Bienvenue à la Bourse de Paris, les amis. Aujourd'hui, nous allons parler économie. Alors, je vous rassure, on ne va pas faire un cours magistral sur le quantitative easing ou sur le produit dérivé, ou je ne sais quoi encore.
Je ne suis pas reconverti en YouTuber économiste. Aujourd'hui, nous allons parler d'une économie bien particulière, celle du marché de l'amour, et je vous promets, dans cette vidéo, de briser encore un peu plus vos croyances romantiques en amoureux. Je sais que c'est un mot que vous n'aimez pas.
Les gens n'aiment pas quand on associe le mot marché et le mot amour, ça les choque. Mais je vous rassure, cette idée ne vient pas de moi, mais bien de gens très sérieux, des amis sérieux, comme on dit, des chercheurs en biologie, en psychologie et en économie, qui se sont réunis pour créer ce concept qu'ils appellent le "view-making markets". Moi, j'ai décidé de le traduire en "marché de l'amour".
C'est un peu plus joli, un peu plus politique. C'est peut-être mon côté français. Et c'est de cela dont on va parler aujourd'hui, car oui, c'est possible d'appliquer les principes de l'économie à l'amour, notamment la loi de l'offre et de la demande.
Je tiens à préciser une chose : l'amour, ce n'est pas un dieu. On a le droit de déconstruire l'amour comme n'importe quel autre thème sur l'autel de la science. Moi, je refuse de croire qu'il y ait des thèmes mystiques, magiques ou sacrés, ou que sais-je encore, qu'on n'ait pas le droit de déconstruire.
L'amour n'a rien de magique. Alors, on va commencer cette vidéo par trois postulats d'un chercheur en psychologie qui s'appelle Bo Majster, et qui va nous aider pour la suite de la ligue 2. Donc, les trois postulats.
Le premier : le sexe est une ressource. Le deuxième postulat : l'offre en sexe est contrôlée par les femmes. On dit donc que le sexe est une ressource féminine.
Le troisième postulat de Bo Majster, c'est de dire que les hommes cherchent à obtenir cette ressource en échange d'autres formes de ressources. Et le marché, c'est ce lieu où se rencontrent l'offre féminine et la demande masculine pour aboutir ensuite à un prix d'achat. C'est là que les deux acteurs se mettent d'accord sur un prix d'échange.
Alors, vous allez me dire : "Ouais, mais Léo, pourquoi le sexe est-il une ressource féminine ? " C'est vrai, il faut le démontrer. Pour ça, on peut se baser sur deux arguments, du moins sur les arguments sur lesquels se basent des chercheurs.
Le premier, c'est la perspective évolutionniste. Pour ça, on se base sur la théorie du biologiste Rivers, donc la théorie de Rivers et la théorie de l'investissement parental. C'est de dire que les femmes s'investissent bien plus que les hommes lors de la reproduction.
Déjà, il y a un coût physiologique bien plus élevé. Il y a l'accouchement, il y a la grossesse, qui pénalise complètement la femme pendant huit mois. Elle est non seulement plus vulnérable, mais en plus, elle a plus de besoins caloriques, en plus des risques lors de l'accouchement.
Ensuite, vous rajoutez à cela le coût d'opportunité, c'est-à-dire que la femme ne produit qu'un seul ovule tous les 30 jours, et si elle tombe enceinte, elle est pénalisée pendant huit mois. Elle ne peut pas choisir un autre homme pour porter ses enfants pendant huit mois. Donc, il y a un coût d'opportunité qui est élevé, en plus du coût physiologique.
Alors que chez l'homme, le coût est 2 023 à coudre un essai bon évacuation. Ça ne coûte pas cher. On produit des milliards et des milliards de spermatozoïdes par jour.
Le coût du sexe est bien plus élevé pour la femelle que pour le mâle. Elle ne va pas le donner à n'importe qui. Si elle prend le risque d'offrir le sexe, il faut que ce mâle là ait une haute qualité génétique, soit qu'il soit capable de démontrer sa volonté de s'engager sur le long terme auprès d'elle, ou les deux, ou les deux.
La femme n'offre pas la sexualité à tout le monde, ce qui fait que le sexe devient rare. Or, si l'offre est basse et que la demande est élevée, alors les prix. .
