TOUR DU MONDE SEULE EN MER : Violette Dorange me raconte ses plus grandes frayeurs et beaux moments

elle a marqué l'histoire et fait rêver des millions de personnes violette d'orange est devenue à 23 ans la plus jeune navigatrice de l'histoire a terminé la mythique course à voile du vent des globes seule sans Escal et sans aide extérieur comme le veut la règle de la compétition elle a bouclé son tour du monde en 90 jours 22h et 37 minutes alors une semaine après son retour elle me raconte les coulisses de sa course son quotidien à bord ses plus grandes frayeurs dans le vent des globes mais aussi ses plus belles émotions je suis très

heureux de pouvoir vous proposer cette rencontre bienvenue au passage à tous les nouveaux parmi vous vous êtes de plus en plus nombreux à suivre ce format abonné en podcast sur toutes les plateformes ou encore sur Youtube merci pour votre confiance je vous laisse avec l'échange bonjour violette bonjour déjà merci beaucoup de prendre le temps d'échanger bah merci ça me fait trop plaisir d'être là bah ça me fait trop plaisir aussi franchement j'ai plein de questions à te poser et déjà je pense au nom de toutes les personnes qui regarderont cette interview qui écouteront en podcast

cette interview félicitations pour cette course merci beaucoup incroyable j'ai je pense félicitations déjà évidemment pour la coursese merci aussi je pense pour tout ce que tu as pu partager et je pense que ça a inspiré plein de gens fait rêver plein de gens pendant pendant 3 mois et je pense que tu pouvais l'imaginer peut-être pendant la course tu le réalises peut-être un peu plus depuis que tu es depuis que tu es rentré tu as vu un petit peu le le monde et tout ça déjà avant de commencer à parler de ton tour du monde et

cetera peut-être une question comment est-ce qu'on se sent quand on remet les pieds sur terre après 3 mois en mer comme ça mais c'est vraiment fou parce que pendant 3 mois j'ai été vraiment dans une bulle j'ai pas vu de visa je j'ai je communiqué assez peu avec la terre juste avec ma famille très proche et et du coup du jour au lendemain voir toutes ces personnes c'est c'est incroyable et puis j'avais pas pris l'ampleur de de de l'engouement sur les sur les réseaux sociaux et tout donc c'est ouais c'est fou en fait je pense

que vraiment quand j'ai passé la ligne d'arrivée j'étais s dérée de tout ça et j'étais en dehors de mon corps quoi sur sur cette arrivée c'est vrai que plus largement est-ce que tu as l'impression que 3 mois comme ça seul en mer ça t'a ça t'a changé tu arrives à prendre du recul sur cette dimension là déjà bah j'ai jamais ressenti la solitude je me suis jamais dit oh là là je suis seule au monde mais par contre c'est vrai que ce qui ça m'a énormément manqué ma famille le fait de les serrer dans mes

bras de passer des moments avec eux et sur ce des globes on vit Noël Nouvel An toute seule en mer donc c'est particulier mais on sent qu'on a les concurrents autour de nous quand même et ça comment tu t'y prépares c'est les les les départs qui sont qui sont difficiles j'imagine qui sont assez assez vertigineux bah le départ c'était c'était hyper émouvant moi j'avais fait avant le vent des globes j'avais fait 20 jours en mer au max euh et donc là c'était euh j'y penséis toute l'année le le le le lendemain du du Nouvel An

2024 je me suis dit c'est l'année Vendé et après pendant toute l'année je me disais faut que je profites de chaque instant et et et en fait ouais 3 mois c'est long quand même 3 mois et à la fois ça passe vite enfin c'est c'est c'est c'est c'est fou peut-être ceux qui connaissent pas forcément le vent des globes qu'est-ce qui fait que le vent des globes c'est une course qui est particulièrement difficile et assez unique bah alors le vent des globes c'est donc un tour du monde en solitaire on n pas le droit de s'arrêter

euh et on n pas le droit d'avoir de l'assistance c'est-à-dire qu'on peut pas nous emmener de matériel on n pas le droit de nous conseiller sur la météo la seule assistance qu'on a c'est médical s'il y a vraiment besoin ou alors technique s'il y a de la CE sur le bateau mais sinon on est seul on est seul et et donc c'est c'est sur des bateaux qui sont euh comment dire inconfortables parce que parce que c'est c'est c'est des bateaux de course quoi tu es vraiment VO le pourêre faut être le plus rapide possible on

l'a suivi avec tes tes vidéo il y a eu des moments où tu as dû faire des ajustements sur ton bateau et cetera mais si du coup il y a une assistance externe est-ce que ça veut dire que la course elle est finie pour toi ouais oui c'est c'est-à-dire c'est une assistance technique au téléphone genre on a dro on a le droit de me dire bah pour réparer ça vous faire ça on a pas Dr de me dire arrête-toi de de m'aider à réparer c'est une course forcément qui est unique qui est particulièrement difficile tu

as évoqué la dimension solitaire parce que c'est une course en solitaire sachant que faut faut aussi le dire peut-être avant d'entrer dans le détail de la course vous êtes 40 skippers sur cette sur une course comme celle-ci comment est-ce qu'on fait alors j'ai pas prévu de j'ai pas prévu de mettre comment est-ce qu'on fait pour faire le V des globes comment est-ce qu'on est sélectionné faut faire une demande comment ça marche euh ouais c'est un long parcours pour faire le vent des globes moi ça fait 4 ans que j'ai pense et et en fait c'est

bah déjà il faut trouver les financements c'est ça le plus dur c'est que il faut trouver des des sponsors ensuite il faut trouver un bateau parce que il y en a pas beaucoup et moi j'ai récupéré un ancien et puis après il faut constituer une équipe et ensuite' y a tout le parcours de qualification euh il faut cumuler des mil000es donc c'est-à-dire qu'avant il y a plein de courses de pendant toute la saison et vraiment le Graal bah c'est le vent des globes et et donc il faut faire le plus de courses possible ble pour

cumuler des mil000es et et se qualifier et donc voilà c'est c'était très très just je suis arrivé en fait comme mon projet a démarré très tard je suis arrivée avant-dernière de la liste il y a eu deux concurrents qui n'ont pas été pris pour pour le vent des globes donc c'est-à-dire qu'ils ont fait ils ont trouvé les sponsors ils avaient des bateaux ils ont navigué et ils étaient prêts à partir et ils ont pas pu partir donc c'était vraiment chaud cette année c'est la première fois depuis l'histoire du vent des globes que qu'il a une

qualification aussi dure Lay d'â il me semble pour cette édition c'était 41 ans la moyen d'âge des participants et et comme tu le sais ça c'est une moyenne donc il y a aussi des gens des personnes qui sont qui sont plus âgés qui qui participent là tu es la plus jeune de l'histoire de la course c'est vrai que il y a eu je pense che beaucoup de gens ce truc de attends mais comment est-ce que déjà faire le vent des globes tout le monde trouve ça impressionnant mais il y a ce truc de comment est-ce

que aussi jeune tu as réussi à le à le faire toi ça a commencé comment ça a commencé à quel âge et comment est-ce que tu expliques que tu es réussi à à y arriver alors j'ai commencé bah la voile très très jeune et puis euh en fait bah c'est un parcours qui s'est enchaîné j'ai pas je me suis pas dit à 7 ans oh je ferai le des globes et j'ai tout tout planifié mais c'est vraiment bah j'ai j'ai j'ai en fait j'étais sur des petits supports donc optimiste c'est un bateau qui fait 2,50

