Le seul moyen de s'enrichir en France ? Feat Mounir - CEO Finary

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Jokariz
👉 L'invité ? Mounir Laggoune CEO de Finary (plateforme de gestion de patrimoine) Mon interview che...
Video Transcript:
Les grandes boîtes, c'est très très politisé. Et je me disais, pour finir CEO de Saint-Gobin, il faut que je fasse quoi. Faut probablement que je sois assez bon, mais il faut aussi que je sois pote avec les bonnes personnes. En gros, que je suis débiteur. Tant que tu vends ton temps, tu es un esclave. À la seconde où tu décides de créer de la richesse pour toi et donc d'être actionnaire, c'est là où tu vas pouvoir sortir de la rat race et donc commencer aussi à vraiment prendre en main ton destin. Le jour de
l'IPO, j'ai gagné 2 000 €, mon salaire à l'époque, c'est 50 5500 €, donc j'ai gagné 10 ans de salaire. Le jour de l'IPO, c'était la démonstration que ce que je disais tout à l'heure, être esclave ou avoir du capital, il finit combinator tu implanté en silicone. Vall tu as des contacts de partout et ça pour rendre 15 millioneur tout le génie (Musique). Messieurs dames, écoutez, hyper content de vous retrouver pour cette saison 3 de Métier de rêve. J'espère que vous avez passé de bonnes vacances d'été, j'espère vraiment que vous avez pu vous reposer et
que vous arrivez avec plein d'ambitions et plein de nouveaux projets pour cette rentrée. Petite aparté avant de vous présenter l'invité, c'est que pour cette saison 3, au début, ou du moins ça va être un petit peu différent de la suite, de ce qu'il y avait avant. Je en amont de l'événement sur la créatrice économie. Du coup, on va faire un focus sur les métiers de la créateur économie. Donc, je vais interviewer beaucoup de créateurs de contenu, des entrepreneurs parfois les deux à la fois, comme l'invité du jour, et tous les métiers un peu qui rayonnent
autour de la créateur économie. Donc aujourd'hui, on est avec Monsieur Mer. Comment ça va? Ça va, Marc, et toi? Bah écoute, au top. Donc pour rappeler un peu le contexte, on s'était rencontré parce que j'avais fait une interview chez toi il y a 4 mois exactement. Une interview qui m'avait valu pas mal de messages de haine. Je sais pas si si je ah ouais, toi aussi, ok d'accord oui, petit message de ha première fois, ah ouais, ok d'accord, première fois, c'est surpris, mais bon après voilà, c'est parti du jeu, ouais bon, on avait parlé un
peu Franco et en plus c'était dans les, tu vois, c'était jamais du frontal, tu vois, par exemple, sur Linkedin aucun, mais c'est toujours des gens un peu sur Instagram, sur Youtube, et quand tu creuses un peu, tu vois que c'est un, c'est un banquier dont tu as froissé l'égo ou quelqu'un du milieu un peu tout ça qui te qui vient t'attaquer sur autre chose et qui ose pas te dire en frontal attends mec, tu as cassé mon statut de de megastar quoi, mais bon, bref, les gens qui regardent écoute, c'est c'est plutôt une bonne, ouais,
ouais, c'est ça, c'est il vaut mieux ça que que l'inverse quoi. Bon écoute, avant de d'attaquer dans le sujet, les vacances se sont bien passées, tu as fait quoi toi? J'étais très bien passé, écoute j'ai fait l'Italie, sud de la France, donc franchement canon, ok, très très cool. Et puis j'ai alterné avec Paris parce que je faisais partie de tous les gars qui étaient en train de dire que les JO ça allait être une catastrophe, mais finalement il se trouve que j'étais là au début et franchement c'était tellement ouf que je suis resté je fallais
voir des épreuves et tout et j'ai vraiment j'ai adoré l'ambiance qu'Ava c'était trop bien. Tu as de la chance parce que moi je me r compte j'étais complètement victime du bâchage rabâchage médiatique là-dessus quoi, retourner ma veste tu vois plus vite que en mode Z. Je me suis dit bah comme comme un con j'ai pas réfléchi je me suis dis ah oui vous avez raison ça va être pourri et donc je m'étais organisé pour ne pas être à Paris. Donc moi j'étais à Biarritz, Saint-Malo et et bon après c'était cool parce que j'avais fini un
peu mes tournages et tout et puis je lançais ma nouvelle boîte. Et toi, cet été, tu as réussi à avoir des moments où tu coupes complètement, tu es toujours, moi je dis toujours, enfin j'ai l'IM depuis que je suis entrepreneur je peux mettre un curseur entre allez-là, cette semaine je bosse à 30 %, là je bosse à 70 %, c'est ça, mais j'ai l'impression qu'il y a jamais vraiment des zéros, quoi, c'est impossible, quoi, non, ouais, c'est une question moi qui, ouais, c'est une question qui me qu'on pose pas mal et tu sais que mes
proches me posent beaucoup et ça maintenant ça m'énerve parce qu'en fait ils me disent tu arrives à prendre du temps off et tout mais c'est pas comme si c'était dur pour moi de travailler. Enfin, c'est agréable, c'est j'ai choisi cette vie, c'est mon taf, c'est aussi un peu ça fait partie de ma vie, quoi, c'est très lié ta vie, c'est ta boîte et cetera. Donc j'avoue que j'adore ça. Mais du coup, j'ai réfléchi quand est-ce que j'avais pour la dernière fois pas ouvert mon ordi de la journée. Franchement, je m' je m'en souvenais pas. Donc
je bosse quasiment tous les jours et des fois c'est regarder trois mails. Mais ce que je vois quand même c'est quand j'arrive à couper un petit peu notamment là la dernière semaine j'ai réussi à bien couper parce que j'étais en famille c'était hyper cool. J'ai quand même eu plein d'idées tu vois là j'ai j'ai des idées. Qui commençait à tomber, je me disais: "Ah, c'est trop bien, je suis en train de recharger mon stock d'idées!" Et avant, je sentais que j'étais quand même un peu sur les rotules. Et à force d'enchaîner, tu sais, il y
a des jours où tu viens au bureau en fait, tu es plus productif, quoi, ouais, ouais. Donc, j'ai j'arrive pas à couper complètement, mais je remarque quand même que ralentir vachement le rythme et faire autre chose, c'est là où, en fait, tu as les bonnes idées, quoi, ouais, complètement. Moi, je pense que les meilleures décisions de ma vie, je les ai prises en vacances, en rando, dans un endroit de folie, ex: où tu prends un peu de hauteur de vue, tu sors la tête du guidon et sors du contexte, tu sors de ton environnement. Et
je pense que du coup, il a, tu peux même aller plus loin, tu peux un peu, tu peux même organiser ça, parce que tu sais, en fait, quand tu es dans la nature, c'est là où tu as les bonnes idées. Bah, du coup, tu te fais, je sais pas, tous les 3 mois, tu te fais une rando, tu te fais, tu t'organises un weekend. Je pense qu'on peut vraiment mettre ça dans son espèce de routine, ouais, parce que nous, je dis pas nous, nous deux, mais tous les entrepreneurs, tous les gens qui sont indépendants, c'est
des athlètes, quoi, donc faut vraiment s'organiser. Moi, je crois vachement à ce truc de routine, donc je pense que ça peut faire partie d'une routine, si tu sais que, bah, tu es au bord de la mer, tu entends les vagues, le clapotis, tu marches dans le sable, ça te fait kiffer, c'est là tu as les bonnes idées. Bah, je sais pas, fais-le tous les 3-4 mois, parce que tu sais que c'est dans ces moment-là que tu crées de la valeur. C'est pas quand tu es à Paris, ou devant ton bureau, que finalement, tu es dans
l'exécution plus que dans la création, ouais, de ouf. Je suis complètement d'accord avec toi, et d'ailleurs, moi je me suis prévu, là, j'ai essayé, parce que je sais qu'avant l'événement, on va bosser comme des fous, je me suis prévu ma petite retraite yoga, thérapie, là, en novembre et tout ça, et j'ai des petits weekends comme ça où je sais que je complètement déconnecté, quoi. Et je vais essayer de le tenir à chaque fois, je le tiens pas à chaque fois, après, tu te fais prendre dans ton truc et tout, et puis, comme moi j'imagine, tu
es un peu passionné, donc tu bosses sans compter, puis tu te crames, quoi, ouais. Tu as déjà fait des burnout, tu as déjà fait un peu des... ouais, okoua, ouais, j'ai fait un burnout. Bah direct, en fait, j'ai lancé la boîte en 2020 et on pourra parler de la trajectoire, mais en gros, ça s'est enchaîné à la perfection et je me retrouve donc, j'avais jamais monté de boîte. Fin 2020, je monte la boîte, c'est le 24 décembre. Donc, moi je suis allemand, donc Noël, on le fait le 24, pas le 25. Le 24 décembre, génial,
enfin 24 décembre 2020, on monte la boîte. 24 décembre 2021, j'ai levé 15 millions d'euros, j'ai, je pense, 15 salariés, euh, tout le monde me dit que je suis un génie, et en fait, je suis un burn... J'en peux plus, tu vois, parce que je sais pas ce que... J'ai plus, j'ai perdu le contrôle sur absolument tout. J'ai aucune idée de ce que je suis en train de faire. Et donc, c'est là que je décide de me faire coacher et mettre en place pas mal de trucs, euh, notamment, on en parle beaucoup avec mon associé,
qui lui, moi j'ai 34 ans, mon associé, il a 27 ans, c'est sa deuxième boîte déjà, mais lui, il est en, il est en 2100 quand il s'agit de, tu vois, d'organiser sa vie et d'identifier les trucs qui vont pas et d'amener des solutions. Donc, en tout cas, ensemble, on a essayé de se faire coacher et franchement, ça m'a... ça m'a sauvé. Mais donc, c'était assez dur de se retrouver aussi vite là-dedans, et c'était aussi hyper solitaire à ce moment-là, parce que tu vois, j'en parlais autour de moi et tout le monde me disait bah,
ouais, c'est un peu normal, enfin, c'est juste comme ça, c'est ça être entrepreneur, c'est galérer et débrouille-toi, quoi. Le coaching, c'est un peu tabou. Voir un psychologue, c'était un peu tabou, et tout, donc, alors si on peut creuser un peu là-dessus. Donc, c'est un coaching pro, un coaching psychologique, un peu des deux, c'est par... En fait, la vérité, c'est que c'est hyper lié, parce que tu vois, il y a des jours où tu, enfin, au début, tu vas avoir des problèmes très pro, des fois tu vas avoir des problèmes très pro, très concrets. Par exemple,
j'ai un problème avec telle personne dans mon équipe, ou alors, j'ai envie de créer une leadership team qui est hyper performante, comment je peux faire, ou alors, je sais pas, j'ai envie d'être juste un meilleur manager pour les gens avec qui je travaille. Et des fois, ça va être, bah, je suis en galère avec ma copine, ou ça se passe mal avec ma famille, et cetera. Et donc, forcément, ça impacte ta performance et ça impacte ton moral. Donc, en fait, c'est hyper lié. Et il se trouve qu'avec ce coach-là en particulier, moi je travaille les
deux, mais toujours sous un angle pro, donc on se dit... Toujours, on part d'un des fois d'un truc perso, mais l'idée c'est quand même de creuser le sujet pour que, enfin, je puisse être un meilleur entrepreneur, tu vois. Mais c'est très lié en réalité. Et tu dirais globalement, tu dirais que ça t'a apporté quoi, ce coaching ? Est-ce que ça t'as appris à mieux te connaître, à mieux identifier des sonnettes un peu d'alarme, des moments où tu te mets dans des états où tu ne devrais pas te mettre, euh, à avoir un cadre plus... Enfin,
ouais, si tu devais en une phrase, en un élément, dire le coaching principalement, ça m'a apporté ça, ça serait quoi ? Bah, c'est le truc, c'est le cadre, en fait, tu vois. Mon coach m'a dit une phrase un jour qui m'a vraiment marqué. C'est en fait "un artiste a besoin d'un cadre", tu vois. Donc, il pose littéralement un canva devant lui pour pouvoir s'exprimer. Et, ben en fait, c'est moi, ça m'a vraiment apporté ça, ça m'a délimité, quelque part, une zone dans laquelle maintenant je peux m'exprimer, et moi, à mon tour, des fois je peux
poser des cadres pour mon équipe, pour qu'ils puissent s'exprimer à leur tour. Avant tout ça, c'était très flou pour moi, et donc, j'ai vraiment réussi à structurer pas mal de choses, et c'est hyper délibéré, tu vois. Le "moi" je crois pas au talent, je crois au travail. Je suis pas plus intelligent qu'un autre, j'ai peut-être des prédispositions pour faire certains trucs, mais ce qui fait que je réussis ou je réussis pas, c'est mon travail et ma motivation. Et donc, là j'ai pu bah canaliser tout ça parce que j'ai un cadre, parce que j'ai mis en
place des routines notamment qui pallient à mes faiblesses. Parce que tout le monde a des faiblesses, tu vois. Moi, j'ai du mal à me motiver à certains moments. Du coup, je mets en place certains trucs. J'ai typiquement, si je vais pas au sport tous les 3-4 jours, tu vois, je suis pas allé au sport depuis une semaine. Ok, je tremble, enfin, franchement, je suis mal. Je suis assez mal, je suis pas allé à la salle. Et je détestais la salle avant, vraiment. Mais j'ai trouvé qu'en fait c'était pour moi, c'était un super exutoire, tu vois,
où en fait ça m'éclate, ça me permet vraiment de repartir à zéro, et du coup, le lendemain je performe beaucoup mieux, et je me sens beaucoup mieux. Et donc, si je vais pas à la salle tous les deux TR jours, ou je fais un autre sport, enfin, si je ne fais pas une activité sportive tous les deux TR jours, en fait, j'accumule une espèce de... Tu vois, je monte en pression et donc là, ma, enfin, je sens que je commence à être hyper chiant avec mon équipe, et où je commence à être plus très lucide,
où je commence à faire des trucs qui servent à rien. Et donc, tu vois, ça c'est un truc, une fois que tu l'as identifié, tu mets en place quelque chose. Et donc, c'est ça tu vois, c'est vraiment être délibéré. Donc, identifier tes faiblesses et tes forces, poser un cadre pour vraiment maximiser les deux, parce qu'elles ne vont pas disparaître, en fait, mais tu peux amplifier tes forces et baisser tes faiblesses, bah ça c'est le coaching qui permet. En fait, tu vois, en regardant les athlètes de haut niveau, tu as typiquement Federer ou Nadal. Nadal il
était coaché par son oncle Tony, ok. Je pense que Tony ne sait pas jouer au tennis, tu vois. Enfin, il est certainement très bon, mais il a peut-être un niveau zéro max qui est exceptionnel déjà, mais il se fait éclater par Rafa tous les jours. Et pourquoi Rafa il a besoin de se faire coacher par lui ? Il avait besoin de se faire coacher parce qu'en fait, Tony, à part d'autres trucs, c'est du mental, c'est de l'organisation, c'est même juste lui l'aider sur la nutrition, peut-être tu vois. Donc, je pense que tout le monde devrait
avoir des gens autour de soi, comme une espace, comme son staff, comme son équipe, quoi, pour vraiment maximiser son potentiel, et le coach, c'est un élément, mais il y en a plein d'autres en fait que tu peux avoir autour de toi. Mais le coach m'a ouvert la porte sur cette idée, cet état d'esprit de se dire : "bah, il faut que j'aie une équipe autour de moi, parce que moi mon job, c'est pas de tout faire, c'est d'être très bon sur deux-trois trucs, et pour tout le reste, bah, il faut que je trouve d'autres gens
qui vont pouvoir m'aider, accompagner". Et en fait, plus tu fais ça tôt, mieux ça va se passer pour toi. Tu ne peux pas attendre d'être milliardaire et d'être, je ne sais pas, Bill Gates, pour mettre ça en place. Il faut que tu mettes ça en place avant, pour aller là où tu veux aller. Écoute, je suis complètement en phase avec toi, et j'en profite pour donner un petit conseil à la communauté, à ceux qui nous regardent, c'est qu'il faut faire hyper attention à ce que vous voyez sur les réseaux, les créateurs de contenu, les influenceurs
et tout ça. Vous voyez peut-être une photo de nous aujourd'hui, vous avez l'impression qu'on a réussi, donc moi aussi, peut-être j'en ai pas assez parlé, mais j'ai fait un burnout assez violent au moment où je suis parti de Goldman. Je me suis fait accompagner par deux coachs, un coach professionnel et un coach plus sur le plan psychologique, et ça a été capital pour moi, je pense, dans le rebond que j'ai réussi à sortir. Faire après, et sur toute la suite, quoi donc, donc faites-vous accompagner ? Ouais, je suis complètement d'accord avec ton conseil. Euh, comment
tu as trouvé le coach ? C'est des parents de potes qui m'ont recommandé, euh, ces coach là, qui les avaient accompagnés aussi dans des grands changements, et de ça, c'est des coachs qui normalement accompagnent plus des cadres dirigeants. Euh, voilà, s'appelle Transition Plus, je sais pas si tu connais, et, voilà. En fait, ils m'ont hyper bien accompagné. Ouais, ils m'ont hyper bien accompagné. Alors moi, mon, enfin, ouais, c'est normalement, c'est plus des cadres dirigeants. Moi j'avais une, enfin bon, bref, j'avais un salaire, ou qui, tu vois, qui se comparait à celui d'un cadre dirigeant, à
ce moment-là, et qui me permettait effectivement d'assumer ça. Donc, c'est pas forcément ce que je recommande à tout le monde d'aller vers une boîte comme ça, mais, mais voilà, enfin, juste, je trouve ça intéressant parce que, en école, on t'en parle jamais, on te dit, tu vas tout déglinguer, tu as fait HEC, Polytechnique, machin, tout va bien se passer pour toi, alors que ma génération, enfin, notre génération, c'était un peu la, la génération sacrifiée, quoi, parce que tu as eu la génération d'avant où il se posait pas de questions, il t'avait V 30 ans, la
nouvelle génération où il se pose beaucoup plus de questions, et nous on était un peu dans l'entre deux. Ouais, c'est vrai, et je crois que les stats dans notre génération, c'est 50 % qui ont été touchés par des burnout et tout, donc on n'en parle jamais, ce truc n'existe pas, c'est pas, tu vois, le la, la première étape on dit souvent, quand tu vas mal, c'est "it's ok not to be ok", tu vois), c'est d'accepter d'aller mal, genre, c'est pas grave, tu vois, et, et, et nous on n'en parle même pas, parce que c'était, c'est
grave. Quoi attends, mais comment ça, ça va pas attend, tu as tout pour toi, tu as un job prestigieux, tu es hyper bien payé, tu as des mégapotes, tu es un des mecs les plus privilégiés du monde, tu vas pas te plaindre, en plus, tu vois, donc, et en fait, ce qui est intéressant, c'est je crois que, statistiquement, les gens très privilégiés sont beaucoup plus touchés par les burnout, par les dépressions que les autres, tu parce que peut-être qu'ils se mettent une pression de dingue et tout ça, enfin bon, bref, voilà. Mais FME, la parenthèse
là-dessus, juste savoir que ça existe, et qu'il n'y a aucune honte, au contraire, à se faire accompagner, c'est ! C'est hyper important, important, mais juste petite digression sur ce que tu viens de dire, je pense que justement, il faut se faire accompagner par des gens qui sont au-dessus de là où tu es actuellement, tu vois, typiquement si là quelqu'un devait trouver un coach, ben moi mon coach il coûtait, il coûte 1000 € par mois, et franchement, ça m'a fait chier de payer 1000 € par mois, au début. J'étais pour combien de sessions, c'est illimitéité. En
réalité, tu vas max une fois par semaine, par contre, si je l'appelle maintenant et je lui dis j'ai un problème, il va, il va, il va me répondre, tu vois, mais dans les faits, voilà, ça c'est un peu du spot, mais moi j'y vais toutes les semaines à la même heure depuis 2 ans, genre 7h30 vendredi, tu vois, on s'en fout, mais bref, donc 1000 € par mois, franchement, ça m'a vraiment fait chier, et j'en ai parlé avec mon associé, qui lui, du coup, est vachement dans le développement personnel, OK ? Et en fait, c'est,
c'est lui qui m'a un peu enlevé les, tu vois, ce frein que j'avais, et donc je pense que tu vois, tu as bien fait d'aller vers quelqu'un qui gère des tops, exact, parce que c'est, c'est ça qu'il faut, en fait, si, si tu as envie de devenir, si tu as envie d'aller hyper loin, bah il faut va chercher les meilleurs et entoure-toi des meilleurs dès maintenant, et oui, ça va être peut-être un petit sacrifice financier. Dans ton cas, ça l'était probablement pas, mais c'est ça, ça t'a quand même peut-être un peu pincé quand tu as
payé, et ben je pense que c'est bien de le faire, tu vois, et ma reco serait vraiment de dire, prenez les meilleurs, même si ça va coûter cher, parce qu'en fin de compte, c'est un investissement en vous, et c'est l'investissement le plus rentable, donc tu t'en fous même, tu vois, je sais pas, ta salle de sport, tes vacances, tes trucs, si ça, enfin, paye, tu peux, tu peux être en illimité tant que c'est un investissement en toi, moi je crois pas au bien matériel, enfin, bien matériel on s'en fout, par contre, investissement dans ta qualité
de vie, mais let's go, quoi. Oua, c'est ça, et même, même financièrement, ça va payer, parce que ce truc là va te permettre de gérer des plus gros jobs, des plus gros trucs, mais au-delà de financièrement, enfin, le plus important, c'est que tu te sentes bien, et c'est ça n'a pas de prix, pas de prix. Et le dernier truc, c'est que si tu veux, par exemple, être le meilleur créateur au monde, et ben, tu peux hacker le truc en payant pour être au côté des meilleurs créateurs au monde, parce que les meilleurs créateurs au monde,
ils partent pas en vacances au Ibis de la grande mode, tu vois, c'est qu'ils vont, je sais pas, où, à Bali, ben paye le même truc, tu vois, et accepte que, tu vois, moi mon coach il me disait souvent : "Si." Tu veux être avec des hommes d'affaires ou des femmes d'affaires et typiquement, bah faut que tu te mettes dans le business, faut que tu ailles dans les hôtels où ils vont, faut que tu ailles dans les restos où ils vont, c'est là où tu vas créer les connexions, un peu de façon c'est rendy pitié
quoi. Tu vas tomber sur les gens et ça c'est vrai que tu peux le provoquer. Du coup, maintenant je le fais vachement, ça me fait penser à Match Point un peu, quoi, un peu le délire arriviste de T crusté dans les trucs de ouf, mais franchement, tu vois, au bout, faut, faut, je sais pas, tu peux dire arriviste ou tu peux juste dire forcer le destin, en fait. Ouais, ouais, et tu sais, c'est un peu fake. "Make it" qui est le mantra absolu de la startup, il faut fak... Au courant, tu vois, aujourd'hui on on
est quand même pas mal. Donc, ouais, c'est important de célébrer les petites victoires et tu as raison, c'est toute façon ça construit ta confiance et tout. Donc, et tu perds un peu le tu perds ça de vue quand tu es and dans parce qu'il y a tout le temps des problèmes, jamais content et c'est quand même tout le temps la merde. Donc, ok, bon, faut qu'on reprenne au début de l'histoire. Donc, première question, un peu classique, est-ce que tu peux N raconter un peu le milieu dans lequel tu as grandi et l'éducation que tu as
faite un peu et quelles études tu as faites? Quoi, yes, écoute, je viens d'un milieu quand même assez privilégié. Mon père est algérien, donc il a émigré d'Algérie en France. Après, il a fait pas mal d'études et il était quatre dirigeants dans une grande boîte. Ok, il a rencontré ma mère assez jeune, qui elle est allemande et donc, tu vois, on a été élevé principalement par ma mère dans un environnement clairement privilégié, mais par contre on est first time, enfin, mon père était first time immigrant, enfin, je ne sais pas comment dire, c'est le premier,
première génération, tu vois, première génération d'immigré et je pense que ça c'est assez important, parce que moi j'ai beaucoup côtoyé de gens comme toi et en fait, la différence c'est que quand ça fait 4C générations, c'est pas les mêmes automatismes, en fait. Tu vois, tu sens qu'il y a, il y a quand même un petit gap et j'ai mis pas mal de temps à mettre le doigt dessus. Et quand je regarde autour de moi, la plupart des gens sont des gens dont les familles sont en fait installées depuis méga longtemps. Moi, ce n'est pas le
cas, pour moi je suis nouveau riche aussi, enfin, c'est depuis la génération de mes parents et pas de la génération d'avant. Et je pense que comme toi, du coup, c'est ce qui me distingue de, tu vois, moi j'ai grandi avec plein de familles nobles depuis des générations et tout ça, tu vois, qui ont des châteaux, des noms à particules, des titres et tout ça et je pense que c'est ce qui est assez différent, c'est que moi mon grand-père était Corse, tu vois, c'est sa douce, c'était un soldat sur la gueule et tout ça et donc
le mortier et le grand rift ça vient de là et et je pense que je passais pas mal de temps avec mes grands-parents et je pense que c'est ce qui fait, je pense que je ne suis pas complètement déconnecté, tu vois, comme d'autres gens que j'ai pu croiser dans mes études et tout ça. Mais bon, là on compare vraiment des les princes et les seigneurs, tu vois, j'ai envie de dire, mais oui, oui, il y a une différence, je suis d'accord avec toi, c'est important d'avoir conscience et du coup moi j'ai j'étais bon élève mais
j'ai détesté l'école, vraiment, je n'aime pas l'autorité, je n'aime pas le système français parce que j'ai été dans le système allemand et le système français, donc j'ai pas mal bougé, j'ai pas mal déménagé, j'ai été aussi dans des écoles dans les lycées français à l'étranger, donc j'ai vu comment c'était, lycée français à l'étranger, tu fais lycée français en Allemagne, du coup j'ai fait en Belgique et en Allemagne. J'étais vraiment dans le lycée dans le système allemand, quoi, donc euh, je suis bilingue et donc tu vois, lycée français à l'envers le Ly, je pense c'est lycée
français où les gens sont les plus riches au monde puisque tout le monde est diamantaire, il n'y a pas de français d'ailleurs, il n'y a que des Libanais et tout. Donc là tu es dans un extrême absolu où il y a vraiment des milliardaires dans ta classe. En Allemagne, c'est en mode bisounours, l'école où en fait tu apprends à jouer, tu apprends à apprendre, tout le monde est hyper bienveillant, c'est un peu comme bon j'ai le nom qui m'échappe mais c'est sais c'est des écoles alternative, c'est ce qu'on appellerait une école alternative. En France, c'est
le système allemand donc hyper bienveillant et après ça, je viens dans le système français où là c'est l'enfer, en fait, pour moi parce que c'est apprendre par cœur et cetera et moi j'ai enfin vu que je parle quand même deux langues, maintenant trois, je suis un peu embrouillé sur plein de trucs, tu vois, typiquement il y a je connais pas le nom des légumes en français, vraiment, c'est un enfer pour moi, je ne connais pas, c'est juste, j'ai des blocages compensé, je compte l'alphabet, je le fais à moitié en allemand, moitié en anglais, tu vois,
là je je tiens un journal pour moi, j'écris en anglais, je ne sais pas pourquoi, tu vois, ok, donc j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter à ce système hyper formaté. Donc, j'étais pas scolaire, mais j'ai quand même des bonnes notes, donc les profs me détestaient parce que j'étais genre le gars qui qui était un peu insolent, mais qui avait quand même genre 15 de moyenne et tout. Ok, et à la fin de de mon lycée, j'avais vu ma sœur qui avait fait prépa EDC et tout, franchement ça m'avait pas fait rêver du tout. Ouais,
