rejoignez-moi sur patreon pour accéder à l'ensemble de mon contenu inédit des épisodes spéciaux des courants visx des apérophyos un moyen simple de soutenir mon travail tout en vous donnant matière à penser je vous attends sur patreon le lien est dans la description bonjour à tous aujourd'hui on va parler des quatre accords toltech les quatre accords toteex c'est le titre d'un livre extrêmement connu écrit par l'auteur mexicain Don Miguel Wiiz est publié en 1997 ce livre a été un bestseller vendu à plusieurs millions d'exemplair à travers le monde et dans ce livre don Miguel wiise nous
expose ce qu'il présente comme étant les quatre principes fondamentaux de la spiritualité toltech alors il va falloir contextualiser un peu les choses les toltech c'est un ancien peuple de MO Amérique donc l'actuel Mexique et je précise que contrairement à ce qu'on entend parfois le Mexique ce n'est pas l'Amérique du Sud c'est la Mésoamérique l'Amérique du milieu et donc les tolteèques c'est un peuple qui aurait vécu avant les asthèques sachant que les asthèques c'est le 14e siècle lestholtec c'est le 10e siècle et là où les choses se compliquent c'est que la majeure partie de ce qu'on
sait sur lestolthèque nous vient de ce qu'en ont dit les athèques et qu'il est difficile de savoir où ça sarrête le récit historique et où commence le récit mythique par exemple les asthèques disent que les tolthèques sont les descendants des Atlantes l'ennui c'est qu'historiquement parlant l'existence des Atlantes n'est pas attestée ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas existé ça veut dire qu'on en a pas la preuve autre exemple les asthèques nous disent que les toltech sont les inventeurs de la médecine qu'ils sont les inventeurs du calendrier et qu'ils avaient des connaissances extrêmement poussées en
architecture preuve en esté puisque là pour le coup on a des preuves le site archéologique de Toula sur lequel on retrouve à la fois deux pyramides dont une dédiée au dieu kzalcoatle le dieu serpent à plume et quatre statues en basalt représentant des Atlantes d'ailleurs faut savoir que le nom toltek ça veut dire bâtisseur bâtisseur ou Artis donc leur génie architectural est pour ainsi dire inscrit dans leur nom et alors évidemment vous vous en doutez puisque sinon vous ne seriez pas en train d'écouter cet épisode les toltequ sont aussi décrits comme de grands philosophes plus
que des philosophes des sages le philosophe étant celui qui aspire à la sagesse le sage lui la possède je vous parlais tout à l'heure de kzalac le dieu serpent à plume dans la plupart des civilisations la plume est un emblème de l'esprit de l'élévation par l'esprit car la plume c'est l'attribut des animaux ailés donc des animaux qui volent qui volent dans le ciel l'idée suggérée c'est donc que la connaissance vient du ciel vous en tirerez toutes les interprétations que vous voulez et donc une fois qu'on a dit tout ça la question c'est de savoir quels
sont ces quatre accords dont nous parle Miguel rise je vais vous les citer et ensuite on rentrera dans le détail accord numéro 1 que votre parole soit impeccable accord numéro 2 quoi qu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle accord numéro 3 ne faites pas de supposition accord numéro 4 faites toujours de votre mieux alors ces quatre principes je dois préciser tout de suite qu'on ne les trouve pas directement dans les textes de toltech tout simplement parce qu'il n'y a pas de texte toltech les toltech n'avaient pas d'écriture ces principes c'est Ruis qui les a
formulé en s'inspirant de la tradition orale et des valeurs spirituelles attribuées au toltech donc on est sur de l'interprétation libre et si on devait résumer l'état d'esprit général de ces quatre accords toltech on pourrait le résumer ainsi être en paix être en paix avec le monde être en paix avec les autres mais aussi et peut-être même surtout être en paix avec soi-même et être en paix ça veut dire quoi ça veut dire accepter accepter et s'accepter ça veut dire arrêter de juger arrêter d'accuser arrêter de critiquer parce qu'aujourd'hui nous dit rouise nous critiquons tout nous
jugeons tout nous jugeons les autres nous nous jugeons nous-mêm nous jugeons ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas nous jugeons ce que font les autres et ce qu'ils ne font pas nous nous comportons comme des examinateurs et ce comportement d'examinateur ce comportement d'accusateur nous l'avons normalisé nous l'avons normalisé ça veut dire qu'au quotidien on passe notre temps à chercher tout ce qui ne va pas à souligner tout ce qui ne va pas au point de générer à l'intérieur de nous une pollution mentale et émotionnelle permanente si vous me suivez vous connaissez
mon intérêt pour le stoisme et vous savez que les stoiens nous disent ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les choses mais les jugements qu'il pent sur les choses pass c'est exactement ça nous jugeons les choses et ce besoin de juger devient une modalité ordinaire de notre rapport au monde nous rencontrons quelqu'un nous le jugeons nous jugeons sur son apparence nous jugeons sur son facièe nous jugeons sur notre ignorance de ce qu'il est nous faisons quelque chose nous le jugeons nous entendons des choses avec lesquelles nous ne sommes pas d'accord nous jugeons celui
