salut tu vas voir dans un instant un rappel de cours de philo si tu veux tu en prennes et sur cette notion avec des exercices et les qcm rejoindre sur les bons profs points comme à très bientôt et bonne vidéo le bonheur on commence par définir le bonheur le bonheur c'est un état de satisfaction stable et durable où il faut bien pour ça distinguer le bonheur du plaisir qui lui aussi est en état de satisfaction mais qui à la différence du bonheur n'est pas durable il est éphémère ne dure pas dans le temps sur la
question du bonheur il y à de grandes problématiques la première est celle de savoir si pour être heureux il faut satisfaire tous ses désirs pour répondre à cette question je vous renvoie la vidéo qui a été fait sur le désir on envisage différentes positions relativement à cette question gardez en tête le débat notamment entre socrates et cali classe dans le gorgias de platon et plus précisément l'objection qu'adresse socrates à cali claisse qui prétend que pour être heureux il faut satisfaire tous ses désirs il faut vivre une vie de jouissance etc socrates object à cali clay
ce qu'on appelle objections des tonneaux percés ans c'est à dire l'idée que le désir rené constamment donc ça c'est pour la question de savoir si être heureux c'est satisfaire ses désirs ici on va s'intéresser à la question de savoir si le bonheur constitue le but de la vie ou bien s'il existe des exigences qui sont supérieures au bonheur et qu'il faudrait préférer au bonheur on va partir de la thèse selon laquelle le bonheur est le souverain bien alors qu'est ce que le souverain bien basse est synonyme de but de la vie se dire que c'est
le bien le plus ultime celui qui vaut plus que tous les autres plus que n'importe quoi d'autre alors cette thèse le bonheur et le souverain bien c'est notamment une thèse qu'on trouve des fondues en général dans l'antiquité c'est une thèse qu'on appellera e démoniste le démoniste mais ça veut dire que le bonheur est le but de la vie et on la trouve particulièrement étayées chez aristote alors que nous dit aristote sur le bonheur aristote part de la distinction entre deux activités la poésie ce et la praxis la poésie sens grec qu'on pourrait rendre par le
terme de production en français c'est une activité qui à sa fin en dehors d'elle même par exemple l'activité de l'artisan du cordonnier il à elle à sa fin en dehors d'elle même puisque le cordonnier ils fabriquent une chaussure de chaussures qui sera extérieur à son activité de production à la différence de la poésie sont à l'abri de la praxis qui est une activité fin en soi un prêt il y as praxis quand ce que je fais ne produit pas un objet extérieur par exemple lorsque je joue de la musique lorsque je fais du sport ou
lorsque je parle devant une assemblée il n'y a pas la production d'un objet extérieur or si le bonheur est le souverain bien en dit aristote c'est nécessairement qu'il est une fin en soi un c'est pas un moyen pour autre chose il appartient donc au domaine de la praxis mais alors il s'agit de savoir de quelle praxis il s'agit et bien pour répondre à cette question il faut aussi avoir en tête ce qu'on appelle le finalisme d'aristote sa thèse finalistes qui est que tout être à une finalité une feinte accomplir une essence à accomplir toutes être
effet pour quelque chose qu'en est il de l'homme est bien pour répondre il faut cerner la spécificité de l'homme et cette spécificité c'est la pensée donc pour l'homme trouver le bonheur c'est à dire accomplir sa finalité c'est faire l'exercice de sa pensée du logos ce qui se peut se décliner en deux praxis il ya d'abord l'activité politique et l'activité morale pour aristote qui est une fin en soi mais également l'activité de connaissance parce que aristote appelle l'activité théorétique la contemplation la philosophie donc pour aristote le bonheur si on résume est le souverain bien et ils
