Salut à tous ! Alors, aujourd'hui, je me trouve en présence d'Antoine, qui est un fan de Bilal Assadi. Le but de cette vidéo, c'est de faire un petit peu ce que j'ai fait avec Justin dans les précédentes interviews-témoignages, où on avait parlé de harcèlement.
Le but était de développer, de commencer un petit peu à développer l'empathie des hommes à l'égard des femmes, pour essayer de se mettre un petit peu à la place des femmes, notamment en l'occurrence pour ce qui concernait les rencontres, plutôt négatives hélas. Aujourd'hui, j'aimerais qu'on essaie de rentrer dans la tête d'Antoine, qu'on essaie de. .
. voilà, d'avoir une illustration de ce que peut être la vie amoureuse d'un homme, de ce que peut vivre un homme de manière négative dans sa vie amoureuse, la misère affective, la misère sexuelle. Ça ne veut pas dire que les femmes ne vivent pas de misère affective et sexuelle, cela ne veut pas dire non plus que les hommes ne vivent pas de harcèlement, évidemment.
Mais c'est quand même quelque chose qui touche plus les hommes que les femmes, la misère affective. Et on va aussi parler de l'homosexualité, parce que toi, aujourd'hui, Antoine, tu te considères homosexuel, c'est-à-dire comme ça, même si j'ai du mal avec. Je précise juste avant de commencer la vidéo qu'Antoine ne fait ça de manière totalement désintéressée ; il n'est pas payé pour faire ça.
Ce n'est pas lui qui m'a demandé, c'est lui qui m'avait écrit un témoignage à l'écrit, et j'avais trouvé ça très intéressant. Je lui ai proposé de faire une vidéo ensemble, mais voilà, il n'y aura pas de publicité pour ses réseaux sociaux ou quoi que ce soit. Au contraire, il préfère même rester plutôt discret ; il fait ça de manière totalement désintéressée, juste parce qu'il trouve ça intéressant de discuter.
D'ailleurs, je pourrais te demander : pourquoi tu fais ça ? — Bonne question ! J'apprécie la vidéo, je ne pense pas que je sois une personne unique ; je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se sentent dans ma situation.
Donner une visibilité à notre point de vue, parce qu'on aimerait sûrement du soutien, en général. Donc c'est aussi pour dire que je pense que je ne suis pas seul. Je pense que ça me fait réagir, positivement ou négativement.
Alors, ce que je te propose de faire, Antoine, c'est de reprendre un peu l'ordre chronologique que tu avais dans le message que tu m'avais envoyé. Tu m'avais, en fait, simplement raconté ta vie en partant de l'enfance, de l'adolescence, puis ta vie adulte actuellement. Donc je te propose, dans le cadre de ta vie amoureuse, de nous parler un peu plus de l'enfance.
Bon, l'enfance, il n'y a pas trop de. . .
Remets-nous un peu dans le contexte, comment ça se passait dans l'enfance avec les autres garçons, avec les filles aussi, et les profs de PS. Voilà, fais-nous un peu le collage. — Bon, ça fait une petite introduction du contexte dans lequel je suis né.
C'est vrai que j'ai grandi dans les cités, mais après, cette cité de province n'a rien à voir avec la banlieue parisienne ou autre. Mais c'est vraiment une province, mais avec des codes sociaux de cite. Donc, c'est vrai que je suis né dans un endroit où, par exemple, le foot est une religion pour tous les mecs autour de moi.
Et c'est vrai que moi, personnellement, je suis le petit fragile du quartier qui ne va pas au foot. Je n'aime pas la compétition en général. Tout ce qui dit compétition, concurrent, ça m'a toujours fait peur, parce que je pense que c'est une base dans les milieux masculins en général, et depuis, en France, j'ai toujours fui ça.
Et enfin, il y a un événement qui me revient en tête. Je ressors une sorte de flashback : j'avais quoi, peut-être six ans, et j'allais jouer sur l'aire de jeu dans mon quartier. Tout à coup, un garçon, plus jeune que moi, enfin, c'est si ce n'est pas un peu plus jeune, c'est-à-dire, peut-être 5 ou 4 ans, arrive de nulle part, il donne des coups de poing, et tout ça.
Il me dit : "Allez, vas-y, Antoine, viens te battre ! " Sauf que j'étais en sang, et on était bien ensemble. Je me rappelle, je rentrais chez moi et je me suis dit : "Ça va, c'est pas dangereux en soi", mais quand tu es enfant, à 6 ans, tu te fais battre comme ça pour un jeu, ça ne donne pas envie d'aller en contact avec le monde extérieur.
