Il y a quelque chose que j'apprécie chez Taïs : on aime, on n'aime pas Taïs. Elle a du courage, Taïs, elle dit ce qu'elle pense. Ça, ça fait… c'est rare aujourd'hui.
Mais Taïs manque de rigueur et d'expérience dans le domaine des rapports homme-femme et j'ai besoin de faire cette vidéo aujourd'hui parce que je considère que le discours de Taïs empêche de nombreux hommes de trouver une copine, voire même les met en danger. Ce sont des grosses déclarations que je fais là, mais je vais les appuyer, je vais les argumenter tout au long de cette vidéo et, pour une fois, je vous en prie, vraiment, regardez toute la vidéo. C'est une vidéo qui est très importante, vous allez en tirer beaucoup de choses, et vous aussi, mesdames.
On est partis : Taïs voit des hyper-femelles partout. En lisant les tweets de Taïs, on a l'impression que toutes les femmes modernes sont devenues des hyper-femelles, assoiffées de sexe et de danse TikTok. Et ça, c'est ce que j'appelle la métonymie de l'aire de pile.
Une métonymie, c'est une figure de style en français qui consiste à prendre une partie pour expliquer le tout. En l'occurrence ici, Taïs tire des conclusions sur l'ensemble de la population féminine à partir d'une minorité de cette population, à partir d'une minorité de femmes, j'ai nommé l'hyper-femelle. Hyper-femelle, c'est un terme que j'avais défini il y a quelques années de la manière suivante : j'avais dit que c'est un archétype qui définit ce qu'il y a de plus animal chez la femme.
Mais j'avais bien précisé que l'ensemble des femmes ne rentrait pas dans cet archétype, que la majorité des femmes ne correspondait pas à l'archétype de l'hyper-femelle. Malheureusement, cet astérisque n'a pas été forcément repris par Taïs, qui sous-entend que la majorité des femmes modernes sont devenues des hyper-femelles, qui ne passent leur temps qu'à danser sur TikTok et à enchaîner les coups d'un soir. Une fille peut maintenant enchaîner les relations, doper son ego en faisant saliver tous les mecs qu'elle rencontre, exploser son body count sans jamais avoir à en assumer les conséquences et passer ses plus belles années à servir d'objet sexuel pour son entourage masculin.
Taïs parle beaucoup de "chouinilation", c'est joliment dit d'ailleurs. "Ou inflation"… cette inflation signifie tout simplement que les femmes modernes seraient de plus en plus dévergondées sexuellement. Et ça paraît logique quand on reçoit des cul tout la journée sur Twitter, sur Instagram, euh, sur TikTok, et des vidéos shorts de nanas qui dansent et qui montrent leurs fesses.
Oui, c'est logique, on a l'impression effectivement que les femmes modernes sont devenues des hyper-femelles dépravées sexuellement. Sauf que ça, c'est ce qu'on appelle une chambre d'écho ou une bulle algorithmique. Quand vous commencez à regarder un contenu et que YouTube voit que vous appréciez ce contenu, ou du moins que vous êtes engagé vis-à-vis de ce contenu, YouTube, ou n'importe quel réseau, ne va faire que vous mettre en avant ce type de contenu, parce qu'il a vu soit que ça vous plaisait, soit que ça vous indigne.
Et donc, lorsque vous êtes indigné par quelque chose, YouTube ne va pas vous lâcher… L'algo YouTube ne va pas vous lâcher. Je pense que c'est ce qui s'est passé avec Taïs, comme avec énormément de jeunes hommes aujourd'hui, et comme avec moi aussi à une époque. Je m'inclus dans le lot.
J'ai été victime de ce biais de la bulle algorithmique, j'ai sombré dans ce biais. À ce moment-là, l'algo ne vous lâche plus, il vous balance des vidéos d'hyper-femelles. En l'occurrence, il va vous balancer que ce type de contenu.
C'est un des phénomènes Internet les plus abrutissants qui soient. Pourquoi ? Parce qu'il vous laisse penser que vous avez face à vous la réalité.
La bulle algorithmique vous offre l'illusion de la réalité. C'est extrêmement dangereux, abrutissant, et ça vous rend arrogant. Vous pensez détenir la vérité.
