Quand on veut comprendre ce que veulent les femmes, ce qu'est ce que désirent les femmes, on a deux stratégies : soit on la joue à la Digue Maurice, où la stratégie dit « Maurice », on va demander aux filles ce qu'elles aiment ; soit on va s'intéresser à ce qu'elles font, à ce qu'elles lisent. Il faut savoir que la littérature érotique représente un point de 37 milliards de chiffre d'affaires en dollars en 2008, soit 50 % du marché du livre aux États-Unis et en Amérique du Nord. 75 millions de personnes ont dû lire un roman érotique en 2008 ; 90 % de ces personnes-là étaient des femmes.
On a là des livres qui sont écrits par des femmes pour des femmes. Qu'est-ce qu'on pouvait rêver de mieux pour comprendre comment fonctionnent les nanas, ce qu'elles désirent ? Au moins, comment fonctionnent ces millions de femmes ?
Je ne dis pas que c'est représentatif de toutes les femmes, en précisant que ces histoires-là, ces romans érotiques, sont écrits pour vendre, pour se vendre auprès de cet énorme marché. Donc, tout va être agencé de sorte à ce que les femmes achètent ces bouquins, à ce qu'elles les achètent, à ce qu'elles en parlent à leurs copines, afin qu'elles en rachètent de nouveaux. Tout est fait pour que l'image soit attirante, pour que le titre soit excitant, pour que les quatrièmes de couverture donnent envie d'en savoir plus.
Je vais vous lire des quatrièmes de couverture pour qu'on puisse analyser les mots clés. Alors, l'histoire type : vous allez avoir déjà une héroïne qui est plutôt décrite comme étant une personne naïve, un petit peu innocente, mais sans pour autant être une bête. C'est souvent une fille qui peut être assez vive d'esprit, un petit peu intelligente, qui n'est pas non plus très loin d'être parfaite.
Il faut que la majorité des femmes puissent se représenter en elle, puissent s'identifier à elle. C'est une jeune fille qui est souvent décrite comme étant plutôt innocente, un peu timide sur les bords et parfois très souvent vierge. Prenons des exemples où elles sont vierges : dans « 50 nuances de Grey », l'actrice, enfin le personnage principal, est vierge.
Je rappelle que ce livre a vendu 7,2 millions d'exemplaires en France. Quant à ce héros, il a une personnalité assez spéciale, un caractère assez particulier. Je vais vous expliquer de quelle manière.
Déjà, c'est un mec viril ; bon, ça peut aussi séduire des femmes. La deuxième chose, c'est qu'il a un excès de confiance en lui et, on sait, pour beaucoup de compétents, il est quelqu'un avec un gros ego, un ego surdimensionné qui l'amène même à l'arrogance. Il en devient totalement insupportable et cela contraste d'ailleurs beaucoup avec l'humilité, la pudeur et la timidité de la jeune femme.
Enfin, jeune femme, oui, parce qu'ils sont souvent plus jeunes que le héros ; il est souvent plus vieux qu'elle. C'est quelqu'un qui est décrit comme étant émotionnellement inaccessible, très fermé, froid, sombre, mystérieux, ne montrant pas ses sentiments ni ses émotions. Mr Darcy, dans le roman de Jane Austen « Orgueil et préjugés », en est un bon exemple, si vous le connaissez.
Enfin, c'est un parfait [ __ ]. C'est quelqu'un d'extrêmement égoïste, qui ne pense qu'à sa propre gueule, cynique, manipulateur. Ce sont les mots clés qu'on retrouve dans les quatrièmes de couverture.
Je ne fais que prendre les mots clés. Je vais vous lire aussi des quatrièmes de couverture, mais cette méchanceté qu'il a, cet égoïsme est toujours justifié par un événement traumatisant. Alors soit ça peut être une enfance difficile, ça peut être le décès d'un proche, ou encore le fait d'avoir eu le cœur brisé par des femmes.
