Beaucoup de gens maintenant en Europe parlent du rendez-vous à Istanbul. Zelenski a fait des annonces pour exiger la venue personnelle de Vladimir pu est une personne pitoyable. C'est évident pour tout le monde ici.
Il fait le guignol. Bon, on est habitué ces insultes à l'encontre de de Volodimir Zelinski, mais le fait qu'elle leur revienne là alors qu'on attend, c'est c'est pour parler dont on sait même pas à quelle heure il pourrait avoir lieu. Bon, ça donne le ton de la difficulté à mettre en place ces deux délégations autour de la table.
Magalie. Puis ça montre le mépris dans lequel euh les Russes tiennent Zélanski, hein, toujours et encore. En fait, rien n' rien n'a changé.
Euh, dans l'esprit euh des hommes du Kremelin. Et bien euh, Zelanski, c'est toujours en effet le clown, l'humoriste euh qui est arrivé au pouvoir complètement euh illégitime aux yeux de Moscou et et c'est pour ça qu'il y a cette phrase de Lavrov. Mais pour qui se prend-il de convoquer ainsi Vladimir Poutine ?
Donc on voit bien que c'est ces négociations partent mais de la manière la pire possible en fait parce que là on a des noms d'oiseaux qui s'échange avec une une violence totale. On on disait encore hier il est que Serge Lavrov que l'on vient d'entendre le ministre des affaires étrangères était pressenti pour faire partie de la délégation russe. Et à ce moment-là, bon, c'était pas Poutine, mais c'était quand même au niveau des ministres des affaires étrangères.
Et c'est vrai que quand on regarde la délégation euh aujourd'hui, on se dit que en effet c'est vraiment du second rang et puis au-delà de ça sont des profils qui sont dans l'entourage de de Vladimir Poutine euh durant des idéologues. Edinski que l'on voit là, c'est un ancien ministre de la culture qui écrire, c'est un révisionniste qui fait réécrire les livres d'histoire des jeunes enfants qui a participé à la réhabilitation de Staline et qui est un partisan de la Novoria, c'est-à-dire de cette Ukraine de du littoral et de de toute l'est de l'Ukraine qui aux yeux de cet homme fait intégralement partie de de la Russie. Donc on comprend bien aujourd'hui euh cette colère de de Zelanski qui dit "Mais cette délégation, elle est factice parce qu'on voit bien qu'en fait c'est une gifle.
La composition de cette délégation est une gifle qui est envoyée quand même au visage des occidentaux et particulièrement au visage des Ukrainiens. Et c'est vo et c'est vrai que l'on voit sur ces délégations que les Américains et les Ukrainiens eux ont pris cette journée très au sérieux comparativement au Russes Marxemot. " Oui, absolument.
Et là-dessus, Zelenski a marqué un point énorme. Il a pris Poutine à son propre piège. C'était Poutine qui avait proposé des discussions directes à Istanbul.
Il avait répondu en chiche mais on le fait au niveau des présidents. Alors ce qui est en train de se passer maintenant est quand même extrêmement révelire et très dangereux pour les Russes parce que on voit si on regarde si on élargit la focale et on regarde en 3 mois. Il y a 3 mois, Donald Trump parlait russe parler le russe reprenait globalement le point de vue via son émissaire qui est un incompétent total, agent immobilier mais pas diplomate Steve Witkoff reprenait l'essentiel du narrative rout et même les exigences russes.
Aujourd'hui, au fur et à mesure de ce qui s'est passé ces derniers mois, rappelez-vous l'humiliation dans le bureau oval et cetera et cetera. Et ben au fur et à mesure, petit à petit, Donald Trump, grâce notamment à l'action du président français qui là-dessus est extrêmement persévérant, extrêmement actif et plutôt habile, est en train de parler européen. le plan avec lequel aujourd'hui les Américains comme médiateurs arrivent à Istanbul et globalement le plan des Européens avec les mêmes exigences avec c'est pas tout à fait sur le cesser le feu et encore mais globalement il y a eu un véritable basculement de Trump et ce qu'espèrent les Ukrainiens comme les Européens d'ailleurs, c'est que ce basculement se confirme et que les pressions sur la Russie avec l'aide des Américains des sanctions extrêmement dures.
On parle de 500 % de droits de doigt d'imposé au pays qui ne respecteraiit qui continueraient à acheter du détail sur ces sanctions. Les pressions sont au maximum et c'est en cela peut-être que ce qui se passe aujourd'hui peut être un tournant. Alors on va voir effectivement comment les Américains réagissent à cette position inflexible des Russes mais ils veulent à tout prix essayer d'obtenir vraiment un début de pourparler.