après 420 c'est 4,20 et et donc j'étais en sport étude au lycée après j'ai aménagé mes études d'Inger pour pouvoir continuer la voile à fond et découvrir la course au large et en fait très tôt j'ai commencé la course large et donc j'ai commencé à à 18 ans j'ai fait ma première traversée de l'Atlantique et ensuite j'ai enchaîné avec le circuit pro l'année d'après en Figaro ça s'appelle et et donc voilà les choses se sont enchaînées petit à petit et en 2020 vraiment je me suis posé la question après la fin de ma première année

en circuit pro avec l'équipe on s'est dit mais il y a peut-être une une option enfin peut-être une petite porte qui peut s'ouvrir si on donne tout pour arriver à monter un projet vendg et et donc est-ce que ça te dirait moi bien sûr oui ça me dirait et donc voilà on a on a monté le projet on s'est démené et franchement c'est c'était un éeste quoi de de monter ce projet là avec l'équipe enfin il y a on s'est dit 1000 fois que ça allait jamais fonctionneré parce que on a jamais rien lâché mais

le nombre de de fausses joies qu'on a tout au long du parcours donc avant d'entrer après dans le détail de la de la course ton bateau c'est aussi un bateau assez particulier parce qu'il a déjà remporter un un vend des globes comment c'est possible comment ça fonctionne tout ça donc les bateaux c'est qui bien c'est qu'ils vont pas à la poubelle c'est vraiment les bateau ils ont plusieurs vies le mien je crois qu'il a fait 5 ou six tours du monde et donc c'est un bateau de 2007 et il a gagné avec Michel des joyaux

en 2008 2008 et ensuite il est passé par les mains de plein de navigateurs et ce qui est drôle c'est que en fait c'est vraiment tuas tout le monde change de bateau dans tous les sens et et donc je sais que sur mon bateau il y avait des concurrents qui avaient déjà et euh et le dernier grand concurrent c'était Jean Lecam qui sur le dernier vent des globes a fait le fameux sauvetage d' d'un des marins qui a perdu son bateau enfin qui a son bateau a coulé et euh et donc voilà il y a

une vraie histoire et et Jean leam m'a aidé un petit peu dans le projet dans le sens où il a bien voulu me le vendre à moi et il y avait 1000 demandes et et voilà trop bien et c'est j'imagine tu as pu échanger avec lui forcément avant la course c'est quoi le tu pens le le conseil le plus important qui t'a donné avant la course bah Jean-Luc il donne toujours des conseils un peu drôles mais vraiment quand je lui pose la question je dis j'ai j'ai le souvenir qui m'a dit bon de toute façon

c'est l'inconnu super voilà son B courage voilà c'est un peu ça c'est vraimentf c'est dans le sens où même pour lui quoi il sait pas ce qui va lui arriver sur ce vent des globes c'estou l'inconnu pour tout le monde sur les différentes étapes euh tu passes donc notamment dans dans les premiers jours le cap finister donc c'est un endroit où on a dit où il il y a beaucoup de vent tu dis que tu as abordé cette première étape cette première épreuve on va dire de manière trop safe qu'est-ce que ça veit dire quel

était un peu l'arbitrage et le choix là-dessus ouais en fait bah donc s'il y a vraiment un caractère technologique dans le dans le dans cette course c'est que à tout moment ça peut s'arrêter parce que on peut avoir la casse technique et et donc moi mon mon principal objectif c'était d'arriver au bout de ce vend des globes et donc je me uss dit au départ je pars safe j'essaie de juste bien faire mes manœuvre parce que quand on a une galère technique ça peut très vite dégénérer et ça se multiplie enfin ça peut être vraiment

compliqué donc je me suis dit bon je joue safe et je je je vais monter petit à petit le le curseur de risque au fur à mesure de la course et au Cap finister j'ai joué très un peu trop safe parce que je me suis dit dès que j'atint telle force de vent je baisse mes je baisse j'enlève une voile qui a un peu grande un peu dangereuse du coup et et en fait moi j'ai vu j'ai vu le vent je dis allez hop je rentre je rentre la voile et en fait j'ai toute la

manœuvre les manœuvres dure 1 heure quasiment et une fois que j'ai fait ça le vent il a baissé donc j'ai passé 2 3 heur un peu en mode un peu bon que ça revient là tu sais jamais trop donc enfin voilà j'ai tendu que d'autres avaient potentiellement avancé bah forcément et en fait quelques jours après j'ai appris que les autres eux ils ont gardé cette fameuse voile qui s'appelle le spi et euh il y en a eu deux ou trois qui ont éclaté leur spi dans le sens où ça a explosé tellement il y avait

de vant donc au final j'ai très bien fait de jouer safe tu as fait ce choix sage mais qui était pour toi de dire il faut tu veux terminer la course et et tu veux pas dès cette première épreuve importante te retrouver trop trop en difficulté et donc c'est vrai que d'un point de vue technique parce que évidemment c'est c'est une discipline sportive mais aussi technique de tout façon très importante tu as parler un petit peu du fonctionnement des voiles mais c'est vrai que pour quelqu'un qui connaît rien ça peut paraître très tu as différentes

voiles comment ça fonctionne comment est-ce que tu choisis l'une plutôt qu'une autre à quoi il servent c'est quoi un peu le le fonctionnement et ben en fonction de la force du vent et de l'angle que j'ai par rapport au vent parce que je veux aller à un certain endroit et donc je vais choisir le meilleur angle et ensuite je vais choisir ma voile en fonction de ces deux critères force et angles et donc par exemple si j'ai des vents qui viennent de derrière je vais mettre des énormes voiles pour avoir la portance et puis si

par contre le vent vient de face je peux pas faire du tout droit parce que sinon c'est comme un drapeau ça flappe mais par contre je peux faire au plus proche 45°gr de du vent et là je vais mettre des voiles très plates pour faire vraiment de l'aérodynamique comme les comme les avions quoi c'est un peu c'est carrément le même système et donc voilà en fonction de ça je choisis mes voiles il y en a huit à bord et donc très régulièrement faut faire des changements des fois pendant 3 jours j'ai pas de changement de

voile à faire et puis parfois je dois en faire trois dans la journée donc c'est ça dépend vraiment une vraie dimension technique et c'est V que les études d'ingénieur tu que tu fais en parallèle est-ce que tu as l'impression que ça te ça apporte porter quelque chose dans ce genre de discipline alors est-ce que c'est sur le fond est-ce que c'est plus la d'un point de vue de de rigur les études d'ING ell m'ont plus aid j'ai pas fini hein mais ell mont ell m'aideent dans je pense à apporter une rigueur d'apprentissage surtout de se

dire enfin vraiment quand je suis arrivée dans le bateau moi ce qui m'effrayait beaucoup c'était l'électronique parce que c'est hyper spécifique et très compliqué et et en en étude Dinger parfois on nous donne un poli avec des cours de maths et on comprend rien et puis faut se dire bah il faut rentrer dedans quand même faut quand même se forcer à à étudier c'est un peu ça donc voilà ouais donc il y a quand même une question de rigueur qui oui c'est la rigueur la rigueur et le fait de se dire si je comprends pas

c'est c'est c'est faut pas que je m'arrête quoi faut que je continue de creuser ça permet de poser une première question parce que là on parle déjà des premiers jours question très pratique comment est-ce qu'on mange quand on est quand on est comme ça à bord de cette de cette course à quoi ça ressemble et comment tu fonctionnes parce que tu dois partir avec 3 mois du coup de de Nour ouais on mange du lophilisé donc c'est la même chose que les astronautes donc c'est la nourriture qui est desséchée déshydratée et on mange ou de

l'apertiser c'est de la nourriture qui est mise stérilisée mise sous vide en fait et et donc il faut prévoir ça pendant 3 mois et ça c'est un truc de fou par si on se rend pas compte tout ce qu'on mange pendant 3 mois faut voir les les 10 sacs qui étit préparé et puis il faut pas se lasser faut trouver l'équilibre donc on a pris une nutritionniste pour faire ça qui nous a un petit peu aidé et puis surtout Sarah qui qui fait partie de mon équipe s'est occupé de l'vitaillement ça lui a pris peut-être

