Le déclin de la monogamie

101.09k views3544 WordsCopy TextShare
Les Philogynes
Je suis psychologue diplômé d'Etat depuis 2016. Pour des séances avec moi : https://lesphilogynes.co...
Video Transcript:
Dans cette vidéo, on va parler de la monogamie. Déjà, on va essayer de déterminer si l'homme est plutôt naturellement monogame ou polygame. Ensuite, on parlera des dangers de la polygamie et enfin, je vous livrerai une intuition argumentée que j'ai concernant le fait que je pense qu'on glisse progressivement vers une forme de polygamie.
Ce sont les eaux du futur, les amis ! La vidéo n’est pas facile ; même moi, ça a été dur à tourner. Juste pour vous envoyer un message d'encouragement : accrochez-vous si vous arrivez jusqu'au bout.
Mais si vous avez un commentaire, dites-le ! Il y aura des petits clins d'œil dans la vidéo de temps en temps pour vous donner un peu de courage. Je vais essayer de vous rendre cela un peu plus agréable.
Alors, on va commencer par défendre l'idée que la polygamie est naturelle. Je ne sais pas si c'est si compliqué à défendre que ça, puisque dans un premier temps, la grosse majorité des mammifères sont polygames ; seulement 10 % d'entre eux sont monogames. Si on regarde les mammifères qui nous ressemblent le plus, comme les bonobos, les chimpanzés et les gorilles, ce sont également des espèces qui sont très polygames.
On peut voir ça sur un continuum : la monogamie et la polygamie existent chez les oiseaux. Une grosse majorité des espèces chez les oiseaux sont monogames, mais même chez eux, finalement, la monogamie n'a pas grand-chose à voir avec la monogamie que l'on connaît chez les humains. Très souvent, ce qui se passe, c'est que vous allez avoir un mâle et une femelle qui se réunissent pour faire des nids et pour les élever ensemble, parfois même qui se retrouvent saison après saison.
Mais il y a de grosses différences avec nous. La première, c'est que, très souvent, le mâle et la femelle se trompent à tour de bras. Donc, il n'y a pas de tromperie ; finalement, il n'y a pas d'exclusivité sexuelle qui tienne, et ça ne dure quasiment jamais ad vitam aeternam.
Je crois que chez les manchots empereurs, on retrouve une exclusivité sexuelle qui dure tout le long de la vie, mais c'est quelque chose d'infiniment rare chez les mammifères. Donc, on a une monogamie dite sociale, qui ne ressemble pas du tout à notre monogamie à nous, qui serait plutôt une monogamie stricte. Le deuxième argument que je vais vous donner, c'est que si on regarde bien l'ensemble des sociétés humaines, plus de 85 % d'entre elles sont polygames, selon le Murdoch Ethnographic Atlas, qui a été fait en 1904, 82.
Donc, sur 1154 sociétés, la majorité de ces sociétés polygames sont polygynes. Ça veut dire que vous avez un homme pour plusieurs femmes. Il existe aussi des sociétés polyandres, où une femme a plusieurs hommes ; elles sont largement minoritaires par rapport aux sociétés polygynes.
Donc, à partir de ces deux arguments, on peut en déduire que naturellement, l'être humain serait peut-être plus proche de la polygamie que de la monogamie stricte que l'on connaît aujourd'hui. La polygamie serait donc un peu plus naturelle. Mais est-ce que c'est une raison, pour autant, pour la défendre ?
Et est-ce que c'est une raison pour penser que la polygamie est souhaitable pour l'être humain ? Parce que rappelons-le, ce n'est pas parce que quelque chose est naturel qu'il est bon pour l'humain. N'oublions pas que c'est un sophisme que de penser que parce que quelque chose est naturel, alors il est bon pour l'être humain.
Ça s'appelle l'appel à la nature. Il y a plein de choses naturelles, comme par exemple les rayons du soleil, qui peuvent créer un cancer, par exemple. Tout n'est pas bon dans la nature, et c'est ça que je vais vous démontrer maintenant : ce sont les dangers de quelque chose qui est peut-être considéré comme plus naturel, à savoir la polygamie.
