Coucou ! Devinez de quoi nous allons parler aujourd'hui, les gars. L’avantage avec les fans, c’est que c'est facile à comprendre, et ça n'a jamais été si facile.
Elle, elle comprend qu’aujourd’hui, parce qu’aujourd’hui, on a plein d’outils à notre disposition pour les comprendre. On a des années de flics sur Google, on a Pornhub, et comme je dis souvent, on est fixés. C’est comme Google, Netflix, vous connaissez mieux que votre propre mère.
L’avantage avec Netflix et Google, c’est que leur but, c'est de faire du pognon. L’avantage avec le pognon, c'est que le pognon est sincère. J’ai donc découvert une série sur Netflix qui s'appelle "Sex Life" et qui s'adresse aux femmes.
Vous avez donc l'héroïne, Billy Ray. Bien le prénom, parce qu'il va y avoir trois prénoms à retenir. Billy, c’est la femme, l'héroïne, une femme d'une trentaine d'années, mariée à un homme parfait qui s'appelle Cooper.
La vie parfaite : la bagnole, les enfants. Billy, elle, commence à se souvenir un petit peu de sa vie d'avant, de sa vie de femme hyper libérée sexuellement, et elle repense notamment à un homme, à son P. N.
(pervers narcissique) Brad. Donc, toute la série, en fait, va tourner autour de ce conflit interne : faut-il succomber aux plaisirs interdits du dangereux Brad, ou alors rester dans le confort et la sécurité offerts par Cooper ? Parce que finalement, les deux hommes ont tous les deux avantages et des inconvénients.
C’est-à-dire que Cooper, c’est le mec parfait, le mec dont toutes les femmes rêveraient, le père de ses enfants. Il a une belle situation, il est banquier, il est toujours en costume bien habillé, avec la cravate bien serrée jusqu’au bout. Il se lève pour donner sa place aux vieilles femmes dans le métro.
Elle le décrit comme étant un mec qui ne ment jamais, en qui elle peut avoir une totale confiance. L’inconvénient de Cooper, c’est qu'il n’arrive pas à autant la mouiller que des mecs comme Brad. C’est pas l’aventure, quoi !
Il manque un peu de piment. Alors Brad, c’est le bad boy, veste en cuir, cheveux longs, bague au doigt et grosse [__]. Bah oui, ça vous allez rigoler, mais on en reparle dans une autre vidéo.
On voit vraiment la grosse vie de Brad, c’est là toute la subtilité de la série. Mais bon, ce sont vraiment deux archétypes, même dans la description des archétypes, on est vraiment dans le cliché. Même dans les prénoms, Brad et Cooper.
L’inconvénient de Brad, c’est qu'il est imprévisible, il est violent, et puis il court à droite à gauche. Donc ce n’est pas un bon choix pour de la stabilité à long terme. Bon, bah les gars, on s'est fait virer du parc, donc on va gentiment vers la sortie.
Mais ça tombe bien, c’était la fin de la partie 1, donc on va pouvoir commencer la partie 2. Le rêve de toute femme, finalement, c'est de fidéliser un mec comme Brad, le fameux bad boy, et que ce soit cet homme-là qui lui fasse ses enfants. En fait, le problème, c'est que ce qui excite la femme chez un mec comme Brad, c'est également ce qui l’empêche d'envisager une relation à long terme avec lui.
Alors vous allez me dire : le désir féminin est contradictoire. Ce n'est pas vrai, en fait. Il y a une contradiction entre le désir féminin et le choix pragmatique de s'assurer une protection à long terme, une sorte d'assurance-vie, si vous voulez.
Et en général, c'est ce que comprennent les femmes à la fin de leur vingtaine. C'est-à-dire que le mec qui la fait mouiller, ce n’est pas forcément celui qui est le plus à même de pouvoir leur assurer cette sécurité à long terme, cette assurance-vie qui paraît impossible. Je ne dis pas qu’il ne peut pas y avoir un homme qui la fait rêver, qui la fait mouiller, et qui lui apporte l’aventure.
D'un autre côté, un homme qui lui apporte la sécurité, c'est juste quelque chose de rare. Et en général, là où ça existe, c’est le mieux représenté, c’est dans la littérature érotique. C’est dans "50 Nuances de Grey" que vous verrez le mec qui la secoue un peu au lit, qui est un petit peu bad boy, etc.
, qui a également envie de faire des enfants avec elle. Mais à 25 ans, elle l’aurait envoyé chez Cooper, parce qu'elle pouvait encore se taper des mecs comme Brad et elle avait encore l'espoir que des mecs comme Brad accepteraient de lui offrir cette stabilité, cette sécurité-là. Il ne faut pas croire qu'à 30 ans, Cooper est soudainement devenu hyper séduisant, qu'il a soudainement commencé à faire mouiller des femmes comme Billy et que ses désirs ont changé.
