La conscience - Philosophie - Terminale - Les Bons Profs

[Musique] alors rappels de cours sur la notion de conscience on va commencer par une définition du terme et ensuite on étudiera les thèses de trois auteurs qui sont absolument centraux pour cette notion définition de la conscience on va partir de l'étymologie la conscience ça vient d'eux comme ciencia c'est à dire que la conscience signifie avec science donc si vous voulez définir la conscience vous pouvez la définir comme une connaissance en vêtements bien simplement le fait que la conscience est une connaissance d'abord de soi la conscience de soi une connaissance du monde mais aussi une connaissance

du bien et du mal faut pas oublier cette dimension de la conscience comme conscience morale mais c'est quelque chose sur lequel on reviendra plus tôt dans un rappel de cours sur la morale de rapidement opinion commune sur la conscience d'abord la conscience on dit souvent que c'est le propre de l'homme que c'est ce qui différencie l'homme de l'animal et il ya aussi cette idée que la conscience va constituer la grandeur de l'homme par rapport à l'animal pour une critique de cette opinion selon laquelle la conscience serait la grandeur de l'homme je vous renvoie à une

vidéo qui a été fait sur la citation de pascal l'homme est un roseau pensant ou pascal et s'est montré que cette grandeur de l'homme dû à sa conscience et une grandeur tout paradoxale là ce qui vous a ce qui va nous intéresser ici intéresser ici c'est plutôt la question de savoir si on peut connaître le mois elle permettra d'envisager trois auteurs absolument important alors évidemment l'auteur centrale pour la conscience et des cartes c'est des cartes parce que c'est le premier à avoir fait de cette notion la conscience une notion centrale de la philosophie pour bien

comprendre des cartes on va commencer par rappeler le projet cartésien ça constitue comme un fil rouge un fil conducteur dans sa pensée qui permet un petit peu de s'orienter qu'est ce que ce projet cartésien des cartes entend rejeter toute la scolastique or la scolastique c'était l'enseignement qu'on recevait à l'école à l'époque de descartes c'est un mélange un petit peu de philosophie d'aristote et de théologie donc des cartons en rejeter toute la scolastique tous les arguments d'autorité pour exiger une certitude absolue en sciences et en philosophe j plus précisément pour des cartes il s'agit pour la

science et la philosophie de se calquer sur le modèle des mathématiques à cause évidemment de l'exactitude qu'on trouve en mathématiques et bien des cartes veut trouver cette même exactitude en sciences et en philosophie alors des cartes formule ce projet et il faut ensuite passer à la première étape de la philosophie des cartes qui est assez connu c'est que des cartes pour fonder le savoir va devoir dans un premier temps révoqué en doute l'ensemble des choses que l'on tient pour vrai et même les choses que l'on tient pour être les plus certaine je vous renvoie ici

à la première des méditations métaphysiques de descartes où l'auteur formulent une série d'arguments qui vise à révoquer en doute l'ensemble de nos connaissances alors il ya l'argument de la tromperie des 106 à l'argument du rev 1 selon lequel il n'existe aucun critère qui permette de distinguer le rêve de la vie dure nous donc on ne sait jamais si on est véritablement en train de rêver ou pas et révoque aussi en doute les vérités mathématiques par l'argument du malin génie c'est à dire cette idée selon laquelle on peut toujours imaginer un dieu qui s'évertuerait constamment à

nous tromper dès lors que je fais les raisonnements les plus simple en mathématique donc des cartes c'est la première étape de sa philosophie révoque en doute toutes les connaissances c'est la raison pour laquelle on appelle le doute cartésien doute hyperbolique 1 il concerne l'ensemble des connaissances mais il faut tout de suite garder en tête que le doute cartésien hyperbolique est aussi un doute méthodique c'est un doute méthodique au sens où descartes ne doute pas pour douter le doute chez d4 n'est pas une fin en soi des cartes ne doute pas si vous voulez à la

manière des sceptiques si des cartes doute c'est dans l'optique de trouver une première vérité absolument indubitable dont on pourra absolument pas douter pour ensuite fonder la connaissance en la question qui se pose est celle de savoir quelle est cette première vérité sur laquelle m'appuyer alors que je doute d'absolument tout est bien dit les cartes si je doute d'absolument tout il ya au moins une chose qui est sûre c'est que je pense et que donc j'existe je peux me tromper sur absolument tous il reste que si je me trompe alors j'existe forcément on reconnaît là du

coup là première certitude de descartes qui est le cogito coppito ergosum le je pense donc je suis première certitude absolument indubitable absolument évidente et qui constituera le modèle de toutes les connaissances on retient également que des cartes ne va pas simplement se contenter de déduire du cogito une simple existence indéterminée si le jeu peut-être conçu par soi c'est à dire indépendamment de toute autre chose il faut voir que pour des cartes le jeu peut également est d'y exister par soi c'est à dire qu'il existe indépendamment de toute autre attribut au sens où seule la pensée

constituera son essence des cartes dit quand je réfléchis à ce qu'est le jeu je trouve une pensée que je peux concevoir clairement et distinctement indépendamment de tous les attributs qui appartiennent à la substance matériel c'est à dire l'étendue en longueur largeur et profondeur donc tout les sens de la pensée l'idée carte résident dans une substance immatériel je crois qu'il peut être intéressant pour finalement retenir quelque chose d'important chez descartes d'apprendre la citation suivante est une définition qui donne de la pensée dans les principes de la philosophie des cartes écrit par le mot de penser j'entends

