Cette féministe détruit la misère sexuelle

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Les Philogynes
J'analyse avec vous le discours de la youtubeuse féministe Antastesia qui critique la notion de misè...
Video Transcript:
La femme que vous voyez à l'écran, c'est Antastasia. C'est une youtubeuse qui fait des vidéos sur YouTube depuis plus de 10 ans. Donc, elle parle beaucoup de littérature et de féminisme.
Elle se revendique comme féministe et elle a fait une vidéo qu'on va commenter aujourd'hui, où elle donne son avis sur la misère sexuelle des hommes. C'est un contenu rare, parce que rares sont les femmes qui s'expriment sur la misère sexuelle des hommes, justement sur cette thématique. Donc, cette vidéo a une grande valeur et elle est très intéressante.
On va apprendre beaucoup de choses du point de vue féminin, notamment et particulièrement parce qu'elle s'exprime de manière très agréable. Vous le verrez dans la vidéo, elle ne s'exprime pas comme l'archétype féministe enragé auquel on peut penser lorsqu'on s'intéresse à ce mouvement. Donc, c'est pour ça que je voudrais partager cette vidéo avec vous.
Elle a d'excellents arguments qui, pour moi, peuvent aller à l'encontre de l'idéologie red pill. Allez, on est partis ! Salut à vous, j'espère que vous allez bien.
Il fait super chaud à Paris, donc j'ai mon ventilo qui tourne derrière. J'espère que ça ne sera pas trop dérangeant au niveau du bruit. Et je me rends compte que j'ai bien fait de dire « beaucoup de bruit » en remuant mon café.
On va parler aujourd'hui de misère sexuelle. J'avais déjà fait plusieurs vidéos sur le sujet il y a longtemps, mais ce sont de vieilles vidéos et il me semble que c'est finalement quelque chose qui est en rapport avec ma dernière vidéo sur l'assistance sexuelle. Si jamais vous ne l'avez pas vue, je vous encourage à aller la voir.
C'est quelque chose qui est revenu plusieurs fois dans les commentaires. En fait, je pense que c'est un sujet. .
. je me permets, je vois que ça me fait penser au Seigneur des Anneaux. Je me demande si ce n'est pas de l'elfique !
Intéressant ça. Pas dire que c'est un sujet auquel, enfin, des termes auxquels je souscris forcément, etc. Mais en fait, la réflexion me semble être importante parce qu'elle cristallise, je crois, un gros point de frustration et un gros point d'attaque à l'encontre des femmes.
On va en parler aujourd'hui. La misère sexuelle, déjà, c'est un terme qui apparaît dans les années 1980 et qui a des pics, comme ça, où on le retrouve assez souvent dans la presse, puis qui, par moment, disparaît complètement. Et en fait, quand on fait une rapide recherche, on se rend compte que, et on se rend compte très aisément, que finalement, c'est un terme qui est utilisé quasiment exclusivement par des hommes pour des hommes, contre les femmes, parfois dans le cadre du handicap.
Donc, en rapport avec ma dernière vidéo, comme je vous le disais, c'est rarement des hommes qui vont faire état peut-être d'une douleur, d'une tristesse, d'un manque, point barre. C'est quasiment tout le temps couplé à un discours extrêmement culpabilisateur, extrêmement agressif envers les femmes. Moi, je pense que le terme de misère sexuelle est très mal choisi, pas précis et qu'il ne correspond pas à la réalité des souffrances masculines.
Et c'est pour ça que moi, je n'ai jamais utilisé le terme de misère sexuelle. Vous regarderez mes vidéos, je l'utilise très rarement. Moi, je parle de misère amoureuse, tout simplement.
Je ne vais pas trop m'étendre là-dessus, mais juste pour dire que le problème des hommes, pour moi, aujourd'hui, en Occident, n'est pas qu'ils manquent de sexe. Le problème fondamental des hommes, c'est qu'ils manquent d'amour. L'amour, c'est l'affection, et le sexe, il leur manque de l'affection et du sexe avec de l'affection.
Tout le monde peut aujourd'hui obtenir une satisfaction sexuelle, qu'elle soit liée à la pornographie, OnlyFans, prostituées, tout ce que vous voulez. Même si c'est illégal, il y a quand même des moyens d'obtenir de la sexualité, une satisfaction sexuelle. Mais c'est beaucoup plus difficile d'obtenir de l'amour.
L'amour, ce n'est pas donné. Et le problème, c'est que l'un peut s'acheter, l'autre ne peut pas s'acheter. On peut s'acheter du sexe, mais on ne peut pas s'acheter de l'amour.
Et proche de la culture du viol, du style « elle nous frustre », on a donc cette misère sexuelle. Il ne faut pas qu'elle s'étonne si finalement on n'est plus des gentlemen. Et puis, les femmes ne comprennent rien à la science la plus élémentaire, qui est que, parce que les hommes ont telle et telle hormone, eh bien, ils ont un gros besoin de sexe.
Et les femmes sont donc de grosses égoïstes qui ne s'intéressent pas à ce sujet-là, parce qu'elles, elles n'ont qu'à claquer des doigts pour retrouver n'importe qui. C'est un peu un homme de paille, là, quand même. Autant je suis d'accord des fois avec ce qu'elle dit, j'ai rarement entendu des hommes tenir un discours culpabilisateur sur les femmes en leur disant qu'elles devraient donner du sexe.
Dites-le-moi dans les commentaires, les gars, peut-être que j'ai loupé un truc. Et dans ces cas-là, je me ferai un plaisir de commenter ce genre de vidéo si ça existe, ou des articles, peu importe. Mais il me semble pas, et je l'aurais critiqué d'ailleurs.
