un humble fermier a donné 25 € à un garçon affamé 25 ans plus tard un millionnaire a frappé à sa porte Jean ajustait son chapeau de paille essuyant la sueur de son front brûlé par le soleil implacable de Saint-Laurent la chaleur de cette fin d'après-midi était accablante et ses récoltes semblaient comme chaque année désespérément insuffisante Jean malgré ses efforts inlassable voyait la terre se dessécher sous ses pieds les plantes d'ordinaire robuste paraissaient C saison fatigué tout comme lui les regards durs de son entourage ne lui apportaient aucun réconfort mais il savait qu'il devait continuer il
se pencha pour ramasser un dernier saut de pomme de terre lorsqu'il aperçut une silhouette au loin frê et vacillante un garçon maigre et couvert de poussière s'accrochait aux branches d'un vieux pommier presque mort cherchant visiblement à récupérer quelques fruits oubliés l'arbre dont les pommes étaient rabougris par la sécheresse semblait à peine capable de fournir la moindre nourriture Jean s'approcha prudemment ses bottes usées soullevant des nuages de poussière à chaque pas le garçon sans le remarquer continuait sa quête désespérée Jean d'un raclement de gorge discret signala sa présence le garçon sursauta lâchant une pomme qu'il tenait
fermement dans sa main tremblante elle roula sur le sol àide avant de s'immobiliser à ses pieds qu'est-ce que tu fais là gamin demanda Jean d'une voix grave mais dépourvue de menace le garçon resta immobile figé par la peur avant de murmurer d'une voix presque inaudible j'avais faim je suis désolé monsieur je ne voulais pas voler ses yeux étaient bête grands emplis de peur et de honte Jean le scruta en silence pendant quelques secondes ce garçon était un reflet de la pauvreté et des difficultés que la vie pouvait imposer même au plus jeune la dureté de
son existence à lui ne l'avait pas rendu insensible à la misère des autres il soupira profondément les mains sur les hanches puis d'un geste de la tête invita le garçon à le suivre viens suis-moi le garçon resta d'abord figé hésitant mais l'appel de la fin fut plus fort que la méfiance et il finit par emboîer le pas de jeens les épaules affessé ils marchèrent jusqu'à la modeste maison de Jean une petite bâtisse en bois vieille et érodée par le temps sa femme Marie les accueillit avec un regard surpris elle était occupée à préparer un maigre
pas pour leur famille mais la présence de ce garçon inconnu éveilla immédiatement sa curiosité qui est-ce demanda-t-elle en essuyant ses mains sur son tablier Jean n'avait pas besoin d'expliquer marie avec son instinct maternel comprit tout de suite mets une assiette en plus dit Jean en entrant ce garçon a besoin de manger marie sans un mot de plus ajouta une part de leur soupe dans une assiette pour le garçon il resta debout un moment timide et hésitant avant de finalement s'asseoir à la table comment tu t'appelles lui demanda marie en lui servant sa portion Michel madame
répondit-il timidement ses yeux fixés sur l'assiette devant lui ils mangèrent en silence Jean Marie et leur fille Hélène échangeaient des regards discrets observant ce jeune garçon à l'air perdu qui dévorait sa soupe avec avidité le silence cependant était pas lourd il était en Prin de compréhension et de solidarité après tout Jean et sa famille savaient ce que c'était de manquer de tout après le repas Jean se leva et alla vers une petite boîte métallique qu'il gardait dans un coin de la pièce il l'ouvrit lentement en sortit quelques billets froissés 25 € en tout c'était leur
petite réserve leur espoir pour acheter des semences de maïs essentielle pour la saison à venir il revint vers Michel tendant l'argent vers lui tiens ditil d'une voix ferme mais gentille prends ça ce n'est pas beaucoup mais ça te permettra de faire un petit bout de chemin va en ville trouve du travail et commence une vie meilleure Michel regarda l'argent les yeux écarquillés puis leva son regard vers Jean abassourdi monsieur je ne peux pas accepter ça vous avez déjà fait tellement pour moi si tu peux insiste à Jean un jour quand tu seras en mesure de
le faire tu reviendras peut-être mais pour l'instant va de l'avant Michel la gorge nouée par l'émotion hocha la tête en silence il prit l'argent d'une main tremblante et murmura un merci presque imperceptible quelques instants plus tard il sortit de la maison jetant un dernier coup d'œil à Jean avant de s'éloigner sa silhouette disparaissant dans le crépuscule naissant Jean resta devant la porte les bras croisés observant l'horizon où le garçon s'était évanoui dans l'obscurité tu as fait ce qu'il fallait murmura marie en venant se tenir à ses côtés Jean hocha la tête le regard perdu dans
la nuit au fond de lui il espérait que ce jeune garçon trouverait le chemin d'une vie meilleure le lendemain matin Jean se leva avant l'aube comme d'habitude la lumière grise du petit matin perçait à peine à travers les volets de la maison et l'air frais s'infiltrait par les fenêtres mal isolées il enfila sa vieille veste usée s'étira et se dirigea vers les champs il avait à peine dormi son esprit occupé par la rencontre avec Michel il ne pouvait s'empêcher de se demander si le garçon arriverait à utiliser cet argent pour échapper à la misère les
champs de gens qui s'étendaient à perte de vue semblaient encore plus arid que la veille la terre craquelé par la sécheresse refusait de donner quoi que ce soit la situation devenait critique et chaque jour Jean sentait un peu plus le poids de l'impuissance lui pesait sur les épaules il savait qu'avec la mauvaise saison qui s'annonçait il ne pourrait guère nourrir sa famille correctement pourtant il ne regrettait pas d'avoir aidé Michel alors qu'il travaillait la terre Hélène sa fille unique sortit de la maison pour lui apporter un peu d'eau elle était d'une maigreur inquiétante sa peau
pâle reflétant la fatigue et la faiblesse qui semblaent la gagner chaque jour un peu plus Jean l'embrassa sur le front inquiet mais comme toujours il évita de partager ses préoccupations avec elle tu devrais rentrer ma chérie il fait trop froid dehors ce matin dit-il doucement en prenant la gourde Hélène sourit faiblement ça va papa je voulais juste te voir travailler un peu Jean la regarda un instant le cœur serré Hélène n'avait que 17 ans mais depuis quelques mois elle semblait de plus en plus fatiguée elle toussait souvent et se plaignait de douleur qui l'empêchaient de
dormir la nuit malgré tout elle refusait d'en parler sérieusement minimisant ses symptômes comme si elle ne voulait pas inquiéter ses rentre Hélène insista-t-il elle hocha la tête et retourna vers la maison mais Jean resta immobile observant sa silhouette frêle qui disparaissait derrière la porte chaque fois qu'il la voyait ainsi il ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose de grave se tramait mais sans les moyens d'aller consulter un médecin spécialisé il se contentait de l'espoir que ce haine était qu'une mauvaise phase le jour continua lent et pénible Jean et Marie travaillant ensemble dans les champs
