L’Enfer Caché de la Création - Look Back

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Laganne
Brève Analyse [EP. 3] : C'est via la relation entre deux jeunes filles de province que le dessin a r...
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je pense très sincèrement qu'il n'y a pas plus ingrat que les passions qui requièrent de la créativité ce sont des chemins douloureux où même le travail le plus médiocre demande du temps et du jus de cerveau surtout quand on sait qu'il est plus facile de faire face au rejet ou la dévalorisation de son travail de la part des autres que dans d'autres types d'activités et cette spécificité pourous souvent les artistes écrivains photographes chanteurs compositeurs ou créateurs plus généralement à se for manger une carapace et à se laisser consumer par leur art jusqu'à s'en retrouver parfois
isolé voire jusqu'à en oublier de vivre et ça lookb l'illustre très bien mais pourquoi ça s'appelle lookb d'ailleurs l'histoire commence avec Fujino élève à l'école primaire qui dessine des petits cartoons pour le journal de son école les gens sont généralement très élogieux envers son art apprécient son talent voir vont jusqu'à lui prédire un avenir en tant qu'artiste assuré ce qui évidemment conforte Fujino dans son ego et sa légère Ventard personn en tout cas jusqu'à ce qu'une autre élève Komoto une enfant recluse chez elle et souffranété sociale commence aussi à publier dans le journal et le
résultat est sans appel son art est de bien meilleure qualité que celui de Foujino et tout le monde le [Musique] reconnaît F voit alors ça comme unr ses compétences artistiques et va se mettre à travailler d'arrache-pied sur ses dessins mais rien n'y fait même après s'être coupé du monde pour s'améliorer elle sent qu'elle n'est pas à la hauteur de sa rivale et [Musique] abandonne et ça c'est une des choses qui fait du milieu créatif un monde particulier cruel parce que selon moi c'est toujours positif dans tous les domaines d'avoir envie de s'améliorer de surpasser les
autres et de devenir le meilleur et surtout c'est souvent factuel tu deviens un meilleur coureur sur ton 10 km quand tu es plus rapide que les autres et si tu arrives premier de ta course personne ne te dira que tu as été naze alors qu'avec l'art ou plus généralement la créativité les résultats sont évidemment subjectifs et la qualité d'une œuvre dépend entièrement du regard de l'observateur même consumé entièrement par le désir de devenir meilleur l'artiste n'a jamais de vraie garanti qu'il le deviendra j'aime d'ailleurs beaucoup la citation de Roland BES qui a formulé dans son
essai de 1967 que la naissance du lecteur doit se payer de la mort de l'auteur en autre termees l'œuvre d'art n'appartient plus à son créateur dès qu'elle est offerte au public et le jugement sur sa qualité ou son interprétation aussi ainsi c'est dans ce milieu inconstant qu'il peut exister des rivalités qui n'ont pas d'équivalent ailleurs après tout vu que c'est en majorité subjectif on peut plus facilement ressentir cette impression que l'on peut devenir meilleur par rapport à ce que l'on n'aime pas et quand on voit quelqu'un dont on napprécie pas le travail réussir il est
plus facile de se dire pourquoi est-ce qu'il a réussi et pas moi et donc cela amène forcément à vouloir devenir meilleur fuino en voulant en progresser en dessin passe moins de temps avec sa famille et ses amis ses notes deviennent mauvaises elle est toujours isolée sur son bureau et les gens s'inquiètent pour elle met le prix à payer pour évoluer dans son art et d'y dédier sa vie comme à peu près dans tous les domaines créatifs d'ailleurs c'est un peu ce truc de si tu ne sacrifies pas quelque chose de grand pour t'améliorer quelqu'un le
fera à ta place et ce sacrifice peut évidemment prendre plusieurs formes pour Fujino c'est le rejet de son entourage et les remarques sur le fait qu'elle devrait arrêter avant de passer pour quelqu'un de bizarre et pour kyomoto c'est simplement le sacrifice de voir rien d'autre elle ne vit que pour ses dessins et quand on pensait que Fujino avait tout donné pour s'entraîner avec ses piles de cahier on se rend compte que chez kyomoto il y a un couloir entier de pile de Cahet quand Fujino pensa avoir sacrifié sa vie elle n'était qu'au carart du sacrifice
de ce que kyomoto a donné pour atteindre son niveau ce qui me fait d'ailleurs penser que les deux personnages sont aussi deux archétypes des profils créatifs celle qui fait ce qu'elle fait pour rechercher le frisson et les applaudissements du public et la perfectionniste qui vit pour le détail de ses œuvres en gros celui motivé par la validation extérieure et celui consumé par la précision intérieure on peut même aller un peu plus loin et se rendre compte que les deux personnages représentent chacune une partie de l'essence artistique du créateur Tatsuki Fujimoto Fujino kyom moto Fujimoto bref