qui les prononce et on fait ça pour tout on distribue les bons et les mauvis point surtout les mauvais comme si ça nous conférait une supériorité sur les personnes qu'on juge mais l'ennui c'est que pendant qu'on passe son temps à chercher tout ce qui ne va pas la vie s'écoule et on arrive à la fin de sa vie en l'ayant passé à se focaliser sur ce qui n'allait pas autrement dit on donne sa vie au négatif on sacrifie sa vie au négatif c'est ça le résultat objectif de ce comportement vivre dans le négatif c'est vivre
pour le négatif alors évidemment quand on est dans ce rapport négatif aux choses on ne s'en rend pas compte on s'en rend pas compte ou alors on le justifie on le justifie en disant par exemple qu'on critique pour améliorer ou que la critique est nécessaire qu'il faut bien mettre le doigt sur les problèmes et celui qui nous dira que ce n'est pas normal qu'il faut accepter les choses et cesser de juger tout et tout le monde on le traitera de bisouours on le traitera de naïf d'utopiste bref on lui fera comprendre que c'est lui qui
n'est pas normal ce que nous dit ruise c'est qu'il s'agit là d'une inversion parce qu'en réalité celui qui critique ne le fait pas pour améliorer les choses il le fait parce qu'il s'y est habitué parce qu'il y est conditionné Ruiz appelle ça la domestication c'est-à-dire l'intériorisation de la mentalité de juge depuis l'enfance nous sommes conditionnés à tout juger conditionné par l'éducation conditionné par la société conditionné par ce que ruise appelle le rêve de la société rêve non pas au sens d'un rêve merveilleux au contraire rêve sens d'illusion collective au sens de construction mentale et ce
conditionnement nous apprend à tout voir sous le prisme de la négativité le propre d'un conditionnement c'est qu'on sen rend pas compte ce qu'on appelle aussi l'aliénation la dépossession de soi raison pour laquelle je disais que ce comportement de juge on le normalise parce qu'on l'intériorise quand on est conditionné par le négatif on trouve des justifications à la négativité on dira qu'on critique non pas par ressentiment non pas par frustration mais par désir de rigueur par désir de justesse pour ne pas dire de justice c'est toujours au nom de la vertu qu'on critique on critique le
menteur au nom de la vérité on critique l'égoïste au nom de la générosité le superficiel au nom de l'authenticité autrement dit on rationalise notre besoin de critiquer et on se moque de celui qui ne comprend pas notre besoin de critiquer qui ne comprend pas en réalité qu'il comprend très bien qu' le comprend comme le symptôme d'une insatisfaction d'un mal-être intérieur mais comme on ne veut pas admettre ce mal-être intérieur comme on ne veut pas admettre qu'il n'est pas normal de juger tout et tout le temps pas normal au sens où ça devient une finalité en
soi et non un moyen de corriger ce qui ne va pas comme on ne veut pas l'admettre on méprise et on ridiculise celui qui nous signale que ce n'est pas normal je prédis que dans les commentaires plusieurs d'entre vous vont faire valoir le fait que la critique est légitime qu'il faut critiquer que si on ne critique pas on ne progresse pas que si on ne juge pas on accepte tout et n'importe quoi et qu'on peut pas vivre dans un monde où on accepte tout et n'importe quoi bien sûr mais est-ce qu'il y a besoin de
s'arrêter sur tout ce qui nous dérange est-ce qu'il y a seulement besoin de se sentir dérangé face à tout ce qui n'est pas parfait ou face à tout ce qui ne correspond pas à ce que nous aurons défini comme étant le bien le simple fait d'utiliser le verbe déranger ça me dérange ça me dérange je ne suis plus rangé à l'intérieur mais pourquoi n'es-tu plus rangé il en faut si peu pour te déranger alors pour le coup c'est qu'il y a un problème mais il se pourrait bien que le problème ne soit pas dans les
choses autour de toi mais à l'intérieur de toi qu'il ne soit pas dans le monde mais dans ton œil et dans ton esprit le conditionnement au négatif c'est-à-dire l'attitude de juge qui a besoin de critiquer tout et tout le monde ruise nous dit qu'il est d'abord le fruit de notre éducation et de l'intériorisation des normes du bien et du mal non pas le bien et le mal au sens où il est bien de respecter son prochain et où il est mal de lui nuire de lui faire du mal précisément puisque ce bien et ce mal
sont réels il ne s'agit pas de dire qu'il n'y a ni bien ni mal il s'agit de dire que nous avons une vision biaisée du bien et du mal pourquoi biaisé parce que nous associons le bien à la récompense et nous associons le mal à la punition le bien et le mal ne sont plus des modalité du rapport à l'autre ils deviennent ce qui fait que nous sommes récompensés ou que nous sommes puni j'ai été puni c'est donc que j'ai fait quelque chose de mal j'ai été récompensé c'est donc que j'ai fait quelque chose de
bien autrement dit nous ne sommes pas éduqués au bien et au mal nous sommes dressé au bien et au mal exactement comme des animaux domestiques le chien sait qu'il ne doit pas monter sur le canapé non pas parce qu'il a la notion de la saleté et de la propreté mais parce que s'il le fait il reçoit une tape il associe le fait de monter sur le canapé à la tape autrement dit à la punition au châtiment on va y revenir comme il associe le fait d'obéir à la friandise donc à la récompense c'est un conditionnement