. Le deuxième argument pour montrer pourquoi le sexe est finalement une ressource féminine, c'est un argument culturel. Dans toutes les sociétés humaines qui existent jusqu'à aujourd'hui, la sexualité féminine a toujours eu massivement plus de valeur que la sexualité masculine.
C'en est même devenu un pilier de l'ordre social. Dans toutes les sociétés humaines, la sexualité féminine peut s'échanger contre des biens et des services, ce qui n'est pas le cas de la sexualité masculine. Je parle de sexualité hétérosexuelle, c'est compliqué, un peu, non ?
Ça, c'est costaud. Je crois que je viens de voir un cool. .
. Désolé, je vais vous donner deux exemples illustrés. Le premier, c'est le plus vieux métier du monde, la prostitution.
Dans n'importe quel pays du monde, la sexualité féminine peut se monnayer contre de l'argent. La prostitution masculine existe évidemment, mais elle est marginale et touche principalement les hommes entre eux. Ensuite, dans toutes les cultures, la virginité féminine est glorifiée, là où la virginité masculine est plutôt moquée.
Il y a une étude de Carpenter en 2001 qui a montré que les femmes avaient deux fois plus de probabilités que les hommes de considérer leur virginité comme un cadeau, et les hommes, en revanche, avec trois fois plus de probabilités, de considérer leur virginité comme un fardeau et de vouloir s'en débarrasser le plus vite possible. La virginité féminine a de la valeur, beaucoup de valeur. La virginité masculine ne vaut strictement rien.
On s'en bat les couilles de votre virginité, et puis, rentrez chez vous. Et d'ailleurs, c'est quoi le principe du mariage dans les cultures traditionnelles ? Le principe, c'est que la femme vient offrir sa virginité en échange d'un contrat de mariage.
Dans lequel l'homme s'engage à lui offrir son exclusivité matérielle en échange de l'exclusivité sexuelle de la femme, on a un véritable échange, un échange considéré dans beaucoup de cultures traditionnelles comme étant équitable. La femme garantit l'exclusivité sexuelle sur le long terme grâce à sa virginité, l'homme garantit la sécurité et l'exclusivité matérielle sur le long terme grâce au contrat de mariage. Mariage vers l'unité.
Alors maintenant qu'on a vu que le sexe n'était pas gratuit, qu'il se monnayait, on peut se poser la question : combien coûte le sexe en Occident ? Et la réponse, c'est que ça dépend. Ça dépend de quel type d'homme vous êtes, ça dépend du marché dans lequel vous êtes assignés.
Il y a quelque chose que j'entends beaucoup, qui est une mauvaise vulgarisation de la perspective évolutionniste, qui est de dire que l'amour entre un homme et une femme, c'est un échange sexe contre ressources. En fait, ce n'est pas totalement vrai, c'est beaucoup plus sophistiqué que ça. Et surtout, il y a des hommes qui ne sont pas du tout concernés par ça.
Je vais vous expliquer ça maintenant. Déjà, il n'y a pas que le sexe qui intéresse les hommes. Si c'était que le sexe qui intéressait les hommes, il n'y aurait que le marché de la prostitution qui tournerait.
Ce n'est pas le cas, puisqu'il y a le marché du mariage. Donc ça montre bien que les hommes recherchent autre chose. En plus, ils recherchent l'affection.
Et c'est bien pour ça que je parle de marché de l'amour et pas de marché du sexe. Les hommes recherchent le sexe et l'affection, et l'affection, c'est une ressource féminine, bien gardée par les femmes, qui en ont en abondance puisque elles en reçoivent de la part de leur papa, elles en reçoivent de la part de leurs copines. Entre elles, elles en donnent beaucoup plus, mais surtout, elles en reçoivent de la part du monde en général.
Il y a des études qui ont démontré qu'on était beaucoup plus doux avec une femme, que ce soit un homme ou une femme, d'ailleurs. Il y a aussi d'autres études qui montrent que les parents sont beaucoup plus doux avec leurs enfants filles qu'avec leurs enfants garçons. Dernier argument : les fameux copains "friendzone" sont des hommes qui apportent de l'affection à foison.