kyomoto représente la passion de Fujimoto pour les mangas son idéal tandis que Fujino représente de son côté la réalité du dessin une réalité difficile peu gratifiante et épuisante et après avoir abandonnner pour revenir à un semblant de vie classique d'enfant de son âge c'est en allant remettre son diplôme sous la contrainte à moto qu'elle fera accidentellement sa rencontre pour découvrir que depuis le début sa prétendu rivale était en fait sa première fan une personne qu'elle admire et dont elle s'inspire depuis des années et face à sa réaction et sa question sur le pourquoi Fujino a
arrêté de dessiner Fujino mentira et dira que bien sûr que non elle n'a pas arrêté elle prépare quelque chose de plus grand et elle l'a déjà fini dans sa tête d'ailleurs est-ce que j'adore avec ce moment c'est qu'on nous montre que l'art est vraiment une question de perception il n'y a rien de logique ou de mathématique derrière ce n'est pas une science exacte où il existe une bonne et une mauvaise réponse ici c'est juste le cœur qui décide et après avoir parlé de ce fameux projet Fujino décide de réellement se relancer dedans et va même
jusqu'à avoir kyomoto à ses côtés en tant qu'assistante pour tous les décors et surtout c'est à partir de ce moment-là qu'elle se mettent à dessiner ensemble chaque jour à chaque moment où elles en ont l'occasion et ici si on met en parallèle le travail qu'entreprend Fujino avec kyomoto et les moments où Fujino s'entraînait à dessiner seul on voit bien que le ton et les sentiments sont différents la création c'est que des doutes constants sur est-ce que ce que je suis en train de faire est bien ou est-ce que ça va être apprécié encore plus quand
les doutes viennent directement de notre entourage qui pense juste de s'inquiéter parce qu'on nempreinte pas une voix traditionnelle de la vision de la réussite le moment où la sœur de Fujino vient lui dire que ses parents s'inquiète pour elle et est un écho direct à la vie de l'auteur qui raconta que trèsôt sa famille et surtout ses parents avaient peur pour lui au point où une nuit en allant dans la salle à manger il les a entendu parler de lui et dire que si ça continuait comme ça il ne trouverait pas un travail normal et
deviendrait un exclu de la société et est-ce que on peut le en vouloir ou en tout cas est-ce qu'on doit y prêter attention je laisse la question ouverte mais je sais que pour Fujimoto la réponse est claire et ça depuis qu'il a vu le film young adult un film où le personnage joué par Charlie Ston est une alcoolique avec un caractère difficile à supporter mais qu'à la fin du film alors qu'elle s'apprête à changer quelqu'un vient la voir pour lui dire qu'elle aime sa personnalité et qu'elle n'a pas besoin de changer pour les autres grosso
modo en tout cas Fujimoto pense sincèrement que changer de comportement pour les autres c'est parfois renoncer à ce qui fait notre charme et c'est aussi une des raisons pour lesquelles il aime faire ses personnages vantard têtus obsédés ou même jaloux parce qu'ils ne sont pas parfaits et n'ont certainement pas besoin de l'être et que donc même obsédé par notre art on ne devrait pas forcément chercher à changer pour les autres même si c'est sûrement ce qui paraît le plus raisonnable et logique mais encore une fois il n'y a pas de logique à l'art et donc
tout ce mélange entre doute manque de sûreté de gar pour n'importe qui devient vite aliénant alors qu'avec un partenaire voir un ami créer devient plus facile moins pesant on sait qu'on est plus seul et c'est ça le catalyseur de lookback ce moment où Fujino réalise que la vie est bien meilleure lorsqu'elle accepte kyomoto comme ami et travaille avec elle c'est là que son langage corporel va se transformer en une expression passionnée de pure joie c'est là que la vie est à son apogé et que toutes les couleurs du monde sont infiniment plus brillantes lorsqu'elles sont
ensemble main dans la main et le talent combiné des deux dessinatrices va leur permettre de remporter leur premier concours de créer alors encore plus de mangas puis à 17 ans elles parviennent même à être publié et alors que tout semble vraiment décoller pour les deux kyomoto révèle qu'elle ne veut pas être publié ou en tout cas qu'elle a un autre projet qu'elle aimerait poursuivre en école d'art de son côté et derrière forcément fouino réagit mal disant des choses qui lui échappent par frustration tout comme d'autres ont douté d'elle et de sa capacité à dessiner et
à créer Fujino projette maintenant ce même doute sur kyomoto et sa capacité à aller en école d'art Fujino essaie de convaincre kyomoto de ne pas y aller en disant qu'elle devra parler à des inconnus sans arrêt et que si elle reste avec elle tout se passera bien il n'y a aucune perspective d'emploi avec un diplôme d'art ce sera ennuyeux puis elle ne pourra pas gérer la vie universitire seul et pour kyomoto qui souffrait d'anxiété sociale entendre ça de la part de sa meilleure amie c'est dévastateur mais malgré tout elle sait où elle veut aller et
