OK, dans cette vidéo, on a un débat. À gauche, à ma gauche, une euh, une prostituée fan euh, plutôt orientée féminisme sexuel, qui veut la liberté des femmes dans leur sexualité. De l'autre côté, nous avons une féministe radicale. Euh, donc le féminisme radical, elle défend une position où, en fait, les hommes et les femmes sont différents. Si on veut œuvrer dans l'intérêt des femmes, eh bien, il faut prendre en compte ces différences fondamentales entre les hommes et les femmes. Elle, elle est plutôt opposée à la révolution sexuelle. Elle pense que la révolution sexuelle des
femmes a apporté plus de mal que de bien aux femmes. Petit rappel, mesdames, je viens de sortir ma formation "Charme Féminin". C'est une formation dans laquelle je vous explique comment développer ces cinq caractéristiques féminines qui permettent de charmer durablement un homme et de faire en sorte qu'il vous considère, dès le début de la relation, non pas comme une femme dépanneuse, mais comme une véritable femme partenaire avec laquelle il se projette. J'ai mis le lien de la vidéo. Vous avez une présentation de 10 minutes dans laquelle je vous explique pas mal de choses. Ça ne vous
engage à rien, vous pouvez la regarder, vous allez apprendre déjà beaucoup de choses. Toutes les femmes qui rejoindront la formation avant le 25 février bénéficieront de mon accompagnement personnalisé pendant 3 semaines. C'est exclusif pour fêter le lancement de ma formation. Allez, on passe à la vidéo. Short. On a quand même trois belles femmes. On a, on a, ah bon, là, elles ne sont pas à leur avantage, mais celle de gauche est magnifique. Elle a un côté un petit peu Arwen dans Le Seigneur des Anneaux. Euh, celle du milieu, bien qu'elle ait une beauté plus clivante
et un peu plus masculine, avec la mâchoire qui ressort un peu, les sourcils foncés, pardon, et proches du monosourcil, je la trouve particulièrement jolie aussi. Elle a sa beauté un peu plus clivante, mais c'est pas mal. Celle de droite est incroyable. Pour moi, c'est ma préférée parce qu'on va l'écouter parler. Vous allez voir, elle a un charme féminin incroyable. Mesdames, prenez des notes. Necessarily, in the women, women are the ones who get pregnant. We're much smaller than men. Um, we're much more vulnerable to violence from men in any kind of heterosexual encounter. Um, we suffer
all the negative consequences of hormonal birth control, etc. There are also psychological differences between the sexes, which I think there's very strong evidence to suggest are at least partially. Ça y est, les féministes enfin reconnaissent qu'il y a des différences entre les hommes et les femmes. Reconnaître quelque chose d'évident qui est là dans la littérature scientifique depuis des années, c'est aberrant qu'on soit là aujourd'hui obligé d'applaudir ces femmes. Il y a 7 ans, j'ai commencé à faire des vidéos pour parler des différences entre les hommes et les femmes. Et quand moi je le faisais, eh
bien, j'ai été catalogué de masculiniste ou de, je ne sais plus quoi, de misogyne. Alors que pour moi, c'était un Paris idiot de la part du féminisme que de renier les différences entre les hommes et les femmes. Mais pas seulement les différences physiques, je parle des différences cognitives. Parce que si vous voulez aider les femmes, comme le fait Louise Perry, vous devez partir de l'essence même de ce qu'est la femme et de ce qu'est l'homme. Alors l'essence, c'est un mot qui hérisse le poil de nos féministes contemporaines. On peut utiliser d'autres mots si vous voulez.
Le fait est qu'il y a des différences fondamentales entre les hommes et les femmes, particulièrement sur le plan cognitif, pas seulement sur le plan physique, et que si vous voulez aider, il faut en tenir compte. On va voir ce que va nous [Musique] dire. Les différences fondamentales entre les hommes et les femmes, elle part d'une source qui est la différence sur le comportement sexuel. Elle est là, la plus grosse différence entre les hommes et les femmes. Et de là, on découle des différences cognitives puisque, d'un point de vue évolutionniste, les comportements sexuels des hommes et
des femmes et leurs intérêts dans la reproduction ont une influence sur la sélection sexuelle, qui, plus tard, a une influence sur les différences entre les hommes et les femmes. Physiques certes, mais aussi cognitives. Ce qu'elle dit, c'est qu'en gros, la révolution sexuelle des femmes a apporté plus de mal aux femmes. Des femmes qui se sont le plus battues pour la révolution sexuelle des femmes, il y a le mec de Playboy. Summary: You're saying that the sexual revolution forced women to compromise on their sexual preferences and was tailored towards men's sexual needs, is that it? The
sexual revolution encouraged women to behave, to imitate masculine sexuality, basically. What it is, and I think that, on mass, is not good for women, for the well-being of women. So, you are a porn performer. Do you think that you are imitating male sexuality in your everyday work? Uh, yes. I mean, a lot of what you said, I don't disagree with. Uh, there's definitely, like, porn is like purchased mostly by men. Uh, men are typically the primary consumers of the content that I create. Like, basically, there don't exist any female purchasers of porn. I mean, like,
very, very, very tiny percentage. Uh, so yeah, it's a pretty, like, male-oriented in regards to the actual, like, paying money for it. I mean, a good chunk of women do, in fact, watch porn, but, uh, don't typically pay quite as much. I think the distribution is what's going on in porn, right? That women will like the mild to moderate porn. Oui, alors on peut critiquer le porno aujourd'hui. On peut dire : "Oui, le porno, c'est ça, ça apporte..." Des grosses conséquences négatives pour les hommes et les femmes, d’ailleurs, mais les hommes l'utilisent plus. Des gros
problèmes d'addiction, il y a des problèmes comportementaux aussi : perte de libido ou même des hommes qui n'ont plus envie, plus le besoin tout simplement d'aller parler avec des femmes dans la vraie vie. Indirectement, ils finissent par en souffrir parce qu'ils ne rencontrent plus de femmes. Il y a d'énormes conséquences négatives au porno. Il y a des conséquences positives aussi pour les hommes qui sont dans l'intérêt pur des hommes sur le marché de l'amour, c'est que l'accès au sexe virtuel permet de faire baisser le coût du sexe sur le marché de l'amour. Tout simplement, les
femmes sont obligées de s'aligner avec ça. Le sexe n'est plus sacré depuis bien longtemps, enfin, depuis la pilule en tout cas, et puis, depuis le porno. Donc, c'est un avantage pour les hommes parce qu'un mec, simplement, un mec qui a accès à du porno, il est plus détendu quand il se trouve face à une femme. Il sait qu'il n'a pas besoin d'elle pour accéder au sexe. Au pire des cas, il a sa main droite et il a son écran. Ça, ça permet de rééquilibrer un petit peu la négociation sur le marché du sexe, là pour
le coup purement sexuel. L'étape suivante, c'est les robots, hein, c'est les robots sexuels. Donc, les hommes ont de moins en moins besoin de la sexualité des femmes ; par contre, ils ont besoin de leur affection et ils ont besoin de leur amour. C'est pour ça que moi, je parle quasiment jamais de misère sexuelle chez les hommes. Je pense que c'est un faux problème. Je parle de misère amoureuse. Voilà, "overingil" et aussi "sex overil," ça s'équilibre même un peu. Si on inclut, comme la consommation de "ER," le "GL," peut-être que ça s'oriente vers un public masculin
