il est de retour Donald Trump en 2025 son nouveau mandat devrait marquer un tournant décisif dans la géopolitique américaine fort de son slogan America First les États-Unis sont susceptibles de réorienter leur politique étrangère vers une approche plus unilatérale privilégiant les intérêts nationaux au détriment des engagements multilatéraux horrible conservateur qui détruit les acquis pour les uns mais si uncné qui va apporter la paix dans le monde pour les autres Trump arrive dans un monde qui n'a plus rien à voir avec la fin des années 2010 un monde marqué par l'incertitude mais aussi par les luttes et
une concurrence impitoyable à l'international que bien des dirigeants ont peine à suivre la guerre en Ukraine pour ne citer qu'elle a eu l'effet d'un accélérateur sur une tendance globale les puissances reconsidèrent et remettent en avant leurs intérêts de nouvelles initiatives économiques se forment d'autres se ferment tandis que le réalisme et l'opportunisme politique s'impos de plus en plus dans un monde post guerre froide autrefois port par un idéalisme universel et la fin de l'histoire de Fukuyama mais finalement n'est-ce pas là le monde parfait pour Donald Trump un monde fait de calcul de concession d'équilibre d'autorité un
monde où les puissants écriront l'histoire et où les plus faibles disparaîtront un monde où la thalasocratie américaine s'adaptera indéiablement aux réalités globales pour défendre ses intérêts avec vigueur lâcher ses poids inutiles et se concentrer sur son futur dans cette vidéo on va volontairement faire l'impasse sur la politique interne aux États-Unis qu'on abordera peut-être ultérieurement pour se concentrer sur la politique internationale tout en synthèse 2025 arrive et personne n'est prêt quand on construit une vidéo la majorité de nos sources proviennent de l'anglais cela permet de s'ouvrir sur l'international et donc d'avoir une multitude d'informations qu'on ne
peut tout simplement pas trouver en français maîtriser au moins l'anglais aujourd'hui c'est essentiel et c'est là qu'intervient Babel qui vous permettra de débuter ou perfectionner des langue Babel c'est une application disponible sur votre navigateur et smartphone qui propose 14 langues avec des exercices régulièrement mises jour vous allez acquérir du vocabulaire de base utile dans des situations réelles des notions de grammaire mais aussi culturelles vous avez les langues les plus populaires comme l'anglais ou l'espagnol mais aussi de plus en plus de langues plus originales dont le Turc l'indonésien ou encore le Russe que ce soit pour
améliorer ses compétences préparer ses études un voyage la force de Babel c'est sa courbe de progression vous débutez la langue de votre choix Babel s'adapte à votre niveau et vous permet ensuite de maintenir une régularité avec des leçons et des exercices de mémorisation de la reconnaissance vocale du podcast et même des cours en ligne le contenu devient de plus en plus pointu et vous ouvre de nouvelles porte une langue c'est un investissement et Babel propose une solution par abonnement au mois à l'année mais aussi un abonnement à vie jusqu'au 9 décembre vous avez jusqu'à 70
% de réduction sur certains abonnements en cliquant sur le lien en description commençons déjà par poser trois bases le mandat de Donald Trump dure 4 ans un lapse de temps relativement court pour assoir une politique concrète à long terme mais suffisante pour y semer les bases il suffirait qu'en 2028 un politique en totale opposition républicain ou démocrate reviennent au pouvoir pour anéantir t changement c'est pourquoi ce mandat va probablement prioriser le verrouillage et l'assise interne de ce qu'on pourrait appeler le trumpisme ça on en parlera en temps voulu l'objectif étant de péréniser cet héritage plus
que se concentrer sur des changements drastiques à l'international deuxiè point les États-Unis demeurent un empire Talas socratique concept théorisé par Alfred man ça on en parle dans de multiples vidéo et ce n'est pas prêt de changer l'Empire talasocratique implique un volet de hard power avec une PR militaire constituée de base dans le monde entier et une force de projection dont le pilier est l'US Navy lors de son premier mandat Trump n'a pas abandonné le maintien de cet empire à l'exception qu'au lieu d'un investissement américain humain et financier il préconise celui de ses partenaires japonais coréens
