Pourquoi elle ne viendra pas te parler ...

Bonjour, je suis Jésus. Bienvenue au jardin d'Éden. Pourquoi est-ce que les femmes ne vous abordent pas ?

Pourquoi les femmes ne viennent-elles pas faire le premier pas ? Alors on pourrait se dire que c'est parce que les femmes ont moins de désir, au moins de libido, que les hommes. C'est un fait, c'est vrai.

On pourrait se dire aussi que les femmes ont moins cette capacité à prendre des risques que les hommes, c'est un fait aussi. Je vous mettrai des études en biologie. On pourrait dire aussi que peut-être, arriver à l'adolescence, une influence des pères pèse donc une influence de l'environnement non partagé qui va pousser les petits garçons à relever des défis et à se prouver qu'ils sont capables d'aller voir l'autre sexe.

Ces explications-là, elles sont vraies. Ce sont des explications qu'on appellerait « proximales », du moins, c'est le terme qu'utilise Randy Thornhill, qui est un biologiste évolutionniste. Il distingue les explications proximales des explications ultimes.

C’est une traduction de l'anglais "proximate vs ultimate". Les explications proximales, ce sont les plus proches, les plus directes qui expliquent le comment ; l'explication ultime, c'est le pourquoi. Pourquoi en est-on arrivé là ?

Qu'est-ce qu'il y a derrière ? Si on part un peu plus en arrière, on dit souvent que la science explique le comment, la religion explique le pourquoi. Là, vous allez voir qu'il n'y a pas que la religion qui explique pourquoi.

Il y a aussi l'évolution. En l'occurrence, l'explication ultime pour comprendre pourquoi les femmes n'abordent pas, ne font pas le premier pas dans la séduction, consiste à s'attarder sur la théorie de la sélection sexuelle, la théorie de l'investissement parental de Trivers. Cette théorie dit que le sexe qui s'investit le plus auprès de sa progéniture est également le sexe qui sera le plus exigeant dans le choix d'un partenaire.

À l'inverse, le sexe qui s'est investi le moins auprès de la progéniture est également le sexe qui s'adonnera le plus à la compétition intrasexuelle pour obtenir l'accès aux partenaires de l'autre sexe. Dans la grande majorité des espèces, ce sont les femelles qui s'investissent le plus auprès de la progéniture. Ainsi, l'investissement parental est plus important chez les femelles.

Il y a quelques exceptions, la plus connue étant les hippocampes. Alors, vous allez me dire pourquoi. Simplement parce que la reproduction a un coût bien plus élevé pour la femme que pour l'homme.

La reproduction a d'abord un coût physiologique bien plus important chez les femmes que chez les hommes, puisque une femme produit en moyenne, dans toute sa vie, 450 ovules, tandis que l'homme produit environ 1,5 milliard de spermatozoïdes en une seule éjaculation. Il y a également un coût lié à l'énergie et au temps qu'il faudra investir, puisque la grossesse dure neuf mois, plus la période de lactation qui vient après. La reproduction est également plus risquée pour les femmes, puisque la grossesse comporte un risque de mortalité.

Une femme enceinte est plus vulnérable, et cela dans n'importe quelle espèce. Il y a également le risque d'attraper des maladies sexuellement transmissibles. Les femmes sont plus à même d'attraper des MST que les hommes.

Puisque la reproduction comporte un coût plus élevé et un risque plus élevé, et puisque l'opportunité de transmettre ces gènes d'un point de vue physiologique est plus rare chez les femmes, elles se devaient absolument d'être plus exigeantes. La demande est plus importante du côté des hommes que du côté des femmes, ce qui fait que la femme gère l'offre. L'homme doit fournir plus d'efforts pour obtenir l'accès au sexe, et c'est donc pour cette raison que ce sont les hommes qui abordent pour aller chercher les femmes.

L'offre devient plus précieuse ; les hommes ne vont pas tous transmettre leurs gènes, n'auront pas tous accès à la reproduction. 80 % de nos ancêtres sont des femmes, tandis que seulement 40 % d'entre eux sont des hommes. Maintenant, on va parler de quelque chose d'un peu plus concret, qui est indissociable de cette approche : la prise d'initiative, c'est-à-dire le rejet.

Il n'y a pas de rejet sans approche, et il n'y a pas d'approche. Bref, les deux sont indissociables. Celui qui veut apprendre à faire le premier pas doit apprendre à se faire rejeter.

Et puisque les femmes, malgré le fait que nous vivons dans une époque féministe où les hommes et les femmes sont égaux, ne se mettront pas à faire le premier pas et à approcher de sitôt, on parle de moyenne. Évidemment, il y a des filles qui font des approches, j'ai déjà vu ça, mais c'est quand même relativement rare par rapport aux hommes, et ce n'est pas près de changer. Bon, bref, alors je dis ça, mais d'un côté, les filles aussi se prennent des râteaux dans certains cas.