leurs conversations étaient des courtes et pratiques parlant surtout des tâches quotidiennes et des efforts qu'ils devraient redoubler pour survivre jusque à la prochaine saison la situation était difficile mais ils avaient l'habitude de se soutenir sans mots superflu juste par la force de leur présence l'un pour l'autre marie avec sa patience infinie et sa ténacité ne se plaignait jamais elle était celle qui faisait tourner la maison trouvant toujours une manière d'étirer le peu qu'ils avaient pour nourrir la famille mais même elle commençait à montrer des signes de fatigue Jean voyais les cernes sous ses yeux les
rides sur son front qui s'accentuaiit avec le stress constant le soir après une journée de travail erintante ils se retrouvèrent autour d'une simple soupe de légumes et d'un morceau de pain durci Hélène assise à la table mangeait lentement peinant à finir son assiette ça va demanda Marie tentant de masquer son inquiétude oui maman je je suis juste fatiguée sa voix était douce presque chuchotée Jean échangea un regard avec sa femme il savait tous les deux que quelque chose n'allait pas mais personne ne voulait briser ce fragile équilibre la crainte qu'il partageait était trop lourde à
dire à haute voix le silence qui s'en suivit fut pesant chacun restant enfermé dans ses propres pensées plus tard dans la soirée Jean sortit pour s'asseoir sous le vieux chînne à l'arrière de la maison le ciel était dégagé parsemé de milliers de étoiles mais il ne pouvait pas apprécier la beauté de la nuit ses pensées tournaient en boucle la sécheresse la maladie de sa fille les maigres économies et ce garçon Michel qui l'avait rencontré il espérait que Michel trouverait un chemin hors de la pauvreté mais il se demandait aussi si le destin serait clément envers
sa propre famille Marie le rejoignit s'asseyant près de lui en silence ils restèrent là côte à côte regardant l'obscurité s'étendre autour d'eux après un long moment Marie brisa le silence Jean tu penses que tout ira bien pour Hélène Jean serra les mâchoires je l'espère mais je ne sais pas on devrait peut-être l'amener en ville pour voir un médecin Marie hocha doucement la tête oui mais avec quel argent on a tout donné pour les semences et maintenant que tu as donné ces 25 € Jean baissa les yeux sentant le poids de la culpabilité l'envahir il n'avait
jamais regretté d'aider Michel mais il savait que leur situation était critique et si Hélène avait besoin d'un traitement plus sérieux le silence s'installa de nouveau entre eux ils étaient coincés entre la peur du pire et l'espoir ténu que les choses s'améliorent le soleil se levait à peine quand Jean entendit une toue forte venant de la chambre de sa fille il se précipita à l'intérieur trouvant Hélène assise sur son lit ses mains couvrant sa bouche alors qu'elle essayait de calmer sa sa respiration la tou la secouait et son visage était devenu d'une pâaleur alarmante il s'agenouilla
près d'elle posant une main rassurante sur son épaule célène ma chérie tu te sens comment demanda-t-il avec inquiétude Hélène sourit faiblement mais la fatigue dans ses yeux ne pouvait être dissimulée je vais bien papa ce n'est rien juste une toue Jean haocha la tête mais au fond de lui il savait que ce ha n'était pas une simple toue il Ava remarqué ces dernières semaines qu'elle avait perdu du poids que ses forces semblaient l'abandonner il échangea un regard avec Marie qui se tenait à l'entrée de la chambre l'inquiétude visible sur son visage ils avaient tous deux
évité de parler de cette dégradation comme si le fait de l'admettre à voix haute rendrait la situation encore plus réelle au fil des jours la situation d'Hélène ne fit qu'empirer ses crises de tout devinrent plus fréquentes et parfois ellees peinaaiit à respirer Jean bien que sachant que l'argent ne pouvait plus ignorer l'évidence il fallait consulter un médecin un après-midi Jean décida de se rendre à la petite clinique de la ville voisine c était un long chemin à parcourir mais il n'avait plus d'autrees choix la clinique était modeste et le docteur un homme âgé aux lunettes
épaisses prit son temps pour examiner Hélène après plusieurs minutes d'examen le médecin se tourna vers Jean et Marie l'air grave votre firme a besoin d'un traitement spécifique dit-il en retirant ses lunettes ses poumons sont affaiblis et si nous n'intervenons pas rapidement son état pourrait se détériorer encore plus Marie assise à côté de Jean se crispa à ses mots quel genre de traitement docteur demanda-t-elle d'une voix tremblante elle doit être transférée dans un hôpital en ville où des spécialistes pourront l'examiner et lui prescrire des soins adéquat il faut agir rapidement le médecin leur expliqua que ce
traitement bien que nécessaire serait coûteux les soins spécialisés à la ville haine étai REP pas à la portée de tout le monde surtout pour une famille comme la leure qui luttait déjà pour survivre Jean et Marie échangèrent un regard plein de désespoir ils savaient qu'ils n'avaient pas les moyens de payer un tel traitement le peu d'économie qu'ils avaient ont réussi à accumuler avait été utilisé pour acheter des semences ou donner à Michel maintenant ils se trouvaient devant une impasse sauver leur fille ou se résigner à la voir souffrir sur le chemin du retour Jean restait
silencieux ses pensées tourbillonnant dans sa tête Hélène dormait à l'arrière de la cariole épuisée par l'effort d'avoir simplement quitté la maison Marie brisa le silence d'une voix douce mais tendu il faut trouver une solution Jean nous ne pouvons pas la laisser dans cet état Jean acessa le visage sombre je sais mais je ne vois pas comment il n'avait jamais voulu admettre son impuissance mais la réalité le frappait de plein fouet leur situation financière était désastreuse il se sentait piégé incapable de protéger sa fille les jours qui suivirent furent marqués par l'incertitude et la peur Jean
passait de longues heures à réfléchir à chercher des moyens de réunir l'argent nécessaire il pensa à vendre une partie de leur terre mais cela signifierait sacrifier une partie de leur subsistance future Marie tenta de garder le moral pour Hélène essayant de la distraire de sa maladie en lui racontant des histoires ou en l'aidant à faire quelques pas autour de la maison mais il était évident que leur fillees perdait des forces de jour en jour un soir alors que Jean s'asseyait seul sous le vieux chaîne à l'arrière de la maison il repensait à Michel ce garçon
qu' l' avait aidé tant d'années auparavant lui traversait souvent l'esprit Jean se demandait où il était maintenant ce qu'il était devenu peut-être qu'il avait réussi à se construire une vie meilleure une petite part de lui espérait qu'un miracle se produirait qu'une aide inattendue viendrait sous leur peine mais il savait qu'il ne pouvait pas compter sur les rêves pour sauver sa fille chaque matin la tou d'Hélène semblait plus forte ses traits plus fatigué elle tentait de cacher son état pour ne pas inquiéter ses parents mais Jean voyait la vérité il ne pouvait plus supporter de laavir
ainsi je vais trouver un moyen se répéta Jean chaque soir avant de s'endormir mais malgré toutes ses tentatives de rester optimiste il savait que sans un miracle Hélène ne survivrait pas à l'hiver qui approchait il décida finalement de vendre l'une de leurs rares vaches le lendemain il partit tôt au marché de la ville pour tenter de trouver un acheteur il savait que cela ne suffirait probablement pas à couvrir les frais d'hôpital mais c'était un début il ne pouvait plus rester inactif à regarder sa fille dépérir sous ses yeux la seule chose qui comptait maintenant c