Mais il me semble pas avoir vu beaucoup ce genre de discours. Par contre, effectivement, de dire que c'est facile pour les femmes, que les femmes sont exigeantes, que les femmes sont hypergammes, ça, oui, je l'ai souvent entendu, un discours un peu moralisateur là-dessus. Grosso modo, c'est ça qu'ils disent.
Et de l'autre côté, la misère sexuelle est un terme vaseux, misogyne, qui finalement est utilisé pour dominer les femmes. Alors moi, je suis vraiment assez d'accord, vous vous en doutez, avec ce deuxième postulat, qui est la réponse assez classique des féministes. Mais même si je suis d'accord, j'aurais bien voulu qu'on.
. . En discute un peu plus dans cette vidéo, et c'est ça qu'il faut faire : il faut discuter en toute bienveillance, avec amour et sérénité.
Voilà pourquoi je voudrais qu'on en discute un peu plus. En fait, je pense vraiment qu'il y a plus de choses à en dire, il y a beaucoup de choses à en dire. On va utiliser le terme de « misère sexuelle », même si, pour ma part, ce n'est pas un terme auquel je souscris.
Je pense qu'il y a des choses à en dire dans notre société individualiste, capitaliste, patriarcale, pour les hommes et aussi, en fait, surtout, pour les femmes. Admettons que la misère sexuelle existe. Eh bien, j'ai envie de dire aux hommes qu'en tout cas, ils ont tout faux sur les causes de cette misère sexuelle.
Je vais parler franchement : les hommes ne donnent pas envie aux femmes. Les hommes s'enferment dans des schémas et dans des représentations de la virilité et de la masculinité qui sont très souvent toxiques, très souvent ridicules, et qui n'attirent franchement pas les femmes. Ils n'arrivent pas à atteindre cela, et c'est eux-mêmes qui créent ces images, ces représentations, ces codes, ces critères à atteindre.
C'est eux qui les renforcent. Ils sont donc, à la fois, les créateurs et les forces de l'ordre de ce paradigme viriliste, et finalement, les victimes aussi. Alors ça, c'est hyper intéressant.
Les nanas, elles le disent, elles en parlent de cette idée comme quoi les mecs auraient des fantasmes irréalistes sur les attentes féminines. Notamment, en ce qui concerne la virilité. Des deux côtés, chez les hommes et chez les femmes, il y a un manque d'empathie.
Il y a un décalage entre ce que les hommes sont persuadés plaire aux femmes et ce qui plaît réellement aux femmes. Mais exactement de la même manière, chez les femmes, les femmes ont un fantasme féminin de ce qui devrait plaire aux hommes, qui est complètement à côté de la plaque. Je vais vous raconter une anecdote que j'ai là-dessus, avec une ex.
Chaque fois que je montrais une fille dans la rue, je disais : « Ah, elle est jolie ! » Elle me demandait : « C'est quoi, toi, tu aimes quoi comme fille ? » Et je disais : « Bah, elle, je la trouve jolie.
» Elle me répondait : « Mais elle, c'est une. . .
pourquoi tu la trouves jolie ? Elle, c'est une. .
. » Je disais : « Mais tu me demandes mes goûts, j'y peux rien, ce n'est pas selon toi ! » Et alors, je disais : « Toi, c'est quoi ?
» Elle essayait de me montrer, elle essaya de me vendre des archétypes féminins dans ses magazines de mode, parce qu'elle aimait la mode. C'étaient souvent des femmes, alors pour vous les décrire, c'étaient des femmes grandes, assez fines, un peu. .
. Je ne dirais pas androgyne, mais habillées de manière sophistiquée, qui ne mettaient évidemment pas les formes en valeur. Des styles vestimentaires que je ne comprenais pas.
Et puis des attitudes, elles avaient les cheveux courts ou des trucs comme ça. Mais toi, tu fantasmes là-dessus. Mais ça, moi, ça ne me fait rien, ça ne me fait pas bander.
Je te dis sincèrement : ça ne me fait pas bander. Toi, tu me fais bander parce que tu es un peu grassouillette à cet endroit-là. Ça, c'est typiquement un truc.
Les nanas sont persuadées, par exemple, que les mecs vont regarder et vont voir immédiatement le moindre kilo en trop. Alors que 99 % des mecs n'ont strictement rien à faire des poids. Il y en a un certain nombre d'entre eux, je ne dirais pas tous, mais il y a un certain nombre de mecs, dont je m'inclus dans le lot, qui adorent les graisses féminines, qui adorent la graisse.
D'ailleurs, dites-le nous dans les commentaires, les gars, ça fera peut-être du bien aux femmes de savoir que, les filles, prendre des kilos ce n'est pas grave. Et de l'autre côté, je pense que les mecs ont des attentes complètement irréalistes sur, par exemple, ce que les femmes attendent en termes de musculature. Les femmes aiment des hommes musclés, bien évidemment, mais il y a un niveau de musculature nécessaire, requis pour plaire aux femmes, qui n'est pas si élevé que ça.
Idem. Alors là, ça, c'est excellent : le plus gros décalage, je crois, entre les attentes féminines et la réalité, je pense que c'est sur les questions d'argent. J'appelle ça le fantasme du prolo.
Désolé, c'est dit. Le fantasme du prolo, selon moi, c'est d'être persuadé que pour plaire aux femmes, il faut absolument que je fasse 3 000 à 5 000 euros par mois pour plaire aux femmes. Et que quand j'aurai atteint ce palier, ça y est, soudainement, les femmes vont écarter les cuisses et vont venir à moi, etc.
