[Musique] en France on n pas de pétrole mais on a les dépenses publiques et les impôts les plus élevés du monde le principal ennui est que cette pression fiscale ne suffit même pas à l'état pour assurer son train de vie alors que le sort des générations futures ne cesse d'occuper les esprits une question reste mystérieusement tabou la dette de l'État une dette de plus de 3000 milliards d'euros qui pèse sur tout le monde sans jamais paraître concerné personne et pourtant je su à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan
financier bientôt le remboursement de notre dette sera le premier budget de l'État la France est à l'euro prè la France connaît ainsi l'extraordinaire paradoxe de conjuguer la dépense publique la plus importante du monde sans que ni les fonctionnaires ni les contribuable trou leur compte qu'est-ce que vous faites du pognon c'est ça c'est la tout monde comment en est-on arrivé là quelle conséquence le poids de l'État fait-il peser sur notre quotidien et pourquoi cette situation s'annonce de moins en moins [Musique] tenable lorsque Vale gardtin arrive au pouvoir en mai 1974 la croissance est encore soutenue et
la dette de l'État n'est évoquée par personne en réalité le premier choc pétrolier sonne le glas des 30 glorieuses et depuis 1974 aucun budget de l'État n'a été à l'équilibre qu'est-ce qu' suffisait de faire d'après les théoriciens qui l'accompagnaient on augmenté les impôts pour lutter contre l'inflation et on augmenté les investissements publics pour lutter contre le chômage le bilan de tout ça c'est la stacflation c'estd plus d'inflation et plus de chômage et donc on enclâche un processus d'endettement qui est alors là en France particulièrement présent pour que la France rayonne elle doit offrir un visage
humain libéral mondialiste et moderne alors c'est à partir de 1974 qui a un basculement qui va durer une quinzaine d'années et et qui va voir les ingénieurs planificateurs disparaître des sphères du pouvoir on assiste aux derniers efforts de l'État stratège qui avait beaucoup investi sur l'aviation les trains à grande vitesse le nucléaire les infrastructures la réindustrialisation le problème central c'est que les éénarques sont allés dans l'industrie pour bousier l'industrie et ils sont allés dans la politique pour bousier la France et c'est pourquoi je vous regarde ce soir et c'est pourquoi aussi vous me regardez c'est
quand même ennuyeux que dans l'intervalle vous soyez devenu vous l'homme du passif après la victoire de François mitteran à la présidentielle de mai 1981 le gouvernement met en uvre une politique de nationalisation et de protection sociale hausse du SMIC retraite à 60 ans 5e semaine de congé payé et semaine de 39h l'effet est immédiat cette politique accroit les déficit et alourdit la dette au moment même où les T en vol que François mitteran a ouvert la boîte de Pandore c'est-à-dire on va augmenter les dépenses publiques on va augmenter la dette publique on empruntait en dollar
à l'époque auprès de de banques américaines et lorsque la gauche est arrivée au pouvoir a lancé une grande politique kénésienne de relance par la demande qui s'est traduit par un fort déficit public et un fort déficit commercial ce qui a aggravé le besoin d'emprunter en devise en dollars pour payer nos importations de pétrole et de tas d'autres choses et et puis à un moment les banques américaines on dit non on arrête de prêter à la France et donc on a failli se retrouver en défaut de paiement et et les seuls les seuls qui ont accepté
de prêter de l'argent à la France été la banque centrale saoudienne d'Arabie Saoudite et c'est après cet épisode qui a été amorcé ce qu'on a appelé à l'époque le tournant de la rigueur il est temps grand temps d'arrêter la machine infernale dans un contexte de développement généralisé de l'endettement public dans le le monde les marchés de capitaux se nourrissent de l'envolet des dettes publiques naturellement j'aurais fa vous écouter seulement pour tenir la compétition il faut toujours emprunter davantage en 1985 les obligations assimilables du trésor sont créé pour des emprunts à 15 ans la dette publique
est transformée en produit financiers puis durant les deux années de cohabitation du gouvernement baladure la dette augmente de près de 10 poids dans les deux occasions que j'ai eu de d'exercer le pouvoir je me suis efforcé de faire des choses qui allaient vers la libération de l'économie française qui caractérisé depuis notamment depuis 1981 mais antérieurement ça avait déjà commencé par une étatisation excessive et donc un poids excessif de toutes les contraintes de toutes sortes car enfin je le répète nous sommes champion du monde de tout ce qui caractérise une société collectiviste par rapport à une
société libérale bon or il y a un moment où on ne peut pas diverger par rapport au reste du monde et l'économie c'est une chose assez simple vous savez finalement quand il y a des déficits ensuite il y a l'endettement chaque françaispris les bébés au titre de la dette de l'État doiv actuellement 55000 francs je ve dire on a atteint des sommets oui la France n'a le choix aujourd'hui qu'entre le changement ou le déclin alors qu'il s'était fait élire sur la réduction des impôts Jacques Chirac major l'ISF et augmente la TVA de de points cela
permettra à la France de respecter ses engagements européens mais l'échec de la réforme des régimes spéciaux de retraite lui coûteront sa majorité au législatif de 1997 la priorité c'est la réduction des déficits et pour cela il faut prendre des mesures qui peuvent être en contradiction avec ce que l'on veut faire plus tard vaut mieux 5 ans avec Jospin que 7 ans avec Jacques cherac alors qu'il bénéficie d'une véritable cagnotte fiscal le gouvernement de Lionel juspin vote la réduction du travail hebdomadaire à 35h mais les 35 he pas oublier ont été accompagné d'allègement de cotisation sociale
très importante et on s'en est aperçu de ou 3 ans après en 2002 où on est passé pour la première fois avec l'Allemagne d'ailleurs au-dessus du seuil de 3 % mais après l'Allemagne a fait des réformes et la France N a fait quasiment aucune la France a été un laboratoire de la mise en œuvre de la fin du travail avec des effets totalement désastreux hein puisque la croissance française moyenne depuis 20 ans de 1 % l'appauvrissement français passe au par rapport au allemands est considérable le pouvoir d'achat des Français par rapport aux Allemands relatif a
baissé de 12 % en 15 ans elle est belle la France en 2002 2003 jean-pierrearin aurait dit à Chac Chirac écoutez on va être condamné à Bruxell on commence juste l'euro c'est plutôt quand même une mauvaise façon de de de lancer cette aventure en ayant des déficits aussi importants lui dit mais Bruxelles ils vont pas nous envoyer des chars ils en ont pas B alors faire donc ce sentiment d'impunité c'est le sentiment que celui qui fait des efforts et n'est pas récompensé et celui qui au contraire laisse aller laisse filer se coule dans la facilité
non seulement est pas puni mais d'une certaine façon étant sensé il a répondu aux attentes de la population bon donc je crois que sur notre classe politique il y a une sorte d'inversion des valeurs donc il y a des gens qui ont pris des décisions qui ont conduit à cet effondrement donc il faut nommer il faut nommer l'effondrement il faut nommer les responsables parce que sinon on peut pas sortir de la situation je suis à la tête d'un État qui est en situation de faillite sur le plan financier je suis à la tête d'un État
qui est depuis 15 ans en déficit chronique je suis à la tête d'un État qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans ça peut pas durer et si nous voulons nous écarter des agences de notation il faut rembourser notre dette et réduire notre déficit parons de la dette elle était de 900 milliards d'euros en 2002 elle est donc passée à 1800 le double le double nous devons faire des économies partout où elles sont possibles et j'ai la certitude que nous pouvons faire mieux en dépensant moins mais là où il y a un
énorme mensonge de la part de la droite c'est sur le fait que cont à eux nous tenons les dépenses moi je fais 60 milliards d'économie à la fin du quinena par an d'accord non 60 milliards sur les 5 ans non ah 60 milliards par an [Applaudissements] ou il y a une addiction française à la dépense publique comme toute addiction elle ne règle rien du problème qu'elle est censé soulager et comme toute addiction elle nécessitera de la volonté et du courage pour s'en désintoxiquer le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance quoi qu'il
en coûte nous n'avons aucune leçon à recevoir sur les question d'équilibre des comptes publics et de préservation de l'avenir je veux le dire avec force la France est à l'euro prè avec une dette publique représentant plus de de 44000 € par habitant la France est enquistée dans une équation infernale ce doux pays aux prélèvements obligatoires les plus important du monde réussi à mécontenter aussi bien ses fonctionnaires que ses usagers la France cultive les paradoxes sans paraître trop s'ans soucier personne ne paiera jamais cette dette il est donc temps on la remboursera pas elle ne sera
jamais remboursée elle ne l'est pas actuellement elle est perpétuelle c'està direire qu'à chaque fois qu'un titre de dette arrive au bout et ben on réemprunre pour la suite donc donc il y a plus il y a pas de limite en fait chaque année le débat est davantage éclipsé pourtant à l'horizon les menaces se multipli entre l'inflation la Haus des TX d'intérêt les pression des institutions internationales et des banques centrales la France est plus que jamais dans le viseur DEES créancier et pourra bien avoir à payer en même temps touteses additions nous allons tâcher de comprendre
pourquoi la situation des finan publ ne c d'empirer et à quel risque bien réel les Français se TR expos [Musique] depuis 1957 qu'on a des statistique de dépenses publique il y a pas eu une année de baisse de la dépense publique c'est incroyable alors d's quand on vous dit qu'il y a des baisses en fait c'est pas des baisses c'est des moindres hausses le besoin de service public il est illimité on aura toujours besoin de de service de santé meilleur de d'un meilleur environnement de plus de sécurité ça en fait ça ne s'arrêtera jamais et
et et et il faut être conscient que bah ces services ils sont financés par des impôts que l'on paye aussi mais on fait pas le lien entre les deux vous ne comprenez rien à notre fiscalité rassurez-vous tout cela est bien voulu pensé et organisé l'objectif est de vous faire payer toujours plus et toujours plus discrètement le meilleur prélèvement étant bien entendu celui qui ne se voit pas et dont on ne parle jamais mais qui rapporte gros à l'état dans la liste des recettes de l'État il y a les principaux prélèvements que nous connaissons tous comme
la TVA l'impôt sur le revenu ou la taxe foncière mais il y a aussi tous ceux dont nous ne soupçonnons même pas l'existence et pour cause ils sont bien dissimulés si bien d'ailleurs que nous n'en entendons jamais parler de l'achat d'un plein d'essence à celui d'un réfrigérateur en passant par le dentifrice le vin le sucre l'électricité le logement ou les cigarettes chaque élément de notre vie quotidienne est rythmé par les taxes pendant notre vie et même après puisque l'enterrement sera pour votre commune l'occasion de renflouer ses caisses l'inhumation la crémation et le convoi funéraire font
ainsi par exemple l'objet de trois prélèvements différents mais peut-on seulement savoir pourquoi on pie plus c'est gros et mieux ça passe on pie des impôts finalement tout au long de la vie sur ce qu'on gagne évidemment sur ce qu'on consomme sur ce qu'on possède sur ce qu'on vend il ne faut pas oublie que la première ressource de l'État c'est justement la TVA donc en fait tous les Français sont contribuables et et c'est un peu comme si si les les dirigeants avaient appliqué au pied de la lettre la la fameuse recommandation du du ministre de de
Louis XIV Colbert qui disait que la collecte des de l'impôt consiste à Plum m lois sans qu'elle crie et ben en fait on a l'impression que justement les pouvoirs publics exercent un certain nombre de de technique pour éviter que les Français prennent conscience qu'en fait l'argent public les concerne puisque non seulement ils y participent tous et en plus ils ont le droit de demander des comptes à leurs élus ce qui est très compliqué aujourd'hui c'est que on est incapable de censé le nombre de prélèvements obligatoire on voote beaucoup de choses en France au niveau fiscal