était de sauver Hélène coûte que coûte la vie continuait de manière morne pour Jean Marie et Hélène les journées se succédaient toutes marqué par la même routine épuisante Jean passait le peu de temps qu'il avait à chercher des solutions pour la santé de sa fille sans jamais parvenir à réunir l'argent nécessaire pour son traitement Hélène elle essayait de sourire et de cacher sa douleur mais ses parents voyaèent bien que son état empirait la maigre somme récoltée en vendant une de leurs vaches nées était pas suffisante et l'hiver approchait rendant la situation encore plus désespérée un
après-midi alors que Jean travaillait dans les champs une voiture noire imposante s'arrêta devant leur maison c était une voiture qu'on ne voyait jamais à Saint-Laurent Jean alerté par le bruit essuya la sueur de son front et plissa les yeux pour voir qui pouvait bien leur rendre visite il reconnut immédiatement la marque du véhicule c'était une grande SUV un modèle de luxe que seul les gens aisés pouvaient se permettre intrigué et légèrement méfiant Jean laissa ses outils de côté et se dirigea vers la maison le moteur de la voiture s éteignit et la portière s'ouvrit lentement
un homme en sorti habillé d'un élégant costume sombre avec des chaussures brillantes qui semblaient ne jamais avoir foulé la terre boueuse de Saint-Laurent Jean se figea sur place incapable de détacher son regard de cet inconnu jusqu'à ce que l'homme lève la tête et que leur regard se croise il fallut à Jeant quelques secondes pour reconnaître ses yeux ses yeux qu' avait vu tant d'années auparavant rempli de faim et de désespoir le visage de l'homme était désormais marqué par le succès et la confiance mais ses yeux restaient les mêmes Jean sentit son cœur s'accélérer Michel murmura-t-il
presque incapable de croire ce qu'il voyait l'homme esquissa un sourire hochant doucement la tête oui Jean c'est moi Michel Jean resta immobile le choc l'empêchant de réagir il y avait de ant lui le garçon qu'il avait aidé tant d'années auparavant mais ce a était plus un enfant maigre et affamé c'était un homme d'affair bien vêtu le visage illuminé par la réussite Michel s'avança vers lui tendant la main j'ai promis que je reviendrai et je tiens toujours mes promesses dit Michel avec une chaleur sincère dans la voix Jean retrouvant peu à peu ses esprits serra la
main de Michel son regard toujours rempli de surprise je je ne sais pas quoi dire tu as vraiment réussi Michel sourit avec humilité grâce à toi Jean grâce à toi et à ta générosité ces 25 € m'ont sauvé la vie Marie qui était sortie de la maison après avoir entendu les voix s'arrêta net en voyant Michel elle se rappela immédiatement de lui même après toutes ses années elle essuya ses mains sur son tablier incapable de dissimuler son émotion Michel c'est toi demanda-t-elle sa voix tremblante Michel hocha la tête son sourire s'élargissant oui Marie je suis
revenu pour tenir ma promesse Jean et Marie toujours sous le choc l'invitèrent à entrer dans la maison l'intérieur n'avait pas changé depuis son départ les mêmes meubles simples l'odeur familière du bois usé et des repas modestes Michel observa l'espace avec un regard empreint de nostalgie vous m'avez offert plus que de la nourriture ce jour-là commença Michel vous m'avez donné de l'espoir et c'est cet espoir qui m'a permis de me battre il raconta à Jean et Marie comment il avait utilisé les 25 € pour acheter un billet de bus pour la ville où il avait commencé
par faire de petits travaux avec le temps il avait économisé assez pour s'inscrire à des cours du soir et de fil en aiguille il était parvenu à entrer dans le monde des affaires à force de travail et de détermination il était maintenant à la tête de plusieurs entreprises prospères Jean écoutait attentivement lutant contre l' émotion qui montait en lui c'est incroyable je suis fière de toi Michel Michel haocha la tête mais son regard devint plus sérieux mais je ne suis pas là seulement pour raconter mon histoire je suis ici parce que je vous dois bien
plus que des remerciements Jean fronça les sourcils comment ça j'ai appris pour Hélène répondit Michel ses yeux se posant sur la porte de la chambre où elle reposait je sais que sa santé est fragile je veux vous aider je veux m'assurer qu'elle reçoiv le meilleur traitement possible Jean ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n'en sortit il était abassourdi par cette proposition inattendue Michel c'est c'est trop nous ne pouvons pas accepter Michel leva une main pour l'interrompre vous m'avez sauver la vie Jean maintenant c'est à mon tour de vous aider c'est la moindre des
choses que je puisse faire Marie qui jusquel n'avait pas dit grand-chose s'approcha de Michel les larmes aux yeux ah Michel nous ne pas comment te remercier Michel sourit doucement posant une main sur son épaule il n'y a rien à remercier c'est à moi de rendre ce que vous m'avez donné le silence qui suivit était rempli de gratitude Jean et Marie se regardèrent enfin capable de respirer un peu plus librement un miracle venait de frapper à leur porte sous la forme de cet homme qu'ils avaient autrefois sauvé le destin semblait leur offrir une lueur d'espoir au
milieu des ténèbres assis autour de la table modeste de la cuisine Jean Marie et Michel se regardaient en silence le vent siffla doucement à travers les fentes des fenêtres brisant le calme qui pesait sur la pièce Hélène dormait toujours dans sa chambre inconsciente des événements qui se déroulaient j'en pris une profonde inspiration avant de parler luttant contre l'émotion qui l'étraignait Michel ce que tu proposes est bien trop généreux tu as réussi ta vie tu n'as pas à te sentir redevable pour ce qu'on a fait Michelle le regarda fixement son expression grave mais douce je ne
suis pas là par simple gratitude ce n'est pas une question de dette vous m'avez offert quelque chose que je ne pourrais jamais rembourser en argent une chance de vivre et maintenant je veux vous offrir cette même chance pour Hélène Marie les mains tremblantes serra un mouchoir dans son point les larmes aux yeux elle sentait le poids de l'inquiétude se dissiper peu à peu remplacé par une reconnaissance profonde elle jeta un regard rapide vers Jean cherchant son approbation mais elle savait que son mari était tout aussi bouleversé qu'elle mais comment vas-tu faire demanda Jean enfin sa
voir rau après un long silence Michel s'adossa contre sa chaise posant les coudes sur la table j'ai des contacts dans plusieurs hôpitaux je connais des médecins qui sont des expert dans le traitement des maladies pulmonaires je veux qu'Hélène soit prise en charge par les meilleurs je couvrirai tous les frais j'en secouit la tête incrédule c'est incroyable Michel nous n'avons jamais pensé que cela serait possible il leva les yeux vers le plafond cherchant peut-être une réponse dans les auteurs mais surtout essayant de contenir ses émotions Marie intervint alors sa voix tremblante de émotion Michel tu es
