puisque j'étais en amateur, donc c'était un débutant. Sauf que, comme moi, j'étais vraiment passionné et que tout de suite, j'avais envie d'aller vite et
loin. Je me suis rajouté des entraînements, j'allais courir dans les bois, j'avais un peu des... une motivation supplémentaire qui me poussait à m'entraîner en dehors des créneaux qui avaient pour, pour les gens de mon niveau, quoi. C’est assez marrant parce qu'en fait j'avais un moment de méditation, mais je savais même pas que c'était de la méditation. En gros, tous les jours, je faisais 20 minutes d'abdominaux, quelque chose comme ça et je suis monté à jusqu'à 1 h, 1 h et demie d'abdominaux par jour. En fait, ce n'était pas faire des abdos que j'aimais faire, c'était
visualiser, rêver un peu la vie que je voulais avoir. Je me voyais remporter des gros combats professionnels, boxer dans des grosses organisations, être reconnu médiatiquement, gagner ma vie avec ça, et cetera, et cetera. Ce qui est marrant, c'est quand aujourd'hui tu vois, je regarde derrière, je me dis c'est fou parce que ce que je voyais il y a dix ou treize ans, bah c'est ce que je vis aujourd'hui quoi. Nos intuitions et nos rêves ne nous sont pas donnés par hasard. On a chacun des rêves spécifiques et ils sont là pour que l'on se réalise.
Et puis il y a des gens qui ont des intuitions mais qui ne les écoute pas parce qu'ils ont peur que ce soit pas réalisable. Qu’est-ce qu'on va dire, comment va le prendre la famille Je pense qu'il n'y a pas de plus grand échec que de ne pas oser vivre ses rêves. On est fait pour évoluer on est fait pour risquer. Et si le plan A ne marche pas, il y aura un plan B. Quand j'étais au lycée, j'ai commencé la boxe en troisième. Quand j'étais au lycée, on devait écrire ce qu'on voulait faire plus
tard. Et je me souviens qu'à chaque fois, je commençais à écrire genre boxeur pro. Et après j'écrivais, marketing. Tu vois je me rabattais vers un choix plus raisonnable et au fond de moi, je l'avais cette conviction. Mais je l'assumais pas d'un point de vue de l'entourage parce que même les gens ne me prenaient pas au sérieux quoi tu vois Vis à vis de mes proches ou de ma famille, mes amis qui, au début, comme il n'y avait pas de résultats sportifs, il n’y avait même pas de compétition, je ne combattais même pas. C'était de voir
leur fils. Tu vois s'investir à fond. Je ressentais leur inquiétude. Le fait que voilà ils étaient pas sereins. Souvent, les gens cherchent : - Qu'est-ce que tu veux faire ? On demande déjà à lui, à l'enfant. Qu'est ce que tu vas faire plus tard ? Un enfant de douze ans on lui dit : - Qu'est-ce que tu vas faire de ta vie ? Mon Dieu, quelle pression ! La question n'est pas de se dire qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Ce n'est pas d'aller chercher au contraire, c'est d'arrêter de chercher parce que
chaque être humain est relié à son savoir inné. C'est ce qu'on appelle l'intuition. Mais quand l'intuition apparaît entre guillemets, comment est-ce qu'elle le fait ? C'est une évidence. Avant de demander un conseil, observons ce qui se passe en nous avant tout, parce que souvent, les conseils se contredisent, la première amie aura dit telle chose. Le deuxième ami aura dit autre chose. Le psychologue aura dit autre chose. Ma sœur aura dit encore autre chose. Je rentre le soir, ma tête remplie de conseils Plus davantage de confusions, non ? Pour savoir ce que l'on veut, il faut
déjà prendre du temps sur soi. Enfin j'entends par là prendre du temps un peu seul, prendre du recul sur l'environnement. Parce que bien souvent, les gens bienveillants de ton entourage te veulent du bien. Et quand on veut du bien à quelqu'un, on veut qu'il soit dans la situation que nous, on aurait aimé. Seulement, on n'a pas la même sensibilité, on n'a pas les mêmes caractères. T’es paumé, donc tu dis ouais, c'est peut être bien parce qu'on m'a dit on m'a dit que c'était bien, mais au fond, tu t'es jamais recentré, tu t'es jamais dit, attends
qu'est ce que... Qu'est-ce que j'ai au fond de moi ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Je ne sais pas. Donc pour arriver à ça, déjà, faut être curieux pour prendre goût à des choses. Faut aussi aller les tester. Ça, c'est une première chose. Et pour moi, la meilleure manière de suivre ces aspirations est de... et d'être sûr d'être accompli. C'est... je vais fâcher des parents, mais c'est de ne pas écouter ce qu'on me dit de faire. Et si je commençais à être moi-même et si je commençais à en avoir rien à cirer de