Une femme ne se base pas sur vos revenus pour décider si oui ou non elle veut tomber amoureuse de vous. C'est un fantasme masculin. Je ne dis pas que l'argent n'a pas des vertus en séduction.
Attends, c'est pas toi que tu me disais ? Tu as raison, ça en a quelques-unes, c'est vrai. Si vous avez un appartement agréable, évidemment ça vous fait gagner des points.
Si vous êtes capable, de temps en temps, d'offrir une belle expérience à une femme, évidemment ça vous fait gagner des points. Mais c'est tellement surcoté par les hommes, mais alors, tellement. Et les filles, dites-le nous encore une fois dans les commentaires.
Je vous donne un exemple tout simple : aller au Louvre avec une nana, un vendredi soir, c'est gratuit. Le premier vendredi du mois, le Louvre est gratuit. Ça renvoie bien plus aux yeux d'une femme d'aller au Louvre ou au musée d'Orsay, de faire une visite, et de lui montrer trois tableaux, plutôt que de l'amener au Ritz ou.
. . De l'amener dans un super hôtel ou quoi, je ne dis pas que ça ne fera pas gagner des points.
Je dis juste qu'il n'y a pas besoin de dépenser une fortune pour séduire une femme. Voilà, et que les mecs surestiment largement l'importance de l'argent pour plaire aux femmes, ainsi que l'importance d'être ultra musclé. De la même manière, les femmes surestiment l'importance d'être maigre pour plaire aux hommes.
C'est normal, après tout. Quand une femme cherche à plaire à un homme, elle pense comme une femme. Quand un homme cherche à plaire à une femme, vous, mes abonnés, souvent, vous pensez comme des hommes.
Donc voilà, je suis d'accord. Du coup, pour revenir sur Antastésia, effectivement, sur le fait que les hommes comme les femmes, parfois, s'imposent, euh, sont très exigeants avec eux-mêmes sur certains critères, alors qu'ils devraient être beaucoup plus exigeants sur d'autres critères. Et c'est ça le problème de la séduction.
C'est probablement que les mecs et les femmes, euh, s'imposent des injonctions à la virilité et investissent beaucoup d'énergie à être très musclés ou, ou d'autres choses, alors qu'ils devraient investir plus d'énergie sur d'autres caractéristiques, d'autres compétences. Et je vous l'ai déjà dit : les femmes, dans leur grande majorité, en fait, ne recherchent pas cela. Quand ces hommes se voient finalement incapables de nouer des relations romantiques et/ou sexuelles saines et épanouissantes, tout ce que vous voulez, surtout lorsqu'ils voient qu'ils n'arrivent pas, en fait, à séduire ou à avoir des relations avec des femmes qu'eux désirent et qu'ils pensent mériter, alors qu'en fait, leurs actions, leurs comportements, leur, leur tout simplement le, le travail qu'ils ont fait sur leur propre personne ne leur permet absolument pas, la plupart du temps, de prétendre pouvoir, que je suis désolé, mais relationner avec les femmes qu'ils souhaitent !
Elle me fait rire parce qu'elle a un peu de mépris, et à juste titre, à vrai dire, parce que là, je suis 100 % d'accord avec ce qu'elle dit. Antastésia, le problème d'énormément d'hommes, c'est qu'ils visent trop haut, c'est qu'ils sont trop exigeants. Le problème des mecs aujourd'hui, c'est qu'ils basent leur vision des femmes et leur vision du marché de l'amour sur ce qui se passe sur Internet, dans le virtuel, parce qu'ils ont très peu d'expérience du réel.
C'est la génération Z, c'est un problème qu'on retrouve chez cette génération. Il y a très peu d'expérience du réel. Le seul étalon qu'ils ont pour juger des comportements féminins en amour, c'est Tinder, éventuellement Instagram.
Les gars, c'est normal qu'une nana vous foute un râteau sur Instagram. Si vous arrivez avec 300 abonnés et que vous essayez de contacter une bimbo 10/10 qui montre ses fesses et qui a 10 000 abonnés, c'est normal que vous soyez noyé dans les 150 DM qu'elle reçoit par jour, parce que vous êtes en train d'arriver sur un marché où elle est complètement saturée. La meuf est 10 fois plus belle que vous, elle a un compte Instagram 10 fois plus chargé que vous, elle a 10 fois plus de photos que vous !
Son compte est professionnel, vous, vous êtes là, vous lui écrivez : "Salut, ça va ? ", vous pensez que vous allez avoir une réponse, et derrière, vous en tirez des conclusions sur les femmes. Mais quelle injustice !
C'est ce que j'appelle la synecdoque du siècle ! Voilà, encore une fois, on est dans la nécessité d'utiliser des jolis mots, parce qu'Antastésia est une prof de lettres. Donc une synecdoque, pour moi, c'est le problème de la red pill.
C'est d'utiliser une partie des femmes pour décrire l'ensemble des femmes. La métonymie du siècle, si vous voulez. Il est là, le vrai problème des hommes, c'est de tirer des conclusions sur les femmes à partir d'une minorité d'entre elles et de ne finalement pas connaître la femme du quotidien, la voisine, la "girl next door", comme je dis souvent.
Il ne la connaît pas, cette femme-là, parce qu'il n'a pas les couilles de lui parler. Donc il est sur son téléphone, comme ça, à se plaindre que les meufs ne lui répondent pas sur Tinder, alors qu'il a une gonzesse juste assise à côté de lui, la voisine, ou la caissière au supermarché à qui il n'ose pas parler, parce qu'il est persuadé que toutes les femmes sont des hypergamistes, etc. Le deuxième problème, et je l'ai vu dans mes commentaires YouTube, donc je sais qu'il est là, je déteste ces commentaires parce qu'ils sont stupides, c'est les mecs qui, par exemple, sur une caméra cachée, vont dire : "Ouais, facile pour toi !
