Si vous galérez en ce moment sur les applications de rencontre, sachez que vous n'êtes pas le seul, vous n'êtes pas la seule non plus, hein, parce que ça touche les hommes et les femmes. Il y a de plus en plus de vidéos aujourd'hui de témoignages d'hommes et de femmes qui disent galérer sur les applis pour des raisons un peu différentes, mais globalement, on peut résumer tout ça en un seul mot : c'est l'humiliation. Les hommes et les femmes se sentent humiliés sur les applis, euh, se sentent humiliés de dépendre de ces applis pour faire des rencontres.
Il y a un mot clé qui revient beaucoup aujourd'hui : c'est la "dating fatigue", peut-être plus du côté féminin que du côté masculin, mais qui est clairement liée à cet univers des applications de rencontre. Et je tiens à dire aujourd'hui : bah, rassurez-vous, vous n'êtes pas le ou la seul(e), ça touche beaucoup de gens, ça touche même, je pense, la majorité des utilisateurs, à tel point que, bah, des utilisateurs, il y en a de moins en moins. C'est ce que j'ai découvert récemment dans un article de Zconomistes, "Swiped Out", où ils expliquent que, euh, bah, il y a, alors déjà, les utilisateurs qui se barrent des applications de rencontre : 50 millions d'utilisateurs en moins depuis 2020, qui était le pic, l'apogée des applis, euh, aujourd'hui.
Et alors, il y a un sondage qui a été fait sur un campus américain : 80 % des jeunes de ce campus, des étudiants, ne touchent même pas l'application une fois par mois. 80 % des jeunes ne touchent, n'utilisent même pas une application de rencontre au moins une fois par mois. Donc, il y a énormément de 18-25 ans qui lâchent les applications de rencontre, euh, et c'est un véritable problème pour Tinder, Bumble, pour globalement le groupe Match Group, qui est en fait le groupe l'action qui détient toutes ces applications de rencontre.
Puisque même les investisseurs se barrent, les actions du groupe Match Group ont plongé de 63 % depuis 2020 dans un marché haussier, précisons-le hein. On est sur un S&P 500 qui casse des records depuis quelques années, et pourtant, y compris dans la tech, et pourtant Match Group, ça chute. Les actions Tinder, Bumble, inch, tout ce que vous voulez, ça chute, sauf une action.
Ça, c'est très intéressant. Il y a une action qui subsiste et qui croit, qui continue à croître : c'est l'application Grindr. Alors Grindr, pour ceux qui ne le savent pas, c'est l'application de rencontre des homosexuels.
Et donc, bah, il y a beaucoup d'hommes dessus. Et alors, cette appli, elle se porte très bien, se porte super bien, euh, pour une raison que je vais vous dire là tout de suite : pourquoi Grindr se porte très bien ? Parce qu'en fait, c'est des hommes.
Et les hommes, alors, doit y avoir des femmes, je suppose, je ne connais pas en précision, mais bon, il y a quand même plus d'hommes parmi les homos, il y a plus d'hommes que de femmes. Et pourquoi, en fait ? Eh ben, parce que les hommes, ils se prennent moins la tête.
Parce que la séduction entre hommes, c'est direct. C'est à l'essentiel. La fameuse Dick pic suivie du viambis, eh ben ça marche mieux entre hommes.
Voilà, je ne dis pas que ça marche avec tous les hommes, parce que là, je vais me prendre plein la gueule du lobby LGBT ou que sais-je, mais statistiquement, ça passe un peu mieux quand même. Dites-nous, dites-nous, messieurs, dans les commentaires, moi je n'en suis pas, mais bon, je connais quand même un peu les hommes. Les homos sont des hommes avant tout, et je connais les hommes.
Et les hommes ne se prennent pas la tête en séduction pour une raison très simple : c'est que les hommes ne sont pas des femmes. Si la séduction aujourd'hui vous paraît complexe, messieurs, déjà sachez qu'elle l'a toujours été, et sachez que ce n'est pas un bug, c'est un feature. C'est une caractéristique fondamentale des choix de reproduction féminins, c'est une caractéristique fondamentale de la sélection sexuelle.