ce que j'en pense de moi, à devenir enfin vulnérable, être authentique, aller dire tu sais quoi Si j'ai une certaine sensibilité, je vais être sensible parce que je suis sensible. Et si, si, j'ai cette force à l'intérieur de moi, si j'ai cette conviction aussi, si j’ai un rêve je vais dire je crois en ce rêve, le jour où j'ai décidé ça j'ai dit tu sais quoi mes rêves c’est ça Alors les gens ils font : - hm n'importe quoi. Je m'en fous ce que tu penses, je m'en fous complètement de ce que tu penses Moi
ce qui compte c'est ce que je pense moi, je vais t'écouter, je suis ouvert. Donne moi ton retour, je vais interpréter. Ensuite, c'est moi qui fais mon choix. Parce que je suis maître de ma vie Je pense que c'est important d'arriver à se déconnecter. Voilà moi comme je te disais, ma déconnexion, c'était quand je faisais mes abdos tous les matins, à un moment pour moi où j'étais dans ma bulle, ce temps de réflexion, et cetera J'ai compris qu'il était important et je continue toujours aujourd'hui à alimenter mes rêves, à alimenter mes schémas, dans ce vers
quoi je veux aller. La loi de l'attraction, c'est pas vouloir quelque chose, absolument et l’obtenir ça ne marche pas du tout comme ça. La loi de l'attraction c'est, vous attirez nous attirons ce que nous sommes, les émotions cultivées ou les pensées cultivées s'amplifient. Tout ce à quoi vous donnez de l'attention s'amplifie. En fait, nous sommes des magiciens. Seulement, on ne sait pas forcément l'utiliser. L'intention, c'est une, c'est une confiance en l'Univers. Et dépasser ses peurs, c'est faire confiance. Je franchis cette marche, même si je ne sais pas ce qu'il y a derrière, même si je
ne sais pas ce qui m'attend derrière. Mais je fais confiance à l’Univers parce que si je suis connecté positivement, l'Univers va m'amener ce qui va être bon pour moi pour grandir. Donc ça ne sera pas toujours très agréable à franchir. Je ne dis pas que ça va pas être dur, qu'il va pas y avoir des moments qui vont être difficiles, mais c'est toujours pour mon plus grand bien, et pour ma plus grande évolution et on devrait toujours commencer sa journée comme ça le matin en se levant, en disant cette journée va être géniale. Univers Je
te mets au défi de créer ce qui est le mieux pour moi. Après, on l'appelle comme on veut, l'Univers, la vie, le grand tout le grand Créateur. Dieu, on l'appelle comme on veut. Ce n'est pas important. Le terme qu’on y met, c'est l'intention. Et ce qui est incroyable, il y a plein de personnes qui me confirment ça parce que j'ai vérifié moi-même, c'est qu’au moment où on se dit, ce oui, et qu'on ouvre Il y a des rencontres qui se font, on est ce qu'on appelle les coïncidences. Il y a toute une série de choses
qui arrivent à moi qui fait que mon chemin il va se faire comme ça, sans que j'ai besoin de savoir les dix prochains pas, parce que les pas ils arrivent au fur et à mesure et ça, il y a quelque chose qui paraît magique mais qui se vérifie encore et encore. Posez-vous la question aussi qu'est ce qui vous est arrivé soi-disant par hasard et que vous n'aviez absolument pas contrôlé En général, la plupart des choses de notre vie sont arrivées de façon totalement inconnue. Comment on a rencontré l'être que l'on aime, comment on a trouvé
l'emploi où l'on est, comment on a eu l'idée de créer telle ou telle chose. Rien n'était programmé, on n'en avait pas conscience. La vie à nouveau elle est terriblement simple. Elle l'invite juste à aller avec son propre mouvement intérieur. Ce mouvement intérieur ne peut et ne pourra jamais être compris par un autre être humain. Même lorsqu'on vit en couple depuis 150 ans, on ne pourra jamais comprendre l'autre parce qu'il vit la vie et peut être la même situation, mais de manière unique, à nouveau. Beaucoup de personnes essayent d'aider des personnes en difficulté, les écouter, mais
souvent en fait les personnes ne veulent pas évoluer elles veulent se plaindre et écouter toute la journée des gens qui veulent se plaindre. Ce n'est pas positif du tout. Et ça ne les guérit pas en plus. Pensez à ces gens là en matière positive, je leur souhaite le meilleur. C'est extrêmement puissant. Plutôt que de passer des heures à vous faire polluer, à les plaindre alors qu'ils ne veulent pas changer. C'est assez marrant parce que j'avais des amis. Comme on est dans, je suis dans une énergie assez positive, j'ai des projets et que je suis motivé.
