mais qu'est-ce que vous faites du pognon selon les derniers chiffres officiels pour 1000 € d'argent public dépensé 562 ont été consacr à la protection sociale la France dépense beaucoup plus que ses voisins sur chacun des secteurs de cette protection sans que la qualité de ses services et la satisfaction de sa population ne soit au [Musique] rendez-vous système onopise et est ca nation développé n'a un tel niveau de dépenses publique aucune aucune aucune cet écart de dépens publique par rapport aux autres pays européens s'explique principalement par la dépense sociale on découvre qu'il ne faut pas 30
milliards mais 60 milliards pour être à 5 % de déficit l'an prochain et vous avez été surpris par la situation des finé surpris parce que savait pas ce chiffre de 6,1 ou 6,2 de déficit cette année pas une semaine se déroule sans que la réduction des finances publiques ne soit à l'ordre du jour et pourtant le principal vivier d'augmentation de la dépense reste rarement évoqué si ces prestations constituent la pierre angulaire de notre contrat social il représente aussi l'essentiel de nos dérapages budgétaires mais parce qu'elle touche à l'intime favorise le clientélisme et nous confronte à
certaines réalités dérangeantes questionner le bien fondé de ces prestations demeurent tabou en réalité le coût élevé de ces prestations leurs effets pervers et la multiplication des fraudes limitent de plus en plus la marge de manœuvre de l'ensemble du système enquête sur une amerta [Musique] française au sortir de la Seconde Guerre mondiale la sécurité sociale est créée ce régime garantit à chacun qu'il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistence et celle de sa famille c'est une révolution de nombreux nouveaux droits ont depuis été accordés et la protection sociale française a longtemps été citée en exemple
mais les changements démographiques et les incertitudes économiques obligent désormais à s'interroger sur les fondements d'un système de plus en plus menacé bien que le niveau de prélèvement obligatoire soit parmi les plus élevés au monde il ils ils étaient acceptés ces prélèvements obligatoires parce que les Français dans leur majorité avaient le sentiment quelque part d'en avoir pour leur argent quand mes vieux parents doivent subir une opération chirurgicale et bien l'hôpital du coin est performant ça nous a pas coûté un centime nos enfants peuvent faire des études gratuites à l'université et donc il y avait cette espèce
de Pact qui fonctionnait là où le basesse c'est que depuis quelques années les Français font le constat d'une dégradation de la qualité des services publics alors même que ils ontement que la facture qui leurait présenté n'a pas baissé en conséquence on peut dépenser beaucoup à condition qu'on dépense très bien mais si la qualité de la dépense est approximative alors on crée un yatus une contradiction une frustration et au final une colère on n pas un problème de recette en France puisque elles sont déjà au taquet quasiment de l'histoire et puis on est on dépense beaucoup
plus que tous nos voisins don certains il arrivent beaucoup mieux on a un problème de dépenses on a un problème d'allocation de ressources on a un problème de bureaucrtie si on a 9 points de plus dans l'hôpital de bureaucratisation c'estàd de gens qui ne sont pas devant les patients par rapport à l'Allemagne on noit le poisson on cache la réalité de l'importance des prélèvements personne ne sait au juste combien il cotise pour sa vieillesse combien il a mis en petite noisette retrouvons-nous dans une dizaine d'années vous verrez que la part des plus de 65 ans
a augmenté de 10 % donc le modèle social va consommer encore plus de ressources parce que le temps de vie va augmenter il y aura de plus en plus de retraités c'est c'est factuel et incontestable on peut voter pour ou compte des idée on vote pas pour ou contre la démographie on pourrait se trouver en difficulté de paiement à cause de la pyramide des âges je pense que ce seront mes successeurs qui aont à s'en occuper si on fait un peu la genèse de tout ça je pense qu'il faut remonter aux années 80 quand la
France est durablement installé dans une situation de chômage de masse on a développé la protection sociale très fortement parce qu'on s'est dit que en dépit de toutes les politiques macro-économiques qui seraient mené on n'arriverait pas durablement à réduire le chômage et donc il fallait inventer des dispositifs qui permettent de maintenir à flot une part importante de la population on a vu se multiplier tous ces dispositifs qu'il a bien fallu financer avec un système bâti au départ sur un ratio de 5 cotisants pour un retraité une natalité en berne et une durée légale de travail qui
n'a cessé de se réduire nous avons par la dette fin un modèle dans lequel le poids des prestations non contributives a littéralement explosé les dépenses de protection sociale ont officiellement atteint les 849 milliards d'euros en 2022 soit l'équivalent de plus de 32 % du produit intérieur brut se répartissant entre la retraite la santé les allocations familiales ou les minimas sociaux ces dépenses sont les plus importantes d'Europe sur presque tous ces secteurs nous vivons dans un paradis social ont le sentiment de vivre en enfer la protection sociale a progressé 20 % plus vite en 20 ans
que véritablement le les ressources produites par le travail en France donc ça c'est une situation qui est qui rend la l'équation financière très difficile qu'est-ce qu'on attend d'un Premier ministre je pense qu'on attend de lui qu'il dise la vérité la vérité d'abord sur la dette financière parce qu'il y a quelques vérités Simp sont parfois un peu dures à entendre la part de la dépense publique notre richesse nationale est de 57 % nous dépensons plus que tous les pays développé de la planète deuxième vérité cet écart de dépenses publiqu par rapport aux autres pays européens s'explique
principalement par la dépense sociale sur laquelle on voit bien avec ce graphe qu'elle explique pour 6,1 points l'écart à la moyenne des autres pays européens ce qui nous prive de marge de manœuvre donc notre modèle social c'est ça qui risque de faire réellement dérapp des comptes publics dans les années à venir on ne peut pas promettre aux Français de maintenir le modèle social généreux qui est le nôtre et accepter en même temps la semaine des 32h la retraite à 60 ans la 6e semaine de congé pays parce que c'est un mensonge et c'est un mensonge
que les Français acceptent de gobé c'est c'est ça qui est formidable dans un pays où la culture économique n'est pas le la culture dominante il faudrait pouvoir dire au français mais on on vous ment très bien on peut raconter des craqus j'allais dire comme les enfants il y a des mensonge blanc mais là c'est pas un mensonge blanc parce que c'est un mensonge qui engage votre avenir et l'avenir des droits de vos enfant alors quand on parle de réduction de la dépense publique puisque les Français sont mal informés ne savent pas justement à quoi sert
l'argent payé par leurs impôts et bien on a tendance à penser à des réformes symboliques par exemple train de vie de certains élus ou encore c la suppression de tel ou tel conseil qui ne sert à rien et on a raison de penser à ça mais je crois que c'est passé à côté de l'essentiel et si on veut lutter efficacement contre la dérive de nos comptes publics on ne peut ignorer la sphère sociale et compte tenu des contraintes budgétaires qui sont les nôtre tout ce qu'on met aujourd'hui dans le social c'est autant d'argent qu'on ne
mettra pas dans des Investissements d'Avenir il y a très peu de gens qui comprennent la façon dont l'ensemble de notre système social fonctionne la complication elle va avoir un grand avantage c'est un rideau de fumée entre le grand public entre la plupart des gens et la compréhension du système et c'est vrai que depuis 40 ans en fait hein il y a une forme de socialisation du débat qui fait que dans la fenêtre d'overton de ce qui peut-être dit et pas dit de ce qui peut-être mise en cause et pas mise en cause euh la protection
sociale a été mise en extérieur il n'est plus possible de dire qu'il faut interroger le coût de notre système de santé d'ailleurs le coût du système des des reversions diverses le coût des aides le coût des subventions c'est extrêmement difficile parce que la solidarité ne doit pas avoir de prix on ne veut pas voir son coût on ne veut pas interroger son coût et d'ailleurs un des grands problèmes de notre système de de protection sociale de façon générale et d'assistance à la santé c'est qu'en fait on a totalement cassé le signal prix on ne sait
