Car ici, la sexualité, c'est une bonne chose. C'est important de savoir sécuriser des interactions. Mais autant c'est facile à faire, parce qu'on a été programmé pour ça d'une certaine manière, autant c'est aussi très difficile de renouer avec son animalité.
C'est de retrouver au fond de nous cette part non civilisée, partie de nous-mêmes qu'on a dû dresser, parce qu'on ne peut pas se permettre de vivre dans ce monde avec constamment en tête l'envie de coûte. Cette envie de baiser, sexualiser une interaction, c'est, dans un premier temps, avoir envie de coucher avec la personne qu'on a en face de soi et d'être capable d'exprimer cette envie et ce désir de la manière la plus intelligente qui soit. Vous pouvez exprimer votre désir et votre envie de coucher avec la personne en face de vous de manière très directe, mais aller voir une fille et lui dire qu'on a envie de coucher avec elle, sauf que ça ne marche pas.
Il faut bien comprendre qu'il y a chez les filles une recherche assez contradictoire : d'un côté quelque chose de sexuel, de très animal, de très archaïque, si je puis dire ; mais d'un autre côté, il y a également la recherche de l'expression, de l'intelligence. Et le prince charmant, finalement, c'est un petit peu celui qui est capable de réunir ces deux pôles contradictoires. Si on prend l'extrême opposé, c'est quoi ?
Qu'est-ce que c'est qu'exprimer son désir de manière animale sans aucune forme d'intelligence ? C'est le viol. L'expression de l'intelligence, mais sans l'animalité, qui est recherchée, donne une conversation ; faire la conversation n'est pas intéressant.
Et c'est ça que j'essaie d'expliquer dans la dernière vidéo, mais je n'ai pas très bien réussi, je pense, parce que j'ai beaucoup de commentaires sous la vidéo qui m'ont dit : « Oui, mais si on ne peut pas converser avec les filles, comment on fait pour parler avec elles par message ? » ou « Comment on fait pour échanger avec elles pendant le confinement ou quand on ne peut pas se revoir ? » Je n'ai pas été assez clair là-dessus, parce que les gens confondent converser avec communiquer.
Il y a plusieurs manières de communiquer et, quand j'utilise le mot « converser » que je n'ai pas vraiment défini non plus, j'entends par là une manière de parler totalement asexuée et sans qu'il n'y ait absolument aucune forme, aucune charge émotionnelle derrière. Vous vous retrouvez en rencard avec une fille, ou même par message, vous échangez avec elle et vous lui demandez : « Comment s'est passé ton dernier voyage ? » « Ah, très bien, pourquoi ça t'a plu ?
» « Alors, le Mexique, on m'a dit qu'il y avait tellement de plages là-bas, qu'est-ce que tu en as pensé ? » « La qualité du sable, d'accord, fascinant, incroyable, moi j'ai adoré tel pays parce que ça. .
. » Et puis ça peut même vous amener sur des conversations un petit peu plus profondes, voire même extrêmement intéressantes. Voilà, une fille qui est polie, gentille avec vous, qui est adorable, vous sourit, tout se passe bien, c'est cordial, c'est chaleureux.
Et à la fin, vous vous dites : « Mais cette fille-là, comment je vais faire pour l'embrasser ? » Il y a un mur qui nous sépare. On a une bonne conversation, il n'y a aucun problème, mais je me trouverais tellement con maintenant de tendre le cou comme ça pour tenter un rapprochement.
Ça serait tellement bizarre, à ce moment-là, ça serait trop maladroit, je ne peux même pas le concevoir en fait. Et plus la conversation avance, plus on se retrouve embourbés, coincés dans cette conversation. Pour le goût, et on se dit que ce sera de plus en plus difficile d'en sortir.
Finalement, cette fille-là, on finit par lui parler comme si on discutait avec un collègue avec qui on s'entend bien. Et finalement, le seul moyen de l'embrasser à ce moment-là, le seul moyen de se rapprocher d'elle, ce serait de faire ce que j'appelle le grand saut. Lacoste, référence à une publicité qui avait été faite par Lacoste, où un gars se retrouvait face à une fille dans un café et ils étaient en train de discuter.
Il essaie tout doucement de se rapprocher d'elle, et à un moment, il se penche vers elle. Pendant ce temps, on le voit en train de courir dans un canyon, en train de se préparer à faire un grand saut pour passer d'un muret à un autre. Et ça, ce n'est pas un bon état d'esprit.
Avoir conversé s'oppose à jouer, et jouer, c'est une étape primordiale pour arriver à sexualiser. Vous devez essayer de sortir de votre tête cet état d'esprit de « faisons connaissance » pour le remplacer par un état d'esprit de joueur. Le jeu, c'est le terreau donc de la sexualisation.