de la même façon l'enfant qui ramène une mauvaise note se fait gronder punition l'enfant qui ramène une bonne note et félicité récompense si bien qu'au bout d'un moment il ne sait même plus pourquoi il est bien d'avoir une bonne note la récompense est devenue la finalité en soi raison pour laquelle riz nous dit que ce n'est pas seulement la punition qui est problématique en réalité la récompense aussi est problématique parce qu'elle n'est que le revers de la punition et parce qu'elle crée une peur de ne pas être récompenser en clair la récompense ça met la
pression ça met tout autant la pression que la punition dans les deux cas nous sommes jugés et c'est ce conditionnement au jugement ce conditionnement à ce que Freud appelait le surmoi le surmoi c'est l'instance de la loi c'est l'instance qui autorise et qui interdit qui dit tu peux ou tu ne peux pas tu dois ou tu ne dois pas c'est ce conditionnement au jugement qui structure l'intégralité de notre existence et qui fait naître la plupart des émotions et des sentiments qui nous rendent malheureux la honte la culpabilité le regret la peur de l'échec la peur
tout court l'enfer est sur terre les quatre accords toltech ce sont les quatre accords que nous devons passer avec nous-mêmees pour ne plus vivre en enfer c'est-à-dire pour accepter et vivre en paix avec le monde et avec nous-même je vous les rappelle premier accord que votre parole soit impeccable deuxième accord quoi qu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle 3è accord ne faites pas de supposition 4è accord faites toujours de votre mieux alors une fois qu'on a énoncé ces quatre accords il faut creuser un peu creuser c'est-à-dire comprendre ce qu'il signifie en profondeur pas juste
en surface parce que ça c'est quelque chose qu'on retrouve assez souvent dans le développement personnel le fait de citer des grandes phrases mais surtout pour la forme sans les avoir réellement comprises et donc sans les avoir réellement incorporé à notre manière d'être donc le premier accord nous dit que votre parole soit impeccable alors impeccable dans la bouche de ruise ça ne veut pas dire sans faute de langage ça ne veut pas dire grammaticalement impeccable impeccable c'est un mot qui étymologiquement signifie s'enêcher pcarré en latin ça veut dire péché donc que votre parole soit sans péché
et qu'est-ce que Ruiz appelle le péché bien justement pour lui le péché c'est l'accusation c'est le besoin d'accuser d'accuser les autres ou de s'accuser soi-même donc voyez ici qu'on n'est pas du tout dans le sens religieux du mot péché qu'on est même dans un sens opposé au sens religieux pourquoi opposé bien parce que dans la religion le péché c'est précisément ce dont on est accusé dans le christianisme on a par exemple les sept péchés capitaux colère avarice envie orgueil gourmandise paresse et sû or le propre d'un péché de ce que la religion appelle un péché
c'est d'être culpabilisant on doit se sentir coupable de commettre un péché et on doit désigner comme coupable celui qui commet un péché autrement dit le péché fait peser sur nous la menace du jugement et la menace de la punition pire encore on se sert du péché on prend prétexte du péché pour assouvir notre besoin de punition on est exactement dans ce que disait Nietzsche Nietzsche disait la religion prétend élever l'homme mais en réalité elle cherche plutôt à le rabaisser elle cherche à l'indigniser à le rendre indigne et elle le fait évidemment au nom du bien
au nom du Bien on condamne l'être humain d'être un être humain on le condamne d'avoir des désirs humains des penchants humains des pulsions humaines dans certaines sectes religieuses je pense par exemple à la secte des flagellants au Moyen-âge les flagellants considéraient qu'il fallait s'infliger des châtiments corporels pour se purrifier donc il se flagélait en public pour donner l'exemple aux fidèles flagelum c'est le fouet le fouet et le fléo on combat le fléo par le fouet on élimine les pensées impures par l'infliction d'une punition et c'est là qu'on voit à quel point les deux idées sont
associées pureté punition pureté châtiment remarquez que châtier c'est à la fois punir et rendre chaste punir pour rendre chaste donc la pureté est associée à la punition la vertu est associée à la punition on se punit d'avoir malagi et on punit les autres pour avoir malagi bien ce que nous dit ruise c'est qu'on a beau être sorti du moyen-âge on a beau être sorti du fanatisme religieux on se comporte toujours comme des fanatiques religieux c'est-à-dire comme des personnes qui ont intériorisé leur rôle de juge et de bourreau et donc dire que notre parole doit être
impeccable c'est dire que notre parole ne doit plus être porteuse d'accusation elle ne doit plus être porteuse de culpabilisation tout simplement parce que la culpabilisation n'est pas un moyen efficace ou plutôt c'est un moyen efficace pour créer des individus honteux des individus peureux des individus qui s'excusent d'exister honteux peureux donc malheureux prenez quelqu'un qui a été éduqué dans une famille très stricte à qui on aura inculqué depuis l'enfance que rien de ce qu'il fait n'est assez bien qu'on aura jamais félicité jamais encouragé qu'on aura conditionné à la peur de malfaire cet individu transmettra cette peur