Il y a un deuxième truc qui ne va pas dans l'idée que l'amour serait un échange sexe contre ressources, parce que très souvent, on entend "ressources" dans le sens matériel. Alors, le mot ressources, il faut préciser de quoi il s'agit. Si on entend par là qu'il s'agit uniquement de biens matériels et d'argent, c'est faux.
Ce qui intéresse les femmes va bien au-delà de l'argent et des biens matériels. Il y a également les ressources, comme la sécurité financière, mais aussi psychologique, affective, et même physique. Mais il y a également l'attention et, plus globalement, le divertissement.
Moi, par exemple, quand je fais des approches dans la rue, que je fais marrer une fille, je la divertis, je pose sur la table des ressources, une ressource qui est le divertissement. Et toutes ces ressources-là, finalement, elles peuvent se réunir au sein d'une seule et même méta-ressource : la ressource la plus importante, la plus précieuse de toutes, et pour ceux qui n'ont pas de vie, c'est la ressource temps. La monnaie de temps, il n'y a rien de plus précieux dans ce monde que le temps.
On dit souvent que "le temps, c'est de l'argent". Moi, je vous dirais, les gars, que l'argent, c'est le temps. C'est ça, la vraie ressource.
La vraie ressource avec laquelle les hommes paient pour obtenir du sexe et de l'affection, c'est le temps. Et donc, c'est ça la phrase la plus importante de cette vidéo : pour 80 % des hommes, le sexe s'achète sur le marché de l'amour en échange de leur temps, de leur "monnaie temps". Le schéma classique, c'est que l'homme investit de la monnaie temps dans l'espoir, peut-être plus tard, de recevoir en retour du sexe et de l'affection, ce qui n'est absolument pas garanti.
C'est d'ailleurs pour ça que vous pouvez avoir des hommes qui sont énervés, par exemple, quand ils ont invité une fille au restaurant, qu'ils l'ont invitée au café, qu'ils ont envoyé 350 messages, et que la fille vient chez eux et après, elle ne veut plus coucher avec eux. Elle vient de là, la colère. Mais comme je vous ai dit tout à l'heure, j'ai dit que 80 % des hommes, ce n'est pas tous les hommes qui sont concernés par ça.
Tous les hommes ne sont pas soumis à cette loi, parce qu'il y a une troisième variable qui entre en jeu, et cette variable, c'est la valeur sur le marché de l'amour. Plus vous avez de valeur sur le marché de l'amour, moins le sexe et l'affection vous coûteront cher en monnaie temps. C'est ce qui va nous permettre de diviser le marché de l'amour en deux marchés distincts.
Alors là, accrochez-vous, on va faire un peu d'économies. En économie, chaque marché financier se décompose en deux marchés : le marché primaire et le marché secondaire. Le marché primaire, c'est le marché où, pour la première fois, les entreprises vont vendre leurs titres financiers à de grosses institutions, de gros acteurs économiques, à des prix avantageux, puisqu'ils arrivent avant tout le monde.
On les appelle aussi les baleines, si vous voulez. Ensuite, dans un second temps, il y a le marché secondaire, dans lequel les gens comme vous et moi, les petits porteurs, les petits investisseurs particuliers, peuvent ensuite acheter ces titres financiers à des prix moins avantageux, puisqu'ils arrivent dans un second temps, après les grosses baleines. Eh bien, dans l'amour, il se passe quelque chose de relativement similaire.
Vous avez un marché primaire, dans lequel les hommes avec une haute valeur sur le marché de l'amour viennent obtenir… Du sexe et de l'affection à des prix avantageux. Puis, dans un second temps, vous avez la majorité des hommes qui, eux, viennent récupérer leur part du marché, si vous voulez, à des prix bien moins avantageux, puisque eux doivent investir beaucoup plus de monnaie-temps pour obtenir la même chose que ces hommes-là qui ont une haute valeur sur le marché de l'amour. Alors, qui sont ces hommes du marché primaire ?
Donc, le marché primaire, ce sont ces hommes-là qui ont une haute valeur perçue par les femmes. Ça peut être parce qu'ils ont un physique avantageux, ça peut être parce qu'ils sont plus créatifs, plus éloquents, plus d'intelligence verbale que la moyenne, ça peut être parce qu'ils ont plus de testostérone que la moyenne, une capacité de prise de risque, plus d'audace, un caractère plus dominant, plus de charisme. Ça peut être parce qu'ils baisent mieux tout simplement.