philippin en Asie mais l'exemple le plus connu ce sont les exigences pour que les membres de l'OTAN alignne leur budget militaire à minima sur les 2 % du PIB exigé et prennent en charge leur défense une mesure sur laquelle il est revenu en meeting en 2024 on associe souvent Trump à l'isolationisme américain le terme exact serait plutôt qu'il n'est pas favorable à l'interventionnisme Trump n'a déclenché aucune guerre lors de son précédent mandat mais América first c'est la défense des intérêts américains à l'instant T et pas ceux des frontières de 1898 pour comprendre cette logique d'un
empire qui évolue je vous invite à regarder du côté du stratégiste et conseiller américain Edward le twak qui a écrit plusieurs ouvrages dont la grande stratégie de l'Empire romain du 1er au 3e siècle après Jésus-Christ cet ouvrage relate la mise en place des protections des périphéries de l'Empire romain par le limes et le parallèle est fait avec l'empire américain adossé sur la théorie du Rimland de spikem qui constittu les bornes géographiques de ce limes contemporain qui vise à endiguer les puissances continentales 3ème point l'Empire talasocratique c'est aussi du soft power orienté autour du commerce et
de l'innovation encore une fois l'économie américaine est fortement dépendante du commerce maritime ses exportations représentent 10 % de son pb le Canada le Mexique la Chine le Japon l'Allemagne la Corée le Royaume-Uni les Pays-Bas le Brésil et l'Inde constituent ses principaux clients les importations américaines représentent 12,2 % du PIB 80 % emprunte la voie maritime qu'il faut protéger on en revient à la force de projection le commerce c'était déjà un pilier de la politique de Donald Trump que ce soit avec la guerre économique contre la Chine dans le milieu des véhicules et des semi-conducteurs mais
aussi contre l'Union européenne et ses droits de douane le monde entier sans exception est un vaste marché qui sert à écouler les produits et les ressources américaines Donald Trump sera donc impitoyable dans les négociations face aux dirigeants qui ne maîtrisent pas cette dynamique en 2024 le soutien d'Alon musk au côté de Trump vient plus que jamais représenter l'innovation vous connaissez tous SpaceX qui a réussi l'exploit récent de récupérer le premier étage de Starship Tesla qui fait non seulement des véhicules électriques mais aussi et c'est moins connu du stockage d'énergie et Starlink fournisseur d'accès au réseau
par satellite on a là une véritable triade qui maintient les États-Unis en tête dans le domaine de l'innovation notamment face au rival chinois le propre de la politique internationale de Donald Trump c'est de ne pas surfer sur l'ambigué ni de caresser les partenaire dans le sens du poil il va falloir s'attendre à une politique beaucoup plus directe à l'égard des défis en cours dans lesquel les États-Unis sont engagés cela devrait se traduire au Moyen-Orient par un soutien inconditionnel à Israël il est probable que comme lors de son précédent mandat la priorité sera donnée contre l'Iran
et son axe de la résistance Trump ayant déjà reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël la question palestinienne qui faisait débat souvenez-vous chez les démocrates pourrait être balayée d'un revers de la main en témoigne d'ailleurs la nomination de Élise stéphanic comme future ambassadrice des États-Unis à l'ONU Trump tentera probablement de réanimer les accords d'Abraham et donc la normalisation des relations avec Israël et les alliances avec les monarchies du Golfe la tâche ne sera guerre aisée après la guerre à Gaza et au Liban mais surtout les puissances arabes de la région se sont désignées comme non aligné ces
dernières années souvenez-vous de notre vidéo sur la nouvelle stratégie de l'Arabie Saoudite et l'extension des bricks avec l'entrée de l'Égypte et des émirats et la candidature en attente de l'Arabie Saoudite en septembre 2019 les outil avait pris pour cible des installations pétrolières saoudiennes il s'attendait à ce que l'administration Trump défende le royaume mais elle ne l'a pas fait Washington n'y voyant pas d'intérêt car l'incident avait peu d'impact sur les importations de pétrole des États-Unis tout comme le blocus outil sur le golfe d'Aden qui dérange davantage les flux entre l'Europe la Chine et l'Inde que ceux