2 mois elle a fait un xxel de 1000 lignes 1500 lignes parce que tous les jours notait tout le nombre de calories enfin c'est un truc de fou il faut penser au poids ouis enfin c'est ouais ça représente 10 sac énorme c'est bon ou pas euh bah à force on se lae un peu forcément tu as fait le tour de certains certains en fait ouais ce qui donc le plus c'est les fruits et légumes ouais en mer parce que forcément au bout tu en as il y en a plus mais mais ouais en vrai ça

va ça va et c'est du coup c'est une organisation qui est particulière de la même façon la question de tes affaires elles sont rangées d'une manière assez particulière il y a une question de rangement et de déplacement de tes affaires assez fréquemment pourquoi faire pour ceux qui comprennent pas le le le principe pourquoi est-ce qu'il y a ce cet enjeu là alors àord on essaie d'être le plus léger possible parce que tout le poids embarqué je vais devoir le bouger ensuite dans mon bateau et en fait je dois le bouger en fonction de de l'équilibre

du bateau donc le bateau avec les voiles et le vent il se penche sur le côté donc ça s'appelle la gite et en fait pour contrer ça parce que on veut qu'il se penche le plus possible parce que on veut que il y ait le plus de vent possible et ben on met des sacs en hauteur enfin à l'endroit où on veut raappuyer sur le bateau pour le le faire enlever la gite et donc bah il faut s'imaginer j'avais 10 sacs euh de nourriture donc qui pèseent entre à peu près 15 kg à chaque chaque

fois et pareil 10 autres sacs de tout ce qui est technique par exemple il y avait un sac de mécanique pour le moteur un sac de mécanique pour les voiles et cetera et tout et on genre on se demande des fois on est là est-ce qu'on prend deux tournevis ouais ah je sais pas ch faire y a des vrais choix à faire voilà et après il y a aussi les voiles qu'on parce que donc j'ai huit voiles à bord et les voilees quand je m'en sers pas je les mets à l'avant dans la soute à

voile et en fait parfois il faut les mettre à l'arrière donc il faut les sortir faut les porter les voiles ell font à peu près entre 50 et je crois que la plus lourde elle doit faire 80 kg et et donc ça s'appelle matoser c'est tout le matos il faut le matosser pour l'équilibre de bouger pour pour équilibrer comme il faut le ou ouais donc c'est ça que c'est une dimension extrêmement physique quand même qu'on imagine pas et surtout qu' il y a le côté enfin tu vas imaginer ça là ici et puis a l'imaginer

en mer avec toutes les conditions j'imagine parfois qui peuvent être assez assez extrême c'est encore autre chose ouais bah ça fait 4 100 entre 300 ouais 300 400 kg au départ et et du coup chaque manœuvre représente une bonne séance à la salle c'est vraiment ça globalement ça fait beaucoup de sport ça fait beaucoup de sport et donc tu as tu as là on a parlé la question de la nourriture la question du du cockpit comment est-ce que toi tu t'as ménagé d'ailleurs à l'intérieur parce que tu dis tu as passé 3 mois 3 mois

ici il faut que ce soit aussi un petit peu ton lieu quand même ouais tuas tu as une façon un peu de de le personnaliser de faire en sorte que ce soit tu te senses chez toi ouais alors donc l'intérieur c'est tout vide il y a pas de salle de bain le lit c'est un matelas que je bouge aussi euh pas de cuisine donc c'est juste un petit réchaud et et donc donc comme c'est tout vide et qu' a en fait la seule chose qu'on voit qu'on entre c'est de l'élec il y a de l'électricité

dans tous les sens des capteurs et tout et donc moi j'ai en fait pendant tout le vent des globes j'avais une photo par jour dans mes sacs d'avitaillement et donc j'aià collé sur le mur en face de moi autour de l' LEC et à la fin ça m'a fait une grande fresque et avec toute ma vie étalée mais c'est ça me permettait de me sentir un peu chez moi et d'avoir toujours de me rappeler des bons souvenirs pendant toute la course j'ai eu énormément de soutiens et a une question qui revient souvent quand on fait

découvrir un métier ou quelque chose c'est à quoi ressemble une journée type mais j'imagine qu'une journée comme celle-ci il y a pas de est-ce qu'il y a vraiment une journée type sur une course devant des globes ou des choses qui sont quand même tous les jours ouais il y a des choses qui se font tous les jours par exemple la météo ouais elle est cadrée avec euh les fichiers météo qui sortent à certaines heures et donc notre journée elle est un peu rythmée par ça moi je suis un peu psychorigide sur les repas genre j'aime

bien manger à midi à 8h et enfin je suis assez cadrée pour pas faire n'importe quoi parce qu'il y a le décalage horaire aussi tout du long pendant 3 mois et donc euh voilà ça c'est ça rythme ma journée et ensuite on dort autant un peu plus la nuit mais on dort aussi le jour euh parce qu'on fait plein de petites siestes et là sur des formats de courses de 3 mois je fais des siestes de à peu près 1 heure la plupart du temps je faisais une he et donc 1 heure tous les combien

de temps tu vois comment ça fonctionne globalement le bah c'est un peu comme je veux et en fonction de la météo donc des fois bah je vais je vais faire une heure à la fin de la sieste il faut que je me réveille pour vérifier que tout va bien que le bateau va toujours aussi le plus vite possible euh et si je peux je peux retourner faire une sieste mais je suis obligée de vraiment me réveiller sortir dehors faire tous les checks et après mendor et ce rythme de sommeil qui est évidemment très particulier est-ce

que tu tu es déjà dans ce rythme un peu bizarre avant de commencer la course ou c'est dès que tu commences la course que tu mets en place ce système bah pas du tout en fait avant la course on fait des formations de sommeil on apprend plein de choses et en fait avant la course on essaie de cumuler le plus de sommeil possible donc je faisais des grandes grandes nuits et la journée je faisais une sieste de 2hures quasiment enfin vraiment une grosse pause en milieu de journée et c'est dur parce qu'il y a un

peu de stress aussi avant le départ et ensuite quand on part en mer souvent les premiers jours on dort pas très bien parce qu'on a du mal à s'adapter au début je faisais des siestes de 10 20 minutes et après j'ai rallongé petit à petit et on a un peu l'adrénaline et après on du coup on se met en dette de sommeil et après on prend le rythme parce qu'on est fatigué donc on dort direct oui toute façon tu as oui au bout d'un moment je pense que tu es contente de pouvoir dormir même une

heure tu le prends et et ça doit faire ça doit faire du bien donc ouais il y a quand même des des rituels ou des choses que tu avais que tu avais au quotidien et c'est que alors là on continue sur les éléments pratiques après on va on va REER sur la course mais il me semble que dans une de tes vidéos tuexpliques que tes cheveux sont devenus de la paille ça pose d'autres questions qui la question de comment est-ce que tu vois tu tu fais en sorte pour faire ta toilette et cetera c'est quoi

d'un point de vue pratique ce genre de chose comment ça fonctionne bah c'est c'est hyper rudimentaire la douche c'est c'est compliqué parce qu'en fait faut s'imaginer vraiment le bateau il va vite ça tape souvent souvent c'est c'est jité donc il y a l'angle et donc on se tient comme ça enfin c'est pour se déplacer dans le bateau souvent il faut se tenir quoi et du coup pour se doucher bah c'est soit il fait très chaud dans les alisées et là enfin dans près de l'équateur il c'est trop bien et je prends un saau de mer