autour de lui il la transmettra directement par exemple en éduquant ses propres enfants dans cette même peur dans cette même sévérité qui aura fait naître sa peur et la transmettra indirectement par la négativité de ses paroles et c'est ça qui permet de comprendre en quoi il faut neutraliser la négativité dans nos parole utiliser la parole non pas pour détruire et pour punir mais pour encourager et pour élever quand on dit du mal de quelqu'un que ce soit en face de lui ou même dans son dos on fait circuler de la négativité on répand un poison
une énergie toxique la médisance littéralement le fait de méd dire c'est-à-dire de ma dire c'est diffuser le poison du négatif on parlait tout à l'heure des stoiens les stoiens disaient ne pense jamais quelque chose que tu n'assumerais pas de dire en public que tes pensées ne soient pas plus secrètes que tes actions c'est exactement ça ce qu'on dit en public on doit l'assumer ce qu'on dit en privé ou de façon anonyme caché derrière son clavier ou depuis un autre pays on le dit avec cette conscience qu'on aura pas à l'assumer raison pour laquelle les réseaux
sociaux sont le lieu par excellence de la toxicité parce que c'est le lieu de la parole inconséquente enfin jusqu'à un certain point la médisance n'est pas un accident de la modernité numérique elle en est un effet structurel et alors là on pourrait se dire oui mais si on doit s'empêcher de dire du mal de quelqu'un alors qu'on en pense du mal si on doit juste retenir nos paroles bien que dans le fond on n pense pas moins mais quelque part c'est de l'hypocrisie oui on est bien d'accord mais la vraie question n'est pas pourquoi tu
devrais t'interdire de dire ce que tu penses la vraie question c'est pourquoi penses-tu du mal le fait de penser du mal de l'autre B c'est déjà ça le problème le fait de le dire n'est finalement que l'extériorisation du fait qu'on le pense mais pourquoi pensons-nous du mal des autres et là benah il y a pas 50 réponses il y en a deux soit on pense du mal gratuitement c'est-à-dire sans que la personne n'it rien fait pour qu'on pense du mal d'elle et dans ce cas-là bah le problème vient de nous soit on pense du mal
parce que la personne nous a d'abord fait du mal et donc le mal qu'on pense d'elle n'est finalement qu'une réponse à ses propres actes ou à ses propres parole et dans ce cas-là en lui répondant par le mal nous perpétuons ce mal dans les deux cas ce qu'on fait n'a pas de sens ça n'a pas de sens à part d'entretenir le cycle de la négativité alors il y a quand même un troisème cas de figure un troisème cas de figure dans lequel beaucoup d'entre nous vont se reconnaître ce cas de figure c'est quand la personne
ne nous a rien fait à nous personnellement mais elle a fait ou elle a dit quelque chose qui nous a déplu déplaire c'est occasionné du déplaisir c'est occasionné une contrariété un mécontentement la médison sera alors un moyen d'évacuer notre mécontentement très bien mais en faisant ça qu'est-ce qu'on vient de faire on vient de se fabriquer un ennemi quand vous dit du mal de quelqu'un vous ne vous en rendez pas forcément compte sur le moment mais vous l'armez contre vous vous lui donnez des raisons de vous considérer comme un ennemi croire que critiquer quelqu'un serait un
moyen efficace de le pousser à la remise en question ou de l'aider à corriger ses erreurs à prendre conscience que son comportement est problématique ce n'est pas seulement naïf c'est absurde ça produit exactement l'inverse le retranchement dans ses positions ce qu'on appelle la réactance la réactance c'est une réaction d'autodéfense qui fait que quand on est attaqué on se replie on se crispe et on contre-attaque faut pas sous-estimer l'impact de la petite parole médisante de la petite remarque sarcastique de la petite pique en passant parce que c'est précisément ça qui est à l'origine de toutes les
passions lié à la vengeance à la vengeance de l'ego dire du mal de quelqu'un c'est obéir à un besoin de l'éo répondre à ce mal c'est aussi obéir à un besoin de l'ego donc c'est ego contre ego et par définition ce que veut l'ego c'est triompher et le seul moyen que l'ego a de triompher c'est d'écraser l'autre l'ego ne connaît pas la demi-mesure l'ego c'est la démesure la guerre des éego c'est une guerre à mort et dans le cadre d'un conflit verbal c'est une guerre avec munition illimitée une guerre qui peut littéralement s'éterniser et comment
appelle-t-on une situation de guerre éternelle et donc une de souffrance éternelle l'enfer on en parlait tout à l'heure l'enfer n'est pas sous terre il est sur terre il est dans notre ego Sartre disait l'enfer c'est les autres il voulait dire par là que quand nos rapports avec l'autre sont viciers quand nos rapports avec l'autre sont tordus nous sommes en enfer parce que l'autre nous fait vivre un enfer et nous lui faisons vivre un enfer en retour dans la plupart des textes mythologiques et religieux l'enfer c'est ce qui se trouve en bas au cœur de la