euh mais il y a très peu d'analyes en amont et en aval donc il y a pas de réflexion en amont on vote sous le coup de l'émotion on vote parce que il faut faire plaisir à tel ou tel lobbyiste qui dit impôt dit aussi déclaration il y a aujourd'hui des entreprises alors je pense particulièrement aux petites qui ne peuvent pas avoir un bataillon d'experts comptables et fiscaux pour les assister qui sont soumis à des déclarations plétoriques qui vraiment ne tombent pas sous le sens en général et aujourd'hui quand on essaie de dresser un état
des lieux on se rend compte que l'administration jouit d'une impunité totale et de pouvoir de plus en plus exorbitant donc le prélèvement à la source tous les dispositifs aussi qui permettent à l'administration d'enquêter sur la vie des contribuable de de les redresser plus facilement de les sanctionner plus lourdement personne ne comprend rien que ce soit l'administration ou même les avocats parce que quand en fait vous votez des dispositifs qui sont complètement flous et ben ça laisse une marge d'interprétation très importante que ce soit pour le contribuable ou l'administration mais infin c'est quand même grosso modo
l'interprétation de l'administration qui est toujours retenue dans le cadre de mon activité je suis presque désabusée de voir à quel point on a du mal à se sortir de cet étau qui se resserre au niveau des contribuables conséquence de cette propension à la taxe la France est pour beaucoup de contribuables devenu un véritable enfire fiscal le groupe de réflexion américain tax Foundation compare depuis des années l'attractivité des pays européens et a en 2022 placer la France à la toute dernière place cela ne devrait guère nous étonner qu'il s'agisse d'impôt sur les particuliers les sociétés la
consommation ou le foncier le constat est simple la France flatte d'être un modèle que personne n'a le génie de copier le modèle N libéral est cuit fre terminé on doit passer à autre chose on nous dit et ça c'est un je pense un des grands héritages de de de miterran on nous dit B la France est un pays ultralibéral la France est un pays globalement où il y a pas assez de dépenses publiqu alors que nous sommes numéro 1 du monde donc c'est ça qui colle pas c'est que on a donc quasiment 60 % de
notre PIB de dépenses publiqu entre 2020 jusqu'à donc 2022ublique a augmenté de 580 milliards d'euros et sur la même période le PIB français a augmenté de 16 60 milliards d'euros c'est complètement fou vous allez me dire où où va l'argent où est parti l'argent parce que c'est le problème on peut décomposer les dépenses publiques par grandes fonction par politique publique l'éducation les retraites la santé et cetera quand on fait ça on s'aperçoit qu'on dépense un peu plus un peu plus partout en fait ça serait facile je dirais s'il y avait un seul poste sur lequel
on pourrait dire tout vient de là bon pourrait s'attaquer à cette dépense là non c'est c'est c'est réparti un peu partout alors évidemment le le il y a des postes qui sont naturellement beaucoup plus important dans tous les pays comme les retraites c'est partout c'est le la principale dépense donc forcément là l'écart est plus important sur les retraites de manière assez mécanique mais mais même sur des petits postes relativement de dépenses par rapport aux autres on dépense plus et et ça s'est traduit en effet par cette augmentation du nombre d'agents publics composé des fonctions publiques
d'État territoriales et hospitalières les effectifs de la fonction public représentent plus de 5 millions d'agents soit environ un emploi sur 5 en 2019 9 la France comptait 93 fonctionnaires pour 1000 habitants quand l'Allemagne en comptait 57 comment en est-on arrivé là il y a 1 million de fonctionnaires de plus que à la fin des années 97 depuis la fin des années 97 on a eu les 35 heur et la période dans laquelle on a le plus recruté c'est bien les années 2000 2005 les les années de mise en de mise en œuvre des 35h très
souvent les élus locaux sont extrêmement faibles en face de leurs de leurs employés par exemple bon Marseille est totalement sous la coupe du personnel qui s'occupe du ramassage des ordures pourquoi bah parce que la puissance d'un groupe de salariés va être proportionnelle à sa capacité de nuisance sa capacité de nuisance quand vous ramassez les poubelles ou plutôt quand vous les ramassez pas elle est absolument énorme donc vous êtes obligé d'accepter les conditions et ben les conditions c'est assez humain vous voulez en faire le moins possible pour plus de de salaire possible vous avez pas beaucoup
de capacité à à imposer les choses donc on arrive à ces situations ubuesque où on narrive même pas à faire respecter les 35 he d'ailleurs c'était une c'était une blague qui circulait à Bery au moment du passage au 35h les 35h on va y passer aussi dans l'administration mais on va y aller par palier d'abord 32 puis 33 en 2019 la durée du travail des agents publics était en moyenne de 9 % moins élevé que celle du privé concernant l'âge de départ à la retraite les différences de traitement sont connues ce qu' est moins c'est
le nombre d'années pendant lesquelles sont versées les retraites à cela il ne faut pas oublier d'ajouter que 80 % des agents publics ont le statut de fonctionnaire à vie leur salaire est automatiquement réévalué selon l'ancienneté la grande différence entre le public et le privé c'est que les 10 % de gens qui ne foutent rien dans le public généralement sont fortement syndiqués et compte tenu de l'organisation des administrations publ cogère les ministères quand votre appartenance à un syndicat il explique plus votre promotion [Musique] que de faire bien votre travail vis-à-vis de votre chef de service bon
une fois que vous avez inventé un un système comme ça voilà vous assumez ça fonctionne plus les gens se reconnaissent plus dans un statut dans un indice que par rapport à à leur résultat dans dans leur poste de travail bon maintenant vous vous rendez compte on en est à faire des primes de présentéisme mais pour les fonctionnaires dire que pendant de très nombreuses années quand onardait les salaires il y avait un écart de salaire entre le privé et le public qui se justifia parce que dans le public on a la la sécurité de l'emploi donc
peut pas tomber au chômage alors que dans le privé malheureusement il y a du chômage là aujourd'hui on se rend compte que il y a une sorte d'égalisation des salaires donc il a quasiment pas d'écart en moyenne à à on va dire à niveau équivalent entre les salaires dans le privé et dans le public par contre il y a toujours cette incertitude cette insécurité sur sur le chômage pareil sur la retraite La retraite aujourd'hui et et favorise bien sûr les fonctionnaires en terme de pension qu'ils vont toucher que c'est sur les su derniers mois qu'on
calcule le retraite alors que sur le privé c'est sur 25 ans on se rend bien compte que là aussi il y a beaucoup d'inégalité regardez dans la réforme de la retraite B encore une fois qui est complètement édulcoré on a oublié tout ça on devait supprimer les régimes spéciaux que on a complètement oublié donc c'est ça qui est complètement fou c'est que on est dans le dénis de réalité permanent moi c'est ça qui me qui me rend fou si vous voulez parce c'est que encore une fois on peut pas dire qu'on n pas prévenu mais
au fait au nom de quoi justifie-t-on de pareils avantages pourquoi ce manque élémentaire l'égalité les agents publics s'abstiennent beaucoup moins que les autres électeurs donc il représente quasiment 1/4 du corps électoral donc plus le nombre des des agents publics est élevé plus le pouvoir électoral des agents publics est fort et plus le contrôle que doit avoir le gouvernement sur son administration est faible si on ajoute à ça le fait que de nombreux de nos agents publics sont des élus donc il y a une surreprésentation des agents publics dans le le Parlement mais c'est vrai en
France c'est vrai en Allemagne c'est vrai dans beaucoup de pays sauf dans les pays qui obligent les fonctionnaires qui souhaitent entrer en politique de démissionner et puis pour la France 50 % des ministres et secrétaires d'État du gouvernement Castex était issu de la fonction publique ça a été jusqu'à 80 % sous Lionel juspin donc on a une surreprésentation dans l'exécutif c'est à cela vous ajoutez le pouvoir deant groupe d'intérêt Insider des agents publics parce qu'ils ont un taux de syndicalisation qui est le double du taux de syndicalisation dans le privé donc pouvoir de pression notre
administration sur le gouvernement est à tous ces niveau extrêmement puissant donc ça crée pour eux la possibilité d'avoir ce qu'on appelle des priv privilèges des rentes donc la rente c'est la capacité à obtenir un revenu qui est un revenu qui ne correspond ni à une prise de risque ni à un effort sous forme de travail c'est donc un revenu qui est détourné de la capacité productive des autres et donc pour y parvenir la forme la plus naturelle la plus simple c'est d'être en situation de monopole donc le monopole génère assez naturellement des rentes et pour
rendre le système plus efficace parce que celui qui obtient un revenu sans fournir d'efforts bah il s'installe dans la routine en général il en profite il cherche pas aller au-delà de la situation dans laquelle il est et donc pour à la fois plus de justice et plus d'efficacité il faut casser les monopoles donc faire de la [Musique] [Musique] [Applaudissements] concurrence des conservateurs ce sont ceux qui ne veulent rien changer parce qu'ils ont une rente et donc par définition les gens qui ont un statut un statut protecteur donc la fonction publique ils ne veulent rien changer
ils ne veulent surtout pas qu'on revienne en arrière et qu'on les les les metent en situation d'être en concurrence ce qui les obligerait à faire leur preuve et les syndicats font partie des conservateurs c'est-à-dire que eux il n'est pas question de remettre en cause les droits acquis de remettre en cause justement tout ce qui permet à quelqu'un d'éviter d'être évalué les syndicats à l'heure actuelle eux ils sont moins défenseurs des rentiers que rentiers eux-mêmes c'est la lut les leaders syndicaux représentant de moins en moins la population étant de moins en moins pris au sérieux transgresse
l'esprit de la grève c'est il passe de la grève au nom du peuple pour le peuple contre patron à une grève pour une minorité au nom d'avantage acquis contre la nation la France compte la plus importante concentration d'élus de la planète avec ses 577 députés c'estes 348 sénateurs 2040 conseillers régionaux 442 conseill généraux 34945 maires 519417 conseillers municipaux et les 38000 élus intercommunaux notre pays totalise 618384 élus soit un mandat pour 104 habitants record mondial les collectivités locales c'est c'est comme le reste quoi c'est trop compliqué l'administration française comporte plusieurs couches appelle le millefeuille tellement
il y en a il y a les communes il y a le groupement de communes qui a un truc un peu plus mystérieux au-dessus du groupement de commune il y a le département puis il y a la région donc ça fait déjà quatre couches mais on a ajouté à ça les métropoles parce qu'autour de Lyon des grandes villes françaises donc il y a la métropole qui remplace plus ou moins le département mais pas complètement puisque le département subsiste donc c'est en ce sens que ça ne cesse de se compliquer même quand on veut rationalisé il
y a eu une réforme des régions sous le mandat de François Hollande objectif simplifier économiser raté ça n'a rien d'économisé du tout ça coûte très cher non c'est l'État qui paye quand vous créez un objet il veut exister pour exister euh il veut des missions et il veut des moyens pour les remplir et il en veut toujours plus et donc plus vous créez d'objets et de couches plus vous générez euh de désir de dépenser ça a été particulièrement flagrant pour les groupements de communes qui étaient fait au départ pour rassembler des centres de dépenses et