je me dououche complètement soit c'est juste petites lingettes c'est la tempête oui si l'eau est glaciale tu as pas trop envie de l'utiliser puis des fois c'est l'eau glaciale ouais c'est à peu près une douche tous les TR 3 jours 3 5 jours mais ouais c'est compliqué il paraî aussi qu'au bout d'un certain temps en mer tes mains sont même cornées à force de jeement tirer sur les cordes et de c'est pas très beau mais oui oui les mains en fait adapte et puis en fait ce qui est bizarre aussi c'est l'humidité en fait on

est tout le temps tout le temps dans l'humidité là c'est mes ongles CIT tout mou à la fin non c'est c'est ouais le corps il a du mal un peu à s'adapter tu V faire un petit spa en rentrant qui va faire qui va te faire du bien dans les différentes étapes qu'on qu'on peut voir il y a le passage aussi du capâ de Bonne Espérance en Afrique du Sud c'est une étape assez assez importante tu fais face à des rafales de vent assez impressionnant as des vagues aussi de 6 7 m il me semble

c'est ça dans ces el qu'est-ce qui est le plus dur dans ces momentsl et comment est-ce que tu as vécu ce ce passage là bah là c'était l'entrée dans les mers du Sud donc les mers du Sud je je connaissais pas du tout et en fait c'est un peu un tunnel pendant un mois c'est des des tempêt à la suite donc ça me faisait forcément j'avais un peu l'appréhension et en plus cette entrée était très difficile parce que entre on a une zone des glaces qui nous protège des icebergs et l'Afrique bah il y avait

très peu d'espace parce qu'il y avait une dépression qui prenait tout tout tout tout le passage et donc on avait pas trop le choix donc CIT vraiment aller dès le début allez première grosse tette 6 m de houle et je crois que ma première journée dans les mers du Sud c'était vraiment la plus dure parce que à cet endroit spécifique du monde il y a aussi en fait sous l'eau il y a des chaînes de montagne quasiment et donc ça monte énormément de mer il y a aussi les courant des aiguilles le long de l'Afrique

qui descend et donc tout ça ça crée une mer horrible et là il y a eu une journée où vraiment mais mon bateau faisait n'importe quoi je partais le bateau par sur Uta donc ça veut dire qu'il se mettait il se renversait un petit peu sur le côté et je ouais c'était chaud c'était s C à ce momentl qu'est-ce que tu ressens c'est tu ressens quand même de la peur dans ce genre de moment ouais ouais ouais de la peur bah au début de l'appréhension et puis après de la peur et puis en fait c'est

on est on est dans un état de d'hyper vigilance en permanence euh c'est hyper dur de dormir parce que on dort en écoutant le bateau et puis de temps en temps sent que le il monte dans une vague on est prêt à sortir non vas-y c'est bon ça c'est ça tient et en fait c'est ça tout le temps en fait pendant pendant des jours et des jours oui c'est un truc à devenir un peu parano sur le côté attends est-ce que là j'ai entendu un truc qui va pas ou est-ce que ça je l'ai bien

rangé ou est-ce que je l'ai c'est ça faire confiance finalement aussi en fait il faut c'est vraiment un truc que j'ai découvert sur le V des club c'est qu'il faut vivre avec l'angoisse et c'est vraiment faut vivre avec l'inquiétude et et c'est assez c'est assez particulier mais je pense ça m'a appris trop de chose ça ça m'a rendu plus forte mais de de bah des fois j'ai eu vraiment peur et en fait je pouvais rien y faire fallait que je continue que j'avance que je traverse la tempête et pour le coup des fois je m'inquiétais

parce que j'avais peur que mon bateau casse j'entendis des craquements des choses comme ça vraiment je me suis dit mais en fait ça sert à rien de vivre deux fois enfin ça sert à rien de s'inquiéter parce que tu souffres deux fois en fait ouais oui tu souffres en tuappréhendes le truc donc tu souffres et si après passe quelque chose tu souffres encore une fois tu as dans le cas où ton bateau casse dans de situations euh enin je évidemment tu vois ça ça un truc qui paraît assez flippant comment ça se quel serait à

ce moment-là les les démarches tu as tu as moyen quand même de communiquer d'alerter sur ta situation ou comment ça se en fait si on a des moyens de secours quand même on a des balises satellitaires si on la déclenche bah on abandonne la course direct mais les les secours peuvent venir nous chercher alors il y a des des endroits dans le monde où pour venir nous chercher c'est super loin et donc notre seule ça met plusieurs jours donc notre seule sécurité c'est les concurrents donc il y a ça quand même il y a une

sécurité on sait que si je casse une pièce technique B c'est c'est embêtant pour la course mais en fait il y a vraiment plusieurs niveaux deg de dangerosité dangerosité il y a un certain niveau c'est pas tomber de son bateau ça c'est vraiment faut pas quoi et donc il y a quand même le danger il est est quand même toujours un peu là quoi même même si on a tout ça faut faire gaffe et c'est vrai que tu parlais de la question des des autres concurrents qui pourraent éventuellement devenir en aideas raconté d'ailleurs des des

exemples et un moyen quand même de communiquer du coup avec eux à quoi ça ressemble c'est quand vous êtes suffisamment proche peut-être pour échanger alors quand on est suffisamment proche on a la VHF comme un talky walky et quand on est bah sinon j'ai WhatsApp en fait en M j'avais très peu de choses j'avais juste WhatsApp l'appel et et c'est tout et j'avais le site du vent des globes où je regardais les actu pour avoir toutes les infos des autres concurrents mais c'est les seules choses que j'avais donc WhatsApp quand il y a du réseau

et quand tu arrives à Capt tu le tu l'as je oui quand tu appelles faut attendre à 3 secondes de décalage à chaque fois enfin c'est toujours un peu compliqué et le et du coup la communication avec les autres quelle est l'ambiance on va dire entre les les les les différents participants j'ai cru comprendre qu'il y av quand même une forme de complicité parce que vous viiez tous quelque chose d'incroyable on a dit aussi parfois des des secours en merde des des des des vrais moments d'entraide en course comment ça se passe quand vous é

changez ça parle de quoi c'est un peu c'est trop bien en vrai parce que enfin c'est la première fois que je dis ça il y avait une vraie euh en je parlais vraiment avec des concurrents alors déjà quand on se croise en mer bah forcément à chaque fois on se parle de dire mais comment tu vas comment tu ressens tout ça et puis après j'avais j'ai des amis aussi dans la course un de mes amis c'est concurrent number one des des bateaux de de la même catégorie que moi on va dire et du coup tous

les jours on se faisait des vocaux non mais c'est un truc de fou là ce qu'on vit vraiment on se raconter notre vie et puis je pense que des fois on s'ennuie aussi un petit peu donc des fois on parle et c'est on a la sensation de vivre la même chose avec les concurrents donc on parlait du du passage du cap de Bonne Espérance c'est quoi le plus grand danger en mer selon toi bah le plus grand danger c'est de tomber c'est de tomber du bateau parce que parce que trouver euh un humain dans la

mer en fait c'est une toute petite tête qui sort de l'eau donc avec les vagues c'est impossible quoi et donc on a des balise sur nous mais pas tout le temps le gilet ça c'est un peu un leure enfin ça ça va pas te sauver non plus ça te permet de gagner un peu de temps et donc en fait l'idée c'estêtre le plus possible attaché au bateau donc quand je vais faire des manœuvres à l'avant je je m'attache j'ai un harnet et je m'attache enfin vraiment c'est moi ma sœur m'a dit violette la vie est