C'est ce que pour ça que Donald Trump dit éventuellement vouloir se rendre demain en Turquie. Écouter le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. La grande question qui préoccupe tout le monde est la situation entre la Russie et l'Ukraine.
Le président des États-Unis a clairement indiqué qu'il souhaitait la fin de la guerre. Il est ouvert à pratiquement tous les mécanismes permettant de parvenir à une paix juste car c'est ce qu'il souhaite. Alors cette gifle que Moscou est en train d'adresser au visage des Ukrainiens, est-ce que ça peut déclencher également la colère des Américains ?
Ça a pas l'air. Paradoxalement, ça a pas l'air. Moi, je suis je suis moins moins confiant.
Enfin, c'est j'ai moins d'espoir si vous voulez. L'espoir, c'est pas une stratégie. C'est voilà, on on a beaucoup vécu d'espoir ces derniers temps.
Oui. Euh là, que se passe-t-il à mon avis, hein, je pense que Poutine comme d'habitude est en train de contourner l'obstacle euh vis-à-vis de d'une uneune sorte de décision qui avait été prise quand même par cette coalition et ça c'était un bon moment. le le 10 le 10 mai euh il y avait cette coalition soutenue quand même par les Américains quelque part.
Allez, cette fois-ci on y va. Il va y avoir un cesser le feu de 30 jours et dans Zeus dans Zeus, il va falloir que ça que que Poutine s'en accommode. Et lui qu'a fait Poutine ?
Il a renversé encore le le jeu, il a remis sa carte au-dessus du paquet, si je puis dire, histoire de dire "C'est moi, c'est moi qui tient les qui c'est moi le chef des horloges. " Et euh donc on ira on ira à Istanbul, sauf qu'il y est pas à Istanbul. Non.
Et qu'il envoie cette délégation dans une délégation fantôme comme ça flotte d'ailleurs, c'est pareil. Tout est fantômes là-dedans. Et vous ne croyez pas à Non, je je j'y crois pas parce que je pense que les données de base n'ont pas changé.
Les Russes sont toujours présents sur le front. il continua à bombarder l'Ukraine et je crois j'en finis par me dire que rien ne peut faire changer les choses hormis les armes malheureusement et que Poutine a tout intérêt à ce que la situation continue à pourrir parce que il a le temps pour lui parce que les Américains, on peut se dire ils ont envoyé Rubio, ils vont changer d'attitude mais il y a pas d'amour, il y a des preuves d'amour. C'est-à-dire que le jour où les Américains auront changé, c'est quand ils auront décidé d'un nouveau paquet de de soutien d'armement pour les Ukrainiens.
C'est ça qui va manquer aux Ukrainiens. C'est c'est le soutien américain qui était colossal jusqu'à maintenant. Alors c'est pour parler attendu en deuxème partie de journée maintenant entre Russes et Ukrainien.
Vont-ils vraiment avoir lieu et sur quelle base Laura Pouget les Russes affirment vouloir fonder leur leur pourparler hein sur les négociations qui avait déjà été amorcé déjà Istanbul c'était il y a 3 ans. En 2022 de quoi on parle ? C'est premiers pour parler de la guerre qui était tenu entre février et avril 2022.
Ils avaient accouché d'un premier projet de traité en mars puis d'un second daté du 15 avril. Son contenu a été révélé l'an dernier par la presse américaine dans le New York Times qui a eu accès au documents. Ce qu'il faut dire, c'est que dans ce texte, les conditions évoquées étaient extrêmement favorables à la Russie.
Il y était prévu que l'Ukraine devienne un état neutre permanent. Elle était autorisée à rejoindre l'Union européenne mais pas l'OTAN. La Crimée restée sous contrôle russe mais son sort officiel devait être discuté directement et ultérieurement entre les présidents Poutine et Zelenski.
Les Russ souhaitaent aussi apporter des limitations chiffrées très précises à l'armée à l'arsenal militaire ukrainien. Il souhaitait que Kiev se contente de 85000 soldats, 340 chars, 519 pièces d'artillerie. Il voulait également restreindre la portée de ses missiles à 40 km.
À noter que ce point n'était cependant pas tranché par le projet puisque les Ukrainiens étaient prêts à accepter des plafonds mais il demandaient qu'il soit beaucoup plus élevé. Et c'est ça qui a bloqué Laura ? Non.
Un autre article posait bien plus de problèmes, l'article numéro 5. Il stipulait qu'en cas de nouvelles attaques contre l'Ukraine, des États garant viendrait assurer sa défense parmi lesquelles les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine et oui, vous avez bien vu la Russie. Et ce n'est pas tout.