pour des raisons évidentes. Quel est le problème avec ça, Lis ? Quel est votre problème avec le monde de la sexualité dominé par les hommes ? Je pense que le problème que vous avez, c'est que les femmes sont encouragées à imiter la sexualité masculine. Parlons de la sexualité masculine, car évidemment il y a des différences entre les moyennes, mais tous les hommes ne tombent pas nécessairement dans cette catégorie. Il y a une grande diversité, en fait, un éventail beaucoup plus large chez les hommes que chez les femmes. Comme avec de nombreux traits masculins et féminins,
vous avez des hommes qui sont à la limite de leur sexualité, ce que les psychologues appellent le désir de variété sexuelle, et puis vous avez plein d'hommes qui, vous savez, se comportent comme des lesbiennes, en gros, dans leur vie quotidienne. Donc, il y a une énorme gamme. Le problème, je pense, pour la majorité des femmes imitant la sexualité masculine, ce sont les conséquences psychologiques. Qui sont celles qui tombent enceintes, qui subissent des avortements. Je sais, ça ne se dit pas encore. La pilule, moi je vous dis sincèrement, c’est pas un truc beaucoup réfléchi mais je
commence à réfléchir un peu parce qu'il y a des femmes autour de moi qui sont concernées par la pilule. Si j'étais une femme, je pense que je ne la prendrais pas. Alors, le stérilet ! Dites-nous, les filles, dans les commentaires. J'ai déjà eu ce débat avec des ex. Le stérilet, déjà, pour moi ça serait une meilleure option. Je ne suis pas médecin, attention ! Je donne mon point de vue purement personnel et non éclairé. Moi, je prendrais, si j'avais le choix, le stérilet. Je ferais attention, je prendrais un stérilet en cuivre. Pas la pilule !
Je n'aurais jamais pris une seule pilule. Je suis assez parano sur ce que je mets dans mon corps. J’essaie d’être le plus naturel possible, de manger ce qu'il y a de plus organique. Je mets le budget là-dedans. Je pense que quand on commence à avoir de l’argent, s’il y a bien un domaine dans lequel il faut mettre son pogon, c'est d'abord la nourriture, c'est d'abord ce qu'on met dans son corps. Même si ça coûte cher, même s'il faut payer deux, trois fois plus cher pour le bio, il faut le payer, quoi. La pilule ? Ah
ouais, non, je ne prendrais pas le risque. Je vous dis sincèrement, je ne prendrais pas le risque. C'est pour ça que quand j'ai une nana qui me dit : "j'arrête la pilule, une capote", ça fait chier, ça fait chier de ouf ! Mais je la comprends, je la comprends, parce que je ne le ferais pas. Je ne l'aurais pas fait à sa place. Donc, mesdames, je ne sais pas. Dites-nous quelle est votre relation à la pilule, je suis curieux de savoir ça. Et puis ouais, c'est un coup de ouf, quoi ! C'est un coût énorme,
sans parler de l'avortement et de toutes ces choses. Les hommes, en fait, voilà, le plus grand privilège masculin, aussi psychopathe que ça puisse être, oui, les hommes peuvent "hit and run," comme on dit en anglais, c'est-à-dire "je couche avec toi, je me casse." Oui, les hommes peuvent faire ça, et ça, c'est coûteux pour les femmes, pas seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Et pourtant, c'est pour cela que les féministes se battent : la dimension psychologique, qui est un peu plus difficile à aborder, mais qui je pense est très profonde. Vous savez, il y a beaucoup de
façons dont la sexualité masculine et féminine diffèrent. L'une des manières dont les femmes sont assez différentes des hommes, c'est que nous avons un seuil de dégoût sexuel beaucoup plus bas. Il est beaucoup plus facile pour nous de ressentir le "ick" lors d'une rencontre sexuelle. Les femmes ont tendance à être beaucoup plus sélectives quant à leurs partenaires sexuels que les hommes. Il y a une raison évolutive très évidente à cela, c'est parce que, vous savez, jusqu'à... Five (5) minutes ago, um, we didn't have access to reliable contraception, which meant that having any kind of sexual encounter
was liable to lead to pregnancy or risk leading to pregnancy. So it obviously makes sense that women will have evolved to be choosy about who they potentially get pregnant from. You know, is he going to hang around? Is he going to make a good father? Etc., etc. So, I think the problem is we're trying to kind of override that choosiness, which is what imitating male masculine sexuality entails, right? Trying to have sex like a man—trying to ensure that forces women to try to suppress that instinct, which is present in women. And one of—ça c'est je
veux juste dire une chose, et ça c'est à l'adresse des femmes. Pour discuter beaucoup avec des femmes, avec des hommes des deux côtés, c'est très marrant de voir quand un homme, j'écoute mes potes mec maintenant, quand il me parle de leur relation sexuelle ou amoureuse. Avant, j'écoutais pas trop, désolé les gars, parce que pour moi c'était du boulot quoi, je suis les mecs, c'est mon boulot. Là, j'ai envie de me détendre, de parler d'autres choses. Mais bon, aujourd'hui, j'écoute beaucoup, et les mecs, c'est tellement décontracté quand ils parlent de ça. Et tu sais que quand
un mec te raconte une relation qu'il a avec une nana, commence à coucher avec elle, c'est le début de la relation. Et souvent, il va finir en disant : « Mais tu sais, là, je me prends pas la tête, » et ça se voit, ça sent. Le mec est détendu, c'est cool ça. Et moi, je les ai de l'autre côté, les nanas, pas les mêmes bien sûr, mais de l'autre côté, je les écoute me parler de ça, pas pareil. Derrière, c'est rempli de névrose, d'angoisse : « Qu'est-ce qu'il veut? Je comprends pas. Il est hésitant,
il est indécis. Des fois, il est là, des fois, il est pas là. Je suis dans l'incertitude, je sais pas comment ça va évoluer derrière. » Et moi, je les... Derrière les mecs, voyez, c'est incroyable ce fossé dans la perception des débuts de relation entre les hommes et les femmes. Pour les hommes, c'est BL, c'est vraiment c'est cool quoi. Le mec, il est là... Qu'est-ce que j'ai entendu avant hier ? J'écoutais une conversation, et le mec disait : « Ça me dérange pas en ce moment. » Les... « Ouais, elle me dérange pas, elle est
Mims, elle est mignonne, elle me dérange pas. » C'est cool, ils en parlent avec une telle décontraction qui, pour moi, était normal, vu que je suis un homme. Donc c'était des sujets plaisants qu'on avait entre hommes. Mais maintenant, je sais que de l'autre côté, il y a une nana qui attend, qui souffre de cette incertitude et qui en attend beaucoup plus, quoi. Donc voilà, Mesdames, encore une fois, on en parle de tout ça. Si ça vous intéresse, j'essaie de vous faire entrer dans la tête des hommes, justement dans les emails qu'on a juste en bas
de cette vidéo. C'est gratuit, et j'en envoie pas mal par semaine. On va beaucoup parler de psychologie masculine, de comment pousser un homme à l'engagement, comment savoir si un homme est bon pour vous, et cetera, et le désir masculin aussi. Voilà. Oui, alors là, je suis pas d'accord. Je pense pas que les nanas aient baissé le critère... Elle dit, je sais plus comment la formuler. En tout cas, cette tendance des femmes à baisser le... à se rendre moins exigeantes, ça c'est pas vrai. Ça, c'est pas vrai ! Là-dessus, les nanas ne sont pas moins exigeantes.