acheter mieux plus économique et cetera et qui en fait a amené à une explosion des dépenses parce que finalement les communes n'ont pas souhaité transférer les personnels correspondant aux fonctions vers le groupement de commune donc le groupement de commune a embauché des gens pour faire les choses en interface avec les gens sur les mêmes fonctions dans les les villes et puis alors là l'erreur totale épouvantable le groupement de commune qui au départ n'avait pas de capacité à lever l'impôt en propre a dit nous on peut faire plus de choses à condition de lever de l'impôt
et on les y a autorisé donc à partir de là la boîte de Pandore était ouverte et les gens ont levé de l'impôt ce sont inventer des nouvelles missions et cetera c'était une zone de de non droit démocratique puisque ces garslà levaient de l'impôt et cetera sans avoir été élu pour se faire quelque part alors les à un moment je pense il y a des aénarques au gouvernement qui sont dit oui c'est quand même un peu gênant cette affaire là on va on va organiser les l'élection des membres du groupement de commune donc aujourd'hui quand
vous votez au municipal Vous élisez une liste et puis on vous dit si on est élu celui-là là il ira au groupement de commune et donc vous êtes censé élire le mec pour aller au groupement de commune mais si vous avez l'audace de demander je voudrais choisir est-ce que vous pouvez me donner le programme du groupement de commune il y a rien donc on vous demande d'élire un mec sur rien au-delà même du nombre d'élus c'est toute notre organisation qui gagnerait à être questionné 34945 communes 18 régions 101 départements 234 sous-préfectures à la fin il
s'agit de plusieurs dizaines de milliers d'échelons qui font exploser les dépenses les effectifs les missions publiques sans que personne ne comprenne exactement qui fait quoi mais on est un petit service Développement économique vraiment un petit service qui redistribue 20 millions d'euros aux entreprises petit souci c'est qu'à quelques pas du conseil régional au siège du département il y a aussi un service qui s'occupe de l'aide économique aux entreprises 35 personnes travaillent ici mais un entrepreneur qui aurait besoin d'argent peut aussi aller frapper aux portes du comité d'expansion du puit de d'Ô nous sommes une équipe de
13 personnes donc dévoué au développement économique et teritorial autre guichet possible la communauté d' tion nous on s'occupe de l'aide à la création d'entreprise après une deuxième mission du de la direction c'est l'aménagement de zon d'activité encore 13 personnes et enfin deux autres agences de la région chapauté elles aussi par Monsieur Alcaraz on contribue à l'aménagement de beaucoup de zones d'activité encore 30 personnes toutes ces structur sont bien sûr financé par l'argent public et pour justifier leur présence sur le terrain tout met en avant le même argument le département pour nous c'est vraiment l'économie de
proximité l'action économique demande de la proximité l'aménagement des ees non c'est un vraiment un travail de proximité tout au long de mon parcours j'ai pu mesurer l'engagement et les réussites des intercommunalités l'intercommunalité c'est l'échelon des projets structurants donc bah ça commence à all lisé Matignon l'Assemblée le Sénat les régions les cantons les communes agglomération de communes enfin bon c'est des meilleurs départements enfin bref il y en a tellement que bon bref et et ce qui est fou c'est que quand vous regardez à chaque strat du millefeuille il y a les mêmes dépenses c'est incroyable ce
que je veux dire donc la décentralisation c'était formidable mais si on maintient les mêmes dépenses à Paris et ailleurs quel est l'intérêt sachant que le la la remarque des des des gestionnaires publics quand on leur dit mais enfin ça n'arrête pas de dépenser il dit oui mais les citoyens le demandent et donc sous ce prétexte là on n'arrête jamais alors ce à quoi je leur réponds mais bien sûr si on leur demande voulez-vous une piscine ils vont dire bah oui on veut une piscine sous-entendu si ça nous coûte rien si on leur demandait est-ce que
vous voulez bien une piscine à condition de payer chacun 100 € de plus par an d'impôt il dirait peut-être ah je vais réfléchir pour se donner de la souplesse l'État à ces dernières années multipliit le nombre d'agences publiques et le structure tantz si bien qu'on compte aujourd'hui 438 opérateurs et 715 organismes divers d'administration centrale ce démembrement progressif c'est AINS effectué sans plan d'ensemble ni contrôle d'efficacité loin d'alléger l'état leurs effectifs se sont surrajoutés aux administrations centrales à eux seuls les opérateurs représentent plus de 479000 agents depuis 30 ans on a créé beaucoup d'agence entre guillemets
indépendante et alors ça a conduit à des dérives et ça a accentué le courtermisme de l'action publique parce que ces gens-l agissent essentiellement en fonction de la réglementation et nonont pas de vision stratégique comme on l'a vu dans le refus de la fusion TF1 M6 des des petits marioles ayant analysé le sujet on dit ah là là TF1 M6 c'est gros en France et comparé au grand groupe américain c'est quoi c'est c'est même pas des Minos c'est des sousminau donc on aurait dû au contraire faciliter la création d'un groupe français alors non ça sera très
bien s'il y a des grands groupes italien allemand qui viennent bouffer les Français voilà donc ces agences indépendantes sont devenues dangereuses et il va falloir en reprendre le contrôle rapidement la multiplication de ces agences permet en outre de créer de nombreux postes qui échappent au règles de rémunération de l'administration et qui protège de la recherche de responsabilité en cas de problème on l'observe bien dans les travaux de la commission parlementaire sur le covid les parlementaires ne sont pas parvenus à identifier les responsables des pénuries de masque de test ou de médicaments qui ont causé de
nombreux décès entre la direction générale de la santé les ministres le conseil scientifique santé publique France la Haute Autorité de Santé le Haut Conseil de la santé publique le conseil d'orientation de la stratégie vaccinale chacun estime avoir rempli sa mission c'est-à-dire avoir scrupuleusement respecté les règles je rappelle que je ne connais aucun ministre en Europe qui se soit exprimé aussitôt devant ses concitoyens cela prouve quelque part mon degré de vigilance pour parvenir à se moderniser depuis une dizaine d'années l'État a aussi plier les recours à des cabinets de conseil privé tantz si bien que le
Sénat parle d'un phénomène tentaculaire la Cour des comptes a fait le bilan depuis 2015 les achats en prestation intellectuelles des ministères ont plus que triplé les dépenses pour les conseils en stratégie ont été multiplié par 12 et par plus de 20 en matière de communication dans le fond on avait pris sans doute trop l'habitude de dire voilà l'administration n'est pas capable de faire ce travail on va externaliser et demander à des cabinets conseil je pense qu'il y a eu effectivement une dérive je souhaite que chacun se reprenne tout le monde il y a intérêt quand
vous êtes en politique vous avez en permanence tous les jours des gens qui viennent vous dire blanc et noir et gris tout le temps qui vous disent que vous faites mal vous n'avez d'ailleurs que des gens qui viennent vous dire que vous faites mal parce que par définition il y a peu de gens qui viennent vous féliciter et vous dire que vous faites bien votre problème c'est que euh vous avez des exigences contradictoires en permanence vous êtes obligé de satisfaire des publics extrêmement divers vous avez une ambiguté sur ce que vous devez vraiment faire en
réalité parce que c'est jamais tout à fait simple d'ailleurs ce qu'on appelle le bien commun et et peut-être variable selon les les moments et puis il y a un décalage terrible entre le moment où vous prenez une décision et le moment où cette décision se révèlera bonne ou mauvaise regardez si on est dans la merde du point de vue énergétique c'est à cause de décisions qui ont commencé avec le nel Jospin aujourd'hui le nel Jospin jouit d'une retraite bien méritée sur l'île de Ray on va pas aller le chercher et mettre sa tête au bout
d'une pique je veux dire ça sert à rien une autre époque peut-être qu'on l'aurait fait mais c'est trop tard c'est fini tous ces gens-là sont partis quand on aura vu que les décisions sont bonnes ou mauvaises de toute façon la personne elle est partie depuis 20 ans très souvent elle est déjà morte et un métier prodigieusement difficile et qui va nourrir effectivement et ben parfois la facilité de ce qu'on appelle le clientélisme le clientélisme c'est la façon la plus facile d'avoir un succès rapide d'avoir d'avoir des gens qui vous apportent de la satisfaction et vous
remercie c'est-à-dire que pour chaque clientèle vous allez apporter des réponses je me souviens quand j'étais directeur de campagne on recevez des lettres en nous expliquant si vous me donnez en fait il y a de deux types de demandes he soit vous me donnez un emploi soit vous me donnez un logement social souvent les deux en même temps d'ailleurs hein un logement social en général on veut beaucoup de pièces que ça soit lumineux bien distribué hein un député en permanence il reçoit des demandes de ce type là c'est une grande partie son activité et malheureusement ce
qu'il faut dire c'est que le clientélisme ça marche il y a des gens qui sont devenus présidents de la République comme ça hein ça marche sur le long terme vous allez voir Monsieur le Maire Monsieur le Maire s'il fait bien son travail il va vous avoir la place en crèche il va vous avoir le Pass droit il vous avoir le logement il va vous avoir le boulot alors c'est bien de recommander parfois je veux dire c'est normal mais parfois ça devient aussi la façon dont le système fonctionne évidemment qu'il y a des gens qu'on a
aidé mais moi je m'honore d'avoir aidé tout le monde tous ceux qui me l'ont demandé on a une explosion de la dépense publique locale depuis depuis 40 ans depuis la création du statut de la fonction publique locale et là faudrait en mettre de l'ordre aussi parce qu'on parle beaucoup effectivement des des grands élus des ministres des des sénateurs ou des députés mais il faudrait regarder de très près ce qui se passe aussi dans certaines baronies locales parce queà y a toutes sortes de de tickets d'entrée ou de participation les conseillers d'administration des syndicats mixt et
cetera où les collusions et l'argent l'argent public tourne tourne pas mal pour pour certains élus le chemin qui est le nôre celui celui de ma majorité celui de l'honnêteté celui de la probité il n'y a pas de hausse d'impôt et il n'y en aura pas moi je tiens toujours ma parole l'étude de la gestion de la ville de Paris est un cas d'école depuis 2014 la dette a plus que doublé tandis que les impôts explosent je ne gouvernerai pas en me contentant d'ajouter de la dette à la dette en 2001 quand les socialistes ont pris
la mairie il y avait un milliard de dette et là plus récemment madame Idalgo a doublé la dette en 8 ans en 2001 il y avait 40000 fonctionnaires il y en a maintenant 55000 je pense pas que Paris était très mal géré pendant la période qui a précédé et donc si on fait le le rapport par habitant ça fait un fonctionnaire pour 39 habitants à Paris à Rome 1 pour 95 à Londres 1 pour 107 voilà c'était des fois plus parlant que des que des dizaines de milliers dont on se rend pas compte ce que
ça reprend encore que 50 5000 c'est une ville he donc voilà pour des dépenses paramineuses rien que pour elle cette chère Madame le Maire elle a 236 personnes à son cabinet et 416 je crois à son service de communication il y a entre 250 et 300 millions de subventions aux associations don certaines on se demande si elles ont une existence réelle il y a jamais de contrôle moins économe onetté jusqu'au coup suradministré et moins équipé Paris perd plus de 10000 habitants chaque année je suis quand même une vraie colo je suis une vraie femme d'action
regardez ce que j'ai fait à Paris imaginez ce que pourrait être le pays je crois que le message est passé merci Madame [Musique] Idalgo depuis 1807 la Cour des comptes s'assure du bon emploi de l'argent public elle certifie les comptes de l'État et à la charge d'évaluer l'efficacité des politiques publique par ces rapports la cour contribue à l'information des citoyens mais quelle est sa véritable influence qui contrôle les dépenses comme vous le savez évaluer une politique publique signifie étymologiquement en juger la valeur en d'autres termes ça revient à établir si une politique mérite d'être engagée