mais mon père me disait, il faut faire une école de commerce, c'est la base et tout, machin, lui il avait fait l'université, donc il voyait que quand même il y avait un tu avais un peu une inégalité des chances si tu n'avais pas fait une école au commerce ou une très bonne école d'ingénierie, mais plutôt une école de commerce, même c'était c'était plus adapté. Bah, tu étais un peu plafonné dans les grosses boîtes complètement, donc il m'a dit va faire une école de commerce, ta sœur l'a fait. Et cetera, j'ai vu que c'était l'enfer en
prépa. Donc je m'étais dit, tiens, je vais faire une postback et j'avais un peu regardé le truc. En fait, le meilleur hack de la postback, bah, c'est celle de l'ESSEC. Parce que du coup, tu profites quand même de Laura, d'un grand groupe. Je crois que maintenant, il y a des postbacks dans plus de peut-être même à le SCP et tout. Je ne sais pas, je ne sais pas s'il a chausé mais en tout cas, à l'époque, c'était un peu la seule parmi les bonnes écoles qui avaient une postback. Et donc, j'ai fait ça et franchement,
c'était drôle. C'était un peu le cliché de l'école de commerce. Donc, c'était open bar on vivait gen comme des. C'était la première fois que je quittais mes parents. Donc, c'était trop bien. Honnêtement, je n'ai pas appris grand-chose là-bas. J'ai appris une chose, c'est à me vendre et je pense que c'est quand même un skill qui vaut beaucoup. Est-ce que ça vaut 4 ans d'études? Ça, je ne sais pas, mais c'était quand même super intéressant. Je me suis fait un super réseau. J'ai aussi pris conscience que les gens qui m'entouraient, bah, c'est principalement des gens qui
viennent quand même de milieux hyper privilégiés. Tu vois, j'ai un peu repassé la promo juste avant de venir de tête. Ouais. Et je pense qu'il n'y a quasiment personne qui était pas dans le top, donc la famille était pas dans le top 1 % des Français. Ok, voire top 0,1 %. Et donc, tu vois, c'est fou en fait. Et ça, c'était pas une exception. Enfin, je pense que c'était pareil dans ta promo, c'est tout le monde vient de ces milieux. Donc, c'est quand même assez fou. Mais c'est vrai que franchement, si tu es Smart, tu
peux rentrer dans ces écoles. Que tu es fait prépa ou postback, peu importe, tu peux rentrer dans ces écoles. Et c'est un super accélérateur social. Parce qu'à la sortie, bah, tu trouves un job quand même très facilement avec un salaire. Alors à mon époque, tu vois, c'était genre, je ne sais pas, 35 40000 les salaires de base après si tu allais en finance, c'était plus. Si tu allais en marketing, machin, c'était peut-être un peu moins. En gros, c'était ça et c'était assez simple. Donc ça, je trouvais ça assez cool. Mais c'est vrai que c'est voilà,
c'est tu paies quand même assez cher pour principalement t'éclater. C'était cool de savoir qu'à l'époque, il y avait la culture de l'open bar qui était. Nous, on pouvait boire pendant les cours, enfin le bar était ouvert. Le bar Alex qui s'appelle le FO et c'était ouvert pendant les cours. Donc, tu te faisais virer de cours, tu étais content, tu allais boire des pintes à 2 €, c'est 2 € la pinte et 1 € le demi, complètement lunaire après ils ont fermé ça. Là maintenant, ça s'est calmé de fou. Honnêtement, fini et c'est enfin tu vois,
il s'est quand même passé des trucs un peu c'était vraiment what the fuck, les open bar cé c'était too much mais c'était assez sympa. Parce qu'en fait tu arrivais pendant les premières années, enfin première année. Tu es comme un ouf et après, quand même, tu rentres dans un truc où c'est bon, tu as assez fait la fête et tu as envie de bosser, tu commences à préparer la suite et tu t'es fait ton bon groupe de potes. Et tout donc, c'est vraiment cool. Tu fais un échange, j'ai fait mon échange à Singapour, c'était génial. Ok,
mais à la fin de mes études, j'avais fait le track finance qui n'est pas hyper poussé, honnêtement. Mais voilà, c'est toujours ça de pris. À la fin de mes études, je me suis dit euh, bah, je sais, moi, je voulais bosser en salle à l'époque. Ouais, en salle ou faire de la M, j'étais pas sûr. Enfin, de l'asset management, ok. Mais je me voyais bien sales ou gérant. Et donc, je me suis dit, tiens, je vais faire le programme grande école. Et tu sais, il y a un track admission sur titre à St. Et donc,
j'avais été pris à l'oral. Et ça, c'est une anecdote que je n'ai jamais ré tu à sec postb. Je à sec postb et tu peux r peux faire as. Pour revenir à, ouais, ouais, par contre, c'est honnêtement c'est vraiment le chemin de traverse. Parce que tu t'es tapé 4 ans d'études et tu vas te remettre 2 ans dans le nez. D'accord, sachant que tu es quand même en décalé par rapport aux gens avec qui tu vas être parce que sont beaucoup plus jeunes que toi. C'est comme si tu rev enfin sais c'est Demain à la
Une. Tu sais, il y a une série où le mec il revit toujours la même journée, tu revis enfin, c'est comme si tu revivais un truc. Donc, c'est un peu relou quand même tu vois. Et en plus de ça, à l'époque, c'est peut-être moins le cas aujourd'hui. Mais il y a un peu une ségrégation entre les as et les non. Mais même, même dans la postb, il y avait une ségrégation entre les gars qui rentraient direct et ceux qui rentrent en as. Parce que tu peux rentrer aussi en as alors juste là-dessus. Et après, on
repart sur ton anecdote. Mais est-ce que dans ta vie, dans ta carrière, dans les 10 ans, tu as senti une vraie différence au fait d'avoir fait les sec postbacks et pas les sec post-prépa quoi? Est-ce que non? Parce qu'en fait, j'ai rapidement fait des choix de carrière pour que ça n'it plus d'importance. D'accord, je pense que si j'avais continué dans la finance, ben, je ne sais pas si j'aurais. Pu en fait, vraiment. Tu vois, maximiser mon potentiel, en gros, tous mes potes qui sont en finance, qui étaient avec moi dans la promo à l'époque, ils
ont fait des masters Spay, à l'SCP, à HC, à Dauphine, un truc comme ça. Ou tu vois, à Londres, mais ils ont tous fait des Master Spay par-dessus et là, ça se passe super bien. Par contre, si tu as que le bac, c'est un peu limite. Ouais, donc là, j'aurais eu un blocage. Mais tu vois, c'est aussi pour ça que j'ai fait des choix de carrière très différenciants. Moi, moi, j'aime pas le fait d'être jugé sur mon diplôme. Je me dis, tu vois, des fois je rencontre des gens, ils me disent "Ah, aussi, je suis
EC, le mec il a 50 balles. Il me fait "Salut, je suis EC 82, c'est malade". Mais mec, pourquoi tu t'es défini par ça? Enfin, on s'en fout. Je m'en fous de l'école que tu as faite. Qu'est-ce que tu as fait les 30 dernières années? Ouais, explique-moi qui tu es, quoi. Je m'en tape de ton diplôme, ça veut rien dire pour moi. Donc je sais pas. Donc clairement, il y a un racisme social clair. Et les ESSC, gros coucou. Parce que moi, je l'ai senti. Mais maintenant, je vois l'inverse. Où, en fait, tu vois, je
suis tout le temps mis en avant par les ESSC comme institution, parce que j'ai réussi comme entrepreneur. Donc, ça me fait bien marrer. Alors que ça m'a enfin, ils m'ont absolument pas aidé avant. Ça change quand même. J'ai l'impression que même le truc, tout le truc du post bac, c'est un peu plus, c'est un peu plus ok. Parce qu'en fait, c'est comme le système américain. En réalité, le système de prépa, c'est un truc, je pense que ça existe qu'en France. ENF, je sais pas si ça existe dans d'autres pays, mais c'est, c'est un peu une
spécificité locale. Et donc je l'ai pas senti, parce que j'ai fait des choix différenciants. Et pour revenir au et oui, peut-être truc important, c'est que à l'époque, les ESSC ça coûtait mon truc, ça coûtait, je crois, 7000 € par an, 6000 € par an, je sais plus exactement, mais beaucoup plus cher aujourd'hui ou c'est beaucoup plus cher. Mais vraiment beaucoup plus cher. C'est toujours hyper rentable, en réalité, parce que la première année de salaire, elle paye. Enfin, elle rembourse tout ce que tu as à payer. Mais tu pouvais faire un apprentissage. Donc moi, j'ai fait
un apprentissage, et ça c'est un truc qui est quand même assez sympa. C'est qu'en gros, tu fais deux fois 6 mois dans la même boîte, sur 2 ans. Donc tu fais 6 mois dans la boîte, 6 mois en échange, 6 mois dans la boîte, et 6 mois. En fait, tu finis l'école, et la boîte te paye. Pendant les 2 ans, tu es assimilé salariés. Il paye l'école aussi. Et moi, tu vois, j'étais chez Sanofi. Je t'ai payé 2000 € par mois en apprentissage. J'avais dép salarial. J'ai été payé, du coup, pendant que j'étais en échange.
Donc c'était, c'était trop bien. J'ai pas payé l'école pendant à ce moment-là. Donc, ça, c'était vraiment cool. C'est un super avantage. Et je sais que les ESSC, que tu sois en grande école ou pas, d'ailleurs, peu importe, c'est une des seules écoles qui poussent vraiment ce cursus. Et franchement, c'est génial. Donc, pour ceux qui ont peut-être moins de moyens, mes potes, j'ai plein de potes qui l'ont fait, alors qu'ils venaient de famille blindée. Juste parce que c'est aussi sympa de se dire que tu es, tu sais, tu es émancipé, tu as pas besoin de demander
à papa maman de te payer ton école, et tu as pas besoin de faire d'emprunt non plus. Donc, franchement, c'est un bon track. Et je sais pas si ça existe à HC, ou à l'P, ou les DECK. Je crois que ça existe à l'SCP maintenant. Mais je suis pas sûr. En tout cas, c'est un bon truc. Ça existait à l'SCP, ouais. Mais tu vois, là, c'était vraiment, ils le poussaient à fond. Donc moi, je l'ai fait. Et d'ailleurs, chez Sanofi, je bossais. C'était hyper particulier, parce que je bossais chez Sanofi, dans une équipe de gestion
d'actifs qui gérait le fond de pension. Donc je faisais du fun, de fun, enfin, on faisait de la sélection de fonds, et on gérait 12 milliards d'UM. Donc, c'était quand même, enfin, dénora pour pour une boîte. Donc, c'est là que j'ai découvert, enfin, c'est vraiment là que j'ai mis les mains dans la finance. Et c'est, c'est là où j'ai aussi découvert les ETF, enfin, des trucs qui sont encore hyper importants pour moi. Et donc, à la fin de la post bac, je me dis, bon bah, vas-y, let's go. Je fais la grande école, et on
se motive avec un pote, d'ailleurs, qui lui a fini par la faire. Je pense qu'il a un peu regretté, parce que c'était hyper long. Et donc, j'arrive à l'entretien. Donc, mon dossier était plutôt ok. Donc j'arrive à l'entretien, et là, les gars me disent "Raconte-nous une une expérience entrepreneuriale". Et je leur dis "Bah écoutez, moi, je fais en fait, je fais de l'arbitrage de billets de concert. Euh, donc j'achète des billets de concert en avance. Et après, je pars du principe que, enfin, j'analyse les trucs, je sais qu'ils vont être soldout. Et donc après, je
les vends euh, euh peu de temps avant, et comme ça, ça me permet de vendre trois fois plus cher et tout". Et ça, je le fais aussi. À l'époque, je collectionnais des figurines Star Wars, enfin, je collectionnais plein de trucs, tu vois, ok, des Lego. Aussi des sets de Lego, j'aurais dû les garder. D'ailleurs, parce que ça figurin genre des Warhammer ou euh, non plutôt des, c'était des... c'était des, comment ça s'appelle, des Gentle Giant des attacus enfin c'est des gros trucs, des gros trucs et des Lego, et surtout les, les SEP LEGO Star Wars.
je suis vraiment un gros fan de Star Wars donc j'achetais, je gardais, après je revendais, etc. et les mecs, donc je raconte l'anecdote, moi j'étais tout fier de moi et les mecs me disent "mais c'est illégal de faire ça, c'est illégal", ils commencent à me dire, c'est, c'est contraire aux conditions générales de, je sais pas quoi, et tout, et en gros ils m'ont dit non, et je me suis dit après coup, bon ça m'a dégoûté parce que je me suis senti très con d'avoir raconté cette anecdote. Mais finalement, j'étais très content maintenant, avec le recul
de l'UR fait, parce que je me rends compte que j'étais peut-être pas fait pour ce système là, tu vois, moi j'ai toujours été un peu comme ça, tu vois, à trouver des astuces, et quand je regarde dans les 10 dernières années, les gens que j'ai côtoyé c'est que des gens qui ont, qui cherchent les chemins de traverse, qui identifient les opportunités, qui essaient de justement de maximiser ça, et pour moi le message c'était qu'à l'époque que ce soit la post-bac ou les sec c'était vraiment pareil, ça préparait très bien pour les grands groupes pour vraiment
des carrières très linéaires et si tu voulais finir CEO d'une grande boîte du CAC, franchement c'était, c'est c'est probablement là qu'il fallait, ou être consultant et tu vois finir partenaire chez minse c'est là qu'il fallait être, mais moi c'est pas ce que je voulais, en fait, donc j'étais assez content de pas avoir été pris, pas sur le coup, mais avec le recul je me dis c'était probablement, enfin ils ont fait le bon choix, en fait, parce que j'étais littéralement pas fait pour ça, ouais carrément, carrément, je suis un parallèle un peu douteux avec les relations
amoureuses, je pense que tu vois au début si tu te montres pas tel que tu es réellement, bah tu vas dans le mur, tu vois si tu masques un peu des trucs qui sont naturels chez toi, bah dans 1 an 2 ans quand tu vas revenir au naturel, tu vas dans le mur et c'est un peu pareil, c'est la porte de Saloun, tu vois. Donc, ouais exactement, exactement et donc pour les boîtes, c'est un peu pareil, quoi. Genre si tu te mens complètement à toi-même au début, bah forcément ça va revenir et ça va pas
matcher, je pense que tu as bien fait effectivement d'être toi-même. Si c'est ton truc d'être un peu sneaky et tout ça sneaky, tu vois, dans le sens du terme. Mais juste en fait si tu veux moi tu vois, j'avais lu une phrase de Bill Gates qui me disait moi j'aime bien les ingénieux qui sont feignants parce que je sais qu'ils vont essayer de maximiser, enfin ils vont essayer d'être le plus efficace possible. Bah ouais moi je suis feignant, en fait ça veut pas dire que je bosse pas, je bosse probablement plus que la majorité des
gens qui m'entourent, mais j'aime pas bosser pour rien, quoi. Et dans les grandes boîtes que j'ai appris, tu vois j'étais typiquement chez Saint-Gobain où j'ai fait le plan stratégique mais c'était absurde, en fait. Tu vois on était en costume, dans un petit bureau à la défense et on faisait des slides, des PowerPoint, des excels et des fois on disait, bon bah là dans l'usine au Mexique il y a genre 400 personnes, euh en fait c'est trop, tu vois, genre les bit, il est dégueulasse, on va allez, on enlève 50 personnes, bam; et donc genre en
un truc, moi le connard de stagiaire je virais 50 personnes, tu vois, sur mon petit Excel et après enfin je me disais, c'est je suis tellement déjà, je suis hyper déconnecté de la réalité et en plus ont passé notre temps en réunion, et c'est, c'est pas je critique pas Saint-Gobain, tu vois, mais les grandes boîtes c'est très très politisées et je me disais, pour finir CEO de Saint-Gobain ben il faut que je fasse quoi, faut probablement que je sois assez bon mais il faut aussi que je sois pote avec, en gros que je suis débite,
tu vois, faut que je sois pote avec les bonnes personnes et moi encore une fois, je sais pas faire ça, je suis pas, je suis pas bon dans le copinage, je suis pas, je suis pas très politique, je dis souvent ce que je pense et souvent je pense un peu différemment des autres et donc ça fait chier, ouais, donc je voyais, je voyais pas réussir là-dedans mais tu vois, ça m'a vraiment ouvert les yeux et j'ai compris tôt c'est fou de le comprendre aussi junior, bah parce que je me suis vraiment, je me suis pris
le truc frontalement tu vois, je me suis dit mais c'est, je serais jamais jugé sur mes compétences en fait tu vois parce que quand tu es junior tu te fais fouetter et tu sors moins la politique et je trouve c'est après deux trois ans comme dans la boîte tu commences à voir les trucs les gens qui s'attribuent le travail que tu as fait qui envoient des beaux mails et qui font rien de leur journée et tout ça et tu vois et enfin moi je l'ai vachement ressenti plus tard dans ma carrière tu vois, mais donc
c'est parce que je pense que tu étais peut-être aussi, je sais pas moi tu vois, je me suis tout de suite demandé je me suis tout su, il y a. Une petite voix m'a dit : "Je suis probablement pas au bon endroit", et moi, ce qui me passionnait, tu vois ce que je trouvais ouf, c'était la Silicon Valley. Je savais pas ce que c'était, je pensais que c'était le paradis sur terre, alors qu'en réalité, c'est genre un espèce de parking géant dégueulasse au sud de San Francisco. Je me suis dit : "Ouais, c'est là où
je veux être". Je sais pas comment y aller, je sais pas exactement ce qu'ils font là-bas, mais c'est Apple qui vient de là-bas, Nvidia, tu sais. Moi je jouais aux jeux vidéo, donc j'avais genre une Geforce 5700, je sais pas quoi, je trouvais ça ouf. Je me disais : "Mais c'est ça, j'ai envie, j'ai envie de faire du jeu vidéo, j'ai envie de faire de la tech". Je sais pas comment y arriver, mais j'ai envie d'être là-bas. Et donc je pense que peut-être tu vois ça a confirmé ma petite voix, et c'est pour ça que
je cherchais aussi à invalider le track sur lequel j'étais actuellement, qui était la grande école. Enfin, l'école, le truc de corpo hyper français, machin. Je voulais peut-être aussi invalider ça, d'accord. Il y avait un billet de confirmation et que tu entendais des arguments qui allaient dans ton sens, de la théorie que tu voulais confirmer. De en France, voilà, je suis bloqué, et aux États-Unis c'est là que ça se passe. Tu prenais enfin, tu étais très réceptif à ces arguments. Quoi, et tu vois, tout à l'heure, je te disais : "Je pense qu'on est quand même,
il y a un déterminisme social de fou, mais tu peux le combattre, il y a aucun problème, tu peux, tout le monde peut s'en sortir". Et je pense que d'ailleurs, le dernier ascenseur social qui marche en France, ils sont tous pétés, ne montez pas dans, ne montez dans aucun, si dans celui de l'entrepreneuriat, parce que celui-là, il marche vraiment très fort et tu as toutes les cartes en main. Et ben, tu vois, quand même, que moi, j'étais pas entouré. Enfin, ma famille c'est pas des entrepreneurs, c'est des entrepreneurs, mais c'est des commerçants. Et donc, ils
sont toujours en mode protection. Enfin, protection contre le risque et un peu peur de perdre, de perdre ce qu'ils ont accumulé. Mais c'était pas des gens qui prenaient du risque. Et donc je pense que si j'avais grandi dans un autre milieu, j'aurais peut-être plus rapidement trouvé ces réponses, et j'aurais été plus rapidement encouragé à dire : "Bah, vas-y ok, tu as envie d'aller aux US, bah vas-y, tu y vas, en fait, ou alors tu vas entreprendre, bah nous aussi on a entrepris, on a pris des risques, et c'est ok, ça fait partie du jeu". Moi,
c'était non, non, faut que tu restes sur le track, nous on est là, mais toi, faut que tu ailles là, tu vois, faut que tu deviennes CEO d'un grand groupe. C'est ça, c'est ça, ta destinée. Donc tu vois, je pense que ça, c'est un avantage qu'ont d'autres personnes, mais j'ai juste mis un peu plus d'années qu'eux à comprendre. Et aujourd'hui, tu vois, je sais pas du tout, qu'est-ce qui te fait penser que l'ascenseur social en France est complètement pété, genre sur quel chiffre, enfin, quel chiffre tu as en tête, j'ai aucun chiffre, j'ai aucune stat.
Je vais faire comme les politiques, je vais inventer des stats, non, c'est un feeling. En fait, tu vois, là on est à Paris, et c'est vrai que tu vois, l'entrepreneuriat, c'est très parisien quand même, surtout la tech, c'est très, très parisien. Et tu vois, là, je suis en Dordogne, et quand tu es en Dordogne dans un petit village, genre à Bergerac et tout, qui est pas un petit village, mais une petite ville, tu vois, quand même, que bah les commerces, ils sont, tu vois, il y a la moitié des commerces qui sont fermés et les
gens, ils sont en train de regarder les prix avec beaucoup d'attention parce que 10 € le repas, c'est pas la même chose que 8 €, tu vois, ok, et tu sens que les gens galèrent en fait. Juste les gens galèrent parce que c'est très dur de s'en sortir et la réalité c'est qu'il y a pas beaucoup de jobs qui payent bien en dehors des très grandes villes et en dehors de Paris, il y en a encore moins. Et pour trouver ces bons jobs, bah comment tu fais ? Bah soit tu fais une école de commerce,
une école d'ingé, honnêtement si tu es bon élève, tu fais école de commerce, école d'ingé, tu vas très bien vivre, il y a aucun problème. Et là, il y a un ascenseur social qui marche, donc peut-être que j'exagère un petit peu, mais si tu veux vraiment traverser les plafonds et passer être dans le classement challenge des 500 personnes les plus riches de France ou juste vivre la vie dont tu rêves, bah je pense que l'entrepreneuriat c'est vraiment là où tu peux t'exprimer, parce que tu peux être, tu peux faire comme tu veux, tu peux t'organiser,
comme tu veux, tu peux rencontrer qui tu veux, tu peux vendre ce que tu veux, d'où tu veux. Donc et avec internet, tu vois, n'importe qui prend un, un d'ordinateur, se pose, voilà, et tu peux créer un produit, de zéro et gagner des millions d'euros, il y a plus de barrière. Et ça, ça marche, que dans l'entrepreneuriat, dans tout le reste, tu vas être contraint par ton environnement, le bon vouloir des uns et des autres, là, c'est si tu as des clients et que ces clients sont prêts à payer, il y a aucune limite, tu
fais ce que tu veux. Alors c'est, c'est ça, dans justement dont je. Voulais te parler. C'est tu as vu ? Du coup, le dernier classement challenge des top fortunes de France. Enfin, tu me disais, on en parlait un peu avant l'interview, que ça t'avait étonné un peu le peu de redistribution que tu voyais dans le classement. Quoi ? Ouais, tu vois, j'étais comme, un comme un quinka en vacances. Je me suis dit : "Tiens, je vais acheter le challenge". Et tu regardes la première page. Donc, c'est 10 plus riches ou les 12 plus riches, je
sais plus. Et que des héritiers. Le seul qui n'est pas un héritier, c'est Xavier NiAl, ok. Qui, pour le coup, a explosé tous les plafonds. Je crois qu'il a doublé sa fortune par rapport à l'année dernière. Il est à 16 milliards, un truc comme ça. Et je dis pas que c'est une finalité en soi d'être riche, mais juste, tu vois, le mec, c'est le seul parmi tous les premiers qui a vraiment explosé. Il y a quand même Arnaud Bernard, Arnaud, qui est un peu particulier, parce que même s'il venait d'une famille qui était quand même
extrêmement aisée. Je crois que, là, c'était 50 millions d'euros, le gars il a transformé 50 millions d'euros en 160 milliards ou 190 milliards. Donc je considère que oui, c'est un héritier, mais c'est quand même le meilleur entrepreneur de notre génération, en tout cas, en France. C'est exceptionnel. Mais il part, tu vois, d'un contexte qui est hyper privilégié. Son père avait déjà, je crois, des centaines de biens immobiliers, était très gros dans la promotion immobilière. Et après, ce qui est drôle, c'est si tu montes le classement, franchement, jusqu'à la place 100, c'est principalement des héritiers. Quoi
? Ou alors, enfin, ouais, des héritiers. Et donc, ça, c'est hyper chiant, parce que ça veut dire que concrètement, les gens qui ont de l'argent dans notre pays, bah, ce sont ceux qui étaient nés au bon endroit. Donc concrètement, c'est la chance. Et après, quand tu élargis, quand même, tu vois qu'il y a plein d'a gens qui sont rentrés. Il y a de plus en plus de gens qui ont monté des business, que ce soit tech ou n'importe quoi. Ça, c'est cool. Mais je pense que si tu prends le même classement aux US, bah, les
premiers, ce sont des gars comme Zuckerberg et compagnie, qui sont sortis un peu de nulle part et qui en 10 ans sont passés de zéro à des fortunes phénoménales. Et ça, tu vois, même samalman, c'est un gars, il était nulle part, il y a 5 ans, là. Enfin, je sais pas, je sais pas combien il a, mais je pense que ça se passe plutôt bien pour lui. Ouais, ouais. Donc, ça montre, tu vois, la différence de type d'entrepreneur. Et en France, ça reste quand même beaucoup trop dur d'entreprendre, et la richesse, elle est beaucoup trop
concentrée entre les mains de quelques personnes. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas réussir. On peut carrément réussir, mais ça reste très dur, ouais. En France, le constat, il est assez simple. Le travail est méga taxé, au-delà de 50 %. Si tu fais la somme de toutes les charges qu'il y a, avec TV, tu ajoutes, ouais, la TVA, la charge patronale, ça, c'est même beaucoup plus. Et à l'inverse, le capital est très peu taxé. Et effectivement, comme tu l'as dit, quand tu es entrepreneur, tu as la possibilité de te payer en dividende,
donc via du capital, et donc de payer juste la flat taxe, quoi. Ou même de te payer, enfin, j'imagine que c'est ce que tu fais aussi, des dividendes à ta holding, qui est au-dessus de tes boîtes, et donc de payer absolument aucune taxe, en fait, sur ta holding, quoi. C'est simple, si tu bosses, si tu vends ton temps, tu seras toujours un esclave. Tu seras toujours l'esclave de quelqu'un, parce que même le gars qui est patron de Total, le jour, il arrête d'être patron de Total, bah, son salaire alors, tu vas me dire, il a
des actions, et cetera, mais on va simplifier, on va dire, il n'a pas d'actions, bah, son salaire, il passe de 100 millions à zéro. Ça, c'est si tu vends ton temps. Mais si tu as du capital, et ben, effectivement, tu peux te verser des dividendes, et donc tu peux embaucher des gens qui eux vont te vendre leur temps, mais toi, tu vas leur donner de l'argent en contrepartie. Tu vas pas leur donner du capital, et c'est le capital qui permet de capter la richesse. Donc tous les gens veulent avoir des gros salaires. Tu vois, toi,
tu parles souvent de ton, tu fais que tu étais super bien payé chez Goldman. Ça, c'est trop bien. Mais ce qui est encore mieux, c'est d'utiliser cette Man pour créer des boîtes, et que ces boîtes elles génèrent du chiffre d'affaires, parce que c'est effectivement ça qui va faire que tu vas devenir riche. Dans le classement des gens les plus riches, il y a personne qui est salarié. Alors, il y a quelques salariés qui, parce qu'ils ont été CEO de L'Oréal pendant 25 ans, et qu'ils ont des tonnes de stock-option, mais du coup, en fait, ils
ne sont pas dans la catégorie vente de temps, ils sont aussi dans la catégorie actionnaire. Ils ont 1 % du capital, ou un truc comme ça, tu vois. Donc tant que tu vends ton temps, mais tu as un esclave, à partir de la seconde où tu décides de créer de la richesse pour toi, donc d'être actionnaire, c'est là où tu vas pouvoir sortir de la rat race lancée tous les vendeurs de formation, et donc commencer aussi à vraiment prendre en main ton destin, et ça, c'est un truc, tu vois, moi, on me l'a pas inculqué.