terre or il se trouve que le cœur de la terre c'est à la fois là où il fait le plus chaud le noyau terrestre c'est environ 6000 degr et en même temps c'est là où la pression est maximale 350 gpcal soit 3,5 millions de FO la pression à la surface de la Terre il est donc intéressant que les anciens a choisi de placer l'enfer au cœur de la terre car l'enfer dont on parle l'enfer de la rivalité des égos c'est le feu de l'émotion négative le feu de la vengeance et du ressentiment et c'est aussi
la pression émotionnelle que l'autre exerce sur nous une pression telle qu'il nous est impossible de la retenir et qu'au bout d'un moment on explose l'ego est une spirale dans laquelle on s'enfonce toujours plus profondément on tombe en enfer on y chute précisément parce que c'est là où la gravité est la plus forte l'idée de pesanteur la pesanteur c'est le contraire de la liberté c'est la matière on est condamné à l'enfer l'enfer est une prison une prison dans laquelle on se maintient en jouant le jeu de la guerre des éegoos on se condamne à vivre dans
le conflit avec l'autre dans cette négativité dont on ne peut plus sortir et ce faisant on se fabrique un enfer l'ego nous rabaisse et si l'ego nous rabaisse il le fait d'autant plus qu'il prétend se hisser au-dessus des autres c'est ce qu'on fait quand quand on juge l'autre ou quand on l'accuse consciemment ou non on l'infériorise on se place comme étant supérieur à lui seul celui qui est au-dessus des autres seul celui qui a de la hauteur sur le monde peut juger le monde celui qui sait ce que le monde devrait être ce que l'autre
devrait faire ou ne pas faire dire ou ne pas dire qu' le veille ou non celui qui je accompagne son jugement de l'idée qu'il est quelqu'un de supérieur il commencera ses phrases par je t'explique ce que tu as pas compris ton problème c'est que et en faisant ça il fait Jair l'ego de l'autre qui refuse qu'on lui dise ce qu'il doit faire ou ne pas faire qui refuse qu'on le rabaisse qui veut qu'on le respecte mon problème c'est que non ton problème c'est que ton problème c'est que tu V t'occuper de mon problème ton problème
c'est que tu ferais mieux de t'occuper de tes problèmes parce qu'en réalité il est où le problème dans le fait que tu ne sois pas d'accord avec moi dans le fait que si tu étais à ma place tu ferais les choses différemment ça tombe très bien tu n'es pas à ma place donc tu peux faire les choses différemment je t'enempêcherai pas je ne te le reprocherai pas j'accepterai comme tu dois accepter en retour qu'on puisse agir d'une manière qui ne te convient pas riz nous rappelle que dans la Bible le verbe est créateur preuve d'ailleurs
qu'il n'a rien contre la religion en tant que tel le problème de la religion ce n'est pas la religion ce sont les religieux je ferme la parenthèse donc le verbe est créateur or l'être humain c'est l'animal qui maîtrise le verbe et qui crée son univers par le verbe par le verbe c'est-à-dire par la parole on crée tout par la parole on crée nos relations on cré des engagements des promesses des disputes des réconciliations une parole peut créer l'amour je t'aime je te pardonne je te félicite une parole peut créer le chaos je te haie tu
es idiot tu n'es pas quelqu'un de bien le tue accusateur le tue qui tue les animaux ont un langage mais ils n'ont pas le verbe ils communiqu mais il ne parle pas l'homme lui crée par la parole c'est ce qu'on appelle la culture parce que le langage est à la fois le support de l'information donc de l'échange il est le support de la transmission de l'information l'enseignement et il est le support de la conservation de l'information par l'écriture la tour de Babel c'est l'épisode biblique qui illustre le fait que sans langage en l'occurrence sans langage
commun les hommes sont incapables de rivaliser avec les dieux parce qu'ils sont incapables de créer un monde donc dire que le langage est créateur que la parole est créatrice c'est dire qu'à chaque fois que nous nous exprimons nous produisons un effet sur la réalité et si notre parole est chargée de négativité si elle est chargée de jugement d'accusation ou de punition on crée une réalité dans laquelle nous serons nous-mêmes jugés accusés et punis à l'inverse si notre parole est impeccable si elle est sans pêché droite et positive nous apportons du bien dans le monde nous
apportons de l'harmonie j'ai passé beaucoup de temps sur ce premier accord toltech parce que comme le dit ruise lui-même c'est l'accord le plus important celui dont finalement les trois autres découlent les trois autres accord totequ ne sont en réalité que des extensions que des dérivations de ce premier accord j'en arrive donc maintenant au deuxème accord toltech quoi qu'il arrive n'en fait pas une affaire personnelle alors ce deuxième accord il faut le voir comme le revers ou comme la réponse au premier accord le premier accord nous dit que ta parole soit impeccable autrement dit ne te
sers pas de la parole pour dire du mal des autres le deuxième accord nous dit si on dit du mal de toi ou si on te fait du mal n'en fais pas une affaire personnelle ne sois pas touché ne sois pas atteint ne te sens pas concerné parce que tu n'es pas concerné celui qui cherche à te nuir en réalité il ne s'adresse pas à toi tu n'existes pas pour lui car chacun vit dans son propre monde on va prendre un exemple imaginons que vous êtes en voiture et que quelqu'un vous grille la priorité ça