un ange pour nous depuis des mois nous cherchons des solutions mais nous n'avons rien trouvé sans toi sa voix se brisa et Michel lui tendit la main pour la rassuré je veux que vous sachiez que je ne fais pas cela seulement parce que je vous dois quelque chose je fais cela parce que vous m'avez appris ce qu'était la vraie humanité vous avez donné sans rien attendre en retour c'est cet acte de générosité qui m'a poussé à devenir ce que je suis aujourd'hui Jean écoutait attentivement chaque mot ses émotions débordant jamais il n'aurait imaginer que cet
enfant qu'ils avaient aidé reviendrait un jour sous cette forme prêt à sauver leur propre enfant je vais organiser tout cela dès demain poursuivit Michel il faut qu'Hélène soit transportée à l'hôpital rapidement le temps presse et il ne faut pas prendre de risque Jean haocha la tête sentant une lourdeur quitter ses épaules l'espoir revenait enfin dans cette maison où depuis tant de mois il n'y avait eu que désespoir et chagrin il était prêt à accepter cette aide même si cela lui coûtait une partie de sa fierté après tout il s'agissait de sauver la vie de sa
fille le soir venu Michel se retira dans une chambre d'amis que Jean et Marie lui avent préparé assis sur le lit il repensa à tout ce qui s'était passé pass depuis ce jour où il avait quitté cette maison il se souvenait encore de la peur qu'il habitait de la faim qui lui tordait l'estomac mais aussi de la chaleur qu'il avait ressentie ici grâce à la bonté de cette famille il se demanda alors ce qu'il serait devenu s'il n'avait pas rencontré gens ce jour-là peut-être aurait-il fini comme tant d'autres perdu dans les rues sans avenir sans
espoir mais Jean et Marie avaient changé son destin et aujourd'hui c était à son tour de changer le leure le lendemain matin la lumière du soleil pénétrait doucement dans la petite maison Hélène faible mais consciente s'éveilla pour trouver ses parents et Michel à ses côtés elle ne comprenait pas pourquoi Michel cet étranger qu'elle connaissait à peine était là mais elle pouvait sentir que quelque chose d'important se passait Hélène commença Jean doucement Michel est venu nous aider il va t'emmener dans un grand hôpital où tu pour pour recevoir les soins dont tu as besoin Hélène bien
que trop faible pour parler beaucoup hocha la tête un sourire fatigué se dessinant sur ses lèvres elle n'avait pas l'énergie pour poser des questions mais elle pouvait voir dans les yeux de son père que cela signifiait plus qu'elle ne pouvait imaginer Michel s'approcha d'elle son visage serein tu vas guérir Hélène je m'en assure sa voix était calme et rassurante comme s'il voulait qu'elle puise de la force dans ses paroles quelques heures plus tard tout était organisé Michel avait appelé des médecins dans la ville voisine et un transport était en route pour emmener Hélène à l'hôpital
Jean et Marie observaient avec des yeux brillants d'émotion tandis que leur fille montaient dans l'ambulance accompagnée de Michel Jean se tourna vers Marie tu penses qu'elle va s'en sortir Marie les larmes coulant sur ses joues murmura avec un miracle comme Michel je le crois l'ambulan s'éloigna dans un nu de poussière et pour la première fois depuis des mois Jean et Marie se permirent de respirer un peu plus librement Hélène allongé dans un lit d'hôpital propre et confortable regardait le plafond blanc au-dessus d'elle tout lui semblait si irréel en quelques jours à peine elle était passée
de sa petite chambre modeste à cette grande pièce stérile entourée de machines qu'elle ne comprenait pas ses parents l'avaient accompagné jusqu'à l'hôpital mais ils étaient repartis à Saint-Laurent laissant Michel veiller sur elle il avait insisté pour rester se portant garant de toutes les démarches médicales le premier jour à l'hôpital fut étrange pour Hélène elle n'avait jamais connu un tel endroit les bruits des machines les infirmières allant et venant les médecins parlant dans un jargon incompréhensible l'a laissé parfois terrifier pourtant Michel avec sa présence calme et rassurante ne la quittait jamais lui parlant doucement pour apaiser
ses peurs tu es entre de bonnes main Hélène lui répétait-il à chaque fois qu'elle montrait des signes d'angoisse le traitement commença rapidement après plusieurs tests et analyses les médecins avaient identifié le problème une infection pulmonaire qui s'était aggravée au fil des mois à cause du manque de soins adéquats heureusement malgré la gravité de son état ils estimaient que le traitement intensif qu'elle allait recevoir aurait de bonnes chance de réussite les jours qui suivirent furent longs et difficiles Hélène et puis par la maladie et le traitement passait ses journées allitées les médicaments qu'on lui administrait lui
causaient des nausées et des étourdissements et parfois elle se sentait encore plus mal qu'avant mais chaque fois qu'elle ouvrait les yeux elle voyait Michel assis près d'elle un livre à la main ou un sourire aux lèvres pour l'encourager tu vas t'en sortir lui disait-il chaque jour et petit à petit Hélène commença à y croire elle sentit une force nouvelle l'envahir comme si sa présence à ses côtés la remplissait d'une énergie qu' pensait perdu un matin alors que le soleil pénétrait doucement par la fenêtre de sa chambre hélène se réveilla en se sentant légèrement mieux la
douleur dans sa poitrine avait diminué et elle pouvait respirer un peu plus facilement c'était une petite amélioration mais c'était un début elle sourit faiblement à Michel qui comme toujours était là veillant sur elle il se redressa immédiatement remarquant l'éclat nouveau dans ses yeux comment te sens-tu aujourd'hui demanda-t-il en s'approchant mieux je crois que je vais mieux murmura-t-elle sa voix encore faible mais plus claire Michel sourit en retour un éclat de soulagement dans ses yeux c'est une excellente nouvelle les médecins seront contents d'entendre ça les jours passèrent et Hélène continua de s'améliorer même si le chemin
vers la guérison totale restait long elle pouvait maintenant se lever de son lit et marcher un peu dans dans sa chambre avec l'aide des infirmières chaque pas qu'elle faisait était une petite victoire et Michel était là pour célébrer chacune d'elles tu te souviens de ce que je t'ai dit lui rappela Michel un jour alors qu'elle faisait ses premiers pas sans aide que je guérirai répondit-elle un sourire timide aux lèvres Michel hocha la tête tu vois tu es plus forte que tu ne le penses le lien qui s'était créé entre eux depuis son arrivée à l'hôpital
devenait de plus en plus profond ce n'était plus seulement la relation de gratitude entre un homme et la fille de ceux qui l'avaient en sauvé autrefois Hélène commençait à ressentir quelque chose de plus une émotion qu'elle n'arrivait pas tout à fait à nommer chaque sourire qu'il lui offrait chaque geste tendre la réchauffait d'une manière qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant les médecins venaientent régulièrement pour évaluer son état et chaque fois ils confirmaient que le traitement fonctionnait bien ils étaient optimistes quant à sa guérison complète bien que cela prenne encore plusieurs semaines mais pour Hélène la douleur