Quand j'étais pendant mes études, on me disait "faut que tu aies un gros salaire, faut que tu voies tout le monde était obsédé par le salaire de sortie", et cetera. Mais en fait, ce qui compte, c'est : il aurait fallu qu'on crée nos boîtes dès la sortie, tu vois. C'est faut prendre des risques, et d'ailleurs, plus tu prends des risques jeune, moins tu as de risques d'ailleurs de retomber à zéro. Si tu montes une boîte à 50 ans avec tes enfants et des crédits et plein de trucs et un style de vie, c'est chaud. À
25 ans, honnêtement, tu as quoi à perdre à monter ta boîte ? Rien. Tu vois, tu n'as pas grand-chose. Tu redescends à zéro au pire, et en plus, tu as tout un filet social qui est quand même dingue. Quand je raconte à tous mes potes qui sont aux États-Unis ou les entrepreneurs américains ce qu'on a en France, les mecs, ils hallucinent. En fait, eux, tu te fais virer du jour au lendemain, tu as deux semaines de severance d'indemnité, et après, c'est marche ou crève. Tu vois, c'est moi. J'avais un prof en micro-macroeconomie que qui disait
toujours : "La piscine du chômage en aux États-Unis, elle est glaciale. Tu rentres dedans, tu as envie de te barrer direct. En France, tu barbottes, c'est tranquille, tu as 2 ans devant toi". Alors, même s'ils ont vachement raboté les trucs, tu es quand même pas mal dedans. Et du coup, ça crée des comportements qui sont hyper nocifs. Puisque aujourd'hui, tu as des gens dans des boîtes qui vont profiter du système pour se faire virer, donc ils vont pouvoir avoir une rupture conventionnelle et avoir un an de chômage. Donc rien, parce qu'ils ont envie de faire
le tour du monde et d'être instagrammeur à Bali. Ouais, et en parallèle, tu as d'autres gens qui veulent bosser, mais eux, tu vois, ils vont pas vraiment être récompensés par ce système. Ils vont cotiser toute leur vie, mais ils vont jamais vraiment en profiter. Donc, c'est un système qui encourage, je trouve, des trucs, mais en parallèle, ça reste quand même le ... le ... la NP. Enfin, ça plus la NP, s'appelle France travail, je crois. France travail, reste quand même le premier employeur d'entrepreneur. Puisque toutes les boîtes qui ont été montées, ce que personne ne
dit, c'est que elles ont été montées parce que les mecs ont une rupture Co et après, ils ont été, ils ont eu 2 ans de chômage. Donc, ils ont pu prendre du risque. Ça, c'est trop bien. D'ailleurs, peut-être que France travaille devrait, non pas donner du salaire, mais devenir actionnaire de toutes les boîtes qu'ils financent. Et je pense que la France serait un peu moins retenue. Mais tu vois, c'est non. Mais de ouf. C'est un système qui est beaucoup trop. Enfin, c'est un bon. Si, c'est bien d'avoir un filet social, mais là, franchement, c'est abusé.
Et du coup, il est pas gratuit. On paye des tonnes de charges, comme tu l'as dit, et ça, faut bien s'en rendre compte. Enfin, regardez votre fiche de paie. Faut savoir que y a des cabinets donc, c'est le métier de faire des fiches de paie tellement, c'est compliqué. Et aujourd'hui, il y a plusieurs boîtes qui ont essayé d'automatiser ce process, c'est quasiment impossible. En fait, tellement c'est complexe. Même les PayFit et compagnie, ils galèrent encore, parce qu'il y a tellement d'exceptions, de trucs. Attend, le gars, il est en arrêt maladie, mais il revient, mais il
est en période de décès, mais machin, mais trucs. Donc, tu te dis, tout ça, là. Tout cet argent, là. Toutes ces cotisations, on sait pas où elles partent. Elle part dans une black box. Ouais, ça, c'est un scandale. En fait, c'est un scandale. C'est on est taxé pour rien, tu vois. Moi, je trouve quand même que les trucs sont allés dans le bon sens ces dernières années. Bon, après, je veux pas forcément faire de politique, mais effectivement, tu as eu un nouveau truc où tu as une reconversion effectivement, qui est possible. Tu vois où tu
arrives à prouver que tu as un vrai projet sérieux de reconversion, c'est validé par un jury, et si te réponds pas, je crois, dans les 2 mois, ton projet est réputé accepté. Et après, chacun se met la pression. Mais avoir un petit matelas de sécurité, c'est quand même ce qui te permet d'entreprendre et de pas avoir le couteau sur la gorge. Après, faut pas ne pas l'avoir enfin du tout, parce que sinon, tu vois, tu peux aussi. Enfin, ça dépend un peu de chacun, je pense. Il y en a qui se laissent, enfin. Si tu
es juste motivé par l'argent, effectivement, tu vas peut-être pas entreprendre. Mais si tu as des ambitions un peu plus grosses que juste gagner de l'argent, bah, tu peux entreprendre malgré le fait que tu as un matelas de sécurité, quoi. Donc, non, tu as raison. Et d'ailleurs, je pense que l'argent c'est une très mauvaise motivation. Tu vois, moi, j'ai eu la chance, on pourrait en parler si tu veux, de gagner pas mal d'argent à des moments un peu clés, parce que j'avais fait aussi les bons choix. Donc, ça, c'est vraiment, je pense, c'est important de le.
Dire j'ai fait des choix qui étaient très contrariants à l'époque, et tout le monde a dit, c'est un choix de merde, vraiment 100 % des gens. Mais du coup, j'ai gagné pas mal d'argent, et je me suis rendu compte que c'était quand même pas la finalité. Tu vois, il faut vraiment que tu aies une autre motivation. Et c'est pour ça qu'en fait, tu peux. Monter une boîte de vérin hydraulique et kiffer ta vie, même si le sujet fondamentalement n'est pas incroyable pour toi, tu vas t'éclater. Parce que tu vas rencontrer des gens hyper intéressants, tu
vas faire des trucs de fou, tu vas innover, tu vas "machin" et oui, tu vas gagner de l'argent. Et oui, c'est un peu un truc de riche de dire que l'argent n'est pas important, mais si c'est ce que tu cherches, bah spoiler : une fois que tu as beaucoup d'argent, ça ne suffit pas. Parce que si tu n'as pas de potes, tu n'as pas de but dans ta vie et tu es déprimé, ça ne sert à rien. Donc, il faut gagner de l'argent, c'est hyper important, parce que ça te met juste bien en fait et
tu kiffes, tu peux profiter de la vie. Mais ça ne peut pas être la finalité. Et je pense que les gens qui cherchent, enfin moi je vois beaucoup de gens qui essaient de gagner vite de l'argent et de trouver des raccourcis, il n'y a pas de raccourci en fait pour gagner beaucoup d'argent. Il y a peut-être des gens qui font des coups, mais moi je ne crois pas à ça, parce que c'est souvent illégal. Les gens qui ont très bien réussi, si tu prends les entrepreneurs du classement Challenge ou de, enfin, tous les entrepreneurs qui
ont bien réussi autour de nous, ce sont des gens qui ont juste bossé comme des dingues. Et tu disais tout à l'heure, il ne faut pas trop se laisser leurrer par le miroir d'Instagram, le miroir aux alouettes. Ce qu'on ne dit pas, c'est que ces gens-là, ils ont bossé H24 pendant des années, tu vois, et ils ont eu des moments très très bas, tu vois, où il n'y avait personne qui voulait d'eux et où tout le monde leur disait que ce qu'ils faisaient était de la merde et ils ont douté, donc c'est aussi passé par
ça, tu vois, et ça, il faut bien le voir que, ouais c'est cool quand tu as réussi. C'est trop simple de taper sur les gens qui ont réussi en leur disant 'ah vous êtes des voleurs, vous êtes les riches, vous volez, etc.' Parce qu'on ne voit pas toutes les galères qu'ils ont traversées et surtout toutes les embûches qu'on a mises sur notre chemin, tu vois. Il y a un truc que je trouve absurde en France, c'est le système du Crédit Impôt Recherche, et on ne va pas rentrer dans les détails, mais en gros, tu peux
démontrer que tu as fait de la recherche pour que l'Etat te rembourse une partie des charges que tu payes pour tes neurones. Et du coup, qu'est-ce qui s'est passé ? C'est un truc que Hollande a inventé, un truc de technocrate. Qu'est-ce qui s'est passé ? Il y a des cabinets qui sont créés pour inventer des projets ou pour prendre tes idées et après transformer ces idées pour qu'elles soient acceptables par le comité qui va analyser tes trucs. Donc, complètement absurde. Donc en fait, au lieu de dire 'tiens, on va baisser les charges pour tout le
monde et rendre le travail un peu moins cher pour l'entrepreneur et aussi du coup peut-être aussi permettre d'augmenter les salaires par ailleurs', et ben non, on va garder les taxes super hautes et on va créer un nouveau système qui est un peu un truc comme à l'école. Un prof de Centrale qui avait corrigé notre copie en disant 'ça, c'est de la merde, ça, c'est pas possible ETA'. Donc tu vois, au lieu de créer des systèmes à la con comme ça et passer un temps fou à vouloir remplir ça, bah on devrait plutôt enlever tous les
obstacles qui sont sur notre chemin. Et je pense que entreprendre, tu vois, c'est si difficile dans n'importe quel pays. Alors si tu entreprends au Sud-Soudan, je pense que c'est le niveau ultime. Et réussir honnêtement, enfin, l'opside est capé très très rapidement. Mais entreprendre en France, c'est aussi difficile qu'entreprendre aux US. Par contre, l'opside, enfin le potentiel de revenus que tu peux générer, ben en France, il est, il est quand même très rapidement capé. Aux US, il ne l'est pas. Ou même en Chine, tu vois, ou au Japon. Donc, il faut quand même bien réfléchir à
où tu entreprends, parce que c'est très, enfin, ça sera le même effort, sera aussi dur, mais peut-être que tu auras un résultat 15 fois meilleur, qui n'est pas juste financièrement, mais juste en terme d'impact aussi, dans un autre pays. Et je pense que la France n'est pas du tout le meilleur pays pour entreprendre. Ma deuxième boîte, après Finar, je ne sais pas si je la ferai ici. Ok, ok, c'est intéressant. Alors, on va parler, on va rentrer dans le vif du sujet de l'entrepreneuriat juste après, mais avant, donc tu as parlé de pas mal d'expériences
professionnelles que tu as eues : Saint-Gobain, Sanofi, Lidl, Opies, Capitaine Train (devenu Train Line), c'est ça ? Est-ce que tu peux nous parler rapidement un peu de cette expérience-là, avant qu'on attaque, du coup, carrément ? Donc, j'ai fini mes études. Donc je viens de me faire au local de la grande école et je me dis 'tiens, faut que je fasse de la finance de marché'. Je me rends compte que en fait, si sales, j'avais eu une propal de stage pour faire du cash securities dans une salle à Paris et je m'étais dit 'le cash etc.',
c'est mort. Même les gens le disaient, franchement, c'est mort, tu vois ? Alors, il y a encore du cash et coutis à Paris, mais franchement, c'est un peu la c'est. La fin des haricots! Et ce que je voyais, c'est que ça allait quand même être les in et les matateux qui allaient prendre le contrôle. Moi, je me voyais pas for forment réussir là-dedans. J'avais hésité à faire gérant, mais vu que j'avais vu que c'était quasiment impossible de battre le marché et que, quand tu regardais les études comme Spiva, bah tu voyais que 90 % des
gérants sous-performaient leur indice de référence, j'avais la flemme de me faire un CF devenenir géant pour superperformer, expliquer à mes clients pendant les 30 prochaines années que, en fait, c'est à cause du marché, c'est à cause de bla. donc je les clients sont OK avec ça, ça ne pose de problème à personne depuis 100 ans, ça finit quand même par par se voir, parce que tu vois Black Rock, plus grand gérant du monde, c'est quand même un gérant principalement actif, même si enfin passif, même s'ils ont des fonds actifs. Donc, je me dis, ouais c'est
mort. Donc, je vais plutôt faire de la finance corpo. À l'époque, il y avait Lidle qui était en train de rénover ses magasins et tout, un peu dans une campagne de, tu sais, c'était un magasin un peu pourri pour les Français, ouais. Alors en Allemagne, c'est Lidle, tout le monde y va. Tu vois, tu as genre des voitures pourries et des Porsche qui sont garées devant Lidl, c'est vraiment le magasin de base, c'est comme dire je vais chez Auchan en France, ok ça ne veut rien dire, tu vois, c'est juste le truc standard. Donc, ils
étaient en train d'importer ce modèle là en France, et ils cherchaient des gens, ils embauchaient plein de gens. Tu vois, je me suis dit, ah cool, ils sont en train de changer de truc, il cherchait des gens en finance, j'y suis allé. Bon, ce que j'ai vu, vraiment, c'est lunaire, tu vois. Donc, ça ne m'a pas du tout plu, donc j'ai démissionné au bout de 2 mois et demi, très vite. Euh, c'était vraiment lunaire pour le coup. Et là, je me suis dit, bon, la petite voix qui disait que tu avais envie de bosser dans
la tech, maintenant tu arrêtes de l'ignorer et tu vas juste te démerder pour bosser là-dedans. Donc, je me suis dit, comment bosser dans la tech? Bah, je ne sais pas, peut-être qu'il faut savoir coder. Donc, j'ai acheté des cours de code sur internet pour 10 dollars, c'est un site qui s'appelle Udemy. J'ai acheté le cours et le premier jour, j'arrive à faire du HTML, deuxième jour, je fais du CSS, et j'arrive à faire à peu près le front, enfin l'aspect visuel du site de la BBC, il n'y a rien qui marche, mais c'est juste l'aspect
visuel. Je dis, mais c'est un truc de fou, de jours je ne savais littéralement pas ce qui était le code et aujourd'hui je sais déjà faire ça. Qu'est-ce qui va se passer dans 2 mois, tu vois, c'est lun évidemment que j'ai envie de faire ça. Donc, j'ai continué à coder, j'ai appris le langage front, le langage back, base de données aussi. Je ne suis pas un très bon codeur, enfin, je ne suis pas un bon dev, mais par contre, aujourd'hui, ça m'a quand même donné, enfin, je sais très bien parler avec les devs, je sais
voir comment fonctionne l'architecture et comprendre leurs challenges. Donc, c'est, c'est enfin, je ne sais pas, c'est comme si je suis pas un iné, tu vois, mais je sais parler avec un in. Tu es capable de manager des devs, quoi maintenant capable de les manager et aussi de les challenger. Donc, en gros, quand il me raconte des conneries, je sens mon détecteur à bullshit, tu vois, je me dis bon là franchement ça ne prend pas une semaine, ça prend genre peut-être un jour. Ils ne sont pas du tout comme ça chez nous, mais donc j'arrive bien
à parler avec eux. Et là, j'ai trouvé un premier job chez Youce, qui était plateforme de service à la personne, qui a été racheté depuis par le Crédit Agricole. Et donc, là, je fais un peu de tout, je fais du product, je fais du produit en gros, donc voilà, je fais des fonctionnalités, j'embauche des gens, j'étais porte-parole de la boîte en Belgique, en, c'était lunaire. Tu vois, je me retrouve à faire des interviews à la radio belge, à la radio suisse, je fais plein de trucs, j'apprends tout sur le T. Je fais du Photoshop machin,
donc c'était trop bien, c'était vraiment cool, et c'était la première fois que je me disais que j'apprenais vraiment des trucs. Alors, pendant mes études, tu vois, on avait appris à les cours d'informatique, c'était Access et faire du VBA, des trucs comme ça, tu vois, on n'avait jamais eu un cours de code. Je pense qu'aujourd'hui ça a changé, mais vraiment j'avais rien appris qui m'a été utile pour ça. Donc, j'ai bossé chez Youis au bout d'un an, je me suis bon, les babysitter et les femmes de ménage, c'est quand même pas ma passion. Donc j'avais envie
de faire autre chose, et il y avait une boîte qui s'appelait Capitaine train à l'époque, qui était quand même assez connue à Paris, parce que c'était une boîte où il y avait vraiment une culture produit très développée, le produit était hyper léché et tout, et tu avais le site de la SNCF qui était dégueulé et tu avais Capitaine train qui permettait de booker les mêmes billets, mais juste sur une interface hyper simple avec un vrai service client qui te répond vite et tout. Donc les mecs avaient ça, j'ai rejoint la boîte, pas de bol, j'arrive
premier jour, on me dit, bon bah on. Va se faire acheter par train line. Moi, je savais pas ce que c'était, Trainline. Par contre, je savais que Trainline appartenait à KKR et KKR, je savais que c'était un fonds de Private Equity, donc je comprenais pas trop comment un fonds de Private Equity qui, pour moi, était plutôt en mode "on fait un LBO, enfin, on fait un rachat où on endette la société qu'on rachète, derrière, on coupe les coûts à fond". Concrètement, on vire tout le monde et derrière on revend la boîte 3 ans plus tard.
Je voyais pas trop comment c'était compatible avec de la tech. Bon, il se trouve que en fait c'est pas du tout ce qu'ils font là; ils investissent massivement dans le développement du produit. Ok, donc j'ai un peu déc... (Message is too long, split into multiple messages) Actionnaire devient TR ok d'AC. Donc, tu avais le choix entre faire maximum 90 % de cash ou alors tu pouvais dire "moi je veux 100 % d'action tra" et tu as un gars qui l'a fait, c'est un Data Scientist parce qu'en fait il a calculé les probabilités et il s'est
dit "bah soit je prends 30 k maintenant, soit je prends genre 200 K dans 5 ans" et donc il a calculé l'expérience de gain et tout. Il s'est dit "bon Hin moi, moi je m'en fous, j'ai pas besoin de l'argent maintenant, donc clairement j'ai intérêt à prendre le truc". C'est le seul qui l'a fait avec quelques autres gens, mais lui était vraiment extrême. D'ailleurs, fun fact, le gars avait gagné un jeu de Paris qu'on avait fait en interne pendant l'Euro alors qu'il ne connaissait pas le foot. Il avait parié sur le Portugal juste en analysant
toutes les stats. Le Portugal nous avait battu en finale, le mec avait parié sur ça. Il ne connaissait littéralement rien au foot, donc il avait juste une approche purement par les stats. Très chaud ce mec, très chaud. Et donc c'est "ppelle Florient", et donc, c'est le seul à avoir fait CIT le plus smart pour le coup. Moi, j'ai eu un peu de chance, parce que vu que j'étais un peu dans l'entre deux, je n'ai pas pu récupérer de cash tout de suite. Et ils m'ont dit "bon, tu t'es un peu fait baiser donc on va
t'en donner plus". Et après, à chaque, tous les 6 mois, tous les 1 an, bah j'ai renégocié. J'isétais, je pense, que je performais bien, et donc j'avais le droit à une augmentation de salaire. Je disais "ok, augmentez un peu mon salaire, mais surtout, donnez-moi plus de BSPCE". J'ai eu un peu un moment, un coup de chance, jamais raconter cette histoire. Aussi, un moment, il y a un de mes... le gars qui gérait, moi je gérais l'Allemagne, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, et le gars qui gérait l'Italie, il a été débauché par Xavier Niel pour lancer
free en Italie. Donc, sa s'appelle Iliad aujourd'hui, et c'est devenu un énorme carton. Ils ont 12 millions d'abonnés. Donc, Benedetto, il s'appelle. C'est devenu une star là-bas, tu vois. Et donc, il a été débauché. C'est le mec qui était assis en face de moi. Il avait le même package que moi. Et donc, le jour où il s'est fait débaucher, bah il a perdu ses stocks. Et j'ai pu récupérer une partie, parce que j'ai négocié aussi, tu vois, comme un port. "OK" Et j'ai vraiment, c'est vraiment un truc, un fil conducteur pendant des années. Moi je
négocie avec mon boss et lui, évidemment, il était fan de ça. Parce qu'il se disait "ça veut dire que le le gars, il est enfin, il est engagé, quoi. Il il croit à la boîte". Et donc, le jour de l'IPO, je peux dire aussi quand j'ai vendu mes stocks, euh, j'ai gagné euh, j' regardé tout à l'heure 502 000 €, tu vois, "OK" 502 000 €. Je pense que mon salaire à l'époque, j'ai pas retrouvé mes fiches de paye, mais je pense que c'était entre c'était 50 ou 55 000 €, je dirais, "OK" donc j'ai
gagné 10 ans de salaire en gros le jour de l'IPO, c'est un délire, c'est un délire, tu vois. Et pour moi, c'était vraiment la c'était la démonstration que ce que je disais tout à l'heure, tu vois être esclave ou avoir du capital bah il faut êre faut avoir du capital, parce que oui là il y a tous les boomers qui vont me dire tous les gars dans les commentaires LinkedIn ou insta, ils vont me dire oui mais tu as eu de la chance, oui oui, ouais, mais peut-être, en fait, que j'ai aussi provoqué ma chance,
peut-être que en fait au bout d'un moment, faut aussi, enfin si tu prends pas de risque, tu as aucun aucune chance de gagner quoi que ce soit. Donc, c'était quand même assez ouf. Et ce que ça m'a permis, tu vois, c'est vu que j'étais pas dans une famille très entrepreneur, c'est que ça m'a donné le matelas de sécurité qui était quand même très confortable là pour me dire "vas-y maintenant, Yolo, je monte ma boîte parce que si je le fais pas après avoir gagné ça je le ferai jamais". Et donc ça c'était vraiment psychologiquement ça
m'a ça m'a débloqué plein de trucs et c'est pour ça que je te dis l'argent, tu vois, c'est pas une finité, mais ça ça t'apporte quand même un truc parce que tu dis au pire maintenant, je je redescendrai plus jamais en dessous de ça. En véralité, tu peux descendre plus bas, mais tu vois, ça m'a ça M M' insté de fou, moi c'est toute ma théorie sur les risques hyper limités, tu vois, pour les gens hyper privilégiés et les filets de sécurité qu'on a, et ça reboucle avec ce dont tu parlais du classement challenge, c'est
tu me disais "oui mais Bernard Arnaud il a commencé que à 50 millions". Mais c'est parce qu'il a 50 millions qui peut prendre des risques de malade, qui peut lancer des trucs ça et et que et qu'il a vu aussi son père, tu vois entrepreneur, donc son père l'a bibronné à ce truc, donc ç' okay, c'est un avantage énorme les les gens qui sont fils et filles d'entrepreneur qui sont du succès, ils ont un edge de malade d'ailleurs je pense que les meilleurs entrepreneurs j'ai ma petite thèse là-dessus, ouais, c'est les gens qui entreprennent pour
la deè fois et qui ont un exit sur le premier la première boîte tu vois, la typ, il y a un exemple très très très parlant c'est une s'appelle Penny Lane qui un logiciel de contact qui. A été monté par Arthur Waller et d'autres gens. Penny Lane, ils ont monté une première boîte qui s'appelle Priceline, je crois qu'ils l'ont vendue à Booking. Je pense qu'ils sont gavés, ben en fait, Penny Lane, juste, ils se sont dit : "Bon, tous des mecs smart, tu vois, ils ont fait les meilleures écoles et tout, ils savent monter une
boîte, ils ont analysé le marché, ils se sont dit, OK, c'est quoi les marchés les plus pourris, le marché le plus pourri qui existe au monde, c'est la conta, c'est logiciel claqué et tout." Et donc, ils ont monté une boîte de comp sa, rien au truc, ils ont fait ça en mode exécution, comme des machines. Aujourd'hui, c'est une boîte qui est une licorne et je pense que ça deviendra le leader du secteur, d'ailleurs, pour une fois leader du secteur, c'est Sigide, la boîte de Jean-Michel olas, qui a... qui l'a, OK. Bah, le gars, tu vois,
Arthur, il me disait "Moi, je veux monter, je veux défoncer ces Sigides, en fait, c'est ça mon ambition, je veux devenir le C.J. de notre génération et je pense qu'aujourd'hui, il a cette ambition-là parce que bah, effectivement, il a déjà ce premier succès et surtout il a toute l'expérience donc il a évité plus d'un milliard d'erreurs quand tu démarres, tu vois, on a tous fait des milliards d'erreurs d'embauche, et tout ce que tu veux, de stratégie donc c'est un avantage énorme. Mais donc, pour revenir au truc de Trainline, c'est moi j'ai vu pendant tout mon...