Et c'est pour ça que cela justifierait donc sa misogynie. Je vais vous lire un des exemples pour que vous compreniez. Par exemple, dans « Adopté », d'Alexia, le personnage principal est un jeune bad boy orphelin, écorché par la vie, qui traîne de foyer en foyer.
Donc ici, c'est parce qu'il était orphelin. Il y en a une autre, « Un jeu risqué », d'Alex Nicole-Houle, où il y a cette fois une séparation difficile avec la mère de son fils. Du coup, il ne recherche plus l'amour.
Dans « Darkman in Love », le lien si particulier qui unissait ce frère se brise totalement quand l'un des triplés, meurtri, déchiré, horrifié et furieux, Aaron, est pris dans une spirale de destruction et de dégoût des êtres humains, des femmes en particulier. Sauf qu'il est à Ashley, sa nouvelle voisine, solide et fragile à la fois. La jeune femme va bousculer son quotidien, perturber ses nuits, faire voler en éclats les fermes résolutions d'Harold.
Alors au début, l'héroïne a toutes les raisons de détester ce personnage principal ou d'en avoir peur, ça dépend des cas. Mais lui reconnaît un certain charme, et surtout une certaine puissance. C'est ça qui rend le personnage si attrayant : sa puissance peut s'exprimer de manière différente.
Alors, dans un premier temps, par de la richesse, il faut l'avouer. Il y a beaucoup de personnages principaux qui sont riches. Il y a des médecins, des patrons, des rois, des princes, des millionnaires, des traders, mais pas que.
Il y a aussi beaucoup de voyous, de bad boys, d'artistes paumés, d'anciens soldats, de cow-boys. Alors sa puissance peut s'exprimer, mais évidemment, physiquement, il est grand, il est fort, il est musclé. C'est alors une puissance qui peut aussi s'exprimer à travers l'attirance qu'il suscite auprès des femmes.
C'est un playboy, c'est un homme à femmes, mais évidemment, il ne s'attaque jamais à n'importe quelle femme. Sa puissance peut s'exprimer à travers sa violence avec les autres. Il est fort, il est violent.
Il est dangereux. Il peut avoir aussi une forme de puissance intellectuelle, dont il est plus intelligent que les autres, plus malin que les autres, plus manipulateur, plus cynique, plus cruel que les autres. Il peut être puissant au niveau de son prestige, de sa popularité ; les gens l'aiment.
Son style est connu, il est là, il est reconnu pour son talent. Ou alors, enfin, le paroxysme de la puissance, c'est-à-dire le paranormal, c'est un vampire ou un loup-garou. Alors voilà, on ne peut pas faire plus puissant ; c'est vraiment le plus puissant de tous les plus avancés, c'est l'alpha des alphas, pour reprendre les termes des Américains.
Alors, je vous lis d'autres exemples de quatrièmes de couverture de romans érotiques qui sont plutôt connus sur Amazon : "Beautiful Bastard" de Christina Lauren, pour décrire le héros, donc exigeant, direct, dépourvu de tact et de toute considération à l'égard d'autrui. Il est absolument irrésistible, un [ __ ] magnifique, meilleur ennemi de Salicorne. Il est aussi froid, cynique, impitoyable, absolument détestable.
Et "After" d'Anatole, qui concerne même plus les jeunes, à priori les jeunes femmes : c'est un garçon qui peut se montrer cruel, grossier, ardent, aime faire la fête. Il sait jouer de son charme pour faire succomber toutes les filles, si possible d'une différente chaque soir. Il n'a aucun respect des règles ; il est cynique, tortueux et égoïste.
Il va y avoir un déclic, et ce héros, qui était jadis décrit comme étant inaccessible, va tomber fou amoureux de l'héroïne. Il va tomber en obsession amoureuse, il va devenir complètement fou amoureux d'elle. C'est ça qui est vraiment, apparemment, l'apothéose de ce type de roman : la description de l'escalade sentimentale et celle du visage, au moment où il lui explique à quel point il est obsédé par elle, à quel point il ne peut pas vivre sans elle.