Non, ce ne sont pas ses désirs qui ont changé, ce sont ses intérêts qui ont changé, sa stratégie de reproduction qui a changé. C'est que le pragmatisme a pris le dessus sur le désir. Brad, si vous voulez, c'est comme le Dow Jones.
C’est sympa, ça fait du x 10 en cinq minutes. Il y a un moment où vous dites : bon, ce n’est peut-être pas là que je vais [__] mon livret. Et c'est là qu'on en arrive à la première conclusion, la première leçon de cette série : est-ce que c'est vraiment cette série ?
Elle nous apporte énormément d’informations sur les comportements de reproduction féminins. C'est fascinant. Il y a une croyance que les mecs ont ancrée en eux qu'ils ont beaucoup de mal à se détacher.
C'est le fait que les femmes choisissent un mari parce que cet homme-là, c’était le numéro un. Cet homme-là, je les choisis, c’était celui avec qui j'ai eu la plus grande passion amoureuse, c’est celui qui me fait mieux l'amour, tous les autres, c’est celui que je trouve le plus attirant. C’est mon préféré, mon numéro un.
C'est un peu le final, le fanal boss. De l'amour, et ça, c'est la coince qu'on a avec les mecs. Et c'est très dur à accepter, mais ce n'est pas vrai : les femmes ne choisissent pas un mari par passion amoureuse.
Elles choisissent un mari par pragmatisme, et très souvent, vous entendrez les femmes d'hier : "J'ai mûri, j'ai mûri, j'ai découvert un amour différent, un amour plus doux. " J'ai arrêté de tomber amoureuse de ces connards, de ces pervers narcissiques. J'ai découvert qui j'étais au fond de moi.
C'est quelque chose de beaucoup plus beau, de beaucoup plus doux. Et à s'entendre dire "Je t'aime, je t'aime" 150 fois par jour, cela ne veut strictement rien dire. Déjà, "je t'aime", c'est un terme fourre-tout facile à utiliser qui n'est absolument pas précis.
Dire "ma copine", même "ma mère", m'aime ! Mon dieu, même j'aime ma patrie, j'aime le chocolat ! Et c'est quoi le rapport, en fait ?
J'aime mes abonnés aussi, n'oublions pas. La vérité, c'est que quand les gens parlent d'amour dans le cadre des relations hommes-femmes, ce qu'ils entendent, c'est l'amour hollywoodien, c'est l'amour en rose de Platon, si vous voulez. C'est l'amour passionnel.
Et c'est quoi l'amour passionnel ? L'amour passionnel, ça carbure au désir. Donc l'amour, c'est le désir ; sans désir, il n'y a pas d'amour.
La seule chose sincère chez une femme en amour, c'est son désir. Et son désir, il s'exprime au travers du rire, il s'exprime par l'orgasme, et il s'exprime éventuellement par l'investissement. Tout le reste, c'est de la poudre aux yeux.
La deuxième leçon de cette série, c'est que les femmes veulent tout, et les femmes auront tout en amour. Il fut un temps où nous nous mettions en couple avec qui en voulait dire, la première venue, avec la "lah", avec une femme, et on restait en couple toute sa vie avec la même femme. On n'avait pas un milliard de partenaires ; sur terre, les femmes, en tout cas, avaient un seul représentant de la masculinité : c'était son mari.
Son mari, c'était à la fois le bad boy, un peu aventurier, c'était le sex-symbole au lit et en même temps, c'était le papa, c'était le protecteur, le pourvoyeur, celui qui leur assurait sa sécurité. Et l'aventurier, en même temps. Il n'y avait qu'un seul homme pour ça.
La libération sexuelle de la femme, couplée à l'athéisme, a fait voler en éclats la centralisation de la masculinité au sein d'un seul homme. La centralisation des différents rôles masculins, traditionnellement masculins, auprès d'un seul homme. Il n'y a plus besoin d'un seul homme.
Les femmes n'ont plus à choisir. C'est ça qu'il faut bien comprendre. Et ça, les amis, ça nous amène à ce que j'appelle la décomposition des rôles de l'homme.
Le concept de la "fredzone", c'est ça : avoir des hommes autour de soi, chacun avec une fonction qui vient remplir un rôle. Alors, il y a mon ami machin qui me raccompagne de soirée quand je suis un peu bourrée, il y a mon ami qui m'écoute parler de mes relations amoureuses, qui est un peu mon soutien psychologique, il y a mon copain qui vient réparer l'ordinateur quand il y a un problème. Et c'est chaque homme autour d'elle qui sert une fonction qui, à la base, était traditionnellement remplie par un seul et unique homme : le mari.