tout mon parcours, tu vois, je suis celui à Paris qui a gagné le plus ou pendant l'exit, à part mon boss qui est lui bon, je ne sais pas dire combien il a pris mais il a pris beaucoup plus, mais il était aussi top Exec, tu vois, moi j'étais pas du tout top Exec, j'étais genre Country Manager donc j'ai pris plus, j'ai pris plus que certains gros gars à Londres aussi, mais parce que aussi pendant des années j'ai négocié pour ça. Et pendant longtemps, je pensais que ça allait valoir zéro mais je me suis toujours
dit "Il faut que je le tente, tu vois, il faut que je le tente parce que de toute façon, c'est une loi de puissance, il y a une chance sur 100 pour que ça marche, mais si ça marche, ça... ça sera gavage." Et même si j'augmente mon salaire de 3K ou 5K, ce qui est super mais c'est rien par rapport à ce que j'ai gagné, tu vois, j'ai eu la preuve par l'absurde. Mais ça aurait pu ne pas fonctionner, mais je si je devais refaire le truc, je le referais 1000 fois et je conseille à
tout le monde de le faire et je vois toujours dès que je poste ça, les gens pètent des câbles, ils me disent "Oui, mais tu avais pas de famille, oui, mais tu avais pas d'enfants, oui, mais tu avais pas de truc." C'est vrai, c'est vrai complètement. Mais j'ai aussi des contre-exemples. Je connais un mec qui a monté une boîte qui s'appelle Algolia, il a monté la boîte, il avait trois enfants, il est parti de Paris pour aller s'installer aux US, il a pris tous les risques et Algolia aujourd'hui, ça vaut 2 milliards. Mais donc, tu
vois, on peut prendre ce genre de risque aussi même quand on est installé, ça veut rien dire, c'est juste que oui, c'est vrai que c'est plus simple quand tu as 27 ans et que tu as ta seule responsabilité c'est de te gérer toi-même, tu vois. Ouais, c'est clair, c'est clair, c'est pour ça qu'il faut le faire jeune d'ailleurs, complètement. Et juste pour bien comprendre, quand tu touches donc 500 000 € en BSPCE, comment ça se passe, est-ce que c'est traité comme du salaire, est-ce que c'est traité comme du capital ? Enfin, comment tu te fais
taxer là-dessus ? Normalement, c'est traité comme du capital et donc aujourd'hui, tu aurais la flat taxe donc, supposons 30 %. Concrètement, j'aurais payé 150 K d'impôt. Moi, c'est un peu particulier, ça fait mal, tu peux parce que tu ne peux pas le placer sur une holding, tu ne peux pas faire ce genre de non-non-là, c'est vraiment, c'est un peu, c'est un schéma compliqué donc faut se dire que 99 % des gens ne seront pas dans ce cas-là. OK, mais il se trouve que ce schéma a été hyper favorable pour moi, je peux dire pourquoi après,
mais je ne sais pas, j'ai vraiment eu, j'ai vraiment eu de la chance de a Z sur ce truc. Mais normalement, tu serais taxé flat taxe, moi je l'ai taxé salaire donc j'étais dégoûté parce que je me suis dit, bah, là 500 000 € de salaire mais tu te fais pulvériser parce que le parmi, il est progressif donc si la première tranche, elle est à zé, la dernière tranche, elle est à 45%. Donc tu te fais pulvériser. Je crois qu'à l'époque, 45, à l'époque il y avait une tranche à 60, je crois, parce que coucou
François Hollande donc tu vois fait péter le bouclier fiscal et qui avait fait c'était même pire que ça parce qu'il avait fait péter le Bou fiscale et il avait fait un rattrapage sur cel qui en avait bénéficié d'avant tu as des gars qui ont pris genre 120 % d'impôt et là c'est possible que le nouveau gouvernement qui va être nommé, par exemple s supprime la flat taxe, ça sera forcément rétroactif jusqu'au 1er janvier donc si toi tu étais au premier je pas le 30 mars tu as vendu tes actions tu disais bah nickel flat taxe
non non non jusqu'au 31 décembre en fait tu dois trembler parce que ça peut encore être changer et donc rétroactivement la loi. De finance rectificative du nouveau gouvernement pourrait être pulvérisée, et c'est ce que Hollande a fait day one. Ce que tu décides, et donc c'est probablement ce qui se passera aussi. Donc ça, je veux dire, c'est quand même lunaire, parce que c'est ça démontre bien le problème qui en France c'est qu'à une totalité, tu ne sais jamais ce qui va se passer, tu sais juste que les taxes vont augmenter. Donc moi, ça a été
traité comme du salaire, je me suis fait pulvériser. Il y a quand même un truc qui est intéressant, c'est si vous avez un gros salaire. Ça, tu vois, j'en ai parlé avec une pote récemment, elle ne le savait pas. Ça me fume en fait que ça arrive, mais donc si vous avez un gros salaire, si votre salaire, je crois, est trois fois supérieur à votre salaire de votre salaire en année N et trois fois supérieur à votre salaire en année N-1, et bien vous pouvez bénéficier d'un truc qui s'appelle les revenus exceptionnels. Donc en fait,
ça va, il y a tout un petit calcul un peu savant pour limiter la progressivité du barème. Donc en gros, bref, tu as un petit calcul, vous pouvez regarder sur le site des impôts, c'est assez bidon, ça a l'air multiplié par 3, non, non, c'est rare quand même, non, même moi je ne pas connu, donc mais c'est quand tu as un bonus. Excuse-moi, mais oui, mais ok, c'est rare, mais tu vois, j'en ai parlé à ma pote, elle a eu le truc parce que bah sa boîte a été rachetée, d'accord, ok. Donc c'est dans le
cas où tu as des BSPCE BPCE ou je sais pas ex que même avec un gros, enfin moi, jamais avec un gros variable tu peux faire un xis 3 je pense quand même, c'est rare en gros. Le j'ai B avec un fiscaliste sur ça, il me disait qu'il y a 2000 dossiers par an, tous les dossiers sont vérifiés, attention VF, enfin, prenez un fiscaliste si vous faites ça parce que tous les dossiers sont vérifiés. Moi, j'ai été contrôlé, mais donc c'est très niche comme TR, c'est normal qu'elle ne connaissait pas ta pote quoi, elle ne
connaissait pas, mais tu te dis c'est relou parce que du coup on déjà fait le petit calcul pour elle, je pense qu'elle économisait 50 ou 60000 balles d'impôt. Ouais, ok, c'est fou quoi, tu dis franchement ça fait chier de payer ça plutôt que d'avoir dans ta poche. Tu as quand même bossé pour ça. J'espère qu'il y en a un, dites-nous en commentaire si ça vous a aidé. Franchement le TIPS, il est très n, je suis désolé, mais bon, tu te retrouves à faire des trucs comme ça et du coup ce que ça a déclenché, c'est
là où je me dis le système, il est quand même fou. C'est que vu que ça a été payé comme du salaire, bah moi tu vois j'ai moi j'ai quitté le job, et je voulais monter une boîte. Donc je me dis bah cool je vais me mettre au chômage et donc je remplis ma demande et je me disais bah je vais gagner, je sais pas genre 2000 ou 3 2300 un truc comme ça par mois, ouais ou 3000 je sais plus ce qui était déjà très bien, tu vois je me disais c'est trop cool ça
va me permettre de vivre de façon décente à Paris, où tout coûte une blinde, tout en montant ma boîte, et en plus j'allais avoir 2 ans. Sauf que ce que je savais pas, c'est qu'ils ont réintégré ma méga prime euh dans mon truc du calcul du chômage. Et donc j'ai eu le chômage maximal qui est, je crois, de 7000 € par mois. Donc c'est quand même assez fou, tu vois quand il pense et j'ai même pour aller jusqu'au bout de l'histoire j'ai été contrôlé, j'ai dû prendre un avocat à la fin parce qu'il voulait que
je rembourse cette somme, alors que je leur avais dit le jour où j'ai reçu le papier, ils m'ont dit vous allez avoir du temps je leur dit vous êtes sûr gen c'est trop bizarre, enfin vous êtes vraiment sûr ils m'ont dit ouais on est sûr et il y a un gars à la NPE qui a voulu me fumer et donc ils m'ont fait un pas un procès mais il y a une espèce de Procé interne pour recouvrir l'argent. Donc un jour j'ai reçu un courrier qui m'a dit vous nous devez 100000 €. Ok donc là
là je peux dire que tu trembles parce que mais parce que sur les 500 K que tu as touché 500 Ctait du salaire ça éé c'était du salaire salaire donc tu as payé full charges dues, tu avais tes droits au chômage vol même un doute tu vois j'avais quand même un doute sur le truc et pour te dire le truc la complexité du système est quand même folle. Ça a été tranché par genre le directeur de la NPE ce truc ok complètement débile et le gars m'a dit au téléphone. Soura toute ma vie, il était
là et téléphone dit je sais que vous avez triché genre vous on arrête la prig mais je sais que vous avez triché et je mais c'est c'est fou quoi tu vois enfin c'est il t'en voulait Il il a une il a une photo de toi dans son ouais il avait des fléchettes mais c'est et en fait quand tu es quand tu te retrouves dans ces systèmes là dans ces dans ces procédures là mais tu parles chinois parce que tu comprends rien tu vois et les rendez-vous c'est genre tu as un rendez-vous dans un mois mais
pendant un mois tu es en panique parce que tu te dis mais Moi, j'ai pas, j'ai plus 100 000 € là. Truc ou alors, j'ai investi dans plein de trucs. Qu'est-ce que je vais alors ? Il se trouve que j'aurais pu rembourser parce que j'avais quand même toujours le doute de ce truc. J'ai toujours eu peur, tu vois, de me faire retoquer. Mais bon, bref, pour te dire j'ai eu de la chance sur cette histoire, et donc ça m'a aussi vachement libéré pour entreprendre. Mais là, ce qu'il faut retenir, la morale, c'est j'ai chargé la
mule sur les actions, enfin sur les BSPCE. Et oui, j'ai eu de la chance parce que ça a failli se faire acheter après, ça fait une IPO pour 2 milliards et cetera. Donc, c'est un truc de fou. Mais ça a quand même bien payé. Et la réalité, c'est que quand j'ai vu, je sais aussi ce qu'on gagné les fondateurs de Captain Train ou même les top exact de Train Line, ben, ils ont gagné beaucoup plus que moi. Genre vraiment beaucoup plus. Donc, je me suis aussi dit, franchement, moi je me suis cassé le cul, je
pense que, enfin, si tu veux gagner au bout d'un moment autant qu'eux, bah, il faut que ça soit ta boîte, quoi. Concrètement, même si tu es salarié, même si tu as des BSPCE, même si tu es premier salarié, tu auras peut-être, max, allez 2 % de la boîte, max, tu vois ? Mais bon, tu vois, moi je suis hyper fier que les premiers salariés chez nous, ils ont des beaucoup de stock options et si on continue sur notre trajectoire, ils seront millionnaires, tu vois, et ça c'est trop bien parce qu'ils ont pris un risque quand
même vraiment conséquent à cette époque et nous on leur a tous dit combien tu veux d'actions ? Est-ce que tu veux plus de cash, plus d'actions ? Ils ont tous dit plus d'actions, donc tu vois, parce qu'ils avaient tous déjà aussi fait des cash moins gros mais quand même, tu vois, c'est intéressant ton histoire parce qu'on voit vraiment que tu as déplacé le curseur progressivement entre "je fais comme tout le monde", salarié dans une boîte franco-française et je comprends que je vais me faire b**ser toute ma vie si je fais ça, puis salarié dans une
scale-up en mode ok, je suis ok pour être payé 40k avec mes potes de JP Morgan de Goldman qui vont venir me flex tous les weekends en mode machin, mais j'ai des BSP. J'étais dans une app qui vendait des billets de train, si tu veux, c'était vraiment pas sexy, je passais vraiment pour un tocard, ouais. Donc, ouais, psychologiquement, c'est dans la tête, tu doutes quand même dans des moments parce que tu dis "qu'est-ce que je fous là, quoi ?" Tout le monde est chez, ouais, JP, comme tu dis, tout le monde est à Singapour en
train de monter la filiale de je sais pas quoi de BMW et moi, je suis là, tu vois, et on vend des de billets, surtout, à une autre époque, où je trouve, et j'ai encore une fois, j'ai l'impression que c'est moins le cas aujourd'hui avec les nouvelles générations, mais tout le monde faisait la même chose à notre époque, oh, fa, exactement la même chose, et pointait du doigt le connard qui fait pas comme les autres parce que peut-être que ce connard, il va nous prouver que nous, on est cons à faire les esclaves toute la
journée. Donc, les gens te détestent quand tu fais le gars qui te, ils te disent "tu as cru quoi, que tu étais plus malin que nous ?" Ou quoi, tu vois ? Et donc, en fait, même si tu ne les détestes pas, c'est un peu malgré toi, tu vois, moi, ma théorie, c'est que, tu vois, si quelqu'un arrive et te dit l'inverse de ce que tu crois, mais que tu es, tu es quand même en train de te dire "il a peut-être raison, ce con". Ouais, c'est hyper désagréable parce que ça remet en question ton
identité et quand j'étais à l'école de commerce, il y a tout le monde voulait devenir, faire du marketing dans le luxe, faire de la finance ou devenir consultant ou grande consommation, genre chez Danone. Tout le monde chez Danone, je sais pas pourquoi, c'était les quatre tracks choisis, choisis ton camp, tu vois, c'était comme, tu sais, le chapeau Harry Potter, tu avais quatre maisons, là, tu avais quatre trucs, tu as quatre maisons, mais les entrepreneurs, mais mon gars, il y en avait, je pense qu'honnêtement il y en avait deux dans ma promo et c'était des, c'était
des clodos, quoi, vraiment tout le monde les voyait comme des, des parias, ouais, c'est des chômeurs, des entrepreneurs, chur chur égal, genre, ouais, c'est un taré, on dit "ah, tu as pas envie de bosser, toi, toi, tu veux pas bosser, tu veux pas bosser ?" Si tu reviens, je pense, aujourd'hui, je pense qu'on est à 50 % des gens qui veulent monter une boîte ou à minima bosser dans la tech ou à minima juste faire des trucs stylés, tu vois, peut-être même, tu vois, devenir pas influenceur, je veux dire, mais juste monter leur propre truc,
même être freelance ou j'en sais rien. Ok bah ça, je me dis heureusement, mais oui, je suis d'accord avec toi, il y avait quand même une grosse pression, mais même, tu vois, quand j'ai quitté mon job chez Lidl et j'ai dit à ma mère, donc je suis quand même revenu chez moi, la loose absolue, je suis revenu chez ma mère, c'était en Savoie, donc chez ma mère en Savoie, j'avais plus d'appartement à Paris, j'ai acheté mon cours de code de merde à 10 dollars et là j'étais dans ma chambre d'enfants avec mes figurines Star Wars
autour de moi pour lesquels je m'étais fait pas accepter à sec et là. Tu te dis peut-être une décision de merde quand même ce que je viens de faire. Donc, tu doutes quand même, tu doutes. Mais tu vois, au final, c'était la bonne décision et j'ai suivi mon instinct. Donc, je pense qu'il faut vraiment suivre son instant et c'est ce que je fais aujourd'hui au quotidien. Tu vois, il y a plein de trucs où je me dis "Je suis sûr que c'est ce qu'il faut faire" et quand j'en parle à des gens, les gens disent
"C'est de la merde". Et tu vois, ma mère était typiquement persuadée que j'allais devenir SDF quand j'ai quitté mon job. Finar 100% des gens m'ont dit "C'est de la merde", mais vraiment, 100% des gens, allez 99% des gens, c'est une idée de merde, ça ne marchera jamais. Après, ça a marché. Ils m'ont dit "Ouais, mais ok, tu as réussi à faire ça, mais tu vas échouer là, là, là, là, là." Pourquoi? Parce que c'était désagréable pour eux. Et aujourd'hui, là, tout le monde me dit "Tu es un génie, bravo, j'adore ce que tu fais". Mais
moi, les gars, je vous ai pas oubliés, en fait. Tu vois, c'est comme Poutine, moi je pardonne, mais j'oublie jamais. Tu vois, vraiment, j'oublie jamais. Et ça ne veut pas dire que j'ai une rancœur envers eux, c'est juste que le jour où tu me demanderas un service, bah t'inquiète que je ne serai pas là, parce qu'en fait, tu ne m'as pas aidé à ce moment-là. Et à l'inverse, quand je vois des gens qui, tu vois, il y a plein de gens qui me demandent de les aider sur leur boîte. Et d'ailleurs, ça c'est un bon
conseil, je pense. Tous les gens qui me demandent, arrêtez de m'envoyer des emails en me disant "Vois", qu'est-ce que, enfin, en gros, ils me disent ce que je peux faire pour eux, mais il ne me disent jamais pourquoi. Parce que moi, je vais y gagner ouais, et oui, tu peux prendre du temps et juste rien vouloir en tirer, mais la meilleure façon de vendre quelque chose, c'est quand même de prouver qu'il y a des bénéfices mutuels. Tu vois, une Neo, la règle de base de la Neo, c'est que les deux doivent gagner. Une ego, ce
n'est pas genre tu tabasses ton adversaire, après, il est à terre et hop, tu gagnes, et tu l'as volé. Tu vois, donc je pense que ça, c'est si vous voulez que des gens vous aident, bah le meilleur truc c'est d'aller leur montrer ce que eux ont y gagné et d'expliquer pourquoi c'est intéressant de passer 30 minutes de leur temps. Mais tu vois, ça c'est et faire des messages plus courts aussi. J'oublie faire des messages plus courts, arrêtez de nous raconter votre life et allez, allez, allez essentiel, mais en tout cas, ceux qui veulent se lancer.
Ouais, moi en gros, tu vois, moi j'étais assez geek, euh, j'étais assez différent, parce que je venais tu vois, je parlais allemand chez moi, j'avais vécu dans d'autres pays et etc. Je ne comprenais pas trop les codes, tu vois. Gen, les mini comes, je ne savais pas ce que c'était, donc je ne comprenais rien quand les gens parlaient. Et j'avais pas tous les codes tu vois h. Et en fait, c'est un peu l'analogie, tu vois, tu vois le gars qui était beau gosse au lycée, ouais, et qui se tapait toutes les meufs, ou la meuf
qui était hyper bonne et toi, tu étais amoureux d'elle, en fait, ils étaient au pique. Ouais, il ne faut pas piquer trop tôt. Tu la règle c'est que vraiment si tu étais stylé au lycée, mon gars, là, tu es probablement pas au top. Fallait plutôt être un peu un loser et fallait être genre en deuxième rangée. Et moi, j'étais un peu un loser, j'étais en deuxième rangée, j'étais pote avec des gens qui étaient clairement des losers comme moi et des gens qui étaient stylés, mais j'étais. Je me suis toujours senti différent et en gros, avec
le recul, je me dis heureusement que je n'ai pas pris le mauvais chemin. Et c'est ça qui est hyper dur, je trouve. C'est ça que l'école de commerce, ils essaient de te formater, ça rend ouf. En fait, moi, j'avais une théorie sociale là-dessus, tu vois, avec mes potes. Alors, bon moi, j'étais à un lycée très particulier, mais on appelait ça les couronnes. J'étais à Franklin, c'est un lycée jésuite et on appelait ça les couronnes. Donc tu avais les gars un peu de la première couronne, c'est les mecs les plus cool et tout machin qui étaient
méga fringué, tu vois, genre par il m'achetait mes jeans chez Monoprix, il fallait avoir le jean Diesel, les trucs. Et tout ça bref, ensuite, tu as la deuxième couronne, c'est genre bon tu es un peu là, mais tu as peut-être quelques potes en première couronne, tu vois. Mach ensuite ça s'élargit trème couronne et après les autres, les nobon, on les appelait les électrons libres, tu vois. Et ouais, non oublier ce terme d'école de commerce. Ouais, ça c'est un terme d'école de commerce. Mais non, moi comme toi mec, je te rassure, je n'étais pas du tout
première couronne quoi, je n'étais pas du tout le gars cool, tu vois. Donc mais ça c'est bon signe tu vois et je pense que moi, je n'ai pas peur de la réalité. C'est vrai que les mecs qui sont stylés et les filles qui sont stylées aujourd'hui, c'est les gens qui enfin tout le monde aime les gens passionnés. Et si tu es passionné à 14 ans par l'informatique et ben vas-y, persiste, parce que t'inquiète que ça paiera, aujourd'hui tu es un loser peut-être, mais demain tu... Seras-tu? Seras ça sera l'inverse, parce que tu auras tu auras
juste accumulé de l'avance sur tout le monde. Tu vois, quand tout le monde se réveillera à 25 ans pour dire "Ah, il faudra peut-être que je regarde ce que j'aime bien faire dans ma vie plutôt que de suivre ce que mes parents me disent et ce que la première couronne ou je ne sais pas tout mon cercle social veut que je fasse". Donc c'est un avantage de ouf, mais c'est très dur psychologiquement, parce que c'est quand même relou d'être le loser, tu vois, et de dans la cour desé cré avec comme dans Franklin, enin, sais
comme toutes les séries là. C'est Arnold là, et Arnold, ouais, ouais, ah le mec avec la casquette au M, exactement, il a son pote qui a les cheveux longs ça, ouais voilà. Clairement, ce n'est pas les mecs stylés, tu vois, mais ce n'est pas grave. Et attends, et juste moi en sur ce que tu parles, ce dont tu parles du pic, est-ce que c'est un truc qui te fait peur? Parce que je me dis, on a tous à un moment notre pic, tu vois, et on ne sait pas quand il sera, tu vois. Je regardais
exemple de merde, mais je crois c'était l'année dernière je regardais la star HAAC, et tu vois Robby Williams, tu vois, Robby Williams mec a rien fait depuis 20 ans, il date de fou, tu vois, tu vois qu' essaie de lancer un nouvel album et ça, je me suis dit, mais qu'est-ce que ça doit être dur pour le gars, tu vois, de savoir que jamais il ne reconnaîtra le truc, tu vois. Et toi, c'est un truc qui stresse dans ta vie de tous les jours de te dire, ça se trouve là, c'est maintenant ton pic, tu
vois, c'est le moment où ta voix te fait, je ne sais pas, 2 et demi 5 millions de de ça, tu as des propositions de Valot et tout ça, et demain, terminé quoi, genre ouais, ça me fait peur. J'en parlais avec une pote, on se disait qu'elle avait vu Madonna au resto et du coup très son exemple, je me suis, elle ressemble à quoi Madonna, et Google, Madonna elle fait peur, tu vois, aujourd'hui, et je pense que, et tu vois, qu'elle a fait de la chirurgie de ouf, évidemment, parce qu'elle ne veut pas vieillir, donc
quand tu vois Taylor Swift parce quand elle, elle voit Taur su elle doit se dire, mais c'est horrible pour elle, tu vois. ENF ça lui renvoie son âge et le truc et le fait qu'elle est dépassé, même si c'est une icône de folie, tu vois, donc ça c'est une question que je me pose beaucoup, mais du coup un exercice que j'aime bien faire c'est tu vois vers la fin de l'année je me dis est-ce que c'était la meilleure année de ma vie là, et la bonne nouvelle c'est que chaque année là ça a été la
meilleure année de ma vie, ouais, et tu vois là, cette année franchement, j'ai eu des trucs de ouf et des trucs très durs et ça dépend des jours mais fondamentalement je sais que sera la meilleure année de ma vie et tant que en fait pour moi il faut se dire, tu es tu es ça va continuer, parce que euh tant que tu restes curieux et que tu restes à l'écoute et que tu ne deviens pas un espèce de boomer qui va se tunnéliser dans un truc et qui va avoir des certitudes. Tu vas juste évoluer,
tu vois, et tu vas juste te réinventer et c'est ça qui est important, tu vois, c'est le terme se réinventer. Moi j'étais persuadé que les potes que tu avais au lycée c'était les potes que tu auras toute ta vie, ce que tu as appris à la fin de l'école de commerce, bah c'est la fin de ton apprentissage de ta vie, tu vois, tu ne vas plus jamais apprendre des trucs, en fait. Non, ce n'est pas du tout le cas, tu peux te faire des potes à 60 Bala, tu peux changer de vie, tu peux, tu
vois le mec qui a monté KFC, il avait 60 ans Colonel Sanders donc dat mais Warren Buffett il y a une sta... Le créer devant vos yeux, parce que j'ai pris ce risque là et parce que c'est pour ça que je serai encore pertinent dans 20 ans. Donc, je pense qu'il faut juste accepter que tu te remettes en question. Ouais, c'est ça, je suis d'accord. En fait, le pic il est dans ta tête. Que si tu es toujours en train de parler de toi au passé, "j'ai fait ça et ça", bah c'est que tu es
en train de te mettre un P derrière toi. Tu es en train de parler au futur de "je vais monter ça", "j'ai tel et tel projet", quoi. Donc, ça veut dire que tu es tellement persuadé que le pic est devant toi. Que il est devant toi, quoi. Et comme disent les sages, c'est, je c'est quoi, c'est perception is reality, quoi. C'est genre la manière d', c'est dans ta tête, bah ça devient, ça devient la réalité, quoi. Mais c'est ce que je disais tout à l'heure, c'est tu peux vraiment, en fait, c'est c'est il y a