absolument pas combien ça coûte réellement ce qui parle effectivement d' d'un bon sentiment hein de l'idée qu'on va pouvoir aider tout le monde de la même façon ce qui est très utile et ce qu'on peut reconnaître tout à fait important dans notre système mais qui a plein d'effet d'effets négatifs nos concitoyens sont pas plus irréalistes que d'autres ils savent très bien que quand on peut plus payer ou quand on a du mal à payer il faut trouver des des manières de pour économiser or on ne le fait on ne le dit pas assez on ne
le fait pas assez sur la partie prestation sociale dans chacune des catégories de prestation sociales le montant moyen de ces prestations se situe en France bien au-dessus de la moyenne européenne les dépenses sociales ont doublé en 20 ans pourtant vous n'avez pas l'impression d'avoir été mieux pris en charge ou soigné c'est bien naturel puisque ce n'est tout simplement pas le cas elle est toujours là quand on a besoin d'elle elle protège chacun de nous tous les jours avec la sécurité sociale la France est solidaire depuis 1945 je vais le dire au risque de heurter certains
la sécurité sociale a apporté beaucoup d'avantages dans notre système de santé mais a été largement dévoyée et elle est devenue un puissant fond 2è budget de l'État la dépense courante de santé s'élevait à plus de 313 milliards d'euros en 2022 parmi ces dépenses la seule consommation de soins et le biens médicaux correspondait à une moyenne annuelle de 3475 € par personne multiplié par 68 millions d'habitants on obtient la bagatelle de 236 milliards d'euros vous n'avez aucune évaluation des politiques publ en santé et des politiques publiques souvent en général pour une raison simple en santé c'est
qu'à partir du moment où l'État est à la fois le concepteur de la politique publique et l'exécutant de cette politique publique bah il peut pas l'évaluer parce que ça ça reviendra à se déjuger lui-même quand vous êtes sur un système qui est bancal qui qui est qui est mal adapté à son environnement il est pas efficient c'estàdire que vous avez beau augmenter les ressources financières vous dégradez le service merci à [Musique] vous depuis le début du millénaire il existe une sorte de course à l'échalotte du ministre qui rendra la santé en apparence la plus gratuite
en France dans tous les secteurs du soin concernés les faits sont têtus et montre les effets de cette politique financé par la dette et des charges sociales record entre l'engorgement des hôpitaux la suradministration de tout le système de santé la surconsommation mais aussi la pénurie de médicaments et le manque de plus en plus cruel de médecins la situation est explosive on compte aujourd'hui en France des déserts médicaux dans 80 % du territoire 9 millions de Français sans médecins traitant et des délais de plusieurs mois pour consulter un spécialiste nous sommes dans le creux de la
vague c'est pas l'hôpital entreprise en fait il manque des médecins partout il manque des médecins à l'hôpital il manque des médecins dans les déserts médicaux en libéral il manque des des médecins scolaires il manque des médecins du travail il manque donc en fait si on comprend pas que le problème principal c'est qu'on vit avec une pénurie démante dans chaque domaine cette politique de la santé gratuite a condu à la pénurie de l'offre et à une consommation décorrélée des besoins réels cette incohérence politique profonde se P au prix fort pour les assurer comme pour les soignants
nos politiques ont décidé de de transformer le système en un système de santé gratuite à l'anglaise mais tout en disant on conserve le tout vous aurez plus à payer en direct une partie de vos soins mais rien ne changera ça sera toujours comme si les modèles comme ça pouvit être tordu sans qu'il ait de conséquen et on se réjouit d'avoir le reste à charge en par des dépenses le plus faible au monde 7 % là où dans la moyenne de l'OCDE on est à peu près à 19 20 % donc sécurité sociale plus mutuelle vous
avez quasiment plus rien n payer et on a voulu vraiment pousser le plus loin possible avec toujours des effets d'annonce qui se voulaient extrêmement favorable au français mais qui qui était quand même de mon point de vue empreint de démagogie encore une fois en ignorant les conséquences je veux aussi que nous puissions couvrir 100 % des dépenses lié aux lunettes aux prothèses dentaires et au prothèse auditive ce qu'on a vu avec le zéro reste à charge c'est en fait un un effondrement d'une partie de la qualité des soins typiquement dans le dentaire lorsque vous n'avez
rien à payer vous êtes beaucoup moins sensibilisé à la qualité du service puisqu'on vous dit mais vous n'avez rien à payer c'est la même chose en pharmacie aujourd'hui les pharmaciens ont beaucoup de difficultés à faire payer des services qu'ils aimeraient faire payer notamment dans la prévention mais à partir de moment o le patient ne veut plus rien payer ben tout devient extrêmement compliqué que constate-on que loin de s'être résorbé les tensions d'approvisionnement et rupture de stock se sont multiplié et aggravé atteignant un niveau inédit en 2022 de plus de 3700 déclarations de rupture et de
risque de rupture nos médicaments globalement sont 40 % moins cher qu'en Suisse ils sont 33 % moins cher qu'en Allemagne et ils sont 18 % moins cher qu'en Italie je parle pas de la Grande-Bretagne qui n'est plus dans l'Union européenne ok qu'est-ce qui se passe nous avons un nombre de labos qui sont pas par nature des philanthropes ok bah où est-ce qu'ils mettent leurs médicaments en priorité là où c'est le plus rémunérateur pour eux on est allé au-delà de l'os en la matière le fait qu'autant de gens n'ai rien à avancer pour se faire soigner
parce que c'est pris en charge fait penser dans l'imaginaire collectif que la que la santé est gratuite mais pire que ça elle fait penser à beaucoup de gens que tout leur est dû ce ne sont pas des fraudes dont on parle ce sont des abus liés à la déresponsabilisation les patients ne se rendent pas compte du coout des soins ils n'ont jamais une facture sous les yeux mais il n'y a pas que les patients c'est là l'effet pervers du système les prescripteurs aussi un médecin qui voit devant lui un patient n'aura aucun mal à lui
prescrire toute une batterie d'examen dont certains ont déjà été faits de jours auparavant ou dont certains sont inutiles ou redondants par parce qu'il sait de toute façon que le patient ne pa pas il n'est pas lié à une forme de responsabilité médico-économique si nous nous comparons nous avons un système en effet de santé où il y a plus d'actes inutiles ou de surmédication que chez nombre de nos voisins est-ce que c'est mieux pour nos concitoyens est-ce qu'on protège mieux est-ce qu'on soigne mieux avec cela non est-ce que c'est plus coûteux oui et pour la sécurité
sociale qui est notre bien le plus précieux qui doit en terminer avec les excès nous les connaissons et les AB parce que ils mettent en cause l'idée même de la solidarité de 33,44 on arrive à 783 en rajoutant une multitude d'actes donc le patient ne va pas payer et donc ne va pas se poser de question ne va pas savoir qu'on lui a compté tous ces actes là le patient ne débourse rien et le centre de santé se fait rembourser la facture par l'Assurance Maladie aujourd'hui nous avons chiffré entre 4 et 6 milliards d'euros pour
l'assurance maladie le montant de la fraude améliorer les montants récupérés qui sont aujourd'hui de un demiilliard d'euros à peine par an si on pouvait au moins doubler ce montant si vous voulez il y a une petite musique qui consiste à dire la lutte contre la fraude fiscale c'est un combat de gauche et la lutte contre la fraude sociale c'est un combat de droite complètement absurde c'est de la faute aux finances publiques les procédures de sanction à l'égard des médecins euh sont beaucoup trop longues euh comme n'importe quelle procédure les sanctions sont à mon avis pas
adaptées au montant des fraudes en réalité ces fraudes là comme les autres la sanction arrive à postériori et elle est beaucoup trop tardive parce que de toute façon en général les prestations sont déjà dépensées et il y a pas de restitution possible donc un comprendre que c'est pas une faute de pauvre de comprendre que c'est une fraude aux finances publiques cet argent-l ne va pas ni aux infirmières ni aux hôpitaau ni au reste et troisièmement c'est de la fraude et c'est de la fraude généralement organisée en réseau dans tous les hôpitaux me fais prendre en