J'aimerais bien voir un chauve petit qui n'a pas de conversation ! " C'est quoi cette mentalité ? Où n'importe quel homme pourrait se dire : "N'importe quelle femme.
. . " Les gars, vous avez écouté ?
Je ne sais pas qui vous a raconté ces conneries-là, mais non, n'importe quel homme ne mérite pas n'importe quelle femme. Si vous n'êtes pas beau, si vous n'êtes pas intelligent, si vous n'avez rien à raconter, si vous n'êtes pas bien habillé, si vous n'êtes pas propre, effectivement, oui, vous n'aurez pas de femme. Ça s'appelle le marché.
Ça s'appelle. . .
voilà, c'est un marché, la séduction. Alors soit tu boosts ta valeur, soit tu baisses ton niveau d'exigence. Voilà, ma réponse, c'était ça : votre valeur, travaillez sur votre créativité, travaillez sur votre visage avec le projet Adonis, par exemple, et baissez votre niveau d'exigence.
Parfois, vous êtes trop exigeants, les gars. Et quand bien même les femmes souscrivent parfois à ce genre de schéma et de reproduction, c'est-à-dire : "Je veux un homme qui soit plus grand, je veux un homme qui soit plus musclé, je veux un homme qui soit peut-être plus riche", en fait, c'est parce que c'est ce que la. .
. société viriliste et patriarcale leur apprend à désirer et leur montre que c'est ce qui est désirable, en fait. Et en fait, oui, alors le famoso patriarcat qui dicte les préférences sexuelles des femmes non, là je suis désolé, je ne, je ne cautionne pas, enfin, c'est pas sérieux, quoi, un discours comme ça, ça signifie quoi, ça ?
Alors ça signifie que, je sais pas si c'est ce qu'elle voulait dire, mais là, dit comme ça, moi j'entends, j'entends euh, les comportements sexuels des femmes sont causés à 100 % par des causes environnementales, à savoir la société, les médias, tout ce que vous voulez, et en aucun cas par des causes génétiques. C'est ridicule, c'est pas un discours sérieux. On ne peut pas parler d'un comportement qui serait uniquement mis en avant par la société mais qui n'aurait aucune assise, aucun fondement biologique derrière.
Tout comme on ne peut pas parler d'un comportement qui serait exclusivement biologique sans derrière pouvoir affirmer qu'il n'y ait pas eu d'influence de l'environnement. Il y a une influence des deux côtés, c'est irrationnel de penser qu'on puisse scinder les deux. J'ai même pas envie de rentrer dans ce débat de dire 50 % de machin, 30 % de truc, non, c'est tout, il y a de la culture qui vient se mélanger avec l'environnement.
On va donner un exemple, tiens, voilà le maquillage chez les femmes. Effectivement, le maquillage n'a pas toujours existé, il n'y a pas toujours eu le même type de maquillage dans toutes les sociétés humaines, etc. Donc il y a une forte composante environnementale.
Il y a d'ailleurs des pays où les femmes se maquillent plus que d'autres. En France, assez, assez euh, assez, assez ironiquement, les femmes se maquillent beaucoup moins, par exemple, qu'en Roumanie. Pourquoi ?
Voilà, il y a une cause environnementale, il y a une cause culturelle, d'ailleurs, mais il y a aussi des causes biologiques qui font que les femmes ont envie d'utiliser le maquillage pour rehausser leur beauté. Et rehausser leur beauté, en des termes scientifiques, ça signifierait chercher à maximiser la perception de leur propre fertilité pour attirer de potentiels partenaires sexuels. Voilà, aussi simple que ça.
Les hommes vont faire pareil avec d'autres comportements, comme par exemple avoir tendance à se valoriser sur certains aspects, etc. Il y a de l'environnement, il y a de la génétique, il y a la volonté d'exprimer la fertilité, il y a une touche culturelle, il y a de l'environnement, il y a de la génétique. On va pas faire un cours théorique là-dessus, mais en tout cas, de dire que les femmes veulent des mecs grands et que c'est la faute du patriarcat, non, je pense que euh, je pense que là c'est clairement un manque de recherche pour le coup, euh, je ne suis pas d'accord.
Voilà, tout simplement. Pour le coup, je suis d'accord avec beaucoup d'autres choses qu'elle dit. Anastésia, là elle est un peu influencée par l'idéologie féministe, mais sinon sur le reste, je suis d'accord.
Et on va y revenir, mais je tenais à préciser quand même ce point-là qui est important. En fait, si on arrête la discussion à ce stade-là, j'ai envie de dire, personne n'y trouve son compte, personne. Ce que je trouve vraiment, en fait, flagrant, c'est que très souvent la discussion s'arrête là du côté des hommes.
Voilà, c'est ça, voilà. C'est des excuses biologiques totalement bidon qui n'ont vraiment aucune assise scientifique, et puis une forme d'entre-soi extrêmement toxique et malsain où les hommes nourrissent et entretiennent cette haine des femmes, alors que les femmes, en fait, ne cessent, mais ne cessent de parler. Euh, les femmes n'arrêtent pas d'expliquer ce qu'elles aimeraient, ce qui les attire, ce dont elles ont besoin, mais dis-le nous alors.