[Musique] Je vous ai dit juste avant que la majorité des sociétés sont polygames. Pourtant, on n'entend pas beaucoup parler… En moyenne, les sociétés les plus riches et celles qui aujourd'hui dominent le monde ce sont des sociétés qui sont basées sur le modèle de la monogamie. Une société ne peut pas s'étendre sur le plan économique si elle fonde son modèle de reproduction sur la polygynie.
Pourquoi ? Parce qu'elle ne sera pas capable ainsi de maintenir la paix sociale. C'est ce que je vais vous démontrer maintenant.
Première chose à dire, premier argument : plus une société est inégalitaire, plus elle a tendance à attirer la polygynie. C'est-à-dire que la polygynie se nourrit des sociétés inégalitaires et pauvres. Selon les auteurs que je cite dans cette vidéo, qui apparaîtront à l'écran, dans une société inégalitaire, la polygynie devient une stratégie de reproduction intéressante, qui porte un avantage économique pour la majorité des femmes.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire dans ces sociétés inégalitaires, la polygynie, c'est plutôt un choix féminin. Et attention, je ne suis pas en train de parler, et les auteurs ne sont pas en train de parler d'une polygynie à la Viking, c'est-à-dire d'une polygynie où vous avez des hommes violents qui forcent des femmes et qui les réduisent en esclavage. En d'autres mots, pour être très clair, dans une société pauvre et inégalitaire, vous avez une majorité de femmes qui s'agglutinent autour d'une minorité d'hommes qui possèdent les ressources.
Plus une société devient égalitaire sur le plan des ressources et s'enrichit, plus la monogamie devient la norme en termes de stratégie de reproduction. Petite précision, et je m'adresse aux femmes : dans cette précision, n'imaginez pas mesdames que la polygamie, plus particulièrement la polygynie, ça consiste à partager votre mari actuel avec d'autres femmes. En fait, c'est un peu plus cool que ça.
La polygynie, ça voudrait dire que vous pourriez, avec d'autres femmes, partager Ryan Gosling, par exemple, ou Henry Cavill, ou Emmanuel Macron, ou ce que vous voulez… Verrez que tout de suite, ça devient beaucoup plus sexy. La deuxième chose à noter, c'est que la polygynie augmente les inégalités. Ce n'est pas compliqué : si un homme prend plusieurs femmes, cela veut dire que vous allez avoir des hommes qui n'ont pas de femmes pour eux.
Si 50 % des hommes ont deux femmes, vous avez 50 % des hommes qui n'ont aucune femme. Très souvent dans ces sociétés polygames, la polygynie c'est aussi des sociétés gérontocratiques, c'est-à-dire que ce sont les hommes les plus vieux qui ont accès aux ressources et qui ont aussi accès, du coup, à la reproduction. Vous avez une majorité de jeunes hommes frustrés sexuellement et remplis de testostérone, qui n'ont rien à perdre et tout à gagner.
Et ça, ce n'est jamais bon pour une société. C'est pour ça que dans ces sociétés-là, eh bien, on observe plus de crimes, de viols, plus de kidnappings. Tout est bon pour élever le statut social et pour accéder au sexe, ce qui fait que ça engendre une société plus violente.
Une société plus violente qui vient justifier un régime totalitaire, plus de peine de mort et également plus de corruption dans la politique. Tout ça, ça fait qu'appauvrir la société. On voit qu'il y a toujours cette boucle rétroactive : inégalités, polygynie, inégalités, les deux se nourrissent l'un l'autre.
D'ailleurs, on rappellera que les chimpanzés sont très polygames, c'est l'une des espèces les plus polygames parmi les primates. La troisième chose à noter, c'est que dans les sociétés polygames, les enfants reçoivent moins de soins. Ce sera un argument assez intuitif, finalement, parce que vous avez un homme pour plusieurs femmes, plus d'enfants puisque chaque femme voudra avoir ses propres enfants.
Chacun des enfants reçoit moins d'instructions de la part de l'homme, reçoit moins d'éducation de la part de l'homme. Donc, vous avez des enfants qui sont en carence affective, en carence d'éducation, et donc ça alimente toujours plus la pauvreté. La polygynie, ce n'est pas une structure viable pour favoriser l'expansion économique et le succès d'une société.
