Autoconhecimento e propósito de vida: felicidade | Marcia Amaral Corrêa de Moraes | TEDxPassoFundo

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TEDx Talks
Marcia Moraes at TEDxPassoFundo Apaixonada pela educação e pelo ser humano , trabalhou durante 20 a...
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Traducteur: Ilona Perrier Relecteur: Maricene Crus Êtes-vous capables d'établir de véritables relations intimes avec les membres de votre famille, vos conjoints, vos amis ? Êtes-vous capables d'établir de véritables relations intimes avec vous-même ? Nous vivons aujourd'hui, selon certains philosophes, une époque appelée modernité liquide.
Nous faisons partie de cette époque. Qu'est-ce que la modernité liquide ? C'est une époque dans laquelle nous ne sommes plus sûrs de rien.
Les familles, autrefois structures très rigides, très fiables, fondements de notre société, se décomposent à présent devant nos yeux. Des mariages durables, pour toute la vie ? Par exemple moi, je me suis déjà mariée trois fois.
J’espère que ça ne m'arrivera plus. Mais que se passe-t-il ? La science, maîtresse des vérités absolues, un espace de connaissance qui semble totalement fiable, en réalité, n'apporte qu'une perspective provisoire.
Et nous nous retrouvons alors, dans cette même situation, celle de nous sentir, en quelque sorte, incertains et fascinés, par l'infinité des possibilités que nous avons pour trouver et accéder à ce que nous recherchons tous en tant qu'être humains, c'est à dire le processus d'accomplissement de soi et la conquête du bonheur. Le thème de mon discours d'aujourd'hui est la connaissance de soi, la résolution des conflits, le sens de la vie et le bonheur. Si nous réfléchissons un peu sur ce qu'est le bonheur, et si nous faisons un petit voyage sur une courte période de temps, pour penser aux jeunes filles du milieu du 20e siècle, des années 60, qu'est ce qu'on imagine qui pouvait rendre une jeune fille heureuse à cette époque ?
Faire l'école normale, devenir professeure. C'était typique, un choix fait par quasiment toutes les filles de l'époque. Trouver un bon parti pour se marier.
À l'époque on parlait de « bon parti » « ce garçon est un bon parti », hein ? Et construire une famille où tous, alors, en paix, en harmonie, resteraient unis jusqu'à ce que le processus de vieillissement les sépare les uns des autres. Et de nos jours ?
Qu'est-ce qui rend les jeunes filles heureuses ? Qu'est-ce qui rend les hommes, les femmes, les enfants, les personnes âgées heureux ? Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Vous êtes-vous déjà posé la question ? Vous êtes-vous déjà posé cette question ? Je travaille depuis des années comme chercheuse et professeure universitaire.
J'enquête sur l'accomplissement et la connaissance de soi en essayant de comprendre un peu comment les gens gèrent leurs conflits internes et externes. Alors que nous approfondissons notre connaissance du cerveau, on comprend de mieux en mieux le fait que notre appareil psychique est divisé, essentiellement, en trois parties : une que nous qualifions de conscience, et que nous connaissons tous ; une autre que nous qualifions d'inconscience, qui se subdivise, selon un psychologue très apprécié actuellement, en deux parties : l'inconscient individuel et l'inconscient collectif. Je faisais allusion à l'instant, au psychologue Carl Gustav Jung.
En quoi cela est-il important pour nous lorsque nous pensons au bonheur, au sens de la vie et à la connaissance de soi ? Nous sommes habitués à vivre dans une société où nous ne regardons qu'à l'extérieur. Nous sommes sans cesse incités à chercher dans les rayons des supermarchés ou des centres commerciaux des produits qui vont nous garantir le bonheur.
C'est là, en payant, dans une société totalement consumériste, et non de consommation, que nous trouvons un sens à nos vies. Vraiment ? Comme l'a dit le philosophe Baldan, nous vivons un processus constant de chosification de l'homme et des relations humaines.
Et dans ce tourbillon de la vie, nous perdons le contrôle de nous-même. Un exemple : les vêtements. N'est-il pas commun de regarder les tendances de mode et de se dire : « Mais comment est-il possible de porter ces tenues ?
Elles sont si ridicules, si moches, si bizarres, si inconfortables ». Après un mois nous voilà, avec cette même tenue. Pourquoi cela se produit-il ?
Parce que nous sommes, en quelque sorte, des marionnettes de ce système qui met en place ce grand piège pour nous faire fuir de nous-même. Tout au long de ces années de travail, je pensais : « Comment est-il possible de nous échapper de cet engrenage si pervers » ? Est-ce même possible ?
Ou est-ce que nous sommes condamnés à rester toujours plongés dans ce trou noir qui se crée à l'intérieur de nous, et, qu'en réalité, satisfaire nos besoins, est quelque chose de pratiquement inatteignable ? Nous vivons, en tant qu'êtres humains, des sentiments d'angoisse d'anxiété, d'insatisfaction sans vraiment savoir pourquoi. Nous prenons des décisions en fonction des choix que la société nous impose, et nous nous déconnectons de plus en plus de nous-même.