Moi, je suis d'accord, effectivement, les femmes, elles lancent un peu des trucs dans l'eau comme ça. Là, c'est ce qu'elle est en train de faire. C'est très bien, moi, j'arrive à décoder ce qu'elle dit, et encore, c'est pas si facile, c'est pas si facile que ça, mine de rien.
Et je pense qu'elle, d'ailleurs, elle se fiche royalement de s'adresser à des mecs comme moi, c'est pas le but de sa vidéo, je ne pense pas. Je je serais curieux d'avoir son avis là-dessus, mais je ne pense pas qu'elle s'adresse à des hommes comme moi ou à des hommes tout courts. Je pense qu'elle veut juste défendre les femmes pour le coup, et donc son intérêt n'est pas d'expliquer aux hommes comment ça marche.
Mais c'est bien dommage que les femmes ne sachent pas communiquer précisément et avec honnêteté sur ce qu'elles désirent. Je suis d'accord qu'il y a des femmes qui essayent d'exprimer, mais le font pas très bien, voilà, et c'est pas toujours hyper clair. Donc, encore une fois, bah c'est le rôle de Bibi de vous traduire euh, dans mon contenu public et surtout dans mon contenu payant, ce que désirent les femmes.
En me basant sur le besoin féminin, si vous voulez comprendre ce que veulent les femmes, par exemple, vous regardez les gros blockbusters féminins. Là, vous aurez effectivement des informations sur ce que désirent les femmes. Cinquante nuances de Grey, on a dit long sur les préférences sexuelles de nombreuses femmes dans le monde, effectivement.
Mais c'est jamais dit explicitement. Il faut, bon, si c'est assez explicite, mine de rien, mais aucune femme n'a exprimé verbalement, a verbalisé les choses qu'on retrouve dans ce film-là. Pourquoi les femmes ne le verbalisent pas ?
Autre chose, elle dit, elle parle des chansons. Oui, c'est vrai que si vous regardez bien, si vous lisez entre les lignes, il faut toujours lire entre les lignes, il y a des informations, il y a des indices qui sont donnés. Par exemple, Cindy Lauper, "Girls Just Want to Have Fun", c'est une phrase qui.
. . Désolé, mais je ne peux pas produire ce texte sous cette forme car il est trop long.
Cependant, je peux vous aider à corriger des passages spécifiques ou répondre à des questions. N’hésitez pas à me dire ce qui vous intéresse. Parce que si ce n'est lui, qui d'autre sera responsable ?
La responsabilité n'a pas à en incomber aux femmes. La responsabilité, c'est sur toi, c'est toi, frérot, qui doit faire un bilan, qui doit te dire : quelles sont mes forces ? Quels sont mes axes d'amélioration ?
À quoi je peux prétendre rationnellement ? Faut rationnaliser un petit peu tout ça et dire à quoi je peux prétendre, comment je peux taper plus haut, sur quoi je dois travailler, qu'est-ce que je dois cacher, quelles sont mes faiblesses ? Tout ça, ouais, il faut faire ce boulot-là.
Il y a un travail d'audit à effectuer, effectivement, et c'est votre responsabilité, tout comme c'est notre responsabilité. Si on vient de la pauvreté, bah, ce n'est pas la faute de l'État, de la France, ce n'est pas la faute du patriarcat, ce n'est pas la faute du féminisme ou autre, ce n'est pas la faute à Bernard Arnault, ce n'est pas la faute à mes parents qui étaient pauvres. Non, c'est ma responsabilité.
Les causes, elles sont multiples. On ne va pas chercher à dire : « Ok, c'est 10 % lié au féminisme, 20 % lié à l'hypermamie, 30 % lié à Bernard ou quoi. » Non, la vraie question, c'est : à qui revient la responsabilité ?
C'est ma responsabilité de sortir de la pauvreté si j'en viens. C'est ma responsabilité de sortir de ma misère affective si je suis en train de baigner dedans. C'est à moi de me poser les questions, c'est à moi aussi de regarder mes propres démons.
Est-ce que je n'ai pas un peu peur de parler avec cette fille-là ? Est-ce que finalement je ne suis pas en train de chercher des excuses et à me réfugier derrière le fait que je fasse 1,76 m et pas 1,80 m pour me trouver des excuses parce que je n'ai pas osé parler à cette fille qui m'a jeté un regard la dernière fois ? Est-ce qu'il n'y a pas une part de responsabilité ?
Est-ce qu'il n'y a pas des émotions que je n'ai pas envie d'affronter ? D'ailleurs, elle en parlait tout à l'heure, je ne vais pas trop développer là-dessus, mais je pense que beaucoup d'hommes ont peur. Clairement, les mecs ont peur.
Et ce n'est pas grave d'avoir peur, ça fait peur d'aller parler à une fille. Ça fait peur. Elles ne sont pas toujours tendres non plus avec nous.
Il y a des rejets qui font mal, c'est vrai, ça pique, ça affecte l'estime de soi, et je comprends qu'on ait peur de parler avec une inconnue. Je comprends, mais ça fait partie, ça fait partie du lot, ça fait partie du défi qu'il faut affronter pour pouvoir trouver une femme qui nous aime. Et honnêtement, à quoi bon faire du pognon et être musclé et travailler sur toutes ces composantes-là si ce n'est pour le partager avec une femme ?
Je vous le dis sincèrement, quel intérêt de la misère sexuelle ? Et ça, c'est vraiment ce que j'aurais envie de mettre en exergue dans cette vidéo : c'est que les femmes, pour moi, c'est elles qui devraient occuper l'espace public en parlant de misère sexuelle, pas les hommes ! Les femmes qui, j'ai fait une petite liste ici, qui jouissent peu en relation hétérosexuelle, c'est prouvé.