Par contre, elles offrent beaucoup plus rapidement la sexualité que par rapport à quoi ? Vous allez me dire : oui, effectivement, par rapport à la période d'avoir la pilule, par rapport à une période que moi je n'ai pas connue, mais qui était celle du mariage pour accéder au sexe. Et peut-être aussi par rapport à d'autres cultures sur cette planète, l'une d'entre elles étant celle dans le pays dans lequel je suis en ce moment. Je suis en Indonésie. Effectivement, dans plein d'autres pays, quand tu sors un peu de l'Occident, tu as des pays où, effectivement, pour
les femmes, c'est pas évident de coucher avant le mariage pour savoir si les partenaires vont être bien. Je vous donne un exemple, parce que du coup on parle des Indonésiennes. Je parlais avec une Indonésienne, et on parlait des boulets. Les boulets, c'est les étrangers, c'est les blancs comme moi qui viennent ici. Et elle me dit : « Mais vous, les boulets, vous avez besoin de voir, de vérifier la compatibilité sexuelle avant le mariage. » Et elle me dit : « Ben, en fait, c'est très particulier, c'est nouveau pour elle particulièrement. Je parle à ces femmes,
et elles savent que si elles veulent séduire un boulet—et il y en a quand même pas mal qui veulent—elles savent qu'elles vont devoir offrir la sexualité au boulet pour qu'il puisse vérifier cette compatibilité. Mais elles le font pas de plein cœur, enfin, elles le font pas en toute gêne. Ce n'est pas quelque chose qui leur fait tant plaisir, je pense, quand on les écoute. Elles préfèrent attendre le mariage, bien évidemment. Et du coup, qu'est-ce qui se passe ? C'est très intéressant, parce qu'elles font l'exact opposé. C'est-à-dire que quand tu les laisses un peu se séduire,
plutôt en soirée ou pour mes potes sur les applis, elles sont très directes. Elles parlent de cul, parce qu'elles pensent que c'est ce que veulent les Occidentaux. Et elles, comme elles considèrent les Occidentaux comme des... eux, fameux hypergamiques, eh ben du coup, elles baissent complètement leurs propres exigences et leurs propres préférences, et elles renient complètement leurs propres intérêts en amour. C'est... j'ai presque... Envie de dire catastrophique, enfin c'est moi. Je trouve ça assez triste. Bien évidemment, les Occidentaux, ils s'en battent les couilles, sont là, ils font leur truc, ils kiffent et tout, mais ils ne
se rendent pas compte derrière des sacrifices que font certaines femmes pour accéder. Je ne dis pas que ces sacrifices-là sont merveilleux ; c'est une question d'offre et de demande, ce n'est pas une question de beauté, de romantisme. Voilà, c'est rien à voir avec ça. En dire, il y a des articles féminins qui enseignent aux femmes comment ne pas s'attacher à un homme. J'en ai vu, je ne sais pas, dites-nous les filles si vous avez déjà lu ça. C'est comment ne pas s'attacher à un homme, comment coucher sans s'attacher à un homme, ne le regarde pas
dans les yeux. Oh, [__], oh c'est incroyable. Euh, waouh, c'est triste, c'est ouf, c'est ouf. J'ai rien d'autre à dire. Dites-nous les filles, est-ce que vous avez déjà vu ce genre de magazine ? Moi, j'avais déjà vu effectivement des médias comme Mademoiselle qui parlent de comment avoir un plan cul, mais de là à dire comment ne pas s'attacher à un homme après avoir couché avec, je trouve ça ouf. I know that you described yourself as polyamorous. Do you feel that you are in distress when you are in your polyamorous relationships that perhaps don't include a
kind of monogamous traditional structure? Um, no, not at all. I suspect that like the kind of experience I have is not necessarily in contradiction to Lise, as in Lise consistently says that there's a small percentage of women who is like the weird. So right, so like if any individual woman comes up and says, "Well, that's not my experience," then this is not really a contradiction. So I feel like the crux of the issue is something more like what percentage of women are having this sort of thing. Is this thing sort of inherently damaging? I also
want to point out that the original question was something like, "Is it bad that porn is targeted towards men?" which was, I'm still curious about the answer to this thing. But I think a lot of the things I kind of loosely agree with, like yes, casual sex is very different for men and women. Men and women evolved with very different sexual strategies. Elle a dit effectivement que les femmes ont différentes stratégies de reproduction d'un point de vue évolutionniste. C'est vrai, il n'y a pas que la stratégie à long terme, il y a aussi la stratégie
à court terme. D'un point de vue évolutionniste, encore une fois, ça se tient : c'est soit je couche avec un homme qui va rester avec moi sur le long terme, c'est sûr à 100 %, il reste, soit je couche avec des hommes qui ont un fort patrimoine génétique, une haute qualité génétique, que je pourrais transmettre à mes enfants, même si derrière, le gars ne reste pas. Mais au moins, j'aurai des enfants avec de bons gènes. Good theory ! Et après, plutôt avant, elle a dit que ça ne concerne pas toutes les femmes en fait. Il
faut être précis dans ce qu'on dit. Elle, elle est nuancée, c'est-à-dire qu'effectivement, on ne peut pas parler pour toutes les femmes, et il faut reconnaître qu'il y a beaucoup de femmes qui ont bénéficié de la révolution sexuelle en Occident. Et moi, ce que je lui répondrais du coup, c'est que ce qui est avantageux pour l'individu n'est pas forcément pour le groupe. Il y a des individus qui peuvent bénéficier de toute cette liberté, mais est-ce que le groupe est prêt à accepter cette liberté ? J'en suis moins sûr, donc je pense qu'elle serait d'accord. Il faut