Et ben, le simple fait de... Qu’on se voit et ben je sentais que ça leur faisait du bien et que ils étaient... ça les rendait enthousiastes alors qu'ils étaient de base, dans une humeur un peu un peu négative, un peu dans l'échec. J'encourage les gens qui sont dans ce genre de position actuellement, un peu un peu désarmé de fréquenter des gens hyper enthousiastes, hyper motivés, hyper énergisants parce que c'est quelque chose qui se transmet et si de mon entraîneur, mon préparateur physique, si toute mon équipe étaient pas motivés, j'aurais jamais fait ce chemin. Et donc
vraiment je pense ce qui fait la force d'un individu, c'est la richesse de son entourage, la diversité des gens qu'il a rencontrés. Et je pense, ce n'est pas pour rien qu'on dit que les voyages forment la jeunesse. C'est parce que quand tu voyages, tu découvres des gens différents qui ont des schémas de pensée totalement différents et ça te remet en cause constamment et ça te permet de grandir quoi. Et le bonheur est sans raison, sans raison. Parce que si il y a une raison au bonheur, alors c'est cette raison-là qui tôt ou tard, nous fera
souffrir. Parce que ça va disparaître La vie c'est un mouvement. Une autre clé pour ne plus avoir peur, c'est cultiver la gratitude, apprécier ce qu'on a déjà. Si on n'est pas capable d'apprécier ce qu'on a maintenant, on ne sera pas capable d'apprécier ce qu'on aura plus tard. Moi, pour l’avoir lui, j’me dis je vais avoir cette belle voiture comme ça, je vais me sentir important. Je vais être aimé. En fait je me suis rendu compte que tant que je n’apprenais pas à m'aimer moi-même. Ça ne servait à rien d'aller courir après des choses matérielles. L'argent
n'est qu'un moyen, ce n'est pas une fin en soi, sinon on va créer des fixations par rapport à cet argent. D'accord, vous avez besoin d'argent, mais pour faire quoi ? Bah pour acheter un terrain parce que je veux construire. OK, donc l'argent est un moyen. Faut vraiment voir l'argent comme une énergie et travailler sur tout ce qui vous empêche d’accéder à l'argent. Parce que là aussi on retrouve beaucoup de sabotage. Les parents qui parlent beaucoup de peur de manquer à la maison. Il n'y avait pas de... il n'y avait pas d'argent, il y avait du
manque, et cetera Alors c'est vrai qu'en France, par rapport aux pays Anglo-saxons, par rapport aux États-Unis, on est beaucoup plus pudiques, bloqués sur l'argent, difficile de dire combien on gagne, et cetera Il y a une espèce d'omerta qui est faite sur l'argent, comme si gagner de l'argent, ce n'était pas bien. L'argent n'est pas un péché et l'argent n'est pas un Dieu non plus. Tout dépend comment on le considère. Tout dépend ce qu'on en fait. En fait, les problématiques avec l'argent, elles sont extrêmement diverses. C'est à dire que tu auras des gens qui ne manquent pas
d'argent, mais qui ont tellement peur de manquer qui n'arrivent pas à le dépenser ou qui cherchent à économiser toujours plus. T’as ceux qui dépensent leur argent, un peu des “Lucky Luke” de la dépense en quelque sorte. T’as ceux qui au contraire, ils galèrent financièrement et sont incapables d'en gagner, ils galèrent alors qu'ils sont pleins de talents, pleins de dons, mais ils n'arrivent pas à faire rentrer l'argent. Donc les situations si tu veux elles sont complètement diverses et diamétralement opposées. C'est parce qu'en fait, chacun inconsciemment, pour la très grande majorité des personnes projettent quelque chose sur
l'argent. Si je pense que moi que l'argent, c'est la sécurité, je ne vais pas me comporter du tout de la même manière avec l'argent, si je pense que l'argent, c'est la source des problèmes dans le monde. C'est comme si l'argent se méritait contre de la souffrance. Comme les expressions “gagner son pain à la sueur de son front” tu vois, c'est comme s'il fallait en baver pour mériter. Parce que le grand piège que je rencontre très régulièrement, ce sont des gens qui disent : - J'ai tellement de plaisir dans ce que je fais que je peux