importante avant de partir donc dès que je faisais une manœuvre sur le pont je je pensais toujours à à mes proches et je me dis non non c'est trop important on parlait de tes proches justement il y a des moments qui sont toujours des moments souvent importants pour beaucoup de personnes dans l'année les fêtes de fin d'année et cetera toi tu as passé Noël et Nouvel An seul sur ton bateau comment est-ce que tu as pu le fêter à quoi ça ressemble un moment comme ça en mer ben jeai trop bien trop bien vécu parce

que je sais qu'il y en a c'est c'est assez dur mais moi j'ai franchement j'ai trop kiffé parce que j'ai passé bah mon Noël déjà je pensais que j'avais pas de cadeau et du coup j'ai fait toute ma journée où je dis bon j'ai pas de cadeau mais bon c'est pas grave je fer je ferai au retour tu étais où à ce moment-là av de euh j'étais dans l'océan ah oui j'étais sur la fin de l'océan Indien et début Pacifique je crois bien et et en fait à la fin dans la journée il y a

il y a mon équipe qui m'a dit mais si regarde dans tel sac et du coup j'ai trouvé plein de petits trucs et j'étais trop contente heureusement que tu étais pas tombé dessus avant quand même il y il y avait un effet surprise ouais c'était caché et après j'avais bah un repas préparé Noël spécial Noël et ensuite Nouvel An bah ça ça m'a rien fait en fait je me su bon ils font la fête à à terre mais c'est pas grave et on savait pas sur quel fuseau horaire fallait le fêter donc oui bah oui

en plus oui parce qu'il y a vraiment un décalage bah en fait je j'ai vécu une journée de euh de plus j'ai vécu de vendredi euh parce que ouais c'est c'est assez de rigolo et du coup c'était j'ai j'ai passé le nouvel an le jour où je passais le point Némo le point le plus éloigné de toute la civilisation euh où on est plus proche de la station ISS que la civilisation et du coup c'était trop stylé je me dis W c'est trop bien mais c'est vrai que tu vois ça fait deux trois fois que

on parle de la l'espace enfin on parle de là on a parlé de l'ISS on parlait de la nourriture qui est similaire je pense qu'il y a beaucoup qui font ce parallèle sur le côté tu es isolé tu es tu parais loin de tout tu as moins de contact avec eu quand même du contact mais mais qui est pas parfait soit dans l'espace ou en mer ouais quel parallèle toi tu vois entre les ouais bah c'est ça et c'est aussi le fait d'être confiné quoi le dans un petit espace que tous les gestes du quotidien

deviennent difficiles euh vraiment le truc c'est une anecdote mais mes cheveux ça devient un enfer en mer c'est vraiment ça me fait une dreadlx complète et je pense que dans la station SS les filles c'est sûrement pareil donc c'est c'est ça c'est ouais c'est la vie quotidienne est très particulière donc voà on parlait de Noël est-ce qu'il y a des objets que tu as pas enfin des objets ou des choses que tu as pas le droit de prendre sur sur ton bateau qui sont interdits par le règlement ah bonne question B visiblement rien de ah

si bah tu as pas le droit d'avoir d'animaux de compagnie ouais ou pour la maltraitance nos téléphones sont quand même surveillés enfin parce qu'on a pas le droit d'avoir d'assistance de météo et donc tout ça c'est c'est survill un petit peu et toi du coup si tu as pas le droit à une assistance comment est-ce que toi techniquement tu tu fais un point sur la sur la météo et tu regardes à quoi ça va ressembler c'est quoi ce que tu ce que tu utilises alors donc je récupère les fichiers météo donc c'est des fichiers bruts

euh et donc dans le monde il y en a il y a plusieurs entités qui pardon qui qui font des fichiers météo les Américains et les Allemands et cetera et et donc je les compare et après je les fait je les passe dans la moulinette du logiciel de rotage donc c'est un logiciel qu'on doit maîtriser et qui nous sort une route et ensuite j'analyse la route et parfois la route elle est pas vraiment réaliste parce que elle va jouer avec du vent trop fort ou du vent trop faible et donc je je je avec l'expérience

faut arriver à est- c'est jouable est-ce que c'est trop ambieux est- c'est c'est ça et puis des fois les fichiers ils sont totalement mauvais parce qu'ils sont décalés ils sont pas ils sont pas en phase avec ce qui se passe réellement et du coup je prends par exemple des photos satellites des nuages et je compare avec ce que je vois avec ce que je ressens enfin il y a vraiment plein de choses à analyser et et je fais ça toute la tout au long de la journée tout le temps d'où la dimension physique et technique

et intellectuelle même qui qui est importante tu as croisé des icebergs dans quelle mesure est-ce que c'est réellement une menace et comment est-ce que tu fais quand tu fais face à ça alors c'était pas arrivé depuis peut-être 12 ans ou 13 ans je sais plus mais en fait au tout début du M des globes c'était des tarés les navigateurs partaient et en fait ils allaient le plus proche possible du Pôle Sud pour faire le moins de route possible et sauf que il jouaient avec les icebergs et ensuite ils ont mis en place une zone des

glaces pour nous protéger de ça sauf que le problème c'est vous avez pas le droit d'aller dans la zone des glaces et vous devez respecter rent dedans on a des pénalités et cetera et en fait donc c'est censé nous protéger sauf que les icebergs ça bouge très vite ça dérive et cetera et là sur la course il y a euh deux énormes icebergs qui sont montés trop Nord enfin plus Nord que la zone et c'était pile sur notre chemin donc on était un groupe de cinq on était assez proche avec les concurrents ouais il y

en a trois trois concurrents qui ont vu les icebergs euh c'était un énorme truc de 300 m et il y avait un autre de à peu près 100 m et en fait ce qui est dangereux c'est ça mais c'est aussi les les gros leurs c'est des fragments de d'iceberg et et donc j'ai passé la journée à à regarder dehors parce que ils sont pas vu par les radars forcément et voilà donc c'était vraiment fallait regarder chaque chaque petit mouton de de mer je me enfin à chaque fois qu'il y av un peu de mousse je

me dis il y a un grur non c'est rien c'est une vague ouais il faut être capable d'être très réactif à ce moment-là et de pouvoir ajuster siil faut ouais ouais donc c'est le genre de chose encore une fois vu j'ai pas vu mais je suis passée à 20000 ça fait à peu près euh 30 40 km ouis mais c'est le genre de chose où effectivement tu le même les petits bouts de glace comme tu le dis le c'est pas c'est pas à ce moment-là que tu vas faire une siè d'un heurementou c'est parti c'est

plus tu es plus concentré début janvier il me semble le passage du cap Horn donc tout au su de l'Amérique du Sud euh là aussi c'est un moment qui était assez difficile tu as décidé de ralentir qui t' as laissé passer d'autres skipppers il me semble quand on avait parlé sur sur Instagram qu'est-ce qui s'est passé et pourquoi avoir fait ce ce choix à ce moment-là mais en fait ça faisait 6 jours avant le caporn que je regarde de la météo et et je voyais pas d'échappatoire en fait je voyais une dépression se former et

et et une tempête se former et prendre tout le passage au capornne à l'ouest il y a la côte de l'Amérique latine à l'est il y a la zone des glaces où on na pas le droit et entre les deux il y avait les îles Falkland et moi on m'a toujours dit les îles Falkland c'est là où il y a le plus de d'épaves de bateaux il y a plein de bateaux qui se font avoir et donc dire vraiment il y avait peu d'espace et je le sentais pas du tout ça m'inquiétait beaucoup et et

