Messieurs, si vous ne connaissez pas Jo Goldberg, il faut absolument que vous regardiez cette vidéo. C'est donc le héros de la série "You" dont j'aimerais vous parler aujourd'hui, qui est une série qui a eu un énorme succès auprès des femmes. C'est un personnage qui est fascinant pour comprendre les femmes qui, justement, sont fascinées par ce mec, parce que Joe ne correspond pas du tout au fantasme de beaucoup d'hommes de ce que devrait être un homme séduisant.
Joe, c'est un mec qui n'est pas grand ; il fait 1,74 m. Joe, c'est un mec qui n'est pas musclé, c'est un mec qui n'est pas particulièrement viril, qui n'a pas un visage exceptionnel. Il n'est pas moche, mais il n'a pas un visage extrêmement viril, il n'a pas de barbe, d'ailleurs.
Et surtout, il se comporte comme un véritable Simp, parce que toute la série, en fait, tourne autour de l'obsession de Jo Goldberg pour une femme dont il tombe amoureux et qu'il va suivre, qu'il va stalker, et il va même aller jusqu'à tuer le petit copain de la nana parce qu'il aurait mal parlé ou parce qu'il s'est mal comporté avec elle. Donc, on est vraiment sur un profil qui, selon les critères masculins de ce que devrait être un homme séduisant, n'est complètement à côté de la plaque, sur le physique et même sur la personnalité. Mais justement, vous allez voir que c'est sa personnalité qui plaît.
Mais plus que ça, c'est sa personnalité mise en contraste avec son physique qui, pour moi, est le premier élément dont j'aimerais vous parler dans cette vidéo. C'est que Jo Goldberg, comme je vous dis, il a un physique qu'on pourrait dire rassurant et légèrement angélique, c'est-à-dire les cheveux longs, il n'a pas de barbe, il a un peu une gueule d'ange. Ce n'est pas un mec magnifique, mais il a un peu cette gueule d'ange, et ce n'est pas forcément un compliment parce que, dans le regard féminin, la gueule d'ange, ce n'est pas toujours très bon, sauf lorsque, justement, c'est mis en contraste avec cette personnalité dangereuse, voire même plus brutale.
Et ça, messieurs, c'est le paradoxe féminin. C'est le premier paradoxe chez Jo Goldberg, c'est ce paradoxe-là qui fait rêver les nana, qui est, du moins, qui fascine. La série, elle n'aurait pas pu fonctionner si Joe Goldberg avait été, genre, grand, baraqué, un peu avec un physique un petit peu intimidant, barbu, tête de bûcheron.
Ça ne va pas fonctionner. Il nous fallait un homme qui soit rassurant et qui ait cette apparence angélique et cette personnalité très douce. Plus que ça, en fait, Jo Goldberg, il est un petit peu introverti ; ce n'est pas le mec exubérant.
Il bosse dans une librairie, il est plutôt timide ; ce n'est pas un mec timide, mais c'est un mec qui est solitaire, qui parle beaucoup tout seul puisque tout le long, on est bercé par sa voix, qui elle aussi est très rassurante, qui elle aussi n'est pas virile. Il n'a pas une voix virile et c'est un mec qui est sensible. Voilà, le mec, il parle de certains bouquins, il y a des choses qui l'énervent ; il est très sensible aux détails.
D'ailleurs, ça plaît beaucoup aux nana qui sont très sensibles aux détails. Mais encore une fois, tout le paradoxe réside dans le fait que, lorsqu'il va tuer le petit copain, eh bien, il ne va pas le faire de manière sophistiquée, comme son discours sur la littérature ; il va le faire comme un animal : c'est-à-dire qu'il va prendre un marteau-burin et lui éclater ça à la gueule. Donc, il y a ce paradoxe qui fait bugger les femmes.
En fait, comment se fait-il que ce physique angélique et cette personnalité sensible et charmante puissent cohabiter avec cet animal, en fait ? Je ne comprends pas, je bug. Il y a un énorme point d'interrogation dans la tête de la spectatrice qui dit : "Mais qui est ce mec ?