Excusez-moi pour le vulgarisme, mais ils sont plus sexués, ils arrivent mieux à interagir de manière sexuelle avec les femmes. Ou tout simplement, et c'est probablement plus important, parce que ces hommes-là sont désirés par les autres femmes et les femmes le voient bien. Pour vous donner un exemple plus concret, le marché primaire en amour, ça va être par exemple un beau gosse sur Tinder qui met juste une photo de lui et les filles viennent directement chez lui.
Il investit 0 en mode étant, alors un tout petit peu dans la créativité au début, mais a priori, ce n'est pas grand-chose. Un deuxième exemple, c'est un fils d'origines qui va se balader l'après-midi dans un parc. Il rencontre une fille, le soir même il la ramène chez lui, ils couchent ensemble, elle devient folle amoureuse de lui.
Pareil, il a investi un peu plus déjà que le mec, mais il a investi assez peu en monnaie-temps ; ça s'est fait rapidement. Il n'a pas eu besoin de faire trois cent cinquante messages ou un milliard de rencards, et la nana est vite tombée amoureuse de lui. Voilà, ça c'est le marché primaire en amour, le marché où les baleines se gavent et prennent la majorité de ce qui existe en termes d'offre sexuelle.
Finalement, la relation qui existe entre une femme et un homme du marché primaire est relativement réciproque. Elle est bien plus réciproque que celles qui existent sur le marché secondaire où les hommes doivent payer cher. Là, c'est vraiment un échange sexe contre sexe, affection contre affection.
Mais en amour, pour les femmes, rien n'est jamais gratuit. Même ces hommes-là, à un moment, ils vont devoir passer à la caisse. Comme disent les Américains, il n'y a pas de repas gratuits.
C'est juste que les femmes acceptent le paiement différé. Elles acceptent avec plaisir de coucher avec les hommes du marché primaire, mais il y a un moment où elles vont leur rappeler : "Eh bien, maintenant, il faut investir. " Notez que le mot "s'investir" n'est pas choisi au hasard.
Pourquoi est-ce que c'est une phrase qu'on entend beaucoup dans la bouche des filles ? "Tu t'investis pas assez dans la relation. " C'est marrant parce que le choix du mot est spécial ; c'est un mot qui est issu du vocabulaire économique : "investissement.
" Donc, il y a un moment où l'homme doit s'investir et, en général, il ne le fait pas. Elle n'obtient pas cet investissement, car les hommes du marché primaire n'ont pas intérêt, d'un point de vue évolutionniste, à s'investir auprès d'une seule femme. Et comme ces hommes, en général, ne s'investissent pas en monnaie-temps, s'investissent pas autant que la femme le voudrait, eh bien, la femme va se sentir arnaquée.
Pourquoi ? Parce qu'elle est en train d'offrir sa sexualité gratuitement, là où elle pourrait ailleurs obtenir beaucoup de monnaie-temps en échange. Et comme les femmes ne font pas l'amour gratuitement, en général, elle va avoir tendance, du coup, soit à mettre fin à la relation, soit à accuser son copain de pervers narcissique.
C'est de là que viennent les termes de "pervers narcissique", "connard", "phobique de l'engagement", tous ces termes-là pour désigner un homme issu du marché primaire mais qui refuse d'investir de la monnaie-temps. Mais il existe une solution pour permettre de garder les avantages sexuels du copain du marché primaire tout en obtenant l'affection, les compliments, l'attention et l'investissement financier et psychologique de la part d'autres hommes. C'est très simple : elles vont aller taper dans le marché secondaire.
Donc, on a un homme du marché primaire qui a une haute valeur sur le marché de l'amour, qui a une bonne qualité génétique qu'elle pourra transmettre à ses enfants, tout ça d'un point de vue évolutionniste, bien sûr. On n'est pas là à chercher les meilleurs gènes pour soi ou quoi que ce soit. Bien sûr, dans les faits, le mari est très souvent le papa des enfants, mais il ne faut pas oublier que, selon les sociétés, il y aurait entre 1 et 10 % d'enfants qui seraient élevés par des papas qui n'ont pas conscience de ne pas être le père biologique.