photo dépensé gaspiller mais pourquoi m'accuser je vais pas me gêner puisque c'est remboursé et les mecs faudrait vous faire soigner là la c'est C c'est bien en abuser ça craint les défenses de santé ça craint d'en abuser la CQ c'est bien en abuser ça dégis économie il y en a énormément en fait effectivement il y a de nombreux abus qui coûtent très cher mais les marges de manœuvre sont là ces abus étant conséquents on voit qu'on peut faire des économies si vraiment on s'y met par exemple en terme de transport sanitaire à l'hôpital ou en
clinique c'est ces patients qui sont transportés via une ambulance ou ou un taxi cela coûte 6 milliards d'euros par an à la collectivité alors qu'on sait très bien qu' effectivement il y a des abus il y a des patients euh qui prennent ce type de transport alors qu'ils pourraient se déplacer par leurs propres moyen également du côté du des professionnels on sait que il y a des abus il y a des fraudes il y a des arnaques autre exemple qui n'est pas peut-être le plus coûteux mais qui choque énormément les Français celui de l'aide médicale
d'État l'ame qui a été créé il y a un peu plus de de 30 ans par Lionel Jospin alors c'est à peu près une dépense d'un milliard milliard 5 par an c'est assez difficile d'avoir le chiffre précis parce que les comptages sont assez compliqués et surtout laame parfois va à des patients pour des raisons qui sont toutes autres que des soins vitaux il y a des personnes qui arrivent avec un visa touristique pour bénéficier de soins et qui ensuite reste sur notre territoire en situation irrégulière après un visa touristique et qui à ce moment-là 3
mois après la fin de leur visa touristique bénéficie de la me il y avait une étude qui avait été faite qui par échantillonnage avait identifié qu' avait à peu près 10 % et qui disait qu'il venait en France pour accéder aux soins le gros problème de la sécurité sociale c'est que les gens qui nous disent ça coûte pas si cher que ça à nous non mais alors à nos enfants qu'est-ce que ça va leur coûter parce qu'il y a une caisse d'amortissement de la dette sociale qui était prévu pour durer 15 ans elle avait été
crrée en 1996 elle est toujours là et je pense que j'en verrai pas la fin et donc il y a une sorte de mensonge là aussi la course alarme d'une trajectoire de déficit non maîtrisé la dette sociale va recommencer à croître sans aucune perspective tracée de retour à l'équilibre ce qui est totalement inédit mais pourquoi le système se dégrade c'est parce que on a voulu préserver à tout prix les patients d'avoir à payer de leur poche si vous voulez trouver des ressources pour réinvestir dans les soins dans la consultation du généraliste dans les salaires des
soignants il faut prendre ailleurs donc soit vous réduisez les gestionnaires la technostructure soit vous mettez à contribution les patients il n'y a pas d'autres solution on va pas inventer des milliards alors que le pays est endetté faut bien voir qu'en santé vous avez un peu près les les postes clés qui sont pris par les mêmes qui tournent entre les différentes autres responsabilités de l'administration de la santé depuis 30 ans et et donc cette caste parce qu'il faut l'appeler ainsi euh est irresponsable face aux résultats de not santé a encore une fois tout pouvoir vers les
acteurs bon donc n'est pas remise en cause et donne une vision biaisée de la du diagnostic aux responsables politiqu en santé encore une fois c'est ce cette trentaine de hautfonctionnaires qui a tout le pouvoir et qui décide et qui par note interposée fait en général le programme des hommes et des femmes politiques c'est comme ça que ça fonctionne et cette caste cette forme d'aristocratie d'État du 21e siècle en matière de de santé n'a pas de compét médicale faible compét économique et une faible connaissance du système dans son ensemble donc est plutôt encline à cet immobilisme
là et à penser que le problème vient des acteurs pas de la gouvernance à l'hôpital je crois pouvoir dire sous votre ô que un des ressorts du désenchantement c'est une organisation des équipes qui à force de rationalité a perdu en prévisibilité en humanité et je dis ça franchement c'est la faute à personne notre système est totalement déshumanisé il est caporalisé il est soviétisé à l'ARS pour décrire l'organigramme vous aviez autour de 25 feuillets 21 29 donc c'est l'armée mexicaine et on le sait plus vous plus plus il y a de fonctionnaires c'est Mo je fa
pas le procè des fonctionnaires hein mais plus il y a de fonctionnaires plus ils ont tendance à vouloir justifier leur présence et et donc c'est ce qui conduit aussi à la surproduction normative c'est qu'il faut sortir de cette logique étatiste où en fait vous ne pouvez rien faire sans demander l'autorisation à votre agence régionale de santé qui va mettre des mois si c'est pas des anné à pouvoir vous répondre parce que elle a une logique essentiellement bureaucratique comme on peut le voir dans cette tentative d'explication dite simplifié de l'organisation territoriale des soins le système institutionnel
de santé est littéralement devenu illisible la part du personnel administratif ne cesse d'augmenter les agences poussent comme des champignons tandis que leur coordination s'avère de plus en plus problématique la Haute Autorité de Santé le ministère une d'agences nationales de santé 18 agences régionales de santé maintenant des CPTs des communautés professionnelles territoriales de santé tout ça ça fait du monde et ça a un coût et ce coût augmente et on va passer à peu près de de 6 millions 6 millions et demi personne de plus de 75 ans à 12 millions et demi ça veut dire
que si on veut neutraliser cet effet vieillissement qui forcément a un impact mécanique puisque plus on vieillit plus les dépenses de santé augmentent et si on veut neutraliser cet effet là c'est par un vieillissement en bonne santé et comment fait-on c'est ça le problème qui est posé et quand on regarde ce problème on s'aperçoit d'une chose c'est qu'en France on sait pas vieillir composé d'une quarantaine de régimes différents le système des retraites français est au fil des années devenu une usine à gaz depuis 1946 les retraites de base et les complémentaires fonctionnent sur une logique
de répartition selon un principe de solidarité intergénérationnelle entre actif et retraité l'évolution démographique joue un rôle central dans le financement du système et c'est bien ce qui pose problème puisque le ratio cotisant retraité devrait continuer d'évoluer défavorablement avec 1,2 cotisants pour un retraité en 2070 contre 4 dans les années 1960 plus la base de la pyramide faiblit plus le système est à risque par ailleurs les années de vie à la retraite se sont prolongé de 9 ans en un demi-siècle au point qu'en France la durée espérée de retraite est d'environ 26 ans contre 20 ans
en moyenne dans les autres pays européens ce qui est clair sur la retraite c'est que c'est une sorte de système adof faut être honnête je dire on a une retraite par répartition ça veut dire qu'en gros quand nous nous cotisons la retraite et bien c'est pas pour notre retraite c'est pour payer les actuels retraités en espérant que quand nous nous serons à la retraite il aura assez d'actifs pour financer notre retraite donc tant qu'il y a assez de cotisants ça marche aujourd'hui on est autour des alors là il y a une Corelle de chiffre entre
1,4 et 1,7 actifs pour un retraiter peu importe j'ai envie dire mais on comprend bien que là sans être grand mathématicien ni grand économiste ni ce que vous voulez c'est du bon sens on sait bien on comprend bien qu'on peut financer un avec 1,4 le système n'est pas plus généreux avec les personnes âgées celles-ci sont simplement plus nombreuses dans un système plus adapté pour dans ces conditions quelle est l'ampleur du déficit des retraites en France la réponse devrait être simple pourtant ce n'est pas le cas car le baromètre officiel délivré par le Conseil d'orientation des
retraites fourn en réalité é une indication erronée depuis des années une situation notamment dénoncée par l'ancien directeur général des impôts Jean Pascal beaufray selon lui les retraites seraient à l'origine de plus de la moitié du déficit public le principe de ces de ces branches de la protection sociale la maladie la famille le chômage maintenant l'autonomie c'est que les dépenses doivent être financées par des prélèvements sur les gens qui peuvent payer alors les prélèvements c'est des cotisations pour les actifs dans leur travail et puis des impôts par exemple à CSG qui est une ressource dédiée totalement
système de protection sociale donc des impôts ou des cotisations finance la dépense ça va quand c'est pas le cas alors à ce moment-là le système doit s'endetter il y a une branche pour lequel quand vous cumulez les impôts et les cotisations bah vous ne trouvez que 80 % et les 20 % restants sont apportés par les subventions de toutes les autres administrations c'est surcotisation est massive et l'État comparé à un taux qui pour le privé pour les salariés privés pour la retraite ne dépasse pas 28 %. donc il y a une énorme subvention incorporée dans
