J'étais persuadé qu'il y avait des gens confiants, charismatiques, à l'aise. Ça paraît évident que tu apprendre des compétences techniques, mais on intègre pas à quel point c'est possible de changer. Je peux pas te dire que tout est possible. Par contre, je peux te dire que si tu arrêtes d'y croire, c'est mort. En fait, je ne sais pas ce qui est possible ou non. Alors pourquoi ne pas agir comme si tout était possible ? Si vous croyez qu'être charismatique ou leader c'est inné, David Laroche va vous faire changer d'avis et vous montrer qu'on peut rêver grand.
Il en sait quelque chose, car son premier cobaye, c'est lui même. Bienvenue chez Lueurs, l'émission où vous vous sentez compris grâce aux récits de nos invités. Je suis Jonathan Langlois et justement qu'on retrouve David en plateau. J'aimerais vous demander de vous abonner. C'est grâce à vous qu'on peut propager au maximum toutes ces vidéos sur YouTube. Alors je compte sur vous. Bon épisode. Bonjour David. Salut Jonathan. Je suis très heureux de t'accueillir sur le plateau des Lueurs. Ça fait plus de quatorze ans que tu es de plus en plus connu en France et suivis par des
centaines de milliers de personnes comme étant un des spécialistes du développement personnel. Tu es un passionné de neurosciences, un passionné de psychologie. Tu as fondé Paradox qui, plus qu'un média, est une véritable société de formation qui accompagne des dizaines de milliers de personnes. Très souvent, les gens qui viennent les témoins sur notre plateau. Ils se prennent un mur en pleine gueule et à partir de ce mur là, parfois ils sombrent ou parfois y renaissent, un peu comme un phénix. Est ce qu'il faut forcément se prendre un mur pour changer ? Et comment ? Intérieurement, on
peut tenter d'harmoniser tout ça. Malgré tout, les paradoxes étaient bien placés pour le savoir qui peuvent se dresser sur notre route. Ça te va comme programme ? C'est magnifique. Je suis très content d'être avec toi et avec l'équipe. Merci beaucoup. Pour qu'on fasse un peu connaissance, je te propose de retourner la fiche la plus en haut, ok ? Et tu vas découvrir une phrase et tu peux la lire à haute voix et je te laisse la compléter. Le plus gros mur que je me suis pris dans ma vie. Alors ce qui est complexe, c'est que
c'est souvent le dernier qui paraît le plus gros. Ça fait quatre ans qu'avec ma femme, on essaie d'avoir un enfant. On est passé par tout un tas de processus pour essayer d'en avoir un médico médical. Et donc du coup, en août, elle est tombée enceinte. Quatre mois plus tard, on a eu des complications, donc on a dû déclencher un énième interruption médicale de grossesse. Et donc c'était une vraie épreuve de perdre ce bébé. C'est un vrai accouchement dans le sens où tu restes trois jours à l'hôpital pour avoir à l'issue de ça un bébé mort.