En fait, on ne comprend pas dans quel cas je dois le mettre. " Je ne comprends pas. D'habitude, les mecs, c'est facile : tu as le gros viril bourrin, tu as le mec efféminé qui frôle la zone, mais lui, je ne comprends pas.
Je ne sais pas dans quel cas le mettre, et j'ai l'impression que plus j'en apprends sur lui, plus je le comprends. C'est une série de contradictions, comme ça, une rafale de contradictions et de paradoxes durant toute la série. Tout ce qu'on croyait vrai est contredit à chaque fois.
Donc, on ne s'ennuie jamais avec Jo Goldberg. La femme moderne, comme on aime le dire aujourd'hui sur YouTube, la femme moderne ne s'ennuie jamais ; c'est une rafale de dopamine dans la gueule. Alors, il n'y a pas que ça chez Jo Goldberg qui est intéressant.
Jo Goldberg, il a évidemment, ça, c'est moins surprenant que l'on pouvait s'y attendre, mais il a, comme beaucoup de vilains garçons, une enfance tumultueuse, une enfance tragique. Bien sûr, que serait un méchant garçon sans l'enfance qui va avec ? Alors, ce n'est pas un orphelin, Jo Goldberg.
Ça aurait pu fonctionner. En revanche, c'est un enfant dont le papa était violent avec la maman, donc il a eu des schémas toxiques dans sa tête très tôt. Il a vu des choses violentes et il a eu aussi un mentor qui a été violent psychologiquement avec lui.
Euh, donc c'est le patron de la librairie. Et là, c'est hyper important de le comprendre, si vous ne le saviez pas déjà. Dans la logique féminine, il fallait que Netflix justifie la violence de cet homme-là ; sinon, ça n'aurait pas passé.
Il ne fallait pas un homme violent gratuitement. En fait, il fallait que cet homme soit violent pour une raison ou plusieurs raisons particulières. Mais surtout qu'il est, euh, une preuve comme quoi ce n'est pas un monstre intrinsèquement parlant.
Il a été créé, ce n'est pas de sa faute, l'environnement l'a créé. La logique féminine, c'est donc de dire : parce qu'il y a eu un traumatisme durant son enfance, il y a eu une violence durant son enfance, alors il a été créé, et il n'a pas été, il n'est pas né, il a été créé. Le monstre est créé, et ce qui est créé peut être déconstruit.
Il est construit. C'est un peu ce constructivisme très, très féminin comme notion, j'ai envie de dire. Mais le monstre est le monstre, c'est construit par son environnement qu'il n'a pas choisi.
Donc, moi, si je lui apporte un nouvel environnement, peut-être que je vais pouvoir le déconstruire et le faire revenir à ce qu'il est au fond de lui, c'est-à-dire un gentil, finalement. Et donc voilà, on s'accroche à ça, euh, on se dit qu'il aura bien une femme qui va pouvoir le changer. Il y aura bien une Anana qui pourra soigner ce petit cœur meurtri, cet homme qui, aujourd'hui, en l'état, est un parfait.
Et bien, c'est là tout le challenge féminin : ça va être de le transformer, de faire de lui, de l'apaiser, ce mec-là, de faire de lui un mec, un mec normal, un mec bien. Euh, et là où Netflix, c'est très fort, comme je vous dis, c'est qu'il nous laisse, comme dans le Petit Poussin, il nous laisse des petites miettes pour nous faire croire que ça pourra changer. Il y a toujours quelque chose qui nous laisse d'espoir.
Et il y a ce truc qui est extrêmement important à relever dans la série : c'est qu'il a des éclairs de lucidité. Il a des moments où il comprend qu'il sait qu'il est en train de faire, des fois, des choses pas bien. Et donc, la spectatrice se dit : il peut potentiellement changer, donc je vais rester, j'ai envie de voir, tu vois.