distinguer l'intérêt pour le groupe et l'intérêt pour l'individu. L'individu a intérêt à la liberté, à choisir ce qu'il veut ; le groupe, pas forcément. Pour le groupe, il vaut mieux leur offrir du mariage, leur offrir de la monogamie, quelque chose de simple. Ce n'est pas parce qu'il y a certains individus pour qui ça va être génial que ça signifie que c'est bon pour le groupe. All worst possibleing and acting together, one that is chic over, pas le d'e souffrir. C'est très bien, et dans son cas, oui, ça lui a apporté bien plus de choses positives
que dans le cas de pas mal de nanas. C'est une femme qui fait beaucoup d'argent avec. C'est une femme qui en a tiré tout un personnage sur le net. Euh, c'est une femme qui est plus ou moins appréciée pour ça. Il faut reconnaître que c'est une femme qui a des couilles. J'aurais voulu le dire au début, j'ai oublié. C'est une femme qui a des couilles, parce que contrairement à ce qu'on peut croire, c'est beaucoup plus difficile de tenir sa position sur le net que la position de Louise. Parce que la nana, elle se met dans
une position vulnérable face aux haters, face à des mecs qui, face à des puceaux sur le net, vont lui dire que c'est une grosse [__], une [__], etc. C'est évident qu'elle se prend un harcèlement sans précédent, l'autre probablement aussi, puisqu'en toute merde, quand on se monte sur les réseaux, on s'en prend plein la gueule, mais beaucoup moins qu'elle, c'est sûr et certain. On peut être en désaccord avec ce qu'elle dit, bien évidemment. Moi, je suis plutôt d'accord avec ce que dit Louise. Ce n'est pas une question d'idéologie, c'est une question d'argument. Mais voilà, elle a
des couilles, quoi, et elle n'est pas si rationnelle que ça. Believe that this is generally true: people are kind of unskilled at casual sex. I went through a couple of different phases. The first was, "Ah, this is not for me," but it was just unskillful, right? Like, no orgasms. I was like, "Well, that was kind of unfulfilling." They seem to get a lot more out of it than I did. This is very true, but there's also this frame of hindsight, right? Where, like, if you are told often that casual sex is bad for you, you're
going to reparse casual sex as having been bad for you. One example that is kind of like this is I lived in a house of cam girls for a year. We were very close; we all did basically the same work together, and we talked about our deepest hopes and dreams, right? We didn't hide anything; we bitched about it quite a lot. But you fast forward, you know, almost ten years now, and one of the girls there has happened to date a bunch of men who really don't like sex work, and she, in my opinion, sort
of revamped her past in order to be like, "Ah, that experience was damaging for me." I was like, "I was there. I heard you talking about it at the time. There was no hint that any of this was bad for you." Just after, "Oui, alors ce qu'elle dit, c'est que ce qui fait souffrir les femmes et les prostituées, ou toutes les nanas qui couchent facilement et rapidement, ce qui les fait souffrir, c'est pas tant l'acte sexuel ou la perception qu'elles en ont après coup, mais c'est plutôt le poids culturel, le poids du groupe, le regard
du groupe sur ça, et particulièrement des hommes. Et il est vrai que chez les femmes, bien plus que chez les hommes, il y a cette importance du regard de l'autre. Les femmes font beaucoup plus attention que les hommes au regard de l'autre; les femmes ont un conformisme qui est plus important que celui des hommes, un conformisme social. Mais on peut se demander aussi pourquoi les hommes t'ont fait culpabiliser d'avoir un passé de prostituée, probablement parce qu'il y a ces préférences génétiques bien ancrées, profondément chez les hommes, qui les poussent à être dégoûtés par ces femmes-là.
Ce n'est pas un dégoût sexuel; c'est un dégoût peut-être plus moral. On en revient à cette histoire d'individu vs groupe, c'est-à-dire que la révolution sexuelle des femmes a apporté beaucoup de bien à certaines femmes, à beaucoup de femmes, mais toutes les femmes ne sont pas faites pour ça. Toutes les femmes ne sont pas faites pour coucher rapidement avec des hommes, pour coucher avec beaucoup d'hommes sans qu'il y ait une souffrance derrière. Ce qu'elle est en train de nous expliquer là, à travers son anecdote, d'une certaine manière, c'est que cette partie de la population féminine qui
peut s'adonner à du sexe sans qu'il y ait de conséquences psychologiques derrière, elle est peut-être beaucoup plus fine que ce qu'on croit. Je pense qu'elle correspond plus ou moins à la classe sociale, si on peut l'appeler comme ça, des prostituées qui avaient, par exemple, durant l'ère victorienne... il y a toujours une classe de la population féminine qui s'adonnait à la prostitution. Alors, je ne dis pas qu'elles étaient toutes ravies de faire ça, bien évidemment, il y en a beaucoup qui le faisaient pour sortir de la pauvreté. Mais dev'en avoir une partie d'entre elles qui arrivait
à supporter ça, qui arrivait à résister à ça. Et celles qui s'en sortaient le mieux, c'était les matrones, c'était les gérantes de bordels. Il y en a une qui est très connue au 17e siècle, s'appelle Elizabeth Crestwell, qui a fait beaucoup d'argent avec la prostitution, qui était copine avec Charles I, le roi d'Angleterre, qui a investi par la suite dans l'immobilier. Donc il y a des nanas qui en ont tiré profit de tout ça. Sont-elles majoritaires? Ça, c'est une autre question. Et pour moi, cette fille-là correspond typiquement à la matronne de l'Angleterre du 17e siècle.
