Ici, il n'y a pas vraiment de jeux de séduction, il ne faut pas trop parler. Un sentiment que j'adore, c'est d'être en plein milieu d'une foule dans un pays que je ne connais pas. Alors, aujourd'hui, les amis, aujourd'hui c'est un jour férié à Sofia, en Bulgarie.
Donc, je vais aller me renseigner auprès des Bulgares et leur demander un petit peu de quoi il s'agit. Quand un étranger arrive, il y a quelque chose qui me plaît : c'est qu'on a cette fraîcheur que j'essaie d'exploiter au maximum. La fraîcheur de celui qui vient d'arriver, la fraîcheur du débutant curieux.
Moi, en plus, je suis sincèrement curieux et ça m'intéresse de comprendre ce qui se passe. Je suis ravi d'être là, le jour d'une fête nationale. Tous ceux qui s'expatrient ou qui vont dans d'autres villes, même dans d'autres villes en France ou dans d'autres pays, peu importe, il faut vraiment, dès le départ, jouer, surfer sur cette nouveauté, sur cette fraîcheur que vous avez quand vous arrivez, cet enthousiasme, cette vitalité, si je puis dire.
Il ne faut pas hésiter à vraiment se renseigner, à poser des questions. On a un peu plus des grands yeux, un peu plus ébahis, alors que lorsqu'on passe du temps dans un pays, dans une ville, dans un café qu'on a l'habitude de fréquenter, on va prendre des habitudes et on va tout de suite devenir plus blasé. Voilà, donc ça, c'est le Musée national de l'art.
Voilà, donc je me dirige là où va la foule, le début de la foule. Pour l'instant, je crois qu'il y a un rassemblement là-bas. On va aller voir ce qui se passe et j'en profite pour vous rappeler du coup pourquoi je suis venu ici, en Bulgarie.
Bah, tout simplement parce que j'avais un client. C'est la deuxième fois que je prends l'avion pour aller voir un client à l'étranger et venir l'aider à faire des rencontres. Alors, évidemment, il ne faut pas s'attendre à ce mythe qu'on a, nous, les Français, qui suffirait d'aller voir les filles et de dire « coucou, I'm French », et puis ça suffirait à les faire s'évanouir.
Moi, j'avais un peu de smither, je vous l'avoue. D'ailleurs, c'est un petit peu la première chose que j'avais faite quand j'étais arrivé en Roumanie. Comme j'étais, moi, j'étais arrivé, j'étais allé dans une boulangerie.
La première phrase que j'avais apprise, c'était : « je suis français ». Donc j'arrivais, je disais : « Bonjour, je suis français, je voudrais du pain ». Je m'attendais à ce que l'hôtesse me dise : « Oh my god, un Français qui vient acheter du pain !
Quel honneur ! » Mais en fait, elle s'en fichait complètement, donc elle n'a même pas répondu et elle m'a foutu un gros vent. Ça a été une belle leçon, une belle claque d'humilité, de me dire : « Léo, reste à ta place, arrête de te la péter.
» Effectivement, je n'ai jamais eu énormément de, on va dire, je n'ai jamais vu énormément de bénéfices au fait d'afficher le fait que j'étais français rapidement dans l'interaction ici, à l'étranger. À Miami, peut-être plus qu'à Paris, ça fait un peu plus rêver les nanas. Ici, effectivement, la fille va dire : « J'adore parler », et puis après, on passe à autre chose.
Il n'y a pas ce fantasme et ce fétiche du Français, comme je pensais qu'il y allait avoir ça. C'est vraiment cool de voir des familles comme ça avec leur drapeau, c'est très mignon, c'est très bon, surtout si, s'il te plaît. [Musique] [Musique] OK, Google, allez !
Première interaction avec un groupe de Bulgares et ils sont adorables parce qu'en groupe, ils restent très polis et très courtois. [Musique] La Bulgarie a été envahie par les Ottomans entre le 14e et le 19e siècle, ce qui a duré 500 ans sous occupation ottomane. Apparemment, l'alphabet cyrillique, c'était une manière de revendiquer leur identité face à la domination ottomane.
Les Ottomans ont été chassés de la Bulgarie par l'aide des Russes, si j'ai bien compris. Du coup, ils ont bâti cette église orthodoxe au 19e siècle en honneur aux Russes qui sont morts au combat pour aider à la libération de la Bulgarie. Cette cathédrale, pardon, c'est la cathédrale Alexander Nevsky.