C'est beaucoup plus subtil. Pensez à une nana qui se fait jolie, qui se maquille, qui prend du temps le matin à se faire belle, à mettre des vêtements qui mettent en valeur ses formes, puis qui va s'asseoir dans un parc un après-midi. Les seuls mecs qui viennent lui parler se résument à un type bourré qui essaie de lui attraper le cul et à une racaille qui la traite de [__] parce qu'elle est habillée trop sexy.

Et vous, vous êtes passé devant elle et vous avez remarqué qu'elle vous a jeté un regard discret, comme souvent, car les filles elles sont assez discrètes quand elles nous regardent, mais elle vous a quand même envoyé un regard que vous avez vu, et vous vous êtes dit que c'était sûrement par hasard, ou qu'elle devait regarder à travers vous, ou qu'elle regardait autre chose. Veut rien dire, c'est ce que j'entends très souvent de la part de vous, les hommes en coaching. Et finalement, vous n'y allez pas, ou alors vous dites : « Il y a des gens autour, c'est gênant », ou alors « j'ose pas », « je pars et c'est bien pour elle », ou je ne sais quoi.

Et enfin, toutes ces choses-là, c'est ce que j'appelle la barrière invisible. C'est une forme d'auto-sélection sexuelle que vous vous imposez à vous-même et qui vous empêche d'accéder à l'amour, à la reproduction ou à la sexualité, ce que vous vouliez finalement. Avant même la sélection féminine, il y a également la sélection, l'auto-sélection masculine.

La capacité à prendre des risques, c'est une qualité qui est assez mal distribuée dans la population et qui est fortement visible, facilement identifiable. Et si vous regardez bien, c'est le cas de toutes les caractéristiques qui plaisent le plus aux femmes : la taille, très mal distribuée mais facilement très, très visible ; l'humour, très mal distribué mais facilement identifiable. La prise de risque n'est donc pas seulement nécessaire pour accéder au sexe et aux femmes, si je puis dire, puisqu'elle est également hautement valorisée par ces dernières.

Tout ce qui est audace, prise de risque, confiance en soi sont des indicateurs de réussite sociale. Donc la prise de risque est quelque chose qui est mal distribué dans la population, et tant mieux. Pour être capable de faire des rencontres, pour augmenter son audace et sa confiance en soi, il faut être capable d'encaisser les rejets.

Qui dit « approche », dit « premiers pas », dit « prise de risque, audace », et qui dit audace, dit rejet. Donc celui qui est audacieux, c'est aussi celui qui prend plus de rejets que la moyenne, et c'est celui qui le supporte mieux que la moyenne, qui encaisse. La première chose à apprendre, c'est donc de se prendre un rejet, et c'est une chose merveilleuse.

Finalement, moi je le vois en coaching avec vous lorsque vous venez me rencontrer. C'est tellement libérateur d'arriver à se détacher du regard des gens, d'arriver à se détacher de la peur de l'approche ; et surtout, c'est tellement libérateur de se prendre un rejet et d'arriver à rester serein comme ça, de regarder les gens autour de soi avec cette attitude. C'est de se dire : « Mais en fait, j’en ai rien à [__].

» Voilà, je me prends un rejet et je vous regarde tranquillement. À force de travailler là-dessus, à force de regarder droit dans les yeux le rejet, on apprend à se détacher émotionnellement, un peu comme du bouddhisme d'une certaine manière. En tout cas, c'est un gros travail qu'on fait nous en coaching, avec moi, sur Paris ou ailleurs, puisque bientôt je suis en train d'aller voir un peu dans les autres villes de France.

Bientôt, je suis à Lyon mercredi. J'ai envie de dire, à l'instar de Tyler Durden, qui recommande à ses disciples d'aller provoquer un combat, une embrouille et de perdre ce combat, moi je recommande d'aller provoquer une rencontre et de perdre cette rencontre, et néanmoins d'apprendre, de se renforcer et de se détacher émotionnellement. Il n'y a rien de plus beau et même plus puissant.

Aborder ça, ça s'apprend. Se prendre des rejets aussi. Ce n'est pas parce que vous devenez riche et que vous devenez plus beau que les femmes viendront à vous, ce n'est pas vrai.

Alors déjà, la richesse, ça ne fait pas tout. Mon fils et ma fille, comme j'ai déjà expliqué, la beauté, effet mouillé pour les filles, mais vous avez beau être le plus beau, les filles, elles vont plus vous regarder, mais elles ne viendront pas vous parler. Et si vous n'êtes pas capables d'aller parler à ces filles qui vous regardent, qui souvent le font de manière très discrète, eh bien, vous n'aurez rien du tout.

Et ça, il faut le prendre le plus tôt possible. N'attendez pas d'avoir une bonne situation, d'être musclé ou je ne sais quoi. Il faut apprendre ça le plus vite possible, et plus vous y mettez tôt, plus vous serez détaché émotionnellement dans la séduction, et ça, c'est très important.

C'est vrai que j'ai dû cacher d'un voile du mot sombre, l'imposant j'édicte sous la toile des jeux tendres, assez qu'on a février plus d'un, et chacune de ces cibles l'étaient pratiquées. Et je me rends pour cette fille ou mademoiselle, fort peu d'intentions.