poursuivie modifiée amplifiée ou encore suspendu la Cour des comptes n'a qu'un pouvoir très limité sur les contable public hein qu'elle peut juger et cetera mais c'est une fonction c'est c'est pour ça que c'est une juridiction mais c'est un rôle qui est très très limité qui qui est pas très connu du grand public d'ailleurs mais pour le reste la la Cour des comptes fait des rapports mais personne n'est obligé de suivre les rapports de la Cour des comptes et quelque part c'est normal et c'est pareil dans tous les pays euh parce que le le dans un
pays démocratique le pouvoir de décision il appartient aux élus on n'a pas élu les gens de la cour des comptes pour faire la politique à la place des gens qui sont élus pour le faire euh sinon on met un comptable à Matignon et le comptable il fait les comptes et à la fin il ant son équation puis s'en fout comme il est pas élu c'est pas son problème ben voilà excusez-nous de faire de la politique comment voulez-vous députer aller contrôler euh un budget de 30 milliards mes chers amis quand vous allez contrôler foration professionnel dans
les entreprises publiques et que vous ridez un peu les syndicats vous recevez un coup de téléphone de maintenant qui vous dit Monsieur le Député est-ce que vous pourriez calmer le jeu parce que les syndicats nous ont appelé euh si vous n'arrêtez pas ce contrôle il dénonce tous les accords qui ont été passés avec nous donc voyez c'est pas possible donc bah vous êtes rapporteur vous recevez quasiment la consigne de de ne pas contrôler bien sûr les comités entrepris ou les syndicats ex donc le système il est il est il est bloqué mais on critique beaucoup
le pôle syndicaliste mais finalement il n'est que le l'image en miroir du pôle beaucoup moins visible qui est le pôle de la de la haute fonction publique euh et finalement ils savent comment se retrouver ils ont des modes de fonctionnement assez semblables le le la CGT comme d'autres syndicats est un syndicat très corporatiste voilà donc il y a des réflexes de de fonctionnement de pensée euh qui sont bah qui sont les mêmes et j'ai entendu certains de ces de ces haut fonctionnaires effectivement dire ouvertement que la Cour des comptes il s'en foutait par exemple dans
le fonctionnement des grand port français le corps des Ponts occupe tous les postes importants du cabinet ministériel des fois même le ministre donc de ce niveau-là jusqu'au directeur généraux des établissements publics euh avec une présence dans tous les postes intermédiaires dans l'administration et aussi dans un organe qui est un organe de contrôle un organe d'expert euh qui lui est rattaché directement au ministre c'estàd qu'ils sont dans l'organe de contrôle et ils sont dans toute la ligne hiérarchique hiérarchique et puis par hiérarchique euh du de tout ce qui fait fonctionner le port à haut niveau donc
là on comprend bien que et et ça explique la désinvolture avec lesquel je les ai vu couramment pendant des ann ané ces gens ne risquent vraiment rien imaginez un un groupe assez fermé dans lequel vous avez à la fois les auditeurs et les audités du jour qui peuvent quelques mois plus tard quelques années plus tard intervertir les les rôles si je n'étais plus député je redeviendrais conseiller référendaire à la Cour des comptes qu'est-ce que ça veut dire ça veut dire que si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes je continuerais à gagner
15000 francs par mois 25000 si je faisais des rapports mais sans forcément en faire énormément je pourrais doser mon travail rester chez moi quand je suis fatigué aller à la Cour des comptes dans mon bureau pour passer des coups de téléphone bref je seraiis totalement libre je serai un vrai privilégié comme je l'étais avant d'être élu député ce qui est le plus grave c'est qu'il n'y a aucun contrôle à postériorie il y a il y a de la mécanique de finance et de et de gestion mais à aucun moment on vient voir après la réalisation
du projet bon là tu m'as promis 1 million de tonnes elles sont où tu m'as dit dans la justification ce que c'était pour développer tel marché on on a jamais demandé les études initialement j'ai vu des projets dans lesquels les études n'existent pas et donc on se dit le réel ah je je l'aimerais bien comme ça l'audience solennelle de rentrée chaque année marqué par l'arrivée des nouveaux auditeurs issus de l'École nationale d'administration leur inst tion en présence des hautes personnalités qui nous font le plaisir et l'honneur de leur présence renforce la charge symbolique de leur
entrée dans la carrière de magistrat des compte mesdames monsieur veuillez lever la main droite vous jurez de bien et fidellement remplir vos fonctions de garder le secret des délibérations et de vous comporter en tout comme de dignes et loyaux magistrat ça donne le sentiment que la Cour des comptes c'est un endroit où de jeunes zénarces peuvent aller s'entraîner analytiquement écrire des rapports brillants mais sans risque puisque de toute façon il y a pas de suivi il y a pas d'ffet et donc quand ils repartent et ben 5 ans après une nouvelle promotion de jeun desarc
peut refaire le même rapport s'entraîner à nouveau faire encore mieux peut-être mais toujours sans le moindre effet ça c'est un effet pervers de l'état de non droit en fait qu'on a gentiment organisé dans dans lequel on vit c'estàdire que les les les organismes de de surveillance ou de police entre guillemets d'utilisation de l'argent ou de respect de la loi ne se voit pas donner le pouvoir de punir un exemple très frappant c'est ce qu'on appelle la CADA ça ve la Commission d'accès au documents administratifs qui est un service de l'État puissant bien organisé puisquen principe
beaucoup de documents sont publques donc si vous voulez des détails sur les comptes de votre commune de votre région et ce vous pouvez les demander donc il y a beaucoup de documents qui sont dit publics produits par l'administration et quand vous les demandez on vous les doit moi je fais un usage immodéré de la CADA parce que je suis curieux et on me refuse en général les documents que je demande et à chaque fois je gagne entre guillemets ça n'est pas indcion de justice on n'est pas condamné il y a juste un avis de laakada
que la collectivité peut décider de suivre ou non souvent le suiv mais pas toujours et donc si vous voulez derrière aller plus loin faut aller au tribunal administratif ce qui est là est une entreprise que beaucoup de citoyens ne font pas mais on va jamais tenir compte de l'efficacité de gestion pour punir ceux qui dépensent beaucoup ou pas il est temps que dans ce pays nous soyons capable de soulever le capot des politiques publiques pour aller cher chercher ce qui marche et ce qui marche pas nous avons échoué dans divers exercices sous divers présidents et
sous divers gouvernements là maintenant il faut vraiment s'y mettre parce que on est confronté à ça sinon nous risquons d'avoir une insatisfaction générale par rapport à ces problèmes encore une fois beaucoup de dépenses une efficacité perçue et réelle insuffisante des prélèvements obligatoires qui pèsent sur tout le monde et qui finissent par provoquer quand même des réactions c'est pas comme ça que nous devons faire cette activité de contrôle de la Cour des comptes est assez bien mené en revanche effectivement toute l'activité de conseil est une activité qui est totalement vine c'est-à-dire le le le le le
président de la Cour des comptes à l'occasion de ses vœux a dit qu'il était préoccupé mais mais tout le monde s'en fout dans une vraie démocratie les gens qui votent le budget sont ceux qui sont les représentants des contribuables et qui devrait faire en sorte que les dépenses soient tenues que les que les soit sincère parce qu'il y a cette notion d'insincérité qui a été introduite notamment par le Conseil constitutionnel et qui de faire en sorte que on ané pour son argent c'està dire que les dépenses non seulement sont tenues mais qu'elles sont orientées dans
les secteurs où on a besoin de dépenses publiques or les parlementaires ne font jamais ça un député ça a été conçu au départ dans les grandes réformes du 13e siècle au Royaume-Uni enfin en Angleterre à l'époque dans chez les plant à jeuner c'était là pour contrôler ce que fait le roi de l'argent des contribuables donc en gros par exemple en 2021 l'État a dépensé 10 milliards 5 en en aide publque pour les associations juste l'ét hors collectivité locale et cetera et cetera donc c'est quand même un un gros budget mais le problème je viens de
le dire 2021 pourquoi parce que ce document qui réperorie les subventions de des associations en 2021 c'est celui du projet de loi de finance de 2023 c'est-à-dire qu'on on demande aux députés de contrôler ses dépenses qui ont déjà été engagé ses subventions à des associations 2 ans après 2 ans après et tout est à peu près comme ça sur les agences de l'État c'est pareil vous avez un jeune budgetire consacré aux opérateurs de l'État nous on a regardé un petit peu près avec avec certains parlementaires le problème c'est que les données sont extrêmement lacunaires tout
n vous avez effectivement des évaluations qui sont faites l'état présente telles dépenses les recettes mais si on regarde vraiment dans la mécanique vous comprenez que il y a beaucoup de choses qui manquent le par parlementaire le député il reçoit il va recevoir des documents budgétaires qui ont été fait par l'administration par l'État et les vérifications des informations de l'État c'est l'État lui-même qui l' fait les les les parlementaires n'ont pas le moyen de de de de démonter la mécanique et de de voir réellement ce qui ce que ce que dit l'État est vrai qui t
dépense de qu'engage l'État est justifié parce qu'ils n'ont pas le temps ils n'ont pas les moyens humain de faire ce ce travail de contrôle on peut gloser dire il y a trop d'élus il y a trop de députés c'est vrai vrai moi je Seris même assez partisan effectivement d'une forme de réduction peut-être du nombre de députés mais le Parlement doit être doté de moyens supplémentaires de moyens supplémentaires pour justement opérer cette mission de contrôle qui existe par exemple au Parlement britannique ce qu'il appellent chez les Britanniques le National audit office en gros c'est une super
Cour des comptes pilotée par des parlementaires qui a le droit de sanction aujourd'hui la Cour des comptes fait des super rapports mais qui sont très peu suivis des fait pour 2017 nous disons qu'il y a des éléments d'insincérité comment appelez-vous des sous-budgétisations récurrentes et connues trouvez-moi d'autres mots l'évaluation des politique publique n'est pas fait dans ce pays au niveau auquel on on devrait l'être je vous donne un un un exemple que j'ai expérimenté quand j'étais au gouvernement euh il y a ce qu'on appelle les études d'impact mais ces études d'impact qui évaluent potentiellement les conséquences
en termees économique pour notamment les PME de des lois votées ces études d'impact sont faites par l'administration elle-même c'est-à-dire qu'il n a pas d'indépendance entre les projets de loi de l'administration qui sont proposés au au gouvernement et que celui-ci fait ou ne fait pas et les les fonctionnaires qui vont mesurer l'impact de ces lois autrement dit on laisse au fonctionnaires le soin de mesurer de l'impact des lois qui vont produire demander à l'État de réformer l'État c'est demander à la dinde de préparer Noël c'est forcément très compliqué vous allez forcément devoir prendre des décisions qui
sont pas dans votre avantage immédiat parce que votre avantage immédiat en tant que responsable c'est d'avoir euh le plus de gens sous vos ordres c'est d'avoir le budget le plus grand et c'est humain c'est pas des gens méchants c'est normal c'est tout à fait humain vous allez avoir plus de de plus d'importance possible le plus de prestige possible et donc on va jamais on on a quand même beaucoup de mal évaluer les gens sur par exemple la baisse des crédits qui leur sont alloués alors que si on veut réformer l'État moment donné il va bien
falloir baisser les crédits quelque part donc il faudrait pouvoir récompenser quelqu'un parce qu'il a réussi à baisser ses crédits et puis c'est vrai que c'est difficile à évaluer l'efficacité d'une administration c'est très compliqué et comme vous avez pas beaucoup de qui enfin vous savez de de qui performant indicateur n'est-ce pas indicateur de performance que vous avez peut-être un peu plus facilement entreprise vous avez on voit le nombre de produits que vous avez vendu ça c'est facile mais c'est très compliqué avoir dans l'administration nous avons eu des tentatives de de réprimer la dépense publique ou de