Elle correspond à ça. Si j'ai dit l'ère victorienne, je me suis trompé, mais en tout cas, elle correspond à la matronne et à la patronne de bordel du 17e en Angleterre. C'est-à-dire que c'est une nana qui fait beaucoup d'argent avec ça. C'est une nana qui a un rapport désacralisé à la sexualité. Je ne pense pas qu'il y ait une majorité de femmes qui aient ce rapport désacralisé au sexe. Ça, c'est un autre débat. Mais qui a une personnalité particulière, probablement. Moi, je pense que c'est une femme qui a une personnalité un petit peu plus cynique
que la moyenne. J'ai rencontré quelques femmes comme elle dans ma vie, et c'étaient souvent des femmes brillantes qui avaient un mode de penser très masculin et qui, en même temps, arrivaient à exprimer la féminité dans leur sexualité, dans leur comportement. Donc, elles avaient le meilleur des deux mondes, j'ai envie de dire. Pas pour moi, forcément, mais pour pas mal d'hommes. C'est pour ça qu'elles font de l'argent. Hein, la femme parfaite, c'est une femme qui se comporte comme une femme et qui réfléchit comme un homme. Pour pas mal d'hommes, en tout cas, pas tous, encore une
fois. Mais la preuve en est, hein, c'est celles qui font le plus de pognon. Donc, elles ont un mode de penser assez masculin, effectivement. Et puis, elle tire profit des hommes qu'elle rencontre. Elizabeth Crestwell, la fameuse business woman de bordel anglais, elle était copine avec des gens puissants. C'est ce qui lui a donné accès à l'immobilier, c'est ce qui lui a permis d'obtenir la protection de Charles II. Voilà. Il y a beaucoup d'avantages à faire partie de cette petite classe sociale, si on peut appeler ça une classe sociale. C'est un archétype féminin très particulier, je
pense. Bon courage pour aider les femmes à se libérer du conformisme social ! Je suis pour cela. Ensuite, je me suis échappée dans le travail du sexe, puis finalement dans la prostitution. Et, comme de mon expérience, après avoir fait cela, j'étais choquée que les gens aient placé autant de signification là-dessus, d'une manière qui m'a empêchée de fuir de terribles emplois au départ. Parce que je ne suis pas allée directement dans le travail du sexe à cause de cette signification que les gens y plaçaient. Et puis, quand j'ai commencé, j'étais là : "Merde, cette signification que
les gens chargent sur le sexe m'a empêchée de vivre, de manière à peu près... ma meilleure vie." Je sais qu'il y a plein d'autres travailleuses du sexe qui ressentent la même chose. Et je ne dis pas que tout le monde devrait faire ça. Je connais aussi des travailleuses du sexe qui ont essayé et qui ont dit : "C'est de la merde, je ne peux pas vivre sans cette signification ici." Mais il y a beaucoup de changements, n'est-ce pas ? On peut passer d'une section de signification à l'autre. Donc, je pense que mon problème avec ça
n'est pas qu'on dise que le sexe a beaucoup de signification, mais plutôt de supprimer la possibilité que nous puissions enlever cela, ou que pour certaines personnes, c'est la bonne approche de la situation. Cela semble aussi, d'une certaine manière, un peu hypocrite pour les gens d'être si préoccupés par moi. Moi, je ne pense pas que la raison pour laquelle les gens ne veulent pas s'impliquer dans ma vie soit que je vais très bien. J'ai désacralisé mon rapport au sexe, ça va très bien. Il y en a beaucoup qui vont dire : "Oui, on attend de voir
dans 30 ans." Et moi, je pense que dans 30 ans, elle sera mariée avec un enfant ou des enfants, plutôt, et qu'elle n'aura aucun mal à trouver un homme qui tombera amoureux d'elle et qui restera avec elle. Je vous dis sincèrement, aussi injuste que cela puisse sembler pour les "Red Pillers" qui attendent la punition divine sur ces femmes-là, moi je ne cherche pas à mêler les émotions et la morale. Les émotions et la réalité, des choses que ne font pas mal de "Red Pillers" sous couvert de rationalité, alors qu'en fait, ils sont remplis d'émotions, particulièrement
négatives, de colère surtout. Bref, je pense qu'elle n'aura aucun mal à trouver un homme bien qui lui plaira, avec qui elle ira probablement dans des trucs libertins, etc. Par contre, qui va en pâtir, ce ne sera pas elle, ce ne sera pas son mari, ce seront les enfants. Et ça, elle devra être d'accord, elle ne pourra pas ne pas être d'accord avec ça, parce qu'elle l'a dit tout à l'heure : le problème, c'est la culture, ce sont les stigmates sociaux et les préjugés. Ben oui, que tu le veuilles ou non, il n'y a pas plus
discriminant qu'un enfant vis-à-vis des autres. Il n'y a pas plus psychopathes, d'ailleurs, qu'un enfant vis-à-vis des autres. Les plus grands porteurs de préjugés, ce sont les enfants, qu'on le veuille ou non. Que ce soit juste ou injuste, les enfants vont se moquer de ces enfants à l'école. Après, tout dépend de leur âge, évidemment. Est-ce qu'ils comprennent ce que c'est une prostituée ? Les plus jeunes, probablement pas. Il y en a aussi beaucoup qui vont écouter ce que vont dire leurs parents et le répéter. On pourra changer tout ce qu'on veut, le fait est que les
enfants parlent avec leur cœur. Peut-être qu'ils disent des conneries, peut-être qu'ils disent des choses cruelles, mais ils parlent avec leur cœur. Ils disent ce qu'ils pensent vraiment. Et ce que pensent les enfants ou les ados, c'est que c'est sale, une nana qui fait du sexe devant la caméra. C'est sale, et ils le diront et ils feront souffrir les autres enfants. Donc, les grands perdants de la révolution sexuelle, ce sont les enfants. À l'usine, j'étais là : "C'est bien, c'est ma vie, c'est ce que je dois traverser." Et puis, après avoir quitté l'usine, j'étais là :
"Wow, je réprimais en fait tellement de moi-même pour gérer cela." Je pense que nous faisons ça tout le temps. Nous passons tous par là. En ce moment, nous vivons des vies où probablement, si nous étions transférés sur une planète extraterrestre qui n'avait aucune rareté, nous regarderions nos vies actuelles avec beaucoup d'horreur. Donc, vous mélangez cela avec des questions sociales. Je pense que c'est aussi pour la monogamie, la polyamour, c'est correct de dire qu'aucun système n'est parfait, parce qu'il y a des problèmes avec la monogamie - des "dead bedrooms" où les gens ne couchent plus ensemble.
Mais aucun système n'est parfait, mais il y a des systèmes moins pires que d'autres à l'échelle du groupe, simplement. Et dans l'intérêt, ce qui dit à l'échelle du groupe, dit évidemment dans l'intérêt des enfants, parce qu'on ne se met pas que à la place de soi-même, mais aussi à la place des autres, en fait. Donc, je pense que le débat peut vraiment se simplifier ou se résumer à individu contre groupe. Est-ce que c'est l'intérêt de l'individu qui prime ou l'intérêt du groupe ? Et je ne dis pas que la réponse est facile, loin de là.