vous énerve qu'est-ce que vous allez faire ben vous allez insulter celui qui vous a grillé la priorité vous allez cllaxonner ou lui faire des appels de phare s'il vous regarde dans son rétroviseur il vous verra en train de faire de grands gestes de la main peut-être même un doigt d'honneur en retour qu'est-ce que va faire cette automobiliste ben il va faire exactement la même chose lui aussi va cllaxonner lui aussi va vous insulter lui aussi va vous maudire Maud dire MD dire je n'y reviens pas donc ça c'est le genre de scène que tout automobiliste
a déjà vécu et encore je mets de côté ceux qui descendent carrément de la voiture pour se battre ça arrive dans cette situation à quoi on a affaire on a affaire à deux individus qui ne se connaissent pas qui ignore tout l'un de l'autre et qui pourtant s'insulte est-ce que vous êtes d'accord avec moi pour dire que dans ce genre de situation l'insulte proférée par l'autre de même que l'insulte que vous proférez envers l'autre ne concerne pas sa personne est-ce que vous êtes d'accord pour dire que ce n'est pas la personne que vous insultez mais
la situation qu'elle a provoqué bien si vous êtes d'accord avec ça vous adm é qu'il ne faut pas prendre les choses personnellement quand quelqu'un nous grille la priorité qu'est-ce qu'il fait par rapport à nous il nous met en danger ce danger on l'éprouve sous la forme d'un stress et c'est ce stress que nous extériorisons par l'insulte autrement dit l'insulte n'est qu'une manière de se libérer d'une tension intérieure la tension générée par la situation d'ailleurs ce qui est drôle c'est quand ça nous arrive avec quelqu'un qu'on connaît mais qu'on n pas reconnu sur le moment on
se met à l'insulter et puis quand on s'aperçoit qu'en fait on la connaît on est gêné on est gêné parce qu'on ne pensait pas ce qu'on disait à son sujet donc c'est bien la preuve que ce n'est pas la personne qu'on vise ne pas prendre les choses personnellement c'est comprendre que lorsque cet automobiliste vous grille la priorité il ne le fait pas parce que c'est vous il ne sait pas que c'est vous il ignore votre existence il ne le fait pas parce que c'est vous il le fait parce que c'est lui alors évidemment je vous
vois arriver ici j'ai pris un exemple un peu spécial un exemple dans lequel on sera tous d'accord pour dire qu'il ne faut pas prendre les choses personnellement au sens où ce n'est pas à nous personnellement que la personne cherchait à nuire mais mais le fait est qu'il y a des cas où la personne qui nous cause un préjudice qui nous insulte ou qui nous fait du mal elle le fait à nous personnellement par exemple si vous êtes en train de parler et que quelqu'un vous coupe la parole et vous dit c'est idiot ce que tu
dis tu es un idiot bon dans ce cas-l c'est bien à moi qu'il s'adresse c'est bien ma personne c'est bien mon intelligence mon opinion qu'il dénigre oui ou non bien en réalité non non parce que quand une personne réagit à ce que vous dites ou à ce que vous faites elle ne réagit pas à vous elle réagit à ce que votre parole ou à ce que votre attitude aura déclenché en elle en d'autres termes elle réagit à elle-même elle réagit à sa représentation interne imaginons par exemple que vous disiez je suis pour la légalisation des
drogues et en face de vous vous avez une personne dont le conjoint est mort d'une overdose si la personne se met à vous insulter est-ce que vous pensez que c'est juste parce qu'elle est en désaccord avec vous ou est-ce que c'est parce que votre parole aura éveillé en elle une douleur émotionnelle parce que votre parole lui aura rappelé une expérience personnelle qui l'a profondément meurtrie on réagit à ce que disent ou à ce que font les autres à hauteur de ce que ça soulève en nous et c'est ça la leçon du deuxème accord toltech ce
que les gens nous disent ou ce que les gens nous font a pour point d'origine non pas notre personne mais ce qui les travaille intérieurement nous ne sommes que le révélateur de ce qu'est la personne en résumé lorsqu'elle agit contre nous elle réagit à elle-même quand quelqu'un vous ment il ne vous ment pas parce que c'est vous il vous ment parce que c'est lui parce qu'il a peur parce qu'il a honte parce qu'il ne veut pas vous décevoir quand quelqu'un vous fait un reproche ce n'est pas parce que c'est vous c'est parce que c'est lui
c'est parce que c'est lui qui a un problème avec avec votre comportement c'est lui qui exprime son intolérance personnelle à ce dont vous n'aurez été que le rappel même quand il y a intention de vous nuire l'autre règle un problème avec lui-même vous n'êtes que l'acessoire de sa confrontation à lui-même pardonnez-moi cet exemple un peu cru mais un psychopathe ou un agresseur sexuel quand il s'en prend à sa victime on est bien d'accord que le problème ne vient pas de sa victime le problème vient de lui sa victime n'est qu'un prétexte à l'assouvissement de sa
pulsion et bien quand quelqu'un vous fait du mal il ne vous fait pas du mal parce que c'est vous il vous fait du mal parce que c'est lui parce qu'il porte ce mal en lui et qui le décharge sur vous en un mot vous n'êtes pas responsable ce que nous dit riz c'est qu'il faut arrêter de se sentir responsable de ce que font les autres il faut arrêter de se croire le centre de décision des autres il faut renvoyer chacun à sa responsabilité individuelle et là où c'est très intéressant c'est que ça nous montre que