la é j'ai moi-même participé à ce qu'on appelait la revue générale des politiques publiques qui était l'idée que en examinant chaque dépense on allait pouvoir freiner cette dépense voir la baisser ça n'a eu aucun effet et les fonctionnaires par nature c'est au fonctionnaires participent à l'élaboration des politiques et sont pas forcément les mieux placés pour juger de la nécessité de mettre fin à telle ou telle politique publique ils n'ont pas l'expérience de produire de la richesse donc quand même la la priorité aujourd'hui vous savez dépenser argent c'est plus facile que de le produire le problème
c'est qu'aujourd'hui c'est c'est c'est in touchable ilson tous les leviers du pouvoir aujourd'hui quand on a réussi les bons concours on est garanti d'un succès ou d'une prote à vie est-ce que c'est totalement juste est-ce que c'est totalement bénéfique non je souhaite que nous mettions fin au grand corps ce que j'appelle la caste ce sont ces tous ces haut fonctionnaires qui qui occupent les les plus haut poste de l'administration française et qui sont issu de très principalement trois les trois plus prestigieux corps d'état que sont l'enat le corps des mines et le corps des Ponts
tous les membres du groupe bénéficie de privilège exorbitant et pour moi le privilège le plus exorbitant qui soit dans le monde actuel c'est l'impunité eux savaient que quoi qu'il arrive de toute façon ils allaient progresser dans la carrière quoi qu'il arrive que la décision soit bonne soit pas bonne ils n'en pérait pas le prix en servant le corps au mieux ils recevront en retour une protection d'autant plus efficace à la fois une protection et à la fois comment dire une garantie d'être d'être dans la lumière si un poste à haut niveau se se débloquait il
y a une organisation qui est très fermé qui a pour principal enjeu non pas l'intérêt collectif mais l'intérêt du groupe sont des gens qui peuvent à la fois mener une carrière politique et être haut fonctionnaire alors ils peuvent se détacher pendant un certain temps et là encore c'est c'est merveilleux dans dans ce monde on ne perd jamais on ne peut que gagner puisque bon le mandat politique s'arrête je reviens dans mon poste de haute fonction publique on l'a vu he récemment avec certains ministres qui ont récupéré des postes extrêmement prestigieux parce qu'ils avaient rendu des
services au gouvernement à partir du moment où vous mettez dans le cœur du pouvoir exécutif de l'état des gens qui pensent tous la même chose parce qu'ils ont eu la même formation bah forcément le pays n'avance plus c'est la situation où nous sommes aujourd'hui avec une confiscation du pouvoir par des gens qui ont touche la même intelligence pour moi la France n'est plus une démocratie c'est une monarchie technocratique c'est-à-dire un pouvoir confisqué par les tectocrates et et donc la bureaucratisation va avec la la technocratie donc un Kratos à la technique et ça ça ça ça
ronge notre démocratie parce que elle n'est plus une démocratie elle est une bureaucratie à tendance technocratique merci à vous un no grand DRAM aujourd'hui c'est qu'on a plus de politique en réalité on a plus de politique ayant suffisamment de colonne vertébrales on en aurait besoin he de politique ayant cette colonne vertébrale pour faire pièce à une administration qui la plupart du temps finit par être livrée elle-même l'administration a ses propres agendas elle a son prestige personnel son pouvoir personnel sa propre vision des choses aussi de ce qui est souhaitable et sa propre compréhension des mécanismes
économiques malheureusement parfois imparfaite que ce soit sur sa gestion des transports de l'industrie des services ou de l'énergie l'État a ces dernières décennies surtout brillé par sa mauvaise gestion le cas des ports est à ce titre significatif alors que la France possède le deuxè domaine maritime mondial et plus de 17000 km de C on ne compte aucun port français dans le top 10 européen le commerce mondial sur la planète est représenté à 0 % par le commerce maritime et bien dans le contexte mondial entre 2000 et 2019 l'activité maritime s'est accru de 100 % à
côté de ça les ports français ont une progression de 0,25 % j'ai tendance à dire que ces gens-l ont été au pouvoir pendant ces 20 ans et que parmi ces gensl c'est toujours les mêmes alors j'ai tendance à dire qu'ils ont forcément une part de responsabilité forcément et aujourd'hui surtout c'est qu'on a pas l'impression que ça change ce sont toujours les mêmes j'ai découvert en 2012 que six personnes exactement de la même promo copain d'école occupé 6 des grands ports d'État il y a une impunité professionnelle on se connaî on est même amis on part
en vacances ensemble euh donc il y a il y a l'entre soi enfin on peut pas aller on peut pas faire plus fort comme entre soi dans ce contexte on on a un affaiblissement général du pays qui a été accentué par le fait que l'erreur d'appréciation des années 90 sur l'entrée supposée dans un monde post-industriel cette erreur elle est capitale centrale décisive parce que alors qu'on pensait qu'on entrit dans un monde post-industriel on entrait en réalité dans un monde hyper industriel qui est dominé par la révolution informatique aujourd'hui la banque l'assurance les services informatiques font
partie de l'industrie la logistique fait partie de l'industrie la télévision tout ce qui est numérisé fait partie de l'industrie donc si il faut revoir réimaginer totalement les systèmes économiques en fonction de ce nouveau paradigme alors qu'environ 70 % des échanges internationaux concernent le secteur industriel la France se trouve être le deuxè pays le plus désindustri alisé de la zone euro en réalité la France n'a pas eu de politique industrielle depuis 30 ou 40 ans et donc notre industrie elle a disparu divisé par 2 de 20 à 10 % notre richesse nationale en l'espace de quelques
décennies c'est un vrai scandale politique et un vrai scandale économique comme nous produisons moins que d'utres pays nous gagnons moins et nous importons davantage notre balance commerciale est à ce titre éloquante avec 164 milliards d'euros de déficit en 2022 nous avons même dépassé notre record historique en 20 ans la part de la France dans les exportations mondiales a été divisé par deux le souci est que cette désindustrialisation a été mécaniquement causée par les impôts qui la frappent payé par toutes les entreprises qu'elle soit bénéficiaire ou non les impôts de production représentent 4,5 % du PIB
contre 1 % en Allemagne une partie significative de la population se croit épargné par cette fiscalité alors qu'en réalité chaque ménage assume par ricocher la fiscalité ciblant les entreprises donc venez en France croyez-moi nous saurons vous taxer ainsi pour pouvoir distribuer 100 € de pouvoir d'achat réel l'employeur français doit en moyenne s'acquitter de 217 € dont 66 de charges patronal les salariés français sont en théorie parmi les mieux payés de l'Union européenne mais les charges et impôts sont si nombreux qu'ils représentent plus de la moitié du salaire résultat personne n'est satisfait avec d'une part des
employeurs inquiets de l'enveler du coût du travail et de l'autre des salariés ayant l'impression d'être mal payé mais peut-être est-il temps de se demander où va [Musique] l'argent le plus gros poste de la dépense publique englobe principalement les retraites la santé et les allocations chômage c'est la protection sociale en 2021 cette protection a représenté 834 milliards d'euros mais si nous sommes les champions du monde des prélèvements c'est qu'en échange nous avons tous ces services publics qui fonctionnent enfin ça c'est la théorie le gros problème c'est que avec notre poids des dépenses publiques en France on
serait en droit de demander un état protecteur je rappelle que les dépenses sociales c'est 32 % de notre PIB en France donc on est quand même très très loin et donc ce qui veut dire que par rapport à ça on serait en droit de se dire bah voilà en France on doit avoir la meilleure santé le meilleur système de de protection sociale et cetera alors ça marche un petit peu parce qu'il y a quand même taux de pauvreté qui normalement devrait être à à à à 22 % là est autour des 14 14 15 %
il y a quand même 5 à 6 millions de personnes qui sont sauvées donc ça marche un petit peu mais le pour le le le gros des Français malheureusement l'essentiel des Français ils ne perçoivent pas cela et c'est ça qui est très dangereux c'est que on est en train de déliter la société française c'estàd que qu'est-ce qui fait qu'un pays puissant c'est pas tellement qu'il est des très riches ou des ouou des très pauvres c'est normalement effectivement il doit pas avoir beaucoup de très pauvres et pas beaucoup de très riches et on doit avoir une
classe moyenne justement qui se porte bien qui est vigoureuse qui a de l'espoir qui est optimiste alors là qu'est-ce qui se passe depuis dire une dizaine d'années on a la classe moyenne donc inférieure qui s'appauvrit ça c'est nouveau donc là on voit bien que malgré beaucoup de dépenses publiques ça ne marche pas donc ce n'est pas un problème de quantité de dépense publique mais de qualité de la dépense publique c'estàdire que il faut complètement repenser le fonctionnement de l'État quand on voit que les dépenses de fonctionnement he justement augmente de 10 à 15 milliards d'euros
chaque année depuis 15 ans et moi je je le dis depuis 15 ans si vous voulez hein donc et les chiffres sont sont sont connus sont libres sur le site de Linc et personne ne fait rien on met un pogon de dingue dans des dans des minimas sociaux les gens ils sont quand même pauvres on n sort pas les gens qui naissent pauvres ils restent pauvres ceux qui tombent pauvres ils restent pauvres on doit avoir un truc qui permet aux gens de s'en sortir la Cour des comptes a relevé que tous les ans dans le
projet de loi de financement de la sécurité sociale il y avait une vingtaine de recettes qui changeaient d'affectation espèce de tuyau et alors de temps en temps on tourne le tuyau d'un côté on le tourne de l'autre enfin on arrose à gauche à droite et donc tout ça effectivement c'est l'imposture parce que on ment le gros problème de la sécurité sociale c'est que les gens qui nous disent ça coûte pas si cher que ça à nous non mais alors à nos enfants qu'est-ce que ça va leur coûter parce qu'il y a une caisse d'amortissement de
la dette sociale qui était prévue pour durer 15 ans elle avait été écrit en 1996 elle est toujours là et je pense que j'en verrai pas la fin il y a un problème de lisibilité et il y a un problème de mensonge au travers de d'un monopole qui s'endettete notre pays atteint aujourd'hui une sorte de tolérance fiscale zéro je sais pas si on peut l'appeler comme ça mais c'est souvent comme ça qu'elle est exprimée les get Jaunes vous savez à l'origine c'est quand même une révolte fiscale et à cette occasionlà le trésor avait publié une
note qui permettait de comprendre à quoi servait en fait 1000 € de dépenses publiques et on s'est aperçu que plus de 50 % de la dépense publique était dans la redistribution et surtout qu'en fait une infime partie de ces 1000 € de dépenses publiqu était consacré aux fonctions régaliennes le montant qui est consacré aux fonctions régaliennes c'est à peu près entre 60 € et 66 € sur 1000 € de dépenses publiqu donc on comprend mieux pourquoi les commissariats sont dans un mauvais état la justice est dans un mauvais état et en fait les besoins primaires
de l'individu ne sont finalement pas satisfaits par les impôts aujourd'hui on peut plus vraiment augmenter les impôts enfin on les augmente mais de façon dissimulée il me semble que il faut VI mettre en évidence que une façon d'augmenter les impôts aujourd'hui est de soi-disant lutter contre la frudte fiscale pour redresser de plus en plus de contribuables moi je me suis engagé dès mon arrivée à Berille il y a un peu moins d'un an à bâtir à la demande du Président de la République un plan de lutte contre toutes les fraudes fiscales social et douinière c'est