Le problème, c'est que quand vous tombez dans cette bulle algorithmique, en l'occurrence de l'aire de pile, où vous allez être constamment exposé à des hommes qui commentent des vidéos de femmes qui se comportent comme des hyper-femelles, en réutilisant le même vocabulaire, en commentant les mêmes vidéos, en utilisant les mêmes éléments de langage, les mêmes que Taïs utilise aujourd'hui… puisque Taïs n'a rien inventé, elle ne fait que se faire le perroquet des hommes de l'aire de pile… eh bien vous allez penser que ça devient la réalité. À force, chez Taïs, elle passe beaucoup de temps sur Twitter. Je crois que c'est plusieurs tweets par jour.
Sur Twitter, c'est quoi ? C'est les extrêmes. Donc, pour Taïs et pour n'importe quelle personne qui est enfermée dans cette bulle algorithmique, effectivement, les femmes modernes sont devenues des hyper-femelles, puisqu'il n'y a plus que cela que l'algo met en avant.
Le problème, c'est que la réalité, ce n'est pas Twitter. Et il existe des femmes dont Taïs ne parle jamais. C'est ce que j'appelle la femme du quotidien, la "girl next door", c'est-à-dire 90 % de la population féminine, y compris les jeunes.
Mais ces femmes-là, Taïs n'en parle jamais. Et moi, c'est ce dont je vais vous parler aujourd'hui, et ce dont je vous parle sur cette chaîne YouTube : la réalité de la femme du quotidien. C'est quoi ?
Est-ce que c'est "chou inflation" ? Non. Les nouvelles générations, aujourd'hui, les 18-25 ans notamment, ne sont pas de plus en plus hypersexualisées ou hypersexuels, ils le sont de moins en moins.
26 % des 18-25 ans ont eu zéro partenaire sexuel sur l'année 2022. Les hommes comme les femmes, ce n'est pas juste les hommes et leur misère sexuelle, c'est les femmes également. Les femmes aussi connaissent la misère sexuelle et affective.
Contrairement à ce que répète en 2006 cette même population des 18-25 ans, chez cette même population, il y avait non pas 28 %, mais 5 % seulement d'hommes et de femmes qui avaient eu zéro. Partenaire sexuel : 86 % des jeunes femmes aux États-Unis entre 18 et 25 ans ont eu entre 0 et un partenaire sexuel au cours de l'année 2021. Dans le Social General Survey, on voit bien là que s'il y a bien une tendance qui se dessine chez les jeunes en ce moment, ce n'est pas une tendance à la chouinification, c'est l'inverse : c'est une tendance à la pudeur sexuelle.
Les générations Z sont plus concernées par cela que les millénials. Plus on avance chez les jeunes, plus il y a cette pudeur sexuelle. Oui, il y a des femmes qui couchent à balle, oui, il y a une minorité de femmes, probablement assez bruyantes, qui s'en donnent à cœur joie depuis la révolution sexuelle, Tinder, tout ce que vous voulez, effectivement.
Mais cette minorité de femmes, elle couche avec sa symétrie masculine, elle couche avec la même minorité d'hommes de l'autre côté. La majorité des hommes et des femmes ont peu de partenaires sexuels en ce moment. Je parle des jeunes, des jeunes de 18 à 25 ans particulièrement, et de manière plus générale, c'est une tendance qu'on observe dans toute la population, mais particulièrement chez les jeunes.
Pourquoi ? Les chercheurs, leur explication, leurs hypothèses, c'est la baisse de consommation d'alcool chez les plus jeunes. Il y a moins de consommation d'alcool et il y aurait moins de soirées chez les jeunes.
Et c'est vrai, c'est logique. La plupart d'entre nous ont fait leur première rencontre en soirée. L'alcool a souvent été vecteur de rapprochement entre les hommes et les femmes, c'est vrai.
Donc ça me paraît pas déconnant. D'ailleurs, Hugo Descrypt a fait un documentaire là-dessus, je vous invite à aller le voir. Mais encore une fois, on voit bien que Taïs, qui répète sur Twitter, je crois que les femmes gâchent leur vingtaine en enchaînant les coups d'un soir et les cunts, c'est pas vrai.
Encore une fois, Taïs est complètement déconnectée de la réalité de la fille du quotidien, de la girl next door. Taïs est focalisée sur une minorité de la population féminine, la plus promiscue, et probablement la plus bruyante. Alors moi, j'ai une hypothèse scientifique pour essayer d'expliquer pourquoi cette obsession chez Taïs pour l'hyperfemelle, et ça va lui faire plaisir, parce que c'est une explication de la psychologie évolutionniste, discipline qu'elle aime beaucoup, et d'ailleurs elle l'a mise dans sa bio Twitter.