cette surcotisation et donc quand je suis par exemple président d'université et que je recrute à un professeur fonctionnaire et bien je vais devoir payer sur mon budget des cotisations régime de retraite de la fonction publique et il faut recenser tout cet argent le déficit de la sécurité sociale ne comprend pas toutes les subventions qui sont apportés par différentes collectivités aux caisses de retraite il y a un déficit de 30 milliards d'euros tous les ans 30 milliards d'euros je rappelle à ceux qui l'oublieraient c'est 30000 millions d'euros tous les ans c'est l'État qui apporte cette somme
pour arriver à un équilibre car les chiffres repris habituellement ce sont des chiffres après versement de 30 milliards de l'État il y a là quelque chose qu'on ne dit pas je ne comprends pas bien pourquoi on ne le dit pas ou plus exactement je comprends assez bien pourquoi on ne le dit pas c'est parce que on veut pas ouvrir des fronts et que le corps au fond ça satisfait tout le monde après bien évidemment c'est un débat le débat le débat au fond il peut avoir lieu et franchement si vous l'avez au Parlement et si
vous changez la manière de comptabiliser le déficit en LFSS il est clair que les membres du corps notamment les administrations mais je pense tout le monde et les parlementaires et bien on changera la manière dont on dont on calcule le le déficit le Conseil d'orientation des retraites depuis 20 ans nous dit nous tient le même discours c'est-à-dire bien entendu avec le vieillissement demain demain sera difficile mais mais aujourd'hui vous pouvez dormir sur vos deux oreilles les retraites sont équilibrées ou excédentaires non ça on peut pas dire ça elles sont excédentaires après que les collectivités publiques
l'État les collectivités locales les hôpitaux et contribué massivement des subventions ce qui ce qui a bien coûté dans le déficit public donc il faut bien rapporter ces ces subventions en quelque sorte au compte des retraites globales et en fait ce dont on s'aperçoit avec les révélations de Jean-Pascal beauffray c'est qu'en fait le système par répartition contrairement à ce qu'on nous dit est déjà mort pourquoi parce qu'il explique très bien qu'aujourd'hui la répartition c'est-à-dire les CTIS sociale c'est simplement 65 % du financement de la retraite le reste c'est 15 % des impôts et c'est 20 %
de subvention de l'État des collectivités locales mais aussi des autres branches de la sécurité sociale donc en fait le système des retraites déjà aujourd'hui ne tient pas c'est vraiment un système de ponie par une simple convention comptable le Conseil d'orientation des retraites a contribué à occulter les déséquilibres financiers ce qui est d'autant plus préoccupant qu'une bonne partie des retraites sont versées par par des régimes qui ont déjà une situation démographique très dégradée conséquence d'une pyramide des âges déséquilibré et d'un régime généreux l'état compense et surcotise une situation d'autant plus regrettable que le nombre de fonctionnaires
a beaucoup augmenté ces dernières années alors le le le coût des régimes de retraite pour l'état de fonctionnaire est assez important parce que le nombre de cotisants est beaucoup plus petit que le nombre de de bénéficiaires un fonctionnaire revient charge sociale compr à l'état 70000 € par an et et un un employé moyen d'une entreprise privée revient à moins de 50000 € par an donc l'écart est terrible je suis maire d'une grande ville je suis directeur d'hôpital si j'embae un fonctionnaire je vais payer 15 % de plus dans son traitement que si j'embuchche un contractuel
privé parce que je devrais payer une surcotisation à la caisse de retraite du coup par exemple quand vous votez des budgets des des ministères ben des ministères qui ont énormément d'emploi comme l'éducation nationale ils partent au début de l'année avec plus de 20 % de leur budget consacré au paiement des retraites de leurs anciens enseignants et et ça ça c'est pas bon pour l'avenir quoi c'est c'est c'est quelque part il vaudrait mieux consacrer ces moyens là des véritables moyen opérationnel dans l'éducation plutôt plutôt que de dire que mon budget d'éducation est grevé par le poids
du passé hormis quelques anciens ministres des experts et des universitaires aucun rpond responsable ne s'émeux de cette occultation des réalités et l'addition continue de s'alourdir l'État verse sous la forme de surcotisation de subvention d d'équilibre en gros 80 milliards d'euros de façon à ce que les pensions françaises puissent être servis des calculs qui ont le mérite de pointer le sous-financement considérable de notre système et qui relativise les bvusés du corps qu'au moins les comptes publics soi euh justes je ne dis pas qu'ils sont malhonnêtes entendons-nous je dis simplement quand l'état actuel des données elles ne
sont pas fiables elles ne traduisent pas la réalité des déficits sociaux sur le système de retraite on narrive pas à savoir quelle est la réalité du déficit c'estd Bonon et on va tout focaliser là-dessus c'est il y a des gens qui vont dire il y a pas besoin de faire de réformes puisqu'il dégage des excédents puis il y a des gens qui vont dire mais non regardez bon et donc la la la la comptabilité va être tordue la comptabilité qui devrait être langage de vérité est utilisé pour être moyen de masquer la vérité la Cour
des comptes a relevé que tous les ans dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale il y avait une vingtaine de recettes qui changeaient d'affectation espèce de tuyau et alors de temps en temps on tourne le tuyau d'un côté on le tourne de l'autre ENF on arrose à gauche à droite et donc tout ça effectivement c'est l'imposture parce que on ment donc quelque part c'est il faut dire la vérité sinon sinon bah collectivement nous ne serons pas nous débrouiller avec le poids financier du vieillissement alors ce qu' fait bien comprendre c'est qu'il
y a la dette officielle et il y a la dette cachée la dette officielle on la connaît tous c'est les fameux 3200 milliards et puis il y a la dette cachée celle dont on parle jamais qui sont en fait en quelque sorte les engagements de l'État les engagements que sont susceptibles de prendre l'État et là on est plutôt aux alentours de 4000 milliards d'euros mais dans ces engagements que sont susceptibles de prendre l'état il y a en fait des engagements dont on sait déjà qu'ils vont les prendre et c'est enur la retraite des fonctionnaires qui
représente à peu près 65 % du PIB c'est à peu près 1600 milliards d'euros et qui pèse très très lourd dans les finances de l'État ça veut dire qu'on a au minimum 6500 milliards d'euros de dette publique française dette donc officiel plus le horsban 6500 milliards ce qui est très frappant dans le débat le psychodrame totalement dingue des retraites pour une pour une réforme en fait à minima comparé à no VO que tous nos voisins s'approchent des 69 70 n on en est encore arrivé autour des 60 tout ça est absolument lunaire ce qui est
très frappant c'est que l'idée en fait pourtant non dite c'est que tu as une socialisation du dernier tiers de ta vie quel que soit ce que tu as fait dans ta vie tu vas avoir droit à partir de 60 65 ans à être pris en charge par l'État jusqu'à ta mort avec un revenu minimum donc on on confond complètement l'idée de solidarité minimum pour empêcher la misère c'est l'idée bidienne avec l'idée que tu vas t'assurer et tu vas aussi mettre de côté tu vas organiser une épargne pour que en fonction de tes efforts évidemment tu
aies des niveaux de vie qui soient différents arrivriver à la retraite la deè chose à dire sur les retraites fondamental évidemment c'est que il faudrait mixer une part de répartition et une part de capitalisation et là c'est là encore l'immense tabou l'omerta inoui la retraite par capitalisation désigne le fait d'épargner de l'argent pendant sa vie active afin de se constituer un capital personnel les cotisations font l'objet de place dans des fonds d'investissement des actions ou à travers un plan d'éparne retraite moi je suis pour maintenir le modèle social mais il faut l'améliorer parce que là
aujourd'hui on cour la catastrophe la retraite par répartition qu'est-ce qui va se passer si on si on la réforme pas c'est pas compliqué il va avoir certains qui pourront faire une rite par capitalisation donc les plus fortunés eux ils vont s'en sortir puis les autres comment ils vont se terminer c'est dramatique de faire ça c'est très inégalitaire voyez mais voilà on ne veut pas toucher parce qu'on a peur on a peur de notre ombre et tout ça parce qu'on a pas cette économique et puis surtout il y a le problème des dirigeants et ce ce