Au fur et à mesure que nous étudions et menions nos recherches sur les différentes formes de réactions humaines, je découvrais quelque chose de très ancien appelée la connaissance de soi. La connaissance de soi, tellement simple, travaillée depuis la Grèce Antique ou même bien avant. Qu'est-ce que cela signifie ?
C'est très simple. Créer un moment, une habitude de me regarder moi-même. Au cours de ces recherches, j'ai également découvert que, les gens qui ne se connaissent pas eux-même sont incapables de produire quelque chose fondamental dans les relations interpersonnelles, appelée empathie.
Qu'est-ce que l'empathie ? L'empathie est la capacité que j'ai de me mettre à la place de l'autre, du point de vue de l'autre me mettre dans les chaussures de l'autre. Pourquoi ne sommes nous plus en mesure de développer le sentiment d'empathie ?
Pourquoi cela se produit-il ? Cela se produit parce que, si mon point de départ, moi, est sombre et inconnu, comment pourrais-je comprendre l'autre ? Est-ce possible ?
Lors de mon parcours comme chercheuse, mais surtout comme être humain, qui cherche également à atteindre la connaissance de soi au travers d'une pratique quotidienne de recherche du bonheur, j'ai adopté les idées Carl Gustav Jung, pour comprendre, qu'en réalité, nous sommes composés de plusieurs personnalités internes, et qu'au lieu de passer mon temps à me projeter vers l'extérieur, je devrais créer une habitude et inciter à ce que la culture occidentale, dans le milieu où je travaille, puisse, d'une certaine manière, valoriser le processus d'incursion, de voyage intérieur. C'est à ce moment là que j'ai découvert que nous avons, à l'intérieur de nous, des personnalités internes que nous ne connaissons pas, et que l'on appelle des archétypes. Qu'est-ce que des archétypes ?
Ce sont justement ces registres passés de générations en générations, relatifs aux expériences vécues par l'humanité, et qui font partie de notre inconscient collectif. Qu'est-ce que l'inconscient collectif ? L'inconscient collectif, nous parlons tellement de réseaux sociaux, est une sorte de réseau social interne que chacun de nous possède, et qui communique avec le réseau social interne des autres.
Alors, au fur et à mesure que je me laisse séduire, que je me laisse charmer par cette possibilité de voyager à l'intérieur de moi-même, je commence à me demander : « Qui suis-je vraiment ? » « Qui es-tu vraiment ? » « Pour quelle raison es-tu née ?
» Des études de l'Université de Harvard montrent que nous possédons quelque chose appelé centre de bien-être, qui est également de nature archétype, et qui nous signale lorsqu'une situation spécifique est considérée comme bonne ou mauvaise, au travers de sensations. Qui de nous, en pensant à notre enfance, n'a pas souvenir d'expériences qui nous donnent froid dans le dos, une sensation de mal-être ? Lorsque nous sentons certaines odeurs, lorsque nous entendons certaines musiques, ne revivons-nous pas à nouveau ces moments ?
Nous possédons tous cela. Et ce centre de bien-être sert justement à nous signaler ces choix. Il y a tellement de choix, il y a tellement de possibilités.
Comment faisons-nous pour prendre la bonne décision ? La bonne décision nous est signalée par ce centre de bien-être. C'est en fait cet indicateur interne, autorégulateur, qui va nous dire : « Va là, ne va pas là-bas ».
Pourquoi ne prêtons-nous pas attention à ce centre ? Parce que nous ne sommes pas connectés à nous-même. La connaissance de soi signifie la connexion.
Maintenant, je vous propose que nous pensions un peu à quatre grands archétypes, quatre grandes personnalités internes, que nous avons tous à l'intérieur de nous et qui, en réalité, coordonnent nos processus : vouloir, penser, sentir et faire. Nous avons tous ces archétypes, et lorsque nous n'entrons plus en contact avec eux, ils finissent par agir de manière individuelle, en nous entraînant parfois d'un côté, parfois de l'autre. Lorsque le penser n'est pas connecté avec le vouloir, qui n'est pas connecté avec le sentir, qui n'est pas connecté avec le faire, que se passe-t-il pour nous ?
Ce mode de vie se produit, organisé autour de la recherche et du désaccord avec nos sentiments propres. Ainsi, l'archétype du rêveur est celui qui est lié à notre désir, à nos rêves, à notre capacité à concevoir et poursuivre un rêve. Nous l'avons tous : il est lié à la fonction du vouloir.
L'archétype du penseur, est celui qui nous fait analyser les situations, nous fait réfléchir, appliquer les faits et la logique par rapport à ce que nous vivons et considérer les conséquences de nos actes. L'archétype de l'amant est responsable de nos sentiments, de nos émotions, de la capacité que nous avons à établir des relations de confiance avec autrui. Et l'archétype du guerrier est le responsable de nos actions, de ce que nous faisons.