Pourquoi est-ce que les sociétés dominantes aujourd'hui sont monogames ? La monogamie, elle permet de réduire la compétition sexuelle entre les hommes. Elle permet d'augmenter l'investissement parental combiné, c'est-à-dire que vous avez un homme, une femme, un papa, et une maman pour un enfant, et pas un papa qui va courir à droite et à gauche pour essayer de récupérer d'autres femmes, etc.
Vous avez un investissement parental beaucoup, beaucoup plus qualitatif, des enfants en meilleure santé intellectuelle et physique, et vous avez un profond sentiment d'égalité au sein du groupe. Et c'est ça qui maintient la paix sociale. La société qui nous a le plus influencés dans notre manière de penser, dans notre manière de voir le monde, dans nos avancées technologiques, il me semble que c'est l'Empire romain.
Or, l'Empire romain a été le premier à interdire la polygamie et à la condamner. Il jugeait cette pratique comme étant barbare. Pourtant, c'était une pratique qui était en vogue à l'époque.
D'ailleurs, Saint Augustin d'Hippone décrit la monogamie comme une coutume romaine dans son ouvrage "Des bonnes mœurs". Le bonheur conjugal, bourse le pack italien, c'est du latin, mais c'était pour le petit effet. L'Empire romain, on peut dire, c'est un peu la société gagnante, c'est celle qui a vaincu un peu toutes les autres et qui a duré le plus longtemps en tout cas, et qui a eu le plus d'impact sur la durée.
C'est aussi celle qui était l'une des premières, en tout cas, à faire la promotion de la monogamie. Ça a été suivi, par la suite, par nos grands rois français. D'ailleurs, la monogamie a été par la suite renforcée culturellement, comme on l'a vu, par le christianisme, par la religion chrétienne et, plus récemment, par le mythe de l'amour.
On pourrait croire que l'amour viendrait renforcer la monogamie. Moi, je crois que c'est le contraire, et je crois qu'au contraire, l'amour, le mythe de l'amour, annonce le déclin de la monogamie, en tout cas y contribue fortement, très simplement parce que le mythe de l'amour implique le mariage par amour qui implique donc le divorce par manque d'amour. Et donc, plus tard, on verra la famille recomposée.
Alors, la famille recomposée, c'est une forme moderne de polygamie. Je ne pardonnerais pas. .
. Je ne sais plus par les Français, je voulais dire nulle autre que, évidemment. Franchement, si vous en êtes arrivés à ce niveau-là de la vidéo, bravo à vous !
Il y a de grandes probabilités que si vous en êtes là, c'est que vous appréciez mon contenu. Et si vous appréciez ce contenu-là, il y a de grandes probabilités que vous appréciiez également le contenu payant qu'on peut trouver sur Paudia, notamment. C'est une double casquette que vous verrez nulle part ailleurs : la casquette du psychologue et la casquette de l'homme de terrain, entre guillemets.
Et c'est ce qui fait, je pense, la marque de fabrique des fils Jean, dont je vous invite à aller voir. Pour ceux qui veulent rester sur du contenu gratuit, recevoir de temps en temps des mails de ma part, et aussi, je vous parle un peu plus de ces différentes formations, programmes que vous verrez. Le e-book que vous voyez sur Rhodia ?
Eh bien, vous pouvez vous inscrire là. La gazette de philologie, voilà, c'est gratuit et vous apprendrez des choses. Alors, on continue la vidéo.
[Musique] Maintenant, dans cette troisième partie, je vais vous expliquer pourquoi est-ce que je pense que l'on tend progressivement dans les pays occidentaux vers une forme de polygamie. Le premier argument que j'ai envie de vous donner, c'est la notion de l'adultère face à la loi. Et là, je serais très intéressé d'avoir l'avis des juristes en description.
En France, avant la loi du 11. . .
Juillet 1975, l'adultère était puni pénalement, c'est-à-dire qu'il y avait une peine d'emprisonnement qui allait de trois mois à deux ans. Depuis cette loi de 1975, l'adultère a d'une part été dépénalisé et d'autre part ne constitue plus une cause péremptoire du divorce. Il est désormais appréhendé comme une faute conjugale, et le juge peut ainsi évaluer les circonstances et regarder la faute de l'autre conjoint.