Si un seul homme ne peut pas remplir tous les rôles, alors elle diversifiera. Welcome to la polygamie. L'héroïne dans la série le formule très bien, elle le dit : "I want it all.
" Les femmes veulent tout. Mais si elles ne peuvent pas l'obtenir auprès d'un seul homme, elles iront chercher auprès de différents mecs. Alors, il y aura peut-être les copains "fredzone", et il y aura le mari idéal qui lui assure la sécurité, et d'un autre, le mec qui pourra lui apporter l'aventure.
Et c'est exactement la conclusion de la série, en fait. Je vous le donne, spoiler alert, comme on dit : la fin de la série se finit par Billy qui vient retrouver Brad pour coucher donc avec son bad boy. Elle lui dit : "Je ne quitterai pas mon mari.
" Elle ne choisira pas, elle non plus. À choisir, c'est merveilleux, quand même ! C'est fascinant comme époque, c'est génial pour elle.
En fait, toute la saison, c'est ça : la saison 1, c'est Billy qui ne choisit pas. En fait, les gens s'attendraient à ce qu'ils aient à choisir, mais ne choisiront pas parce qu'ils n'ont pas à choisir. En fait, c'est ça qu'il faut bien comprendre : il n'y a pas à choisir.
La foule peut s'exprimer librement, les femmes peuvent aujourd'hui obtenir l'aventure du bad boy à gogo, et le soir, revenir bénéficier du confort et de la sécurité et de l'assurance à long terme du foyer familial. Voilà. Alors après, je ne dis pas qu'il ne faut pas être un coupeur, absolument pas.
Je ne suis surtout pas en train d'émettre, j'essaie en tout cas de ne pas émettre de jugement moral, parce que le problème du jugement moral, c'est que ça nous biaise un petit peu dans l'analyse. Et je veux juste que les mecs qui remplissent le rôle du coupeur soient bien conscients de ce dans quoi ils s'engagent. Je veux aussi que les mecs comprennent que Netflix, encore une fois, j'insiste, ça s'adresse à des femmes et que Netflix a pour but de donner aux femmes ce qu'elles ont envie d'entendre.
Et il y a une phrase très intéressante à la fin de la saison, quand son mari Cooper lui dit : "Billy, attends, si tu croyais que j'allais moins t'aimer parce que tu t'étais tapé un grand nombre de partenaires sexuels avant moi, tu te mets le doigt dans l'œil. " C'est très intéressant, parce que c'est ce que les femmes ont envie d'entendre aujourd'hui : c'est que tu as le droit de t'amuser, tu as le droit de t'amuser sexuellement, d'avoir un grand nombre de partenaires, et à la fin, tu auras toujours un mec comme Cooper qui sera là pour. .
. T'accueillir les bras zoover, c'est-à-dire, t'inquiète pas ma chérie, je prends le relais, je vais m'occuper de toi sur le long terme. Même si, de temps en temps, tu as envie d'aller retrouver Tom, ce n'est pas très grave en fait.
C'est ce qu'on veut entendre dans la bouche des hommes aujourd'hui, dans la bouche des maris : ils doivent accepter et prendre la responsabilité sur eux du passé de leur compagne. Je sais que, même s'il y a toujours un peu de cynisme dans ma voix, on me le reprochera. Moi, ça m'amuse.
Au fond, je ne suis pas en train de dénoncer ça, j'essaie au maximum de l'observer avec le plus de froideur possible. Et je vous le dis très sincèrement, les gars, je ne suis pas opposé à ça. En fait, cette hyper libération sexuelle, moi, elle m'arrange énormément.
J'en suis le plus grand bénéficiaire, et les hommes en sont les plus grands bénéficiaires aussi. Enfin, je dirais qu'il n'y a pas de système parfait, il n'y a pas un système différent des autres de manière absolue. Il y a juste un système avec des acteurs et des intérêts différents.
Petit rappel, les gars, avant de vous quitter : pour ceux qui veulent garder le contact avec moi, vous pouvez rentrer votre email pour accéder à mon petit journal de bord où je raconte mes analyses, mes petites anecdotes. Vous gardez un lien avec moi, parce que je suis hyper actif en ce moment sur les mails. Je fais ce qu'il m'arrivait, j'ai plein d'anecdotes à raconter, plein d'histoires.
J'ai de très bons retours, ce ne sont pas des mails chiants à la con, c'est vraiment moi qui les écris, je les écris comme ça, comme si je vous parlais d'ailleurs. Donc n'hésitez pas, allez voir, vous pouvez vous inscrire et en plus, vous recevez en bonus l'e-book "Dites Copines" pour trouver une étape. C'est la V2, en plus, donc j'ai géré, modifié un peu les informations à l'intérieur de l'e-book.
Voilà, je vous souhaite une excellente fin de journée et je vous dis à bientôt.