Ce n'est pas nouveau, euh, ce n'est pas à cause de l'Occident, du capitalisme, du féminisme, ou des applis, ou que sais-je. Non, la séduction a toujours été complexe parce que les femmes ont besoin d'évaluer, entre autres, votre capacité d'investissement. Donc, reprenons les applis.
Le message là, la proposition de valeur des applications de rencontre, c'est de simplifier le mode de rencontre entre les hommes et les femmes. C'est de simplifier le processus de séduction. Sur le papier, c'est fait pour les hommes, ce truc, sur le papier.
C'est un truc de mec. Cool, je vais. .
. Et d'ailleurs, les investisseurs, pour la plupart, ce sont des mecs. C'est un projet super pour des mecs, mais des mecs qui ne connaissent pas bien la biologie féminine.
Les femmes n'en ont que faire, en fait, de simplifier le processus de sélection et de séduction, parce que si vous simplifiez le processus de séduction, vous leur coupez cette capacité à sélectionner des hommes qui vont s'investir. La séduction est complexe parce que les femmes ont besoin d'évaluer, sur elle-même, votre capacité d'investissement. Si je suis capable de m'investir avant le sexe, alors je m'investirai sur le long terme avec cette femme.
Si je suis capable d'aborder cette fille, d'investir cette énergie pour venir lui parler, d'investir cette énergie pour l'inviter au restaurant, boire un café d'abord peut-être, puis le restaurant, puis la revoir plusieurs fois, faire la cour, courtiser une femme, pourquoi les femmes adorent ça et adoreront ça toute leur vie, peu importe le féminisme et toutes ces conneries ? Enfin, pas des conneries, je veux dire, mais. .
. Peu importe ce qu'on leur mettra dans la tête, les femmes recherchent des hommes qui s'investissent avant le sexe. Donc, Tinder, très bien sur le papier, très bien pour les mecs entre eux, mais ça ne marche pas avec des hommes et des femmes, et c'est pour ça que les applications de rencontre ne fonctionnent pas.
Tant qu'on cherchera à simplifier le rapprochement entre les hommes et les femmes, ça ne fonctionnera pas, pas en amour, en tout cas. On parle beaucoup de l'empowerment féminin. Tinder, c'est du.
. . c'est de l'inverse de l'empowerment.
Je ne sais pas comment on dit : desempowerment féminin ? On retire aux femmes leur pouvoir de sélection. Ça fait quoi ?
Ça fait qu'aujourd'hui, une femme qui veut rencontrer un copain, alors les mecs vont dire : "Oui, mais elle a la quantité, elle a accès à des Chad. " Mais ce n'est pas ça qui intéresse les femmes. Ce n'est pas la quantité, et le fameux Chad dont vous parlez, eh bien ce mec-là, c'est un type qui va avoir accès immédiatement au sexe féminin.
Il n'aura pas eu à courtiser, il n'aura pas eu à charmer, et ça, les filles, ça ne les intéresse pas. Le mec aura beau être aussi beige que vous le souhaitez, les femmes ont besoin de sentir qu'elles sont courtisées. Pourquoi ?
Parce qu'au bout d'un moment, si les femmes offrent trop leur sexualité à des hommes qui ne s'investissent pas, ça crée des névroses, et c'est ce qui se passe aujourd'hui. On a fait croire, en fait, qu'il y a une sorte de schizophrénie dans la tête des femmes aujourd'hui. Il y a d'un côté cette relation sacrée au sexe qui subsiste et qui restera, peu importe le féminisme et tous ces mouvements qu'on essaiera ; toute cette idéologie féministe, les femmes continuent à garder en elles ce rapport sacré au sexe, mais de l'autre côté, il y a toute cette mouvance, toute cette pression sociale qui aujourd'hui fait comprendre aux femmes que, "Regarde, tu peux t'amuser, couche avec des hommes, lâche-toi, une femme, sois une fille fun.
" Tu vois ? Et ça, les mecs, ne se rendent pas compte, mais quand vous discutez avec les filles, il y a une grosse pression sociale sur les épaules des femmes. Cette pression sociale, c'est : amuse-toi, euh, une fille fun, elle couche, quoi.
Tu vois ? Profite de la vie. C'est l'injonction au profit, à la.
. . au profitage de la vie, l'injonction au fait de profiter de la vie.