L'intérêt du groupe ou l'intérêt de l'individu, c'est compliqué. C'est pour ça que le débat est fascinant, et ce que vous pouvez accomplir dans votre vie, et ces deux aspects ont tous les deux des inconvénients assez sévères. En tant que travailleuse du sexe, je vois un énorme... Of the downsides in monogamy from men—supposedly monogamous men—who come see me because of failures in their monogamous relationships, it feels like my overall issue here feels like people are pointing a tighter laser eye at the non-standard, non-normal, the deviant types of sexual approaches than they are at the conservative, socially
accepted ones. So, talking about your case specifically, you say there that you've got husbands coming who maybe their marriage has broken down. If you were not there to service the kind of needs that they then had, do you think that they would turn back to their wives and have a frank conversation about their sex life, or do you think that you are offering them a way out? Well, I see, so my data says basically I would ask the guys that I saw, “Are you married?” and if they said yes, then I would ask, “So why
are you seeing me?” Non mais je pense que la classe prostituée elle est nécessaire. Vous savez, c’est cette fameuse phrase du mec qui dit, “Heureusement que j'ai eu ma maîtresse, sinon j'aurais quitté ma femme.” Quoi, la classe prostituée est nécessaire, et c’est probablement celle qui maintenait les couples ensemble à l'ère victorienne. C'est probablement grâce aux prostituées que les hommes restent mariés à leur femme, bien évidemment, parce que du coup, ils arrivent à faire la distinction entre la femme avec qui tu as un projet, la femme avec qui tu t'engages sur le long terme. Ça dépasse,
c'est bien au-delà du simple rapport sexuel ou de l'hédonisme ; c'est un projet qu'on a ensemble généralement, un projet fondé sur une famille, sur des gamins, sur l'éducation des enfants aussi, un projet immobilier, pourquoi pas, un projet où on a un système qu'on fait grossir ensemble. C’est bien plus ambitieux que juste de faire l'amour une fois par semaine. Donc oui, je pense que la classe prostituée est nécessaire, effectivement, et que cette femme-là joue un rôle important ; un rôle, socialement, c'est en anglais, c'est un mal nécessaire. Il faut bien comprendre que les individus sont faillibles.
Je veux dire, comme tu le disais, quand tu travaillais dans une usine, ton narrative était auto-protectrice, en pensant que c'était okay, et puis plus tard, tu as réalisé que ce n'était pas le cas. Nous, en tant qu'êtres humains, avons une capacité incroyable d'auto-tromperie ; je pense que tous, nous pouvons en témoigner. Il y a donc ça : comment les gens évaluent-ils réellement ce qu'ils font ? Est-ce que c'est bon pour eux et vont-ils le regretter à l'avenir ? C’est, vous savez, vraiment très difficile. Mais je pense que l'autre chose qui m’intéresse et qui est beaucoup
plus difficile à aborder dans un cadre libéral, c'est comment cela s'applique à une échelle plus large. Une des choses dont j'écris dans le dernier chapitre de mon livre est le fait qu'il existe toutes sortes de manières dont les sociétés ayant un système de mariage monogame s'en sortent mieux que celles qui n'en ont pas. Même si seulement environ 20 % des sociétés enregistrées sur le plan anthropologique ont été monogames, y compris la nôtre, vous savez, jusqu'à récemment, nous n'avons pas vraiment connu un système matrimonial plus révolutionnaire. Mais c'est impossible. Oui, il faut raisonner ; tu ne
peux pas répéter cela. Les sociétés qui ont, entre guillemets, réussi sont des sociétés basées sur la monogamie. Bien sûr, j'avais fait une vidéo là-dessus que j'avais appelée "Le déclin de la monogamie." J'expliquais dedans qu'il n'y a aucune société riche et puissante aujourd'hui qui soit fondée sur la polygamie. Donc oui, elle a raison, parce que l'explication, c'est quoi ? C'est que quand les hommes ne sont pas occupés à courir à droite à gauche, quand les hommes ont une femme qui leur est attribuée, entre guillemets, et quand les femmes, c'est aussi de l'autre côté, et même peut-être
plus important de l'autre côté, quand les femmes ont accès à de la sécurité sur le long terme, on la garantit que même lorsqu'elles dépériront physiquement, qu'elles seront moins désirables sur le marché de l'amour, elles auront toujours, au minimum, ce soutien financier et, au mieux, un soutien psychologique, affectif, et un véritable attachement à leur famille, etc. Alors oui, ces sociétés-là ont tendance à s’enrichir, quoi, clairement. Donc voilà, c'est ça. On en revient à ce débat groupe vs individu. Ce qui est bon pour l'individu n’est pas forcément bon pour le groupe, et vice versa. Ce qui est
bon pour le groupe n'est pas forcément bon pour tous les individus. Tous les individus n'ont pas intérêt à la monogamie. Je parle de monogamie au sens strict du terme. La monogamie, au vrai sens strict du terme, c'est une monogamie où on s'engage. C’est une monogamie sur le long terme : une personne, un partenaire. Parce qu'aujourd'hui, on parle de monogamie, mais c'est une monogamie à répétition ; cela ressemble beaucoup plus à de la polygamie. Dans le cas, certains individus s'en sortent bien dans cette optique, mais la majorité non. Je pense que nous sommes d'accord sur le
fait que les plateformes comme OnlyFans sont très inégalitaires. La vast majority of you know that this is all sorts of things. Je pense que le problème avec la normalisation de ces plateformes, en les rendant particulièrement attractives, est que la vast majority of women, en particulier, qui deviennent créatrices ne vont pas gagner d'argent réel. Likely, cela est très inégalitaire, c’est winner-take-all, comme elles le disent. Effectivement, c'est marrant, ce fantasme de la nana qui va se créer un OnlyFans et devenir riche : c'est faux, c'est totalement. Faux, c'est ultra inégalitaire. Seule une minorité rafle tout, probablement encore
une fois, comme l'exemple que je vous ai donné tout à l'heure de Elizabeth Crwell, la matronne du 17e siècle en Angleterre, qui se faisait un paquet de pognon sur le dos des femmes qu'elle faisait bosser pour elle. Alors, je ne dis pas qu'il n'y en avait pas dans le Lot, à vérifier, tiens les historiens, dites-nous, est-ce que les femmes prostituées de cette époque-là kiffaient leur métier ou est-ce qu'elles en souffraient plus que ça ? Il y avait quand même une grosse solidarité entre les femmes. Entre elles, je pense qu'il devait y en avoir, à mon
avis, quelques-unes qui avaient un paquet de pognon encore une fois, et qui devaient se mettre bien sur l'immobilier, sur, euh, sur deux-trois trucs, sur le réseau, sur les hommes qu'elles ont rencontrés. Mais encore une fois, effectivement, euh, c'est une minorité. Euh, l'homme est un loup pour l'homme, la femme est une louve pour la femme. Probablement, c'est toujours pareil, il y a toujours une minorité qui rafle tout. Alors, AA répond que c'est pareil sur YouTube, sur Twitch, etc. Oui, sauf que sur Twitch et YouTube, tu ne souffres pas des conséquences négatives de l'image de la prostituée.