un livre qui s'appelle "Be Your Future Self Now", genre soit ton futur toi maintenant, en fait, c'est ça, tu vois, c'est si tu as envie d'être footballeur professionnel, bah juste, mon gars, genre comporte-toi comme un footballeur professionnel, c'est-à-dire que tu te lèves à 5h du mat. Alors, ça veut pas dire tu fais tu vasir za et compagnie, mais juste tu te lèves à 5h du mat, tu t'entraînes comme un connard et tu fais que ça de ta life, tu vois, parce que la réalité, c'est que c'est ça, tu vois, la réussite. On parle tout le
temps des excès des footballeurs, mais les mecs, ils sont depuis qu'ils ont 12 ans dans des centres de formation et leur vie, elle est vraiment pas F, tu vois. Je connais bien des footballeurs pro, genre de très haut niveau, leur vie, elle est juste hyper dure. Alors, bien sûr, qu'ils sont millionnaires et cetera, mais ça c'est déjà, ils sont, il y a très peu d'élus, il y a beaucoup d'appelés, peu d'élus, mais, allez, la vie est très dure, très solitaire aussi, ça c'est aussi un autre truc, tu vois. Tu parlais du burnout, plus tu réussis,
enfin, c'est une pyramide, le truc, de toute façon. Plus tu réussis, moins tu as de gens auquel tu peux te rapporter et moi aujourd'hui, je vois, il y a plein de gens, bah, j'ai du mal, à enfin, on n'a plus les mêmes références et donc, c'est assez difficile aussi. Donc je vois déjà un monde dans lequel, bah, ça sera un petit peu plus solitaire. Et tu sais, on dit souvent, pourquoi les milliardaires sont tous pote entre eux et Machin, bah en réalité, qui peut comprendre un milliardaire, personne, si ce n'est un autre milliardaire. Parce que
tous les gens... (Veuillez noter que le texte a été abrégé pour répondre aux limites de caractères. Si vous avez besoin de plus de corrections, n'hésitez pas à le demander.) Je me balade, je suis en soirée et j'ai des gens qui arrivent qui font "Ah Jokaris, trop marrant de te voir !" Et ça, vas-y, on prend une photo, claque et le mec se barre. Et en fait, il en a rien à faire de ma gueule, tu vois, c'est juste, c'est juste je suis un gars marrant parce qu'il l'a déjà vu sur un écran. Il veut une
photo avec toi, mais il s'en fout, tu vois, de te parler, de savoir ton truc et ça. Et en fait, c'est hyper intrusif aussi, ouais, c'est ça, c'est ça. Et donc, ça crée un sentiment de vide de fou, tu vois, et ça crée une solitude de fou. Et c'est marrant parce que les gens s'imaginent, tu vois. Et je le vois beaucoup avec la notoriété, encore une fois, tu es sur les réseaux, tu es là et tout ça, il croit que ta vie c'est, alors que tu es assez seul, finalement, quoi, tu vois, genre tu es
enfin, ça, ça crée ce sentiment là. Je trouve ça sacré, ce truc là. C'est ouais, complètement d'accord, c'est assez difficile à gérer et euh, et la notoriété pour moi, enfin, je sais pas comment, comment toi tu l' gères mais c'est un truc qui est aussi assez nouveau, et tu vois le fait de se faire reconnaître dans la rue, alors au-delà de faire marrer tes potes, genre, quand ça t'arrive, ça fait chier tes potes 10 fois par jour, c'est casse-couille, tu vois. Et c'est sympa et en fait le pire, tu vois, pour moi, c'est que j'ai
souvent l'impression d'être ce cet acteur sur TF1, genre, personne ne connait son nom mais tu as déjà vu sa gueule. Moi, je suis l'acteur de TF, tu vois, genre les gens ils sont là, gen là, tu vois, typiquement j'étais à l'escalade ouis avec un pote et on croise un de ses potes, il fait "mais il me sert la main, il fait "toi, je te connais" et moi je dis "bah non, je sais pas, on se connait pas", en fait je savais très bien qu'il m'avait vu sur Youtube ou tout ce que tu veux, mais en
fait c'est lui encore, on s'est parlé, mais là je vois tellement de gens, tu vois, qui te regardent et tu dis c'est en fait là, ça va, on est dans un contexte normal, on est au resto, je sais pas, mais ça se trouve que je vais être en TF et j'ai pas envie qu'on me reconnaisse, ou donc ça crée aussi, je trouve, un sentiment d'insécurité qui est assez étonnant et j'avais pas du tout mesuré le truc et tu vois quand tu vois aussi, tu vois les mecs qui sont hyper connus qui p déplor contre les
paparazzis, je me dis mais c'est c'est l'enfer en fait de de ça et donc la fame, c'est cool, genre, il y a plein de gens qui veulent être fameux, mais franchement, c'est juste chiant au quotidien et faut vraiment être prêt à voir à vivre avec qui faut vraiment apprécier ça. La réalité, en fait, c'est que tu aimerais, et je me rends compte aussi, tu aimerais être connu quand ça t'arrange, tu vois, tu aimes être connu quand exactement il esime que devant la boîte, tu as envie de rentrer, tu as envie d'avoir une méga t, tu
as envie de, tu as envie d'aller dans un événement qui est sold out et envie exactement, il y a des moments où ça te met trop bien effectivement de te reconnaître à des moments un peu clés, tu es en train de négocier avec un client, il y a un mec qui arrive qui m une photo et tu as le client qui "ah ok, mais donc vous êtes vraiment connu" et ça, et c'est trop bien. Mais comme tu l'as dit, il y a des moments où tu es en TF, tu es déboité, mais pas plus qu'un
autre, tu vois, mais c'est juste que si on te regarde toi comme ça nonstop. Et ça, on voit qu'effectivement il y a des petits moves qui sont pas nets et tout ça et et et ouais c'est c'est dur, c'est pas évident et tu appartiens tu appartiens un peu à l'imaginaire collectif. Donc, ça c'est assez bizarre après c'est vrai ça peut te rendre des services tu vois typiquement je m'étais j'ai un chien à Labrador et donc j'avais mon chien dans le métro et j' j'avais pas mis la musolière, et c'est 135 € d'amende ou un truc
comme ça et donc là je sors de mon arrêt de métro, enfin, je sors du métro et bam, contrôleur, je me dis bon bah vas-y, ça va être mon tour. Je donne mon truc, mon avigo au gars, les gars, il regarde ma carte, il fait, il bug, tu vois, il fait "tu es Mounir ?" Je fais ouais, Mounir de finar, ouais. Il fait "je suis abonné finar plus, j'adore ce que tu fais et tout machin", on fait un selfie et je me dis bon déjà j'ai trop kiffé l'idée de me dire qu'il y a un
contrôleur ATP qui est mon client parce que il y a plein de gens qui pensent que c'est que pour les riches et en plus, bien sûr que ça m'a sorti d'un d'un sale coup tu vois donc c'était c'était marrant. Mais c'est quand même principalement pas trop ça, tu vois, c'est principalement des gens qui veulent faire des selfies et qui se barrent 2 secondes après. Y a des deux, il y a des deux, il y a des bons côtés trouvés tu vois, je pense que le jour tu on parlait du pic tout à l'heure, un jour
on sera plus connus, tout le monde, s'en battra les couilles de notre gueule. On aura le SOM on dira comment ça plus personne, qu'il n'y a pas la tournée comme les chanteurs connus là, qui font la tournée. Les mecs qui étaient connus dans les années 80 et qui font une tournée, genre les vieilles je ne sais plus comment ça s'appelle là. Genre tu as une chanson sur le concert parce qu'en fait c'est le seul moyen encore pour toi de gagner une générations chante le même tube depuis 30 ans. J'avoue que c'est un peu une antise
mais bon après ça encore une fois si tu te réinventes, et cetera, il n'y a aucune raison que ça arrive. Bon alors du coup, du coup, bon, bref, on a anticipé des sujets dont je voulais parler après, mais sur la notoriété, c'est super intéressant. On revient et ça fait un moment. Tu pars avec ton baluchon avec 500 500 K, Mo 150 que tu as filé aux impôts, 350 et c'est là que tu te dis, donc là on est quoi? On est en 2019, quoi? On est fin en 2019. OK et là tu te dis je
vais entreprendre parce que tu as le cash pour le faire et tu peux prendre des risques parce qu'il y avait un truc qui te, qui enfin qu'est-ce qui te, qu'est-ce qui te pousse à devenir entrepreneur à ce moment-là? Quoi en gros ça me démangeait tu vois et c'est un peu le truc pour tous les entrepreneurs c'est si vous ne pouvez pas vous empêcher d'entreprendre c'est que il faut probablement y aller et moi je ne pouvais pas m'empêcher je me disais mais c'est je vois littéralement pas ce que je peux faire d'autre je vais pas enfin
là je viens de faire une IPO à 2 milliards enfin une introduction en Bourse à 2 milliards dans une scaleup Française qu'est-ce que je peux faire de mieux que ça tu vois enfin c'est c'est bon le c'est c'est trop cool mais la prochaine étape pour moi c'est de monter ma boîte et j'ai vu il y a plein de trucs qui m'ont vraiment pas plu chez trainline donc moi moi j'ai envie de faire différemment et donc je ne peux pas le faire si ce n'est pas ma boîte donc c'était un peu irrésistible donc je pars en
voyage parce que je me dis bon j'ai quand même le temps tu vois je ne vais pas me mettre la pression et essayer de partir tout de suite dans un tunnel et là bon bah génial je suis en Colombie covid en mars donc je reviens en urgence, en fait il n'y a plus rien à faire on est obligé d'être cloîtré chez nous et je rappelle un gars qui s'appelle Julien qui est devenu mon associé avec qui j'avais bossé chez youis et Julien d'ailleurs il m'avait vachement ouvert les yeux sur un truc puisqu'il faisait partie de
la première promo de l'école 42 tu sais, l'école qui a créé xavinel pour coder et tout et donc chez upis on avait embauché genre 10 stagiaires parce qu'on était une usine à stagiaire donc il il y a parmi les stagiaires Julien et d'ailleurs fun fact il y a d'autres salariés qui sont enfin des mecs qui sont devenus salariés de finar donc il arrive et après donc les mecs premier jour je me dis bon c'est quoi cette arnaque je ne comprends pas vraiment l'école 42 ce n'est même pas un vrai diplôme je ne comprends rien tu
vois c'est pas une école classique et les mecs m'expliquent la pédagogie à l'école 42 donc il n'y a pas vraiment de prof tu apprends tout seul un truc qui s'appelle la piscine et tout je me dis mais c'est ouf en fait c'est trop bien l'apprentissage c'est comme ça que ça devrait être un peu comme dans un jeu vidéo un peu gamifié quoi hyper gamifié et donc les mecs je leur dis mais ça fait combien de temps que vous êtes en étude du coup ils font bah je sais pas 3 mois ou 6 mois je ne
sais plus ouais mais vous savez déjà def enfin c'est ouf le niveau de le niveau de de qu'ils avaient acquis en 6 mois était incroyable nous en en école commerce on c'est genre marketing 10 one pendant un semestre et tranquille tu vois la cour d'apprentissage était beaucoup plus vén cour d'apprentissage elle est vénère et il y a vraiment un espèce de Ch d'ailleurs il y a plein de gens qui ne vont pas au bout de 42 tu vois là je crois qu'il n'y a aucun des aucune des personnes qui a fait 42 parmi les salaries
de finar qui est allé au bout qui a fini l'école parce qu'en fait ça sert à rien tu vois ça ne sert littéralement à rien ils n'ont même pas leur diplôme c'est c'est pas grave tu vois c'est pas important alors qu'on est que le commerce n'est pas allé au bout c'est enfin c'est débile tu vois ça il faut le diplôme ok donc je rencontre ce gars là et je me dis ah ouais trop bien parce que lui il s'est codé et en plus il est intéressé par le business alors que j'avais rencontré pas mal de
développeurs avant et il je Sanait quand même que le business ça les intéressait pas trop en tout cas il avait pas la fibre et donc on est toujours resté en contact lui derrière il a monté une boîte qu'il a revendu à SAP qui a une grosse boîte allemande une boîte de chatbot gros succès tu vois pour plus de 20 millions d'euros ensuite il a fait n'importe quoi en gros pendant plusieurs années et on est quand même resté en contact et donc là au moment du covid on se dit bon mec vas-y ça fait des années
qu'on voulait monter une boîte ensemble toi tu venais. De quitter son truc, moi je venais de quitter Traain Line. Let's go! On a fait une liste de sujets en gros et on a mis vraiment les sujets qui nous semblaient pertinents et qui nous intéressent. Ouais, et euh, premier sujet, c'est un truc de un Death tool, un outil pour les développeurs, et on s'est dit que c'est sûr qu'il y a un business, tu vois. Mais franchement, ça nous fait chier comme business, ça ne nous intéresse pas. Et en fait, ce qu'on faisait, c'est qu'on faisait des
petits po, on faisait des petits produits, on lançait le truc en genre 2 jours et après on se disait, au bout de la fin de la semaine, si on n'a pas une petite traction, si on n'a pas des gens qui ont signé un premier contrat, un premier truc, on était vraiment en full faking, euh, et ben on arrête le projet et on passe à un autre. Et comme ça, on allait super vite, super important, tu vois, aller vite et d'éliminer les trucs qui ne vont pas. Donc, première idée, ça ne nous intéresse pas. Deuxième idée,
c'était un truc de camping, de glamping, tu vois, c'est des campings en gros, on allait sur des terrains de des mecs qui étaient blindés et qui avaient des châteaux. On leur disait, on prend un bout de votre parcelle, on met des tentes un peu stylées et tout et comme ça, vous pouvez louer à des parisiens ou des citadins à 1 heure de Paris. Vous vous mettez au vert, machin, on vend ça une blinde et depuis, ça a été créé. Mais bon, on se dit que c'est cool, c'est évident qu'il y a une demande pour ça
: retour à la nature, etc. Mais par contre, c'est hyper opérationnel, c'est hyper terre à terre comme truc. J'étais en discussion avec des mecs qui fabriquaient des tentes pour l'armée et cetait faisit. Je me disais que ce n'est pas de la tech, quoi, ça me fait chier. Et le troisième truc, c'était finar, enfin, c'est devenu finar. Le problème, c'était que on avait tous les deux fait des cash out : lui il a vendu sa boîte, moi j'avais mes BSPCE chez Traain Line et on avait eu des conseils vraiment merdiques de la part de banquiers, etc.
Et donc on s'était dit, franchement, il est impossible que notre génération et celle d'après accepte que l'on se fasse maltraiter comme ça lorsqu'il s'agit de gérer notre argent. On veut comprendre ce qui se passe, on veut avoir quand même, on veut avoir la main dessus, on veut avoir des outils pour piloter ça, tu vois, on ne veut pas que ça soit genre une fois par an on reçoit un Excel, on veut avoir une app pour gérer ça, on veut comprendre, on veut apprendre aussi pour se former, on veut peut-être que ça soit social, etc. Donc
on s'est dit, on va créer un outil qui permet juste d'agréger ton patrimoine. En gros, c'est un dashboard de ton patrimoine, tu vois. Avant, tu faisais ça sur Excel, maintenant tu fais ça sur finar. Et on avait un besoin, parce qu'on avait investi un peu à droite, à gauche, alors on n'était pas non plus milliardaires, tu vois, on n'était pas millionnaires non plus, mais moi j'avais mes 500 K moins les impôts et lui il avait un peu de cash, il avait un peu plus de cash que moi, même s'il a beaucoup cramé après, mais on
avait du cash, on avait des trucs à placer, surtout on avait placé sur plein de choses. Et donc, en 2 jours, on a codé finar, on est parti avec S. Provence et tout, hyper rapidement. On a sorti le truc, on l'a envoyé à des amis et là, ça a pris quand même assez rapidement. On se retrouve à avoir genre 100 personnes qu'on ne connaît pas qui connectent leur compte bancaire et tout. On n'avait pas de boîte, on n'avait rien, le site était dégueulasse, ça s'appelait déjà finar. On me demande souvent comment j'ai trouvé la marque,
c'est un générateur de nom sur internet qui nous a donné le... En fait, on avait un script qui le faisait tourner en permanence et qui nous sortait, enfin, qui nous envoyait des listes de noms qui étaient dispo et tout ça de noms qui étaient dispo avec le domaine le point com, le point machin, il y avait le point com à l'époque, point eu. On avait dit, je crois qu'on avait dit genre s'il n'y a pas ça, tu F back sur ça, mais par contre s'il y a pas ça, c'est exclusion. Et donc, "finaris", ça nous
plaisait bien et tu vois, on s'est dit, ah, ouais, cool ce nom. Et finalement, c'est comme souvent, en fait, c'est un peu notre nom de code. Et donc le nom de code est devenu le nom définitif de la boîte aujourd'hui. Voilà, c'est un nom que nos utilisateurs adorent et qui est très cool. C'était complètement random, tu vois, à la base. Donc, on se retrouve assez rapidement à avoir pas mal de monde qui utilise le truc, on lance une newsletter qui s'appelle "money time", que j'écrivais, chaque semaine, je crois, et permet de se former sur un
nouveau sujet sur la finance, donc je sais pas, l'immobilier, les actions, les ETF, les machins, les trucs, la crypto, assez poussé. Et donc, avec la newsletter, ça nous permet d'acquérir des... En gros, moi je publiais sur Linkedin parce que les gens demandent souvent "mais comment tu fais pour avoir tes 100 premiers clients ? Voilà voilà comment j'ai fait". Je publiais des trucs sur Linkedin où je disais, bah, dans le money time de cette semaine, enfin en gros, je publiais le post du money time de la semaine dernière et je... Disais, bah si vous voulez recevoir
des mails comme ça toutes les semaines, bah vous vous abonnez ici. Les gens s'abonnaient et donc VI un truc, tu vois, il y a plein d'outils super simples pour ça. Les gens s'abonnaient et après, dans le money time, je mettais des bloc assez rapidement où je disais, bah, si vous voulez suivre votre patrimoine, c'est un peu le enfin suivre votre patrimoine, c'est le babas pour mieux le gérer donc voilà un outil, vous pouvez vous inscrire finar machin. Donc c'est comme ça qu'on recrutait les gens, on leur donnait de la valeur via la news et après
on les renvoyait via l'outil. Et pourquoi on faisait new finance ? Parce que, bah, forcément, si tu t'intéresses à tes finances, c'est que tu as du patrimoine où c'est que tu veux en avoir et cetera. Donc on se disait faut toujours que tu cibles des gens qui sont dans ta dans ton audience, tu sers à rien de faire une new pour des gens qui sont très loin de ton produit. Donc on arrive à recruter des gens comme ça, c'est cool et tout et là on se dit bon, on commence à parler à des VC, enfin
des venture capitalist donc des investisseurs, c'est des fonds de pravqu qui sont spécialisés sur le les startup et on a des bons profils, tu vois, moi j'ai fait une boîte qui a IPO où j'ai un assez gros poste, Julien il a monté une boîte qu'il a vendu à SAP donc forcément les gens, ils sont assez excités parce qu'en fait c'est quand même beaucoup l'équipe qui fait le succès, tu vois, le produit l'idée on s'en fout, honnêtement ce qui compte c'est les gens. Donc on nous propose assez rapidement de d'investir de faire des petites levées et
il y a un gars un jour qui nous dit je ne sais pas qui c'est, enfin je n'arrive pas à me souvenir mais il nous dit est-ce que vous avez postulé à White combinator et White combinator c'est un incubateur aux US, il y a coinbase, STPE Airbnb, des milliards de boîtes qui sont passées par là, tu vois, Sam Altman a été président de de W combinator. Je me dis bah, que j'y avais pas pensé, moi ça me faisait vachement rêver, je lisais vachement leur contenu donc je me dis allez go on postule. Je vois que
la deadline pour postuler est passée mais ils ont un truc qui s'appelle les late application donc je me dis vas-y on le fait, Yolo tu vois et en fait on le fait et une semaine plus tard on est pris, et là on se dit merde du coup maintenant on est obligé et pour faire W tu es obligé d'avoir une boîte américaine, canadienne ou il Ciman, je crois, ou Singapour ok, donc tu as quatre pays tu peux avoir une boî française donc on se dit merde on a pas de boîte, on a rien mant on est
pris qu'est-ce donc on est obligé de final, il faut que ça devienne un vrai truc quoi donc là on crée une boîte et à ce là il n'y avait rien, il y avait pas de cabis, rien rien donc tu, quand tu les gens qui sont inscrits merci à eux mais en gros c'était du vent quoi, même les clés, enfin les accès qu'on utilisait pour connecter les comptes bancaires c'est un vrai truc mais c'était des clés tests, tu vois, enfin y a on payait rien c'est n'importe quoi mais donc c'est ça aussi tu vois, les gens
disent ah attends je ne peux pas lancer ma boîte parce que je n'ai pas de nom, je n'ai pas de marque, je n'ai pas encore le C tout non tu t'en fous complètement tu vois les premiers, ils sont ok, accepteront ça, parce qu'en fait Early Adopter ils acceptent que ça soit pas parfait, c'est pour ça qu'ils sont là c'est des gens qui aiment être les premiers sur les trucs donc c'est OK par contre tu ne peux pas garder ça toute ta vie tu vois donc on est pris à wi on lève un petit un petit
fond et après on pourra parler du reste mais ça c'était assez stylé parce qu'en fait tu vois on monte le truc un peu de façon itérative on finit par tomber sur finari et après on est pris à W donc ça nous force à accélérer la marche et après à partir de là c'est parti avec des haut très haut et des bas très bas mais en tout cas ça a vraiment lancé le truc et là on est fin 2020 tu vois on cré la boî donc le 24 décembre alors effectivement pour redonner le contexte tu l'as
donné un peu donc YC white combinator c'est à la fois un incubateur et un fond de capital risque en fait parce qu'ils prennent ils prennent une part dans dans ta boite et donc et voilà donc ça va durer 3 mois et ça va être un truc assez intensif et tu vas nous en parler mais voilà why combinateur pour que les gens se rendent compte c'est l'incubateur de start-up le plus prestigieux du monde de l'incubateur de la startup et c'est le Graal pour beaucoup de start-up de passer par WC à la fois parce que tu vas
y aller tu vas rencontrer des gens hyper intéressants et à la fois parce que c'est un un stamp un label après de c'est une start-up wi et donc ça t'ouvre plein de portes derrière quoi donc est-ce que tu peux déjà préciser un peu quel est le deal que propose W au au startup alors le deal qui nous proposait maintenant est un peu différent de enfin qui nous proposait à l'époque est un peu différent du deal maintenant à l'époque c'était 7 % de ton capital contre 125,000 dollars ok. Concrètement, ça valorise ta boîte à un peu
moins de 2 millions de dollars. Ce qui est pas mal, mais en réalité, c'est pas ouf, tu vois. Quand tu fais une boîte un peu fancy, en tout cas à l'époque, tu peux lever à une valeur beaucoup plus grosse. Donc, il y a plein de gens qui me disent "mais c'est un deal de merde", et Cera c'est un super deal en réalité. Enfin, c'est vraiment un super deal, parce que ça valorise ta boîte à quoi, 1 million et demi? Du coup, tu dis 1.7, 1.8, tu vois? Ok, ce qui est, mais c'est pas énorme par
rapport à la valorisation que tu vas pouvoir avoir après. W, c'est ça qu'il faut retenir. C'est que oui, c'est un très bon deal, mais en même temps, c'est aussi grâce à eux que toi, tu vas pouvoir avoir une valeur plus haute, que tu vas pouvoir accélérer énormément la cadence, et que tu vas pouvoir probablement monter un champion. Parce que ce qu'il faut bien se rendre compte, c'est enfin, ce dont il faut bien se rendre compte, c'est que ça dure 3 mois, tu as ce deal 100%, déjà. Si tu signes pas le deal, tu dégages. Il
n'y a pas d'autres deals. Donc, tout le monde a le même deal. En réalité, il y a peut-être, il y a probablement un deal secret pour les gars qui viennent pour la deuxième fois. Parce que si moi j'ai monté une boîte, je la revends pour 1 milliard, je veux refaire, parce qu'en fait, j'ai kiffé, et il y en a plein qui le refont. Prendre 7 points pour 125000 dollars, c'est un peu abusé, tu vois? Donc, il faut les autres, franchement. Tu as une, parce que avant, quand tu es au tout début, là, tu n'as même