l'orgueil et la culpabilité ont en réalité la même origine pourquoi bien parce que la logique selon laquelle on se sent responsable de ce que font les autres et notamment de ce qui nous font donc logique culpabilisatrice c'est exactement la même logique que celle qui conduit à s'accorder plus d'importance qu'on en a réellement dans les deux cas on se croit la cause de ce que font les autres mais non on n'est pas responsable de ce que font les autres on est responsable de ce qu'on fait nous-mêmes et donc de la même façon qu'il n'y a pas
à se sentir responsable du mal que les autres nous font il n'y a pas non plus à se sentir responsable du bien qu'ils nous font celui qui vous aime s'il vous veut du bien c'est pour lui qu'il vous veut du bien c'est parce que vous faire du bien lui fait du bien alors tant mieux s'agit certainement pas de lui reprocher mais il faut le comprendre comprendre que l'autre n'est en interaction avec nous qu'en tant qu'intermédiaire de son interaction avec lui-même et donc ce que nous dit rise c'est que ce principe de ne pas prendre les
choses personnellement il s'applique aussi au compliment quand on complimente quelqu'un ce qu'on complimente en réalité c'est ce qui nous plaît à nous c'est ce qui nous touche nous positivement dire à quelqu'un tu es beau c'est dire tu corresponds à mes critères de beauté dire à quelqu'un tu es intelligent c'est lui dire ta manière de penser correspond à la mienne faut être lucide la personne qui vous dit que vous êtes intelligent elle vous dit en réalité merci de dire mieux que moi ce que je pense au fond de moi merci d'être mon reflet merci de m'aider
à me sentir un peu moins seul ne pas prendre les choses personnellement ça veut dire ne pas transformer en une affaire d'ego ce qui n'est en réalité qu'une affaire de point de vue l'autre ne connaît de nous que le point de vue qu'il a sur nous quand il parle de nous il ne parle pas de nous il parle de son point de vue sur nous il parle de ce que nous touchons en lui de ce que nous réveillons en lui de ce que nous révélons de lui de ce que nous révélons en matière d'émotion en
matière de croyance en matière de besoin ce n'est pas que ces mots dépassent sa pensée c'est que sa pensée dépasse l'objet de sa pensée à savoir nous car nous-même est-ce que nous savons vraiment ce que nous pensons de nous savons nousmême seulement qui nous sommes ce que nous valons dans ce cas-là comment l'autre pourrait-il le savoir ne pas prendre les choses personnellement c'est comprendre que l'autre qu'un élément du décor de notre existence que tout ce que nous pensons disons ou faisons se rapporte en réalité à nous et que de la même façon que nous ne
sommes pas responsables de ce que les autres nous font les autres ne sont pas responsables de ce que nous leur faisons on passe maintenant au trème accord tolteque ne faites pas de supposition ne faites pas de supposition qu'est-ce que ça veut dire ça veut dire que nous sommes experts dans l'art de spéculer sur les intentions des autres nous sommes expert dans l'art de l'extrapolation mentale avec comme particularité de toujours centrer notre extrapolation sur nous-même exemple vous envoyez un SMS à un ami pour lui proposer d'aller boire un verre une heure après il nous a toujours
pas répondu 2h 3h 5 he plus tard toujours pas de réponse au bout d'un moment vous voyez que votre ami a vu votre message il l'a vu mais il n'a pas répondu et là vous allez commencer à faire des suppositions il me fait la gueule il m'en veut pour une raison ou pour une autre c'est peut-être parce que la dernière fois je lui ai fait une blague pas très sympa devant sa copine peut-être qu'il est vexé peut-être qu'il m'apprécie de moins en moins et qu' n'ose pas me le dire directement mais bon il est gonflé
quand même je l'ai dépanné de 100 € le mois dernier j'étais là à son déménagement et lui la seule chose qu'il trouve à faire pour me remercier c'est de me snober qualingrat j'ai toujours su que c'était pas un vrai ami moi moi moi je je je la réalité c'est qu'au moment où votre ami à reçu votre message il était en voiture parce qu'il a reçu un coup de fil de l'hôpital l'informant que son père venait de faire un AVC à un moment donné à l'hôpital il a ouvert votre message il en a pris connaissance mais
d'autres membres de la famille sont arrivés et il n'a pas eu le temps de vous répondre on est bien d'accord que tout ça vous ne pouviez pas le savoir mais on est aussi d'accord qu'échafauder un scénario à partir de rien ou plutôt à partir de votre propre imagination un scénario dans lequel encore une fois vous occupez le rôle central encore et toujours cette idée de prendre les choses personnellement cette attitude là vous pouviez ne pas l'avoir vous pouviez vous contenter de constater votre ignorance et d'attendre d'avoir une réponse au lieu de ça vous teniez tellement