Je me suis enfermé, c'est sûr. Je me suis enfermé dans ma chambre, je préférais lire des encyclopédies plutôt que d'aller jouer. Et tu m'as souvent répété que dans ton message, notamment, tu utilises beaucoup le mot "couilles molles", le mot "fragile", le mot.
. . voilà, "efféminé".
Tu utilises des mots quand même assez forts pour te décrire physiquement. Est-ce que durant l'enfance, tu te considérais physiquement. .
. tu étais, être un peu plus petit, plus fort que les autres ? — Oui, sûrement plus maigre, mais au final, c'est le contrat qui se fait avec les gens.
Plus sportifs. Outre de me remettre dans le contexte, c'est quand même une petite idée de province, donc tous les mecs étaient très sportifs de base, donc tu n'étais pas sorti, et si tu te démarques, plus facilement du masculin. verts sont donc, je me suis démarqué déjà ça, mais au final, je n'ai pas plus.
Mais oui, je suis plus fragile que simplement légèrement baissé par rapport à la masse de personnes qui, tout le monde est fou et sportif. En gros, ce que tu me dis, c'est que, dans la cité d'où tu viens, en tout cas, c'était plutôt normal d'avoir à se battre quand on était gamins. C'est la réaction, qui du coup, le fait que tu ne te sois pas défendu, qui a engendré tout ce qui s'en est suivi.
Cet événement n'est pas son décrochage, c'est juste un événement révélateur, anecdotique mais assez révélateur sur le bon comportement et tout. Mais je veux dire, quand j'étais en école primaire, tout le monde est effacé, le score devant les garçons aime le sport, en général vis-à-vis de ce cliché. Mais ça, c'est une vérité, en tout cas dans le monde, en déceler ces réalités.
Et moi, je n'aimais pas ça, qui dit compétition, concurrence, vous échouez. Mais je fuyais, donc je préférais éviter. Et toi, en plus, tu sens que tu me disais dans le mail, qui est enfin, je crois comprendre, un certain culte de la masculinité dans l'est, dans la cité, encore plus présent que dans les têtes dans les villes ou dans les phares dans les villes que dans les endroits qui ne sont pas des cités.
Je pense qu'il y a une pression un peu plus forte, de la virilité avec des critères, je termine, exact, mais masculinistes. Lui, pourtant, il y a des codes sociaux. Plus, en tout cas, moi, j'ai senti une pression plus énorme pour pouvoir prouver à 6 ans, obligatoire, dès 6 ans.
Toi, tu as été confronté, ce n'était même pas être un homme pour play-offs, c'était être un homme pour survivre, presque, en fait, si j'en ai pour survivre socialement, du moins, déjà pour pas, pour pas me faire traiter de victime de [ __ ]. Et je pense que ça, c'est vrai, que je me suis fait traiter de [ __ ] à l'école primaire, ça c'est certain. En primaire, des primaires, tu avais des gens qui te répétaient, "elle tapait", pas, je ne vais pas parler sur, comme aujourd'hui, ces tendances larsen scolaires pour tous, les fans.
Oui, mais je ne dis rien, il y avait quand même des remarques, enfin des blagues. Souvent, [Musique], on va faire taire tout le parc sans brouiller des signes. Ski, Mokhtar, Satar, couper à nouveau, je suis dans le paquet.
Ce jeune témoin, le fait que tu sois, peux-tu me dire par exemple, quand en sport, on ne faisait bien comprendre que tu n'étais pas bon, tu avais le, préfère discuter de ça, c'était sûr. C'est vrai que j'ai toujours senti cette pression, déjà à l'école primaire, par rapport au foot ou n'importe quel sport en général. Je m'étais un peu à part, enfin je me marre, j'en ai peut-être un peu, moi-même, puisque je ne me sentais pas à la hauteur des autres, personnages, n'étaient pas au même niveau physique, ces sportifs.
Mais enfin, à l'école, nous avons assisté, comment dire ça, c'était un jeu. Ne culpabilisez pas pour aller au collège, c'est autre chose, le collège là, tu condamnes notre monture, grandi. Et là, tu vois que la pression a augmenté un peu plus.
La pression, c'est-à-dire, la pression du rafa social, environnemental, enfin de l'identité masculine. Vision du jour au lendemain, je ne sais plus à quel moment, c'est en sixième et en cinquième, mais tu vois que, enfin jeu, je suis pas comment décrire ce jeu fréquenté au temps des filles que garçons. Et du jour, le match, pas que ça devienne très clivant.