pas de cabis. Ta boîte, elle vaut, voilà tu écris un chiffre ce que tu veux sur un papier, un bout de papier toilette, ça, elle vaut rien, ta boîte. Donc, là, tu te sécurises, non seulement une valorisation à 1.7, mais en plus un potentiel d'side qui est monstrueux. Donc, le deal est quand même ouf, quoi? Pour beaucoup de boîte, le deal est ouf. Mais vu que, on est tous griedy, on se dit "ah, ça fait chier", quoi, tu vois? Mais tu le prends, et donc, une fois que tu as pris le deal, tu montes ta
boîte au DEL laware, et cetera. Tu es content, tu comprends rien à ce qui se passe, mais bon, ça aussi, c'est important, tu vois? Monter une boîte au Delaware, enfin, aux US, tout le monde monte les boîtes au Delaware. Il faut savoir qu'il y a genre trois rues au Delaware, où il y a 50% de la tech. Donc, ça, c'est juste un énorme avantage que ça apporte. C'est que quand tu lèves au Delaware, bah, les fonds de VC, ils connaissent, tu vois? Ils disent "ah, bah oui", du coup, on va utiliser un safe qui a
un instrument, enfin ils ont déjà fait 1000 fois des pactes avec des boîtes américaines. Maintenant, ils ont pas mal levé avec des boîtes françaises aussi. Mais quand mon associé, sur sa première boîte, faisait des levées de fonds, les fonds ils disaient "ah vous êtes en France", genre, la France, c'était le tiers-monde pour, tu vois? Encore aujourd'hui, ils viennent en France, un peu comme allez, on fait le tour de l'Europe. Il y a quoi, il y a la France, il y a l'Allemagne. On vient, genre 3 jours dans chaque ville, et après, on retourne vite aux
US, où c'est que ça se passe. Parce que, réité, c'est que ça se passe quand même majoritairement là-bas. D'ailleurs, il y a plein de gens après, qui lancent leur boîte en France, après, ils déménagent aux US, parce qu'en fait, leur marché, il est US. Mais donc, tu montes ta boîte, et après, nous le programme, il a été entre janvier et mars. Pardon, et donc entre janvier et mars, c'est en remote, à l'époque, maintenant, c'est en full présentiel, donc faut aller à San Francisco, d'Urs, maintenant, c'est dans Francisco, à l'époque c'était dans la Silicon Valley, donc
c'est dans Francisco, mais nous c'est en remote. Tu as 3 mois où en gros, toutes les semaines, tu as des rencontres avec des ex, enfin des Alumni, qui sont, tu vois, les mecs de Airbnb, les mecs de Coinbase, et ce, qui vont parler de plein de thématiques différentes. Ça peut être genre hyper un peu inspirationnel, le premier gars, c'est toujours le mec d'Airbnb, parce que c'est un peu, voilà, c'est la mégastar, tu vois, inspirationnel. Il parle de sa story, mais après, tu as des gars qui vont parler de truc tactique. Genre comment tu embauches des
gens, comment tu embauches tes premiers in, comment tu gères en tant que fondateur le stress, comment tu gères ton acquisition, comment tu fais une campagne d'Adwords, je sais pas quoi. Donc tu as des gens qui VT des experts qui vont venir te parler, tous des anciens. Tu vas avoir un office hour où en fait chaque semaine, ça va être un peu le concours de kquet, tu es dans un groupe avec 10 autres boîtes, il me semble, avec 9 autres boîtes du coup et vous êtes tous, on est tous dans le même domaine. Donc, nous, on
était dans les boîtes financières qui s'adressent à des consommateurs, donc ce qu'on appelle une fintech B2C. Et donc, chacun va dire à son tour, voilà ce qu'on a fait la semaine dernière, voilà ce qu'on va faire cette semaine. Et donc, là, c'est un peu la honte, en fait, quand tu es un, tu es le. - Leser, qui va dire : "Bah, nous la semaine dernière, on a fait une nouvelle page, on a fait une landing page, on a envoyé un email à nos utilisateurs", parce que le gars d'à côté, il va dire : "Bah, nous,
en fait, on a signé 14 nouveaux clients". Enfin, tu vois, tu as vraiment une espèce de compétition et c'est ça le plus important dans W. C'est que tu es avec des gens qui veulent en découdre, pas les uns contre les autres, mais juste, ils veulent faire un truc de dingue. Ils veulent monter une grosse boîte et il y a plein de gens qui n'ont pas envie de monter des grosses boîtes et c'est pas grave. Mais, faut pas faire, dans ce cas-là, faut pas faire, wi, faut juste monter sa boîte tranquillement, il faut pas lever de
fonds non plus. Si tu as envie de faire une grosse boîte, c'est le top. Donc, tu as vraiment cet esprit qui à la fois compète et motivation. C'est comme si tu t'entraînais avec les meilleurs joueurs de foot au monde ou les meilleurs skieurs. C'est juste, tu progresses énormément par mimétisme, parce que tu vois comment ils font, tu vois comment ils opèrent, tu vois même comment tu sais, le gars, il ferme ses chaussures, comment il se prépare avant de prendre les portes et tout. C'est ça que tu as envie d'avoir. Et tu es accompagné par des
gars qui sont souvent des gens qui sont des salariés, mais qui sont tous des anciens fondateurs des mecs qui ont genre, il a le mec qui a monté twitch, tu vois, qui était le, qui était, tu prends le mec qui a monté twitch. Moi, j'ai eu un mec qui a monté une boîte qui s'appelle algolia. Ben, j'en parlais tout à l'heure, ça vaut 2 milliards, tu vois. Donc, tu parles toutes les semaines à ce gars-là, quoi. Et le gars, tu peux lui demander, tu le vois en office, mais tu peux aussi lui écrire. Tu peux
dire, "Écoute, voilà, Nico, on a un problème sur C, sur ça". Le mec prend du temps, il t'explique. Et ce qui est trop bien, c'est qu'il n'y a pas de bullshit. Tu vois, le mec, tu lui dis, "Écoute, voilà, notre problème". Déjà, il va dire, "Ton problème, c'est pas un problème. C'est genre de la merde". C'est, t'inquiète, là. Ça te paraît insurmontable, dans une semaine, on en rigolera. Donc, c'est, ton problème, ouais, exactement. Et il y a 10 milliards de gars qui ont eu ton problème. Tu as deux options, soit tu fais ça et nous,
on a vu que ça marchait généralement, soit tu ne fais pas ça. Dans ce cas-là, v... (contenu tronqué) Tu as envie, ou tu n'as pas envie, d'engranger les investisseurs? Après, ils peuvent cliquer sur un bouton genre "j'ai envie de contacter cette personne." Donc, toi, tu reçois des centaines d'e-mails et, donc, moi, on avait organisé: mon associé était mon secrétaire, en gros, et donc, il traitait tous les e-mails, disait "ok", organisait mon agenda, et ensuite, tu vois, en fin de compte, il des modalités et W te dit: pendant W, tu ne lèves pas, tu ne lèves
pas. Il y a plein de Vl qui vont écrire "tu les ignores tu lèves". Après, le démodil, et donc, en une semaine, on a levé 2,5 millions d'euros. En réalité, on aurait pu lever le premier me, qu'on a fait: on a eu une "term sheet", on a eu une offre, tu vois, et on a levé sur une Valo de 15 millions de dollars, euh, non, 12 millions de dollars, pardon, non, 15 ou 12 millions, je ne sais plus. 15 millions de dollars, pré-monnaie. Donc, c'est vraiment énorme, tu vois: on était là, la Valo de Wi,
c'était 2 millions, là, juste en ayant fait 3 mois, ta startup est valorisée à 15 millions. Est-ce que ça veut dire que start peux just expliquer ce que c'est que le pré-monnaie et le post-monnaie? En gros, pré-monnaie c'est juste que c'est avant que l'argent des nouveaux investisseurs rentre. Donc, une fois que, une fois que les si tu lèves 15 à 15 près, tu vas lever deux ta Valo, c'est 17 postes parce qu'on va aller à 10, enfin, il y a du nouveau cash dans la boîte, quoi. Et, eux, ils récupèrent 2 divise par 17, quoi,
en pourcentage de la boîte, exactement. Donc, ils récupèrent du pourcentage et après, ils n'ont pas les mêmes types d'actions que toi. Toi, tu as des actions, ce qu'on appelle les Common Shares, c'est les actions ordinaires. Eux, ils ont des actions préférentielles, et cetera. Voilà, ça fait rentrer plein d'un truc, et, sauf que Wi fait un truc hyper smart: ils ont inventé un truc qui s'appelle le safe. En fait, n'est pas un tour: en fait, tu lèves pas en conver. Tu n'aimes pas de nouvelles actions, tu vas simplement donner une option à tes investisseurs pour convertir
une Valo prédéfinie qui est donc à 15 près au prochain tour. Donc, en fait, en série, ce que tu fais, ce qu'on a fait nous, c'est que tu vas faire un tour pric. Donc, tu vas émettre des nouvelles actions et donc, simplement, les gens qui ont investi au stage vont convertir à une Valo qui était la Valo de l'époque, et les gens qui investissent en série vont convertir à la Valo qui est la Valo actuelle, qui est beaucoup plus élevée. Et, ce qui est trop bien, c'est que ça décale, en fait, toutes les discussions autour
du pacte d'actionnaires: est-ce qu'il y a un bord, est-ce qu'il y a un machin, non, comme ça tu peux vraiment te concentrer sur ta boîte, parce que ta boîte, elle est encore en état de danger de mort, tu vois, elle est soit en default alive, tu es, soit en default dead, tu vas mourir si tu ne fais rien. Donc, il faut que tu rapidement que tu te remettes au boulot. Donc, tu ne peux pas passer 1 an à négocier des impacts d'actionnaires et ce, c'est juste une perte de temps. Et ça, le sa, il y
a la même version en France, évidemment, j'ai oublié le nom à l'instant, mais, en gros, The Family, à l'époque, a copié le truc et a fait un BSA. Voilà le BSA, c'est l'équivalent du safe américain, et c'est le exactement le même instrument et tous les entrepreneurs qui veulent lever maintenant, en série, moi, je leur recommande de faire un BSA et de ne pas faire un tour pric parce que ça, c'est juste des maux de tête qui s'évitent et ils vont pouvoir se concentrer sur leur business, qui est ce qui est beaucoup plus important à ce
moment-là. Ok, c'est intéressant, euh, c'est intéressant, et même pour moi, à titre perso, parce qu'on est déjà en train d'avoir ce type de problématique. Mais OK, est-ce que un feedback que j'ai beaucoup des entrepreneurs américains que je connais, enfin, francophones, mais qui ont entrepris aux US et qui ont fait comme toi, Y Combinator, par exemple, je pense à mon frère qui a fait W, et bah, qui est francophone. C'est quoi sa boîte? Ça s'appelle Einstein studios. C'est une plateforme en gros pour, à la base, c'était dédié aux enfants dyslexiques de se dire: tu as une
plateforme où tu as des profs qui vont enseigner à des enfants dyslexiques, sauf que, ils ne vont pas utiliser les méthodes classiques de l'écriture ou quoi, tu vois. Donc, ils vont faire des cours de physique où ils sont sur la Lune en train de jeter des objets et tout ça quoi. Parce que tu as des datas sur les dyslexiques, en de mots, c'est que tu as beaucoup plus que tu penses. Je crois que tu as 20 % de la population qui est dyslexique, et la plupart n'est pas diagnostiquée. En fait, c'est un peu un Gobi
Gorg Home, c'est à dire que soit ils sont en échec scolaire et ils ne passent pas la terminale, soit, s'ils y arrivent, ils font des des c'aufs de ouf. Et, je crois que à la NASA, c'est 50 % des mecs qui bossent là, sont dyslexiques. Donc, il a monté ça pour vraiment, enfin, c'est potentiellement, c'est un potentiel énorme qui est. Pas du tout, ment exactement! Et donc, c'est marrant, parce que du coup, on est un peu tous les deux dans la créateur économie, parce que c'est une plateforme un peu gamifiée où les gens prennent des
cours, et puis ils gagnent des gemes, des trucs, ils ont des skins, ils peuvent se la péter en mode "j'ai fait le dernier cours de physique". Donc, un peu le même style que ce que tu décrivais sur l'école 42. Mais tout ça pour te dire que le feedback qui m'a... Enfin, j'aimerais bien avoir ton point de vue sur les investisseurs français. Lui, moment, il s'est fait un délire, il s'est dit : "Bon, allez, je vais quand même essayer de lever en France". Et il m'a dit : "Mec, plus jamais de ma vie je reparle à
un VC français, les mecs captent rien, ils ont aucune vision, ils te demandent des cash flow, des trucs. Alors tu as une boîte qui n'a pas de cash flow, quoi, par définition; ils te demandent un BP à machin, sinon, ils sont en panique". Et les ricains, ils ont beaucoup plus de vision. Et ça, il y a pas mal de blagues sur Internet là-dessus. C'est quoi un peu ton avis, toi, là-dessus? Ouais, bah, c'est le même avis, en fait. Donc, quand on a fait notre site, on a parlé à pas mal de VCs. Y a quand
même des noms, des gros noms en France, tu vois? Il y a plein de VCs qui ont investi dans des très grosses boîtes. Donc, tu dis, bah, ils sont bons. Après, ouais, donc là, tu te retrouves face à des mecs en costume, tu vois, enfin, en costume, en chemise, et qui, effectivement, m'a demandé un BP sur 5 ans alors que, littéralement, on final, il faisait 0 € de chiffre d'affaires et j'avais aucune idée de ce qu'on allait faire demain, tu vois? Donc, le mec me demande un BP, je me dis, mais en on parle, j'ai
l'impression de revenir à l'école de commerce. Et en fait, j'ai trouvé ça très scolaire, très on essaie de limiter au maximum les risques plutôt que on essaie de maximiser le potentiel. Parce qu'en fait, tout à l'heure, je parlais de la loi de puissance. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'un VC, quand il investit, il va, on va dire, il va faire 10 investissements, en réité, il en fait plus. Pour simplifier, on va dire, il en fait 10; il va en avoir, allez, 7 qui vont partir au tapis, deux qui vont faire entre x 2 et
x 3, et un qui va être ce qu'on appelle le return, qui va rembourser tous les autres et faire le, faire le, la, le multiple, et donc faire son bonus, parce que lui, il a un carré d'or, il est intéressé à sur le, à la performance. Donc, c'est vraiment un game de loi de puissance : il faut que tu trouves la boîte qui va aller à 500 millions, 1 milliard, 10 milliards, 100 milliards, il faut que tu trouves la méga grosse boîte. Les ricains, ils raisonnent que comme ça, eux, ils sont en mode "c'est un
peu spray and pray", tu vois, ils arrosent et ils sont là, ouais, lui, je le sens bien. Surtout à l'époque, c'était n'importe quoi, 2021, vraiment, tu levais, tu disais un mot, tu faisais fintech, boom, tu avais 2 millions de dollars sur ton compte. Tu te réveilles un matin, tu avais levé 10 millions, tu disais mais je sais même pas, enfin, j'ai rien fait, tu vois, j'ai un slide, c'est bon, tu levais, tu as fait dropout de Harvard, et boom, tu étais ex, Revolut, boom, tu leves, c'était notre époque, expliquer à la com, parce que les
taux étaient à zéro, donc il y avait beaucoup trop d'argent dans le capital, même en vent, et en fait, vu que l'argent continuait d'arriver, les valeurs augmentaient, donc les mecs disaient tous: regardez, mais enfin, les VCs pouvaient tous montrer leur performance, qui était performance latente, qui était folle, et donc les LP, quand tu levais, ta série A, B, C, D, était garantie quoi, en fait, génial. C'était vraiment l'argent magique, tu vois. Et donc, nous on a profité de ce système là, mais, donc on a vite vu que, entre les Français, les Européens et les Américains,
il y avait quand même un delta. Les Français, pas tous, hein, mais beaucoup, très, très, enfin, grosse aversion au risque, etc., à demander des BP, à te demander un enfer de documents, à vouloir un board dès le S, juste parce qu'il faut un board, parce qu'en fait, les mecs, ils ont rien à dire de leur semaine, donc ils veulent être dans un board, pour pouvoir raconter leur vie. La plupart n'ont jamais monté de boîte, donc tu es quand même face à, c'est comme si un prof, moi, j'avais des profs de marketing qui n'avaient jamais bossé,
enfin, qui avaient bossé dans du marketing il y a 25 ans, tu dis, mais en quoi tu es pertinent, tu vois. Tu es plus pertinent. Donc, tu as ça d'un côté, et de l'autre côté, tu as des mecs. Je me souviens d'un Américain qui m'avait envoyé un mail, il m'a dit genre: hé, cool, machin, let's hang out, blabla bla. Donc, tu vois, le gars, tu discutes, le mec est cool, machin, et tu sais pas trop pourquoi il investit, il investit pas, ça reste quand même un jeu de faux très fort. C'est à dire, il faut
que, et ça c'est encore une fois, c'est pour ça que le démodèle est fait comme ça, c'est que, en fait, tu inverses le rapport de force. Vu que démodèle, c'est toi face à 2000 investisseurs, les investisseurs sont complètement en compétition pour toi. Convaincre de prendre leur argent, c'est ça qui est fort, tu vois ? C'est pour ça qu'ils te disent de pas lever avant, parce que là, tu as cette espèce de climax où tout le monde va péter un câble et va te jeter de l'argent dessus. Et donc, c'est ça en fait dont il faut
profiter. Et la pour lever, qu'on dit toujours, c'est que le meilleur moment pour lever, c'est qu'on a pas besoin. Tu en as pas besoin, tu as pas besoin de cash B, tu les as ce moment-là. Nous, on a fait une série meilleur position de négociation. Exactement, alors que quand tu es un peu la tête sous l'eau, couteau sous la gorge, bah forcément les mecs, ils vont te saigner, tu vois ? Ça reste quand même de la finance, hein, donc c'est du pravcouti, c'est pas pour rien. Donc, c'est vrai que par contre, tu as une tolérance
à prendre du risque, tu as une envie de prendre du risque, chez Américains, qui est assez folle, même chez des Européens. Honnêtement, nous, on a levé avec des Allemands et des Anglais, et les mecs sont en mode "let's go", tu vois ? Faisons un truc de fou aujourd'hui. Vous êtes deux clampins avec un outil franchement qui ressemble à rien, mais on pense que vous pouvez aller très loin, et la réalité, c'est que même moi, je ne me serais pas donné de l'argent à moi-même à l'époque. Mais tu vois, ces gens-là ont cru en nous et
résultat, ça marche, quoi. Alors, je dis pas qu'on va devenir une licorne, c'est pas la finalité, et lever des fonds, d'ailleurs, ce n'est pas une finalité, on peut en reparler, mais tu vois, c'est quand même cool de voir qu'il y a des gens qui ont cru en toi. Aujourd'hui, il y a des capitaux qui sont disponibles, et donc je pense que si tu as envie de faire une énorme boîte, ouais, il faut profiter de ça, faut avoir un momentum en ta faveur et après faut lever avec des gens qui ont le même état d'esprit que
toi, parce près, tu es maqué, tu vois ? Une fois que les gens ils sont là, c'est vraiment un mariage, quoi. Donc si tu les aimes pas, bah, pas de bol, parce que ils vont, tu vas les côtoyer pendant très longtemps. Il y a plein d'histoires d'horreur de gens qui sont retrouvés avec des investisseurs infâmes, tu vois ? Qui ont essayé de les virer de leur propre boîte, qui ont essayé de leur faire des sales coups, etc. Tu vois ? Nous, d'ailleurs, on a vu un Vic français, on est sorti du meeting avec Julien, on
s'est dit plus jamais les Vic français, vraiment, plus jamais, c'était le pire meeting de ma vie, parce que le mec était nul, parce qu'il était malhonnête, parce qu'il était face à plein de gens et les questions qu'on avait c'étaient : "Mais comment, en année 3, vous allez faire tel truc sur tel point de détail de votre BP ?" Tu te poses des questions, dans 3 semaines, un mois, les gars, j'ai pas de cash pour l'instant, donc déjà si on lève pas, on est mort dans un mois, ouais. Et là, tu te dis : "What the
fuck ?" Parce que c'est des mecs qui viennent du private equity, et du coup, ils répliquent ce qu'ils ont vu dans le private equity, en disant : "Capital pense". Je sais pas vraiment d'où ils viennent, eux-mêmes ne savent pas, je pense. Mais en tout cas, c'est moi, je pense que les meilleurs VI, c'est des gens qui ont entrepris, tu vois, et qui ont monté des boîtes qui ont eu du succès, ou alors des gens qui aiment profondément l'entrepreneuriat, qui ne se sentent pas entrepreneurs eux-mêmes, mais qui aiment ce côté, on prend du risque, on innove.
Enfin, vraiment, on va là où c'est un peu un territoire inconnu, c'est ça. Sert à rien de le VC, si on finance pas les nouvelles technologies, et donc eux, d'ailleurs, après, ils ont eu un énorme scandale avec une boîte française où ils ont essayé de virer le gars. Le gars en fait, il a dit : "Bah moi, je vais pas me laisser faire", il a publié des posts sur Internet, où il a expliqué, c'est parti en bataille d'avocat et tout. Donc leur image elle a été détruite, et tu vois, sur le coup, on s'est dit,
franchement, c'est abusé, quoi. Ça nous a vraiment dégoûté du truc. Et je dis pas que les Vic Américains sont parfaits, parce que aussi, ils vont, tu vois, ils vont un peu te mener en bateau et tout, ils vont dire "ah, amazing", bla bla bla, en fait, ils vont rien donner du tout. Mais c'est vrai que tu as quand même une envie de prendre du risque, et la réalité, c'est que tu regardes les performances, bah, je sais pas, les Andr Sonorovitz, les seoya, les index, bon, c'est un fond anglais, mais ces fonds-là, ils ont des benchmark,
ils ont des performances de malade, parce qu'ils ont réussi à financer les gros gros gros gagnants des 10 dernières années. Et ça, c'est parce qu'ils ont pris des risques, et vent, ils ont mis des valises de folie dessus, tu vois ? Donc en France, on a un super écosystème aujourd'hui, il y a pas mal d'argent, mais la réalité, c'est qu'on n'a pas encore d'énormes succès matérialisés, tu vois ? On a des très belles boîtes qui ont exit, mais par exemple, on parle beaucoup de Criteo, parce que c'est ça intégré en bourse, mais Criteo pour moi,
c'est une boîte américaine aujourd'hui, tu vois ? Même Algolia, en réalité, c'est une boîte américaine. La majorité de la force commerciale est là-bas, même si. Les fondateurs sont français. L'argent redescendra forcément, nous il faut ce qu'il faudrait. Là ce qui nous manque un peu, c'est que les contos, les SWI, les grosses licornes ou Penny line, bah, ils sont introduits en bourse en France, c'est ça qu'il faudrait. Parce qu'aujourd'hui, tu as le CAC 40, l'indice des 40 plus grosses capitalisations boursières françaises, bah, il n'y a pas de boîtes tech récentes, tu vois. Alors que tu regardes
le SNP 500, le Nasdaq, il y a Meta, il y a Snap, tu vois, il y a Microsoft évidemment, il y a des boîtes qui, il y a Airbnb, tu vois. Quand j'étais à WIS, il y avait quasiment toutes les semaines une introduction en bourse, ouais. Chaque semaine, tu as un gars qui dit : "Bah voilà, nous on a monté un logiciel pour les médecins, dans leuta on introduit en bourse pour 2 milliards", tu dis, "mais je ne sais même pas qui est ce gars, tu vois, je ne sais même pas que ça existe son
produit, et pourtant il introduit en bourse, et c'est de la folie, quoi, en fait. Donc, nous, il nous manque un peu ce truc là, parce que voilà, le marché interne est plus, il y a plein de facteurs, c'est pour ça que je te disais tout à l'heure, tu vois, monter une boîte en France, c'est hyper dur, c'est aussi dur que le faire en France, que le faire aux US. Donc pourquoi pas le faire aux US, parce que juste là-bas, tu pourrais vraiment faire un carton plein, quoi. Alors juste avant de parler de ça et notamment
pourquoi tu as décidé d'entreprendre en France, pour clôturer" l'arc sur les Vic capital ris. Donc, alors, d'une part, je me suis foiré sur le nom de la boîte de mon frère, c'est koala, parce que c'était son ci n einshine studios, koala, ça te parle ? Non, non plus, je connais des boîtes, mais tu sais des boîtes à 1 milliard, nous, pour te dire, il y avait deux finar dans notre promo W, donc tu arrives la première fois, je te gènes finar sur le site de je me dis, il y a un bug, il y a
deux boîtes, et bon, les mecs ont it, et donc les boîtes des qu là, il y en a un mard, donc, et l'autre truc que tu as décrit, qui est très vrai, donc j'ai eu beaucoup de feedback, c'est cette situation de Fomo, c'est j'ai l'impression qu'un investisseur il te dit jamais non, en fait, il te, tu vois, il garde toujours une option sur toi, te dire, c'est hyper intéressant ce que tu fais, on reste en contact, tu vois, et ce truc, pas évident, te disent des trucs, en fait, c'est un peu des angis, tu vois.