Et le jour où il va redevenir normal, évidemment, ça sera devenu chiant. Cette notion d'imperfection n'est pas si facile à comprendre, euh, elle n'est pas si intuitive, d'ailleurs, en perfection masculine, mais elle est cruciale. Si vous arrivez, vous êtes monsieur, en fait, c'est un peu l'équivalent d'arriver en étant le mari idéal, le mec qui est déjà limite en costume de mariage, il a le sourire Colgate, tout se passe bien dans sa vie, tout est lisse, tout est propre.
Vous allez chez lui, tout est carré, tout est organisé, tout va bien dans sa vie. Ben ouais, mais du coup, l'Anana, elle sert à quoi, en fait ? Il est où le travail qu'elle doit faire ?
Il est où le travail féminin ? Quelle est la plus-value que l'Anana va pouvoir apporter à sa vie ? C'est trop lisse, c'est trop beau.
Il faut qu'il y ait un peu d'imperfection masculine là-dedans, ce challenge de la femme, de transformer un homme et d'en faire une meilleure version. Et finalement, le jour où ça arrive, bah après, c'est fini, quoi, boring, c'est chiant, le jeu est terminé, on ne va pas le reprendre. Alors Jo Goldberg, il a un autre trait de personnalité qui est terriblement sexy pour certaines femmes et qui peut être dégoûtant et effrayant pour beaucoup d'autres.
Mais donc, n'oublions pas qu'on est sur un fantasme. Donc ce qui compte, c'est pas la réalité, c'est pas quelque chose de réel, on se laisse le droit de rêver. Donc Jo Goldberg, il est possessif.
L'obsession amoureuse, ce n'est pas forcément quelque chose qui est sexy, hein. Un mec en obsession, qui est désespéré, un petit peu comme c'est son cas, voilà, le mec amoureux en obsession, ça ne fait pas forcément rêver. Mais lui, il l'exprime de manière quand même assez, j'ai envie de dire, assez virile, puisqu'il en vient à défoncer, à base de marteau burin, le petit copain.
Et mieux que cela, il le fait pour protéger l'honneur de la copine. Donc on en a, on est quand même sur une série qui met en valeur le duel des copains. C'est un peu une manière sophistiquée de dire : moi, j'adore mon mec.
Mon mec, s'il se bat pour moi, ça me ferait trop rêver. C'est exactement ça. En fait, par amour pour moi, le mec serait capable de tuer un autre homme.
C'est du fantasme, mais il y a quand même cette idée d'un désir tellement puissant pour une femme qu'on en vient à tuer un autre mec. D'ailleurs, petite ironie : l'autre gars, c'est marrant parce que lui, il est riche. Lui, il correspond beaucoup plus à l'archétype et au fantasme masculin de ce que devrait être un homme séduisant.
Et mettez-vous à la place d'une jeune femme qui regarde Netflix : on est sur du 18-30 ans, il y a une grosse misère affective aujourd'hui chez les femmes. Non, désolée, les hommes, il y a beaucoup d'hommes qui n'ont pas envie de voir ça. Pourtant, c'est le cas.
On peut s'imaginer qu'une femme qui est accro aux séries Netflix serait potentiellement un peu plus introvertie et un peu plus solitaire que la moyenne, potentiellement plus à rêver et à fantasmer sur le fait d'avoir un petit copain, d'un amoureux. Quoi de mieux, lorsque l'on est en recherche d'amour, lorsqu'on a désespérément besoin d'amour dans sa vie, que de se retrouver face à un homme qui a tellement de désir pour nous qu'il en vient à être possessif, à nous suivre partout, à nous observer, voir même à se montrer violent avec d'autres hommes pour nous protéger ? Et puis, il y a une chose qu'il faut comprendre chez Jo Goldberg, il y a un talent chez Jo Goldberg, un talent qui.
. . Est potentiellement la chose la plus importante, parce que sans ce talent-là, il n’y aurait pas toute la S qui découle après le talent de Jo Goldberg.