Je ne sais pas trop ce que font les gens là-bas, ils rentrent dedans, ils vont même à l'étage. Le problème ici en Bulgarie, c'est que, contrairement à ce que je croyais, ils ne parlent pas très bien anglais. Les jeunes, il n'y a pas trop de problèmes, mais forcément, plus on monte en âge, moins ils parlent anglais.
Donc là, par exemple, le monsieur ne comprenait pas bien. C'est dommage. Monter les escaliers, c'est tout un exercice de savoir quand il faut se filmer et quand il faut filmer le reste.
À mon avis, ce bâtiment est ouvert exceptionnellement aujourd'hui. Ça va être un petit peu comme la journée du patrimoine avec les portes ouvertes de tous les grands bâtiments et monuments français. Alors là, il y a l'air d'avoir un regroupement, on va essayer d'aller voir la vue là, vite, au charme.
[Musique] OK, Sofia. [Musique] Naturel, en fait. [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] [Musique] OK.
[Musique] [Musique] [Musique] Je sors de l'université. J'ai la chance d'avoir une visite privée de la plus vieille université de Bulgarie, celle de Sofia, par une jeune Bulgare qui a fait ses études ici, des études de philologie. Elle était toute nostalgique de me montrer son université, là où elle avait étudié.
Elle a étudié la langue russe. Le fait d'avoir pu visiter ce bâtiment avec une Bulgare, c'est vraiment une chance. Je suis ravi, et le jour de la fête de l'alphabet cyrillique, c'est vraiment cool.
Je suis hyper content, je ne m'attendais pas à ça en venant ici à Sofia. J'espère que ça rendra bien à l'image, mais je lui ai. .
. donné le lien de la chaîne pour qu'elle puisse regarder la vidéo. Un sentiment que j'adore, c'est être en plein milieu d'une foule dans un pays que je ne connais pas, pleinement perdu.
[Musique] [Musique] [Musique] Les expatriés français locaux, on va manger du sanglier. Alors Valentin, tu me disais quoi sur les femmes bulgares, toi qui habites ici depuis trois ans, je crois, c'est ça ? Pour moi, les femmes bulgares, c'est très dominant-dominé.
C'est-à-dire que même les Bulgares en général, elles cherchent ici quand même beaucoup de virilité. C'est-à-dire que pour avoir beaucoup fréquenté les bars, etc. , ici, il y a toute une dynamique où, si tu ne fais pas le premier pas ultra rapidement, et que tu montres tes intentions ultra rapidement, même de manière que qu'on considérerait en France comme agressive et violente, eh bien elles peuvent ne pas le considérer.
Et je pense qu'elles considèrent un peu que tu es comme un puceau, quelqu'un qui n'a pas les coronesses de devenir leur voir. J'ai vu des trucs ici avec des femmes qui dansaient, etc. , et des hommes qui viennent se coller, qui viennent frotter directement sans parler.
Au début, elles sont là "ah non, non, non, je ne veux pas", mais au bout de 5 minutes, elles s'emballent. Ici, il n'y a pas vraiment de jeu de séduction. Il ne faut pas trop parler.
Le truc ici, c'est que si on ne parle pas bulgare, il y a une vraie xénophobie dans le sens où si tu n'es pas bulgare, ils ne te prennent pas au sérieux, que ce soit dans le business ou avec les femmes en général. Pour moi, il y a différents types de femmes : il y a celles qui sont déjà parties à l'étranger, donc elles sont habituées aux étrangers, et ça ne les dérange pas, même elles recherchent plus des étrangers que des Bulgares, parce qu'elles n'aiment pas le côté "legrain de rasé" qui s'occupe pas d'elles, qui sont très très virils, même un peu trop. Voilà, exactement !
Donc il y en a beaucoup comme ça. Après, il y a aussi toute une partie où, voilà, si tu ne parles pas bulgare, il n'y a pas moyen. Elles aiment le style bulgare.
Et aussi, il y a toute une partie de très belles femmes qui sortent souvent avec des Bulgares de 40 ans, 50 ans, un peu mafieux, qui sont rasés, mais qui ont le bling-bling, la grosse voiture, la belle montre, etc. Donc c'est assez difficile de se repérer et d'apprendre les coutumes d'ici, mais on y arrive en sortant et en côtoyant. Je pense que les bars à étudiants, c'est le mieux.