Dans la dernière version du projet, sans prévenir, la Russie a intégré une nouvelle clause, clause précisant qu'en cas d'agression contre l'Ukraine, chacun des États garants, y compris la Russie, devait approuver la riposte. Moscou pouvait donc à nouveau envahir le pays et apposer son vétoe intervention militaire extérieure. Nous n'avions aucun intérêt à poursuivre les négociations", a déclaré un membre de la délégation ukrainienne de New York Times au sujet de ce changement.
Ce projet de traité du 15 avril 2022 et resté sans suite. Et la suite. Les Russes ont aujourd'hui prévu de l'écrire avec la même personne qu'en 2022.
À Istanbul, aujourd'hui, la délégation russe sera conduite par Vladimir Medinski. Vous le voyez ici sur cette photo, photo prise le 29 mars 2022 à Istanbul car c'est lui déjà qui menait les premier pour parler de la guerre, ce dont je viens de vous parler aujourd'hui. Conseiller de Vladimir Poutine, il fut ministre de la culture russe pendant 8 ans de 2012 à 2020.
Il s'est aussi fait remarquer par l'apparution de livres d'histoire accusé d'établir une vision révisionniste du passé soviétique. On on y retrouve la liste des grands thèmes de la pensée du président. Grief contre l'Occident, réhabilitation de Staline, justification de l'impérialisme russe, négation de l'Ukraine.
Il n'est pas historien de formation mais il est à la fois diplômé en relation internationales et ancien publicitaire. Merci beaucoup Laura. D'un mot Magalie, ça paraît très clair que rien n n'a bougé.
dans dans la tête des Russes depuis 2022 et que les objectifs en fait de Vladimir Poutine n'ont absolument pas changé. À commencé, et on le comprend très bien quand on écoute Laura, a commencé par la neutralisation de l'Ukraine, c'est-à-dire une Ukraine qui ne peut plus bénéficier de l'armement occidental, qui est obligé de renoncer à l'OTAN, qui est démilitarisé. C'est encore aujourd'hui ce que demandent les Russes parce que les Russes disent euh vous savez, ils ne veulent pas négocier le cesser le feu sans revenir sur les causes profondes de la guerre.
Ça c'est ce que dit euh le Kremelin. Et dans les causes profondes, il y a toujours cette question de l'OTAN. Ils veulent que l'armement occidental cesse à l'Ukraine.
On voit bien en fait qu'on revient en effet exactement au même point qu'il y a qu'il y a 3 ans. Le négociateur, le vrai négociateur de Poutine qui avait été en Arabie Saoudite et qui n'est pas là aujourd'hui qui s'appelle Utchakov dit lui-même que de toute manière la Réunion portera sur de simples questions techniques. Donc voilà, c'est l'état d'esprit de la Russie aujourd'hui.
Il y a eu toute une réunion la nuit dernière au Kremlin parce qu'en fait manifestement il était il était question de savoir qui on envoyait quand même jusque à la dernière minute. Il y avait l'avrov autour de la table, le ministre des affaires étrangères, le Wchakov et et donc la décision avait vraiment été prise d'envoyer ce message, d'envoyer ce Medinski qui encore une fois est est un est un idéologue du est l'un des idéologues du Kremelin et de dire on revient au niveau de 2022, tout ça est inacceptable pour pour Zelanski et et d'ailleurs il devrait tenir une conférence de presse à Ankara tout à l'heure le président et on la suivra évidemment. On écoute Volodimir Zelinski justement sur cette politique de la CHSV de menée par Moscou.
Président Zelenski, avez-vous un message à adresser à Vladimir Poutine ? Je suis là, je pense que le message est assez clair. Voilà, Vladimir Zelinski est là.
Vladimir Poutine n'y est pas ce que ce qui résume. Mais sans ça que lui marque un point parce que la politique de la chasse vi de Poutine Ouais. C'est ça peut ne pas marcher.
Ça peut ne pas marcher. Alors oui, c'est un camouflet qu'envoie aux Ukrainiens, qui l'envoie aux Européens, qui l'envoie aux Américains mais qui ne réagissent pas pour l'instant. qui ne réagissent pas pour l'instant pour l'instant mais derrière ça on voit que du côté américain, beaucoup de choses ont déjà ces dernières semaines commencer à changer.
On en parlait donc des projets de de sanction, on va y revenir plus loin. L'opinion américaine, tous les sondages le montrent, garde sa sympathie pour l'Ukraine. Les hautes sphères du département d'État comme du Pentagone sont parfaitement conscients du fait qu'une humiliation des occidentaux en Ukraine serait une humiliation des États-Unis et entamerait sa crédibilité internationale.