satin pour l'homme par une activité de la pensée considéré comme activité qui est elle même sa propre fin et qui se décline comme activité politique ou morale ou bien comme activité théorétique de connaissances alors cette conception du bonheur cette conception le démoniste elle a été critiquée notamment par kant dans la modernité dans une perspective où il s'agit de dire que le bonheur sera ce que quand tu appelles un idéal de l'imagination alors déjà il faut contextualiser on est dans une dent dans une société plus libérale dans une conception plus libérale au sens où il revient
à l'individu de choisir sa propre conception du bonheur et que nous dit quand sur le bonheur la thèse est très simple quand tu nous lis que personne ne peut déterminer exactement ce qu'il veut il prend différents exemples mettons quelqu'un qui dise que pour lui le bonheur c'est la richesse est bien dit quand il ne peut pas être assuré qu'avec cette richesse il ne trouvera pas beaucoup de malheurs comme on le voit parfois pour des gens qui ont gagné énormément d'argent et qui finalement sont plus malheureux avec cette somme d'argent qu'avant mettons que quelqu'un dise que
pour lui le bonheur soit la connaissance là c'est la même chose dit quand rien n'assure cette personne que la connaissance qu'elle espère ne lui procurera pas une lucidité un regard plus pénétrant sur le cours des choses qui le rendra en fait malheureux donc pour quand le bonheur c'est un idéal de l'imagination ne peut pas le déterminer précisément rationnellement et quand précise dans un texte qui s'intitule fondements de la métaphysique des moeurs que si la finalité réelle de l'homme c'était le bonheur alors la nature aurait bien mal agi pourquoi parce que la nature a doté l'homme
d'une spécificité la raison comme on l'a vu avec aristote or remarque cordes plus l'homme exerce cette raison plus il s'éloigne du contentement ça veut donc dire que le but de la vie pour l'homme la finalité de l'homme le souverain bien une certaine manière ne peut pas être le bonheur certes il est dans l'activité de la raison mais cette activité de la raison dit quant à la plus tôt pour finalité autre chose et pourtant c'est bien sûr la morale pour compte le bien absolu c'est la morale c'est le respect de l'impératif catégorique ici je vous renvoie
la vidéo qui a été fait sur la morale donc quand nous dit qu agir moralement ne nous rend pas heureux contrairement à ce que penser par exemple aristote mais simplement digne de l'être donc ici le bonheur n'est plus souverain bien dans une troisième partie on peut envisager une autre valeur qu'on mettrait au dessus du bonheur et du contentement ici je renverrai donc un exemple que donne fille pas foot une philosophe et qui consiste à dire la chose suivante imaginons que c'est une expérience de pensée que l'on vous fasse la proposition suivante pour vous propose une
lobotomie et après cette lobotomie vous n'aurez plus qu'un seul désir ce sera de compter des brins d'herbe dans un champ et on vous fournira un champ avec plein de brins d'herbe donc vous serez heureux que vous n'aurez plus qu'un seul désir et ce désir sera constamment satisfait évidemment on va pas accepter cette proposition ce qui montre bien indirectement qu'on préfère une vie humaine authentique on développe des capacités propres non humaine avec toutes ces en satisfactions 1 toutes celles qui vont avec plutôt qu'une vie heureuse mais une vie disons d'imbéciles heureux c'est la raison pour laquelle
mme il disait qu'il vaut mieux être socrates insatisfait qu'un imbécile satisfait une vidéo qui a été fait sur cette citation je vous y renvoie non voit bien leader ici il vaut mieux peut-être avoir des satisfactions dans la vie des mécontentements parfois certaines peines certaines douleurs plutôt que une vie certes de satisfaction de contentement absolue mais qui se rapprocherait beaucoup plus de l'avis finalement de l'animal donc là aussi le bonheur n'est pas le souverain bien on peut lui préférer quelque chose de plus et ce quelque chose de plus bas c'est une vie humaine authentique avec son
lot de déceptions sont l'eau peut-être de douleurs parfois mais préféra peut-être une vie de contentement et simple [Musique]