physique s'atténuait tandis que quelque chose de nouveau naissait en elle une émotion douce réconfortante mais aussi troublante Michel de son côté passait de plus en plus de temps avec elle bien au-delà de ses simples devoir de soutien moral il lui parlait de sa vie en ville de son parcours dans le monde des affaires mais surtout de ce qu'il ressentait pour sa famille vous m'avez donné une deuxième chance lui confia-t-il un soir et je ferai tout pour que vous ayez toi et tes parents la vie que vous méritez Hélène rougit à ses mots détournant les yeux
pour cacher son trouble elle n'était plus une enfant mais elle ne s'était jamais vraiment imaginé ressentir de tels sentiments pour quelqu'un comme Michel il était si différent des garçons qu'elle avait connu dans le village des jeunes hommes simples vivant la même vie que celle de ses parents sans ambition particulière Michel lui incarnait tout ce qu'elle n'avait jamais pensé pouvoir désirer une vie d'aventure de succès mais surtout une gentillesse et une chaleur humaine que même la distance des années n'avait pas altéré les semaines passèrent et Hélène bien que toujours faible retrouvait peu à peu des couleurs
et deelle énergie elle pouvait désormais marcher seule dans les couloirs de l'hôpital toujours accompagné par Michel qui ne la quittait jamais d'une semelle à chaque instant passé avec lui elle sentait son cœur s'ouvrir un peu plus à ce qu'elle n'avait jamais osé envisager l'amour mais Hélène savait aussi que cet amour naissant pourrait bouleverser beaucoup de choses et si Michel ne voyait en elle que la fille d'un couple qui l'avait autrefois sauvé et si ce qu'elle ressentait n'était qu'un mirage une gratitude mal interprétée tandis qu'elle continuait son rétablissement ses pensées tournaient en boucle dans son esprit
la laissant déchirer entre l'espoir et l'incertitude les jours devenaient des semaines et Hélène se remettait lentement de sa maladie chaque matin elle se réveillait un peu plus forte un peu plus assuré les médecins étaient optimistes et parlrent d'une guérison complète dans les mois à venir bien que la fatigue soit toujours présente Hélène avait retrouvé l'espoir un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps à l'hôpital Michel restait son compagnon constant veillant à ce qu'elle ne manque de rien et lui apportant une présence réconfortante il avait trouvé des moyens de la divertir lui racontant des histoires drôles
de son enfance ou l'initiant au détail de sa vie trépidante dans le monde des affaires mais au fil du temps leurs conversations prirent une tournure plus personnelle plus intime un après-midi alors qu'il se promenait dans le jardin de l'hôpital Michel rompit le silence d'une voix douce mais réfléchie Hélène tu sais que je t'admire beaucoup pas seulement pour ta force face à la maladie mais aussi pour la personne que tu es hélène se tourna vers lui surprise par cette confession elle sentait depuis quelqu temps que quelque chose avait changé dans leur relation mais elle n'avait jamais
osé mettre des mots dessus Michel je je ne sais pas quoi dire il sourit fixant son regard sur elle les yeux brillants d'une tendresse qu'elle n'avait encore jamais vu je pense que tu le sais au fond de toi ce que je ressens pour toi va au-delà de la gratitude envers tes PARENTS tu es devenue importante pour moi Hélène très importante P Hélène sentit son cœur s'emballer les mots de Michel raisonn en elle réveillant des émotions qu'elle avait tenté d'ignorer depuis des semaines elle sentait que leur relation évoluait mais elle avait refusé de l'admettre pensant qu'il
ne pouvait s'agir que d'une affection passagère peut-être liée à la situation pourtant face à l'honnêteté des sentiments de Michelle elle ne pouvait plus nier ce qu'elle-même ressentait elle baissa les yeux essayant de rassembler ses pensées je je ne sais pas quoi dire je n'ai jamais imaginé Michel lui prit doucement la main interrompant ses hésitations tu n'as pas à dire quoi que ce soit maintenant je voulais juste que tu saches ce que je ressens je ne veux pas te mettre de pression sa voix était calme douce mais empreinte de sincérité Hélène releva la tête plongeant son
regard dans le sien elle y vit une honnêteté si pure si dépourvue de jugement ou de doute que cela la bouleversa Michel je je ressens la même chose murmura-t-elle à peine consciente des mots qui franchissaient ses lèvres le silence qui suivit fut chargé de émotion ils s'arrêtèrent sous un arbre loin des autres patients et des infirmières le monde semblait s'être suspendu autour d'eux comme si rien d'autre n'existait à cet instant précis Michelle toujours avec douceur s'approcha d'elle et posa une main sur sa joue caressant délicatement sa peau encore pâle je suis tellement heureux de t'entendre
dire ça murmura-t-il Hélène sourit ses yeux brillants d'émotion moi aussi leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser tendre et hésitant un moment empreint de délicatesse mais aussi de certitude il s'était trouvé dans des circonstances inattendu mais ce lien qui les unissait désormais semblait indéniable Michel s'était installé dans son cœur de manière aussi naturelle que le souffle de l'air et elle n'avait plus peur de l'admettre cependant même si cet instant semblait parfait une petite voix à l'intérieur d'Hélène la rappelait à la réalité et maintenant comment ses parents réagiraient-il à cette relation naissante elle savait que Jean
et Marie avaient une grande affection pour Michel mais il le considérait toujours comme une sorte de bienfaiteur un homme qui les aidait à surmonter une crise comment réagirait-il en apprenant qu'il s'agissait de bien plus cette pensée resta avec elle toute la soirée de retour dans sa chambre d'hôpital alors que la nuit tombait hélène se tourna et se retourna dans son lit incapable de dormir elle aimait Michel elle en était certaine maintenant mais elle savait que cette nouvelle pourrait être un choc pour ses parents Jean en particulier avait une manière de penser très pragmatique et bien
qu'il soit profondément reconnaissant envers Michel accepterait-il une relation entre eux le lendemain Michel remarqua tout de suite qu'elle était préoccupée Hélène tout va bien elle hocha la tête mais il vit immédi qu'elle mentait je pense juste à mes parents avoua-t-elle enfin ils ne savent pas pour nous et je crains leur réaction Michel a qui ça comprenant ses craintes je comprends ils ont toujours voulu le meilleur pour toi et je sais que cette situation pourrait les surprendre mais je suis prêt à leur parler à leur expliquer je veux qu'ils sachent que mes sentiments pour toi sont
sincères Hélène soupira un mélange de soulagement et d'appréhension je sais que tu es sincère Michelle et c'est pour ça que je t'aime mais je veux juste que ça se passe bien Michel s'approcha d'elle lui prenant les deux mains fais-moi confiance je parlerai à ton père je lui dirai tout il comprendra Hélène sourit doucement elle savait que la route devant eux ne serait pas facile mais elle se sentait prête à affronter ce défi avec Michel à ses côtés ensemble il pourrait surmonter cette épreuve mais au fond d'elle elle ne pouvait s'empêcher de craindre la réaction de