décide de faire son propre chemin pour devenir une meilleure artiste donc elle se sépare et pendant que kyomoto est à l'école d'art Fujino devient une mangaka à succès et commence une série appelée Shark kick qui est une référence claire et nette à la fois à fire punch et shensoman puis un jour à son bureau elle apprend qu'une école d'art a été attaqué par un homme armé qu'il a tué 12 étudiants et en a blessé TR et que c'est l'école où étudie kyomoto puis là le téléphone se met à sonner un studio d'animation a été ravagé
par un incendie ce jeudi à Kyoto au Japon 70 personnes y travaillent certaines parviennent à s'échapper d'autres non pris au piège du feu au rez-de-chaussée dans les escaliers ou aux étages cet événement est évidemment en parallèle à l'attaque de Kyoto animation aussi appelé Kyani que vous connaissez sûrement pour violette evergarden clanade ou encore silent Voice et maintenant que vous avez le nom en tête quand vous assemblez Koy ani et fuum moto et oui l'attaque est survenue le 18 juillet 2019 lorsque le studio a été ciblé par un incendie criminel l'homme qui a fait ça a
causé la mort de 36 personnes et en a blessé 33 et c'était dû au fait que l'homme accusait le studio d'avoir plagé une de ses idées accusation qui s'est derrière révélé infondé cette attaque est l'une des plus meurtrières au Japon depuis des décennies et donc quand dans lookback le criminel se met à vouloir attaquer les étudiants c'est aussi pour une raison de [Musique] plagia et forcément Fujino est anéanti et se sent coupable non seulement ses derniers mots à kyomoto étaient cruel mais en plus en retournant chez son ami elle retombe sur le petit cartoon qu'elle
avait dessiné et elle commence à se dire que tout est de sa faute elle est tellement pris par les remords qu'elle va se mettre à imaginer une vie alternative où kyomoto n'est jamais sorti de sa chambre où elle a continué son parcours jusqu'à l'école d'art et où c'est Fujino qui l'a sauvé du criminel car après avoir abandonné le dessin elle s'est dédié au karaté comme sa sœur mais surtout dans cette réalité alternative leur échange se conclut quand même avec quelqu chose d'inévitable Fujino va redessiner et kyomoto sera à nouveau sa partenaire [Musique] mais en revenant
à la réalité fuino se sent coupable elle se dit que si elle avait vécu sa vie différemment elle aurait pu sauver kumoto alors qu'évidemment en réalité elle n'est pas responsable de la mort de son ami mais c'est quelque chose de naturel chez nous de vouloir se blâmer même quand on n pas responsable surtout quand ça concerne nos proches Fujino rentre ensuite dans la chambre de kyomoto et découvre qu'elle avait conservé le pull que Fujino avait signé en guise d'autographe lors de leur première rencontre et elle voit qu'elle a collectionné tous les volumes de Shark kick
et en était une grande fan en fait kyomoto a toujours soutenu son ami même après qu'elle se soit éloigné et ça Fujino le réalise maintenant après l'avoir perdu et c'est là que je vais répondre à la question que j'ai posé au début pourquoi est-ce que ça s'appelle look back la première planche du manga laisse apparaître le mot don tandis que la dernière fait apparaître in anger avec le titre ça nous donne don't look back in anger c'estàd on perd pas de temps ça va vite mes frères et sœurs une chanson du groupe Oasis qui se
traduit par ne regarde pas en arrière avec colère et avec ça en lumière le message est plutôt clair on ne peut pas changer ce qui a été fait que ce soit des mots durs qui ont été partagés une dispute ou une mauvaise décision la seule chose qu'on peut faire c'est de continuer d'avancer et de se rappeler que c'est nos actions qui nous ont conduit là on en est aujourd'hui des œuvres comme suzumia aruhi ont fait de Fujimoto ce qu'il est aujourd'hui il en était un super fan et ça a dû lui briser le cœur lorsque
la nouvelle de l'attaque de Kyoto animation est tombée la scène du téléphone traduit laassidération et le chagrin qu'on vivra tous à l'annonce de la perte d'un proche avec qui tout était peut-être tendu mais dont on n'imaginait certainement pas la perte et il est facile dans ces moments-là de faire comme Fujino et de se dire et si j'avais fait ça et si j'avais dit ça mais ce n'est pas le cas et nous vivrons avec l'importance et de ne pas se laisser submerger par la colère ou le désespoir face à des tragédies incompréhensibles mais plutôt de garder