des États-Unis America First les Émirats arabuni ont déjà déclaré qu'il ne prévoit pas de reprendre les négociations avec les États-Unis concernant un accord de plusieurs milliards de dollars pour l'achat d'avion de combat F35 quel que soit le vainqueur des élections en fait en dehors des intérêts nationaux vitaux et surtout de la sécurité d'Israël et donc l'endigement de l'Iran le Moyen-Orient ne présente aujourd'hui que peu d'intérêt pour les États-Unis la région représente moins de 5 % de l'économie mondiale dont une grande partie provient des exportations d'hydrocarbures et c'est d'ailleurs ce manque d'intérêt qui a permis la
normalisation des relations entre la Syrie et les pays arabes évoquons maintenant le mais toujours America First c'est le stratégiste George Freedman qu'il soulligne quand Trump parle de l'Europe il n'évoque non pas l'Union européenne mais l'ensemble géographique européen constitué de nations dont certaines font partie de l'OTAN de l'Union européenne et d'autres non c'est ce qui nous amène à son approche sur la guerre en Ukraine qui pour le moment n'est que spéculation lors de sa campagne Trump a mis l'accent sur la fin de l'application des États-Unis dans la guerre en Ukraine il a répété que la guerre
était une une affaire européenne et que la responsabilité de défendre l'Ukraine incombait à l'Europe et non aux États-Unis tout en laissant ouvert la possibilité de prolonger le soutien des États-Unis si cela était dans leurs intérêts l'Ukraine on l'avait déjà expliqué est un territoire clé en Europe qui permet tantôt de cloisonner la Russie et pour la Russie d'avoir une assise solide sur le continent et la mer Noire mais encore une fois cela n'affecte pas l'avenir des États-Unis des gains russes même partiel en gelant le front actuel n'aurait pas d'impact sur les États-Unis l'Europe a un PIB
de plus de 27 milliards de dollars les États-Unis de 29 milliards de dollars pour Trump si l'Europe est vraiment préoccupée ne pourrait-elle pas payer elle-même pour le conflit et même si l'Europe ne possède pas les moyens militaires des États-Unis Trump considère ici que ce n'est qu'une excuse de plus pour envoyer la facture aux Américains l'Europe étant suffisamment riche peuplée et en théorie tout à fait capable de se défendre et s'organiser si elle le souhaite réellement et si la menace est véritablement sérieuse Trump veut tourner la page on revient ici aussi sur la distinction entre les
États-Unis et l'OTAN qu'on a connu lors de son premier mandat qui pouvait sembler paradoxal mais qui est en fait à voir dans la transition d'une époque vers une autre l'UTAN veut rester un bloc de puissance uni les États-Unis eux veulent défendre leurs intérêts parfois ceuxci convergeront mais Trump ne veut pas financer la défense des membres ni isoler complètement la Russie qui depuis des années s'est aussi considérablement aligné du côté de la Chine car Trump prend aussi en compte le théâtre du Pacifique en 1945 l'Europe était brisée par la Seconde Guerre mondiale et les États-Unis craignaient
que leurs intérêts ne ptissent de la chute de l'Europe aux mains de l'Union soviétique c'est ce qui a mené à la constitution de l'OTAN avec une présence militaire américaine et surtout la facture des américain autant dans le militaire que dans le civil pour préserver l'Europe de l'Ouest de l'influence soviétique mais la configuration aujourd'hui est totalement différente pour des raisons démographiques idéologiques et financières la Russie contemporaine n'est plus pour les États-Unis un critère valide qui justifierait les dépenses américaines comme l'était le bloc de l'Est cela étant dit même si Trump et Poutine semblent s'accorder sur la
reprise d'un contact il est peu probable que le conflit en Ukraine se règle d'un claquement de doigt en 24 heures cuid des décisions de l'Ukraine et des autres pays européens qui pourraient d'ailleurs voir ici un moyen de renforcer leur propre politique et l'Union européenne parl 11 ans Trump lors de son premier mandat l'a vivement critiqué puisqu'elle faisait obstacle à sa poli commerciale la politique économique et commerciale de Trump est très simple l'Europe c'est un marché il faut donc privilégier les produits américains et se protéger des produits européens les tarifs douiniers sur l'acier et l'aluminium en