difficilement demander de l'argent en contrepartie. C'est comme si avoir du plaisir dans son activité professionnelle C'était encore malheureusement tellement rare et tellement énorme que si en plus je gagnais beaucoup d'argent, ça serait presque indécent voir obscène vis à vis de ceux qui souffrent. Et eux, ils méritent effectivement de l'argent en contrepartie. Tout dernièrement, dans nos ateliers, il y a un gars qui me disait j'ai une croyance très claire, c'est que dès le moment où on a beaucoup d'argent, on est malhonnête et je ne pense pas que tu arriveras à m’enlever cette croyance-là. Je lui dis
comme ça, très intuitivement, je dis : - Mais est-ce qu'il y a un livre vraiment que tu as qui te plaît particulièrement ? Il dit : - Ah oui, trois amis en quête de sagesse Matthieu Ricard, Alexandre Jollien, Christophe André. J'ai adoré ce livre-là. - Donc on est d'accord que ce livre-là, tu trouves qu'il est vraiment utile ? - Ha bah Oui. Donc si il se vendait à des millions d'exemplaires, ce serait génial. Ah ben oui. Donc plus il y aura de gens qui l'auront lu, mieux ça sera on est d'accord, il dit oui. Donc
si il se vend à des millions et des dizaines de millions d'exemplaires, ces gens seront tous millionnaires. Donc ce seront des grands malhonnêtes. Il me regarde, il me dit : - C'est bon tu as gagné. Sa croyance venait de s'effondrer à ce moment-là. Parce qu'il voyait effectivement qu'on pouvait gagner beaucoup d'argent sans avoir fait quelque chose contre les autres. L'argent, c'est une énergie comme une autre, donc l'énergie, c'est neutre. C'est que le bagage héréditaire qui vient teinter cette énergie en disant : - Oh non ! Alors, si tu fais quelque chose je ne sais pas
si tu es dans la thérapie, il ne faut pas que tu gagnes beaucoup d'argent parce que sinon, ça ne va plus avec l'image que tu reflètes. Mais pourquoi même investir une autre énergie dans ce genre de réflexion ? L'un n'empêche pas l'autre, mais ça ne va jamais. Ni l'argent ni l'Amour ni quoi que ce soit ne pourra jamais remplir cet espace. Pourquoi, parce qu'il est déjà complet. Qu'est-ce qu'il y a comme intention derrière l'argent ? Est-ce qu'il y a l'intention de vouloir spolier les autres et de se faire à tout prix une place au soleil
sur le dos des autres ? Est-ce qu'il y a l'intention d'en gagner beaucoup de façon à pouvoir en faire profiter un maximum autour de soi ? Quelle est l’intention ? Je crois que c'est ça le plus important. Ce n'est pas l'argent, l'argent, c'est un faux problème, c'est l'humain qui est derrière l'argent et l'humain qui est manipulé par ses peurs, par le goût du pouvoir, par la peur de manquer. Et la vraie abondance, c'est de pouvoir effectivement permettre aux autres d'accéder à cette abondance-là. Il existe des riches qui n'ont vraiment pas de cœur. Ils ont un
cœur Ils l'ont peut être oublié, ils ne savent pas où ils l'ont mis et qui gagnent de l'argent sans concession avec zéro valeur en disant je m'en fiche comment je gagne de l'argent Vends ce que tu veux, on s'en fiche ce que les gens pensent toute façon les gens sont c**** tant qu'ils achètent je gagne de l'argent. Ça, c'est la pensée le plus réductrice qui actuellement est en train littéralement de tuer notre propre planète au passage. Le problème, c'est qu'on a tendance à interpréter ça comme tous les riches sont comme ça. Et là, on a
un problème parce que j'ai remarqué qu'il y a autant de salauds riches que de salauds pauvres. Je crois réellement qu'il existe des moyens de s'enrichir financièrement en faisant du bien. Et si tout le monde pouvait penser comme ça, mon Dieu, le monde serait tellement meilleur. Il y a tellement de moyens de créer de l'argent en améliorant la qualité de vie des gens. Cette croyance qu'il y a juste une sorte de gâteau. Et si moi je prends une part, il y en aura moins pour les autres c’est totalement faux. Ça, c'est vraiment un état d'esprit de