son père Jean était un homme fier et l'idée qu'il puisse se sentir trahi ou déçu lui faisait peur les jours suivants furent empli d'une tension palpable malgré les moments de douceur qu'Hélène et Michel partageaient ensemble Hélène continuait à récupérer sa santé s'améliorant à mesure que le traitement progressait mais un nuage d'incertitude planait toujours au-dessus d'eux Michel bien qu'heureux d'avoir exprimé ses sentiments à Hélène et d'avoir reçu en retour les mêmes émotions se trouvait de plus en plus préoccupé par la discussion inévitable avec Jean Jean de son côté continuait de poser des questions sur la progression
du traitement d'Hélène sans se douter de ce qui se tramait entre sa fille et Michel il se focalisait sur sa guérison déterminé à tout faire pour l'avoir en bonne santé à nouveau mais Michel savait qu'il ne pourrait pas garder le silence plus longtemps il devait parler à Jean et être honnête sur ce qu'il ressentait pour Hélène un matin alors qu'Hélène se reposait dans sa chambre Michel se dirigea vers la sortie de l'hôpital pour prendre l'air ses pensées tourbillonnaient dans sa tête comment aborder jeens comment lui expliquer que son affection pour Hélène h était pas seulement
née de la gratitude mais qu'il s'agissait d'un véritable amour il craignait que Jean ne le prenne mal qu'il pense que Michel abusait de sa confiance perdu dans ses pensées Michel ne remarqua pas Jean qui s'approchait le fermier s'arrêta près de lui l'observant un moment avant de briser le silence tu as l'air soucieux Michel dit Jean d'une voix calme Michel sursauta légèrement surpris de voir Jean à cet instant précis il savait que c'était maintenant ou jamais il prit une profonde inspiration sentant le poids des mots qu'il allait prononcer Jean il y a quelque chose dont je
dois te parler commença Michel les mains légèrement tremblantes il s'agit d'Hélène et de moi Jean fronça les sourcils curieux mais sans méfiance qu'est-ce qu'il y a quelque chose ne va pas avec son traitement Michel secoua la tête non non hélène se remet bien en fait c'est plutôt autre chose il s'interrompit un instant cherchant les bons mots Jean je je suis tombée amoureux d'elle le silence qui suivit sembla s'étendre sur une éternité Jean le fixa l'air d'abord incrédule puis une lueur d'inquiétude traversa son regard quoi demanda-t-il sa voix basse et mesurée Michel Pr une autre grande
inspiration essayant de rester aussi calme que possible un je sais que cela peut paraître soudain mais ce n'est pas quelque chose que j'ai planifié je me suis rapproché d'elle en veillant sur elle pendant sa maladie et à un moment donné je me suis rendu compte que mes sentiment étent bien plus profond que je ne l'imaginais Jean croisa les bras regardant Michel avec un mélange de surprise et de confusion il était clair qu'il ne s'attendait pas à cette conversation et encore moins à cette révélation et Hélène elle ressent la même chose Michel haocha la tête le
cœur battant dans sa poitrine oui elle aussi même mais nous ne voulions pas te cacher cela plus longtemps Jean se tourna légèrement fixant le sol comme s'il essayait de comprendre ce qu'il venait d'entendre il se mit à marcher lentement s'éloignant de Michel de quelqu pas le silence qui régnait entre eux était lourd chaque seconde pesant un peu plus sur les épaules de Michelle quand je suis surpris fini par dir jeent brisant finalement le silence je ne m'attendais pas à ça il s'arrêta croisant de nouveau le regard de Michel je t'ai toujours considéré comme un bienfaiteur
pour notre famille quelqu'un à qui nous devions beaucoup mais de là à imaginer que tu pourrais tomber amoureux de ma fille Michel haocha la tête comprenant le choc de Jean je comprends que cela te surprenne et peut-être même que cela te dérange dit-il avec sincérité mais je te promets que mes sentiments pour Hélène sont réels il sont pas basé sur la gratitude ou sur l'histoire de ce que vous avez fait pour moi autrefois je l'aime Jean et je ferai tout pour la rendre heureuse Jean resta silencieux un moment son regard fixé sur l'horizon ses traits
étaient durs comme s'il luttait contre des pensées contradictoire Michel ne savait pas à quoi s'attendre mais il restait prêt à entendre la réponse quelle qu'elle soit finalement Jean prit la parole d'une voix plus grave je ne doute pas de ton honnêteté Michel tu as toujours été un homme droit mais c'est ma fille la personne la plus précieuse au monde pour moi et j'ai du mal à imaginer que quelque chose d'aussi sérieux se soit développé aussi rapidement il soupira comme s'il portait un poids qu'il n'avait jamais voulu je ne peux pas te demander de partir ni
de cesser d'aimer Hélène mais comprend que c'est une situation délicate pour moi Michel hocha doucement la tête je le comprends Jean je voulais juste que tu saches la vérité nous ne voulions pas te mentir ou te cacher quoi que ce soit Jean resta silencieux un instant puis il posa une main sur l'épaule de Michel donne-moi du temps Michel ce n'est pas une décision que je peux prendre à la légère je dois réfléchir à tout ça Michel acqua respectant le besoin de gens de digérer cette nouvelle il savait que ce haine n'était pas facile pour lui
après tout Hélène était sa fille unique et laavir grandir puis tomber amoureuse devait être un choc émotionnel surtout dans de telles circonstances il se parèrent en silence Jean retournant vers l'hôpital tandis que Michel restait dehors un moment essayant de calmer les battements rapides de son cœur il savait qu'il avait fait ce qu'il fallait en parlant à Jean mais il ne pouvait pas nier l'appréhension qu'il habitait leur avenir restait incerertain après la conversation tendue avec Jean Michel se sentait légèrement soulagé d'avoir enfin révélé ses sentiments mais une anxiété persistante le tenaillait il savait que le père
d'élène avait besoin de temps pour accepter cette nouvelle réalité mais combien de temps et comment Jean réagirait-il finalement ce doute pesait lourdement sur lui de son côté hène h était pas au courant de cette conversation elle passait ses journées à récupérer son état s'améliorant visiblement mais elle sentait la distance croissante entre Michel et elle ces derniers jours elle percevait une retenue dans ses gestes dans ses paroles un matin alors qu'ils étent seuls dans la chambre d'hôpital Hélène décida d'aborder le sujet Michel est-ce que tout va bien demanda-t-elle doucement cherchant son regard Michel qui feuilletait distraitement
un magazine releva les yeux pris au dépourvu par la question directe pourquoi tu me demandes ça Hélène soupira légèrement parce que tu sembles distant ces derniers jours tu ne parles presque plus j'ai l'impression que quelque chose te tracasse Michel sentit son cœur se serrer il ne voulait pas lui mentir ni lui cacher quoi que ce soit elle avait le droit de savoir ce qui se passait il posa le magazine sur la table et prit une profonde inspiration avant de répondre Hélène j'ai parlé à ton père avoua-t-il je lui ai dit pour nous hélène se redressa
légèrement dans son lit surprise elle ne s'attendait pas à ce que Michel prenne cette initiative si rapidement tu lui as dit tout demanda-t-elle ses yeux écarquillés Michel haocha la tête oui je lui ai a dit que je t'aimais et que toi aussi tu ressentais la même chose pour moi hélène se mordit la lèvre inférieure inquiète elle savait que son père pouvait être protecteur surtout lorsqu'il s'agissait de sa fille et comment a-t-il réagi Michel resta silencieux un moment choisissant ses mots avec soin il a été surpris bien sûr c était un choc pour lui mais il