C'est tout quoi. I think actually more profoundly, in terms of their future relationship prospects. So, if we're just taking a utilitarian perspective here, the majority of women are being harmed by OnlyFans, rather than being helped by OnlyFans. Would you get rid of OnlyFans tomorrow si vous étiez la matriarche dans cette nouvelle société ? I think it would be better to exist. That's not the same thing as saying I think it should be banned, because obviously all sorts of downstream consequences of that. En fait, dès que tu bannis quelque chose, tu le sacralises, tu en fais
un rebelle ou le Che Guevara de la sexualité. Je pense qu'il ne faut pas bannir OnlyFans, sûrement pas. Enfin, moi, je suis pour les libertés. Donc, je suis peut-être biaisée, mais je pense, et même elle, elle a compris. Mais d'un point de vue purement utilitariste, tu n'as pas intérêt à bannir quelque chose, tu vas le rendre encore plus désirable. On a plein d'exemples à donner, hein. Do more than good. I think, very, I think it would be very, very difficult to ban OnlyFans or similar sites. But I think on balance they have a net negative
impact on society. Would you approve of OnlyFans if, say, before signing up, a girl got statistics on how likely it was for her to make various amounts of money, like 90% of creators make under $1,000 a month or something like this. I think that would be good. I mean, I imagine the platform does not want to do that because it's obviously going to limit their profit-making ability. I think that would be good. I think honestly the other thing that I would want a lot of young women who are naive to be aware of is the
fact that even though we no longer as often talk about the sexual double standard, and even though men are less likely to admit to the fact that they still ascribe to the sexual double standard, they do. And I think that one of the worst consequences of OnlyFans for very many women, which isn't talked about nearly enough, is the fact that it becomes that much harder afterwards to find a committed relationship, which actually most women say is what they want long-term, because men are judgmental about it, basically, and it's very difficult to dissuade them otherwise. I
guess that this is very well known in women’s circles. Like, I've joined so many discussion groups with girls who are thinking about getting into OnlyFans or who are already doing it, and a huge amount of that discussion is centered around like how much is this going to damage my prospects. Moi, j'attendais à ce qu'elle dise j'ai plein de copines prostituées sur H qui ont trouvé des partenaires. Quels sont les exemples qu'on a aujourd'hui en France ? Clara Morgan et Katsuni, je ne sais plus comment on dit. Je crois qu'elles sont très bien dans leur vie
amoureuse, enfin elles ont un homme, ça se passe très bien. Et parce qu'en plus, ce sont des femmes qui vont, en fait, il faut comprendre un truc, c'est que ce sont des femmes qui vont rencontrer un grand nombre d'hommes, qui vont avoir accès à un panel d'hommes important et qui, dans le Lot, vont trouver une exception si on veut, mais trouveront forcément un homme qui n'est pas dérangé par ça, qui, même peut-être, trouverait ça stylé d'avoir accès à une femme que énormément d'hommes désirent et pour qui ce n'est pas un problème, en fait. Il y
en a des hommes comme ça. Ce n'est peut-être pas la majorité dans les commentaires, euh, mais il y en a, il y en a plein et pas forcément les plus dégueux. Moi, je ne dis pas ça pour encourager les femmes, je m'en fous, mais j'essaie de me rapprocher plus de la réalité. Et ça me fait penser à la scène dans Il était une fois dans l'Ouest lorsque Henry Fonda, vous savez Henry Fonda, en début du film, il tue le fermier qui commençait à exploiter, je crois, le... qui avait des terres qui valaient une fortune parce
que c'était sur la route du chemin de fer. Donc, il fallait le tuer pour avoir accès à ça. Et quand il parle de lui, il lui dit : "C'était le genre de mec à épouser une...". Dans le film, c'est la prostituée, mais on voit aussi que c'est la prostituée qui a fondé l'Amérique, quoi, en fait. Hein, c'est un peu l'Amérique, elle est fondée sur des voyous, des ouvriers, des entrepreneurs et des prostituées, quoi. Heureusement qu'elle est là, on le voit à la fin du film, elle donne de l'amour à tout le monde, etc. Mais juste
pour dire, il y en aura bien toujours un qui épousera une [ __ ], une prostituée, pardon, mais il y en aura toujours. Et je ne le prends pas de haut, je ne dis pas ça avec mépris. Je parlais du mépris d'Henry Fonda dans le film Il était une fois dans l'Ouest. Moi, encore une fois, je ne suis pas là pour donner mon avis. Il y aura toujours des hommes qui font ça et qui feront une famille avec des femmes comme ça. It's just as important to know that as it is to know your likelihood
of making any money. Doesn't that suggest we should be driving towards a society that is more sex open than we even are now? Parce que, je suppose, si on arrivait à un endroit où personne n'avait de tabous autour du sexe, nous n'aurions pas à gérer cela. Je pense, hélas, que la nature des êtres humains est telle que nous ne pouvons pas. Ça revient à ce dont nous parlions au début de l'émission, à savoir le fait que les gens, aussi souvent qu'ils le souhaitent, trouvent très difficile de vivre le désenchantement sexuel comme si c'était vrai, ou
de vraiment y croire ou d'y adhérer. On semble avoir un instinct très fort pour considérer le sexe comme quelque chose de spécial. Les hommes semblent avoir un instinct très fort pour essayer de dissuader les gens de ce qu'ils ressentent. En gros, il y a une tendance humaine à sacraliser la sexualité. Bon courage pour le désacraliser ! Elle a une expression qu'elle utilise souvent, que je trouve intéressante, qui est le désenchantement du sexe, en référence au désenchantement du monde de Weber, le sociologue. C'est cette idée que la religion, la spiritualité et la magie se sont effacées
au détriment d'une approche plus rationnelle et scientifique du monde. On peut le voir sous un angle positif, en se disant qu'il y a un progrès social, etc., ou sous un angle négatif, en disant qu'il y a une perte de valeurs, une perte de sens. On pourrait argumenter, enfin, moi je suis d'accord avec les deux. J'avais d'ailleurs fait des vidéos là-dessus parce que je le voyais comme une des hypothèses face à la montée de la dépression : cette perte de sens, et je le répète dans beaucoup de vidéos. Hein, cette perte de sens liée à la