C'est la phase nécessaire pour sexualiser. Indispensable. Sans jeu, il n'y a pas de sexualisation.
Et jouer, ça ne commence pas après avoir fait connaissance. Il n'y a pas un moment pendant l'interaction où tout de suite on va basculer dans le jeu. Le jeu, ça commence dès le début.
Le jeu, ça commence même bien avant, ça commence dans la tête, ça commence dans l'état d'esprit qu'on a au moment d'aller parler à la fille. Quand vous commencez un jeu, vous avez accepté l'idée que c'est possible que vous puissiez perdre. Vous avez également accepté l'idée que ce n'est pas une question de vie ou de mort et que ça n'aura pas de répercussions sur le long terme et sur votre quotidien, sur le long terme, sur votre vie professionnelle ou quoi que ce soit.
C'est un peu comme si on avait un pied dans la mare et un autre sur terre, un pied dans la piscine, un pied sur le rebord. On n'est pas vraiment dans la piscine, mais on n'est pas non plus complètement en dehors. Quand on joue, on a les bons côtés, mais finalement, on est très détaché des mauvais côtés, puisque ce qui se.
. . Pas de souci !
Voici le texte parfaitement ponctué : "Passé dans ce jeu-là, ça restera dans ce jeu-là, et l'analogie ne s'arrête pas là, parce que quand on est dans un jeu et qu'on arrive à se détacher de la performance, qu'on arrive à réellement jouer, qu'on arrive à sortir du cadre émotionnel qu'on pourrait s'imposer à travers la peur, par exemple la peur d'échouer, à travers la culpabilité, la honte, c'est à ce moment-là qu'on libère les chevaux de la créativité. En fait, il y a plein d'études qui montrent que la créativité est inversement corrélée à l'anxiété. En fait, il y a aussi des études qui montrent que quand vous avez bu un ou deux verres d'alcool, vous n'êtes plus créatifs, et même vous réfléchissez plus vite et vous êtes meilleurs dans les tests de logique, vous vous exprimez mieux et vous avez plus d'humour.
Et ça, c'est vraiment important à comprendre. Si on veut arriver à jouer, il faut être créatif, et si on veut arriver à être créatifs, il faut accepter l'idée de perdre. Que pour arriver à séduire une fille, il faut sexualiser.
Pour arriver à sexualiser, il faut jouer, et pour arriver à jouer, il faut faire preuve de créativité. Et pour arriver à faire preuve de créativité, il faut se libérer de l'anxiété de performance. Donc, c'est ce point-là qui m'intéresse plus particulièrement, c'est l'acceptation de ce qu'on pourrait appeler l'échec, accepter l'imperfection.
Ça fait très psychologique magazine, mais c'est exactement, par exemple, le message de Fight Club. Et c'est ça qui est plutôt cool dans les interactions dans la rue, surtout à Paris. C'est qu'à force de se prendre des rejets, on finit par le banaliser.
Moi, c'est peut-être l'expérience qui m'a le plus enrichi. Ce n'est pas une expérience, c'est plein d'expériences sur dix ans. C'est d'apprendre à gérer le rejet, en fait, à laisser aller, à accepter, déjà, et ne même pas le prendre personnellement.
En fait, de voir ça comme quelque chose d'inévitable et, au contraire, de voir la possibilité de créer du lien avec un autre être humain comme quelque chose de merveilleux. Et je me souviens, quand j'ai commencé, moi, j'ai commencé à 16 ans, la drague de rue. C'est ce que je faisais à l'époque.
On appelait ça de la drague de rue parce que j'aimais voir des filles, les complimenter, ce que je ne fais plus aujourd'hui, pour ceux qui me suivent. À l'époque, j'avais beaucoup d'acné, tel point que pour m'en sortir, j'ai dû prendre Roaccutane, et même après ça, il a fallu du temps pour que ça se résorbe. Donc j'avais vraiment une peau ravagée, complètement ravagée, et ça a duré jusqu'à mes 19-20 ans, à peu près.
Pendant cette première partie de ma carrière en séduction dans la rue, je me prenais beaucoup de rejets aussi, parce que je manquais énormément de confiance en moi. Et donc, il y avait ce mec-là, dont j'en avais parlé, d'avoir 35 ans, il m'avait dit : « Mais tu sais, en fait, le rejet, c'est normal, et ce qui est anormal, c'est quand ça fonctionne. Ça veut dire que tu es anormalement bon à ce moment-là.
» Et là, j'ai commencé à voir le problème à l'envers. Plutôt que d'être crispé à l'idée d'arracher quelque chose à tout prix, crispé comme si j'avais quelque chose à perdre, or je n'ai rien à perdre. Quand vous avez une fille en face de vous, même quand vous avez embrassé une fille et que vous vous sentez une anxiété parce que vous dites : « Mince, si je fais un pas de travers, je pourrais la perdre.