Donc on va faire la psychologie évolutionniste, et pour ça, je vais vous raconter une anecdote. Quand j'étais plus jeune, j'avais une ex assez conservatrice avec qui on avait un jeu : en gros, elle me demandait de lui montrer du doigt les femmes que je trouvais jolies dans la rue. Elle disait : « Vas-y, montre-moi, ça m'intéresse.
» À chaque fois, systématiquement, quand je lui montrais une fille, elle me disait : « Oui, mais elle, c'est une [ __ ], elle, c'est une [ __ ], elle, c'est une [ __ ]. » J'ai dit « mais tu me demandes ce que j'aime ? » « Oui, mais c'est une [ __ ].
» Ok. Mon intuition, c'est que Taïs fait exactement pareil, à plus grande échelle. Ce que faisait mon ex, c'est ce que les chercheurs en psychologie évolutionniste appellent une stratégie de compétition féminine, et particulièrement, ça s'appelle la dévalorisation féminine (female derogation pour ceux qui veulent aller voir le terme exact).
Ça consiste tout simplement à diminuer le statut des autres femmes en augmentant leur promiscuité sexuelle, en les faisant passer comme plus sexuelles que ce qu'elles ne sont. Pourquoi ? Parce que les nanas savent très bien qu'en augmentant le caractère sexuel des autres femmes, ça diminuera leurs chances d'accéder aux hommes de qualité, c'est-à-dire aux hommes qui voudraient une relation à long terme, et aux hommes qui ont le choix.
Je diminue, je dévalorise les autres femmes, je diminue leur statut pour, in fine, augmenter le mien. Ça me fait penser un petit peu à ce que fait Taïs : faire passer les femmes modernes comme plus promiscues sexuellement que ce qu'elles ne sont réellement pour, in fine, augmenter son propre statut. C'est une stratégie de compétition féminine qui est probablement l'une des plus violentes et l'une des plus courantes chez les femmes, pas toutes les femmes évidemment, et qu'on retrouve particulièrement chez celles qui rechercheraient une relation sérieuse, une relation à long terme, et qui désireraient s'accaparer l'attention des hommes dits de qualité.
Et quand on écoute le discours de Taïs, on voit bien qu'elle, lorsqu'elle décrit les femmes modernes, elle le fait à travers le regard de l'homme de haut niveau. Aussi, il y a tout un paradoxe chez les femmes modernes : c'est qu'elles se disent « je peux faire n'importe quoi de ma vie et de mon corps, et ce super homme, prince charmant, qui gagne 10 000 € par mois, il voudra de moi ». Bah non, cocotte !
Le problème des femmes modernes, c'est qu'elles veulent le beurre et l'argent du beurre. Elles veulent faire n'importe quoi de leur jeunesse, enchaîner les relations, et tout ce qui s'ensuit, et, à côté de ça, pouvoir trouver l'homme parfait qui va leur passer la bague au doigt, qui gagnera 5 000 € par mois et qui les fera voyager au bout du monde, et qui les emmènera en date une fois par semaine. Euh, non !
Et ça fonctionne, il suffit de lire les commentaires YouTube sous les vidéos de Taïs. Les mecs sont en extase. Alors, je sais pas si ce sont les hommes de qualité ou les hommes de haute valeur, comme on a dit, en tout cas ça fonctionne.
Les mecs sont là à dire : « [ __ ], ta, vous êtes une femme exceptionnelle ! Vous êtes rare ! Il en faut plus !
Où sont les femmes comme vous ? Y a-t-il encore des femmes comme vous ? » Alors je ne suis pas en train de dire que c'est quelque chose de conscient ou un plan machiavélique ou quoi que ce soit, pas du tout.
Seule chose que je dis, en revanche, c'est qu'il est très difficile de dissocier le discours de Thïs de cet instinct de compétition féminine, peut-être biologiquement ancré en elle, comme elle aime si bien le dire, d'ailleurs, dans ses interventions. Je pense qu'il y a cet instinct de compétition féminine en elle qui l'empêche de tenir un discours rationnel sur les rapports homme-femme et qui aura toujours cette obsession avec cette idée et cette volonté de mettre en avant une idéologie qui est que les femmes sont de plus en plus dépravées. Le discours de Thïs, pour moi, est antiscientifique parce qu'il ne vise pas à chercher la vérité ou à même vous aider à régler vos problèmes en amour ; il vise à faire passer une idéologie, l'idéologie comme quoi les femmes modernes sont de plus en plus dépravées sexuellement.