Dites-le nous dans les commentaires, mesdames. Je sais que vous êtes un peu plus nombreuses à nous regarder. Dites-nous, est-ce que vous ressentez cette pression sociale liée au fait d'être une fille fun qui se lâche sexuellement, qui doit s'amuser ?
Et si, tu vois, tu as passé ta vingtaine, tu n'as pas couché avec des mecs, tu ne t'es pas amusée, tu n'as pas profité de la vie, tu n'es pas une fille fun. Dites-le nous. La pression, elle ne vient pas forcément des mecs, d'ailleurs, elle vient peut-être plus des femmes entre elles.
Ça, c'est un point important, parce que nous, les hommes, on ne le voit pas ça. Donc je vous le dis, le but, c'est de vous faire un peu rentrer dans l'idée, de développer votre empathie à l'égard des femmes, et mesdames, vice versa. Et ça, moi, ça me fait penser, vous savez, cette injonction au fun, ça me fait penser, quand on dit aux gens : "Allez voter.
" Il y a des gens qui se sont battus pour vous, pour que vous puissiez voter. Eh bien, aujourd'hui, il y a un petit peu ce côté : "Bah va baiser, parce qu'il y a des femmes qui se sont battues pour ton privilège de femme moderne, pour que tu puisses coucher avec qui tu veux sans répercussions. " Donc, il y a un peu ce truc qui, qui, qui a un peu cette pression sociale, cette injonction.
Et cette schizophrénie, au sens familier du terme, eh bien ça crée des souffrances chez les femmes, ça crée des névroses chez les nanas qui, d'un côté, se réalisent sexuellement, mais de l'autre, on leur dit de s'amuser. Alors qu'est-ce que je fais ? Quoi ?
Et aujourd'hui, eh bien, les femmes ont décidé de ne plus être une marchandise sur les applications de rencontre. Dès lors que vous désacralisez le sexe, en fait, vous retirez un pouvoir aux femmes. C'est.
. . c'est.
. . mais ça s'est fait avec, avec déjà le mariage, qui n'était plus une condition sine qua non pour accéder au sexe pendant longtemps.
Si vous couchiez avec une femme, vous lui faisiez un enfant, eh bien derrière, il y avait papa qui débarquait et qui disait : "Écoute, coco, non, ma femme, tu l'épouses, tu vas assumer, tu vas être responsable, et si tu ne fais pas ça, tu n'es pas un homme. " Pendant longtemps, il y a eu ça. Aujourd'hui, un mec, voilà, on peut faire des enfants, on peut, je veux dire, on peut coucher ensemble sans prendre le risque de faire des enfants, puisqu'il y a eu la pilule aussi et sans avoir besoin de se marier.
Donc, le mariage et la pilule ont contribué à désacraliser le rapport qu'on avait avec le sexe, le rapport sacré qu'on avait au sexe. Et maintenant, il y a eu le coup de grâce qui a été les applications de rencontre, puisque là, maintenant, c'est même plus. .
. il n'y a même plus de séduction, quoi. C'est genre.
. . c'est.
. . Prends mon téléphone.
Uersx clac clac, c'est livré à la maison et on baisse direct. Et la femme n'a même pas la garantie que le mec restera derrière. Et justement, en fait, c'est, c'est, c'est, vous voyez bien qu'il y a une certaine sagesse derrière, euh, derrière ce processus de sélection chez les femmes qui est de rechercher un homme qui s'investit.
Il y a une sagesse, parce qu'effectivement, moins un homme s'investit avant le rapport sexuel, plus il a de probabilité de se casser après le rapport, c'est certain. Je le dis aux femmes, c'est certain. La séduction, il y a une sagesse derrière ça.
Quand une femme exige d'un homme qu'il s'investisse, c'est-à-dire qu'il vienne me parler, qu'il me courtise, qu'il fasse des verres, des cafés, des restos, ça ne veut pas dire que l'homme doit forcément payer, mais en tout cas, il y a un investissement avant le rapport sexuel. C'est une manière de sécuriser la femme, de garantir à la femme que l'homme restera sur le long terme. S'il s'investit avant le sexe, il y a forte probabilité qu'il s'investisse après le sexe.