en plus je connais pas cette zone et moi on m'a toujours dit le caporn ça ça accélère faut faut spécifier des fichers météo parce que c'est souvent plus fort et cetera et et en fait au final donc j'ai j'ai pris la décision d'arrêter on était trois à avoir ralenti c'était très dur parce que j'ai vu tout mon paquet de concurrents partir cinq bateaux qui sont passés devant moi et et c'était super dur et en fait ils ont eu un peu moins de vent que prévu OK donc ça s'est super bien passé pour eux j'avais même

peur pour eux en fait au finalou et donc je suis passée après et moi je me suis pris une deuxième tempête en pleine phase pendant 3 jours donc voilà c'était un choix dur à prendre c'était peut-être pas le meilleur mais c'est dans une situation comme ça on peut pas savoir quoi mais surtout quand c'est la première fois là que tu le fais et et je encore une fois cet espect de nouveauté sur plein d'aspects tu dis bon FO je voulais pas aller jouer là-dedans et c'est comme ça je peux pas enfin je sais pas si

je regrette je sais pas enfin c'est en fait tu peux jamais savoir comment ça ce serait passé autrement il y a toujours un de de question quoi est-ce que sur ton trajet sur ton une course comme celle-ci tu croises ou tu vois des traces de la pollution ouais un petit peu euh euh j'ai j'ai je crois que j'avais beaucoup de filets de pêche et de morceaux de plastique c'était dans l'Atlantique du Sud euh donc que je récupérais en fait dans mes appendices donc dans les safrance qui me permet de diriger le bateau et je les

mettais dans ma poubelle et après la grosse pollution qu'on voit c'est les Sargasses c'est des algues qui qui prolifèrent en ce moment dans l'océan Atlantique qui viennent au début d'Amazonie mais en fait maintenant qui qui remontte jusqu'en France parfois donc c'est vraiment ça ça nous ça nous embête beaucoup en mer parce que ça nous ça se prend dans notre bateau mais mais surtout c'est un truc de fou comment des fois on se dit c'est pas possible qu' en ait ici et enfin il y a aussi bah les on a des cours météo et tu as

tout qui est à peu près rythmé en fait autour de du globe tu sais qu'à tel endroit tu vas récupérer ça comme vent et cetera et euh plus ça va plus tu sens que les phénomènes en fait il gagnent en intensité oui il y a certaines choses qui sont perturbés ou qui sont ouais soit plus intenses ça c'est ce que toutçon ce que dit la science sur le certains phénomènes soit plus aléatoire dans dans certains cas aussi c'est ça un peu moins calé un peu plus surprenant mais en tout cas je crois que les scientifiques

il parlent surtout de du fait que ça s'intensifie est-ce que tu arrives à savoir le quelle est la plus belle chose que tu as croisé lors de ce voyage juste avant le caporn et c'était le lendemain des icebergs et donc on avait des vents qui venaient du Pôle Sud et qui nous apportaient des vents très très froids ça faisait des nuages énorme enfin c'est assez fou de voir le ciel change beaucoup et je me souviens qu'il y avait de la neige sous les nuages la grêle entre les nuages des arc-en-ciels dans les mers du Sud

on a des albatroses qui nous suivent tout du long donc c'est des immenses oiseaux qui ont enfin une envergure de ça peut aller jusqu'à 1,50 et il planent enfin c'est trop beau et en plus de ça sur cette zone du monde c'est un peu le jour quasiment sans fin on avait 5 5h de nuit et du coup la nuit était assez claire et c'était fou enfin franchement tout tout combiné c'était incroyable ouais c'est des moments où tu arrives quand même à profiter malgré l'enjeu et malgré tout le reste tu arrives à te poser quand même

ouais et puis la veille j'avais passé les icebergs alors j'étais tranquille et j'étais c'est fou réconfort après le le stress de la le stress de la veille et c'est vrai que c'est une là aussi une question qui revenait souvent c'est dans quelle mesure sur 3 mois de course tu as du temps pour toi tu as du temps pour réaliser ce qui se passe réaliser ce que tu vois réfléchir aussi peut-être ou juste se poser réfléchir à ma vie c'est ça ça qu'est-ce que je fais ouais non j'ai beaucoup réfléchi à ma vie euh parce que

oui tous les jours on a un peu de temps en fait il y a des jours où ça va être nonstop et on est au bout sa vie niveau fatigue et cetera et puis parfois bah pendant 2 jours il se passe rien parfois je peux même pas sortir du bateau parce que tout est trempé il y a ça tape c'est dangereux donc je reste un peu à l'intérieur donc dans ces momentsl j'ai beaucoup de temps parfois il y avait de l'ennui donc je j'ai beaucoup lu j'ai écrit aussi tous les jours je faisais une page

dans dans un petit carnet et et j'écouté beaucoup de podcast voilà et de la musique tu avais fait des recharges de de musique et ch écé aussiant c'est vra que je pense que c'est on en parlait avant le avant l'interview mais je pense que cette dimension de d'être seul quand même et pas forment de le sentir comme une solitude mais simplement d'avoir du temps pour toi déconnecter pendant aussi longtemps je pense c'est un des aspects qui fascine aussi beaucoup et qui je pense donne envie aussi faut le dire à pas mal de personnes qui se

disent moi je suis dans ma vie je suis dans mon truc j'aimerais bien prendre ce ce ce ce recul je pense que c'est un truc que en tout cas qu'imagine beaucoup de monde c'est c'est une des choses que j'adore en mer c'est vraiment c'est souvent ça ça te laisse du temps de l'espace pour réfléchir et et c'est là où je trouve plein d'inspiration et souvent ça me donne des idées après pour pour créer en fait et et ouais c'est quand même des périodes sympa et mi-janvier donc là c'est beaucoup plus récent après déjà environ 2

mois de coursees tu postes une vidéo dans laquelle tu montes tout en haut pour réparer quelque chose euh est-ce que tu peux nous dire ce que c'était la vidéo éta impressionnante parce qu'il me semble que tu montes àprès de 20 m donc c'est quand même impressionnant à à voir comment était cette expérience de pour une pour une première comme ça alors c'était la première fois que je montais en solitaire en mer comme ça dans la tempête que j'ai prise juste après le caporn j'ai une voile qui est tombée à l'eau euh dans enfin c'était vraiment

dans du vent fort j'ai dû la récupérer c'était hyper compliqué c'était un gros moment difficile du vent des globes et donc j'ai je me en fait je pouvais plus mettre ma voile il y avait un système qui avait cassé en haut et donc il fallait que je monte donc euh j'ai attendu 3 jours j'ai choisi des conditions hyper calmes euh pour monter là-haut faire une réparation je suis passée 2 heures dans le M et ce qui était en fait moi ma petite enoi c'était que mon système de mon descendeur il me descend pas j'avais trop

peur de monter tout en haut du ma et de rester bloqué et comment je fais j'avais pris sur moi j'avais pris le téléphone satellitaire j'avais pris d'autres systèmes pour pouvoir redescendre et tout et et voilà ça s'est super bien passé j'étais trop fierère de moi tu as réussi à redescendre un truc il a pas et j'étais trop contente j'ai dis W je suis une warrior et tout j'étais vraiment trop contente et puis c'est c'est assez beau de prendre de de la hauteur de voir mon petit bateau tout en bas et et en fait 3 jours

après là j'ai une autre voile qui est qui est tombée sauf que là c'est la grande voile la grande voile c'est celle qui est tout le temps à poste et sans celle-là c'est impossible d'avancer et du coup pour le coup j'ai dû monter mais tout de suite dans le M et il y avait 1 m 1,50 de houle et en fait ça suffit pour que le bateau il roule dans les vagues et là c'était horrible vraim vraiment euh bah j'ai hésité à monter mais enfin j'avais pas trop le choix dans tous les cas et je