Un très bon exemple pour illustrer ça, c'est lorsqu'on s'intéresse à ce qu'elle dit sur la théorie du "Body Count", le nombre de partenaires sexuels en français, parce que c'est vrai aussi qu'elle utilise beaucoup d'anglicismes, ce que je trouve parfois paradoxal pour une patriote. Anglicisme, du coup, qu'elle a emprunté à L'Arrêt de Pile. Mais c'est encore une fois, on voit bien toute cette logique de bulle algorithmique, un entre-soi où chacun, en fait, répète les mêmes éléments de langage, on commente les mêmes vidéos.
C'est du perroquet, c'est, c'est, c'est malheureusement beaucoup ça aujourd'hui. Le discours de Thïs parle beaucoup du "body count" des femmes, et elle parle d'une hormone particulièrement pour expliquer sa théorie du "body count", l'ocytocine. Donc, l'ocytocine, dans le langage courant, est considérée comme l'hormone de l'attachement.
La théorie de Thïs sur le "body count" consiste à expliquer que plus une femme a eu de partenaires sexuels avec des hommes différents, plus son stock d'ocytocine diminuerait et donc sa capacité à s'attacher à un homme ; c'est-à-dire que plus une femme a eu de rapports sexuels, moins elle a d'ocytocine, elle produit d'ocytocine, et donc plus c'est difficile de s'attacher à un homme. Cette explication de l'ocytocine qui diminuerait exclusivement chez les femmes suite à des rapports sexuels, elle est totalement fausse. Il n'y a aucun article scientifique qui prouve ça ou qui parle de ça même.
Mais ce que ça montre, c'est cette obsession chez Thïs ; on voit bien à nouveau cette obsession et à quel point elle est aveuglée par son idéologie et à quel point cela l'empêche de traiter les rapports homme-femme de manière rationnelle. Maintenant, là-dedans, il suffit de lire les commentaires sous ses vidéos YouTube pour comprendre que son discours suscite la colère. Je ne parle pas de la colère des ennemis de Thïs ; il y en a plein, les extrêmes, les LGBT à cheveux verts, les ministres enragés, peu importe, je vous parle de la colère de ces hommes-là qui intègrent son discours et qui, in fine, développent une [__] de colère contre les femmes.
Quoi, et je les comprends. J'ai commencé à lire un peu son Twitter, mais ça se tire une balle. Moi, j'ai commencé à développer de la colère ; j'ai commencé à devenir misogyne.
J'ai commencé à développer une [__] de colère. Le problème, c'est que la colère, ce n'est pas un jeu ; la colère, c'est dangereux. On sait aujourd'hui que la colère est potentiellement vecteur de maladies coronariennes, c'est-à-dire que les gens les plus cholériques, les gens qui ressentent le plus fortement la colère, sont aussi les gens qui ont davantage de risques de développer des maladies coronariennes.
Et il y a une colère particulière qui est dangereuse ; c'est la colère chronique. C'est une colère qui s'installe en vous. On parle beaucoup du stress chronique, et c'est très bien, parce que le stress chronique, c'est dangereux ; c'est associé à plein de maladies et de saloperies.
Mais on parle beaucoup moins de la colère chronique. Et le problème, c'est que cette relation qui existe entre la colère et les maladies coronariennes, hein le cœur, notamment, cette association, elle est encore plus forte chez les hommes, chez vous, messieurs. Elle est encore plus forte lorsqu'il s'agit d'une colère dite destructive.
Les chercheurs dont j'ai lu les articles, sur lesquels je me suis intéressé, que je vous mets en biblio, bien sûr, distinguent deux types de colère : la colère destructive et la colère constructive. La colère constructive, c'est lorsque vous ressentez une colère, mais qui vise à vous aider à résoudre un problème, une colère qui vous pousse à régler un problème. La colère destructive, c'est une colère qui ne vise pas à résoudre un problème ; c'est une colère qui, par exemple, va alimenter une sensation de mal-être, mais sur quelque chose sur lequel vous n'avez aucun contrôle.