Or, encore une fois, les applications de rencontre ont annulé ce processus-là, ont retiré aux femmes leur pouvoir de sélection sur l'investissement masculin. Et alors, vous allez me dire : « Ouais, mais les femmes, du coup, tu peux être sur ces app et puis tu peux dire : "Bah non, moi, j'ai besoin que tu me courtises, j'ai besoin de boire des verres, des cafés, des trucs comme ça. " » Ouais, sauf que derrière, toi, tu fais ça en tant que femme, mais il y a 90 autres nanas qui vont dire : « Bah non, moi, ok, c'est bon, je me plie aux règles du marché, je m'aligne sur les prix du marché, puisque je sais qu'il y aura une autre fille qui le fera et que je ne suis pas tellement plus belle que les autres.
Donc je suis obligée de m'aligner. » Et donc, en fait, bah, puisque les autres vont baisser le coût de l'accès au sexe, alors toi, tu es obligé de le faire. Quand tu passes par les applications de rencontre, le pouvoir de négociation des nanas est très faible sur ces applications.
En fait, c'est une catastrophe, c'est une catastrophe. Alors que dans la vraie vie, il y a encore, et c'est pour ça que je l'ai toujours dit, plus les gens deviendront dépendants de la rencontre virtuelle, plus la rencontre réelle, la rencontre qui va devenir romantique, d'ailleurs, plus celle-ci deviendra rare. Hein, plus on fait des rencontres virtuelles, plus la rencontre réelle devient rare, et plus les hommes perdent cette capacité à créer une rencontre réelle.
Plus les femmes recherchent et sacralisent la rencontre réelle, ça va devenir un véritable fantasme pour les femmes de faire une rencontre dans son quotidien. C'est en train de devenir un véritable fantasme. On l'a vu avec la série "You", où le premier épisode de la série, et j'ai vérifié, les 30 premières secondes de cette série Netflix, qui a fait un carton chez les femmes, le tout début de la série commence par une belle rencontre dans une librairie.
Et n'oubliez pas qu'on est sur Netflix, on touche les 18-30 ans, et particulièrement les femmes. C'est le fantasme féminin de faire une belle rencontre dans son quotidien, pas un "wesh mademoiselle" à Châtelêt, ni un vieux pervers qui vient proposer des trucs bizarres. Une rencontre avec un mec normal, avec un mec de son âge, qui est capable, euh, avec politesse et respect, et euh, et un petit peu d'intelligence sociale, il faut le reconnaître, de lui adresser la parole normalement.
Donc, autant Tinder a eu son moment de gloire en 2020 avec les confinements, et là, on avait peut-être un ratio homme-femme qui était un peu plus équilibré. Alors, il n'aura jamais été équilibré, vous n'aurez jamais un ratio homme-femme de 50-50, puisque, encore une fois, tout ce qui vise à simplifier le processus de séduction va attirer les hommes. C'est un truc d'homme sur le papier, mais voilà, il y a eu une petite apogée en 2020, et alors depuis, ça n'a fait que gringoler.
Aujourd'hui, le ratio est complètement déséquilibré en faveur des hommes : 84 % d'hommes sur Tinder, notamment, sources : les économistes. Mais par contre, le maître mot pour décrire l'expérience des hommes et des femmes sur Tinder aujourd'hui, c'est l'humiliation. Alors, l'humiliation du côté des hommes, vous le savez déjà, mais on va faire un rappel.
Euh, l'humiliation, parce que, bah, vous êtes un homme, vous vous inscrivez sur une app de rencontre, zéro rendez-vous, vous payez zéro rendez-vous, euh, et comment ils vont vous maintenir ? J'ai découvert ça récemment. Ils vont vous envoyer des bots.
Donc, le moment où ils sentent que vous commencez à désespérer, boum, ils vous envoient des bots, donc des femmes, des utilisatrices fake, qui vont essayer de vous relancer, de vous chauffer un peu, etc. , pour vous redonner espoir et euh, discuter un peu avec vous. Donc ça, ça fait partie des petites techniques sournoises qui sont utilisées par les apps pour garder leur vache à lait, parce qu'on ne va pas se le cacher, ceux qui payent, les clients, ce sont les hommes.
Et c'est là où je me dis, c'est là où je ne comprends pas comment des gens ont pu investir là-dessus, sur Match Group, sur les actions Tinder et autres. Euh, je ne comprends pas comment on peut imaginer que ces outils fonctionnent si tu humilies constamment tes clients. En fait, enfin, les clients, c'est des hommes.