un enjeu de finance publiqu mais c'est aussi un enjeu de cohésion nationale la fraude aux finances publiques en France divise en deux la fraude sociale et la fraude fiscale la fraude fiscale tout le monde sait ce que c'est hein euh ça va être la fraude éventuellement l'IMP sur le revenu les gens qui déclarent pas tout leur revenus euh ou alors qui euh se débrouillent pour faire une frude à résidence c'estàd dire qu'il n'habite pas en France pour ne pas payer d'impôt et cetera euh mais ce n'est pas en réalité la principale fraude fiscale la principale
fraude fiscale c'est la fraude à la TVA euh et qui est d'ailleurs non pas véritablement une fraude de chef d'entreprise mais c'est surtout une fraude euh de la part de réseau criminel organisé qui ont compris depuis des décennies que ils peuvent gagner énormément d'argent en faisant des escroqu à TVA d'ailleurs c'était les mafias italiennes qui avaient commencé à faire ça à côté vous avez la fraude sociale et là aussi la fraude sociale elle se décompose en deux catégories la fraude aux cotisation sociale c'estàd l'argent qui ne rentre pas le travail au noir la sousdéclaration de
travailler et cetera et de l'autre côté la fraude prestation sociale là c'est l'argent qui sort qu'on paye et donc là c'est toutes les fraudes aux allocations assurance maladie le chômage et cetera les retraites tout ce qui est prestation sociales voilà donc sur l'évaluation qu'on peut faire de du montant de la fraude aux cotisation sociale là vous avez des données qui sont divergentes les URSAF elles sont plutôt vers 9 milliards d'euros de fraude chaque année moi quand j'étais à Berille à l'époque à la délégation à lutte contre la fraude les données que nous avions et que
nous avions avec la Cour des comptes on évalué plutôt à 25 milliards d'euros en fourchette haute cette fraude de cotisation sociale ce travail au noir cette activité non déclarée les tout ce qui est emploi d'étrangers sans titrre et cetera ce qu'il l' encore est énorme parce que cet argent euh qui n'est pas payé bah qui est-ce qui le paye d'après vous c'est le contribuable c'est toujours nous qui le payons hein cet argent et donc ce sont des sommes énormes voyez déjà on est sur quasiment une vingtaine de milliards d'euros de FRUD de cotisation sociale mais
surtout euh on s'est rendu compte qu'on avait dans notre système beaucoup plus de personnes qui sont assurés sociaux pris en charge que de gens qui existent si vous voulez nous avons et ça c'est des chires la Cour des comptes 75300000 assurés sociaux en France pris en char charge pour 67 millions d'habitants une fois qu'on a dit ça on a tout dit tout le monde a compris qu'il y a un problème dans un pays dans lequel vous dépensez 900 milliards d'euros en protection sociale faut pas s'étonner que des petits malins ou des bandits qui viennent essayer
de vous voler de l'argent bah ils arrivent à en gratter 5 % et ça fait 50 milliards à la sortie 45 50 milliards à la sortie voilà c'est il y a une logique implacable c'est la logique des chiffres et donc quand vous agrégez tout ça ce qu'on peut estimer de la fraude fiscale de la fraude de cotisation sociale de la la fraude aux prestations sociales on arrive globalement et sur un chiffre assez cohérent effectivement à une centaine de milliards d'euros de fraude aux finances publiques tout confondu en France chaque année et en fait ces 100
milliards qui nous manquent C 100 milliards qui sont prélevés en plus chez tous les contribuables voilà c'est c'est l'argent qui nous est volé qu'ils estiment ou non le montant des fraudes les organismes sociaux perdent en tout état de cause des sommes considérables au titre d'erreur pour certaines il y a des fraudes qui ont un caractère définitifut d'avoir été détecté et corrigé en 2018 les CAF ont versé environ 3 milliards d'euros de prestation à tort sur environ 4,5 % de le montant total si les organismes sociaux subissent des pertes élevées au titre de fraude et d'Ares
irrégularité c'est parce que les contrôles ne sont pas suffisamment nombreux c'est moi à l'époque quand j'étais à Bery on est en 2011 Yannick HULLOT qui qu' allait devenir le patron deeurofisque m'explique qu'ils ont un nouveau logiciel en Belgique qui est extraordinaire qui leur a permis d'éradiquer 80 à 90 % des Esquer TV 2011 raconte ça est super ton logiciel on peut l'utiliser en France ah ouais vous avez le même système que nous pas de problème je rentre à Paris on arrête tout j'ai un super truc et je leur explique ah ou génial donc on va
voir dire générale des finances publ les impôts on veut pas mais comment ça vous en voulez pas on perd des milliards et des milliards tous les ans là on pourrait bloquer peut-être gagner 8 9 10 milliards chaque année et vous en vouleit pas non on n veut pas et la le sketch a duré 10 ans ah c'estàdire que pendant une dizaine d'années l'administration fiscale française a refusé d'utiliser ce type d'outil pour détecter les fraudes à la TVA juridiquement il y avait pas de loi à changer on pouvait travailler comme ça il y avait pas de
problème mais ça ça aurait signifié passer le bébé à la justice qui bien sûr aurait saisi non pas les impôts qui n'étaient pas habilitant judiciaire mais la douane judiciaire qui avait un service spécialisé de 200 fonctionnaires pour faire ça et donc l'administration fiscale la DG FIP ne pouvait pas imaginer que le petit frère de la direction générale desdouine récupère la la compétence et affiche des résultats de lutte contre la fraude bien meilleur que celui de la grosse dgfi parce que la grosse fraude fiscale c'est la TVA et vous imaginez si au bilan annuel des services
la DG FIP expliquait que ils avaient notifié euh difficilement 10 12 milliards dont 3 4 5 milliards d'euros de fraude fiscale mais à côté la douane qui a 5in fois moins de fonctionnaires expliquer qu'ils en avaient stoppé 10 15 milliards eux avec beaucoup moins de monde ça posa un problème parce que derrière tout ça ça veut dire quoi ça veut dire arbitrage budgétaire transfert de moyens transfert de personnel poids de chaque administration au sein du ministère des Finances on est en plein dans les rapports de force administratifs au sein de Bery là on est très
très loin de la politique mais on est dans la vérité de ce qui se passe dans les ministères j'ai coutume de dire qu'évaluer ses bien à aller chercher le frudeur c'est mieux parce que si c'est pour travailler pendant 3 ans pour nous dire en fait la fraude fiscale c'est très exactement 48,3 milliards d'euros super bien mais ça veut dire que pendant 3 ans on a donc perdu 150 les milliards parce que pendant qu'on était à se triturer les ménages sur combien est-ce qu'on se fait voler fruder lui il continue de piquer dans la [Musique] caisse
qu'importe la réforme proposée aucun avantage àquis ne semble pouvoir être remis en cause sur chaque question la dépense publique est subie reconduite sans souci d'efficacité et dans chaque secteur la politique du pompier l'emporte sur celle de l'architecte je voulais vous passer un petit message hier j'ai annoncé que les préservatifs à partir du 1er janvier prochain serait gratuit je veux aussi que nous puissions couvrir 100 % des dépenses lié aux lunettes aux prothèses dentaires et aux prothèses auditives des consultations psychologue qui seront remboursé pour toute la population à partir de 3 ans devons intervenir plus tôt
plus vite plus massivement c'est la meilleure façon de lutter contre les inégalités sortez couvert comme disent des grands auteurs plus l'état vous apporte des choses plus on vous habitue à en dépendre plus on vous habitue à en dépendre plus on vous dit mais tu peux demander à l'État c'est vrai qu'il y a des situations dramatiques mais ces situation dramatiques elles ont été créées par des mauvaises décisions de l'État un petit peu avant et qui on demande de venir éteintre l'incendie malheureusement il peut juste essayer de réduire un petit peu les flammes mais mais extrêmement peu
et il le fait en en augmentant notre dette en réalité c'est-à-dire en nous faisant payer demain donc si un mécanisme dit que les économistes appellent phénomène de pand glissante c'est qu'une décision en appelle une autre et on se retrouve avec un niveau de pression fiscale qu'on ne peut pas toucher parce que il y a une très forte opposition parce qu'elle est déjà très élevée un endettement de plus en plus fort on cherche à le financer alors on laisse filer l'inflation avec une origine monétaire comme comme cela provoque une perte de pouvoir d'achat on subventionne ça
réaugmente les dépenses ça empêche de provoquer le mécanisme vertueux de baisse de la dette et donc c'est ce que les économistes appellent l'interaction c'estàdire que sur un marché on sait que tout interagit tous les marchés sont en interaction tout toute décision sur un marché un effet sur les autres et si on n'a pas conscience que l'économie fait système on n' pas conscience de sa complexité et on croit toujours que le gouvernement est capable de gérer cette complexité alors qu'en fait il est incapable et l'État pour résoudre les problèmes soit il réglemente soit il fait des
dépenses publiques ou des basses d'impôts mais mais on lui on lui demande de faire tout et donc et et comme il ne peut pas tout faire euh forcément on est insatisfait l'État est censé théoriquement uniquement vous donner la liberté pour poursuivre votre bonheur aujourd'hui l'État il se fixe comme obligation de déterminer votre bonheur dans terminer les conditions et de faire votre bonheur y compris à votre corps défendant c'estàdire vous expliquez les conditions de votre bonheur vous expliquez ce qui doit vous rendre heureux et ça c'est la vraie différence dans cet État providence qui est devenu
l'état nounou et qui devient l'état hdredon il faut que plus rien ne bouge tout doit être oité plus aucun événement ne doit vous toucher il y a plus rien qui doit changer parce que c'est supposément la vie idéale alors pourquoi il fait ça l'état ben parce qu'il cherche à être utile parce que les décideurs parce que les fonctionnaires les élus cherchent à justifier leur existence on en revient toujours là quand j'ai commencé dans le métier donc j'étais jeune chef de clinique la figure tutellaire du service cétait le chef de service qui était donc un un
professeur et qui exerce c'est toute autorité on ne savait pas ou on savait à peine qu'il y avait une direction administrative à l'hôpital aujourd'hui je pense que les gens qui dirigent l'hôpital ne sont même plus d'une certaine manière les directeurs d'hôpitaux ça se passe au-dessus on a multiplié les strates les directeurs d'hôpitaux lorsqu'ils prennent leur postees signent des contrats avec les directeurs des agences régionales de santé et doivent respecter d'une certaine manière une feuille de route donc le curseur s'est déplacé sur les agences régionales de santé qui sont très très productrices de de de normes
et de règlements en tout genre et c'est vrai que ça prend une ampleur considérable non seulement dans toutes les strates administratives mais c'est redescendu jusqu'au soignants qui doivent appliquer ces normes et qui doivent faire savoir de quelle manière ell les appliquent parce qu'il y a comme toujours quand on pond une norme après il faut pondre des mécanismes de rég et deôle de la norme donc c'est un phénomène qui s'autoentretient la liberté de pouvoir traiter les patients çaamuise parce qu'on est étouffé par les normes av un système particulièrement normatif en France nous avons fait sauter un
paquet de normes qui éta illusoire et dérisoire pendant la période des décrets des arrê à tour de bras pour simplifier les choses mais que voulez-vous il y a des choses qui prennent du temps croyez-moi je le regrette au moins autant que vous et je me souviens que j'avais fait observer que donc les codes et les réglementations de cess d'augmenter j'avais dit que la bonne chose ce serait de se fixer comme règle qu'il fallait supprimer les 4/5e de chacun des codes administratifs 45e et prier le Conseil d'État de faire ce travail en liaison avec les ministères
et puis bon je ne suis resté que 2 ans j' a peut-être pas suffisamment veillé mais enfin les codes ont continue à augmenter de façon considérable et que là-dessus euh ben j'ai pas réussi faute d'attention peut-être faute de temps aussi euh faute de bonne volonté des ministères également et il est assez facile de dire quand on est saisi d'un problème et ben on va faire une règle nouvelle et puis voilà c'est une maladie française qui on sait on je crois on a près de 400000 normes EN FRANCE euh on évalue le coût de cette suradministration