Tu vois que les mecs sont courants entre, dans une m, enfin du sport. Soit resté le type de gars qui va faire au PS, compagnie. Ouais, c'est-à-dire que le culte de la virilité n'est vraiment au collège dès sa sortie et a pris, en terme de fréquentation.
Je n'avais jamais senti de pression en terme de fréquentation. Je fréquentais autant de suite, parce qu'on vend des enfants. Je pose pas ce genre de questions.
Quant à un moment donné, j'ai vu des garçons, étaient presque entre les frites, presque entre elle et moi dans tout ça. Ben, je me suis réfugié. Signifie à quel âge, en disant toujours tout.
Parce que la pression sociale, des mecs, étaient trop durs, car je crois, c'est trop dur de la hauteur. Donc, inconsciemment, bien sûr, c'est de manière responsable. C'est quoi cette pression sociale ?
Donc, il y avait le foot, on me demandait d'être bon au foot, de la brûle au collège, cet espoir varié, divers. Mais au collège, tous les profs, de PSG jusqu'au lycée, on a très bien fait comprendre ce qu'était le souffre-douleur. Enfin, l'exemple, on prenait tout le temps, "voici Anthony, faut pas faire comme Antoine".
Du temps là, "t'as marqué de 6e jusqu'à" termine à ça, tous les profs. Pourtant, ils ne se connaissaient pas entre eux, mais méritent tout. C'était, j'ai testé le jeu, tu es même dans le stéréotype du mec détestant le CO2, le PS, mais qui adore.
Enfin, la Croatie, ouais, tu aimais bien la langue littéraire et puis pas le pôle sport exactement, là c'est la caricature peut-être même. Donc ces profs-là ont bien contribué à te [__] dans ton rôle de "les fragiles". Ce qui est vachement pédagogique.
Après, peut-être c'était des petites remarques pour présenter. Après, moi-même, ça faisait rire, mais même dans ma fille, au final, c'est bien de parler des propos des tests, même dans ma famille. Du coup, je suis né avec la fin, je viens touristes dessus, à deux cousines de tentes, manque pas mal de mecs.
Quand tout le monde de mon âge dans la famille. Donc c'est vrai que c'est ça, c'est un lieu pouvant parler juste après. Du coup, je vais juste dire ce qui est marrant.
C'est. . .
Qu'en fait, c'est tout parti d'une des dispositions physiques, un peu inférieur à la moyenne. C'est donc quelque chose de plutôt génétique qui a eu des répercussions sur la manière dont les gens te voyaient. Et ces gens-là, on génétique, influent sur l'environnement qui, du coup, influence sur toi.
Ça fait une sorte d'interaction réactive vicieuse et un cercle vicieux, parce que je suppose que ça ne donnait pas envie de faire du foot quand ton prof te dit : « Regardez Antoine, c'est le plus mauvais. » Ça ne donne pas vraiment envie de faire du foot. C'est sûr que si on le couple à l'envie, ça se trouve que tu aurais peut-être été un excellent joueur de foot.
Je veux dire, Antoine Griezmann, par exemple, là, pas physique, il va être le petit aussi le plus faible, et pourtant, il a peut-être reçu un environnement un peu différent. Pourtant, avant de finir en tête de tous, il y a la dette et le physique, mais je ne sais pas. Tu aurais peut-être, tu sais que tu as les compétences, afin de t'être performant.
Tu te rends compte de quoi ? Quand une passe, presque outre ton physique. Mais enfin, c'est vraiment.
. . on ne m'a pas aidé dans mon environnement à m'encourager.
À la fin du temps, on disait comme injonction : « Fais du sport comme un homme. » En fait, c'est ça. On a vraiment associé la masculinité, et probablement chez beaucoup d'autres jeunes aussi, on a vraiment associé le développement pour devenir plus masculin à quelque chose de négatif.
On a associé la masculinité à quelque chose de vraiment négatif pour toi, et ça a eu l'effet inverse de la construction d'un homme coincé. Tu m'as parlé de ta famille, donc tu étais dans un environnement très féminin. Quel impact ça a eu sur toi ?
Pour développer un simple exemple, je suis le cadet. J'ai une grande sœur, une petite sœur, au milieu de femmes. Elles sont très entreprenantes.
Moi, je suis plus effacé. J'ai beaucoup de cuisine autour de moi. Donc, tu me dis : « À 12 ans, tu as choisi ton camp.
» Inconsciemment, tu te comportes quand même comme des personnes, mais j'ai vu qu'il y avait un changement, en fait. En même temps, d'antenne 2, comme on a des discussions, ça a gêné par les défis. Tout est déjà un intérêt pour les filles, la sexualisation des douze.