manque et je crois fermement qu'on est né pour donner le meilleur de nous-mêmes. On a tous un talent, vous avez tous un talent et on est tous capables de donner quelque chose de merveilleux. Une question intéressante à vous poser Si vous gagnez à la Loterie nationale, qu'est-ce que vous feriez ? Parce qu'il y a beaucoup de personnes qui disent : - Ah oui, mais c'est parce que je ne peux pas financièrement. Alors posez vous en votre âme et conscience. Qu'est-ce que vous feriez si vous aviez le gros lot ? Et si votre vie ne différait
pas beaucoup ? Parce que tout d'un coup, vous gagnez le gros lot, il y a de grandes chances que vous soyez dans votre vérité. Ce que je vois, qui fait au moins une différence, c'est vraiment à quoi j'ai envie de contribuer. Ce projet, il va contribuer à quoi ? Il va permettre quoi ? Et ce que je vois c’est que chaque fois dans les moments de doute, c'est plus compliqué ? Chaque fois que je me relie à ce à quoi je vais contribuer, ça me redonne de l'énergie, ça fonctionne, ça roule. Et encore une fois,
je vais attirer des choses et le mot pour moi, c'est fluidité. Alors que si je veux des résultats précis, si je veux que ça se passe comme ça, là, je crée au contraire la résistance et c'est pas du tout la même chose. Moi, je crois qu'il y a plus important derrière tout ça. C’est : Est-ce que je suis à l'aise avec qui je suis ? Est-ce que je suis en paix avec l'être que je suis ? Est-ce que je peux me regarder dans le miroir et être content d'être qui je suis ? Parce que, à
partir de là, je vais avoir des actions qui sont différentes. Oscar Wilde a dit un jour une chose : - Soyez vous-mêmes, les autres sont déjà pris. Une fois que les gens se connectent vraiment à qui ils sont et qu'est-ce qu'ils veulent vraiment laisser derrière eux une fois qu'ils vont quitter cette Terre Les gens sortent, tout le monde ont ça en commun, j’ai bossé avec des dizaines de milliers de personnes dans le monde et ils disent tous quelque chose qui a à voir avec, contribuer quelque chose de mieux. A la fin, ils veulent quitter cette
terre en ayant laissé le monde meilleur que ce qu'il était quand ils sont nés. Certains disent je trouve ça pas normal que des personnes en Afrique n'aient pas de l'eau potable. Donc je vais gagner de l'argent en entrepreneur et je veux gagner de l'argent pour que ma fondation et permettre aux gens d'avoir l'eau potable. Une autre personne s'est levée en disant : - Je trouve qu'il y a des femmes qui sont sorties d'un divorce et qui ont vraiment eu du mal ou elles ont été maltraitées. Et je veux aider ces femmes-là à être accompagnées, être
plus heureuses, plus rapidement. On a tous ce but-là et d’un coup on n'a plus peur. On se focalise à donner on n'a plus peur. Aussi, quelque chose que j'ai compris de la vie c'est que tout avait un sens. Pourquoi je suis né à cet endroit-là ? Pourquoi j'ai grandi dans cette famille, pourquoi j'ai connu telle maladie, tel accident tel... Pourquoi j'ai construit tel mensonge. Tout ça, ça a un sens, parce que ça m'emmène quelque part. Les gens qui viennent mettre un sens à leur vie vont mieux, se libèrent de leur rôle de victimes. Ils reprennent
leur vie en main et ils construisent leur bonheur. Si tu veux, il y a un truc que j'ai compris, c'est d'apprendre à assumer. Tu vois et le ring, tu apprends à assumer parce que t'es face à des responsabilités. Quand t'es face à un adversaire. Donc la boxe te transmet je pense cette valeur te dire que je suis responsable de mes réussites. Mais je suis aussi responsable de mes conneries et de mes échecs. Et c’est pas quand ça va bien c'est grâce à moi. Et quand ça ne va pas, c'est grâce à... C’est cause de l'autre.