me suis fait mal enfin c'était horrible horrible horrible la vraie difficulté c'est que comme le bateau roulait et qu'en plus j'avais pas ma voile pour me tenir sur le côté benah je je faisais des tours autour du ma enfin en fait je me cognais dans tous les sens j'avais trop peur de me faire mal c'était ouais ouais c parti tes gros moments de stress pas envie de revivre forcément 10 fois d'affilé quoi c'était le pire moment du vend des globes tu pense c'était celui-là ah ouais ouais c'était horrible ouais parce que il y avait c'est

quoi un sentiment de et de surprise et d'un coup de devoir réagir c'est ce sentiment d'urgence en plus qui a ajouté quelque chose ouais une urgence et puis c'est bah en fait j'ai normalement pour monter au ma à terre je peux le faire en 15 minutes j'ai mis 1 heure parce que j'arrivais pas en fait j'essayé de m'accrocher en faisant le tour du ma de de mettre des des systèmes et en fait le ma est trop grand et puis je bougeais enfin je me cognais franchement j'ai eu peur de me casser un bras et et

et c'était très dur physiquement après j'ai mis TR jours à me remettre j'ai cru comprendre qu'il y a certains océans qui étaient plus dur que d'autres ouais donc comment enfin pourquoi et à quoi c'est dû bah parce que les mers du Sud en fait les il y a un courant qui fait tout le tour et puis il y a plein d'enjeux avec la force de coriolist la terre les dépressions et cetera et donc en fait les vents ils vont dans un sens et ils tournent et il s'arrêtent jamais parce qu'il y a pas de continent

et tout tout est tout est alimenté avec le froid du pôle les vents chauds qui redescendent et donc ça rend une zone vraiment très active avec tout le temps des vents forts et c'est pour ça qu'on dit voilà les les mers du Sud c'est du vent fort et des de la mer et après il y a bah il y a certaines caractéristiques comme l'océan Indien avec la chaîne sous-marine ou alors bah il y a l'océan Atlantique qui est assez plat il y a une zone c'est les alis les alisés c'est des vents chauds assez stable

donc voilà il y a vraiment des a qui sont plus et puis y en a enfin tu avais déjà fait l'Atlantique enfin en a qui ont oui tu avais une forme d'habitude c'est peut-être pas le le mot le bon mot parce que je il a toujours une forme de surprise une forme de surprise mais des choses que tu avais déjà eu l'occasion de de faire quand on approche de la fin donc c'est à peu près un jour je sais pas un jour ou de jours avant ton arrivée il y a quelque chose qui va survoler

ton ton bateau est-ce que tu nous expliquer ce qui se passe à ce momentl pour ceux qui avent pas vu la vidéo sur sur Instagram bah en fait il y a un avion de la Marine qui qui a survolé mon bateau celui de Louis duc aussi dans lequel il y avait Charlie Dalin donc le vainqueur du vent des globes et et en fait moi ça m'a beaucoup beaucoup ému parce que il y a mon copain qui était aussi dans l'avion et que j'avais pas vu pendant 3 mois et je trouvais ça fou enfin j'ai ça

a été énormément d'émotion parce que c'était c'était fou de se dire bah j'avais fait mon vent des globes lui il était dans un avion enfin je sais pas perdu au milieu nulle part et on a pu se parler un petit peu trop bien incroyable surtout que j'imagine c'est C MAM tu te dis bon là j'y suis presque je sens que je suis quasiment je quasiment arriv j'étais sur un petit nuage jusqu'à l'arrivée après ouais j'imagine et donc tu arrives ça c'était les images il y a quelques jours euh tu arrives au niau des sables d'lon

eu tu vois ce monde déjà ces images mais qui sont toujours impressionnantes de tous les bateaux autour chis tu tu vois le truc c'est c'est enfin c'est c'est c'est le cas à chaque chaque édition mais c'est toujours impressionnant et tu vois le monde quand tu vois ça au fur à mesure tu te rapproches tu vois ce monde de plus en plus visible qu'est-ce que tu ressens bah j'ai halluciné complètement enfin c'était c'était trop d'émotion d'un coup et j'étais vraiment sous le choc un peu de et puis vraiment enfin je réalisais pas du tout et même

encore aujourd'hui j'ai j'en parle beaucoup mais j'ai c'est bizarre j'ai aussi l'impression d'être en dehors de moi-même quoi à certains moments parce que c'est beaucoup beaucoup d'un coup quoi et et ouais je m'attendais pas autant de d'émotions et il y a surtout dans le chenal il y avait le virage vio j'ai appris ça en fait c'est tous mes copains qui se sont qui se sont liés ils ont fait un compte insta et cetera pour créer vraiment le plus d'ambiance possible ils étaient déguisés en dinosaures je crois qu'on l' vu sur on l'a vu sur le

live c'était trop bien de voir tout ça et enfin c'était incroyable j'imagine c une émotion et puis est-ce que c'est des moments que tu imagines que tu visualises pendant la course est-ce que tu penses à l'arrivée un petit peu mais j'essayie de pas trop visualiser parce que j'avais ouais parce qu'en fait ça souvent déjà ça me montait les émotions reste concentré ouais ouais oui c'est le genre de chose où oui ça peut te détourner finalement on va dire de de la course de tout ce qui reste avant quoi pendant toute la course je me suis

toujours dit demain ça peut s'arrêter demain ça peut casser et du coup faut profiter surtout de la journée quoi c'est que est-ce qu'il y a des moments du coup où en 3 mois tu craques et tu en peux plus et tu te dis c'est c'est dur quoi ouais bah oui ah oui oui je craquais plein de fois hein mais par exemple bah la fin de ma deuxème monté aua donc j'ai passé euh quasiment 4 heur à réparer enfin j'ai fait une heure de monté au ma mais après j'ai dû réparer en bas et au moment

où c'est bon j'ai réussi à remettre ma voile c'est j'ai explosé de non pas de joie j'ai pas explosé de j'ai hurlé et j'ai hurlé j'avais besoin de tout sortir et après j'ai pleuré gen j'ai j'ai appelé mon équipe j'ai juste besoin de parler je savais il pouvait me dire n'importe quoi j'avais juste besoin d'avoir quelqu'un au téléphone quoi j'imagine et en même temps sans tu tu disais tu ressens pas forcément la solitude dans ton tel c'est plus la difficulté on va dire de l'épreuve et ouais ouais c'est c'est vraiment bah déjà on sent jamais

seul parce que je je sentais que j'avais des concurrents autour eu mais ouais la difficulté c'est bah c'est ces épreuves là c'est c'est la gestion de la peur vraiment c'est vraiment quelque chose que j'ai découvert vivre avec l'hyper vigilance et puis c'est la longueur la longueur quand même pendant 3 mois il y a des moments où je m'ennuyais et en fait je me disais à la fin du parcours je je me disais mais quand je m'ennuie ça veut dire qu'il y a pas de problème donc c'est bien je m'ennuie mais te plains pas c'est bien

vaut mieux ça qu'avoir quelque chose à réparer en urgence ou ou c'est ça donc tu vois ce monde on parlait des de l'arrivée tu vois ce monde tu arrives comment se passe le retour sur Terre tes premiers pas même tout simplement sur sur la terre ferme par que c'it bizarre bah en fait ça enchaîne les premiers pas c'est direct c'est on passe sur une scène après il y a enfin conférence de presse après il y avait plein de médias aussi à la suite euh mon équipe m'a dit toute façon tu vas être avec de l'adrénaline