provenance de l'Union européenne avaient déjà entraîné des représailles de la part des pays européens la guerre économique avec l'Union européenne est une réalité et Trump cherchera à renégocier des accords avec l'Union contrairement aux administrations précédentes qui ont favorisé le multilatéralisme il privilégiera probablement des relations tion directe entre état qu'il juge plus fiable afin de constituer des accords séparés ce qui pourrait d'autant plus fragiliser la politique commerciale de l'Union européenne Ukraine et guerre économique c'est là la hantise des membres de l'Union le sommet de Budapest le 7 novembre était d'ailleurs un appel au président américain à
poursuivre la politique traditionnelle en Europe pas sûr que Donald Trump élu sur un programme totalement à l'opposé y répondent favorablement on dédira une vidéo spéciale sur la relation sino-américaine et le Pacifique donc j'aimerais évoquer maintenant les grands oubliés des meetings de Trump outre la promotion des droits humains et la lutte contre le changement climatique qui sont la panage des démocrates le grand absent de la politique de Trump c'est l'Afrique la politique américaine en Afrique a connu un regain d'intérêt sous le mandat de Biden j'avais fait une vidéo sur le retour de la Chine en Afrique
où j'expliquais tout ça les États-Unis avaient revu leurs investissements à la hausse 55 milliards de dollars sur 3 ans et se positionnit comme alternative à la Chine la construction du corridor de l'obito visait à se fournir en mé rare le seul échec américain ayant été le retrait militaire du Niger qu'on avait aussi énoncé reste à voir si l'administration Trump dans le cadre de la rivalité avec la Chine continuera cet effort ou renoncera pour placer ses ressources ailleurs comme l'OTAN comme l'UE comme n'importe quelle entité supranationale l'ONU ne fait pas exception à la règle et en
2018 les États-Unis sont devenus le premier pays à quitter le Conseil des droits de l'homme de l'ONU Trump a également suspendu le financement de plusieurs agences de l'organisation notamment le UNFPA et l'unrwaa les jugeant incompatible avec la politique américaine notamment vis-à-vis d'Israël l'America first continua également avec le retrait du Paris agreement balayant la politique sur le climat et favorisant l'innovation technologique et la production américaine Trump ayant seulement utilisé l'ONU à son avantage pour voter des sanctions contre la Corée du Nord et l'Iran lors de son premier mandat Donald Trump avait pro profondément redéfini la géopolitique
internationale mais avait été stoppé net par la victoire des démocrates le mandat Biden n'aura probablement dans l'histoire qu'une allure de parenthèse le barreou d'honneur nostalgique d'une époque maintenant révolue la relation de Trump avec les puissances est marqué par une approche unilatérale et un pragmatisme calculé au détriment des instances supranationales qui ont connu le rage d'or à compté de la fin de la guerre froide et qui ont fait partie intégrante d'ailleurs de la stratégie américaine mais l'Amérique en 2025 n'est plus là pour sauver le monde ni instaurer la démocratie l'America first guide sa politique étrangère axée
sur les intérêts nationaux souvent au détriment des engagements multilatéraux et de fait au détriment d'un ordre unipolaire qui pour Trump a coûté bien trop cher aux États-Unis cela ne signifie pas que les États-Unis s'isolent sur la scène internationale ou qu'ils demeureront passifs au contraire Trump adapte le rôle des États-Unis dans un environnement mondial contemporain l'importance de l'économie et du commerce est loin de sonner la fin de l'Empire talasocratique la promotion de l'innovation est une réponse directe à la course des puissances et notamment avec la Chine mais si les États-Unis poursuivent leur transition et s'adapte à
ce nouveau monde la question qui reste en suspens est qui s'adaptera et qui périra c'est tout pour cette vidéo on reviendra bien entendu sur la géopolitique américaine et des éléments qui n'ont pas été évoqués comme le théâtre du Pacifique là ce n'était que de la prospective et de la synthèse et je vous invite bien entendu à compléter l'ensemble de votre côté avec les nouvelles informations qui arriveront merci encore à Babel d'avoir sponsorisé cette vidéo n'oubliez pas qu'une langue c'est un investissement considérable Babel est là pour vous aider et jusqu'au 9 décembre vous avez jusqu'à 70
% de réduction sur certains abonnements en cliquant sur le lien en description merci encore à tous pour votre fidélité et à la prochaine