Ce chiffre n'inclut évidemment pas les nombreuses familles recomposées où une mère célibataire se met en couple avec un homme qui accepte d'élever les enfants d'un autre. D'un autre côté, on a l'investissement matériel, psychologique et affectif de la part de ces hommes-là du marché secondaire. Et ces hommes-là, quand ils sont jeunes, ce sont les amis "friends" au nez.
Et à partir de 30 ans, ça devient le mari. Précisons que, dans le meilleur des cas pour la femme, le mari est issu du marché primaire. C'est le rêve de toutes les femmes : fidéliser son connard, un homme qui réunit les qualités du pourvoyeur et du coureur.
Mais en pratique, malheureusement, ça ne marche pas tout le temps. Donc, le marché secondaire, c'est le marché qu'on a vu tout à l'heure, le marché dans lequel, par défaut, la majorité des hommes seront propulsés et ils seront. .
. Conditionnés dès le plus jeune âge à apprendre qu'ils devront subvenir aux besoins des femmes, dans un conditionnement gynocentrique, et même dans Disneyland, où il y a des conditionnements des deux côtés : un conditionnement pour les femmes et un pour les hommes. Dans ce dernier, les hommes apprennent à subvenir aux besoins de la princesse, à protéger la princesse, à s'occuper d'elle, à lui apporter la stabilité financière et matérielle, et à se sacrifier pour elle.
Voilà, tout ça, c'est le marché secondaire. Moi, par exemple, quand j'avais 10 ans, un fois de ma vie, j'ai entendu une fille, une camarade de classe, dire : "Eh bien, je n'ai pas besoin de travailler, parce que quand je serai plus grande, je trouverai un mari riche. " J'ai entendu des papas dire ça à leurs filles.
Ces hommes-là sont conditionnés, donc, par Disney, par Hollywood, et surtout par une virilité au service de la femme. Un homme, un vrai, il invite sa femme au resto. Et en France, on a la version "galanterie à la française".
C'est un argument très fort, parce que la culture vient ensuite. En un sens, cela devient un acte viril et patriote. Donc, il y a un conditionnement des deux côtés.
S'ils ne font rien, les hommes resteront enfermés dans ce marché secondaire, occupant le rôle de pourvoyeur. Le pourvoyeur, c'est celui qui, pour obtenir le sexe et l'affection, devra s'investir énormément en termes de monnaie, de temps, soit sous forme de frais d'usage quand il sera jeune, soit sous forme de mariage, pour obtenir du sexe et de l'affection sur le long terme. Le pourvoyeur devra s'engager contractuellement dans le cadre d'un mariage où il s'engagera à partager toutes ses ressources, où il s'engagera à verser une rente chaque mois, une rente en termes de monnaie qui englobe tout ce qu'on a vu : compliments, divertissement, investissements financiers et psychologiques, etc.
Tout ça, dans l'espoir d'obtenir, comme je vous dis, du sexe et de l'affection sur le long terme. Ça, ça a marché très bien pendant un certain temps. Aujourd'hui, ça ne marche plus trop, puisque rien ne garantit à l'homme qu'il obtiendra le sexe et l'affection sur le long terme.
Tout simplement, aucun contrat ne stipule une chose pareille. La femme n'appartient pas à son mari, son corps sexuel. Par contre, les ressources, elles appartiennent aux deux, et elles seront redistribuées aux deux.
Précisons ici que le marché secondaire est également appelé le marché de l'occasion, puisque les premiers investisseurs, les baleines, peuvent y revendre les titres qu'elles avaient achetés au préalable dans le marché primaire. On peut être taquin et pousser l'analogie un peu plus loin : les femmes de 30 ans, qui, après s'être données pendant dix ans aux hommes du marché primaire, quand elles sentent que leur beauté commence à faner et donc leur valeur sur le marché de l'amour commence à diminuer, ces femmes-là viennent alors taper à la porte du marché de l'occasion, où les pourvoyeurs les accueilleront à bras ouverts. Alors, la question qu'on doit se poser, c'est : est-ce que c'est possible de sortir du marché secondaire ?
La réponse est oui. Quand un homme se met à développer sa musculature, à faire de la muscu, quand il se consacre à un sport, quand il apprend à bien communiquer, quand il développe sa créativité, quand il se met à faire de la guitare, quand il essaie de développer son éloquence, peu importe. Toutes ces choses-là sont faites pour essayer de s'extraire du marché secondaire et essayer de rentrer dans le marché primaire, pour essayer d'être aimé pour ce qu'il est finalement et pas pour ce qu'il peut apporter.