En gros, l'adultère est soumis à l'appréciation du juge. J'interprète cela de la manière suivante : notre vision, notre perception de l'adultère sur le plan juridique a changé. Or, en général, les lois suivent l'évolution de la morale.
Le deuxième argument rejoint ce que l'on disait tout à l'heure : le mythe de l'amour qui implique le mariage par amour, qui implique le divorce par manque d'amour, et donc la famille recomposée. Alors, qu'est-ce qui se passe dans une famille recomposée ? C'est quoi une famille recomposée ?
Alors, il y a plusieurs manières de le voir : il y a la mère célibataire qui fait défiler plusieurs papas, donc ça fait plusieurs papas pour les enfants ; inversement, il y a aussi plusieurs mamans pour les enfants. Mais il y a aussi, si on se retrouve avec la famille du nouveau conjoint, on se retrouve dans une grande famille avec des enfants élevés de manière commune. Il y a aussi le demi-frère, les demi-sœurs, parce qu'on va avoir deux parents de chacune des nouvelles familles qui vont se reproduire et créer des demi-frères, des demi-sœurs.
On se retrouve avec des grandes familles, avec plusieurs papas et plusieurs mamans. Et ça, ça m'a fait penser, vous savez, à une interview d'une femme dans une société, dans une tribu polyandre au Tibet, donc à Bollywood, c'est-à-dire une femme pour plusieurs hommes. Et elle expliquait qu'on lui demandait : "Mais ça ne vous dérange pas que les enfants n'ont pas de père ?
" Elle a répondu : "Non, parce qu'en fait, on vit tous dans la même maison, on est deux ou trois familles qui vivent dans la même unité, et finalement, tout le monde élève un peu les enfants de chacun. " En fait, et moi, ça me fait beaucoup penser à ça, une nouvelle forme de polygamie. Il y a un troisième argument que je vais vous donner, dont j'avais déjà parlé, et qui est la mode autour des pervers narcissiques.
Alors, c'est un sujet qui est très sensible, qui est chargé émotionnellement pour des raisons évidentes. L'amour, c'est quelque chose qui fait souffrir. L'amour, c'est probablement là où l'on ressent le plus de sensations fortes et l'amour, ça peut même tuer.
Il y a déjà beaucoup de gens qui se tuent par amour. Donc je comprends que l'on puisse émettre un avis critique vis-à-vis de ce concept de pervers narcissique, je comprends que ça puisse faire souffrir. Je ne comprends sincèrement pas, donc moi, je l'appelle, si vous voulez, la bulle des pervers narcissiques.
C'est pour vous dire qu'en fait, on entend partout parler des P. N. , c'est devenu vraiment un sujet qui fait des vues, qui fait du clic.
Et dès qu'il y a un problème dans les relations amoureuses, l'autre partenaire est un P. N. Voilà, c'est la manière de raconter, d'expliquer la fin d'une relation.
Et si on essaie d'avoir une approche un peu plus rationnelle de cette chose-là, on essaie de sortir de l'individu ; du moins, on essaie de voir un petit peu la vue d'ensemble, la vue macro. Mon raisonnement, c'est le suivant : si une majorité de femmes se regroupent autour d'une minorité d'hommes séduisants, alors ça crée une surabondance pour cette minorité d'hommes ; l'offre diminue, la demande augmente. Quand l'offre diminue, la demande augmente, et ça crée une inflation des prix, plus la disponibilité affective devient plus rare, devient plus chère.
Quand on est en couple avec un homme ou une femme qui est en surabondance, cette personne-là elle nous donne moins d'affection, moins d'énergie et nous consacre moins de temps. Ça nous fait souffrir encore plus, et on a tendance à considérer du coup cette personne comme une personne commune, se braquer, comme un méchant, comme un pervers narcissique. Et c’est peut-être même qu'il y a une part de vérité derrière, parce que quand on est en abondance, on est probablement moins altruiste avec chacune des personnes, parce qu'on a moins d'énergie à consacrer à chacune des personnes.
Il y a quelque chose qui me turlupine dans ces histoires de pervers narcissiques, parce que souvent, quand on demande à la personne : "Mais combien de temps vous êtes-vous resté avec cet individu ? Un an ? Deux ans ?