Par exemple, se répéter que, si je n'ai pas de chance avec les filles, c'est la faute à l'hypergamie, et ressasser dans sa tête cette image d'hypergamie ou cette image de l'hyperfemelle. Et à chaque fois que je regarde un tweet, boum ! Ça me met une petite épine dans le corps.
Je ressens cette petite colère, cette petite douleur, et ça s'installe. Ça, c'est néfaste, ça c'est dangereux pour votre santé, messieurs. Et moi, ça me fait chier terriblement, parce que c'est une colère irrationnelle qui n'a pas lieu d'être, comme on le reverra à la conclusion.
Et c'est pour ça que, vraiment, rester tout au bout de la vidéo, tout ce que je dis est hyper important jusqu'à la fin. Donc, j'ai un conseil à vous donner par rapport à ça, messieurs, très important : la prochaine fois que vous ressentez de la colère, posez-vous la question : elle vient d'où, cette colère ? Est-ce que c'est une colère qui vient d'une expérience que vous avez eue aujourd'hui ?
Voilà, bon, il y a une fille qui vous a énervé, ok, c'est une colère organique, j'ai envie de dire. Ou alors, est-ce que quelqu'un, un créateur de contenu, aurait fabriqué cette colère et l'aurait mise dans votre tête ? Elle vient d'où, qui a mis cette colère en vous ?
Est-ce que cette colère vient d'un short, d'un TikTok, d'une gonzesse que vous ne croiserez jamais dans votre vie, d'une nana que vous avez vue faire une danse qui vous a énervé ? Et cette femme-là, vous ne la croiserez jamais. C'est une cause externe sur laquelle vous n'avez aucun contrôle.
Est-ce que cette colère est constructive ou destructive ? Est-ce qu'elle vous aide à résoudre un problème ou, au contraire, est-ce qu'elle vous fait souffrir aujourd'hui ? Posez-vous ces questions, et surtout, est-ce que cette colère s'installe insidieusement ?
Ok, maintenant, il faut qu'on parle d'hypergamie, l'un des concepts préférés de Taïs. L'hypergamie, c'est un mot qui fait très savant, ça fait classe dans les dîners, ça fait stylé. Sauf que l'hypergamie, du moins la manière dont il utilise ce concept, est fausse.
Je vais vous expliquer pourquoi et pourquoi ce mythe de l'hypergamie détruit vos chances de trouver une copine. L'hypergamie, à la base, c'est un concept qui vient de l'anthropologie, où des chercheurs avaient observé que les femmes, particulièrement en Inde, avaient tendance à épouser des hommes qui provenaient de castes supérieures. Plus tard, ça a été réutilisé dans plein d'autres cultures et effectivement, on a remarqué que dans le monde entier, dans l'ensemble des cultures du monde, les femmes avaient tendance à épouser des hommes qui avaient un statut et/ou des ressources supérieures à elles.
Ça, c'est la définition de l'hypergamie. Maintenant, je vais vous donner la définition de l'hypergamie 2. 0, c'est-à-dire la définition de Taïs.
Aujourd'hui, je veux vous parler de l'aspect le plus important de la psychologie féminine dans les relations hommes-femmes : c'est ce qu'on appelle l'hypergamie. L'hypergamie, c'est quoi ? C'est la tendance, surtout observée chez les femmes, à chercher un partenaire qui soit supérieur à elle, que ce soit en termes de statut socio-économique ou de critères physiques.
Autrement dit, c'est l'idée selon laquelle les femmes ne recherchent pas un homme qui soit leur équivalent dans la société, mais au contraire, un homme qui soit le plus possible au-dessus d'elles. Finalement, elles veulent quelqu'un qui soit au sommet, c'est-à-dire quelqu'un qui exalte de la puissance, quel que soit le sens qu'on donne à ce mot : puissance physique, économique, charismatique, etc. Est-ce que vous voyez la différence entre la définition de Taïs et la définition que je vous ai donnée juste avant ?
Je vais vous donner un indice : il y a une énorme différence entre affirmer que les femmes cherchent à se caser avec des hommes qui ont un statut supérieur à elles et les femmes cherchant à se caser avec des hommes qui ont le plus haut statut social possible. Vous voyez la nuance ? Pourtant, c'est exactement ce que dit Taïs.