avoir une réponse que vous en êtes arrivé à penser du mal de votre ami juste parce que vous n'avez pas pu vous empêcher de vous construire un film dans la tête votre ami n'allait pas bien mais vous étiez trop concentré sur votre propre personne pour pouvoir le deviner dans la vie de tous les jours dès que quelque chose échappe au schéma prédéfini qu'on avait imaginé on fait des suppositions on bricole des interprétations notre conjoint est distant avec nous aujourd'hui on imagine qu'il veut nous quitter ou qu'il a rencontré quelqu'un d'autre ou qu' nous en veut
pour une raison qu'on ne connaît pas mais sur laquelle on va s'empresser aussi de faire des suppositions et on va ainsi ajouter une couche de supposition sur la première couche de supposition parce qu'on a besoin d'une réponse comme on dit la nature a horreur du vide l'ignorance c'est du vide quand on ignore on invente on comble le vide il y a un même sur Internet qui illustre exactement cette idée on voit un homme et une femme qui sont au lit et une bulle représente les pensées de chacun la femme est en train de penser je
suis sûr qu'il pense à d'autres femmes et pendant ce temps-là l'homme est en train de penser si les fossiles de dinosaures sont utilisés pour fabriquer du plastique alors ça veut dire que les dinosaures en plastique sont de vrais dinosaures vous voyez c'est ça le décalage entre la supposition et la réalité la supposition est toujours négative la réalité l' souvent bien moins la supposition est presque toujours centrée sur soi la réalité est souvent centrée ailleurs la supposition est le prolongement de nos préoccupations ce qu'on appelle un transfert c'est-à-dire une projection dans l'autre de nous-même et quand
on parlait de la normalisation de la négativité la normalisation de la négativité ça se traduit par le fait de prêter à l'autre des arrièrepensées ou des intentions cachées dans lesquelles nous avons toujours le mauvais rôle le rôle de la personne qu'on juge ou qu'on cherche à manipuler ou qu'on s'apprête à trahir ce que nous dit rise c'est que tout ça ça se passe dans notre tête à l'extérieur de notre tête c'est souvent beaucoup plus simple c'est nous qui avons besoin de compliquer mentalement les choses comme l'écrit écartelé nous aimons jeter un voile de drame mental
sur la réalité au lieu de tout simplement poser la question est-ce que quelque chose te préoccupe est-ce que j'ai fait quelque chose qui t'a contrarié est-ce que je peux t'aider l'ennui c'est que faire ça oser poser la question à l'autre de ce qui ne va pas c'est avouer que quelque chose nous préoccupe c'est avouer qu'on se pose des questions mais dans un univers mental où on a peur d'être jugé par l'autre admettre qu'on se pose des questions c'est admettre une faiblesse c'est admettre une fragilité alors on préfère se poser encore plus de questions plutôt que
de simplement poser la question à l'origine de toutes les autres et plus on fait ça plus on reste seul avec ces questions et avec les suppositions censé y répondre plus on crée de l'isolement plus on crée une distance vis-à-vis de l'autre distance qu'on regardera ensuite comme la preuve que nous avions raison de nous poser des questions que nos suppositions étaient justifiées ce qu'on appelle une prophétie autoréalisatrice et sans même s'en rendre compte on aura construit tout seul une barrière invisible entre soi et l'autre le 4e accord tolteque c'est l'accord qui nous dit faites toujours de
votre mieux faire de son mieux ça signifie simultanément deux choses essayer de faire bien mais ne pas se reprocher de ne pas faire assez bien faire de son mieux c'est encourager sans culpabiliser c'est incité sans reprocher pourquoi c'est important parce que par définition on peut pas faire mieux que de son mieux comme on ne peut pas faire plus que le maximum évidence logique mais évidence logique qu'on a tendance à oublier tant il est vrai que nous ne jugeons pas à la hauteur des efforts mais à la hauteur des résultats nous sommes pour ainsi dire programmés
à nous évaluer nousmême en fonction nos résultats plus exactement de ce que nous imaginons être le bon résultat avec cette idée de modèle de perfection impossible à atteindre ce que dit don migel wiise c'est que nous devons accepter notre variabilité nous devons accepter que notre mieux change selon les jours et que c'est pas grave parce que la vie ce n'est pas un concours ce n'est pas un examen il y aura pas de note à la fin et s'il y en avait une qui la donnerait les autres est-ce que c'est aux autres de juger la valeur
de notre vie ou peut-être que ce serait nous-mêmes mais est-ce que nous vivons pour nous juger nous-mêmes ou est-ce que nous vivons pour être heureux pour être en paix pour accepter et s'accepter depuis l'enfance nous avons normalisé l'idée qu'il fallait des raisons d'Aimé tout comme il fallait des raisons d'être aimé l'amour à nos yeux n'est pas inconditionnel il est conditionné à certains critères à des critères de beauté à des critères d'intelligence de reconnaissance de réussite on se laisse voler notre bonheur on consent à se le laisser voler par notre incapacité à accepter apprendre à accepter
c'est dénormaliser l'ombre de sévérité qui plane sur tout ce que nous voyons sur tout ce que nous disons sur tout ce que nous faisons vous n'avez pas eu besoin de raison pour venir au monde vous vous n'avez pas davantage besoin de raison pour être heureux apprendre à accepter c'est désapprendre à juger je vous remercie [Musique] [Musique]