» En fait, vous n'avez rien à perdre, parce que vous n'avez rien gagné encore. Et quand j'ai commencé à capter ça, que je me suis dit : « Mais en fait, je n'ai rien gagné du tout et c'est très bien comme ça, en fait, parce que c'est quand on a tout perdu qu'on est libre de faire ce qu'on veut. » Pour ne pas citer un monsieur que vous connaissez très probablement.
Et à ce moment-là, on se dit : « Bah ouais, mais en fait, j'ai plus qu'à m'amuser, en fait. J'ai plus qu'à tester des trucs. J'ai plus qu'à faire des petites expériences comme un petit chercheur dans son laboratoire.
» Ça paraît un peu éloigné de la question de « bazin », qui est comment sexualiser, mais en fait, on est dans le fond du problème. Pour sexualiser, il faut jouer, et pour jouer, il ne faut pas avoir peur de perdre. Donc voilà, alors ça, c'est ce qui concerne, on va dire, l'état d'esprit, les fondamentaux, si je puis dire.
Maintenant, si vous voulez aller plus loin, j'ai fait une formation là-dessus. Depuis quatre dernières semaines, j'ai bossé là-dessus pour faire une formation qui explique comment gérer cette escalade émotionnelle pour ensuite entamer l'escalade sexuelle. Quoi qu'il arrive, il faut arriver à développer une motivation intrinsèque pour ce que vous êtes en train de faire.
C'est ça aussi que j'essaie de vous enseigner dans cette formation, dont je vous mettrai le lien en bas. C'est aussi de vous faire prendre du plaisir à ça, parce que pour jouer, il faut développer une motivation qui soit intrinsèque, c'est-à-dire que ça vient des tripes. Faire, vous prenez un plaisir sincère à jouer, vous prenez un plaisir sincère à créer du lien émotionnel avec un ou une inconnue.
Ça pourrait être un inconnu, d'ailleurs. Vous prenez un plaisir sincère à jouer avec cette personne, avec elle et non pas contre elle. C'est un jeu, on marche main dans la main, et c'est ça qui est cool.
Le but du jeu, c'est justement de vous apprendre à jouer en équipe avec la fille et à faire qu'elle s'implique au moins autant que vous dans la création du lien. " Jeu dans la construction d'un lien émotionnel, si vous comprenez bien cet état d'esprit. Si vous parvenez à jouer et à sexualiser dans l'interaction, vous pourrez le faire non seulement dans la vraie vie, mais aussi par message.
En fait, c'est exactement pareil. Donc, ce que je disais dans la dernière vidéo, c'est qu'il ne fallait pas converser, il fallait jouer. C'était ça que je voulais dire.
Les messages, ils sont utilisés non pas pour converser, mais pour communiquer à travers le jeu, la sexualisation et l'organisation logistique pour revoir la fille. Voilà, donc je vous mettrai la formation en description de la vidéo. J'ai décidé de mettre 15 % de réduction pendant toute la durée du confinement, comme ça vous n'avez pas à vous ennuyer.
Il y a quatre heures trente de formation, vous allez avoir de quoi faire. Le but du jeu, c'est que vous appliquiez immédiatement. Vous prenez la formation, maintenant, le soir même, vous relancez les filles de votre répertoire.
Alors, une chose, c'est que tout ce qui est dans cette formation, vous pouvez l'appliquer pendant le rencard où ça peut vous aider tout de suite, mais ça pourra aussi vous aider une fois que le confinement sera levé. Vous serez prêt, dès que le confinement sera levé, pour faire des bord enquêtes. Si vous souhaitez rester sur du contenu gratuit, également l'ebook que vous pouvez télécharger, "10 Copines pour Trouver Une Étape", on va vous offrir 10 copines grâce à cet ebook et vous aurez accès à la première étape.
Un nouveau concept lien sera également en téléchargement. Et aussi, si vous souhaitez discuter avec moi au téléphone, il n'y a aucun problème. Vous verrez que sur le site internet, il y a un calendrier où vous pouvez choisir le moment qui vous arrange pour n'importe quel sujet : psychologie, séduction.
J'espère que cette vidéo vous a plu pour une raison assez simple : c'est que j'ai essayé de m'exprimer un petit peu plus librement et naturellement, un petit peu plus comme ce que j'ai tendance à faire dans le club Défi l'Origine. D'habitude, je pars très vite pour être en mode YouTuber, "salut machin", en coupant beaucoup. On va voir ce que ça donne.
Si ça vous plaît, je suis très curieux de voir ça. D'ailleurs, je fais une expérience, comment séduire.