Ouais, ouais, ouais, c'est ça, il faut qu'il garde une optionalité un peu permanente, quoi, parce qu'il ne peut pas s'embrouiller avec toi, ou donc c'est pour ça qu'il faut avoir le momentum. Et tu vois, nous, quand on a levé des fonds sur la série A, on s'est dit, on va répliquer le truc du démodoil, donc on a pris CQ fonds qu'on aimait beaucoup, spoiler, pas de fond français, on et après, il y a des fonds français qui sont très bons maintenant, franchement, mais pas de fond français. On leur a dit, voilà les gars, on va
lever, voilà les termes du deal, voilà la DAT room, en fait, c'est genre doc sur lequel il y a des liens vers tous nos trucs économiques, enfin, trucs financiers, on explique la road map, le plan, le machin, moi je suis dispo 24h/24, la deadline pour rendre les copies, c'est vendredi à 14h heure de Paris, ou j'en sais rien, et donc d'ici là, il faut nous donner une term sheet, c'est un engagement à investir, en gros. Donc, on a proposé à C fonds ou à six fonds, je sais plus, en CIN fonds, on a eu trois
term sheets, et donc vu que tu as plusieurs term sheet, bah, tu peux commencer à partir dans une bataille un petit peu, où tu vas dire, bah, attends, moi je veux partir avec toi, mais l'autre tu comprends propose ça, donc faut que tu augmentes la Valo, ou alors faut que tu fasses sauter cette clause, ou alors faut que tu fasses ça pour moi, alors faut que tu me fasses un autre truc, et donc on a réussi à reproduire un peu ce truc, et on a pu lever sur des termes qui étaient extrêmement favorables, parce que
tu vois, on avait vraiment créé un momentum autour de nous, et ça faisait des mois aussi que je parlais un peu au VCI, gen disais, ouais, il y a peut-être un truc qui arrive, et cetera, et quand on est arrivé, bah, ouais, on avait des bons métriques et tout, mais franchement, c'était pas la folie après petit euh, petit Kavat quand même, enfin petit, faut quand même pas oublier que c'était une autre époque, c'était fin 2021, c'était juste avant que je fasse mon burnout, donc c'était quand même beaucoup plus simple de lever. Aujourd'hui, je pense que,
il faut avoir du revenu à minima pour lever, nous, à l'époque, on avait zéro revenu, tu vois, on avait juste des utilisateurs, on avait un peu de traction, on avait un peu de hype, c'était, c'est tout quoi, ouais, mais donc donc voilà, ce que je voulais dire, c'est si le sujet capital risque vous intéresse, on a fait une une vidéo avec Jean de la Roche Brochard, qui investit chez moi d'ailleurs, qui investit chez pré, donc, ok d'accord, donc tu as réussi quand même à faire des choses avec, que je salue mes gens aussi très sympa,
tu vois, ouais, ouais, non mais pour moi je l'... Mets à part parce que ce n'est pas vraiment un fond. En fait, c'est plus le Family Office, plus une structure personnelle de Xavier Niel. Ouais, et eux, ils sont vraiment dans une logique où ils veulent accompagner l'écosystème dans sa globalité et donc ils ont fait des deals de fou. Eu mais ouais, Jean, il est, Jean et Alexis et même Xavinel, tu vois, c'est des gens qui font beaucoup pour l'écosystème. Il en faudrait beaucoup plus. Ouais, ouais, alors tu finis Combinatur, tu es implanté en Silicon Vallée,
tu as des contacts de partout et tout ça. Et pourquoi donc entreprendre en France ? Bah, tu vois, là, on demande à notre partenaire qui s'appelle Dalton, que je salue. On dit: "Bon, Dalton, pourquoi on pivoterait pas et on n'irait pas full US ? Parce qu'en fait, notre produit marche aux US, tu vois concrètement, même aujourd'hui encore, Finar, tu peux l'utiliser, c'est tes clients américains. OK, c'est dispo en anglais, on peut connecter les banques américaines et tout." Et il nous dit: "Ouais, pourquoi pas, mais il faut toujours aller là où c'est le plus facile, et
aujourd'hui c'est plus facile de réussir en Europe sur votre domaine, parce qu'il y a moins de compétition qu'aux US, et vous pouvez toujours venir aux US après, mais faites déjà le step one, la première étape en Europe, et ensuite, vous aurez tout le loisir de venir monter la boîte globale, tu vois ? Tu fais ta proof of concept en Europe, quoi, et tu montres que ça marche ton truc et après, tu expand, quoi." OK, c'est ça. Avec le recul, je me dis franchement, les deux auraient pu marcher, il se trouve que ça a marché en
France, mais franchement, c'était dur, tu vois ? C'était dur. Je pense que ça n'aurait pas plus marché plus vite aux US, à une condition, c'est que tu dois t'installer là-bas, il faut que tu comprennes le consommateur, faut que tu sois consommateur, tu vois, comme les gars, parce que tu sais, ils ont des cartes de crédit, nous on n'a pas de cartes de crédit, en fait, donc c'est pas du tout pareil. Ils ont des crédits de score, ouais, ouais, les mecs, ils peuvent se retrouver à la rue du jour au lendemain, ils investissent énormément, ils ont
de l'épargne avec du 4 oneK en ils ont plein de dispositifs qui n'existent pas en France, plein d'habitudes qui n'existent pas, c'est des gros dépensiers, ouais, donc ça, il faut le gérer. Par contre, c'est des gens qui ont déjà l'habitude de traquer leur patrimoine, de suivre leurs finances, tout le monde fait, tout le monde genre fait du budgeting, tout le monde gère son budget. Ils ont une éducation financière qui est beaucoup plus par capitalisation et non pas par contribution. En France, c'est, tu vois, nous on paye pour les gens qui sont actuellement retraités, en France,
on a un système hybride, quoi. Tu as le système général, effectivement, qui est par redistribution et tu peux placer dans des tu peux faire en plus, mais ça, c'est tout récent, tu vois, le système français, il est dingue, parce que quand ça a été créé, c'était génial. C'était gen, État providence, tu vois, en gros, il y avait même dans les années 60, il y avait qu quatre actifs pour un retraité. Donc, tu dis "safe", aujourd'hui, il y a deux actifs, non, il y a un, 5 actifs par retraité, c'est chaud, déjà. Ouais, dans le futur,
en fait, il y aura plus, en 2050, on estime qu'il y aura 66 % de retraités pour 44 % pour 34 % de d'actif, petit problème, tu vois, petit problème. Ça veut dire que concrètement, le système ne tient pas, donc pour tous ceux qui pensent encore qu'ils vont avoir une retraite de l'État, mais, enfin, c'est mort, tu vois, genre, il y aura plus de retraite en là que vous cotisez maintenant, c'est cadeau pour les boomers, eux, ils peuvent se faire la belle vie à Marbella, nous, on aura rien, on aura zéro, le système il va
imploser. Donc tu as deux options, soit tu pleures et tu dis, ou alors, tu fais des manifs pour dire, faut abaisser l'âge de la retraite et cetera, mais c'est encore pire, tu vois, faut l'augmenter, quoi. Ouais, faut, exactement, aujourd'hui on est dans un débat où on veut baisser l'âge, tu vois, donc, mais même augmenter l'âge, c'est repousser, tu vois, c'est repousser le, le problème de 5 ans, mais le problème il est encore là, ça ne tient pas, même avec l'âge actuel, même à 65 ans, ça ne marche pas, faudrait aller à 72 ans, tu vois,
un truc comme ça, c'est quand même abusé, ou alors, tu dis, bon, c'est mort, mais du coup, je prends mes finances en main, tu vois, c'est ça, c'est à ça que sert, Finari, mais c'est aussi à ça que servent toute une nouvelle génération d'outils, c'est, te dire, c'est possible, tu peux gérer tes finances toi-même et pourquoi tu ferais confiance à l'état, je sais pas, en fait, l'état est un très mauvais allocateur de capital. Moi, je préfère gérer moi-même mon patrimoine et avoir en main, enfin, avoir mon destin entre mes propres mains, plutôt que de faire
confiance à un état qui, à chaque changement politique, dit oui non et tout son contraire, donc la retraite ça va disparaître dans son système actuel, mais effectivement, tu peux faire de la retraite, tu peux constituer ta retraite toi-même. Il y a plein de façons de le faire et c'est pas très compliqué et c'est un peu ça le message de Finar. Tois, c'est pas compliqué, il y a quelques outils qu'il te faut, bah voilà, Finar en est un, tu vois, pour regarder nos vidéos aussi, pour te former et une fois que tu as compris en fait,
tu. Dis bah, c'est bidon, tu vois. Enfin, pourquoi on ne me l'a pas appris au lycée au lieu de m'apprendre des conneries sur des équations et des machins qui ne sont pas super utiles pour gérer ce truc qui est quand même le pain, c'est quand même le sujet numéro 1 de détresse émotionnelle. Quand tu demandes aux gens partout dans le monde, c'est l'argent. Donc, ça régit tous nos rapports, et cetera. On ne t'en parle pas une minute. Si je résume, tu n'as pas décidé d'entreprendre en France parce que les conditions fiscales règlementaires n'étaient plus avantageuses.
Mais c'est vraiment parce qu'il y a un énorme problème en France qui vient du système des retraites, et qui a fait que nous avons une éducation financière très légère, et que tu avais une solution. Une réelle solution. Et s'il y avait de la compétition, cette même compétition n'existerait plus. C'est plus difficile à traiter. Donc, après, des fois, quand tu n'as pas de compétition, ça veut aussi dire qu'il n'y a pas de marché. Il faut toujours se méfier de ce truc. Et tu vois, c'est l'analogie du surfeur. En fait, il faut toujours être un peu en
avance de phase sur la vague. Et la vague, c'est ce que tous les entrepreneurs doivent chercher. Toi, tu es le surfeur, ton produit, c'est ta planche. Et tu cherches la prochaine vague. Sauf que si tu es brisé de Nice, il ne se passe rien en fait. Même si ton produit est magnifique, s'il y a un marché médiocre, il ne se passe rien. Donc, ce qu'il faut toujours trouver, c'est la vague. Il faut être un peu en avance de phase. Et donc, nous, on a été un peu en avance de phase, on a eu un peu
de chance avec le Covid, parce que ça a quand même bien décollé. Et aujourd'hui, nous avons gagné 10 ans d'éducation financière et d'actionnariat grâce à ça. Il y a un million de Français qui ont commencé à investir en bourse pendant le Covid. C'est la MFF. Ils ont enfin, le régulateur boursier a dit, c'est du jamais vu. Tu vois, c'est ça. Cela n'est jamais arrivé dans l'histoire de la France. Nous étions sur une baisse cyclique, voire séculaire, presque, du nombre d'actionnaires en France. Donc, nous avons eu ce trend-là. Et après, la réalité, c'est que c'est ça
qui fait ton succès. On dit tout le temps, "Ah oui, mais il a eu de la chance". Non, il n'a pas eu de la chance. En fait, c'est qu'il a vu cette vague. Et après, il l'a raidi. Et si tu es un bon entrepreneur dans un bon marché, c'est là où tu fais les méga succès. Si tu es un bon entrepreneur dans un marché médiocre, il ne se passera rien. Mon gars, tu vas juste galérer. Tu es un mauvais entrepreneur dans un bon marché, bah, tu vas probablement mieux réussir que le bon entrepreneur dans un
mauvais marché. C'est paradoxal. Si tu as la vague qui est là, si tu as le vent dans le dos, franchement, à part si tu es un tebé, tu vas quand même y arriver. Alors, imagine si tu es bon. Nous, on a vu ce truc-là en France. Et on s'est dit, "Franchement, le vent souffle plus fort ici. Donc, on le fait ici, et après, on verra bien ce qui se passe". Et je pense que, tu vois, les boîtes elles changent, et cetera. Donc peut-être qu'on ira aux US, peut-être qu'on restera en France, peut-être qu'on ira en
Allemagne. J'en sais rien, mais on y va. Tu vois, on est en mode Céline Dion et Garou. Tu vois, on va là où le vent nous mène. Tu vois, on va sortir la grande voile, et on verra bien ce qui va se passer. Tu en as plein des analogies en fait. Ouais, j'en ai plein. Mais j'aime beaucoup celle du surf en tout cas. Même si moi, je suis, je ne sais pas comment tu définirais ça, le gars qui surf avec un pack Ball à planche de HBard dans les mousses. Mais voilà, donc faut que j'essaie
de regarder un peu ce qui arrive à l'horizon. Et tu vois, faut que tu sois en avance de phase, mais faut pas que tu attendes 3 ans. Parce que c'est dur. Et il y a des gars, c'est des ermites, tu vois, il y a des StakeNoovic qui disent, "Non, ça va", il va se passer ça, je le sais. Et ils ont acheté du Bitcoin en 2011 et ils ont attendu pendant des années. Respect, la plupart g, franchement, ils n'ont pas la patience pour le faire. Donc, mieux vaut avoir conscience de ça. Mais tu vois, ouais,
avec le recul, je me dis, plutôt une bonne décision. Parce que pourquoi en fait ? Et c'est ce qu'on disait tout à l'heure, il ne faut pas avoir de regret. Juste, on est encore là, la boîte elle marche bien, on a une notoriété, tu vois, on fait beaucoup de chiffre d'affaires, c'est cool en fait. Donc, ouais, peut-être qu'on aurait fait différemment, on aurait fait mieux ailleurs, mais je m'en fous, tu vois, on est là. Donc, maintenant, moi ce que je regarde, c'est le futur, et je me dis, tout est possible. Et donc, je me dis
que, finalement, ça me confirme dans ma décision. Alors, deux questions pour toi. La première, est-ce que tu peux nous faire un état des lieux financier, aujourd'hui, ça en est où, et tout en termes de chiffres. Et deuxième question, je pense que beaucoup de gens se posent... C'est, euh, c'est quoi la vision pour finari dans 3 à 5 ans? Parce que ça a été une plateforme, tu dis donc, de référencement, un peu de de tous les actifs que tu as. Mais aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on peut aussi trader dessus directement. On parle aussi en terme géographique. Est-ce
que tu veux t'étendre, quitter la France, l'Europe, et aller attaquer le marché US? Donc, voilà, deux questions pour toi. Donc, où est-ce qu'on en est sur finar? Peut-être pour faire dans l'ordre? Donc, on a 350 000 utilisateurs. On a communiqué des chiffres sur notre nombre d'abonnés, parce que finalement, c'est une plateforme que tout le monde peut s'inscrire, c'est gratuit. Tu t'inscris, tu peux connecter tes comptes, ajouter ton immobilier, tes cryptos, ta Rolex, et cetera, si tu en as. Tes emprunts aussi, tu as vraiment la vision globale. D'ailleurs, tu peux le faire aussi si tu es
en couple, tu peux faire Monsieur, Madame, les enfants. Si tu as une société, tu peux l'ajouter aussi. Enfin, bref, tu as vraiment le dashboard global. Et après, nous on va analyser tout ça. Tu peux utiliser la version gratuite et après, si tu veux débloquer toutes les fonctionnalités, tu paies un abonnement. Donc, ça c'est notre premier modèle économique. Donc, aujourd'hui on a à peu près 20 000 personnes, plus de 20 000 personnes, qui paient un abonnement pour la plateforme. Et comme tu l'as dit, on a rajouté aussi la possibilité d'investir sur finar. Donc, aujourd'hui, tu peux
investir en crypto dans 25 cryptos. Et donc, tu vois, au global, finar, cette année, ça va faire entre 5 et 6 millions d'euros de chiffre d'affaires. L'année dernière, on a fait un peu moins de 1,5. Donc, c'est en forte croissance, et finar a été rentable là, les derniers mois. Donc, ça c'est quand même assez cool et j'en suis très fier. Parce que oui, c'est sympa de lever des fonds. On a levé 15 millions d'euros, tu vois, date, un peu moins, on avait 15 millions de dollars, donc 13 millions d'euros, mais une boîte qui n'est pas
rentable, c'est une boîte qui a une durée de vie limitée. Tu vois, c'est comme un yaourt au supermarché, un moment, il va devenir pourri. Donc, si tu es rentable, en fait, tu t'achètes la liberté, tu achètes l'optionnalité d'aller lever ou pas, ou de vendre la boîte ou pas, ou de te verser un dividende ou pas, tu fais ce que tu veux. Et donc, nous, on a très vite voulu être rentable, et donc on a mis en place un modèle économique qui sont, d'un côté, l'abonnement, et de l'autre côté, prendre des commissions sur les trades pour
atteindre cette rentabilité. Mainant, c'est cool, maintenant on réinvestit dans notre croissance, parce qu'on veut accélérer, et le la vision c'est vraiment de devenir la plateforme de tes finances. Et donc, aujourd'hui, tu peux connecter tes comptes, enfin, avoir ton inventaire, gérer ton budget aussi, investir en crypto. Pour moi, l'idée c'est d'ajouter tous les produits financiers. Donc, là, on va lancer une assurance vie. On l'a annoncé il y a peu de temps. On va aussi lancer un compte titre. On va aussi lancer l'accès au Private Equity, qui est une classe d'actif qui est réservée quand même à
une élite. On va lancer du conseil. Tu vois, vraiment, on a embauché des conseillers qui viennent de la banque privée et qui ont vu l'intérieur, qui ont conseillé des grandes fortunes, et qui disent en fait "le modèle, il est cassé, il faut qu'on le réinvente". On adore notre métier, mais pas la façon dont on le fait. Et donc, on va lancer du conseil aussi directement sur finar, et la vision c'est devenir la plateforme pour les finances pour les Français d'abord, et ensuite après the world is your oyer. Tu vois, tu peux il peut tout se
passer. Peut-être qu'on ira à l'étranger, mais surtout on va faire une boîte qui est très rentable en France, parce que si tu es très rentable, tu peux réinvestir et cetera. Et en parallèle, c'est vrai qu'on fédère une grosse communauté. On est le plus gros forum finance de France. On a aussi une très grosse chaîne Youtube. On a, je crois, 175 000 abonnés. Moi, je connaissais rien à YouTube il y a un an, donc tu vois. Donc maintenant, c'est, je suis devenu youtubeur un peu par défaut. Et on pourra parler de ça, mais c'est beaucoup plus
que juste un outil, c'est aussi de l'apprentissage. Parce que la réalité, c'est que moi je peux te dire ce qu'il faut faire, mais je préfère quand même largement que tu comprennes par toi-même et que, à un moment, tu puisses prendre toi-même les décisions, et peut-être même les partager à tes potes. Et mon, pourquoi on a créé un forum? Parce qu'on s'est toujours dit, en fait, moi j'ai plus confiance en toi sur Internet qui me dit voilà moi j'ai investi dans ce produit et franchement c'est de la merde, plutôt qu'en un conseiller, qu'en un expert. Et
je pense qu'on est tous comme ça, tu vois. Maintenant on est génération forum, plutôt que génération tu fais confiance à des experts. Donc on a fait un forum où juste des gens peuvent échanger des informations, personne n'a rien à vendre, personne n'a rien à vendre. D'ailleurs, dès quelqu'un poste un truc, tu vois, on le banne dès quelqu'un veut essayer de vendre un truc. Et ça, ce qui plaît aux gens. Et sur la chaîne de finance, enfin, la chaîne finar, c'est juste, bah moi, je parle avec mes mots de la finance. Je suis pas, c'est pas
fait pour les méga débutants, c'est fait pour, pour les gens qui veulent simplement investir. Et on va couvrir tous les sujets, que ça soit très simple ou alors très complexe, mais toujours avec un regard objectif. "Encore une fois, tu vois, c'est ça qui plaît, parce qu'en gros, la finance ça fait peur. Il y a plein de gens qui essaient de t'arnaquer, de te vendre des trucs, nous on te donne juste lesffet, et ça marche. Et donc, tu vois, on a été, je pense, en avance de phase sur le fait que les gens voulaient traquer leur
patrimoine, on a été en avance de phase sur le fait qu'il y avait de la place pour un forum, et on a été en avance très fortement sur le fait qu'il y avait une place pour un média financier. Nous, on a tout de suite voulu être un média. Donc finalement, aujourd'hui, c'est une boîte tech et média. Alors c'est, c'est hyper intéressant ce chiffre que tu as fait, et c'est aussi pour ça que j'étais hyper content de t'inviter, parce que tu es aussi créateur de contenu, à côté du fait que tu sois entrepreneur. Qu'est-ce qui a
provoqué ça chez toi? Qu'est-ce qui a provoqué ce déclic? Est-ce que c'est tu te faisais pas inviter par les médias et tu t'es dit 'fuckit' bah je vais créer mon propre média? Enfin, qu'est-ce qui s'est passé, quoi? Je pense c'est ça, tu vois, c'est ça. Moi, je me disais, pourquoi TF1 il m'appelle pas? Pourquoi ils m'appellent pas pour leur journal de 20h, Jean-Pierre Pernud et cetera? Je suis aussi crédible que les gens qui passent là. J'ai un truc à dire, tu vois, j'ai un truc à raconter, qui, je pense, c'est important pour les gens. Et
ben, ils ne m'invitent pas, parce que je sais pas, je suis pas assez connu, je je copine pas assez et cetera, j'en sais rien. Donc, je me suis dit, au lieu d'être tributaire de ces gens-là et attendre qu'un jour ils veulent bien m'appeler, et ben je vais créer mon média pour pouvoir donner ma version. Et ça qui est trop bien avec internet, tu vois, c'est genre, c'est le côté sans permission, c'est tuattends pas qu'on te donne la permission pour prendre la parole qumiss, ouais, mais tu vois ça, du coup, ça me parlait bien, et et
je ne sais pas, tu vois, ça me trottait dans la tête. Et on a fait une chaîne Youtube finari dès le début. Là, j'ai regardé, je crois que c'était dès décembre 2020, j'ai pris le endle at finar sur sur Youtube parce que je voulais absolument, parce qu'il y avait il y avait l'autre finar dans je me suis dit eu ils vont, ils vont finir par nous le prendre donc je l'ai pris juste comme ça. Après, on a commencé à faire des vidéos, mais c'était c'était claqué, parce qu'en fait on parlait de finar, on disait finar
c'est génial, blabbla, les gens s'en foutent de finari tu vois, les gens ce qu'intéressent c'est j'ai de l'argent ou j'ai pas d'argent et je veux avoir de l'argent ou j'ai de l'argent, je ne sais pas comment le gérer. Et donc on a commencé, un jour j'ai j'ai j'ai compris et je me suis dit 'ah ouais en fait, faire des contenus qui juste apportent de la valeur aux gens en leur disant bah tiens voilà, faut investir son patrimoine comme ça et on a trouvé un format qui est l'analyse de patrimoine, où en gros les gens m'envoient
leur profil finar et je l'analyse en live dans une vidéo. Et a un côté un peu voyeriste qui est super marrant et tu as apprends. Et j'ai eu des footballeurs professionnels, j'ai eu des étudiants qui investissent leurs préétudiants, euh, tu vois, ils ont fait à chaussé, ils ont investi leurs préétudiants. J'ai eu des mecs qui sont smicar mais qui euh, sont comme des oufs sur certains trucs, j'ai des mecs qui ont mis oine crypto et ce format là, il a cartonné donc on avait zéro abonnés littéralement sur la chaîne, un jour je pète un plomb,
tu vois, je dis à mon à mon gars qui fait le marketing 'vas-y on fait, j'ai cette idée de d'analyse de patrimoine, faisons-le genre maintenant on analyse un patrimoine avec une caméra pourri et tout on dit toujours est-ce qu'il faut c'est quel matériel il faut mais on s'en fout du matériel ça nunorte toi tuas un beau studio, tu vois, mais tuas un beau studio maintenant, mais tu avais pas besoin d'un beau studio pour réussir en réalité donc on fait ce truc à l'arrache on fait 100000 vues en une semaine là je me dis W c'est
ouf c'est ouf en fait je comprends que la méta Youtube c'est pas de d'avoir beaucoup d'abonnés c'est cool ça ça te fait exploser mais il faut surtout que c'est c'est finalement c'est est-ce que tu vas être poussé sur la homepage est-ce que tu vas être poussé dans les recommandations et donc là on a trouvé un truc et depuis bah c'est devenu une usine en fait on a quatre personnes qui font ça dans finar on a un studio comme toi ici dans notre bureau on a on est devenu des pro du truc alors qu'on connaissait rien
et et encore une fois c'est parti du de l'intuition et du fait de pas demander la permission et c'est un truc qui est trop cool parce que ça nous permet toujours de nous exprimer et franchement ça a changé la donne et je vois plein de gens essayer de le faire il y a plein de boîtes qui m'ont contacté pour essayer de le faire mais il faut que ça soit sincère tu vois moi j'adore faire ça et il y a plein de boîtes qui essayent de faire de façon corpo c'est trop lisse et ça marche pas
et donc elles abandonnent et aussi faut trard franchement nous on a trard pendant longtemps longtemps on a fait plein de formats qui étaient pourris ça fait combien de temps que tu as lancé?" Ta chaîne Youtube, je te dis ça fait depuis 2020, donc c'était pendant, il s'est rien passé, ça rassure, ça me rassure. Oua, franchement, parce que tu as une croissance fulgurante quand même, quoi, c'est fort. Tu vois là, là, vraiment, c'est ouf. Tu vois, on gagne entre 20 et 25,000 abonnés par mois, c'est beaucoup. On fait plusieurs millions de vues par mois et c'est
une grosse partie de notre business. Tu vois, aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui nous voient et qui disent, ils regardent la vidéo, ils en regardent de TR. Tu vois, j'ai un mec qui m'a dit là, un joueur de tennis d'ailleurs, un pro, qui me disait, il allait à l'open et dans l'avion, il s'est tunélisé sur du fininari, tu vois, il a mis toutes mes vidéos et donc il m'a envoyé les trucs et tout. Et c'est un peu ça et donc, forcément, naturellement à un moment, tu vas dire, mais attends moi je veux gérer
mes finances, eux ils ont un outil pour gérer leurs finances. Bah, let's go, je teste, en plus, j'ai confiance dans le gars, parce qu'il a l'air, tu vois, il a l'air honnête. Et donc, assez naturellement, tu te retrouves à tester finar, peut-être à payer un abonnement, peut-être à poster sur notre communauté, peut-être à nous recommander, peut-être à investir en crypto. Donc c'est ça, notre canal d'acquisition et notre ha, c'est de dire, on va pas juste faire des pubs comme des cons sur Facebook et le jour où on arrête de payer Facebook, bah en fait, nos
pubs s'arrêtent. On va créer quelque chose qui a une valeur et qui va rester. Tu vois, on a des vidéos qui nous rapportent encore du trafic parce que, on les a fait il y a un an et tu vois ta vidéo dans 5 ans, je suis sûr qu'elle aura plus d'un million de vues et il y aura des gens qui continueront à venir sur finoinall. On l'espère, on l'espère, mais non, mais enfin complètement, c'est assez fou, le, parce qu'en fait, au-delà du, du fait que, voilà, tu deviens un peu connu et tout ça, et que,
et que ça t'aide, ça je l'avais pas tout mes, enfin moi, je même pas ça allait arriver, je veux dire que, au-delà du fait que ça crée de la, bah qu'on connaît ton produit, parce que on voit fin, donc, on apprend ton produit, ce qui est fou c'est et ça les gens le mesurent pas forcément c'est le degré de confiance que ça génère. Tu vois moi, moi je suis plus du B2B, par la promotion marque employeur, c'est des corpos qui m'achètent mes vidéos ou sur d'autres business, là où appat, we j'arrive dans des col, où
la première étape est déjà validée, le gars croit qu'il me connaît parce qu'il m'a vu faire ma séance de sport l'été sur Instagram, ou un truc comme ça, cent conna ou il me connaît vraiment, c'est juste c'est pas passé-ci oui ça, il te connaît d'ailleurs, ça crée des situations bizarres où tu es en col et ça me mais pas de ça avec moiapp J, tu vois, c'est assez délirant quoi, et cette confiance normalement tu mets du temps, premier avec un client, le mec se dit c'est qui ce connard qu'est-ce qu'il veut vendre, et ça, et
donc donc, ouais, c'est c'est très très très puissant. Je suis d'accord, très puissant, très puissant, c'est très puissant, et tu vois beaucoup de gens qui font, qui sont entrepreneurs postent sur Linkedin, parce que, bah, c'est là où il y a tous les entrepreneurs, ouais, et il y a un gars qui s'appelle, j'oublie toujours son nom, c'est Ryan, qui est une agence immobilière aux US, bref, il, il a vendu pour plus de 1 milliard de dollars de BI immobiliers cette année, et en fait, il était pendant longtemps à la télé, tu vois, il présentait une émission
sur l'immobilier, genre stéphan Plaza version américaine et un jour il s'est dit, je vais lancer mon agence, parce qu'il bossait pour une agence à l'époque, donc je vais lancer mon agence et je vais être en mode full YouTube, tu vois, et je sais pas si tu as vu l'espèce de méta YouTube où les mecs te font visiter des appartements de fou à 50 millions de dollars un peu partout aux US, c'est lui qui a lancé ce truc là et à un moment, il va visiter un, il a une série sur Netflix maintenant qui s'appelle sur
selling Manhattan, ou un truc comme ça je sais plus et à un moment, il y a une de ces agents qui va voir une cliente et elle essaie de choper le mandat et la cliente lui dit mais c'est pourquoi je devrais vous donner le mandat et donc la fille dit bah voilà nous on a une aré chaîne, on a Ryan qui est méga connu, BL BL bla bla, on fait des millions de vues des centaines de millions de vues sur insta je sais pas quoi et la la cliente dit mais mais personne ne regarde YouTube
c'est les, c'est les teenagers qui regardent YouTube et donc la fille lui dit bah non en fait c'est, mais même si c'est teenagers le teenagers il va l'envoyer à son père et son père il est peut-être gérant d'un Hed fun et il va peut-être acheter votre appartement et je pense que c'est y a une espèce de méconnaissance totale du truc, les gens pensent que YouTube c'est pour des teb qui ont 17 ans mais en fait non moi je regarde YouTube ma mère regarde YouTube tout le monde regarde YouTube moi je regarde YouTube quand je veux
apprendre un truc mon premier réflexe tu vois là je joue. Au squash, franchement, je suis en train de tricher dessus et je perds contre mon pote. Qu'est-ce que je fais ? Bah, je vais sur Youtube pour regarder des vidéos et vraiment, je me donne à fond dans le truc. En France, je crois qu'il y a 40 millions de personnes qui ouvrent YouTube tous les mois. Ouais, en France, tu vois. Et donc, à l'inverse, la télé, les médias traditionnels, je crois que M6 c'est une des chaînes les plus jeunes, c'est 62 ans la moyenne d'âge, tu
vois. Donc j'ai pas de télé chez moi. Ouais, ouais, ou ouais. Non, mais nous, personne ne regarde la télé. Là tu as regardé les Jt, mais tu as regardé sur internet ? Je suis fan de Colanta et de la star, mais à part ça, tu regardes Danse avec les stars. Tu vois, l'idée de te dire, "Faut que je sois à 20h devant mon truc pour regarder une émission", mais la flemme, la pub, la flemme. Tu vois, j'en veux pas, tu vois tout ça. Donc, il y avait une espèce d'incompréhension du truc et nous, on a
vu l'opportunité. Et honnêtement, tu vois, on n'a pas non plus réinventé l'eau chaude. On a vu que aux US, il y avait des mecs qui, tu vois, des Andrew Yuberman, même Joe Rogan en fait, ils vendent tous, ils ont tous un super média et ils vendent des produits, ouais. Et ils le font à une échelle qui est monstrueuse. Il y a un mec qui s'appelle Graham Stephan notamment, qui est un youtubeur finance qui a 100 millions d'abonnés. Je me suis dit, franchement ce qu'il fait, c'est stylé. Mais je peux faire exactement comme lui et je
pourrais aussi avoir mon business qui tourne grâce à ça. Et donc, au bout d'un moment, je me suis juste dit, "Vas-y, let's go, Yolo". Et le seul truc, tu vois qui fait un peu peur, c'est de te dire, bah du coup, tu t'affiches, parce que ça se trouve que, tu vois, moi je, je me trouve pas particulièrement méga BG et tout. Donc je me, je me dis, qu'est-ce qui va se passer ? Les gens vont me juger et tu regardes les grands youtubeurs, c'est quand même violent généralement. Mais la réalité c'est qu'en fait, la plupart
des gens sont hyper bienveillants. Et oui, il y a des haters, mais tu t'en fous. Entre les haters et, enfin, le ratio lovers/haters, mais c'est 99 % de gens qui kiffent et qui t'encouragent, et cetera. Et même si c'est des haters, tu vois, enfin limite, ça t'encourage encore plus. Tu dis, "Bah, ça veut dire que je fais réagir les gens quand je fais quelque chose". Donc franchement le feedback que tu as grâce à ça, il est génial. Donc faut se lancer, mais par contre, faut le faire de façon sincère, sinon c'est cramé que c'est nul.