qui gravite autour surtout où il y a pas ce courage politique cette volonté de changer les choses voilà benah c'est normal ils vont pas aller contre leur cast c'est ça le problème le truc complètement fou c'est qu'en fait la capitalisation elle existe déjà que les les fonctionnaires en bénéficient déjà avec les RAFP que leurs leurs primes sont déjà capitalisées que tous les gens riches ont déjà accès à de la capitalisation et ils en font merci pour eux et que le vrai débat sur la CAPI en réalité c'est est-ce qu'on va permettre au plus modestes d'avoir
accès à de l'épargne longue capitalisée ce à quoi ils n'ont pas accès et il y a un contradiction incroyable d'ailleurs dans le discours de la gauche il conteste en permanence les actionnaires qui se gavent les dividendes qui ne cessent de de de s'engressisser les grandes entreprises et les capitalistes qui jouissent de rendement absolument dingue mais ils ne veulent pas avouer ils ne veulent pas dire aux gens que ses rendements derrière sont les fonds de pension étrangers ce sont des ce sont des des des dentistes euh des gens qui ont travaillé toute leur vie qu' ont
mis un peu de côté et qui aujourd'hui bénéficient à travers leur retraite de ses rendements ses rendements si ces rendements sont si extraordinaires si les dividendes sont si formidables si la Bourse est une un moyen si extraordinaire de s'enrichir de façon indue mais pourquoi on n'a pas créé depuis longtemps des fonds de pension permettant à tout le monde de s'enrichir c'est quelque chose qu'on s'est interdit je pense pour des raisons idéologiques parce qu'en France tout est fondé sur le opp patron salarié et si vous faites des gens des actionnaires vous allez aligner les intérêts des
patrons et des salariés et ça ça va complètement contre la vulgade de la lutte des classes un autre Tabouet retraite concerne le haut niveau de pension de certains hautfonctionnaires et parlementaires qui cumulent de nombreux avantages nous devons donner l'exemple on peut pas demander des efforts à nos concitoyens sans les appliqu à soi-même effectivement nos agents publics ont bloqué quasiment toutes les réformes sur les retraites he depuis les années 90 et ils ont en moyenne une rémunération qui est supérieure à celle du privé donc ils ont un pouvoir politique électoral fort ils ont un pouvoir dans
l'exécutif fort ils ont un pouvoir en tant que groupe d'intérêt fort ils ont un pouvoir en tant que parlementaire fort c'est face à à une situation comme la nôtre qui était la situation de nombreux pays dans 80 90 ces pays ont réduit la dépenses ils n'ont pas augmenté les impôts c'est que la la la priorité c'est la réduction des dépenses c'est la réforme de l'État c'est posé la question de reconsidérer le périmètre d'intervention de notre gouvernement tant que cette question restera impossible et bien le pays me semble-t-il c'est mon diagnostic continuera de de se polariser
et de croire que dans la radicalité des partis qui économique sont tous finalement d'accord pour protéger le modèle social français des années 45 et bien on aura pas de de solution les motifs d'IDE sont multiples et se traduisent par une liste de dispositifs si nombreux qu'il existe un service qui a la charge d'aider les citoyens à s'y retrouver du bonus réparation textile à l'aide aux vacances en passant par l'échec non ciblé et l'aide à l'équipement ménager il est impossible de réaliser un décompte exhaustif des dispositifs existants aujourd'hui le Maqui des prestations existant ne permet pas
de sortir de la pauvreté nous nous ingénions collectivement c'est la faute de personne c'est nous tous à les confronter à une sophistication administrative qui peut confiner au cauchemar bureaucratique outre le coout global du système d' français personne ne se retrouve dans ce que le président nomme lui-même un résultat certain des bénéficiaires potentiels se VO décourag par du système tandis que d'autres se sont transformés en chasseurs de prime la quasi totalité des prestations sociales en France sont lié à un domicile régulier en France lorsque quelqu'un arrive en France avec un contrat de travail va avoir une
carte de séjour il va avoir une carte Vitale c'est normal son titre de travail expire sa carte de séjour expire ça désactive pas sa carte vitale mais nous on est là sur la carte Vitale la carte vitale et c'est la raison pour laquelle vous avez des gens qui sont sous une ordonnance de quitter le territoire au qtf et qui Contin continuent à bénéficier de prestation simplement parce qu'il y a pas de lien entre les deux voilà là vous avez un exemple classique facile à comprendre qui duquel découle un certain nombre de fraude voilà puisque puisque
le domicile est pas vérifié et au vu des milliards en jeu les fraudes aux prestations sociales se sont M IP ces dernières années pourtant les organismes en charge de cette traque se révèlent bien peu motivés l'administration qui gère prenons l'assurance maladie et l'administration qui contrôle c'est la même voyez bon normalement il y a des corps extérieur donc il a un débat moi je je soutiens qu'il faut un contrôle extérieur bon et on nous explique il faut garder le contrôle interne ça veut dire que l'assurance maladie s'occupe du contrôle fraude de l'assurance maladie la vieillesse c'est
la vieillesse contrôle ses propres et cetera et cetera les allocations familiales sont contrôlées en interne donc si vous voulez c'est extrêmement difficile pour eux de se juger parce que plus ils trouvent de fraude et plus ça montre leur incompétenence donc c'est un peu c'est un peu complexe comme affaire qu'ils estiment ou non le montant des fraudes les organismes sociaux perdent en tout état de cause des sommes considérables en 2024 la Cour des comptes a refusé de certifier les comptes de la branche famille et de la Caisse Nationale d'Assurance familiale par exemple le montant des prestations
versées à tort par les CAF a selon la Cour atteint 5,8 milliards d'euros en 2022 pour la seule assurance maladie l'estimation de la fraude atteint entre 3,8 et 4,5 milliards d'euros malgré les montants en question certains organismes refusent tout simplement d'évaluer la fraude en effet la CNAM se refuse à estimer la fraude au prestation et la knave y a renoncé ces choix conduisent malheureusement à occulter l'enjeu financier des fraudes en soi et aujourd'hui je vous propose un accompagnement je vous aide à toucher la loation handicapé 971 € par mois sans rien qui tombe par mois
versé par la Caisse d'Allocation Familiale tous les ans 13,5 millions de personnes sont reçues dans les CAF où elles sont conseillées dans leur démarche administrativ pour percevoir par exemple les allocations familiales une aide au logement la prime à la naissance ou encore le RSA je tape dans dans la CAF oui je touche le RSA maintenant j'ai des business sur le côté mais tu vis pas en France pourtant j'ai j mis mais mais comment tu peux taper dans la CFE avoir le RSA et ne pas être sur le sol français parce que j'ai aussi une adresse
en France ce n'est pas mon problème si la société ouvre des portes euh aux gens comme moi pour taper dans le RSA si les organismes sociaux subissent des pertes élevées au titre de fraude et d'autresirrégularité c'est parce que les contrôles ne sont pas suffisamment nombreux chaque année l'assurance maladique contrôle au plus la facturation de 0,7 % des séjours en établissement de santé publique ou privé là aussi marge de manœuvre ou de progrès considérable en réalité on a un problème de d'état d'esprit de mentalité global du système je parle pas en matière fiscale parce que je
peux vous dire qu' merci la lutte contre la fraude c'est dans l'ADN du ministère des Finances en revanche dans les organis de protection sociale eux leur ADN c'est bah c'est payer des PR eux leur métier c'est d'aider les gens ils le font très bien leur job c'est pas de courir derrière les bandit c'est pas d'attraper les voleurs et donc on leur demande quelque chose d'un peu schizophrénique B ça peut pas marcher et ce qui explique d'ailleurs que souvent les agents des corps de contrôle dans les organismes sont mal vu de leurs collègues mis un petit
peu à l'écart et cetera et où souvent bon voilà la lutte contre la fraude c'est un peu le parents pauvre dans les organismes de protection sociale nous avons refusé de certifier les comptes 2022 de la branche famille en raison des insuffisances de contrôle interne de cette branche en effet les erreurs qui affectent les prestations 9 mois après leur mise en paiement représentent près d'un/4 des montants versés au titre des primes d'activité près d'un/6e des montants versés au titre du RSA et près d'un8e des aides au logement de/ cro l'indicateur de risque financier résiduel à 24