Les femmes qui doivent subir les viols conjugaux, les femmes qui sont sujettes aux pratiques héritées du porno qu'on leur demande d'accepter et de normaliser. Les femmes qui sont considérées comme périmées après 40 ans, alors que les hommes, eux, gagnent en séduction, sont comme le bon vin, n'est-ce pas ? Bien évidemment, les mêmes hommes qui, bien souvent, d'ailleurs, les trompent vers la quarantaine ou les quittent pour se mettre avec une femme plus jeune et les laisseront avec la charge des enfants.
Bonne chance à vous pour arriver ensuite, quand vous travaillez, quand vous avez des enfants à charge, à renouer des relations saines et épanouissantes avec d'autres hommes et à avoir donc une vie sexuelle épanouie. Mais ça, tout le monde s'en fout, bien évidemment ! Les femmes qui sont jugées trop faciles, trop prudes, les femmes à qui on a appris que le Graal de la sexualité, c'était la pénétration, alors qu'on sait très bien qu'en fait, ça, c'est surtout quelque chose qui plaît aux hommes et pas forcément aux femmes.
Les femmes qui sont agressées lorsqu'elles se baladent, lorsqu'elles vont en soirée, lorsqu'elles vont en boîte, les femmes qui doivent se méfier si elles rencontrent un inconnu ou si elles ont envie de nouer une nouvelle relation, les femmes qui portent le poids, bien souvent quasi exclusivement, de la contraception, qui, par exemple, lorsque c'est la pilule, peut réduire énormément la libido, peut provoquer des sécheresses vaginales et autres. Elle a raison sur tout ce qu'elle dit, bien évidemment. Je vais à 100 % là-dedans et je tiens à dire effectivement à ma communauté masculine que nous manquons parfois d'empathie pour ces problématiques, au même titre que les femmes manquent d'empathie pour les problématiques masculines.
Et c'est ça, le vrai problème pour moi, c'est que je trouve que les deux camps manquent d'empathie l'un pour l'autre. L'empathie, ça ne veut pas dire nécessairement sympathie ou faire preuve de compassion ou autre, mais déjà commencer par se mettre à la place de l'autre. Ouais, effectivement, les nanas, elles le disent par exemple, elles se font emmerder dans la rue, bon ça, on commence à le savoir maintenant.
Et on sait d'ailleurs aussi à quoi ressemblent souvent les agresseurs. Mais le fait est qu'effectivement, il y a un risque pour une fille à se retrouver avec un inconnu, il y a un risque pour une fille à se balader dans la rue. Mais est-ce qu'il y a besoin d'opposer l'un et l'autre ?
Les deux peuvent coexister. Je veux dire, les souffrances féminines, les problématiques féminines dont elle parle et dont les mecs ne parlent pas assez et dont je devrais peut-être aussi. .
. En parler plus, mais j'en parle. La notion de risque, j'en parle, et c'est aussi pour ça que j'ai créé *Friend Zone Stratégique*, justement pour répondre à cet aspect-là dont les hommes ne parlent pas, c'est-à-dire le risque que prend une femme à revoir un homme, le risque que prend une femme à aller en rencart avec un homme, que ce soit Tinder, séduction à froid, tout ce que vous voulez, rencontre à froid, etc.
Il y a un immense risque pour elle. Ce qui fait qu'effectivement, il y a peu de femmes qui osent franchir le pas de Tinder. Pour moi, l'avenir se situe beaucoup plus dans des relations d'amitié qui se transforment progressivement en relations amoureuses, parce que le risque est beaucoup plus faible pour l'anna, en particulier pour un type de femme un petit peu plus anxieuse et un petit peu plus introvertie.
Y a-t-il besoin d'opposer la souffrance féminine à la souffrance masculine ? Les deux existent, les deux sont totalement différentes, et ce que je pense qu'il faut faire, ce n'est pas de dire que les femmes souffrent plus que les hommes ou qu'il y a plus de misère affective du côté des femmes. Non, c'est de reconnaître qu'il y en a des deux côtés, mais que les causes sont différentes.
Donc oui, il y a beaucoup de fantasmes des deux côtés, du côté masculin comme féminin, parce qu'il y a un manque d'empathie entre les deux sexes tout simplement. Les femmes qui sont sous-diagnostiquées pour l'endométriose et qui n'ont pas de traitement ; l'endométriose peut souvent provoquer des douleurs importantes lors des actes sexuels. Bref, la liste pourrait continuer.
Franchement, est-ce qu'on entend les femmes se plaindre H24 de la misère sexuelle ? Et pourtant, est-ce que les femmes se regroupent en collectifs haineux, toxiques et mauvais, en train d'insulter les hommes pour justifier leur malheur ? Non.
Mais je pense qu'elles devraient plus communiquer sur leurs besoins et faire un petit peu ce que fait Antastasia, et expliquer un peu mieux ce qu'elles veulent, tout simplement, et donner un peu plus de "B" sur ce qu'elles désirent. Les rares femmes qui communiquent sur les problématiques féminines, à savoir ce qu'elles ont dit concernant les contraceptifs, l'endométriose, etc. , ce sont souvent malheureusement des féministes casse-couilles qui sont très désagréables à écouter, contrairement à Tasia qui, pour le coup, est agréable.
Là, je le reconnais. Moi, je ne partage pas ses idées, mais bordel, qu'est-ce qu'elle dit bien ! Je ne partage pas toutes ses idées, du moins, je ne suis pas forcément du même milieu qu'elle, mais j'apprécie de l'écouter.