par par les normes par un manque d'efficience de la fonction publique à plus de 80 milliards d'euros par an par rapport à l'ensemble des pays développés de l'OCDE quoi unéement d'économie quel que soit l'excuse avancée la norme ne cesse d'enfler en 20 ans le stock de mot a doublé dans le droit français dans le même temps le code des collectivités territoriales a triplé de volume la tendance est similaire pour les impôts l'urbanisme le ce civil alors qu'une simplification est possible ici encore l'état paraît impuissant pour mettre fin à un travers typiquement français l'empilement l'empilement des
normes l'empilement des règles l'empilement des avantages fiscaux on rajoute on supprime jamais on additionne on refuse de soustraire ce n'est plus possible c'est la dictature de la papasserie dictature de l'autorisation ou dictature de la justification c'est si vous voulez faire quelque chose fait une autorisation administrative et ça c'est un cout un coup pour l'entrée sur les marchés et ça crée des rentes parce que ceux qui sont qui ont l'autorisation domine ceux qui ne l'ont pas puisque ceux qui ne l'ont pas même s'il faisaient mieux que ceux qui ont l'autorisation ne peuvent pas ça nourrit des
phénomènes de corruption puisque pour avoir une autorisation on est prêt pas tout ça nourrit évidemment des coûts de mise en conformité ça nourrit des coûts d'inspection c'est qu'une fois qu'il y a une réglementation c'est comme la n'importe quelle réglementation faut l'appliquer donc on crée une norme ce qui va créer de la dépense on va créer des corps d'inspecteur pour respecter les gens si les règles sont bien appliqué on a énormément conservé d'organisme inutiles de comités de structure il faut qu'on réduise tout cela massivement dès qu'on veut simplifier le système euh on s par ça aussitôt
on a des gens qui vont dire des lobby ou des élus ou des syndicats son dire mais non attention là vous allez toucher à telle catégorie et cetera donc dès qu'on commence à faire une réforme assez simple d oui mais il faut pas faire payer le coût à un tel un tel donc on on rafistole on est oui bon ben on va exonérer machin on va créer quel telle niche pour telle catégorie et cetera pour et et inévitablement le système devient plus compliqué et et ça devient très difficile de simplifier il est temps grand temps
d'arrêter la machine infernale on estime qu'il y a plus de 50 % 60 % des des lois françaises sont des transcriptions de de directiv européennes je prends l'exemple des produits phytosanitaires produits phytosanitaires leur utilisation résulte de directiv européennees qui ont fixé une fourchette comme toujours en Europe il y a des fourchettes qui sont fixées et nous l'administration française transcrit toujours les lois européennes au niveau maximal c'est-à-dire que nous sommes les bons élèves de l'Europe mais les mauvais euh élèves pour nos agriculteurs qui se voi opposer des normes phytosanitaires que n'ont pas à supporter les Italiens
ou les Espagnols qui eux transcrivent différemment quoi qu'il en coûte l'un des signes les plus évidents du dysfonctionnement de la France concerne la santé alors que 20 % des dépenses publiques y sont consacrées des millions de Français éprouvent les pires difficultés à se faire soigner en 3 ans le budget de notre que notre nation consacre à la santé a augmenté de 50 milliards d'euros un des ressorts du désenchantement c'est une organisation des équipes qui a force de rationalité a perdu en prévisibilité en humanité et je dis ça franchement c'est la faute à personne le système
de santé français se distingue par plusieurs spécificités mais il y en a une en particulier c'est la quasi gratuité des soins pour une très grande partie de la population et la France est le pays au monde au monde où le reste à charge pour les patients c'est-à-dire ce qu'il faut débourser de sa propre poche pour payer les soins est le plus faible sur l'enveloppe globale du coût des soins et des prescriptions médical les Français de leur poches les Français de leur poches vont payer moins de 7 % je ne peux pas laisser dire que le
système français s effondré qu'il est ruiné qu'il faut rajouter de l'argent qu'il n'y en a pas assez c'est faux l'argent il est mis à la disposition des Français la question est de savoir ce qu'on en fait et pour ça il faut essayer de schématiser la santé en trois secteurs ce sont les soignés les patients les malades ce sont les soignants médecin infirmière kiné aide soignant psychologue et les gestionnaires ce qu'on appelle vulgairement je trouve mais c'est assez simple la technostructure qu'est-ce qui s'est passé ces 40 dernières années les gestionnaires ont augmenté puisque on en a
parlé il y a des procédures il y a des dispositifs euh pour réduire le rest charge des dispositifs pour rendre gratuit certains soins à certaines personnes la sécurité sociale la Haute Autorité de Santé le ministère une vingtaine d'agences nationales de santé 18 agences régionales de santé maintenant des CPTs des communautés professionnelles territoriales de santé tout ça ça fait du monde et ça a un coût et ce coût augmente après il y a les soigners les patients le reste à charge diminue avec le temps or la population vieillit les maladies sont deviennent chronique ce qui autrefois
était fatal comme un cancer ou un infarctus devient chronique et les traitements sont de plus en plus lourds donc où vaon faire les économies sur le troisième secteur c'est-à-dire les soignants c'est pour ça que la consultation du généraliste est bloqué à 25 € c'est pour ça que nos infirmières nos personnels à l'hôpital sont mal payés c'est pour ça que certains hôpitaux sont vêuses c'est pour ça qu'on n'investit plus dans les soins jamais je n'ai entendu un dirigeant politique synthétiser les choses de cette façon et dire pour trouver des marges de manœuvre mieux payer nos infirmières
et rénover nos hôpitaux nous allons réduire la technostructure la bureaucratie et où nous allons mettre à contribution les patients jamais par que ce sont deux tabous du système de santé en France sur l'école et sur la santé notre école et notre santé c'est le avec vous mis en œuvre nous tous nous allons les refaire je compte donc sur vous malgré des dépenses pour l'éducation représentant 5,2 % du PIB le système scolaire ne réussit plus à former correctement ses élèves et dans tous les classements internationaux la France ne cesse de reculer les résultats sont sans appel
en ce qui concerne les sciences ou en CM1 la France est placée juste derrière l'Albanie en mathématique la France obtient le score moyen le plus faible des pays de l'OCDE comment t'expliquer cette situation les pays dans lesquels le système éducatif est bon est reconnu comme tel internationalement c'est pas mon jugement personnel encore une fois ce sont des statistiques de l'OCDE c'est des résultats des tests qui sont réalisés dans tous les pays en même temps avec le même niveau d'élèv et cetera les pays qui fonctionnent bien sont des pays dans lesquels euh il y a deux
ou trois conditions qui sont toujours les mêmes dans lesquelles le système éducatif est très décentralisé je pense à l'Allemagne je pense à la Finlande je pense à l'Estonie je pense à la Suisse ce sont des pays dans lesquels les enseignants ne sont pas fonctionnaires ou alors pas tout de suite je pense à l'Allemagne en Allemagne par exemple les gens entrent dans l'éducation en tant qu'enseignant dans des écoles publiques mais avec un contrat de de droit privé pour commencer en Suisse le statut fonctionnaire n'existe plus depuis l'an 2000 et ça fonctionne parfaitement bien la Suisse n'est
pas un pays qui qui souhaite pour ses élèves que tout le monde aille que tout le monde passe un bac et que tout le monde aille en à l'université donc moi je dis que ça réussit bien parce que l'objectif des Suisses c'est que tout le monde est un métier et que tout le monde soit en activité à partir d'un certain âge donc c'est un pays dans lequel il y a quasiment pas de chômage il y a beaucoup d'enfants de jeunes gens qui font des apprentissages par exemple c'est aussi une des raisons pour lesquelles par exemple
l'éducation en Suisse coûte un petit peu moins cher c'est que à partir de d'un certain âge dire à partir de 15 16 ans il y a énormément de jeunes gens qui sortent de de l'école pour rentrer dans des filières d'apprentissage et ça c'est financé par les entreprises alors en France on s'est bien rendu compte pareil on s'est rendu compte que c'était que c'était ça qu'il fallait faire que finalement les pays qui fonctionnaient bien et où il y avait le moins de chômage des jeunes en France on a quand même 150000 élèves qui sortent chaque année
sans rien qui n'ont pas de diplôme qui ne sont pas en formation euh et qui ne sont pas qui sont plus à l'école 150000 une classe d'âge en France c'est à peu près 750000 800000 élèves c'est énorme sauf que l'apprentissage en France pareil il est organisé par l'État pour que ça fonctionne pour être sûr que les entrepreneurs recrutent des jeunes gens dans leurs entreprises et bien c'est l'État qui va les payer mais un entrepreneur va pas forcément rémunérer un gamin de 15 ans qui sait rien faire il pense sans doute et à mon avis il
a raison que la rémunération c'est de lui apprendre quelque chose alors en France c'est pas possible donc on va rémunérer ces jeunes gens et mais c'est vous et moi qui allons les rémunérer donc on a mis plus d'argent on a simplifié les règles on a revalorisé et normalement maintenant ça doit décoller la question c'est juste qu'on arrive à ouvrir suffisamment de classes de structures pour accueillir assez d'apprentis les ministres successifs peuvent gesticuler autant qu'ils le souhaitent ce qui se passe c'est que les gens reprennent le pouvoir et que même des gens qui n'ont pas de
moyens financiers pour payer des écoles leur contrat trouvent des moyens pour créer des écoles qui vont être financé par des Menes par des gens qui voient qu'il y a un gros problème donc c'est ça n'est même plus réservé au aux riches parce que ça ça faisait évidemment très plaisir à tous les détracteur de l'école privée c'était de dire oui mais l'école privée c'est pour les riches alors ce n'est plus vrai l'école privée ça s'adresse à tous aujourd'hui et c'est normal puisque euh les parents veulent sauver sauver leurs enfants je suis prêt à dire que nous
devons faire des réformes en profondeur et des transformation pour baisser la dépense publique qui est la seule condition pour avancer dans cette Europe et davantage respecter la norme construire ces règles communes mais de la même façon en Allemagne il ne peut pas y avoir un fétichisme perpétuel pour les excédents budgétaires et commerciaux parce qu'ils sont toujours faits au dépend de certains autres et pour moi le l'événement fondateur pour Macron c'est lorsqu'on lui remet le prix Charlemagne au printemps 2018 il va présenter l'équilibre des comptes public et extérieur comme du fétichisme comme une sorte de démarche
religieuse irrationnelle et donc pour moi c'est un aveu d'AB c'est incroyable il constate qu'il y arrive pas qu'il arrive pas à remettre de l'ordre dans les finances publiques et donc il dit ceux qui remettent de l'ordre dans les finances publiques sont irrationnels c'est des fous moi qui suis rationnel je peux pas et donc à partir de ce moment-là il va répondre à toutes les angoisses à toutes les critique à toutes les menaces par de la dépense publique 17 milliards d'euros c'est l'unité de gabg budgétaire donc les gilets jaunes pour calmer le jeu on met 17
milliards d'euros sur la table peu temps après la SNCF GREF rapport Spinetta on absorbe 34 milliards d'euros de dettes de la SNCF pour alléger les comptes et pour permettre à SNCF de reprendre en main soi-disant la politique salariale les rapports avec son personnel de Macron et alors phase ultime la le bouclier tarifaire et toutes les mesures autour de la baisse artificielle des prix qui ont été organisé a été évalué par le Sénat à 170 milliards d'euros donc maintenant on en est à dit Macron le chef de l'État a ouvert de nouveaux appétits avec les milliards