mois indique que les rappels et les qui ne seront jamais corrigés se monte à 5,8 milliards d'euros ce montant a doublé en seulement 4 ans il faudrait changer tous les directeurs des caisses il faudrait changer toutes les inspections générales qui s'occupent de ça ben oui je veux dire les gens sont juges et partis et en plus c'est un petit microcosme de chaises musical de gens qui passent d'une caisse à l'autre d'un service d'inspection à un autre service d'inspection tout le monde se couvre et se recouvre on peut très bien avoir l'inspection générale des finances et
la Cour des comptes à qui on peut donner un peu plus de pouvoir en la matière et en faire des des task forces de de contrôle de la fraude mais quand c'est la même caisse qui bonant malant laisse passer la fraude et celle qui la contrôle vous comprenez bien que ça peut pas fonctionner la fraude sociale elle se décompose en deux catégories côté la fraude au prestation sociale et de l'autre côté la frude cotisation sociale c'estd l'argent qui ne rentre pas le Tr au noir la sous- dééclaration de retravailler et cetera on est aussi en
lien avec des organisations criminelles structurées parce que par exemple les entreprises délinquantes qui sont allez hasard dans le bâtiment et les travaux publics voilà qu'est-ce qu'elles font ces entreprises elles ne déclare rien elle travaille au noir donc elle ne déclare pas les salariés elle ne paye pas les cotisations sociales mais elle ne paye pas la TVA non plus et en fait souvent la fraude à TVA et la fraudeoctisation sociale est liée et encore une fois ce n'est pas le fait des chefs d'entreprise honnêt et C là on est en face de voyou c'est bien gentil
hein de se dire oh là là de combien de quoi on parle de combien on parle ouais super le fruder lui rigole he lui il continue de piquer dans la caisse les cotisations sociales sont les versements qui donnent droit pour le salarié à des prestations sociales depuis 1993 des allèigements de cotisation sociale de plus en plus important ont été mis en place l'ennui est que ces avantages ont créé un effet de seuil si un employeur désire rémunérer son salarié au-delà du SMIC il subira une très forte hausse du coût du travail tandis que le salarié
perdant ses divers avantages se retrouvera avec une baisse de salaire net ni l'un ni l'autre n'ont donc intérêt à ce que le salaire brut augmente c'est ce qu'on appelle la trappe à bas salaire on fabrique une trappe à pauvreté c'est qu'on incite les chefs d'entreprise à embaucher au SMIC ou autour du SMIC donc on a en France 8 millions de personnes qui sont à des petits niveaux de de salaire et évidemment ça pose un vrai problème ces gens-là on veut les aider et on va donc inciter les entreprises à distribuer des primes parce qu'on sait
par par par effet de capillarité que dès qu'on augmente un salaire au-delà du SMIC il y a un coefficient multiplicateur vous donnez ce chiffre est connu vous donnez 100 € de plus à un smicard pour qu'il a 100 € dans sa poche pardon c'est comme ça qu'il faut dire les choses et ça coûte 500 € à l'entreprise donc vous avez un coefficient multiplicat qui est très dissuasif donc pour éviter cet effet on incite les entreprises à distribuer des primes mais pour qu'elle ne soit pas trop douloureuse on les désocialise et on les défiscalise c'està-dire que
ce c'est de l'argent qui est donné net net au salariés mais qui ne participe pas au financement du modèle social le manque à gagné de financement de la protection sociale augmente à tel point que la Cour des comptes tire la sonnette d'alarme et dit attention on est en train de sortir de la route on a mis un pied en touche on ne finance plus le modèle social entre 2021 et 2023 le nombre de personnes payé au salaire minimum abondit de près de 50 %. ce rattrapage des bass salaires par le SMIC dû notamment à son
indexation sur l'inflation a des effets sur la rémunération de l'ensemble des salariés français contribuant à tasser les salaires en plus d'ouvrir une trappe à bas salaire ces allègements de cotisation social sont aussi critiqués pour leur coût tous ces dispositifs qui représentait 87 milliards et demi d'euros versés au salariés en 2022 ont été créés sans objectifs macro-économique précis et dispose de régimes sociaux dérogatoires on est vraiment dans une situation extrêmement préoccupante quelque chose qui est important d'essayer de prendre un peu de recul sur le financement de la protection sociale et puis l'architecture de ce financement d'abord
euh on a une complexité considérable lorsque j'ai eu des interactions avec la direction sécurité sociale pour essayer de savoir si on arrivait à essayer de simplifier le barem la Direction de la Sécurité sociale me disait mais le barem est trop compliqué on a des milliers de barem des milliers des milliers combien on est arrivé au chiffre de dénombrement de combinaison de barê possible de 1,7 milliard il y a 1,7 milliards de combinaisons possi pour arriver à définir le taux de cotisation en fonction du salaire en France pourquoi parce qu'il y a 3066 définition différent de
l'assiette des cotisations sociales vous avez ensuite tous les taux dépendant d' la taille des entreprises variantes en terme et et et ensuite vous avez je vous ai parlé du barem des allègements de cotisation sociale il y a 18 barê d'allègements de cotisation sociale à un moment ces dispositifs perdent leur leur efficacité alors que la France demeure le pays où les dépenses publiques en faveur du marché du travail sont les plus élevés d'Europe le chômage reste à un niveau important même si les voies s'élèvent pour dénoncer un système qui pousse à la SMI carardisation et nourrer
un accroissement perpétuel de pauvreté et de besoins d'argent public la situation paraît bloquée nous avons un salaire minimum un SMIC nettement supérieur à celui de nos voisins et nous en sommes fiers mais nous avons une part de nos travailleurs proche du SMIC beaucoup plus importante que nos voisins c'est un problème notre système fruit de réformes successives prpéterie de bonnes intention ces dernières décennies à placer notre monde économique dans une situation où il n'y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au Smic il faut dmicardiser la France il y a quand même
quelque chose de préoccupant en France c'est qu'on a l'impression qu'on ne peut pas s'élever socialement par le travail on a l'impression de faire partie de ces pays terribles où les places sociales sont assigné et on l' en fait plus que dans d'autres pays plus libéraux où le travail fait beaucoup plus la différence où vous pouvez beaucoup plus espérer rêver faire la différence par le travail c'est ça le le point essentiel du du débat le point très difficile il faut que le travail paye il faut que le non travail paye moins ça veut dire qu' ça
peut pas dire que il faut qu'on on vous laisse mourir dans le canivau comme ça pouvait être le cas il y a quelques siècles mais il y a un moment où on ne peut pas avoir l'impression qu'une population entière que groupe de personnes entières des groupes de personnes peuvent arriver à vivre très largement sans avoir à faire d'efforts et en en ayant conscience et en exploitant de plein de façons poss possiblebl le système la deuxième chose c'est que l'on a cru que l'augmentation du nombre de bras par l'immigration disons les choses et ce n'est pas
un jugement moral ni politique je porte en la manière était une chance pour la France le problème c'est que ça ne s'est pas passé comme ça pour quelle raison parce que on a apporté des personnes non qualifié on a adapté le système de production et de protection sociale à cette situation là comme nous étions confrontés à une population déqualifiée on a favorisé l'emploi de personnes non qualifié comme ces personnes-là étaient en concurrence avec les entreprises du tiermonde qu'est-ce qu'on a fait on a baissé les charges sociales sur les bas salaires et on les a concentré
sur les haut salaires d'où le déséquilibre actuel avec deux mondes un monde d'allègement de charge patronale très importante qui coûte très cher à l'État mais comment faire autrement et de l'autre côté des charges sociales concentré sur les cadres les classm dirait le Premier ministre le le discours antiassistana existe dans de large de pan de la société française mais plus il se concentre où il est le plus véhément dans une certaine catégorie de la population qui est assez nombreuse qui se trouv être le bas de la classe moyenne qui a le sentiment comme elle l'a beaucoup