Dix ans ? Mais pourquoi vous ne l'avez pas quitté avant ? " Là, on a du mal à comprendre pourquoi vous ne l'avez pas quitté plus tôt.
Parfois, les réponses sont un peu vagues ; très souvent, les personnes reconnaissent qu'il n'y a pas de violence. Elles disent : "J'étais sous son emprise," une phrase vague, un peu fourre-tout. On peut y mettre tout ce qu'on veut, et à un moment, il faut être pragmatique : si tu restes en relation et qu'il n'y a pas de risque de mort, à temps d'aller, ou de risques de violences, alors c'est que le coût est inférieur aux bénéfices.
C'est qu'il y a plus de bénéfices à rester dans la relation qu'à temps d'aller. Et le fait d'accepter ce type de relation, pour moi, ça revient à une forme très sournoise de polygamie. Bien sûr, il existe des relations dans lesquelles le partenaire est menacé de violences physiques, voire contraint physiquement de rester dans la relation, ou à des menaces de mort si l'autre partenaire s'en va.
Ça, évidemment, ça existe, mais ce n'est pas à la hauteur des centaines de milliers de témoignages qu'on a sur Internet sur les pervers narcissiques. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, une société dans laquelle vous avez. .
. De grandes quantités de jeunes hommes en frustration sexuelle et affective, et une majorité de femmes qui s'agglutinent autour d'une minorité d'hommes séduisants et indisponibles, tout en se plaignant que ces hommes-là ne veulent pas s'investir dans une relation. Moi, j'appelle ça une société polygame, la polygynie.
Sacré majorité d'hommes en frustration sexuelle, ça crée des inégalités et ça crée des femmes qui souffrent, des femmes qui se retrouvent seules, sacré des mères célibataires. C'est un des arguments que je voulais vous donner : le fléau de la mère célibataire, qui est typique d'une société polygyne où des femmes se mettent en couple avec des hommes indisponibles. Teaser, soit dit en passant, c'est typique d'une société polygame.
En fait, c'est même une hyper polygamisation concentrée dans une petite appli ! Sauf que là, la ressource, ce n'est pas la richesse, cette fois, c'est plutôt le physique. Alors, on peut donner encore d'autres arguments pour justifier, pour moi, le glissement vers la polygynie : l'attirance pour les hommes mariés, la mode médiatique autour du polyamour.
Regardez "polyamour" sur Google, vous verrez qu'il y a plein, plein d'articles là-dessus, en anglais, en français, des grands médias en parlent. Mademoiselle aussi, je vois, est à l'avant-garde de la polygamie, du polyamour, vous l'appelez comme vous voulez. Donc, je pense qu'il y a un certain romantisme autour de ce polyamour dont on va de plus en plus entendre parler, même si pour moi, la polygynie est déjà présente ; elle l'est juste sous une forme beaucoup plus subtile que cette histoire de polyamour.
Beaucoup de gens rejetteront le polyamour mais s'adonneront à la polygamie, à la famille recomposée, à la polygamie des pervers narcissiques, et c'est sans même le vouloir d'ailleurs. Parce que revenons à notre exemple avec Ryan Gosling : vous êtes une femme, vous avez envie d'avoir votre Ryan Gosling à vous tout seul, mais par contre, vous préférez être en couple avec un Ryan Gosling qu'avec un homme lambda. Le but de cette vidéo, c'était de vous montrer comment, moi, j'interprète un petit peu l'évolution de la société sur le plan des rapports amoureux, ce vers quoi je pense qu'on se dirige.
Au fond, il faut le rappeler : déjà, j'en sais rien du tout, à vrai dire. Ce sont des hypothèses, je les pose là sur la table, je les pose ici pour que vous les ébranliez et pour que vous les confrontiez avec vos arguments, pour que vous les secouiez et que vous soyez secoués par mes conclusions. Je pense que c'est comme ça qu'on se développe, c'est comme ça qu'on développe notre pensée, c'est en la confrontant au monde.
Donc, je serais très curieux d'avoir vos retours là-dessus. N'hésitez pas à me dire : « Écoute, Léo, ce que tu dis, c'est de la merde » ou « Ce que tu dis, c'est bien ». Voilà ce que je pense.