Enfin, moi, je suis jeune, donc les bars à étudiants. Mais je comprends que ce soit assez difficile de s'intégrer ici en Bulgarie. Au niveau féminin, est-ce que ce n'est pas lié au fait que tu ne sors qu'en boîte de nuit ou en soirée ?
Tu as déjà essayé d'aborder les nanas dans la rue ou pas ? À chaque fois, j'ai déjà essayé. À chaque fois, ça marchait plutôt bien.
Moi, ce que je fais beaucoup ici, c'est Tinder. Voilà, donc ça filtre. Ouais, je sais, je sais, mais je tiens.
Moi, ça marche bien, donc je l'utilise. Mais en soi, ouais, bars, boîtes de nuit. Mais c'est vrai que pour rencontrer des femmes de qualité en boîte de nuit, ici, c'est assez compliqué, parce qu'il y en a beaucoup.
Il y a une vraie division entre celles qui sortent beaucoup, qui boivent beaucoup, surtout celles qui sortent plusieurs fois par semaine, et celles qui ne sortent pas du tout, qui étudient, qui vont à l'église, etc. Donc il y a vraiment un vrai différentiel. Et donc le truc, c'est où trouver des femmes de qualité, parce qu'on cherche une femme de qualité, mais en allant en boîte de nuit, ça n'a pas vraiment de sens.
C'est un peu pareil, j'ai envie de te dire. Bah ouais, mais j'ai rencontré des femmes vraiment bien sur Tinder. Même si Tinder, souvent, c'est pour oublier le précédent.
Donc on ne sait jamais si c'est très sérieux. On a rajouté un 150e à la liste, c'est ça ? Moi, je vois ta tête là, avec les cheveux longs, la petite chemise blanche, la petite chaîne en or et tout.
Tu as quand même un côté un peu FrenchOver qui ressort. Est-ce que ça, ça ne peut pas t'aider un peu ? Parce que, alors après, je suis d'accord avec toi, j'ai vu effectivement le profil bobnik, crâne rasé, bien musclé.
Les mecs, ici, dans les pays de l'Est, il y a une vraie culture des stéroïdes, donc ils sont tous chargés. Même ceux qui ont un physique pas exceptionnel, souvent, ils sont sous stéroïdes. Donc bon, après, ils font comme ils veulent, mais ouais, le côté French boy, [Musique] French boy avec les cheveux longs, etc.
, ouais, ça marche bien. Ça, en fait, ça différencie. Ouais, c'est ça, c'est la rareté, donc ça marche bien ici.
On peut se la jouer French, mais en France, je trouve que quand même, elles aiment plus ce côté un peu, comment dire, j'ai un style stylé. Je ne sais pas comment traduire, ce côté un peu aventurier, ce genre de choses. Ici, c'est quand même assez terre à terre dans le sens où, bon, c'est bien marrant d'être le French boy, mais il faut que tu aies la maison, il faut que tu aies la montre et la voiture, quoi, si tu veux rester en couple.
C'est un truc que. . .
Je disais tout à l'heure qu'on a bientôt fini. C'est un truc que je disais tout à l'heure : c'est que j'avais l'impression que, en fait, dans tous les pays du monde, le statut social est important. Mais j'avais l'impression que tu ne l'exprimais pas de la même manière ici qu'en France.
En France, c'est beaucoup plus subtil, à travers ton discours, tes références culturelles, ton intelligence, aussi, vachement ta tchatche. Ici, j'ai l'impression que c'est beaucoup plus de manière matérielle : la montre que tu as, la voiture que tu as, quitte à vivre au-dessus de tes moyens, quoi. Ici, ils sont tous à crédit pour les voitures, pour les montres, etc.
Ils font des crédits et donc, en gros, ils ne possèdent rien, mais quand ils ont 19 ans, ils font un crédit pour leur BMW à 10 000 euros. Voilà, c'est assez particulier, ouais. Donc, tu confirmes vraiment ce que je disais, comme quoi les standards de vérité ici sont plus élevés qu'en France.
Alors, dernière chose : tu dirais quoi à tous les Français ? Tu sais, il y a beaucoup de Français qui fantasment un petit peu sur les femmes de l'Est, qui se disent : "Bah, j'arrive pas en France, donc je vais aller dans les pays de l'Est. " Qu'est-ce que tu dirais ?