dit au moment de la crise des gilets jaunes d'être trop riche pour être aidé c'est les fameux effets de seuil j'ai droit à rien je paye plein pot la cantine de mes enfants j'ai pas de réduction sur le tarif de l'électricité j'ai pas d'aide pour le logement je paye les premières tranches d'impôts et donc je suis trop riche pour être aider mais pas assez pour bien vivre et donc c'est là où il y a un très fort ressentiment qui s'opère à la fois vis-à-vis d'en haut et donc là on regarde ceux qui entre guillemets se
gaverent mais également et de manière beaucoup plus vment vis-à-vis de ceux qui sont juste en dessous de nous il y a une expression qui est terrible hein qui qui fait partie du langage commun aujourd'hui c'est la France des cassos et un cassos pour français moyen c'est un cas social et sous-entendu quelqu'un qui vit des revenus de l'assistance et donc c'est ce double phénomène à la fois une visibilité accrue de ces publics et d'autre part une démultiplication des prélèvements sociaux pour financer les aides qui étaient apportées à ce public là et si sur ce ce fond
là que s développé le discours anti-assistana qu'on entend de plus en plus aujourd'hui être anentoné dans la France qui travaille et qui estime que elle contribue énormément un modèle social qui est généreux dont elle ne bénéficie qu'à la marge ce qui est dangereux aujourd'hui c'est que le justement cette classe moyenne on va dire d'en bas entre guillemets elle est en train de tomber donc ça veut dire que jusqu'il a encore quelques décennies et bien généralement bah les enfants mieux que les parents et les enfants aider les parents voir les grands-parents aujourd'hui c'est l'inverse que c'est
les parents et les grands-parents qui doivent aider leurs enfants sinon ils s'en sortent pas la pression sociale et fiscale reste à des niveaux record et grève le pouvoir d'achat des Français les employeurs constatent qu'ils sont plus taxés qu'ailleurs et les employés qu'ils ne sont pas récompensés à la hauteur de leur contribution d'où l'impression générale que le travail ne pa pas quand on parle d'état de nounous c'est-à-dire d'État qui est au chevet de tout le monde et bien on faut on peut aussi reconnaître que l'État est aussi au Chevé des entreprises à travers des les ce
qu'on appelle les aides aux entreprises qui sont protéiformes vous avez de la subvention vous avez des allègements de cotisation vous avez des niches fiscales vous avez des participations dans des entreprises donc l'état est aussi très présent dans la vie des entreprises mais c'est la traduction de quoi c'est la traduction d'une fiscalité qui est énorme et pour ne pas justement tropobérer la compétitivité des entreprises et ben l'État a été obligé de multiplier en fait les allègements les aides diverses et variés pour justement répondre à ce système cfcaayen qui fait que d'un côté on vous taxe et
de l'autre côté justement on allège les charges toute une partie de la fiscalité est indépendante de la réalité de la vie des entreprises les les prélèvements fiscaux sur les entreprises pas les cotisations sociales et tout ça les prélèvements fiscaux qui sont véritablement sur les entreprises c'est 14 5 milliards d'euros l'impôt sur les sociétés puis ensuite donc les impôts de production et les subventions versées par l'État des titres divers c'est 55 milliards d'euros donc c'est c'est un jeu de bon tau où personne ne s'y reconnaît bon donc simplifion et supprimons la plupart de ces impôts aujourd'hui
nous avons un niveau de dette élevé c'est pourquoi c'est parce que j'ai sauvé l'économie française Benjamin duel vous pourriez mettre ça aussi à mon actif j'ai sauvé les usines j'ai sauvé les restaurateurs j'ai sauvé les hôteliers j'ai sauvé le monde de l'événementiel j'ai sauvé des emplois des compétences la filière aéronautique il y a rien de gratuit quand on sauve on paye moi je suis convaincu c'est qu'on a perdu notre base productive et ce faisant c'est ça qui explique notre dégradation notre rtrogradation et on l'a masqué par un produit dopan qui s'appelle la dépense publique avec
circonstan aggravant à l'occasion de la crise covid le fait que un certain nombre de catégorie de population de groupes sociaux qui n'étaient pas du tout culturellement habitués à la logique du guichet et aller demander un chèque ont pris goût à l'affaire ce qu'on appelle dans la la littérature socio-économique les indépendants c'est pas pour rien s'ils sont indépendants c'est qu'ils veulent dépendre de personne et ben quand la bise fut venue ils ont bien été contents de trouver euh grand papa ou grande maman état qui Ruby sur l'ongle leura signé des chèqus équivalents au chiffres d'affaires trimestriel
de l'année d'avant qu'ils sont allés présenter euh sur le site internet du du Trésor public et donc on a aujourd'hui massivement dans la société l'idée que il y a une grande une grande cagnotte et que quand le politique veut il a qu'à brancher la pompe et arroser le problème arrive quand vous avez un système qui va aider de façon tellement inconditionnelle de façon tellement large qu'il va être désincitatif à l'effort d'un côté et incitatif à une forme de ce qu'il faut dire oresco reférence lappesse la paresse ça peut exister oui on droit à la paresse
oui on droit à la retraite à 60 ans et aujourd'hui on s'aperçoit qu'on a des un responsable des responsables politiques un personnel politique qui a dit oui à toute espèce de demande catégorielle depuis des années alors que s'ils avaient le courage de dire non et bien on ne serait pas dans cette situation où justement on ne peut pas revenir sur un certain nombre de droits acquis trop souvent l'empilement des aides aux finalités variées du RSA la prime d'activité en passant par les APL et toutes les aides que nous connaissons aux formules complexes finit par générer
des erreurs de la confusion et finalement faire que l'on ne sait plus très bien si l'on gagne et combien à reprendre un travail et on aboutit à des situations absurdes est-ce que du fait qu'elle va travailler va gagner plus ou moins que ce qu'elle a actuellement à partir du mois d'août ses revenus vont baisser alors donc effectivement elle est en reprise d'emploi la reprise d'emploi va générer une baisse de revenu c'est un peu paradoxal mais c'est la réalité tout que le fait qu'enne un emplo ça luie baisser ses revenus ah non ça m'étonne pas du
tout parce c'est pas la première fois qu'on voit ce jeu 4 figure et que quel normal on prend un travail et nos revenus baissent quoi c'est ça alors je trouve pas ça normal mais c'est la situation qu'on constate la situation actuelle laisse percevoir un écart insuffisant entre les revenus d'un travail faiblement rémunéré et les revenus de l'assistance en cumulant le RSA les de logement les aides alimentaires et familiales un couple avec de enf enfant peut avoir plus intérêt à rester chez lui qu'à travailler le sous-emploi constitue une double peine il piège des millions de personnes
dans l'assistance et fait peser sur les autres un po trop lourd on a d'un côté les besoins sociaux qui augmentent et de l'autre notre capacité à les financer qui se réduit les actifs se retrouvent de fait pris en sandwich c'est comme on est dans un pays qui s'est massivement détourné de la production et bien on a abandonné des secteurs où il y avait des gains de productivité importants dans la grande distrie dans l'aide à la personne dans la sous-traitance le nettoyage le gardienage dans la logistique dans tous ces secteurs là ce à quoi on peut
aspirer c'est d'être dans un poste moins exposé à la pébilité mais vous serez pas chef d'équipe et donc vous gagnerez à peine mieux mais c'est déjà ça de prix vous le boulot sera moins pénible et donc on est dans des secteurs où les gains de productivité sont moindres qu'avant les perspectives de carrière ou de progression salariale sont limité alors même que le way of moyen chaque année prend un ou deux degrés et au bout d'un moment on a toute une partie de la population c'est la crise des gilets jaunes qui disent je bosse ma femme
travaille ou inversement mais une fois qu'on a tout payé il reste rien il y a un grand penseur français qui s'appelle Jacques segellaa qui avait dit si à 50 ans tu as pas ta Rolex tu as raté ta vie la France des rond-points elle le dit avec ces mot si a 40 ans tu peux pas payer des Nike ou du Nutella t mom tu es un cassos si on veut vraiment aider nos compatriotes à sortir nos compatriotes de la misère il faut prendre une autre direction à rebour d'une d'une volonté d'une politique qui soit justement