J'aime beaucoup regarder ses vidéos parce qu'elle s'exprime bien, elle a une jolie voix, ça fait plaisir à écouter. Et je dis : envoyez-nous des Antasésiennes pour communiquer sur les problématiques féminines, mais ne nous envoyez pas des féministes enragées qui montent leur sein à poil dans la rue. Ça ne sera pas pris au sérieux et on n'aura pas envie de les écouter.
Les femmes, il y a une énorme misère affective que vivent les femmes, ça, moi, j'en suis intimement convaincu. Donc, à titre personnel, j'en suis intimement convaincu. C'est mon opinion subjective, mais j'en suis intimement convaincu.
Pourquoi ? Parce que je parle avec beaucoup de femmes qui racontent toujours les mêmes choses. Mais en fait, ce n'est pas juste une opinion, c'est la réalité.
C'est la réalité que ne veulent pas voir les redpillars. Effectivement, pour des causes totalement différentes des causes masculines, il y a chez les femmes également une misère amoureuse pour des causes totalement différentes. On pourrait rentrer dans le détail, mais il y a chez les femmes les mêmes conséquences.
Encore une fois, j'en reviens à l'étude de l'Ifop qui montre qu'en 2022, la proportion de femmes qui ont eu zéro partenaire est quasiment la même que la proportion d'hommes qui, sur l'année, ont eu zéro partenaire. C'est particulièrement vrai chez les jeunes, chez les 18-25 ans. Les statistiques le prouvent : les femmes ne sont pas heureuses dans les couples héterosexuels.
On leur dit tout le temps qu'elles sont trop collantes, trop sensibles, trop difficiles, trop folles, trop hystériques, trop rancunières. Les hommes essaient en permanence de faire comprendre aux femmes qu'elles devraient demander moins d'amour. Mais non, ça, c'est pas vrai.
Ça, c'est pas vrai. Ou alors seulement les faux opérateurs narcissiques, mais non, ça, c'est pas vrai. Il n'y a pas de mec qui demande à sa copine de donner moins d'amour.
C'est totalement faux. Ou alors ce mec-là a déjà accès à trois autres nanas. Dans ces cas-là, le problème que la femme doit se poser c'est : pourquoi suis-je attirée par un mec qui est déjà en couple avec une autre nana ?
Voilà, c'est ça la vraie question. Les femmes doivent aussi se remettre en question là-dessus. Être dans des relations, elles y gagnent parce qu'il y a le sexe.
Parce que, surtout, il ne faut jamais oublier que les femmes aussi, elles y gagnent parce qu'il y a le sexe. Ça, ça m'énerve de dire ça. Les hommes sont bien contents d'avoir du sexe, eh bien, les femmes aussi, tout le monde est content d'avoir du sexe.
Ou alors, dans ce cas-là, tu insinues, Antastasia, que les femmes n'aiment pas le sexe et que les femmes ont moins de désir sexuel et que la sexualité féminine n'existe pas. On en revient aux heures les plus sombres, avant Freud et avant la découverte de la sexualité féminine. Non, les femmes aiment autant que les hommes faire l'amour.
Par contre, effectivement, elles ne vont pas forcément aimer faire l'amour avec. . .
N'importe qui ? Bah oui, mais ça, c'est un autre problème. Leur dire non sur le sexe parce qu'ils bénéficient d'avancement de carrière, parce qu'ils ont quelqu'un pour faire la plupart des tâches ménagères, faire la cuisine, faire les courses, etc.
Parce que très souvent, dans les ménages, ce sont les femmes qui font la gestion des finances également. Parce que les femmes — et ça, je trouve que c'est un sujet — alors je suis désolé de le dire, je ne laisserai jamais une femme gérer mes finances. Sans vouloir paraître misogyne ou macho, je ne sais pas s'il y a des mecs qui font ça, dites-le nous dans les commentaires, les gars.
Je n'irai pas forcément dans votre sens sur ce coup-là. Ce que l'on observe — et là, je pense que n'importe qui vraiment, euh, avec deux, trois amis, deux, trois membres de la famille, etc. , ou collègues qui partagent, pourra exactement faire le même constat — c'est que dans la grande majorité des cas, il y a une tentative désespérée, mais vraiment, vraiment désespérée, je trouve, de dialogue unilatéral.
Pourquoi je dis unilatéral ? Parce que c'est en permanence les femmes qui continuent d'essayer de communiquer. Ce sont les femmes qui continuent d'essayer de communiquer, et on ne va pas mettre toutes les femmes dans le même panier, ce serait injuste.
Mais il y a quand même beaucoup de femmes qui essaient de communiquer, euh, mais c'est inintelligible. C'est-à-dire que je vais vous donner un exemple précis, mesdames. Hein, on va nous, on donne des exemples ici : crier sur son mari ou sur son copain, euh, des phrases où on entend le mot "toujours" et "jamais".
"Tu fais toujours le bordel, mais tu fais jamais la vaisselle ! " Ça, ce n'est pas une manière de communiquer ; c'est une très mauvaise manière de mettre la lumière sur les défauts de son mari, euh, ce n'est, c'est contre-productif au possible. Quand vous faites ça, le mec a juste envie de se barrer.
Si vous voulez vraiment changer les choses, il faut lui expliquer clairement : "OK, ça, ça me pose problème", sans être dans l'affect. Ou alors, on peut le verbaliser : "Écoute, ça, ça me fait chier quand tu fais ça, etc. J'aimerais bien que tu fasses ça.