Tu vois, et c'est ça fait fake et du coup, ça fait grosse boîte quoi. Alors, parlons un peu des haters. Est-ce que tu as des haters qui te haïssent avec passion et est-ce que tu sais un peu ce qu'ils te reprochent et qu'est-ce que tu aimerais leur répondre ? Eh bien c'est les mecs de l'ancien monde, tu vois. C'est des conseillers, c'est des banquiers qui m'envoient des DM et qui m'insultent. Et qui me disent franchement, "Mec, tu es en train de savonner la planche, tu es en train de nous savonner la planche, ouais". Et nous,
on était en train de se gaver tranquillement. Tu vois, on est au buffet, on se gave, et toi, tu viens nous faire chier, tu as coupé la musique. Tu vois, et tout le monde s'est arrêté. Ils te le disent aussi franchement que ça, ou ils essayent de t'attaquer chez ce truc et tu sens que c'est ça le problème ? Il y a les deux mecs qui me disent que je suis un connard, il y a des mecs qui m'attaquent un peu indirectement, c'est V qu'en a qui sont honnêtes, moi le truc quient sous ça, il
me dit, "Oh non, il crache dans la soupe. Soupe de qui ? La soupe elle est vraiment dégueu. En fait, vous êtes en train d'habiller la mariée, mais elle était moche, donc il y avait rien à faire, enfin, c'est un scam votre histoire". Et par contre, ce que je vois aussi beaucoup, c'est que tu as les haters qui en gros sont bloqués dans l'ancien monde et après, tu as tous les gars qui disent franchement, "Tu as raison, moi je suis dans le monde ancien, mais je veux venir dans le Nouveau Monde, parce que je vois
que c'est fini". Et c'est, ouais, franchement, c'est principalement notre génération. Tu vois, le mec qu'on vient d'embaucher pour gérer la gestion privée chez nous, c'est exactement ça et les candidats, franchement, tu vois, je me disais, est-ce que je vais trouver des candidats ? Je poste l'offre mais j'ai des centaines de candidatures de mecs qui viennent de chez JP, chez Goldman, de chez Odo, de tout ce que tu veux, RCH, les meilleures banques privées du monde, UBS. Les mecs me harcèlent limite pour être embauché tu vois parce que ils adorent leur métier mais finalement ils détestent
la façon c'est fait donc les haters en fait c'est un peu les boomers tu vois ils sont un peu en mode machin et après les autres haters c'est moi j'ai une façon de faire du produit et c'est de accepter que c'est pas parfait quand je lance alors mon seuil d'acceptabilité est en train de baisser de plus en plus parce que je veux que ça soit de moins en moins un peu Yolo mais pendant longtemps on a lancé. Des trucs. On se disait, bon franchement, c'est à moitié fini, mais let's go, on voit ce qui se
passe. Ça, c'est un peu la méthode. Wi tu vois, c'est tu testes et tu vois ce qui se passe. Faut mieux que c'est la mentalité américaine. G. Mentalité américaine, tu vois, parce qu'en fait, si ça marche pas, ça sert à rien d'y passer 3 mois, tu vois. Développer le mec qui me disent "le logo faut que je finalise le truc", mais mec, ta fiture elle est peut-être pourrie, donc juste lance et tu. Donc, j'ai plein de mecs qui haent pour ça, mais en fait ce dont ils se rendent pas compte déjà, c'est mecs qui n'ont
jamais entrepris, et ceux dont ils se rendent pas compte, c'est que en fait, c'est ça qui fait notre succès, aussi, c'est que nous, on a une communauté qui est engagée, et donc, quand on fait un truc qui est pas ouf, on se fait démonter, ouais, mais dans mais en fait, c'est hyper, les gens disent, franchement, c'est de la merde, mais voilà comment j'aurais fait à la place. On fixe, les mecs disent franchement, trop bien, parce que ce que veulent les gens, le pire, quand tu as un problème avec un service ou un produit, c'est quand
tu as pas, tu donnes un feedback, et tu n'as pas de réponse, c'est horrible. Là, tu as dit, "ok les gars, c'est de la merde", mais c'est pas non plus comme si on vendait, tu vois des, déjà, on n'est pas ta banque, on n'a pas perdu ton argent, on ne te vend pas un défibrillateur et donc tu es mort à cause de nous. On te vend un truc qui est cool, tu vois, qui qui qui n'est pas vital mais qui est vraiment utile, et donc si on montre que c'est pas parfait maintenant, mais on est
réactif et on t'écoute et on itère et tu dis, "ah ouais, c'est dingue, en fait je peux parler limite avec le je peux parler avec le fondateur de la boîte en direct". Bah, du coup, ça fait l'effet inverse, c'est pas négatif, c'est positif, et ça il y a plein de gens qui l'ont pas encore compris, encore une fois, c'est pas grave, et tu vois, mur, je les salue, et euh, il y a, il y a un rappeur qui dit une phrase que j'adore, c'est genre, c'est, j'offre une montre, j'offre une rellex à Mester pour qu'il
soit au courant de mon heure de gloire, moi j'offre rien du tout à M, mais ce que j'ai appris, c'est juste de les ignorer. En fait, j'ignore, et j'avais vu elon mus dire ça, tu vois, le gars il disait, mais comment tu fais pour supporter le la quantité de haine que tu reçois, là, tu l'ignores, et la réalité, c'est que c'est la seule solution, moi je l'ignore, je ne me laisse jamais prendre, je ne participe jamais dans un débat, franchement, tu insulter vas-y, let's go, je réponds jamais, et et sur le coup, je suis vénère,
tu vois et après j'oublie et c'est bon, et ma vie redevient redevient agréable dans ce que tu dis, il y a beaucoup de choses qui qui qui me font réagir, le premier c'est qu'effectivement comme tu l'as dit et je pense j'ai un peu à peu près enfin une communauté similaire à la tienne, pardon, et la majorité de mes haters viennent de ce Mondel du monde prestigieux, et ils ont l'impression que je je casse un peu leur privilèges en montrant qu'en fait c'est des métiers assez scolaires assez assez accessibles, je pense que to sur la finance,
tu es sur un truc vraiment particulier, casse un my, ouais, c'est ça, je casse un peu un my et voilà gens qui ont de legego et tout ça et qui qui sont vénères, et mais à l'inverse comme tu l'as très bien dit il y a plein de gens de ce monde là qui ont aucun problème avec ce que je fais quoi donc voilà la majorité de mats appartienent à ce Mondel mais et quand je creuse un peu je le vois parce qu'il y a un mec qui vient me chercher sur un autre truc et je
le cherche un peu il fait mais comment tu me parles moi je suis MD de et en fait je sens que en fait c'est ça le problème c'est c'est c'est j'ai j'ai cassé un peu son ego et donc donc voilà ça me parle pas mal mais ces gens-l tu vois moi souvent c'est pour ça aussi que j'ai fait des évén physique avec finari parce que je me disais et on a invité des gens qui étaient assez tu vois très vindicatifs et quand tu les vois en live les mecs sont adorables en fait ils te disent
qu'ils adorent ce que tu fais mais c'est et c'est ousama d'ailleurs qui avait dit ça il disait quand les gens réagissent fortement à ce que vous faites bah c'est quelque part ils sont passionnés parce que sinon ils s'en foutent tu vois l'amour est proche de la haine quoi exactement c'est c'est c'est vraiment le le frère jumeau et et ça c'est assez cool de voir les gens qui te haent en vrai parce qu'en fait tu te rends compte que ils sont gentils et c'est juste que que ils ont pété un plomb sur le moment certains veulent
te taper quand même mais faire gaffe mais en réalité tu vois il y a peu de gens qui vraiment ont une haine profonde et c'est vraiment ceuxl qu' faut ignorer à tout prix parce que oui tu vas te prendre des pbs oui il y a plein de gens qui vont dire que ce que tu fais c'est de la merde mais si tu les écoutes tu fais rien de toute. Façon, donc, et l'autre truc qui m'interpelle dans ce que tu dis, c'est tu dis, voilà, il faut les ignorer complètement. Et, en fait, moi, ce que je
trouve dur, c'est que, il faut que tu es toujours une oreille qui te traîne, c'est-à-dire, sur toutes les critiques, tu es obligé de tout lire, tu vois. Donc, tu te prends tout dans la gueule. Moi, il n'y a pas, tu vois, je me prends tout, enfin, en tout cas, sur les plateformes que je considère sérieuses, je dirais pas lesquelles. Réponds des commentaires, tout ça m'a moi. Moi, je réponds quasiment à tout, je réponds quasiment à tout tout le temps, euh, parce que, voilà, j'essaie toujours d'avoir C de toujours me remettre en question, raison, mais il
faut faire la distinction entre le mec qui est juste un pur rageux et le gars qui vraiment aime mon contenu, habituellement, suit l'histoire depuis le début. Il me dit, là, tu as déconné, et bien sûr qu'il y a plein de fois où j'ai déconné, il y a plein d'erreurs que je fais, je suis pas parfait, donc, ouais, j'essaie, je me dis, le jour où je me remets plus en question, c'est terminé, tu vois, c'est terminé, je deviendrai nul et tout ça, tu vois. Donc, je dois prendre ces critiques, je vous les prends toutes, et j'essaie
de dire, ok, ça, j'encaisse, ça, c'est de la merde, ça, c'est de la merde, c'est de la merde, ah, ça, c'est une bonne critique, boum, coup dans le foie, genou à terre pendant 2 secondes, je reprends ma respiration, et en fait, il... Vois, la réalité, c'est que c'est la majorité silencieuse. Tu vois, tu es un peu la tyrannie de la minorité, qui fait que les mecs qui gueulent fort, on les entend, pour qu'on entende tout le temps des gens qui sont pour des causes. Où tu dis, mais qui est pour cette cause ? En fait,
c'est la tyrannie de la minorité. Ouais, la majorité des gens, tu n'entends jamais parler, ils sont très contents de ce que tu fais, et, de temps en temps, ils vont, en fait, ils vont disparaître sans te le dire. Donc, il faut quand même construire pour eux en majorité, mais il faut écouter les autres, parce que les autres, c'est eux qui vont te permettre d'aller faire le truc qui fait vraiment la différence. Donc, faut allier les deux, mais si tu écoutes que l'un, mais tu pars en vrai parce que tu construis un produit qui est vraiment
très niche, il si t'écoute que l'autre, tu vas quand même aliéner les gens qui sont tes méga-fans et qui vont convaincre leur grand-mère d'acheter ton truc. Donc, c'est, tu, c'est un équilibre qui diff. Non, mais c'est franchement, tu as très bien nuancé le truc sur les haters, en voilà, avec l'amour qui est proche de la haine. C'est qu'en fait, un gars qui s'en fout un peu de toi, le jour où tu le déçois, il se barre, il te dit rien. Et, en fait, le mec qui croyait vraiment en toi, et il te dit pourquoi. Tu
vois, il prend le temps de te mettre en commentaire. Attends mec, juste là, jusqu'ici, tout allait bien, mais là, je suis pas d'accord avec ça, pour ça. Ça, et donc, et donc, voilà, donc, parfois, c'est hyper constructif comme feedback. Quoi écoute, petite question de la fin, que je t'avais prévue, et, et, et puis après, si tu veux parler d'autres choses, dont on n'a pas parlé, avec grand plaisir, mais quel serait un peu le conseil que tu aurais pour la personne qui nous écoute, qui s'y connaît pas trop en finance, en investissement. Voilà, par où commencer,
qu'est-ce qu'il doit faire, là, aujourd'hui, demain, il doit aller sur Youtube, regarder ma vidéo "Comment investir 10 000 €", parce que, en gros, c'est ce que je veux dire, là, c'est ce que j'explique dans ces vidéos. OK, déjà, faut casser ses propres préjugés, c'est, il faut casser tous les clichés qu'on a sur la finance, c'est pas compliqué, c'est pas réservé aux riches, c'est pas trop tard pour toi. Euh, bref, tout ça, tu oublies, tu peux pas déléguer ça, il faut que tu gères toi-même, faut que tu sois en, faut que tu maîtrises, tu peux déléguer,
mais il faut que tu maîtrises ce que tu fais. Une fois que tu as cassé vraiment tes clichés, enfin, ces clichés-là, bah, tu passes à l'action, et donc, là c'est très simple, tu imagines une pyramide, et en fait, tu vas construire ta pyramide de bas en haut. Et donc, tu vas commencer par le socle, le socle c'est ton matelas de sécurité, on a parlé tout à l'heure, matelas de sécurité. En gros, c'est quoi, c'est entre 3 et 6 mois de dépenses, avec ton loyer, avec toutes tes dépenses vraiment, tu fais la moyenne, là, sur la
dernière année, combien tu as dépensé tous les mois ? Bah, il faut que tu aies entre 3 et 6 mois sur un compte très safe. Donc, un livret A, si ton livret A est plein, tu peux faire un LDD, si ton LDD est plein, tu peux faire un autre truc, mais bon, c'est quand même assez niche. Le livret suffit, entre 3 et 6 mois. Si tu es hyper euh, à l'aise avec le risque, franchement, pas de souci, tu peux faire même un mois. Si tu es très, très conservateur, et tu as peur de, tu as
peur de manquer, pas grave, ouais, tu fais 6 mois, le but c'est pas de faire de la perf, c'est vraiment d'être à l'aise, c'est que tu puisses dormir la nuit. Une fois que tu as ça, tu vas pouvoir construire vraiment la partie de ton patrimoine qui va générer de la performance. Donc là, tu as deux grands piliers, et c'est là où c'est fou, en fait, parce que les gens pensent qu'il faut investir dans les start-up, faut investir dans la crypto, faut investir dans, je sais pas quoi. Non, les deux piliers de ton patrimoine, c'est la
bourse, qui n'est pas un casino, et l'immobilier. Donc, la bourse, c'est la plus grosse machine de création de richesse qui existe, c'est la plus accessible, n'importe qui peut investir en bourse, c'est génial. Là, c'est très simple, tu commences par ouvrir un PEA, parce que c'est la meilleure enveloppe fiscale, tu ne paies pas d'impôt sur le revenu, en gros. On ne va pas rentrer dans le détail, mais en gros, tu ouvres un PEA, tu mets un ETF MSCI World dedans, ou un ETF SNP 500. Des ETF, ce sont des fonds qui vont juste reproduire un indice,
comme le SNP 500, comme le MS World, c'est pas cher, c'est impossible de battre le marché, donc en fait, autant acheter le marché, c'est un peu le truc qu'il faut retenir. Tu fais ça, après, tu ouvres une assurance vie, parce que tu as des avantages fiscaux, et il faut lancer le, tu as 8 ans avant de les débloquer. Après, tu ouvres un compte-titres, tu as envie pour d'acheter des actions américaines, enfin non, européennes si tu as envie de te faire kiffer, faire ce qu'on appelle du stock picking, c'est pas nécessaire, honnêtement. Et avec ça, c'est
bon, tu vois, et après l'important, c'est surtout de créer un automatisme, donc l'assurance vie, tu fais des prélèvements automatiques, tu fais des vér. Ce qu'on appelle des versements programmés, le PEA. Tu ne peux pas faire de versement programmé, mais tu peux faire un virement automatique de ton compte vers le PEA. Et tous les mois, tu vas sur Bourseau ou Fortuneo et tu achètes le même ETF. Tu vas investir 200 € tout le mois. Ok, tu achètes 200 € de cet ETF. Pareil pour le compte-titre, tu automatises. Il faut vraiment automatiser les finances, tu ne peux
pas dépenser l'argent que tu n'as pas. Donc, si tu as un virement qui part tout seul, bah c'est bon, tu vois, c'est pas forcé, quoi. Et par forcé, complètement. L'autre côté, c'est l'immobilier. Et là, en fait, tu as un peu un choix philosophique. Est-ce que tu vas acheter ta résidence principale, toi tu m'as dit que tu l'avais achetée, ou est-ce que tu veux faire de l'immobilier locatif? En gros, ce qu'il faut retenir, c'est que l'immobilier locatif est plus rentable que la résidence principale pour plein de raisons. On ne va pas rentrer dans le détail. Toi,
tu as une capacité d'emprunt, moi, typiquement, j'en ai plus aujourd'hui parce que je suis entrepreneur. Donc, je suis considéré comme un paria, moins que rien. Mais si tu es en CDI, tu as une capacité d'emprunt, donc ça c'est génial, faut l'utiliser. Donc, soit tu achètes ta résidence principale, ta RP, mais tu vas probablement utiliser 100 % de ta capacité d'emprunt pour ça, et tu vas mettre un gros apport. Soit tu dis: "Moi, franchement, je m'en fous d'avoir un appart". Donc, tu achètes des biens locatifs, et là, faut y aller comme un bourrin. En gros, si
vous êtes jeune diplômé, tu vois, moi j'aurais adoré revenir en arrière et dire à mon jeune moi: "Tu vois? À la sortie du premier CDI chez Lidl, boum, tu achètes un appart, deux apparts, trois apparts, quatre apparts, dix apparts". Et tu les achètes sur un dispositif qui s'appelle du LMNP. En gros, tu l'exploites sous un dispositif qui s'appelle LP. Donc, tu l'achètes, soit tu l'achètes rénové, soit tu l'achètes, tu le rénoves toi ou avec des artisans. Après tu le loues en meublé. Et le but, c'est surtout de faire un bon TRI. Tu vois, je pense
que tu as pas mal abordé la notion du TRI, faire une Renta. Tu vois, ce qui te permet de faire un cash flow positif. Donc, tu peux gagner plus que tu rembourses d'emprunt, mais le plus important, c'est vraiment le TRI. Et le but, c'est vraiment de maximiser ça. Et pourquoi je dis ça, c'est parce qu'en fait, ce qui va se passer, c'est que avec le LMNP, en gros, tu ne vas pas payer d'impôt pendant 10 ans, parce que tu vas amortir comptablement le bien. On ne va pas rentrer dans le détail, mais tu ne payes
pas d'impôt. Ce qu'il faut retenir, au bout de 10 ans, l'amortissement il est terminé. Donc là, tu commences à payer la balle d'impôt. Donc ce que tu fais, on va dire, tu vas acheter deux biens, tu les amortis. Au bout de 10 ans, on va dire qu'ils valent 200000 € chacun. Donc, tu as 400000 €, mais au départ, tu n'as pas mis 400000 €, tu as mis que de l'apport, tu as mis beaucoup moins. Donc, tu vends les deux biens, parce que tu vas commencer à payer des impôts, et tu relances la machine du LMNP.
Donc, les 400000 €, ça va être 10 apports en fait, pour 10 appartements. Donc, tu vas passer de deux appartements à 10 appartements. Et dans 10 ans, tu referas la même histoire. Donc là, tu vas passer de 10 appartements peut-être à 50 appartements. Et ça, tu vois, ça paraît un peu théorique, mais concrètement, c'est hyper possible, et tout le monde peut le faire. Tu n'as besoin que d'un CDI en France, c'est le sésame pour emprunter. Et là, tu as les deux piliers de ta stratégie, la bourse, l'immobilier. Une fois que tu as ta résidence principale
ou locative, tu vas à balle. Et après, pour moi, tu as deux trucs encore. Tu as la crypto, que je mets un peu à part. Pour moi, la crypto, il faut investir dedans quand tu es jeune, si tu crois, parce que je pense que ça va surperformer la bourse et l'immobilier. Et donc là, pareil, versement programmé, tu peux le faire sur Finar, tu peux le faire n'importe où. Mais l'idée, c'est d'automatiser. Moi, j'achète Bitcoin et Ethereum toutes les semaines, 50 € l'un, 50 € l'autre. Voilà. Mais je ne réfléchis pas, tu vois, et j'ai automatisé
le truc. Et c'est pour ça qu'on l'a créé sur Finar. Et enfin, tu as le top de la pyramide, ce sont les actifs alternatifs. Et donc là, ça peut être le crowdfunding, ça peut être investir dans des cartes Pokémon, ça peut être investir dans des montres, dans des voitures, dans tout ce que tu veux. Ce sont des actifs qui sont exotiques, c'est optionnel. Et moi, ce que je recommande en gros, c'est le mat sécurité. C'est, bah, 3 à 6 mois, le gros, 80 % de ton patrimoine, c'est actions bourse. Ensuite, c'est 10 % crypto, et
vraiment s'il te reste un peu de cash, quelques pourcents, pour les actifs alternatifs, juste pour te faire kiffer. Et là, tu n'es pas dans une recherche de rentabilité, tu es surtout là pour du plaisir. Et tu gagneras peut-être de l'argent, tu vois ? Ok, bah écoute, hyper aligné avec toute ton analyse voilà d'investissement. Moi, le seul truc où j'ai un peu une vision différente, c'est juste sur la RP, parce que je considère que c'est une niche fiscale où à la fois sur le capital risque, enfin sur le pardon, le gain en capital, et à la
fois sur les rendements, tu défiscalises les deux. Mais je comprends ton point aussi sur le LMNP, c'est ça, LMNP ouais. Peux-tu arriver par un schéma à défiscaliser pareil? Quoi, des deux côtés? Quoi, de deux côtés? Le truc à retenir, c'est que la défiscalisation n'est pas une finalité. En fait, tu investis pour gagner plus d'argent, et ensuite tu optimises la fiscalité. Donc, quelqu'un qui me dit "moi j'investis pour défiscaliser", je dis "toi, mon gars, tu n'as rien compris. De base, il faut les deux, et le plus important, c'est gagner plus. Parce que si tu gagnes plus,
tu paies plus d'impôts. Bah, à la limite, ok, c'est chiant, mais why not? Juste baisser ses impôts et acheter des produits défiscalisants. Ce que je veux bien retenir, c'est que celui qui gagne quand tu achètes un produit défiscalisant (ce qui n'est pas le cas de la RP), mais quand tu achètes un produit défiscalisant, celui qui gagne, c'est celui qui te le vend. Et généralement, il te met une douille. Tu vois, donc tu es saoulé. Et tu vois, typiquement, il y a un truc qui s'appelle les Pinels. Euh, les Pinel, c'est très simple. Quand tu penses
à ça, voilà tout le monde pense à ça. Le Pinel B, on dit "tu te fais pinelliser". Tu vois, ouais, si tu te fais pinalliser, tu achètes un appartement à 200 000€, le gars il prend 3% de com sur toi, tu as signé, bam il prend 3% de com. Donc forcément, il a, et il n'y a aucun truc de récurrent. Tu vois, il s'en fout de l'opération. Et là, hier, j'ai fait une analyse de patrimoine d'un gars qui avait fait un Pinel, -3% moins value, 50 000€ sur l'appartement. Et en fait, le problème, c'est qu'il
va devoir le vendre quand tout le monde le vend. Parce que tu sais, tu as des avantages fiscaux qui disparaissent au bout de genre 9 ans, 6, 9, ou 12 ans, ok? Donc en fait, le bien devient invendable. Et en fait, tu l'as tellement surpayé que le jour où tu le vends, bah au mieux tu supères, c'est un miracle. Mais surtout, tu as pris de la capacité d'emprunt pour ça, plutôt que de la prendre pour un bien qui aurait pu générer du cash flow. Plutôt que d'acheter ta RP. Donc, produits défiscalisants, faut oublier. C'est une
obsession, c'est un sport national français. Parce qu'on se fait taxer comme des fous. Mais il faut oublier, ce n'est pas le but. Le but du jeu, c'est d'avoir plus, et ensuite d'optimiser. Et ce n'est pas juste optimiser, ça ne sert à rien. Ouais, c'est un truc qui doit arriver après. Enfin, c'est pour faire des gains fiscaux, il faut déjà avoir un gain. Quoi, avoir un gain? Et tous les trucs que j'ai dit là, PEA, assurance vie, LMNP, même la RP, c'est optimisé fiscalement, non? Mais globalement hyper aligné avec tout ce que tu viens de dire.
Je rappelle juste, ce n'est bien sûr pas des conseils en investissement, vous a juste donné un exemple un peu de à quoi pourrait ressembler un peu votre portefeuille. Et voilà, moi, je suis assez aligné sans vous citer particulièrement des titres. Et je vous le confirme, il n'y a aucune collaboration commerciale derrière tout ça. Et bien, écoute Mounir, c'était un plaisir. On est arrivé au bout, on s'est tout dit à peu près, on pense. On ne s'est pas tout dit, mais bon, écoute, si vous nous dites ce que vous en avez pensé, je n'exclus pas peut-être
un jour de faire un deuxième épisode. On verra, tu vois, chez toi ou chez moi? Ouais, exactement, avec grand plaisir. Une fois qu'on aura un peu avancé dans nos parcours, et puis voilà, on te souhaite tout le meilleur pour la suite. Merci Marc.
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