Taïs dit exactement la deuxième phrase. Pire même, il extrapole à l'ensemble des caractéristiques, comme il le dit, qu'elles soient physiques, économiques, charismatiques, et particulièrement en ce qui concerne l'attirance, la fameuse valeur sur le marché de l'amour. Taïs nous explique que les femmes ne veulent se caser aujourd'hui qu'avec les hommes les plus attirants, qu'avec cette minorité d'hommes les plus attirants.
L'hypergamie 2. 0, c'est de dire que les femmes ne rechercheraient qu'à se caser uniquement avec les hommes les plus attirants sur tous les plans, uniquement avec ces hommes qui sont au top du top de la hiérarchie, sur tous les plans, en termes de statut, de physique, de charisme, etc. , et j'en passe.
En d'autres mots, que les 6/10 ne s'intéressent et ne veulent se caser qu'avec des 9/10. Ça, c'est faux, et je vais vous démontrer pourquoi tout de suite. Le discours de Taïs, c'est de dire qu'il existerait une nature féminine hypergame.
Si la nature féminine est hypergame, cela signifie qu'il suffirait d'étudier une population qui se rapproche le plus possible de notre paléolithique, qui se rapproche le plus possible de l'humain à l'état pur, si je puis dire, et de voir si ces humains femelles, effectivement, ne désirent se reproduire qu'avec les mâles les plus puissants. Et ça tombe bien, il y a une étude comme ça qui existe et qui a été menée sur une population en Namibie, dont on appelle les Himba. Et cette étude est géniale pour plein de raisons.
Déjà, l'échantillon est énorme. Ensuite, mais c'est surtout ça la vraie raison : c'est une population qui n'a pas été touchée par la culture occidentale. C'est une population, selon les chercheurs, qui ressemble le plus possible à ce qu'on aurait été il y a quelques centaines de milliers d'années, à nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs, parce que justement, les Himba sont des chasseurs-cueilleurs.
Les Himba sont semi-monogames. Naturellement, les humains ont plutôt tendance à être semi-monogames, c'est-à-dire avoir des relations homme-femme qui durent un certain temps puis on passe à une autre. Ça, c'est un autre sujet d'ailleurs très passionnant sur lequel on reviendra.
Donc, on a une tribu de chasseurs-cueilleurs semi-monogames qui ressemble a priori au maximum à ce que nous étions en tant que chasseurs-cueilleurs, un peu à l'état paléolithique. Et donc, les chercheurs ont émis deux hypothèses. Ils se sont dit : OK, dans le choix d'un partenaire, est-ce que les Himba vont avoir tendance à rechercher le top du top, un petit peu comme l'hypergamie 2.
0, à rechercher les partenaires les plus attirants possibles pour se mettre en couple et se reproduire et rester ensemble, ou alors vont-ils avoir tendance à rechercher des partenaires qui sont au même niveau qu'eux ? Donc les deux hypothèses. La première, elle s'appelle l'aspirational mate choice (on aspire), et la deuxième, elle s'appelle assortative mate choice.
Les résultats montrent que lorsqu'on discute avec eux, effectivement, les Himba, ils aimeraient tous se mettre avec le haut du panier. En mieux, mieux, mieux, il y a un consensus : ils sont tous d'accord pour dire, c'est quoi le haut du panier homme comme. .
. Femme, tout le monde a envie d'être avec la laamacunise de la tribu ou le bras de Pit de la tribu. Sauf que, dans les faits, ce qui se passe, c'est que les hommes et les femmes de la tribu se réunissent entre eux par similitude, particulièrement en termes d'attirance.
Je vais le faire plus simplement : les 8/10 se mettent ensemble, les 6/10 se mettent ensemble, etc. Les ultra bogos restent ensemble, et vous m'avez compris. Donc, ils se réunissent par ressemblance en termes d'attractivité.
C'est un anglicisme, je sais, mais au moins tout le monde comprend. Ces couples-là, ces diades-là, où ils se ressemblent, ont tendance à durer plus longtemps dans le temps, à avoir de meilleurs rapports sexuels, une plus grande satisfaction sexuelle, moins de tromperies, c'est-à-dire hommes comme femmes. C'est-à-dire que, lorsque vous prenez un homme et une femme qui se ressemblent et qui sont au même niveau en termes d'attirance, ils ont tendance à être plus heureux ensemble, à rester plus longtemps ensemble et à faire l'amour avec plus de kiff ensemble.