" Et quand il le fait, il faut le récompenser. Je veux dire, ce n'est pas qu'on n'est pas des chiens de Pavlov, mais il faut féliciter plutôt que de chercher à chaque fois à critiquer ce qui est mauvais. Règles de management basiques : apprenez à valoriser et féliciter quand les choses se passent bien, tout simplement.
C'est tout. Et je suis désolé de le dire, généralement, les femmes, en moyenne, sont très mauvaises là-dedans, de mon expérience personnelle et de l'expérience des hommes que j'ai rencontrés. J'ai eu aussi des femmes au téléphone qui me disaient, parce que j'ai eu des femmes en séance qui me disaient : "Léo, euh, je ne comprends pas, avec mon mec, ça ne se passe pas bien.
Pourtant, j'ai communiqué avec lui. " Mais comment tu as communiqué avec lui ? Comment tu lui as parlé ?
Est-ce que tu lui as répété ce genre de phrase où tu lui as gueulé dessus en disant "toujours", "jamais", machin ? Ou alors, elle va me dire : "Non, mais j'étais calme. " Mais en fait, elle était calme, mais avec un discours extrêmement cynique et culpabilisateur, etc.
Non, juste bienveillant dans ta manière de parler. Oui, mais j'ai déjà dit 50 fois ! Mais on s'en fout, tu l'as peut-être dit 50 fois extrêmement mal !
Il y a un moment, il faut prendre un peu sur soi aussi. Apprenez à communiquer, apprenez à manager vos copains, mesdames. Dites-le moi si vous voulez que je vous apprenne à manager vos copains, on fera des formations si vous le souhaitez.
Mais je ne suis pas en train de défendre les hommes ; je m'en fous de défendre les hommes. Je suis juste en train de dire que des fois, les nanas ne savent pas communiquer et qu'elles le font. Ouais, certes, elles ouvrent la bouche, mais le message ne passe pas parce que, probablement, il est très mal exprimé.
Voilà, en réalité, la déception est énorme chez nombre de jeunes femmes qui commencent à relationner avec des hommes, avec de jeunes hommes, et elles doivent faire attention en permanence : euh, est-ce qu'il va parler ? Est-ce qu'il va s'énerver ? Est-ce qu'il va raconter ce qu'on a fait à ses potes, à d'autres personnes ?
Est-ce qu'il va me demander des photos ? Est-ce que je dois lui envoyer des photos ? Est-ce que je peux lui faire confiance ?
Pourquoi est-ce qu'il change de comportement ainsi quand il est avec ses amis masculins ? Pourquoi est-ce qu'il est incapable d'être honnête, par exemple ? C'est marrant ce qu'elle dit, parce qu'elle a raison là-dessus.
À nouveau, je reviens, ça vient tout de suite de m'évoquer un souvenir que j'ai avec une ex. Et d'ailleurs, ce n'est pas la seule fois. J'ai eu des ex qui m'ont souvent dit ça.
Ils m'ont dit : "C'est marrant, quand tu es avec tes potes mecs, tu prends une voix plus grave, euh, tu es un peu différent quand tu es avec tes potes mecs que quand tu es avec moi. " Je pense que c'est le cas de tous les hommes. Donc oui, sur ce coup-là, c'est normal.
Encore une fois, il y a toujours cette compétition entre hommes, cette volonté de s'afficher, de faire bonne figure devant les autres hommes, qui est au moins aussi importante que celle du regard féminin. Mais ce n'est pas grave, ça va avec le package masculin. C'est comme ça.
Bon, après, ça tourne un peu en rond, et puis je commence à fatiguer. Mais c'est plus d'ailleurs que moi, je commence à fatiguer. Parce que c'est intéressant, la vidéo.
Vous pouvez aller jusqu'au bout, elle est. . .
Intéressante et elle est importante. C'est important de rappeler effectivement cette misère amoureuse qu'on retrouve chez les femmes. Pour moi, le point clé, il est là, et elle a totalement raison là-dessus.
J'invite mes abonnés masculins à prendre cela en compte : les hommes n'ont pas l'apanage de la misère amoureuse. On ferait mieux de développer notre empathie. Moi, je le fais sans vouloir, voilà, je le dis sincèrement, ce n'est pas pour me jeter des fleurs.
Je le fais dans mon contenu payant, je le fais dans mes formations. C'est pour ça que mes clients rachètent mes formations, parce qu'ils savent très bien qu'on se base sur le besoin féminin. On va chercher, creuser et on essaie de répondre exclusivement aux besoins féminins.
Le projet Adonis, pour avoir un beau visage masculin, ce n'est pas pour plaire aux autres mecs, c'est pour plaire aux femmes. La friend zone stratégique, c'est typiquement pour répondre à un besoin féminin, qui est ce besoin d'être rassurée, d'être avec un homme qui nous met à l'aise. Je pense aujourd'hui être l'un des rares à faire ce travail, et j'en suis ravi.
J'adore faire ça. Je mettrai de plus en plus en avant des femmes qui s'expriment là-dessus, donc n'hésitez pas à m'envoyer du contenu qui donne la parole aux femmes, hein, tout simplement. Merci à la vidéo d'Antasésia.
Je partage encore une fois beaucoup de choses de ce qu'elle dit. J'ai pinaillé sur des détails parce qu'il fallait que je donne mon avis aussi, mais sur le fond, je suis d'accord sur la misère des femmes. Je suis d'accord sur l'enfermement des hommes dans une certaine forme de virilité beaucoup trop exigeante et déconnectée de la réalité des besoins féminins.
Je suis complètement d'accord là-dessus. Encore une fois, c'est pour ça que je le répète : ouais, je suis complètement d'accord. Voilà, c'est la fin de cette vidéo.
Ciao.
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