Dans cette vidéo, on va voir comment une utilisation particulière de Tinder peut ravager le cerveau des femmes. Pas de toutes les femmes, mais d'un type particulier de femme. On va voir comment, une fois rentré dans cet engrenage, c'est très difficile d'en sortir et à quel point ça peut vraiment complètement ravager le cerveau de certaines nanas.
Messieurs, très rapidement, il vous reste encore trois jours, jusqu'à mercredi soir, pour profiter des 50 % de réduction sur mon programme pour devenir plus beau gosse, avoir un plus beau visage et être plus masculin. Je vous mets un lien en dessous de cette vidéo. Alors, je suis une femme, j'ai 27 ans, je m'appelle Julie, et j'ai envie de vivre une belle relation avec un homme.
Donc, je m'inscris sur Tinder, parce que je me dis que ça va m'aider à augmenter mes chances de rencontrer un homme avec qui ça colle. Voilà, je m'inscris sur Tinder. Premier homme avec qui je discute : Jeff, le yes life.
On le voit en photo, torses nus à Ibiza. Il me propose direct de venir chez lui. Après, il y a Alex.
Alex, il veut du sérieux, donc ça, ça me plaît. Il a l'air relativement stable, c'est cool. On discute, on se rencontre, mais je me fais chier à mourir.
Next. Et alors là, il y a Gabriel. Gabriel, il est mignon, il est intéressant, il est créatif, et tout de suite, vous sentez qu'il y a une connexion entre vous deux.
Il y a un truc qui colle, ça glisse. Tout se passe bien, il y a un feeling. La conversation s'arrête pas, vous passez beaucoup de temps au téléphone avec lui, tout glisse.
Toutes les étapes de la séduction se déroulent naturellement. Vous avez envie de le revoir, il a envie de vous revoir. C'est merveilleux.
Vous êtes sur un petit nuage, vous avez des petits papillons quand vous pensez à lui. Euh, vous vous retrouvez même à être motivé à refaire du sport, à remanger bien. En fait, vous avez vraiment un regain de motivation.
Ça, c'est ce qu'on appelle un cocktail hormonal : dopamine, sérotonine, ocytocine, couplé à un état hypomaniaque. Aux yeux d'un chercheur en neuropsychologie, votre cerveau n'est pas tellement différent de celui d'un junkie. Et vous allez me dire : « Oui, mais Léo, c'est l'amour.
Pourquoi tu as toujours besoin de mettre ça dans des boîtes ? » Que ça se trouve, c'est pareil pour Gabriel. Et c'est ça qui fait que c'est beau, d'ailleurs, c'est la magie de l'amour.
Mais ce n'est pas exactement pareil pour Gabriel, justement. Hommes et femmes ne sont pas égaux face à ce que je viens de vous décrire. Je vous explique.
Pour comprendre ce que je vais vous dire, il faut revenir aux bases de ce qu'est une drogue. Qu'est-ce qu'une drogue ? Ce qui rend une drogue addictive, ce n'est pas le plaisir, ce n'est pas seulement le plaisir.
Évidemment, sinon le sport serait une drogue, du moins considéré comme tel. Ce qui rend une drogue addictive, ce qui fait d'une drogue une drogue, c'est l'immédiateté du plaisir, c'est l'hyper-accessibilité au plaisir, c'est la facilité d'accès au plaisir. C'est j'appuie sur un bouton, BIM, j'ai du plaisir tout de suite, instantané.
Quand on est un homme et qu'on veut obtenir l'amour d'une femme, le sexe ou ce début de relation amoureuse, qui est très addictive et très beau pour hommes et femmes, il n'y a pas de souci. Sauf que quand on est un homme, il va falloir travailler pour obtenir ça. Il va falloir se prendre par la main, il faut tenter le premier rapprochement physique.