Donc, les chercheurs ont conclu qu'il s'agit d'une énième preuve pour affirmer que les hommes et les femmes, dans le choix d'un partenaire, sont homogames. Je dis bien "énième preuve" parce que c'est une étude qui est récente ; elle date de 2022. Mais ce n'est pas nouveau.
Ça fait quelques années aujourd'hui que l'hypothèse de l'assortative mating, l'hypothèse de l'homogamie, si vous voulez, fait consensus chez les chercheurs en psychologie évolutionniste. On sait aujourd'hui qu'il y a de plus en plus de preuves qui montrent que les hommes et les femmes qui se ressemblent se rassemblent. Ils se ressemblent sur tous les plans.
Je vais vous lister : les hommes et les femmes qui se ressemblent en termes de QI se rassemblent. C'est valable pour la personnalité, c'est valable pour les convictions politiques, c'est valable pour la taille ; les grands se mettent ensemble. C'est valable pour le physique ; les gros se mettent ensemble, les fins se mettent ensemble.
En gros, pour que tout le monde comprenne, les 8/10 se mettent avec les 6/10, les 9/10 se mettent avec les 9/10. J'aurais jamais osé formuler ça comme ça, mais c'est David Buss qui le dit, un des spécialistes de la psychologie évolutionniste. Je vous mettrai une capture d'écran.
Ce n'est pas de la morale, ce n'est pas une idéologie que j'essaie de faire passer, c'est le consensus aujourd'hui dans la littérature scientifique. Peut-être que demain ça changera, peut-être qu'on découvrira autre chose, mais plus on avance, plus on a de preuves qui vont dans ce sens-là, et pour l'instant, cette hypothèse n'a pas été invalidée. Alors, certains pourraient dire et penser que les réseaux sociaux font exploser l'hypergamie.
C'est ce que dit Taï, d'ailleurs. Les réseaux sociaux, Instagram, font exploser l'hypergamie. Aujourd'hui, une femme peut faire ses courses parmi ses centaines de millions d'abonnés, de followers et de fans à travers le monde.
La conséquence, c'est qu'elle a un catalogue immense d'hommes en concurrence, donc elle peut encore plus faire exploser ses exigences. Mais elle parle de qui, là ? Des centaines de millions d'abonnés ?
Vous en connaissez combien, vous, les gars, des femmes avec des centaines de millions d'abonnés ? Encore une fois, Taï parle d'une minorité de la population féminine que vous et moi ne croiserons jamais. On est là à se prendre la tête sur une bimbo 9/10 qui danse sur des TikTok à Mykonos en montrant ses fesses.
On ne la croisera jamais, cette femme-là, elle n'est pas représentative de la population féminine. Au mieux, vous la verrez dans une vidéo de Diego Morissot, "Achète les Léal". Voilà, petite balle perdue pour Diego.
Mais c'est une obsession chez Taï. On voit bien à quel point, encore une fois, cette obsession de l'hyper-femelle chez Taï la rend complètement irrationnelle, parce que la jeune femme du quotidien, la girl next door, celle dont Taï ne parle jamais, cette femme-là que toi, tu croises toute la journée à la fac, dans le bus ou quoi, cette femme-là, oui, elle a Instagram comme toutes les nanas aujourd'hui. Elle a Instagram, mais elle a quoi ?
Elle a 900 abonnés sur son compte Insta. En moyenne, elle a 900 abonnés, elle l'utilise pour parler avec ses copines et liker des photos de bouffe. Ça s'arrête là.
La majorité des gens aujourd'hui qui utilisent Instagram ce n'est pas pour créer du contenu, c'est pour consommer du contenu. Je vais vous dire un truc : moi, je n'ai rien contre le pessimisme. S'il faut être pessimiste, je le suis.
J'ai déjà été dans certaines vidéos, il n'y a pas de problème. Ce qui me dérange, c'est le pessimisme irrationnel. Ce qui me dérange, c'est cette notion d'hypergamie qui nourrit chez vous, messieurs, un désespoir irrationnel qui n'a pas lieu d'être, et particulièrement chez les jeunes hommes.
Moi, ce qui me fait terriblement chier, c'est que des hommes, ou des jeunes hommes, ou des très jeunes hommes de 16-17 ans, ou des hommes qui ont peu d'expérience, tombent sur ces vidéos-là en guise d'éducation sexuelle, d'éducation amoureuse, qui prennent ce discours au sérieux et que ça vienne imprimer dans leur tête ce désespoir irrationnel. Je vais vous dire un truc : moi, à 16 ans, j'ai tapé sur Google "comment draguer une fille". Pour la petite anecdote, d'ailleurs, j'ai d'abord demandé à ma mère, elle m'a dit "j'en sais rien".