Donc tout ça est en train de travailler et c'est pour ça que ce n'est pas un tournant mais quelque chose s'amorce et c'est là-dessus que misent les Ukrainiens. Alors on va rejoindre notre correspondant à Moscou Juliane Colling. Bonjour et merci d'être avec nous.
Le cremelin donc toujours inflexible. C'était impossible pour Vladimir Poutine d'imaginer ce face- à faceace avec celui qui qu'il méprise, celui dont il ne reconnaît pas la légitimité. En quelque sorte l'opinion russe n'aurait pas compris.
Alors, c'est vrai que ça serait allé contre un peu le le discours russe depuis des mois et des mois qui présente Volodim Zelenski comme un président effectivement illégitime à minima et même avec des des critiques parfois sur sa vie personnelle he qui émane notamment du du ministère des affaires étrangères russes. Zelenski est vraiment décrié effectivement en Russie par le discours officiel depuis très très longtemps. Mais je suis pas sûr que l'opinion publique russe en réalité est beaucoup à jouer là-dedans.
effectivement le manque de respect peut-être de de Vladimir Poutine pour la délégation ukrainienne pour Zelenski et assez patant là-dedans. Même si c'est lui qui a proposé effectivement ces discussions à Istanbul en direct et bien finalement il ne vient pas. Même si Trump effectivement et Zelenski ont un petit peu joué les appâs également et tenté de peut-être le faire venir en disant que eux seraient présents.
Ça n'a pas fonctionné. Et euh en fait ce qu'il faut voir là-dedans sans doute c'est que Poutine joue non pas pour son auditoire public euh on va dire domestique mais plutôt pour Trump. En fait euh c'est un peu la course à qui plaira entre guillemets le plus à Trump euh et gardera ses faveurs.
Et euh Poutine essaie sans doute un peu de manipuler entre guillemets Trump en disant voilà vous Donald tu vois je suis tout de même pour des négociations. J'ai immédiatement proposé des négociations donc entre les délégations des deux pays à Istanbul. Je ne suis pas contre le dialogue, je suis pour la paix.
Mais euh donc c'est mais encore une fois voilà son son mépris euh euh assez fort pour Zelenski et pour l'Ukraine se traduit sans sans mal et euh et on voit mal comment euh il pourrait par la suite négocier réellement avec l'Ukraine dans un avenir proche. Ça paraît assez difficile. Euh Poutine semble sans doute vouloir gagner gagner du temps en fait euh et essayer par le front et par les armes, par la force d'essayer de dicter par la suite des conditions plus favorables à l'Ukraine, à la Russie pardon euh sur la suite si d'aventure il y a des négociations après.
Merci beaucoup Julianne Colling. On reprend la direction d'Istanbul. Euh il y a une semaine, on en attendait beaucoup de de cette journée et plus les jours passent et bien plus cette politique menée par Vladimir Poutine euh plombe.
On va dire l'optimisme de certains. Margo Adad, Grégory Philips. Euh on attend ces c'est pour parler ces ces deux délégations dans l'après-midi, mais on ne sait pas vraiment comment.
Vous savez Isabelle ce matin à Ontalia le secrétaire général de l'OTAN a dit avant l'ouverture de ces négociations qu'il était prudemment optimiste. Et bien cet après-midi, on va dire qu'on est prudemment pessimiste parce qu'au moment où je vous parle et bien nous ne sommes pas capables de vous dire si ces négociations vont bien débuter dans le palais ottoman qui se trouve pas très loin d'ici sur les sur les rives du Bosfort. Vous avez entendu les déclarations de Zelenski, vous avez entendu la réponse du Kremelin.
Ces discussions pourraient s'ouvrir maintenant dans l'après-midi, mais il faut pour ça que les deux partis tombent d'accord et pour l'instant nous n'y sommes pas Margaot. Et ça montre à quel point Vladimir Poutine ne veut pas mettre fin à cette guerre, que ce n'est pas dans son intérêt ni dans l'intérêt de son économie à l'heure actuelle et que donc il va user de ses différentes tactiques pour faire ralentir ses négociations de cesser le feu. Continuer tout en donnant une sorte de gage en disant voilà j'envoie une délégation sur place mais ça ne sera pas moi car je ne respecte pas Volodimir Zelenski.
Pourtant, la Turquie et l'Arabie Saoudite ont été des médiateurs de ta depuis le début de l'invasion russe sur l'Ukraine. Mais même eux et même Donald Trump n'ont pas réussi à faire venir Vladimir Poutine ici aujourd'hui en à Istanbul. Yeah.