C’est sa capacité à créer une belle rencontre. En fait, c'est un moment clé de la série. Encore une fois, c'est dans le premier épisode ; le premier épisode est toujours clé dans une série.
Dans ce premier épisode, ça commence par une jeune femme qui rentre dans une librairie avec une petite musique douce. On sent qu'il va se passer quelque chose. On est dans la tête de Jo Goldberg et on voit Jo Goldberg qui observe cette femme, qui observe comment elle se meut dans la foule, comment elle bouge, comment elle, voilà, tout ce qu'elle fait, comment elle s'excuse auprès d'un homme.
Et à un moment, pouf, la rencontre se fait naturellement. C'est hyper important de comprendre ça. On est vraiment dans de la psychologie féminine.
On comprend vraiment c'est quoi le fantasme de la rencontre pour une femme : ce n'est pas genre sur Tinder, ce n'est pas en boîte de nuit quand je suis torché à 5 h du matin. Non, c'est dans une librairie, comme par magie, avec un contexte autour de nous. Et là, on va pouvoir parler du livre, donc on n'a pas peur de ne pas savoir quoi dire puisque il y a un livre sous nos yeux.
Il y a un contexte. Le mec en question, il appartient aussi à ce contexte-là, puisque c'est un lecteur. Tout est fait pour donner à la spectatrice la rencontre fantasmée qu'elle ne vit plus.
Malheureusement, la rencontre parfaite qui n'est pas une rencontre de drague, qui n'est pas une approche, qui est vraiment une rencontre basée sur un contexte entre deux inconnus, parce qu'il y a toujours le petit côté inconnu qui est à la fois dangereux, et à la fois excitant, et à la fois romantique. Et ça, je me dis. .
. Mais quand on voit, il y a tellement de preuves qui s'accumulent comme ça, qui nous envoient un message aux hommes : « Messieurs, apprenez à créer ce genre de rencontre. Apprenez à développer ce talent.
» S'il y a bien un truc à prendre chez Jo Goldberg, c'est sa capacité à créer la belle rencontre, parce que c'est un moment clé de la série. J'ai presque envie de dire que c'est un peu le moment un peu féérique de la série ; tout est fait pour vraiment qu'il y ait une ambiance un peu féérique à ce moment-là. C'est important que vous regardiez cette série, messieurs, et c'est important que vous développiez cette capacité à créer une belle rencontre.
Et moi, je l'ai toujours dit. Ça fait des années que je le dis sur cette chaîne YouTube : plus les hommes se ruent sur la rencontre virtuelle, plus ils perdent cette capacité à créer la rencontre naturelle, et plus les femmes recherchent et sacralisent cette rencontre naturelle. Mettez-vous à la place d'une jeune femme qui a besoin, qui n'a qu'une envie, c'est de faire une vraie rencontre romantique dans son quotidien, mais qui a un rejet total des applications de rencontre et qui n'est pas sur les réseaux sociaux.
Cette femme-là, le seul moyen de la rencontrer, c'est dans votre quotidien. Et cette compétence, je peux vous l’enseigner. Je l'ai déjà enseignée à des centaines d'hommes au cours des 11 dernières années, et j'en ai fait une méthode complète de A à Z pour expliquer comment rencontrer et séduire une femme dans son quotidien de manière naturelle, sans passer ni par Tinder ni par la drague.
J'ai une véritable méthode qui permet à n'importe quel homme de créer une belle rencontre, ce genre de rencontre qu'aujourd'hui beaucoup de femmes rêveraient de vivre, et particulièrement les femmes qui ne sont pas sur les applis, qui ne sont pas sur les réseaux sociaux. Cette méthode, elle est accessible à une poignée d'hommes. Cette année, je crois que j'ai décidé de la débloquer pour une vingtaine de personnes, pas plus.
Voilà, donc ça va durer encore une ou deux semaines, et après je fermerai les portes pour commencer le suivi avec les clients. Voilà, c'est tout pour moi, les amis, et je vous dis à bientôt.