ne m'a pas rejeté il m'a simplement demandé du temps pour y réfléchir Hélène baissa les yeux pensiv elle connaissait bien son père et elle savait que ce genre de situation ne se résoudrait pas en un claquement de doigt j'espère qu'il comprendra murmura-t-elle finalement Michel tendit la main pour lui caresser doucement la joue je suis sûr qu'il le fera il t'aime plus que tout Hélène et il veut ton bonheur elle hocha la tête essayant de se rassurer avec ses paroles mais l'incertitude persistait elle se demanda si malgré l'amour qu'elle portait à Michel elle serait prête à
aller contre la volonté de son père si ce dernier n'approuvait pas leur relation mais elle chassa rapidement cette pensée elle ne pouvait pas imaginer dev voir choisir entre l'homme qu'elle aimait et sa famille quelques jours passèrent et la situation restait en suspens Jean venait rendre visite à Hélène tous les jours comme à son habitude mais il évitait de mentionner Michel ou la conversation qu'ils avaient eu il semblait pensif perdu dans ses réflexions et Hélène sentait que quelque chose le troublait elle savait qu'il se battait avec ses propres émotions mais elle ne voulait pas précipiter les
choses elle espérait que son père finirait par comprendre un après-midi alors qu'Hélène faisait une courte promenade dans le couloir de l'hôpital Jean l'accompagna en silence ils marchèrent côte à côte sans échanger de mots pendant plusieurs minutes avant que Jean ne prenne finalement la parole Hélène je dois te parler dit-il la voix un peu plus grave que d'habitude elle s'arrêta se tournant vers lui son cœur battant plus vite elle savait que cette conversation devait arriver mais elle redoutait ce que son père allait dire Michel m'a parlé continua-t-il il m'a dit ce qu'il ressent pour toi Hélène
baissa les yeux incapable de soutenir le regard de son père je sais papa je suis désolé si cela t'a surpris Jean hocha lentement la tête c'est vrai que j'ai été surpris et au début je ne savais pas trop quoi penser Michel était quelqu'un de bien ça je le sais mais il est aussi devenu un homme d'affaires un homme de la ville avec une vie très différente de la nôtre Hélène sentit son cœur se serrer à ces mots elle redoutait que son père ne lui demande de mettre fin à sa relation avec Michel mais Jean marqua
une pause cherchant ses mots après y avoir beaucoup réfléchi je me suis souvenu de quelque chose d'important Hélène leva enfin les yeux plongeant son regard dans celui de son son père curieuse de savoir où il voulait en venir je me suis souvenue de ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai rencontré ta mère continua Jean un léger sourire nostalgique se dessinant sur ses lèvres à l'époque tout le monde pensait que je n'étais pas fait pour elle que nos vies étaient trop différentes mais je savais au fond de moi que je l'aimais et que je
ferais tout pour la rendre heureuse les larmes commencèrent à remplir les yeux d'Hélène elle n'avait jamais entendu son père parler de cette manière auparavant Jean posa une main réconfortante sur l'épaule de sa fille si tu aimes Michel et si lui t'aime vraiment alors je ne vais pas m'y opposer je veux juste que tu sois heureuse Hélène laissa échapper un sanglot de soulagement et serra son père dans ses bras les larmes coulant librement sur ses joues merci papa merci Jean la serra contre lui ses propres yeux humid tout ce que je veux c'est que tu sois
heureuse ma fille le poids qui pesait sur le cœur d'éenes était envolé elle savait maintenant que quelle que soit la suite elle aurait le soutien de son père et c'est était tout ce dont elle avait besoin pour avancer avec Michel le soleil se levait à peine projetant une lumière douce à travers les fenêtres de l'hôpital et l'air matinale portait une promesse de renouveau Michel assis dans la salle d'attente ne cessait de jeter des regards furtifs vers la porte de la chambre d'Hélène attendant avec impatience que Jean vienne le rejoindre le moment qu'il redoutait tant était
enfin arrivé la confrontation directe avec Jean cette fois-ci pour obtenir son approbation définitive Jean apparu peu de temps après le visage grave mais sans hostilité il s'avança lentement vers Michel qui se leva instantanément pour l'accueillir il y avait un silence pesant entre eux mais Michel sentit que l'atmosphère était moins tendue que la dernière fois Jean commença Michel d'une voix calme je voulais te parler à nouveau de ce qu'on a discuté l'autre jour Jean hocha la tête s'appuyant contre le mur les bras croisés jeeté écoute Michel prit une grande inspiration rassemblant tout son courage je sais
que ce n'est pas facile pour toi de me voir sous un autre angle que celui de l'enfant que tu as aidé ou de l'homme d'affa qui est revenu dans votre vie mais ce que je ressens pour Hélène c'est bien plus que de la grattitude c'est de l'amour Jean un amour sincère le regard de Jean se durcit légèrement mais il resta silencieux laissant Michel s'exprimer depuis que je suis revenu je me suis rapproché d'elle de manière naturelle ce ha n'était pas quelque chose de prévu ou calculé ça s'est produit parce qu'elle est une personne incroyable et
je ne peux plus imaginer ma vie sans elle j'en pris une profonde inspiration regardant Michel avec intensité Michel je ne doute pas de ta sincérité mais comprends bien ceci hélène est tout pour moi et pendant pend des mois je l'ai vu souffrir c'est difficile pour un père de laisser sa fille se remettre dans les bras de quelqu'un d'autre après tout ce qu'elle a traversé Michel comprenait la réticence de Jean je comprends Jean c'est pour ça que je voulais te parler honnêtement face à face je veux te prouver que je suis digne d'elle je ne prendrai
pas ce que vous avez fait pour moi pour aququis Jean resta silencieux pendant un moment scrutant Michel comme s'il cherchait à lire dans son âme puis il soupira se passant une main dans les cheveux signe de sa propre confusion intérieure tu sais Michel je suis reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour Hélène sans toi elle ne serait peut-être plus avec nous aujourd'hui mais je veux être sûr que ce n'est pas juste une dette de gratitude que tu cherches à payer en te rapprochant d'elle Michel secoua la tête non Jean ce n'est pas ça
ce n'est pas une question de dette ou de ce que vous m'avez donné ce que je ressens pour Hélène est bien plus profond que tout ça Jean l'observa en silence réfléchissant à chaque mot prononcé finalement il s'avança posant une main ferme sur l'épaule de Michel je te crois Michel mais je te préviens si jamais tu lui fais du mal si tu l'as fait souffrir tu devras me faire face Michel hocha la tête reconnaissant de recevoir enfin une réponse claire je te le promets Jean je ne ferai jamais rien qui puisse lui nuire Jean sembla accepter