Ensuite, je suis allé sur l'ordinateur, en plein milieu du salon. J'étais trop gêné, j'ai mis "comment draguer une fille" et je suis tombé sur des sites qui m'expliquaient littéralement comment draguer une fille. Pas des sites qui me disaient "c'est mort, c'est foutu, les meufs veulent des mecs d'1,95 m", "les femmes sont hypergammes", etc.
Non. FOSO, psycho féminine qui n'en est pas du tout hein, qui est de la psycho de comptoir. Non, je suis tombé sur des conseils concrets.
Comment faire du bien. À une femme, comment aborder une femme ? Comment rencontrer une femme ?
Comment ne pas écouter des histoires folkloriques, des psychologiques de comptoir à deux balles, et surtout irrationnelles et désespérantes ? Moi, j'en veux terriblement à ces perroquets "redpill" parce que, justement, ils instillent dans la tête de ces hommes, de ces jeunes hommes qui n'ont pas encore fini de grandir et de maturer, des idées de merde. Pourquoi une fille de 17 ans accepterait-elle de sortir avec un garçon de sa classe alors que, sur chaque story Instagram à la salle de gym, elle récolte des centaines de messages de gars qui habitent à l'autre bout du monde ?
Le garçon moyen n'a quasiment aucune chance. Ils vont finir par leur faire croire que ce n'est pas possible, qu'effectivement les femmes sont hypergammes et que c'est mort. Vous connaissez le principe de la prophétie autoréalisatrice ?
Ça, c'est de la psychologie sociale. C'est de la vraie psycho. Ça consiste à dire qu'à force de croire quelque chose, ça finit par devenir réalité.
Moi, j'ai peur de ça, et particulièrement chez les jeunes, particulièrement chez un garçon qui n'a pas fini de maturer son cerveau. J'ai peur de ça, moi, pour eux. Vraiment.
Que les mecs finissent par voir l'hypergamie partout, à ne rien tenter, et à peut-être tenter un truc, se prendre un rejet inévitable parce que, quand on est un garçon, c'est normal de se prendre un rejet. De dire : "Ah, c'est l'hypergami", "Ah ouais, elle avait raison, c'est l'hypergami", "Ah ouais, c'est foutu, c'est mort, je vais faire autre chose, je vais devenir gay, hein, pourquoi pas ? " Donc, messieurs, on va conclure sur l'hypergamie, sur la vidéo, parce que c'est hyper important.
La nana mignonne de ton quotidien, quand elle dit qu'elle veut un mec grand, elle ne dit pas forcément qu'elle veut un mec qui fait nécessairement 1,95 m. Elle dit juste qu'elle veut un mec plus grand qu'elle. Quand une nana dit qu'elle veut un mec riche, elle n'est pas en train de dire qu'elle veut un mec riche ; elle est en train de dire qu'elle veut un mec capable de l'inviter au resto et de lui tenir la porte.
Quand une nana dit qu'elle veut un homme musclé, tu vas trois fois à la salle, ça suffit. Et la liste est longue. Ne confondez pas, messieurs, une longue liste d'exigences, il est vrai, avec des exigences insurmontables, avec des critères inatteignables.
Il y a beaucoup de critères, mais ils ne sont pas inatteignables. Ne confondez pas les deux. Je m'appelle Léo, je suis psychologue diplômé d'État.
Ça fait 11 ans que j'accompagne les hommes sur le terrain, que je les aide concrètement à rencontrer une femme, à trouver une copine. Je n'appartiens à aucune idéologie, qu'elle soit redpill ou féministe ou que sais-je encore. Ma seule obsession, c'est de vous donner tous les outils pour trouver une copine le plus rapidement possible ou un amoureux, parce que depuis quelque temps maintenant, je m'adresse aux femmes aussi.
J'aide les femmes à trouver un amoureux. Si ça vous intéresse d'avoir accès à mes meilleurs conseils gratuits, j'ai une newsletter, une pour hommes, une pour femmes, dans laquelle je donne mes meilleurs conseils sur la séduction, sur la psychologie féminine et masculine. Pour mes dames, vous en apprendrez bien plus sur mon contenu gratuit que dans leur contenu payant.