Que ce soit abordé ou si on est sur Tinder, à minima, il faut tenter d'embrasser la première fois. Euh, il faut faire rigoler la fille, il faut être capable d'être intéressant, mais en même temps d'être sexualisé, d'être créatif dans sa discussion, de sexualiser, de tenter le rapprochement, mais avec empathie, en prenant en compte l'état émotionnel de la fille en face de soi. Il faut être capable de créer un lien émotionnel avec la fille.
Un milliard de paramètres qui font que, pour un homme, l'accès au sexe est conditionné par la performance. L'accès à ce cocktail hormonal, il est conditionné par la récompense : pas de bras, pas de chocolat, pas de perf, pas de sexe, pas d'amour, rien. Pour une femme, c'est un peu différent.
Pour une femme, l'accès à ce cocktail hormonal, il est un peu plus facile. Il n'y a pas besoin de fournir autant d'efforts que pour un homme. Je ne dis pas que c'est méga facile, mais c'est déjà beaucoup plus facile que pour un homme.
A priori, on est une fille jolie, euh, pas trop bête, on est dans la moyenne intellectuellement, ça passe. Jusqu'au tout début de la relation. Je ne suis pas en train de parler d'après, justement.
Mais pour accéder à ce cocktail hormonal au tout début de la relation, ce n'est pas très compliqué. Et c'est d'autant moins compliqué avec les applications de rencontre. C'est d'autant moins compliqué si c'est accessible sur votre téléphone.
Il vous suffit de swiper, tourner à droite, et boum, j'appuie sur un bouton et j'ai un mec qui déroule le show devant moi. Parce que c'est ça, la séduction. C'est un mec qui fait le show.
Voilà, il déroule la perf. Le corps humain est conditionné pour obtenir le maximum de plaisir avec un effort minimum. Votre corps, c'est une machine à économiser de l'énergie.
Comment je fais pour obtenir le max de plaisir en dépensant le moins de calories possible ? Si je lui propose une source de plaisir instantanée, mon corps va me conditionner à ne rechercher plus que cette source de plaisir. C'est comme ça.
C'est con, mais c'est comme ça. C'est le système dopaminergique, le système de la récompense. Pour revenir à la séduction, pour en venir à la romance, la différence fondamentale entre les hommes et les femmes, c'est que les hommes travaillent pour l'obtenir.
Donc, les hommes ont moins de probabilité de tomber en addiction. Moi, j'y crois pas trop à cette idée que des hommes pourraient devenir accros à courir après des femmes. Par contre, j'ai beaucoup plus de facilité, comme n'importe quel homme, de tomber accro au porno.
Parce que le porno, c'est ultra accessible. Certes, ça procure moins de plaisir, c'est bien moins plaisant que de se retrouver au lit avec une femme, mais c'est ultra accessible. Donc, ça conditionne mon cerveau à continuer à rechercher ça, parce que ça coûte pas cher.
Parce que ce qui compte, c'est pas juste le plaisir, c'est le ratio plaisir sur effort. Plus le plaisir est élevé, et moins l'effort est important, plus je vais courir après ça. Maintenant, comme on l'a dit, il faut rajouter Tinder.
On a vu que c'était hyper accessible. C'est sur mon téléphone, c'est gratuit et, en plus, ça confère un certain statut anonyme. Pourquoi je vous donne ces trois caractéristiques?
Parce que quand j'avais étudié le porno, j'avais fait des vidéos sur cette chaîne YouTube il y a quelques années. J'étais tombé sur des chercheurs qui parlaient d'un caractère hautement addictif de la pornographie pour ces trois propriétés-là. Ils appelaient ça le triple A : Affordability, Availability, Anonymous, c'est-à-dire anonyme, gratuit et accessible.
Et anonyme, ça l'est, parce qu'effectivement vous pouvez vous connecter sur Tinder sans subir le même regard des autres que si vous étiez au boulot dans un open space, dans votre cercle social. Tinder peut donner cette illusion ou cette perception de l'anonymat. Tout ça fait que l'accès à ce cocktail hormonal est hautement facilité.