antisocial et antipauvre qu'on puisse sortir les gens qui sont dans la misère parce que c'est de plus en plus le cas en France on dépense de plus en plus pour le social et on voit qu'on a de plus en plus de pauvres donc il faut vraiment sortir de Cees schémas nous voyons bien aujourd'hui qu'il y a quand même un yatus énorme quand un agriculteur touche en moyenne une retraite qui est l'équivalent du minimum vieillesse l'actuel ASPA ces personnes qui ont travaillé toute leur vie n'arrivent pas s'en tirer cela démontre qu'il y a quelque chose qui
ne va pas en France et que des réformes de fond du point de vue social et du point de vue économique doivent être mené très vite l'un des principaux problèmes est que les Français qui occupent un emploi travaillent moins que leurs voisins et que les actifs sont en proportion moins nombreux notamment du fait d'un faible taux d'emploi et d'un âge de départ à la traite précoce la part des Français en âge de travailler est stable ou va se réduire et le nombre de gens âgés en France va augmenter donc la part des ressources diminue et
la part des dépenses va augmenter tendantiellement nous sommes dans un sur un modèle qui va être de plus en plus exigeant donc on peut plus continuer à dire et c'est ma conclusion aux gens qu'il faut travailler moins ou qu'on peut travailler moins c'est un mensonge premier point on ne peut pas continuer à accepter un modèle d'économie bas de gamme avec des gens peu formés un monde dans lequel au fond on consacrerait l'avèement de la société des loisirs et du divertissement il doit êre P en éventail et et dans lequel simultanément les prestations tomberaient non les
prestations faut les produire il faut les financer donc il faut se mettre au boulot si la France n'a pas présenté de budget à l'équilibre depuis 50 an 50 ans c'est que le volume global des dépenses publiques en particulier social est excessif et que le volume global de travail est insuffisant nous ne nous donnons pas les moyens financiers de notre modèle social on va pas sauver la France en distribuant de l'argent public emprunté emprunter pour régler les problèmes de pouvoir d'achat je pense qu'il faut passer de 35h à 37h payer 37 he parallèlement à l'allongement de
la durée de ctise alors ceux qui ne comprennent rien vont dire ça va faire du chômage c'est l'inverse d'ailleurs on observe dans les statistiques OCDE que les pays qui ont un un un âge de départ à la retraite qui est plus tardif qu'en France des durées de travail plus longues ont des taux d'emploi plus élevés on est dirigé par des gens aveugles qui gouvernent à 6 mois et qui simplement distribu la masse colossale de fonds prélevés par l'État à fois par les impôts et les cotisations sociales c'està-dire qu'on a vécu beaucoup trop sur des acquis
on est un pays qui était qui a une richesse formidable et qui qui reste encore un pays riche et donc où où on a pensé que on pouvait reporter à plus tard des des réformes sachant que on peut toujours reporter les réformes à plus tard mais elles coûtent d'autant plus cher elles sont d'autant plus difficile à faire si on prend retraite et santé c'est 82 % des dépenses sociales c'est retrait et santé en rendant de nouveau soutenable les dépenses de retraite d'un côté et en restructurant le système de santé de l'autre là on enlève une
sérieuse épine dans le pied de la maîtrise des dépenses publiques et je pense que cette impuissance politique sur des sujets du quotidien majeur d'aujourd'hui et de demain à mon avis est un élément absolument essentiel dans ce sentiment de fracture sociale de perte de confiance de la société enfin bon ce délitement il n a que du sang et des larmes à promettre c'est pour ça d'ailleurs en général qu'on les promier pas de façon générale aussi il faut évidemment revoir le le périmètre d'action de l'État il faut faire moins de choses il faut peut-être privatiser des choses
au sens où vous savez on confond en France fonction publique et service public vous pouvez rendre un service public avec des entreprises qui sont privées ça nous arrive tous les jours aujourd'hui la plupart des politiques ne font pas de remise en cause qu'est-ce qu'on fait on augmente des prélèvement c'est tout ce qu'on sait faire on change un taux par-ci par là on bouge un truc mais à aucun moment on va réinventer la structure c'est une réinvention de structure qu'il faut faire sans tabou en posant les questions des des grands débats dont on a parlé protection
responsabilité on n'a pas les mêmes visions philosophiques il y a des gens qui voudront mettre des curseurs à des endroits différents mais justement ayons ce débat pour essayer de reformer la matrice de façon plus efficace seule une redéfinition du périmètre des missions des administration peut baisser la dépense et permettre de redonner des marges de manœuvre ailleurs pour cela il faudra tirer un trait sur plus de 40 années d'inaction politique la réforme du financement de modèle de notre modèle social est devenue une urgence absolue et c'est vrai qu'il y a de plus en plus de Français
qui sont sur le au bord de la route et qu'on est obligé d'assister c'est un système diabolique et j'ai la certitude que nous pouvons faire mieux en dépensant moins il est temps grand temps d'arrêter la machine infernale atterrissage sur un pays qui a remercié 400000 fonctionnaires en 20 ans qui a fermé un tir des hôpitaux publics et où les directeurs de collège sont devenus des chefs d'entreprise des efforts menés par des gouvernements sociau-démocrates au moment où la Suède connaissait une situation budgétaire trè difficile de quoi donner peut-être des idées au ministre français des Finances première
réunion de la journée avec des leaders économique qui avait prévu d'offrir au ministre français un ustensile de cuisine typiquement suédois c'est un cadeau que vous a fait monsieur ministre ça va oui non ça c'est une rape à fromage c'est on a expliqué comment ici on faisait pour réduire les déficit la charge de notre dette était de quelques 25 milliards d'euros en 2021 c'est disons l'équivalent du budget du logement elle est en 2023 de 53 milliards d'euros elle est prévu à 70 milliards d'euros l'an prochain 2024 53 milliards d'euros ce qui veut dire qu'en 4 ans
elle aura été plus que triplé 53 milliards d'euros c'est l'équivalent du budget de défense 70 milliards d'euros on se rapproche du budget d'éducation nationale la pente nous amène à un chiffre qui reste à préciser mais si d'aventure notre signature z on pourrait tangenter les 100 milliards d'euros en 2027 ou 2028 quand vous avez à rembourser chaque année 100 milliards d'euros 90 70 comment pouvez-vous comment pouvons-nous collectivement dans notre pluralité politique aussi dans votre pluralité politique prétendre financer la sécurité sociale l'éducation nationale la transition écologique la la la dette publique et la dépense publique la plus
stupide qui soit elle est improductive elle est paralysante elle anesthésie l'action publique dans tous les domaines il y a des limites et la difficulté c'est que nos responsablebles politique nous ont fait croire qu'en terme de protection sociale en terme d'allocation il n'y a pas de limite et aujourd'hui on se retrouve avec un système qui est inefficace qui est coûteux et qu'on ne peut plus financer alors qu'on sait tous les mesures qu'il faudrait prendre pour sauver notre système on sait très bien qu'il faut faire en sorte que le travail P davantage il faut faire en sorte
de relancer la natalité qu'il faut lutter vraiment fortement contre les fraudes réformer le système pour éviter les abus et donc responsabiliser les acteurs gagner en productivité déburaucratiser la France on sait que toutes ces mesures sont indispensables et d'ailleurs ce qui est rassurant c'est que d'autres pays qui rencontraent les mêmes difficultés que nous ont épousé ces solutions et s'en sont sortis je pense notamment à la Suède qui a mis en place une politique qui reposait sur la stimulation de la croissance et en même temps la réforme de son système de protection sociale et si on ne
fait pas ça il il y a forte à crainre que notre système justement s'effondre alors que en France on a vraiment toutes les qualités pour surmonter cette épreuve on sait très bien qu'en France nous sommes un peuple ingénieux courageux on est capable de se relever y compris dans les moments difficiles on a des infrastructures qui sont solides on a des entreprises qui fonctionnent bien on est la 7e puissance économique du monde donc on a vraiment tout pour réussir et pour finalement rendre aux Français l'argent qu'ils ont durement gagné [Musique] [Musique] [Musique] [Applaudissements]