Voilà, c'est un petit peu aussi. . .
On a un gros plan sur les émotions et enfin, un gros plan sur les expressions émotionnelles du héros, un petit peu comme un gros plan sur les seins d'une actrice porno dans un film porno. Et on a aussi un gros plan sur ce que ressent la femme à ce moment-là. Alors, ça ne suffit pas, évidemment, les scènes de sexe.
Mais complètement, contrairement aux films pornos, l'orgasme n'est pas la finalité de ce genre d'histoire. La finalité, vous allez voir plus tard, c'est le mariage. Ou dans ces scènes de sexe, l'homme est toujours dominant, il est toujours entreprenant ; il est au-dessus d'elle, parfois un peu trop même, il en devient un peu violent.
Alors ça, du coup, on entre dans l'érotisme noir. Je ne vais pas trop développer, parce que sur YouTube, ça serait assez con de me censurer pour incitation à je ne sais quoi. Mais voilà, sachez qu'il y a des scènes de kidnapping, assez olé-olé, de sexe, et ce n'est pas parce qu'il veut être méchant avec elle ; c'est surtout parce qu'il est obsédé par elle.
En fait, il ne peut plus se passer d'elle. Alors, je vous lis une quatrième de couverture qui va vous aider à comprendre mon obsession : "Je les ai enlevés dans la nuit. Je l'ai emprisonnée, car je ne peux pas vivre sans elle.
Cette femme est mon amour, mon addiction, mon obsession. " Et ceux d'entre vous qui voudraient, les plus téméraires d'entre vous, qui voudraient qu'on fasse des études de textes de l'érotisme noir, n'hésitez pas à rejoindre le club ; on s'amuse bien lors des réunions de mardi soir. Alors, comprendre l'attrait de nombreuses femmes pour l'érotisme noir, ça nous permet aussi de comprendre pourquoi des tueurs en série ont reçu de nombreuses lettres d'amour, comme des mecs comme Ted Bundy, Richard Ramirez, Jeffrey Dahmer, et même le tueur en série "Gacy".
Tout ça, c'est évidemment lié. Je vous invite à aller voir la vidéo que j'ai faite au printemps dernier sur les tueurs en série. On pourrait se demander pourquoi, dans ces histoires, il n'y a jamais d'hommes généreux, d'hommes honnêtes, d'hommes droits, empathiques, attentionnés.
Et c'est pourquoi ils ne sont jamais décrits comme ça. Si on devait faire passer à ces héros des tests de personnalité, comme le test NEO-PI ou, par exemple, la théorie des Big Five, ainsi que des tests qui mesurent les traits de la triade noire de la personnalité, je vais vous expliquer juste après. On verrait qu'en premier lieu, ces hommes ont des scores de l'agréabilité très, très bas ; et en deux, on verrait que les scores des traits de la triade noire sont élevés.
Alors c'est quoi la triade noire ? La triade noire, ça concerne le narcissisme, la psychopathie, le machiavélisme. Le narcissisme, c'est l'excès d'amour-propre ; la psychopathie, c'est l'absence d'empathie ; et le machiavélisme, ce sont des comportements manipulateurs.
Il existe une expérience assez intéressante qui a été menée en 2014 sur des participantes, des étudiantes. À ces participantes, on leur présentait des portraits d'hommes, des portraits de personnalités. On a demandé à ces femmes d'évaluer l'attirance qu'elles portaient à ces hommes.
Il y avait deux types de portraits : certains étaient normaux et d'autres étaient manipulés pour reprendre toutes les caractéristiques de la triade noire. Donc on a vu, plus haut, un cynisme, une absence d'empathie, un comportement manipulateur, une absence de remords, des ambitions, un désir de conduite, etc. Bref, toutes les descriptions des traits de cette triade noire.