Les hommes sont obligés de payer 4 dollars. Pour parler avec une femme, il y a un moment : vous ne pouvez pas humilier vos clients et espérer que l'application et l'action ne fassent que grimper. En fait, ce qui compte, c'est l'utilisateur, ce n'est pas le.
. . Vous pouvez me sortir toutes les tech IA, tout ce que vous voulez, euh là le fondamental, c'est de respecter ton client.
Faire payer 4 dollars pour acheter une rose, pour avoir le privilège de parler avec une femme, c'est pas possible, c'est pas possible. Moi, je trouve qu'aujourd'hui, le business model, il n'est pas terrible. Donc, il faut chérir ses clients et, pour l'instant, je trouve que les applis ne s'en sortent pas trop bien.
Il y a l'humiliation du côté des hommes. Alors, du coup, c'est quoi la stratégie ? Ça ne va pas changer, la stratégie des applis.
Ça va être de faire raquer toujours plus une minorité d'hommes qui, qui, qui veut plus utiliser les applis, parce que les hommes désertent aussi les applications. Hein, ils mettent un peu plus de temps, il était temps, mais bon, ils mettent un peu plus de temps à s'en émanciper que les femmes. Mais la minorité d'hommes qui continue à y croire, eh bien, c'est eux qu'on va faire raquer encore plus, parce qu'il y a de moins en moins de clients sur les applications.
Mais ceux qui sont encore là, il faut les faire raquer toujours plus. Donc, les prix vont augmenter pour les hommes et, de l'autre côté, bah il y a l'humiliation féminine qui est, comme on l'a vu, d'accepter d'être forcée à accepter une désacralisation de leur sexualité qui ne leur fait pas plaisir. La plupart des femmes n'ont pas envie de désacraliser le sexe, la plupart des femmes n'ont pas envie d'accéder à du sexe en quantité avec plein d'hommes.
Il y en a qui adorent ça, il y a une minorité de femmes qui jouissent de la révolution sexuelle à ce niveau-là, en tout cas qui jouissent de coucher avec plein d'hommes, et grand bien leur fasse, et c'est tant mieux vraiment. Mais la majorité des femmes, ça ne les intéresse pas. La majorité des femmes ne veulent pas de la quantité, la majorité des femmes veulent coucher avec un homme et rester avec cet homme-là.
C'est tout. Donc, coucher avec un homme qui leur plaît. Mais aujourd'hui, les femmes sont traitées comme des bouts de viande.
Elles sont traitées comme des marchandises. Là est l'humiliation féminine. C'est d'être traité comme une marchandise, de tomber sur des mecs potentiellement dangereux.
Ça, c'est un autre risque dont on ne parle pas beaucoup, mais sur les applications de rencontre, c'est rempli de mecs bizarres, c'est rempli de pervers. Euh, c'est quand même très risqué pour une femme. Alors, je pense que les applis vont pouvoir travailler sur ce côté-là ; pour le coup, à mon avis, ils vont mettre des filtres, des avis, des trucs comme ça.
Mais bon, là on rentre dans un schéma à la Orwell, 1984, avec des gens qui auront des sortes de scores sur les applis, euh, des avis qui seront laissés par d'autres utilisateurs. C'est, c'est, c'est fort probable qu'on arrive à ça, euh, et là, pour le coup, on basculera dans une perte de liberté, d'autonomie totale, dans un flicage des rapports amoureux. Je pense qu'on se dirige vers ça.
Donc aujourd'hui, la sécurité des femmes, elle est mise en péril sur ces applications. Demain, ça sera peut-être plus le cas, mais les femmes, ouais, elles sont fatiguées. Il y a un terme, comme je vous ai dit, qui est beaucoup utilisé du côté féminin, c'est la "dating fatigue".
Les nanas exigent un investissement post-sexe de la part d'hommes qui ne sacralisent plus du tout l'accès au sexe, puisque ça suffit d'appuyer sur un bouton sur leur téléphone et c'est livré. Comment vous voulez sacraliser ça ? Ce n'est pas là que vous allez trouver le petit ami idéal.
C'est un enfer, ces trucs. C'est un enfer aujourd'hui pour les hommes comme pour les femmes. Alors moi, je l'avais prédit il y a 7 ans.