vaut mieux qu'on fasse tout d'un coup et comme ça après tu seras tranquille et et ensuite le soir c'est la fête fait une grosse soirée et et le lendemain ça réenchaîne avec les médias et donc c'est ça depuis le départ donc l'arrivée pardon et donc j'ai pas beaucoup dormi ces derniers temps mais mais c'est aussi je savoure enfin c'est vraiment je c'est c'est que des choses chouettes qui qui c'est que du positif et et donc ouais c'est c'est VI que le vent des globes c'était c'était ton rêve c'était l'un de tes rêves en tout cas

important maintenant que celui-ci est réaliser c'est quoi le les prochaines choses que tu veux faire j'imagine que tu réfléchis à le refaire faire dans dans 4 ans est-ce que tu as d'autres envies d'autres choses importantes oui bah je je réfléchis à refaire le vender sûrement en 2028 et et ensuite il y a plein d'autres courses qui sont trop chouettes la route du Rome l'Ocean race ça c'est des des courses qui me font rêver et et puis là cette année en 2025 je vais rejoindre un super projet avec samanta Davis et ça va être trop trop

bien de pouvoir intégrer l'équipe en tant que cosqu P pour 2025 c'est c'est une autre type de de cours forcément en duo mais qui te qui te parle aussi que tu as envie de tu as envie d'essayer c'est V que à travers ton ton parcours et tout ce qui tu as pu partager ces derniers mois eu c'est évident que tu as démocratisé ce sport o tu as participé à à le rendre encore plus grand public ce qui était déjà le cas avant c'est déjà un sport grand public mais qui je pense du fait peut-être de

sa dimension technique de tout ça peut parfois paraître un petit peu un petit peu lointain là on sent qu'il y a un cap qui a été qui a été franchi est-ce que tu es consciente de de ça est-ce que c'est aussi peut-être quelque chose qui te tient à cœur de faire découvrir cette passion euh ouais ça me tient à cœur de faire découvrir cette passion et et de partager vraiment ce que je vis alors c'est toujours dur de partager le côté technique forcément parce que parfois je je skipppe un peu la partie stratégique et je

la garde pour moi mais mais par contre je je je parle de tout ce que je vis vraiment côté aventure en mer et je l'ai toujours fait sur mes petites vidéos YouTube et cetera et donc là on continue ça prend une autre dimension mais j'aimerais bien pouvoir continuer de le faire avec la même authenticité dans le futur parmi les gens que t'as inspiré il y a beaucoup de jeunes je voyais les commentaires mais même sous le post sur Instagram on a on ait partagé ça et et sous tes tes sous tes vidéos aussi on voit

qu'il y a des jeunes parfois des très jeunees aussi qui sont inspirés par ce que tu fais et c'est inspiré peut-être sur la dimension ah peut-être que moi aussi je vais faire la voile plus tard mais c'est aussi inspiré par l'idée de de d'entreprendre de faire des choses de de de suivre éventuellement une passion que tu veux que tu veux faire tu soutiens une fondation la Fondation apprenti d'auuteuil dont est la dont est la Marine qui vise à donner aussi de l'espoir aux jeunes qui cherchent à construire leur leur avenir ils sont sur tout un

tas de de sujets importants auprès des jeunes pourquoi est-ce que c'est important aussi pour toi cette cette dimension là alors j'ai décidé de faire le vent des globes en 2020 pendant le confinement enfin je me suis dit allez il faut lancer le projet là et je me suis dit euh en c'éit un peu le moment où tout le monde se remettait en question aussi je me suis dit voilis il faut que le projet il faut qu'il y ait un sens il faut qu'il y ait une utilité pour la société en quelque sorte parce que être

navigatrice c'est bien on met en avant des valeurs de les valeurs du sport de l'aventure et cetera mais au-delà de ça en fait c'est un c'est des projets enfin le vent des globes c'est tellement visible c'est tellement populaire qu'il faut se servir de cette notoriété là pour une cause et pour autre autre chose pour aider la société et moi une cause qui me touchait beaucoup que je connaissais déjà c'était celle de la Fondation apprenti d'uteuil accompagnie la jeunesse en difficulté et euh je les connaissais pas très bien honnêtement avant de de les contacter mais je

les ai appelé ils m'ont dit allez vas-y on on on va monter un projet ensemble et donc pendant 4 5 ans maintenant ça doit faire 5 ans que je l'ai qu'on qu'on travaille ensemble euh bah on a pu mettre en place plein de choses et aujourd'hui en fait toute cette notoriété elle est hyper positive bah pour nos sponsors mais aussi pour la Fondation apprenti d'Auteuil parce que ça leur permet d'augmenter la collecte de dons et puis et puis après ça permet de de créer plein de projets où je vais dans les écoles il y a

des projets éducatifs pendant toute l'année et et après c'est mon espoir c'est de pouvoir faire rêver les jeunes les inspirer à à se lancer des défis et et ouais j'imagine que même pour toi ça peut être parfois une source d'inspiration parce que tu sais c'est des jeunes qui comme tu le dis sont situation très difficile et qui ont des parcours et et en fait se se battent aussi pour s'en sortir et ça peutêtre j'imagine même pour toi super enrichissant et ultra inspirant de les des ENF bien sûr bien sûr parce que en quelque sorte j'ai

quand même beaucoup de chance de faire tout ça et et même si parfois jeis passé par des trucs très très dur c'est une difficulté qui est choisie euh et et donc j'ai fait plein de belles rencontres à la fondation et et on rencontre notamment les les mineurs non accompagnés qui sont des des jeunes qui arrivent sur le territoire qui sont seuls et et ils ont une force mais incroyable et c'est enfin franchement c'est ça fait partie des très très belles rencontres que j'ai faite c'est que c'est des jeunes qui se battent parce qu'ils parlent pas

français ils doivent tout apprendre et ils doivent bah se se s'insérer dans la société et et franchement ils sont hyper motivés et ENF j'ai fait des très très belles rencontres en tout cas à la fondation qui qui m'inspir aussi je me dis j'ai pas le droit de me plainre quoi vraiment faut que faut que je me batte moi sur mon bateau parce que parce que on est plein de jeunes à se battre quoi non c'est vrai que c'est super pertinent ce que tu dis sur la la dimension de la difficulté choisie et qui qui n'est

pas le cas forcément de de tous et et en même temps je pense que beaucoup de ces jeunes du coup avec qui tu es en contact ont été j'imagine inspirés par par ce parcours et par par cette course forcément on va continuer à suivre suivre tout ça je sais pas d'ailleurs si on te verr sur Youtube ou si tu as prévu de de partager des choses parce que tu as déjà posté sur Youtube pas mal de choses mais est-ce que c'est des choses que tu de continuer ouais j'ai il va y avoir plein de petites

surprises je pense à venir et en tout cas j'ai beaucoup beaucoup filmé j'ai écrit aussi en mer donc ouais je j'ai pas encore exactement je sais pas exactement ce que je vais faire mais je vais faire quelque chose c'est sûr oui toi tu AAS envie de continuer à partager à partager tout ça et on suivra évidemment tout ça merci beaucoup merci à toi c'était trop cool franchement on a abordé plein de plein de choses différentes c'était super intéressant de de t'entendre et encore une fois je suis sûr que ça inspirera tous ceux qui qui regarderont

cette vidéo donc merci beaucoup merci merci et merci à vous aussi d'avoir suivi cette interview vous êtes de plus en plus nombreux à suivre ces échanges ces interviews que ce soit sur Youtube ou en podcast sur Spotify Apple podcast 10h et cetera merci vraiment pour votre confiance si cette interview vous a plu n'hésitez pas à nous le dire dans les commentaires et vous pouvez aussi nous suggérer d'autres invités pour ce format prenez soin de vous prenez soin de nos proches et puis on se dit à très vite