perte de l'enchantement, du coup, de la religion et de ces choses-là. Donc, pour beaucoup de gens, et là, effectivement, je pense qu'on... Moi, j'aime beaucoup sa métaphore, ou du moins qu'elle ait repris le concept de Max Weber, le désenchantement du sexe, qui peut-être amènera un progrès pour certaines femmes. La pilule, tout ça, c'est un véritable progrès, mais qui amène son lot de désillusion, son lot de souffrance, une perte de sens. Et ce qu'elle explique en fait, c'est que vous ne pourrez pas retirer chez les humains, et particulièrement chez les femmes, ce caractère sacré, cette perception
sacrée qu'elles ont de la sexualité. Et de là, découlera toujours, pour la majorité des femmes, une souffrance. C'est une position intéressante. On va voir ce que répond notre interlocuteur. Je pense que, en gros, je suis d'accord avec cela, mais il y a aussi quelque chose. Par exemple, j'ai été élevé dans une culture très conservatrice, et j'étais très peu attiré par les hommes qui avaient les cheveux longs. Et puis quand j'ai déménagement dans une culture plus libérale, après un certain temps, j'ai commencé à devenir attiré par les hommes aux cheveux longs, ce qui était très surprenant
pour moi, je ne pensais pas que c'était possible. Je pense que c'est quelque chose comme... changer de culture change les signaux d'une manière que je n'avais pas anticipée. Dans cette nouvelle culture, les hommes ayant les cheveux longs signalaient la masculinité ou signalaient des choses sexuellement désirables, et c'était cela qui importait, pas nécessairement le signalement. De la même manière, je pense qu'il y a des cultures où je suis entré qui ont changé ma façon de voir ce genre de situation, comme à quel point les gens sont fâchés contre vous si vous êtes sexuellement promiscue. Il existe
des sous-cultures vraiment robustes ; je n'ai jamais eu de problème à être travailleur du sexe. Je n'ai jamais eu un moment où je voulais sortir avec quelqu'un, parce que vraiment, je pense que les cultures influencent tous ceux qui sont également investis dans cette population. Mais de mon expérience, cela semble être un pourcentage réel et durable. La distinction entre l'individu et le groupe, c'est de dire qu'il y a une minorité, ou en tout cas une frange de la population féminine, pour qui cela ne pose aucun problème, qui en ont envie et qui jouissent de cela. Et
on en revient à ce fameux débat individu vs groupe, l'intérêt de l'individu vs l'intérêt du groupe. OK. Elle dit aussi qu'elle donne un exemple pour parler de l'importance de la culture et à quel point la culture façonne notre perception du sexe. Elle donne l'exemple des cheveux : avant, elle associait les cheveux à la féminité. Elle a commencé à coucher avec des hommes masculins qui avaient les cheveux longs et a associé cela à la masculinité. Les cheveux longs, c'est un très mauvais exemple parce que les cheveux longs ont longtemps été associés à la virilité. C'est dans
beaucoup de cultures. Les cheveux longs, c'est la virilité, c'est la crinière de... Je ne veux pas dire de bêtises, la crinière de... Ah, dans la mythologie grecque, il y a un type qui se fait arracher sa crinière. Ce n'est pas Jason, Jason et la Toison d'Or... Bref, il y a un type. Dites-nous dans les commentaires, pour le coup, je suis ignorant de cela. Il y a un type qui se fait arracher sa crinière, ses cheveux longs, et il en perd toute sa virilité. Et dans énormément de cultures, les cheveux longs, c'est associé à la puissance
chez les hommes. Hein, faut arrêter d'associer ça à la féminité, c'est faux. Ça a longtemps été associé, y compris dans nos pays occidentaux, là, en Occident. Dans le Moyen Âge, par exemple, ça a longtemps été associé à la virilité. Hein, et puis ça se tient, le caractère sauvage, laisser la nature reprendre ses droits sur... c'est comme la barre, quoi. Donc, pour des raisons différentes entre les hommes et les femmes, la chevelure a quelque chose de très puissant. Donc, l'exemple n'est pas bon, je pense. D'ailleurs, un homme qui perd ses cheveux, pourquoi les hommes souffrent-ils tant
quand ils perdent leurs cheveux, à votre avis ? Parce qu'ils ont l'impression de perdre une partie de leur masculinité. Donc, non, mauvais exemple. Les cheveux ont toujours, dans l'inconscient collectif, été associés à quelque chose de masculin, et on voit bien d'ailleurs à quel point, même en changeant la culture, finalement, il y a toujours cette fascination, au fond, pour la chevelure de l'homme. Mais ça, c'est un autre sujet. On en parle dans le projet Adonis, d'ailleurs. Il y a toute une partie qui est dédiée à la chevelure pour les hommes, où j'explique comment avoir de beaux
cheveux et comment les garder, surtout quand on est un homme. Ce n'est pas pareil que quand on est une femme, ce ne sont pas du tout les mêmes problématiques. Donc, de là à dire... et donc ce que défend, c'est que la culture façonne les croyances des humains et leurs souffrances, et leur perception du sexe. Est-ce que va répondre Louise ? C'est sûr que les préjugés, et tous ces préjugés qui constituent la culture, ils viennent bien de quelque part. Ils viennent de la... elle va dire la nature humaine. En des termes plus exacts, il faudrait dire
de préférence génétiques, des tendances génétiques qui tendraient plus vers certaines préférences que d'autres. Et donc, c'est le réel qui influe sur la culture, qui ensuite influe à nouveau sur l'individu, mais l'individu crée la culture. Vous voyez, c'est en fait ce fameux... ce serpent qui se mord la queue. Entre la génétique et l'environnement social, on ne peut pas distinguer l'un et l'autre. On va finir là-dessus, les amis, parce que c'est beaucoup trop long. C'est fascinant, mais la vidéo, elle va durer 3 heures si je commande tout. C'est hyper intéressant. Si vous voulez garder un contact avec
moi, mes dames, et rentrer dans la tête des hommes et mieux les comprendre, vous avez accès à ma newsletter gratuite dans laquelle je vous envoie tout ce que je sais, tout ce que je pense et tout ce que je lis dans la littérature scientifique concernant les hommes. J'ai d'excellents retours. Je sais que ça aide énormément les femmes. Je reçois quotidiennement beaucoup d'emails de votre part pour me dire que vous êtes ravies, et moi, je suis ravi de vous aider, de mettre entre guillemets mon intelligence au service de vos intérêts en amour. J'ai longtemps aidé les
hommes, maintenant je fais les deux, j'aide aussi les hommes. Donc, pour vous, messieurs, il y a aussi accès à une newsletter entièrement dédiée aux problématiques masculines. Je vous explique comment rendre une femme amoureuse, comment rendre une femme, euh, amoureuse de vous, et particulièrement en utilisant certaines choses que j'ai apprises dans le cadre de la sexualisation. Je vous donne pas mal d'anecdotes, euh, que je ne livre pas sur YouTube. Donc ça, c'est pour vous, messieurs, avec des conseils très pertinents pour une femme amoureuse que vous ne verrez nulle part ailleurs, même pas sur mon contenu.