tout ce qui se passe en ou de telle sorte que nous la percevons immédiatement par nous mêmes on voit bien qu ici à travers cette citation des cartes à six mille pensées et conscience c'est la même chose pour lui il n'ya de penser que conscience est cet être et c'est cette part mme assimilation entre pensée et conscience que freud par exemple critiquera en disant qu'il peut exister des pensées inconsciente et que la conscience de constitue qu'une partie de la pensée donc des cartes nous apprend que la conscience de soi c'est la première vérité la première

certitude la chose que l'on connaît le mieux le modèle de toutes les vérités on va cependant se poser la question suivante celle de savoir si on peut véritablement accéder au mois et si facilement ici on va faire appel à un deuxième moteur très important pour la notion de conscience et david young philosophes du xviiie siècle avant d'exposer la thèse de yum sur la conscience il convient de rappeler que yom et est un nom puristes qu'est-ce que l'on purisme bien l'empirisme c'est une thèse qui prétend que toute connaissance doit dérivés d'une impression si je connais une

chose c'est que journée une impression c'est que j'en ai fait l'expérience dit yu à partir de là l'auteur se pose la question suivante est-ce jamais l'impression d'un mois qui demeure constant dans le temps et qu'il dure fait jamais l'expérience dans l'expérience pardon un mois qui s'inscrit dans le temps notre terme union que pose la question de l'identité personnelle fais l'expérience de quelque chose qui demeure identique quand je regarde en moi et bien dit yu c'est pas du tout le cas quand je regarde en moi je n'ai jamais à faire une impression qui dure quand je

regarde en moi j'ai toujours affaire à telle ou telle impression particulière j'ai toujours à faire en réalité quand je regarde en moi une série d'états qui sont dix continuent à une impression de plaisir ou de peine à une impression de lumière ou dhombres etc et c'est donc guillaume on peut même aller jusqu'à imaginer que si je n'ai aucune impression par exemple lors d'un sommeil profond alors on peut réellement dire que je n'existe pas on a donc chez ce philosophe une critique de l'identité personnelle parce que je ne peux jamais avoir affaire à un mois constants

j'ai toujours à faire une série dick ii d'état discontinue et en ce sens le mois serait une fiction nos critiques de l'identité personnelle chez young critique empiriste qu'il faut bien connaître et qui peut servir à répondre à la question peut-on connaître le mois pour younes est une fiction on va cependant pas s'en tenir à cela et on va envisager un troisième moteur qui permettra peut-être de répondre à la critique de yum c'est eagle philosophe du neuvième siècle père de ce qu'on appelle l' idéalisme aux philosophies et ue est pas mon eagle dit la chose suivante

il dit je ne peux jamais accédé directement au moi je ne peux jamais prendre conscience immédiatement de mon intériorité la thèse de hegel et plus précisément la suivante la conscience pour prendre conscience d'elle-même a besoin de s'extérioriser dans le monde en produisant des oeuvres concrète la conscience de soi d'égal n'est donc pas immédiate allez toujours médiate elle a besoin de la médiation de l'extériorité dit comme ça ça paraît un petit peu abstrait mais en réalité c'est une thèse dont on fait l'expérience dans des expériences dans des situations très commune par exemple parfois on a l'impression

que notre avis sur un sujet est un petit peu confus on ne sait pas très bien quelles sont nos idées sur un sujet et il suffit de se mettre en parler par exemple dans une discussion avec un ami pour s'apercevoir qu'en réalité on avait beaucoup de choses à dire sur le sujet et c'est de cette façon on en prend conscience de la même façon vous avez un sujet de dissertation il ne vous inspire pas du tout vous avez l'impression de ne rien avoir à dire dessus il suffit de se mettre à écrire pour tout d'un

coup ça pas soir on avait beaucoup de choses à dire sur ce sujet donc la médiation de l'extériorité servirait à la conscience pour se prendre conscience d'elle-même d'une certaine façon et chez hegel toute production humaine d'une certaine manière n'est jamais que l'extériorisation de la conscience c'est une façon qu'à la conscience de ceux projetés dans le monde pour se contempler et se connaître ensuite ainsi pour eagle l'inconscience dans l'histoire produire l'art et la religion mais aussi des institutions politiques l'état où les lois sont comme l'extériorisation des idéaux de paix de justice qui sont inscrits en l'homme

ainsi peut-on dire que pour eagle la conscience de soi est possible mais elle ne peut jamais être immédiate il faut toujours une médiation celle de l'extériorité l'homme en agissant haute au monde son caractère farouchement étrangers et juil chose en ceci qu'ils y voient une transformation une inscription extérieur de sa propre intériorité donc que retenir de ce rappel de cours sur la conscience la thèse cartésienne selon laquelle l'expérience de la conscience constitue la vérité la plus immédiate la plus certaine le modèle de toutes les vérités et la définition d'une cartésienne de la pensée comme pensée consciente

il n'y a pas de penser qu'ils ne soient pas consciente la critique empiriste de yum c'est à dire l'idée selon laquelle je n'ai jamais accès immédiatement à un mois qu'il jure on est critique de l'identité personnelle j'ai toujours affaire à des états discontinue et enfin la thèse hégélienne qui est que la conscience de soi ne peut jamais être immédiate mais toujours médiate il ya toujours besoin de la médiation de la production d'une oeuvre concrète dans le monde pour pouvoir se contempler et donc prendre conscience finalement de nos idées [Musique]