Pensez à un orchestre. Imaginez que certains d'entre nous soient en train de chanter du rock, d'autres de jouer une musique antique, d'autres de la salsa et d'autres de la samba. Que se passerait-il ?
Si nous ne nous connaissons pas nous-même, si nous ne nous engageons pas à écouter notre centre de bien-être, ça devient la pagaille contrairement à ce que nous avons pu écouter ici auparavant, si bien interprété par Fernando, n'est ce pas ? J'aimerais faire un test rapide avec vous. S'il vous plaît, faites comme si votre compagnon vous disait ceci et je voudrais que vous identifiez l'alternative qui vous correspond le mieux.
Ce n'est pas un test précis, mais seulement un sondage. Et je demanderai que lèvent la main, ceux qui choisissent plutôt la réponse une, deux, trois ou quatre. « J'ai besoin de faire beaucoup plus de voyages.
» Votre compagnon ou votre compagne vous dirait cela à vous, ok ? « Je sais que nous n'avons pas d'argent, mais je suis épuisé, surmené, j'ai besoin de recharger mes batteries. » Première réponse, de votre part cette fois-ci : « J'adore cette idée, je nous imagine déjà avec du champagne, le soleil brillant, une brise agréable, c'est parfait ».
Seconde réponse : « Je pense que nous avons déjà dépassé notre budget. Nous pouvons calculer le coût d'un séjour pour le week-end, comparer les dépenses avec nos économies, et ensuite décider combien nous pouvons dépenser ». Troisième réponse : « Je ne savais pas que tu étais si fatigué.
Tu veux en parler ? » Quatrième réponse : « Si tu fais beaucoup d'heures extras la semaine prochaine, et qu'on ne sort pas dîner dehors, alors on pourra payer les cartes de crédits. Sans ça, voyager est hors de question ».
Je vous demande à vous : si vous étiez à la place de l'interlocuteur de votre compagnon, qui répondrait l'option une, s'il vous plaît, levez la main. Très bien. Qui répondrait l'option deux ?
S'il vous plaît, levez la main. Qui répondrait l'option trois ? Et qui répondrait l'option quatre ?
Oh, un professeur ! (Rires) Mais, qu'est-ce que je veux dire par là ? Ceux qui ont répondu l'option une ont le rêveur comme archétype prédominant.
Ceux qui ont répondu l'option deux ont le penseur. Et ici nous avons une majorité de penseurs et de rêveurs. Ceux qui ont répondu l'option trois ont l'amant comme archétype prédominant.
Et ceux qui ont répondu l'option quatre ont le guerrier comme archétype prédominant. Quel est l'objectif de ce processus ? C'est que ces quatre archétypes puissent travailler ensemble, ancrés dans notre centre de bien-être.
Lorsque cela se produit, qu'est-ce que nous avons ? Nous avons un point de départ, le coup d'envoi de notre voyage vers la connaissance de soi. Et après ?
Et les conflits que nous avons ? Nous allons réussir à les résoudre de manière adéquate ? Bien sûr que oui.
Pourquoi ? Parce que quand je vois avec clarté qui je suis, je n'ai pas à concevoir le conflit comme une situation de dispute avec l'autre. Je vais concevoir les conflits comme des problèmes à résoudre et en réalité, je vais considérer mon interlocuteur comme un partenaire avec qui diviser ce problème.
Je ne suis pas dans une arène à essayer de faire tomber l'autre. Ce n'est pas une relation de gagnant-perdant, mais une relation de gagnant-gagnant. Le sens de la vie ?
Nous avons un trésor logé à l'intérieur de nous. Si nous entreprenons ce voyage vers la connaissance de soi, si nous prêtons attention à notre centre de bien-être, si nous valorisons notre intelligence intuitive, ici à l'intérieur, se trouve le sens de notre vie. Il ne se trouve pas à l'extérieur.
Il n'est pas dans les rayons des supermarchés, ni dans les centres commerciaux. Il est ici, à l'intérieur. Et une fois que j'aurais entrepris ce processus, je pourrai accéder au sens de ma vie.
Et celui qui accède au sens de la vie accède au bonheur. Et le bonheur, mes amis, ne suppose pas que des sourires. Le bonheur, parfois, implique des pleurs, de la tristesse, de la colère.
Mais tous ces sentiments sont bienvenus, parce qu'ils sont humains, et doivent être honorés et accueillis comme une opportunité d'apprentissage. Chacun est heureux à sa manière. Et c'est seulement à travers ce processus d'incursion de ce que nous sommes que nous allons pouvoir sentir ce qui fait battre notre cœur.
Comme dit le compositeur : « Nous écrivons notre propre histoire, et chaque être porte en lui la capacité d'être heureux ». Soyez courageux, mettez votre cœur en action et soyez très, vraiment très heureux.
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