Pour les femmes, il est quasiment gratuit et donc, il est dangereux. Parce que rien n'est gratuit, comme dirait Milton Friedman : no free lunch. Il n'y a pas de repas gratuit.
Notre ami Gabriel, il a réussi à vous faire sentir cela. Il vous a fait sentir ce feeling. S'il a réussi à le faire avec vous, il a pu le faire avec d'autres femmes.
Vous n'êtes pas la seule. Donc, Gabriel, il a le choix. Il va se montrer distant, non pas parce qu'il est un P narcissique, mais parce qu'il a le choix.
Il choisira la numéro 1, celle qui aura su le séduire, et vous, malheureusement, vous ne comprenez pas. C'est là que c'est le plus important. Vous ne comprenez pas.
Vous êtes dans une phase descendante, littéralement. Comme après une phase de descente, comme quand on a pris de la coke. Ce qui ne m'est jamais arrivé, mais je suppose qu'après avoir pris une drogue, on a une phase de descente où on se sent mal.
On n'a plus le plaisir et, en plus de ça, on ressent de la souffrance et de la culpabilité. Dans ce cas précis, Julie, elle y repense. Elle se dit : "Merde, je suis une merde.
C'est peut-être parce que je suis moche. J'ai encore rencontré un mec, il ne s'est rien passé. " Et puis là, manque de bol, YouTube décide de vous mettre en avant des vidéos de red pill.
On vous répète que vous êtes hypergamique, que vous êtes trop compliquée, que bientôt, BIM BIM, l'horloge biologique est en train de tourner. Ça vous met un stress, ça vous fait flipper, ça vous fait culpabiliser d'autant plus. Tout le monde y va de son grain de sel.
Il y a une grosse pression sociale, mine de rien, sur les femmes. On n'en parle pas beaucoup, mais il y a une pression qui génère un stress. Et c'est là toute l'ironie de l'addiction.
C'est que plus vous vous culpabilisez, plus il y a de la pression et du stress par rapport aux échecs en amour, plus derrière, vous avez de probabilité de rechercher du réconfort dans un plaisir instantané. C'est ça, toute l'ironie de l'addiction. Vous venez de vivre une relation forte, vous venez de créer un cocktail hormonal très fort avec un homme.
Vous souffrez parce qu'on vous l'a retiré d'un coup. Qu'est-ce que vous voulez? Vous voulez juste le revivre à nouveau, à la fois parce que ça vous a fait du bien, mais aussi, surtout, pour passer à la souffrance.
Pour passer à la souffrance de la solitude, pour pallier à la souffrance de la culpabilisation de se dire : "[ __ ] j'ai foiré, le prochain, ça sera le bon. " Donc, vous y retournez, vous réinstallez l'app, et vous reconnectez. Et en plus, il y a la récompense aléatoire, parce qu'on peut tomber par hasard sur un Jeff, comme on peut tomber sur un Alex, comme on peut tomber sur un Gabriel.
Et quand on tombe sur un Gabriel, c'est jackpot. Et on se dit : "Ça y est, c'est le bon. " L'espoir revient, BIM BIM BIM, on revit les sensations, le feeling.
C'est ultra kiffant, et puis c'est reparti. Toute l'ironie de cette addiction à la romance, c'est que ces hommes-là qui sont les plus aptes à vous faire ressentir des sensations fortes sont aussi ceux qui ont le plus de probabilité d'être sollicités par d'autres femmes, et donc ceux qui ont le plus de probabilité de vous quitter, de vous laisser sur le carreau. Et donc, ce qui augmente la probabilité de vous faire souffrir.
Donc, le cercle vicieux ne s'arrêtera jamais. Ce schéma toxique se répétera encore et encore tant que vous ne réglerez pas le problème. Le problème, c'est que tout ce que je vous décris là, ça rend, pour certains types de femmes, ça rend le couple complètement impossible.