Eh bien, malheureusement, s'il n'y a pas de femmes en France, il n'y en aura pas dans les pays de l'Est non plus, à mon avis, parce que ça relève quand même des mêmes dynamiques, avec plus ou moins d'accent sur le matériel ou sur la tchatche, etc. Mais ça relève, en soi, fondamentalement des mêmes dynamiques, donc ce n'est pas une porte de sortie. L'herbe n'est pas vraiment plus verte ailleurs.
C'est différent, c'est différent, mais moi, en soi, je sais que je ne me mettrai jamais avec une Bulgare, parce que la langue et la culture, ça, c'est pas possible. Donc, si on n'y arrive pas en France, on n'y arrive pas dans les pays de l'Est non plus, quoi. Même, c'est même pire, je crois, c'est même pire, à mon avis.
Merci Valentin d'avoir témoigné, c'est top ! Et puis, nous, on va bouffer notre sanglier, là. D'oublier bien, les amis, on est partis pour un jour ou deux à Sofia, Bulgarie.
Valentine nous a parlé de son expérience, de son vécu. Évidemment, la vision qu'il a des femmes bulgares est fortement influencée par les lieux de rencontre, par les lieux dans lesquels il va pour rencontrer ces femmes-là. C'est sûr que, si vous allez dans des églises orthodoxes ou dans des musées — et Dieu sait qu'il y en a ici, il y en a beaucoup des musées — vous n'allez pas rencontrer les mêmes nanas que si vous sortez en boîte de nuit ou sur Tinder.
Voilà, les deux versions existent et c'est intéressant de les connaître. Les DM, tiens, ils sont en train de dessiner l'arbre qui est en face, là. Et ce qui est très intéressant ici, c'est que, quand vous voyez une femme bulgare — et ce n'est pas là, pour les pays de l'Est et les Balkans de manière plus générale — plus elle est mignonne et féminine, plus son copain sera viril.
Alors, vous allez me dire : "C'est partout pareil. " Non, je n'ai pas remarqué ça de manière aussi marquée en France. Ici, c'est vraiment l'extrême opposé.
On est vraiment sur des pôles opposés. On a la Balla, le symbole de Sofia, de la ville, la déesse de la sagesse et de la connaissance. Elle est magnifique.
On traverse pas au rouge, alors attention, on ne va pas faire les singouins comme à Paris, c'est très mal vu d'avoir traversé au rouge ici. Donc là, on va remonter la fameuse rue Vitocha. Vous avez la montagne Vitocha, tout au bout, comme on l'a vue hier, et derrière, vous avez une église orthodoxe.
C'est plus… comment elle s'appelle ? Alors, il y a beaucoup de mecs qui galèrent en France avec les femmes et qui fantasment un petit peu sur les femmes de l'Est en se disant : "Si je m'expatrie, ce sera plus facile. " Il y a un peu ce fantasme de la femme de l'Est.
Les gars, c'est si vous ne choper pas en France, vous ne ferez pas mieux en Bulgarie, ou en Roumanie, ou en Pologne, ou en Hongrie. Les femmes ne vous attendent pas à bras ouverts à la sortie de l'aéroport avec une petite pancarte en mode : "Où sont les Frenchies ? " Les standards de virilité ici sont un peu plus élevés qu'en France, et les femmes vous pardonneront moins sur certains aspects.
Je vais vous donner une anecdote : j'étais avant-hier avec une Bulgare, elle me dit qu'un homme qui a froid, ben, c'est pas viril. Ça lui fait peur. Beaucoup de points, et c'est prescriptif, en fait.
Il y a pas mal de petits détails comme ça où les femmes sont très exigeantes ici sur ces notions de ce que j'appelle la virilité superficielle. C'était très agréable comme échange. Là, on arrive devant le théâtre Ivan, il va nous offrir, pardon, le plus grand écrivain bulgare.
S'il y a un nom à connaître en Bulgarie, c'est Ivan. Si vous avez besoin d'un coup de main, les gars, un petit coup de pouce, appelez-moi. Je viens dans votre pays, où que vous soyez dans le monde, avec grand plaisir ça me fait kiffer.
J'ai un peu dans votre pays, on passe une ou deux semaines ensemble.