Une autre chose à dire, c'est que le but de cette vidéo n'était pas non plus de dire ce qui est bien ou ce qui est pas bien, ce qui est moral ou pas. Je voulais surtout nuancer. Je ne suis pas là pour dire : « C'est bien, c'est pas bien, c'est moral, c'est amoral, c'est immoral.
» Je ne suis ni dieu ni juge, ce n'est pas à moi de décider ce qui est bon ou pas bon. Donc, je reviens à ma conclusion, les amis : le champ des commentaires vous est ouvert. Lâchez-vous, donnez-moi votre point de vue, ça m'intéresse sérieusement.
Voilà, je vous souhaite une bonne fin de journée, je vous dis à bientôt.
Related Videos
L'Hyper femelle
18:23
L'Hyper femelle
Les Philogynes
242,543 views
ON PEUT AIMER PLUSIEURS PERSONNES? | CONTRE NATURE- S1E3
1:12:11
ON PEUT AIMER PLUSIEURS PERSONNES? | CONTR...
PAINT
36,888 views
Pourquoi les femmes acceptent la polygamie ?
16:09
Pourquoi les femmes acceptent la polygamie ?
Les Philogynes
75,940 views
Ce qu'on ne vous dit pas sur la FRIENDZONE
18:24
Ce qu'on ne vous dit pas sur la FRIENDZONE
Les Philogynes
139,918 views
Interview Major Gérald : "On ne peut pas imaginer autant de barbarie"
1:13:36
Interview Major Gérald : "On ne peut pas i...
La Sueur
815,484 views
La monogamie est-elle un choix ?
18:56
La monogamie est-elle un choix ?
La chaîne de la Vérité
2,344 views
Trouple et polyamour : leur couple n'a rien d'ordinaire ! - Ça commence aujourd'hui
1:05:51
Trouple et polyamour : leur couple n'a rie...
Ça commence aujourd'hui - France Télévisions
2,862,626 views
La chevalerie : histoire et idéal | Julien Rochedy
3:40:56
La chevalerie : histoire et idéal | Julien...
JULIEN ROCHEDY
1,722,620 views
You’ll never want to watch P*RN again after hearing my story…
22:49
You’ll never want to watch P*RN again afte...
Jak Piggott
6,417,157 views
Polyamour, monogamie et relations à longs termes: viables ou instables?
7:22
Polyamour, monogamie et relations à longs ...
Guillaume Dulude
6,567 views
Elle tombe amoureuse de moi quand elle apprend que je la trompe
14:01
Elle tombe amoureuse de moi quand elle app...
Les Philogynes
117,214 views
Comment rendre une femme folle amoureuse ?
17:13
Comment rendre une femme folle amoureuse ?
Les Philogynes
173,648 views
Je ne suis plus polyamoureuse.
50:16
Je ne suis plus polyamoureuse.
Esther Taillifet
52,448 views
Ce que je pense du polyamour/relations libres aujourd'hui
29:11
Ce que je pense du polyamour/relations lib...
La Carologie
202,954 views
Les secrets de la communication non-verbale partagés par une sémiologue - Elodie Mielczareck
1:43:48
Les secrets de la communication non-verbal...
Là On Discute
231,433 views
Pourquoi les femmes détestent les hommes qui montrent leurs intentions?
21:40
Pourquoi les femmes détestent les hommes q...
Les Philogynes
37,844 views
HPI : un diagnostic bidon au service des bourgeois ? (analyse sociologique et témoignage)
51:47
HPI : un diagnostic bidon au service des b...
Gregoire Simpson
282,789 views
Comment utiliser la Friendzone pour trouver une copine ?
17:23
Comment utiliser la Friendzone pour trouve...
Les Philogynes
30,719 views
Les psychédéliques, des drogues qui soignent ? | ARTE
52:17
Les psychédéliques, des drogues qui soigne...
ARTE
106,564 views
#4 - La monogamie  🦢
1:15:31
#4 - La monogamie 🦢
Diptyque Podcast
8,771 views
Copyright © 2025. Made with ♥ in London by YTScribe.com