Et le fait de se responsabiliser, c'est important ce mot là de se responsabiliser de ses actes et bah je pense que c'est un grand pas et ça te permet d'avancer plus, plus tranquillement quoi. Si je reste avec mes peurs, c'est à dire que si je dis non, je n'ai pas de peur ou si je peux vivre avec ou non, ça me regarde pas. Et bien je vais être prisonnier de l'inconscient collectif et donc je suis prisonnier de la peur. La peur pèse sur moi, extérieure et intérieure. Si j'ai un mouvement de libération, on appelle ça
être au service. C'est à dire que d'un seul coup, moi j'ai envie que ça soit mieux sur terre. J'ai envie d'amener ma contribution au mieux être sur terre. J'ai envie d'amener ma contribution à l'amour, à la paix. Peu importe, comment on le dit. Mais d'un seul coup, je fais partie du camp de la lumière. Bah là, c'est aussi simple que ça. J'ai un certain nombre d'exemples de personnes que je connais, qui ont vécu des choses juste épouvantables et qui sont devenues des personnes lumineuses et éveillées, quelque chose d’incroyable. Simplement, si ces personnes-là sont pour moi
si importantes, c'est que je me dis si elles ont été capables de le faire. Ça veut dire que d'autres sont capables de faire. Et j'ai vraiment envie de garder ces exemples en tête en disant de garder au plus profond de moi. C'est possible parce que ces gens ont fait ça. La façon dont on prend la vie est fondamentale. Ne jamais faire d'un problème un ennemi et rien de ce qui nous arrive est contre nous. Si vous prenez le temps de réfléchir, quels sont les échecs que vous avez vécu, même si c'était pas rigolo sur le
moment qui, au fond, ont été des chances. Est-ce une opportunité ou est-ce un énorme problème ? Est-ce la fin ou est-ce le début ? Quand on observe la nature sur toutes les saisons, le printemps, c'est l'émergence de tous les bourgeons. L'automne, il y a tout qui tombe et qui se flétrit. Est-ce que je choisis de focaliser sur ce qui tombe, et ce qui flétri par terre et qui va créer de l'humus Et c'est pour un bien. Ça va nourrir la terre donc il y a besoin de ce phénomène-là où est-ce que je me focalise, moi,
sur la Renaissance et sur tout ce qui va pousser ? C'est toujours une question de choix ou c'est que je veux porter mon regard. D'une certaine manière, nous sommes déjà dans un mur. Sur certains aspects, on voit les gouvernements qui sont sur surendettés par exemple. Donc, il y a toute une série de problèmes qui fait que ce système ne pourra pas continuer comme ça. Alors comment est-ce qu'on arrive à passer d'un système à un système autre qui va justement dans le sens de plus de communautés vivantes et de recréer du lien avec les humains Et
ça peut se faire en douceur. J'ai beaucoup de peine à y croire. J'ai de la peine à y croire parce que d'une part, je vois que l'être humain en général se réveille plus quand il y a des chocs brutaux. C'est là qu'on va réveiller quelque chose en soi, au fond de soi, autrement, on a tendance à s'endormir en quelque sorte. Mais sous quelle forme ça prendra ? Comment ça se manifestera ? Je n'ai pas la moindre idée et quand je n'ai pas la moindre idée, par contre où je suis, et je reste très confiant C'est
que je vois qu'il y a une tonne d'initiatives qui se mettent en place à un échelon local qui fait que c'est comme si le nouveau se préparait depuis un certain temps et qui fait que cette transition, il y a des gens qui seront là, prêts à prendre la relève parce qu'ils ont préparé le terrain pour que le choc soit moins rude. Les gens aiment bien vivre dans la peur et les médias adorent alimenter cela. Parce que parler ces gens de la peur et dans la peur, malheureusement, beaucoup en profite pour vendre n'importe quoi, je trouve
ça pas très sain, mais à la fin on est libre et moi, ce que j'ai décidé, c'est de ne pas écouter les mauvaises nouvelles tout le temps. Pour les gens qui s'inquiètent parfois, est-ce qu'il y aura une crise mondiale et une catastrophe économique et tout ça ? Oui, ça peut arriver, c'est que tout change. Donc c'est en aucun cas la fin du monde. C'est peut être une évolution un changement. Le meilleur moyen de prédire le futur, c'est de le créer et à la fin, tout va bien aller tant qu'on sème les bonnes graines. J'ai décidé
de me focaliser là dessus parce que bizarrement, un, je me sens mieux, parce que j'ai découvert une chose la meilleure chose que je puisse faire pour le monde est de devenir le meilleur de moi-même. Tout est en nous.