un regard tourné vers l'avenir en honorant la mémoire de ceux qui ont été perdus dans la première et la dernière page c'est presque une injonction une acceptation mélancolique des événements passés et ça me fait beaucoup penser à la notion qui que gardienne du saut de foi car bien que souvent interprété religieusement ce concept peut aussi se comprendre de manière plus existentielle en ce que faire un acte de foi c'est faire quelque chose qui dépasse la rationalité s'engager face à l'absurde ou au désespoir quand Fujino s'imagine son univers alternatif elle met en quelque sorte en perspective
le fait que sans kyomoto elle n'aurait jamais continué à dessiner et maintenant qu'elle est partie elle pourrait se demander bah à quoi bon continuer et pourtant elle va continuer plutôt que d'abandonner elle choisit de continuer à créer malgré l'absence de sens ou de réconfort immédiat c'est là que résist selon moi le saut de foi au sens kik cardien Fujino continue d'avancer malgré l'angoisse l'absurde et levide et ça en trouvant dans l'acte artistique à un point d'ancrage existentiel et sinon je vous ai dit à quel point j'aimais le style de fujim à quel point il n'a
pas besoin de mot pour nous permettre de ressentir les émotions de ces personnages et que son style laisse les scènes respirer son ancien assistant yujikaku qui a réalisé els Paradise a dit une fois dans une interview que lorsqu'il regardait des films ensemble Fujimoto mentionnait constamment quand quelque chose semblait réel quand un acteur parlait comme dans la vraie vie ou se déplaçait d'une certaine manière et c'est ce qu'on ressent plus que tout dans cette œuvre la relation entre les deux personnages est courte mais leur alchimie immédiate et bien fa puis Fujimoto sait capturer ce sentiment de
mélancolie de passer du temps avec des amis d'enfance par un après-midi d'été sans rien faire de particulier juste profiter de la compagnie d'un autre être humain puis on a la fin de l'histoire qui se termine par ces mots de Fouin [Musique] [Musique] [Musique] en 2013 quand tous mes amis ont décidé de se lancer sur Youtube pour créer du contenu j'ai suivi un peu comme tout le monde on faisait tous du gameplay Commentar sur Call of Duty comme c'était la mode mais à vrai dire j'ai vite lâché alors j'ai pas lâché YouTube mais j'ai lâché ce
style de vidéo que je n'aimais pas faire à vrai dire ça ne me demandait pas tant de travail que ça mais je n'aimais tout simplement pas ce que j'aimais en revanche c'était faire des YouTube poops et montrer des vidéos que j'avais mis quelques jours à monter pour apprendre à faire des effets d'éclair sur After Effect avec un peu de cinéma 4D tout ça pour mettre des proutes et créer fart Wars la parodie de Star Wars avec des pai et ça existait déjà en plus mais ce que j'aimais par-dessus tout c'était voir la réaction de mes
potes quand on allait rire 3 devant la vidéo et sur le fait que j'avais passé autant de temps pour créer littéralement de la merde et je pense qu'en parlant du processus créatif dans lookback fosimoto fait un parallèle avec ce qu'il doit ressentir entre la charge de travail intense la possible aliénation de la famille et des amis et ce sentiment de joie catartique lorsqu'on découvre que des gens apprécient ce qu'on fait certes la seconde moitié de l'œuvre est aussi un rappel de la fragilité des vies qui se consacre à la création ça nous invite à nous
questionner sur la valeur de l'art par rapport à la vie elle-même est-ce que ça en vaut la peine est-ce que c'est ces heures de travail cet auto-isolement et ces critiques incessantes ont un sens quand fouino est dans son bureau on peut sentir la tension dans son poignet la saleté qui l'entoure et la tactilité de l'écran fait même ressortir le désespoir du processus créatif qui a perdu son essence mais lookb nous dit que peut-être que ce qui compte le plus n'est pas l'œuvre mais les moments de passion et de joie éphémère qui ponctuent le parcours du
créateur Fujino ressent la douleur de la perte de kumoto mais aussi la beauté d'avoir été comprise par une autre personne même si ce n'était qu'un court instant finalement à la question qu'est-ce qui nous pousse à créer Fujimoto n'offre pas une réponse toute faite et nous donne plutôt une réflexion pour tous ceux qui ont déjà pris des photos écrit un poème fait une chanson ou tenter de dessiner pour l'anniversaire de leurs parents et si en fin de compte peu importe le succès le profit ou le prestige qu'on obtient en devenant un artiste reconnu mondialement ce qu'il
ne faut pas perdre c'est ses souvenirs lointains avec ses amis les yeux qui pétit quand on a trouvé une idée géniale et ce qu'on ressent la première fois que l'on a partagé avec des gens qui nous prennent et si finalement les sentiments qui nous font réellement avancer ne sont pas tout simplement le désir de se rendre fier et aussi de rendre fi les gens qui comptent le plus dans notre vie salut
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