ses mots bien que son son expression resta grave il tapota l'épaule de Michel avant de reculer légèrement tu es un homme bien Michel mais prends soin d'elle comme elle le mérite Michel ressentit une vague de soulagement inondé son corps il avait redouté ce moment mais maintenant il savait qu'il pouvait aller de l'avant avec Hélène sans avoir à se cacher ou à craindre le jugement de Jean la conversation difficile était enfin derrière lui plus tard ce jour-là Michel retrouva Hélène dans sa chambre elle était assise près de la fenêtre les rayons de soleil réchauffant doucement son
visage elle tourna la tête lorsqu'elle entendit Michel entrer un sourire lumineux illuminant son visage alors demanda-t-elle légèrement nerveuse Michelle s'approcha d'elle prenant ses mains dans les siennes j'ai parlé à ton père il nous a donné sa bénédiction Hélène sentit une vague de soulagement l'envahir elle soupira profondément fermant les yeux un instant comme si un poid énormes venaient de quitter ses épaules oh Michel j'avais tellement peur qu'il n'accepte pas Michel secoua la tête lui souriant doucement il a fallu du temps mais il comprend il veut simplement que tu sois heureuse et je ferai tout pour que
tu le sois elle le regarda avec tendresse ses yeux brillaient d'émotion je t'aime Michel Michel se pencha et l'embrassa tendrement scellant ainsi leur engagement mutuel ils avent traversé tant d'épreuves mais à cet instant rien d'autre n'avait d'importance ils étaient ensemble et c était tout ce qui comptait leur journée à l'hôpital continuèrent dans cette atmosphère apaisée Hélène bien que toujours en convalescence se sentait désormais prête à envisager l'avenir avec sérénité elle savait que son amour pour Michel était sincère tout comme l'approbation de son père qui lui donnait la confiance nécessaire pour envisager ce nouvel horizon Jean
quant à lui acceptait peu pe à peu la nouvelle dynamique familiale il observait sa fille sourire à nouveau la voyant revivre après des mois de lutte et bien que son cœur de père ait eu du mal à céder au départ il comprenait maintenant que l'amour de Michel pour Hélène était véritable pour la première fois depuis longtemps l'avenir semblait prometteur Hélène et Michel savai que leur chemin ne serait pas toujours simple mais ils étaient prêts à le parcourir ensemble soutenu par l'amour et la confiance nouvellement forgé quelques semaines plus tard Hélène était enfin prête à quitter
l'hôpital sa santé s'était considérablement améliorée et les médecins étaient optimistes quant à sa guérison complète elle avait retrouvé des forces et même si elle devait continuer à suivre un traitement à domicile pendant encore quelques mois la menace pesante sur sa vie s était dissipée le jour de sa sortie Jean et Marie étaient trprésents pour l'accompagner la famille réunie à nouveau après des mois de séparation et d'incertitude affichait des sourire sincère Michel comme toujours était à ses côtés veillant à ce que tout soit prêt pour le retour d'Hélène à Saint-Laurent un mélange de bonheur et de
soulagement régnait dans l'air comme si une nouvelle vie commençait pour eux tous le chemin du retour fut empreint d'une douce nostalgie assise à l'arrière de la voiture au côté de Michel Hélène observait les paysage défilé ressentant une étrange tranquillité tout semblait différent maintenant comme si le poids de la maladie et des incertitudes s'était envolé laissant place à un avenir plus lumineux tu te sens prête à rentrer demanda Michel en jetant un regard affectueux vers elle Hélène hocha la tête un sourire paisible aux lèvres oui j'ai hâte de retrouver la maison et de commencer une nouvelle
vie avec toi Michel sourit en retour touché par ses mots il posa doucement sa main sur la sienne une promesse silencieuse de toujours être là pour elle Jean à l'avant du véhicule écoutait leur échange avec une sérénité qu'il n'aurait pas imaginé quelques semaines auparavant il acceptait désormais pleinement la relation entre Michel et sa fille comprenant que cet amour était sincère et destiné à durer de retour à la maison Hélène fut accueilli par les paysages familiers de Saint-Laurent les champs arides qui avaient vu tant de luttes et de sacrifices mais cette fois tout semblait différent il
n'y avait plus ce sentiment d'étouffement ou de désespoir au lieu de cela une nouvelle énergie emplissait l'air comme si chaque brin d'herbe chaque morceau de terre portait avec lui la promesse d'un nouveau départ Marie avait préparé un repas spécial pour célébrer le retour de sa fille la table était dressée avec soin les plats simples mais chaleureux rempli d'amour Hélène émue s'assit en face de ses parents entouré de ceux qu'elle aimait elle réalisa alors à quel point elle avait de la chance elle avait frôlé la mort mais elle en était sortie plus forte non seulement physiquement
mais aussi émotionnellement c'est tellement bon d'être à la maison dit-elle en souriant levant son verre pour porter un toast à la vie à l'amour et à la famille Jean Michel et Marie levèrent également leur verre ému par la simplicité et la sincérité de ses paroles ils trinquèrent dans un silence empreint de reconnaissance savourant ce moment de paix après des mois d'angoisse après le repas alors que la nuit tombait sur Saint-Laurent Michel et Hélène sortirent pour marcher dans les champ main dans la main le ciel parsemé d'étoiles offrait une vue magnifique rappelant à Hélène les nombreuses
nuits où elle avait douté de son avenir mais tout cela semblait maintenant appartenir au passé elle était prête à regarder vers l'avenir un avenir qu'elle partagerait avec Michel Michel dit-elle en brisant le silence je n'aurais jamais imaginé que nos vies se croiseraiit ainsi mais je suis tellement heureuse que ça soit arrivé Michelle se tourna vers elle son regard brillant d'émotion moi aussi Hélène quand je suis revenue ici je ne savais pas ce que j'allais trouver mais maintenant je sais que je ne pourrais plus imaginer ma vie sans toi ils s'arrêtèrent au milieu du champ sous
la lueur des étoiles et Michel prit doucement Hélène dans ses bras je t'aime murmura-t-il ses lèvres près de son oreille Hélène sourit son cœur battant avec douceur contre sa poitrine je t'aime aussi Michel leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser tendre scellant leur promesse de rester ensemble malgré toutes les épreuves qu'ils avaient traversé ils étaient enfin libres de rêver à un futur ensemble un future remplie d'amour de bonheur et de simplicité en rentrant à la maison Hélène s'arrêta un instant sur le seuil de la porte observant la lumière chaude qui émanait de l'Intérieur ses parents
discutaient calmement et elle réalisa alors que cette maison malgré sa modestie était le lieu où elle avait tout ce dont elle avait besoin une famille aimante un homme qui l'aimait et un futur rempli d'espoir Michel debout à ses côtés serra doucement sa main on rentre Hélène hocha la tête oui ils franchirent ensemble la porte de la maison prêts à commencer cette nouvelle étape de leur vie leur cœur était léger libéré de la peur et de la douleur et rempli de la promesse de jour meilleur et ainsi dans la petite maison de Saint-Laurent où tout avait
commencé par un geste de bonté il y a des années une nouvelle histoire se tissait celle de deux âmes qui malgré les chemins tortueux de la vie avaient trouvé leur bonheur dans les bras l'un de l'autre