Pour les hommes, j'avais expliqué que c'était une catastrophe, à l'époque où c'était en 2000. J'avais fait la vidéo en 2018, si je ne dis pas de bêtises ; c'est une de mes vidéos qui a fait le plus de vues d'ailleurs. J'avais expliqué, pour euh, je crois que j'avais donné 10 raisons pour lesquelles ce n'était pas bon pour les hommes.
C'était humiliant, c'était pas intéressant, c'était mauvais pour leur santé mentale. Euh, et j'avais dit qu'encore une fois plus les hommes se ruent sur ce mode de rencontre virtuel, plus la rencontre physique prendrait de la valeur et qu'il valait mieux investir sur la rencontre physique. Et euh, ça, c'est avéré.
Aujourd'hui, on est un peu là-dedans. Les hommes se sont habitués au mode de rencontre virtuelle ; ils ne savent plus créer une rencontre physique, et les femmes ont un énorme besoin pour ça aujourd'hui. Il y a un besoin qui est fort, vraiment, du côté féminin.
Moi, j'entends des clientes, parce que je parle beaucoup avec des filles en ce moment, enfin j'ai de plus en plus de clientes féminines, téléphone et autres, et elles me disent : "Mais je rêverais de faire une rencontre complètement naturelle. " Je rêverais, mais ça ne m'arrive pas. Pourquoi ?
Voilà, je ne me fais pas trop de soucis pour les applis, il y a du pognon, généralement, là où il y a. . .
À du pognon, il y a des cerveaux, donc ils vont nous pendre des innovations red avec la tech. Avec ça, ils trouveront des trucs avec des avatars, des tests de connaissance et de personnalité pour faire matcher des profils entre eux, etc. Ils vont trouver.
Il n’y a pas de problème, je ne me fais pas de souci. Le pognon attire les cerveaux, les cerveaux attirent le pognon, donc ils trouveront des trucs après. Et il faut savoir que vous aurez beau innover et envoyer toute la tech que vous voulez, eh bien, vous vous heurtez à un mur qui est le mur de la biologie féminine.
Généralement, lorsque vous faites affronter les deux titans, biologie versus technologie, j’ai peur que la biologie féminine l'emporte. Donc ça va être compliqué, mais ils trouveront des trucs. Ils trouveront des trucs.
Mais le fait est que, à titre individuel, messieurs particulièrement, ne dépendez pas des applis, ne dépendez pas d'un véhicule pour faire vos rencontres. Demain, il y aura probablement la méga appli qui vous permettra de faire des rencontres avec des femmes exceptionnelles grâce à des profils, des machins, des avatars qui iront dans des rencards dans le Métavers, etc. Ne soyez pas dépendants, parce que le jour où.
. . c’est en fait jamais bon, déjà pour un homme, d'être dépendant d'un outil.
Ce n’est jamais intéressant. Votre vie amoureuse, vous devez la prendre en main, vous devez la prendre par les couilles, si je puis dire, et régler ça tout seul. Il y a une femme qui vous plaît, vous lui parlez.
Il y a une femme assise à côté de vous, vous devez être capable de lui adresser la parole. Il y a un besoin : répondez à ce besoin. Il y a un besoin féminin de faire une belle rencontre : répondez à ce besoin.
Apprenez à provoquer des belles rencontres dans votre quotidien. Tous ceux qui habitent dans les grandes villes aujourd'hui, vous n’avez aucune excuse. Il y a des opportunités tous les jours : quand vous prenez votre café, quand vous allez à la librairie, quand vous voyagez en TGV, en TER, peu importe.
Il y a des opportunités tout le temps et il y a des femmes qui rêvent de faire une rencontre romantique. Si vous voulez apprendre ça, je vous mets un lien en description. C’est quelque chose que j’enseigne aux hommes depuis plus de 11 ans.
Aujourd'hui, j'en ai accompagné des centaines. Quand je livre ma méthode, évidemment, ce n’est pas la méthode de Léo ; ce n'est pas la méthode de Léo qui fonctionne. C’est la méthode qui a fonctionné pour des centaines de mecs.
Donc voilà, je vous invite à jeter un coup d'œil et à regarder tout ça. Et en attendant, je vous dis à très bientôt.