En fait, je précise déjà un certain type de femme, parce que ça ne touche pas toutes les femmes. Ce que je vous ai décrit là touche un type de femme particulier, particulièrement les femmes qui ont une tendance à l'ennui plus importante que la moyenne, une propension à l'ennui, peut-être un sentiment de vide intérieur. C'est les.
. . Mots qu'elles utilisent, ces femmes-là, effectivement, ont plus de probabilité de tomber dans ce cercle vicieux.
Ça sera plus dur pour elles d'en sortir, ce sera plus facile pour elles d'y rentrer, et ce sera beaucoup plus dur pour ces femmes-là d'obtenir un couple. Pourquoi ? Parce que même si Gabrielle, imaginons, elle arrive à le retenir, elle arrive à être son numéro 1.
Ce qui va se passer avec Gabriel, c'est qu'au moment où elle va se faire chier, Julie va se faire chier parce qu'il va y avoir le pic de plaisir, qui progressivement va se réduire, et la descente, elle va la vivre aussi, mais de manière beaucoup plus lente à mesure que la routine s'installe, à mesure que les habitudes se créent, à mesure qu'elle découvre progressivement les défauts de son copain. Elle avait idéalisé Gabriel sous les effets de la dopamine, de la sérotonine, de l'ocytocine, puis, soudain, tout ça s'atténue et elle découvre le vrai visage de Gabriel. Elle le découvre sans tous ces filtres, si je puis dire.
Il y a ce qu'on appelle une phase de tolérance dans une addiction à une drogue, et une phase de tolérance, c'est-à-dire un plateau dans lequel on ne ressent plus les mêmes doses de plaisir qu'avant. Et c'est à ce moment-là que Julie peut prendre le risque de se barrer, de comparer la relation qu'elle a soit avec le Gabriel d'avant, soit avec un nouvel homme, et de se dire : "Mais ce sera mieux avec un nouvel homme. Ce n'est peut-être pas le bon.
Gabriel, c'était peut-être pas le mec bien pour moi, parce que sinon j'aurais encore les papillons dans le ventre. Donc je vais aller en voir un autre. " Et on refait ce cycle-là : plaisir intense, phase de tolérance, plaisir intense, phase de tolérance, etc.
Maintenant, c'est quoi les solutions ? Je pense qu'il y a deux options. C'est ce que je disais la dernière fois à une femme au téléphone.
Je lui disais : "Ok, tu as deux options. Soit tu apprends à éprouver du désir pour Alex, et c'est possible, ça, j'en suis persuadé. On peut apprendre à reconditionner son corps pour éprouver du désir pour quelqu'un, un peu comme on peut réapprendre à prendre du plaisir à manger une pomme quand on a passé trois ans de sa vie à bouffer des Kinder surprises ou Kinder Bueno.
Deuxième option, c'est dur : un mec comme Gabriel. L'option un peu plus ambitieuse, on va dire, parce qu'un mec comme Gabriel, il est comme tous les hommes. Il veut du sérieux avec une femme, il veut fonder une famille, c'est juste qu'il choisira la numéro 1, il choisira la meilleure pour lui.
Mais il va falloir agir différemment de 99 % des femmes qui se contentent, avec un homme comme Gabriel, de se laisser séduire, de laisser tout faire, de se mettre sur le siège passager et d'attendre que ça se passe. Parce que la femme que Gabriel aura choisie, c'est une femme qui, dès les premiers rendez-vous, aura charmé Gabriel. Elle aura fait quelque chose, avant même de coucher avec lui, qui aura charmé Gabriel et qui fait que lui se sera projeté avec elle.
Si vous restez passive dans la séduction, vous vous contenterez d'être une femme dépanneuse aux yeux d'un homme comme Gabriel. Vous serez considérée à ses yeux comme une femme dépanneuse et non pas comme une femme partenaire. Si vous avez un problème, quel qu'il soit, un truc à résoudre dans votre vie amoureuse, vous m'appelez, on fait une séance ensemble et puis on règle votre problème de manière 100 % individualisée.
Je vous mets le lien en bas de cette vidéo et je vous dis à très bientôt.