qui semblent sortir de sa besace et dont on lui fait même pas crédit puisquen parallèle d'une surdépense beaucoup de missions régaliennes se trouvent sousdoté mais d'ailleurs qui P l'adition [Musique] il faut que les Français sachent que leur pays est désormais un pays lourdement endetté c'est pas en faisant des trou dans la C avance plus vite nous pvons pas dépasser un certain niveau d'endettement la France est en état de dépôt de bilan situation de faillite sur le plan financi champion de la dépense publique dette cessé d'augmenter depuis depuis l'an 2000 la dette de la France est
passé d'environ 900 à plus de 3000 milliard d'EUR rienen 2022ance engager 1536 milliards de dépenses publiques pour 1411 milliards de recettes le déficit représente cet écart entre dépenses et recettes le souci est qu'en finançant ainsi son déficit par l'emprunt l'état ajoute à sa dette et comme cela fait plus de 40 ans que l'État est en déficit cela fait 40 ans que l'État creuse sa dette année après année rapporter au nombre d'habitants la dette publique représente aujourd'hui plus de 44000 € par français une dette détenue pour moitié par des investisseurs étrangers et donc avec la dette
publique ce qui je trouve grave c'est qu'on maintient des revenus sans qu'il y ait de la production en regard c'est le quoi qu'il en coûte c'est pas la peine de travailler on va vous arrêter pendant 55 jours mettons c'est légitime mais rassurez-vous ça n'aura aucune conséquence alors les gens sont un peu surpris et donc la seule conséquence que ça a c'est que la Bourse de Paris l'avenue Monteille le territoire national est oigé de se vendre parce que comme on est au-dessus de on vit au-dessus de nos moyens on ointe à l'étranger la dette publique c'est
à fournir des revenus qui repartent sous forme d'importation sous forme de consommation de produits qui viennent de l'étranger puisque on les produit pas sur notre territoire national la ponction qui se fait par ce maintien artificiel du revenu des gens grâce à la dette publique est une ponction là objectivement sur la génération d'après et si c'est pas le contribuable d'aujourd'hui qui la paye c'est le contribuable de demain qui est sur les ép de monsieur qui les fa alors ce qu'il faut bien comprendre c'est qu'en fait l'état n'emprunte pas de la manière de la même manière que
les particuliers ils peuvent faire des emprunts on va dire classiques c'estàd qu'il se tournent sur le marché ils émettent des titres de créance et tout au long de l'emprunt ils remboursent les intérêts deuxème manière d'emprunter et ça je pense que c'est une bombe qui attend les français dans les années qui viennent et on commence d'ailleurs enavoir les conséquences c'est la possibilité qui était inventée par Dominique stroskan à l'époque ministre de l'économie ce qu'on appelle la dette indexée sur l'inflation c'est l'État qui en fait emprunte un taux qui est assez intéressant et qui à la fin
du crédit rembourse non seulement la somme empruntée mais aussi toute l'inflation cumulée résultat des course en période de faible inflation le contribuable est gagnant puisque le taux d'intérêt est très bas et puis il y a très peu d'inflation en revanche dès lors que l'inflation revient au Galot comme c'est le cas depuis 2020 et bien le contribuable est euh considérablement lésé à tel point que la charge de la dette qui est donc en fait ce que la France consacre tous les ans au remboursement de sa dette a explosé en 2 ans on est passé de à
peu près 25 milliards d'euros de remboursement de la dette à aujourd'hui 46 milliards donc en 2 ans on a quasiment doublé le poids du remboursement de la dette la conséquence de ces taux qui augmente c'est le poids de la dette qui s'alourdit bientôt le remboursement de notre dette sera le premier budget de l'État c'est vrai que sur la dette moi bon je peux le raconter c'était j'étais on était j'étais à ber o c'est ben le nous a quand même consulté pas mal certains économistes et plusieurs fois à plusieurs reprises j'ai dit mais il faut arrêter
d'augmenter cette dette et on m'a répondu clairement alors que ça soit le ministre ou même l'ensemble des économistes qui étaient là ça qui était compl vous non mais la dette c'est pas un problème déjà c'est financé par la BCE donc un problème et puis en plus B on on va la renouveler donc quel est le problème ou c'est c'est ça qui est complètement fou alors c'est vrai que potentiellement le le stock de dette bon pourquoi pas le problème c'est ce qu'on appelle la soutenabilité de la dette ça veut dire que si je m'en dette et
que cette dette génère une croissance forte qui me permet au moins de payer les intérêts de la dette et de continuer et de d'investir pourquoi pas sauf que c'est pas le cas depuis 2007 en France chaque année même si on prend 100 % de la création de richesse on narrive pas à payer les intérêts de la dette un problèmez donc ce qui veut dire qu'à partir de là juste pour payer les intérêts de la dette il faut encore s'end Detter et maintenant que le taux d'intérêt augmente ça va évidemment être encore pire donc c'est ça
le problème c'est pas le stock de dette c'est qu'elle n'est pas soutenable ce qu'on appelle la bulle de la dette ça veut dire le simple fait de rembourser les intérêts ben je dois encore augmenter ma dette et ainsi de suite j'augmente ma dette mais ça ne génère pas d'augmentation du PIB de création de richesse donc voilà on tourne malheureusement dans cette bulle et elle gonfle elle gonfle jusqu'à quand c'est le principe de la corde on tire sur la corde tant qu'elle tient même sur un fil ça tient puis le jour où le fil casse il
y a plus de [Musique] corde si chaque fois que les marchés financiers commencent à avoir un peu peur que vous ne remboursiez pas la banque centrale est là pour dire pas d'inquiétude j'achète des titres publics et voilà et je les garde autant que nécessaire et le jour où les États doivent me les rembourser je leur reprête à nouveau sous cette forme et cetera à la limite il y a plus de problème de soutenabilité de la dette publique on peut s'enter indéfiniment le problème est là où c'est un peu nouveau depuis maintenant 1 ou de an
c'est que le les banques centrales bah évidemment ne peuvent pas faire ça indéfiniment parce que leur mission est de lutter contre l'inflation et l'inflation est en train de revenir ce qu'on avait oublié aussi au cours de ces 10 dernières années et donc on se retrouve aujourd'hui dans une situation où on a l'inflation et donc les banques centrales sont obligé d'augmenter leur taux d'intérêt mais aussi c'est peut-être plus important justement d'arrêter cette politique de qu'on appelle de quantitative iSig d'achat massif de de d'obligation d'État euh sur les marchés financiers et donc dans ces conditions-là les États
doivent revenir sur les marchés financiers on se retrouve dans la situation antérieure à 2008-2009 où il faut qu'elle garde qu' garde la confiance des marchés et ça c'est pas évident et on vient d'en avoir un exemple extraordinaire avec ce qui s'est passé au Royaume-Uni mais tout d'un coup euh bah un gouvernement se met à présenter une politique publique qui va conduire à augmenter fortement les déficits la dette et cetera les marchés tout d'un coup prennent peur les taux d' intérêt monte la banque centrale est obligée d'intervenir à nouveau et donc je pense qu'elle a fait
une pression très forte sur le gouvernement anglais et marché pour arrêter et et le résultat c'est a démissionné et son successeur a lancé une politique radicalement différente certains semblent avoir une préférence pour la dette ça n'a pas de sens non la dette est vraiment la dépense publique qui stérilise tout et nous entrons car nous sommes sortie de la période des taux d'intérêt négatif dans une période où la charge de la dette augmente elle augmente à la fois on le sait du fait du poids des obligations indexé à l'inflation et de la ha tau d'intérêt don
nous savons qu'elle ne va pas s'arrêter dans une autre vie aussi j'ai été min des finances c'était une époque où c'était en pleine crise financière et crise grecque et la dette publique la charge de la dette était le deuxième budget de l'État je ne souhaite pas à mon pireemi devenir minist des finances dans ces conditions parce que vous n pas la moindre marge de manœuvre pour faire quoi que ce soit or nous en approchons quand j'étais à la Cour des comptes je dis je disais souvent ne ne ne prenez pas un ton catastrophique ne faites
pas enfin il faut pas dire la France est au bord de la faillite la France est au bord du mur parce que l'expérience montre que ça fait 15 ans qu'on dit ça et qu'on est toujours pas en faillite toute la difficulté sur le le sujet de la dette il est là c'est qu'en fait en fait on ne sait pas à quel moment les les marchés vont réagir et tout d'un coup avoir peur et cetera personne ne le sait ça peut arriver à l'Espagne a eu des problèmes d'endettement public à 60 % du PIB d'endettement le
Royaume-Uni vient d'en avoir là avec une dette publique qui est un peu inférieure à celle de la France et le Japon a une dette publique qui représente plus de 200 % du produit intérieur brut depuis déjà 10 ans il aucun problème pour financer sa dette et il y a une règle quand même c'est que quand on a très fort endettement des ménages quel cas très fort endettement des entreprises quel cas très fort endettement de l'État ce qui est le cas les risques de crise sont démultipliés parce que dès que l'un ne peut plus payer il
il crée une dette toxique qui crée un risque de crise systémique c'estd que le celui qui ne paie plus sa dette empêche celui qui appr prête peut-être de payer ses traites et ainsi de suite quand on rembourse pas une dette c'est très grave ça veut dire qu'on devient le le le vassal de notre créancier mais c'est très dangereux ça c'est dans les cas de guerre notamment ou alors le le on a vu avec la Chine par exemple et la Grèce quand la Grèce avait une grave crise la Chine est venue en disant non moi votre
votre dette ok je vais en prendre mais ça m'intéresse pas ce que je veux c'est la moitié du port du Piré à Athènes ils l'ont eu donc après on vous prend vos actifsprenez et c'est ça qui est très dangereux alors on n est pas encore là en France mais ça peut arriver très vite vu que la planification ne marche pas que on a été empêtré dans le chômage de dans le chômage de masse pendant des années sans pouvoir rien faire tout ce qu'on a réussi à faire en fait c'est d'essayer de créer en fait avec
notre propre argent des formes d'aide qui en fait alourdissent petit à petit par cette cercle vicieux complètement dingue où en fait plus on vous aide plus on augmente le coin fiscal au social plus on augmente la dette le poids de l'État plus on charge la mule si vous voulez et en chargeant la mule on vous rend on a de plus en plus de mal à créer les conditions de la croissance or la condition pour qu'on puisse rembourser notre dette à long terme il y en a qu'une seule c'est qu'on ait une croissance à long terme
qui permette qui permette de le faire c'est un tout en fait hein il faut changer de paradigme il faut avoir 300 députés sans sénateur supprimer le Conseil économique et social qui est fusionné dans le Sénat changer les règles de la fonction publique changer le contrat de travail de la fonction publique réduire les impôts de production créer des zones de réindustrialisation donc c'est un package si vous faites qu'une partie vous n'aurez pas le résultat mais vous ne ferez rien si vous ne changez pas de paradigme la France de toute façon finalement elle se elle se réformera
elle se modernisera soit dans la douceur mais ça il fallait le faire un petit peu avant soit dans la douleur notre déclin nous l'avons fabriqué de nos propres mains on entend souvent dire que les doit être stratège et investir mais l'investissement ne représente que 3 % de ses dépenses alors s'endetter pourquoi pas à condition de le faire pour de bonnes raisons le problème est que l'État s'endettete aujourd'hui surtout pour payer son train de [Musique] vie pourtant des solutions existent c'est la raison d'être de contribuable associé promouvoir auprès des élus une gestion économe de l'argent public
indépendante des partis politiques not notre association combat depuis 30 ans les dépenses publiques excessives les gaspillages et la fiscalité confiscatoire que ce soit auprès des parlementaires par la publication d'études ou de campagnes de mobilisation médiatique contribuable associé s'emploie à défendre le fruit de votre travail notre force c'est notre nombre rejoignez-nous [Musique]