Et dans ces descriptions, évidemment, il n'y avait aucune référence au physique, aucune référence au statut social, aucune référence au niveau de ressources, au statut au niveau d'études, quoi que ce soit ; c'était purement la personnalité. Que les femmes trouvent plus attirant les personnalités nommées qui reprennent les traits de la triade : narcissisme, psychopathie et machiavélisme. Il y a d'autres études qui ont confirmé ces résultats, notamment en ce qui concerne le trait narcissique, que ce soit pour des relations à court terme ou des relations à long terme.
Et ce qui est assez rigolo, c'est que, lorsqu'on a demandé à ces femmes si elles envisageaient des relations amicales avec ces hommes, elles ne pouvaient pas, en fait, en faire un récit, ce qui nous fait comprendre d'où pourrait venir cette attirance pour ces hommes qui possèdent les traits de la triade noire : psychopathie, machiavélisme, narcissisme. On pourrait appeler ça des "connards". En fin de compte, pourquoi cette attirance des femmes pour des "connards" ?
On va essayer d'apporter des hypothèses et de voir s'il pourrait y avoir une explication culturelle. C'est une question sincère que je vous pose. À l'ère du constructivisme social, où c'est à la mode d'expliquer tout par une construction sociale, pourquoi pas ?
Ça ne me dérange pas qu'on puisse réfléchir là-dessus et voir s'il pourrait y avoir une explication culturelle à cela. Alors, je vais réfléchir un petit peu. Dites-moi si vous, vous avez une option.
Ce n'est pas ironique. Si vous avez une explication, dites-le-moi. Moi, je ne vois rien.
C'est-à-dire, j'ai regardé dans les Disney, par exemple, dans notre enfance, dans ce qu'on a regardé quand on était plus petit, dans les dessins animés. Moi, je vois des Disney où le petit garçon, ou le héros principal, est toujours un gentil, courageux certes, mais généreux. C'est toujours le gentil qui finit avec la princesse.
Yasmine préfère Aladdin à Jafar, dans "Le Roi Lion", elle ne sort pas avec Scar. Et dans les films romantiques, et Dieu sait que j'en ai regardé beaucoup quand j'étais plus jeune, en général, c'est le mec bien qui l'emporte sur l'ex-petit copain connard. C'est le connard ou le patron connard qui est toujours mis de côté.
Je pense notamment aux films avec Hugh Grant, les films anglais romantiques. On imagine mal dans l'éducation des parents qu'ils inciteraient leur jeune fille à se caser avec un connard. Même à l'école, ça me paraît plutôt invraisemblable.
Donc je vous cache pas que j'ai du mal à voir une explication sociale à cette préférence-là. Si vous en voyez une, dites-le-moi, ça m'intéresse. On va donc essayer de tendre vers une hypothèse un peu plus essentialiste, avec les explications, pourquoi pas évolutionnistes, qui sont d'ailleurs les pistes de réflexion mises en avant par les chercheurs pour expliquer ces résultats.
Souvent, moi, je vais essayer de la développer un peu plus : vous allez voir, les hommes qui possèdent ces traits de la triade noire, on l'a dit donc on les appelle des "connards" pour simplifier, sont aussi des hommes qui savent bien se vendre, des hommes qui savent gérer au mieux leurs propres intérêts, qui font passer leurs propres intérêts avant tout. Évidemment, ce sont des hommes qui savent négocier, des hommes qui prennent des risques, car les psychopathes sont réputés pour être intrépides. Ce sont des hommes qui, qu'ils soient aimés ou non (puisqu'un narcissique, par exemple, sera évidemment détesté, insupportable), mais un narcissique un peu malin et manipulateur, disons, sera apprécié par la plupart des gens.