Si cela, finalement, j'ai déjà entendu des gens dire : "Les femmes, nous ne les aimons pas pour ce qu'elles sont. " C'est faux. Les femmes n'aiment pas les hommes du marché secondaire pour ce qu'ils sont, mais elles aiment les hommes du marché primaire pour ce qu'ils sont profondément.
Elles aiment ces hommes parce qu'ils ont de la valeur sur le marché de l'amour, et que cette valeur-là, elles pourraient peut-être la transmettre à leurs enfants. Finalement, c'est le même principe qu'un homme qui essaie d'atteindre la liberté financière, lassé de la liberté amoureuse. D'ailleurs, il y a plein d'hommes qui atteignent la liberté financière sans jamais arriver à atteindre la liberté amoureuse.
Ils ne sortent jamais, mais pour ce qu'ils sont. Sortir du marché secondaire pour entrer dans le marché primaire, finalement, c'est sortir de l'esclavage. J'ai envie de dire, sortir de ce conditionnement gynocentrique dans lequel on a été baigné dès le plus jeune âge.
C'est exactement ce que j'essaie de vous enseigner dans mon programme "Trois semaines pour la rendre accro". C'est comment s'extraire de ce marché secondaire, rentrer dans le marché primaire, augmenter sa valeur aux yeux des femmes. Dans les vidéos YouTube, en jalles, je pose les bases théoriques, et dans le contenu payant, on part sur des applications concrètes, sur du contenu concret, mais toujours sous un aspect scientifique.
Donc, si vous souhaitez apprendre à rendre une femme folle amoureuse de vous en utilisant des concepts efficaces qui marchent réellement, et peu importe ce qu'en pensera maman ou votre collègue aux cheveux bleus, alors vous pouvez aller voir mon dernier programme qui s'intitule "Trois semaines pour la rendre accro", où je vous livre du contenu assez violent, on va dire, mais appuyé scientifiquement et ultra efficace. Je ne vous en dis pas plus, vous pouvez regarder ça en barre de description. Alors, on va conclure cette vidéo avec une nuance qui, je pense, est très importante.
Dans cette vidéo, j'ai parlé de catégories généralisées, et c'est important. Il faut généraliser lorsqu'on veut réfléchir. Néanmoins, il faut rappeler également que ces catégories, par exemple "marché primaire", "marché secondaire", "pourvoyeur", "pas pourvoyeur", ces choses-là, elles sont bien plus perméables dans la vraie vie qu'elles ne le sont dans mon système.
La vraie vie, ça ne colle pas forcément au système. Voici le texte parfaitement ponctué : "Voyez ce que je veux dire : la vie est bien plus complexe que ce que je vous décris là. Dans cette vidéo, la vérité, c'est qu'il y a plein d'hommes qui se situent un pied dans le marché secondaire, un pied dans le marché primaire.
Il y a plein d'hommes qui sont, comme on l'avait vu dans la série, il n'y a que dans la série 'Sex Life' que vous avez deux archétypes complètement imperméables, à savoir Brad et Cooper. Je crois qu'on avait vu dans la vraie vie que ce n'est pas comme ça ; finalement, c'est assez rare de tomber sur un archétype. Donc, prenez bien en compte le fait qu'on a cherché dans cette vidéo à simplifier pour mieux réfléchir, et qu'en aucun cas, c'est une description parfaite de la réalité.
Voilà, voilà. Donc, j'espère que cette vidéo vous a plu. Elle a été costaud, elle était assez difficile ; félicitations à ceux qui ont suivi jusque-là.
Même pour moi, c'était assez dur à la tourner, et pour le caméraman, c'était dur de rester debout des heures. Mais en tout cas, voilà, j'espère que ce type de couple vous plaît. Si vous voulez aller plus loin, encore une fois, gardez cette approche pragmatique de l'amour, cette approche que j'essaie de garder le plus scientifique possible.
Alors, je vous garantis que vous apprécierez les programmes qui assurent la boutique défi logique. En attendant, je vous souhaite une très bonne fin de journée. Salut !