On le sentait déjà, de penser à la séduction. Et je ne me sentais pas à l'aise, il y avait quoi d'autre qui te mettait mal à l'aise chez les garçons à 12 ans ? Dans les grottes de Niaux, reçois-tu ça ?
Ça me fait penser à. . .
J'avais une phobie au collège, une sorte de phobie sociale. Je crois que ça, j'ai passé simplement. .
. phobie trop forte, mais j'avais pas de. .
. C'était une vraie. .
. il faudrait dire phobie. J'avais vraiment peur d'être dans un milieu, dans une salle, par exemple, remplie de mecs.
Ça, ça me faisait vraiment très peur. Pourquoi ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais dans un milieu très masculin avec des maquereaux.
Ça me faisait peur. Et je me rappelle même, j'ai attendu à la fac pour ces jeux. Je devais dîner avec.
. . À la fin, j'étais proche d'une amie.
Elle avait son frère qui dînait, quand je te dis que je me suis plus proche d'elle, elle avait son frère qui cuisinait avec nous, et tous les soirs, resto U. Et une fois, elle ne pouvait pas venir, il n'y avait que son frère. Donc, j'étais en train de stresser parce que j'allais manger que son frère seul.
30, à tête, jeux japonais, je te dis ça. Ça me fait un peu penser à. .
. Si je peux, habitude, c'est pas de quoi parler que des lectures. C'est la discussion.
Je parle de quoi, comme si j'avais une sorte de syndrome de l'imposteur. Je suis un mec, juste, de quoi parler hockey, intéressant. Tu ne sais pas de quoi, tu sais de quoi parler avec une fille.
Oui, voilà, ça vient, mais j'ai discuté tranquillement du tout et n'importe quoi à la télé. C'est marrant, parce que la plupart des gars, c'est surtout : « Je ne sais pas comment discuter avec une fille. » Alors que je suis quand même parlé avec homme et femme.
C'est assez rigolo. Donc, on va parler de l'adolescence. Du coup, c'est l'adolescence.
Ouais, alors, il y a eu des changements entre le collège et l'adolescence. Qu'est-ce qui s'est passé ? Ça se voit.
Ouais, on va parler du lycée quand même. C'est vrai qu'on fait un peu des moyennes. Lycée, du coup, là, enfin pouvoir par rapport à un sentiment.
Ben oui, j'avais comme ça. . .
c'est un béguin pour un fille. Quand j'étais au collège, je n'étais pas demandé. J'avais mes gars, une fille, c'était une amie, du coup, elle était proche de moi.
J'étais ami, et je lui ai dit par message, parce que j'ai du mal à confronter le face-à-face. Dans le face-à-face, c'est dur. Donc, par message, peut-elle intermedia ?
C'est beaucoup battu, se situeront qu'on vous crache dessus. C'est ça le souci qui fait que je lui dis : « Je crois même, je t'aime. » Et depuis, elle ne m'a plus jamais adressé la parole.
Donc, jamais. J'étais en quatrième. Ça m'a traumatisé un peu, sur le beau, pas traumatisé, mais elle ne m'a plus jamais adressé la parole dès le lendemain, janvier ce message.
Donc, ça m'a ramené chez moi, je crois que j'étais désespéré. Pour mettre à pleurer ne te saouler dans le nord, et là, te découvrir la fameuse French zone, quoi. Ah oui, oui, oui.
Je le mouille pas encore populaire à l'époque, mais oui, j'ai découvert ça. Ça m'allait mois. Donc, on dirait que j'ai dû faire le deuil pendant au moins deux ans.
Avant de passer à autre chose, et là, arrive au lycée. Voilà, en gros, tu voulais plus rien essayer avec les filles. Peut-être l'une avait totalement changé, parce que ça arrive.
Donc, je ne pensais même pas à cela. Lui, je pensais y croire quand même. Je pensais tout le temps à cette fille, pendant deux ans.
Mais, branle, 12 ans, ouais. Alors, pour une Suisse, c'est banal, en fait, de dire "non désolé, on est amis, je ne suis pas intéressé. " Pourtant, elle balance tout seule.
Beaucoup n'avaient rien dit, elle ne m'a rien dit. En fait, elle ne m'a jamais adressé la parole. On était dans la même classe, et j'étais intéressé par plusieurs autres filles.