Ce sont donc des gens qui réussissent socialement, ce sont des intrigants, des "winners" sociaux, et ces hommes-là possèdent de bons gènes qui pourraient être transmis aux enfants des femmes qui se reproduisent avec eux. Je précise que l'attrait génétique est plus important que l'avantage matériel. Ça, c'est un "bad boy" fauché qui vaut plus qu'un médecin gentil.
Dans les histoires érotiques, dans la sélection sexuelle, vous avez aussi l'altruisme qui joue un rôle très important, qui est sélectionné par les femmes pour des raisons évolutionnistes différentes. C'est-à-dire que le mec bien, entre guillemets, apporte autre chose que le connard : le connard apporte de bons gènes, le mec bien apporte l'investissement parental, la fidélité, la stabilité, le confort. La femme est alors face à un dilemme : doit-elle se reproduire avec des connards qui pourront transmettre de bons gènes à sa progéniture ?
Voir la théorie des sexistes de Fisher d'ailleurs à ce sujet-là. Ou alors, est-ce qu'elle se reproduit avec un mec bien qui pourra apporter l'investissement parental ? On peut se régler de manière très simple en se faisant féconder par le connard qui pourra apporter d'excellents gènes aux enfants, tout en obtenant, enfin, dans un foyer, avec le mec bien, l'investissement parental.
Et alors, vous rigolez, mais ça a été analysé. Il y a eu une analyse qui a démontré que dans neuf pays anglo-saxons, sur vingt-quatre mille enfants, il y avait 3 % de taux de non-paternité. Ça veut dire que 3 % de ces enfants-là étaient élevés par un père qui n'était pas leur père biologique.
Il y a d'autres études qui montrent que ce taux de non-paternité, en fonction des sociétés, peut varier de 1 à 10 %. Donc c'est quand même assez important. Mais cette stratégie n'est pas forcément très morale, et du coup, ce n'est pas la meilleure stratégie pour une fille.
La meilleure stratégie serait de trouver un homme qui combine ces deux caractéristiques. Dans le roman érotique, il n'y a plus besoin de choisir puisque le héros incarne une sorte d'hybride entre le mec bien et le connard. C'est-à-dire, c'est un connard fidèle, en fait.
C'est un connard rendu fidèle par son obsession amoureuse pour la jeune femme. Du coup, elle obtient tout ce qu'il y a de bon dans le mec bien et tout. Ce qu'il y a de meilleur dans le connard permet de mieux comprendre pourquoi les femmes sont si passionnées par ce schéma classique qu'on retrouve beaucoup dans la littérature érotique, et aussi pourquoi est-ce qu'on les entend souvent se plaindre du fait que les hommes seraient tous des connards ou tous des pervers narcissiques, alors qu'en fait ces traits de personnalité-là, de la triade sombre, sont minoritaires dans la population masculine.
Voilà, à l'instar du porno qui habitue les hommes à des scénarios sexuels totalement irréalistes, les romans érotiques font croire aux femmes qu'elles peuvent transformer un loup-garou en petit copain idéal. Enfin, je suis obligé de faire cette vidéo très, très vite puisque j'ai vraiment plus de batterie. Je sais que parmi vous, il y en a beaucoup qui, parmi ceux qui veulent rentrer dans le club, ont envie de rencontrer des gars dans la région pour discuter philosophie, séduction, psychologie, et puis même pour aller pratiquer ensemble.
Je vais juste vous dire qu'il y a une réunion, donc j'ai demandé qui était dans quelle région. Donc je vais vous dire là où on a des fils au gym : on a des fils Jean, évidemment à Pâques et à Paris, mais on en a aussi à Nancy, Metz, Strasbourg, Marseille, Avignon, Montpellier, Chartres, Nantes, Perpignan, Lyon, Clermont-Ferrand, Toulouse, et on a aussi des fils au Québec et à la Réunion. Donc si vous êtes dans ces coins-là, n'hésitez pas à rejoindre le club des fils Jean, vous ne serez pas tout seul dans ces régions.