À chaque fois, Monsieur Stéphane Genêt. Sauf que j'ai relevé, mais je n'ai pas attendu deux ans pour passer à autre chose. Du coup, peut-être que j'étais intéressé par 2, 3, 4 filles, et trois patriarches avaient un bateau en l'espace de deux ans.
Après, je me suis blessé des amis, à chaque fois, toi, des filles avec qui tu te rapproches, ouais. À chaque fois, des amis proches. Raconte là-dessus, parce que je suis, du coup, dans l'univers féminin amicalement.
Oui, je suis très proche des filles. Je suis un gentil garçon, là, je comprends bien les femmes. Oui, là, ça me fait penser à ta vidéo.
Tu fais mieux qu'un nouveau pour comprendre les femmes, et Kenza, ce thème, pour cette vidéo 2. Le chien, je pense, et je me suis tout de suite rendu compte que je devais aider des amis de toutes ces dames. J'ai l'impression que chez les filles, c'est stylé d'avoir un pote.
Ben ouais, c'est un peu le trophée. Je ne sais pas, c'est quoi. Alors là, tu touches un truc vraiment très juste.
J'ai une amie, elle voulait que je sois la caricature du gars. Ouais, c'était ma meilleure amie, mais j'adore ça. Oui, je ne sais pas pourquoi, j'ai beaucoup de mal à comprendre encore.
Mais moi, j'ai trois matchs et tout. Je choc, pote, là-dessus, tu me parles de cette vidéo, "Friends", avec mon analogie sur faire mon image sur le "châle" ou je crois qu'une femme veut avoir un copain, un peu comme un homme voudrait apprivoiser un loup et avoir un chien avec lui. Tu vois, je crois qu'il y a un petit côté homme de compagnie, un homme dans le sens masculin, un homme comme un chien de compagnie.
En ce sens, on a un petit modèle d'homme parmi nous, qui n'est pas dangereux, il ne mord pas. Tu vois un peu l'idée ? C'est une théorie, c'est une hypothèse.
Ça m'a toujours fait trop penser aux veaux de ma meilleure amie. On est toujours en contact, même après le lycée. Assez proches, peut-être plus comme le lycée, mais quand même toujours en contact.
Et je le disais, une fois, en discutant avec elle, il n'y a pas si longtemps que ça. Je parlais d'une note, ma meilleure amie. Elle m'a regardé et, limite, je me sens trahi.
On dirait que tu es mon ami, un animal de compagnie. Tu vas voir, moi, je l'admets. Genre, tu te rends compte que tu fais comme si je voulais te considérer comme un animal de compagnie.
Mais ça, ça me plaît. C'est choquant. En plus, c'était en public, devant plein de gens.
Je fais, d'accord, donc tu trouves que je suis un animal de compagnie. Les mots ont un sens, un commissaire, et quand tu utilises une expression comme ça, ça veut dire que c'est le premier mot qui est venu. Parce qu'elle aurait pu dire autre chose.
Elle aurait pu dire "mon matou", "ma peluche", mais alors comparer un chien de compagnie à un animal de compagnie, c'est bon. Bah, tu confirms du coup ? C'est l'hypothèse, autant d'interprétations.
C'était comme un accessoire, un petit peu, d'une certaine manière. Tu es en ivala, en balance. Il y a un petit côté accessoires, un peu comme la bimbo qui dit que son chien est comme ça.
Et oui. Donc, je sais que la plupart de mes amis à eux m'ont toujours voulu que je sois le gars qui est au niveau style, passion, qui puisse donner des conseils, alors qu'on n'a pas du tout les noms, les femmes, faire du shopping. Alors, je m'en contrefous.
Elles veulent te faire rentrer dans le rôle de la [ __ ] de services. Et ça, tu le ressens comment ? Tu le vis ?
Comme en ce sens, je pense que, malheureusement, je n'en ai joué, j'ai joué ce rôle en partie, comme je l'ai pu pendant 7 ans, parce que se servant de ça, j'avais un rôle social existant. Quand j'ai hésité, mais au final, je me suis rendu compte que c'est un cercle vicieux quand même, et ça ne m'a rien apporté. Parce que, au final, toutes ces filles sont en couple aujourd'hui, j'ai fait, et je n'existe plus le jour où elles ont trouvé un mec.
J'étais le toutou de service et, du jour au lendemain, leur nature n'existe plus. Je n'ai plus de rôle, de fonction. Donc, je me rends compte même que le rôle que j'ai joué ne sert à rien.
C'est une manière. Après deux rôles que j'ai joués, ça va faire. Et aussi de jouer ce rôle, mais même pour moi, mon identité personnellement, ça, ça me rapporte très peu.