Et c'était en plus en plein milieu d'une semaine qui était difficile pour mon entreprise. C'était dur parce que j'avais l'impression que la même semaine, il y avait mon bébé et mon entreprise qui est une autre forme de bébé qui était, qui était challengé. Et ça a généré des changements derrière. Les lois, les murs, ça génère toujours des changements. Et pour moi, le cadeau de ça, c'est ce qui est le plus important à mes yeux, c'est d'avoir un impact, de permettre aux gens justement de de faire, de faire de ces murs pour reprendre le champ lexical,
pour faire de ces murs un tremplin et que ça ne soit pas un mur, un obstacle. Et donc je pense que tu ne peux pas connecter avec les gens si t'as pas des moments qui te rendent plus humble, qui te permettent de connecter avec plus de personnes. Je suis dans l'écriture de mon livre et quelque part, grâce à cette adversité, ben y'a un chapitre qui va être dédié à cette phase de ma vie qui n'est pas finie. Et il y a toujours cette peur. J'ai 35 ans, ma femme aussi. Est ce qu'on va réussir à
avoir un enfant ? Et je sais que grâce à ça, je vais pouvoir toucher des gens qui auraient peut être pas été touchés par ce livre. Et donc ça, ça a du sens. Je te remercie d'avoir parlé de ces murs après. Merci pour ta confiance dès le début de notre échange. Je te laisse retourner la deuxième fiche. La fausse croyance principale que j'ai résolu dans ma vie Que changer ? C'était pas possible. Que changer c'était pas possible. J'étais persuadée qu'il y avait des gens confiants, charismatiques, à l'aise avec les autres, Avec et avec les femmes
aussi. Beaucoup dans ma tête à l'époque. Et en fait, j'ai réalisé que tu peux prendre des cours de piano, tu peux apprendre à bien cadrer, tu peux apprendre à faire du montage, tu peux apprendre tellement de sujets et tu peux aussi apprendre à mieux respirer. Moi, je n'arrivais pas à regarder dans les yeux mon père et les inconnus. J'ai appris à le faire pendant des mois. C'était mon seul entraînement. Tu peux apprendre à moduler ta voix, tu peux apprendre à respirer plus en bas. Au niveau abdominal, tu peux apprendre à te poser des meilleures questions,
à poser des meilleures questions aux autres. Donc tu peux apprendre tellement de choses. C'est un truc de malade et je trouve que on. Ça paraît évident que tu puisses apprendre des compétences techniques, mais on intègre pas à quel point c'est possible de changer. Quand je dis c'est possible de changer, des fois il y a des gens qui déformons mon message, ce n'est pas un. C'est pas une phrase à l'américaine. Tu peux tout devenir et je pourrais jamais devenir Michael Jordan. Génétiquement, j'ai pas ce qu'il faut. Par contre, moi, ma croyance profonde, c'est que ce qui
est vraiment, vraiment important pour toi, au fond de toi, vraiment, il y a beaucoup de choses qui sont possibles et souvent c'est pour ça que je l'inverse et je peux pas te dire que tout est possible. Par contre, je peux te dire que si tu arrêtes d'y croire, c'est mort en fait. Et donc j'aime beaucoup cette idée que je ne sais pas ce qui est possible, non ? Alors pourquoi ne pas agir comme si tout était possible ? Certains de mes désirs. Ce que j'entends dans ce que tu dis, bien sûr. La petite différence, c'est
que l'immense, l'immense différence, c'est que si t'as pas envie d'être Michael Jordan, tu ne vas pas tout faire pour l'être, pour prouver que tout est possible. Tu vas d'abord te demander attends, mais c'est quoi mes désirs ? Et si mes désirs étaient possibles ? Et voilà et tout ? Le vrai, le vrai jeu de la vie, en tout cas, un des vrais jeux de la vie, c'est qu'il y a ce que tu penses que tu désires et ce que tu désires vraiment. Et j'aime bien prendre cette analogie du bruit et du murmure. C'est à dire
que l'extérieur fait du bruit. Les attentes de la société, les attentes peut être. On en parlait avant de la religion. Tu peux avoir de tes parents, de ton club, de sport, de la culture dans laquelle a évolué ton pays. On s'en rend pas compte qu'on vit dans un aquarium qui a une culture. Tu t'en rends compte quand tu voyages que vraiment la France est une culture par exemple. Et donc ça c'est à créer du bruit, ça crée des attentes et donc parfois on a des désirs qu'on pense qui sont des vrais désirs, mais c'est pas
les désirs profonds. Et ce bruit est tellement fort que t'arrives pas à entendre le murmure à l'intérieur de toi qui te dit c'est pas ça. Et souvent la mission de paradoxe en anglais, c'est empower people to leave that you ambition donc permettre aux gens de vivre leur vraie ambition et. Mais quand je parle d'ambition, c'est pas une ambition qui fait rêver les autres. Pour moi, il n'y a pas de petites ambitions. Tu vois, dans nos bureaux, on a un mur qui s'appelle le mur des 100 000 rêves. Et j'ai voulu qu'on fasse ça parce que,
au quotidien, en fait, c'est beaucoup de travail, tu le sais, de développer une entreprise et donc t'oublies ce que tu fais, ce que tu fais. La personne qui success, elle fait des emails, l'équipe de vidéo, ils font du cadrage, du montage et est concentré sur ton quotidien est en or. Tu en oublies le pourquoi de tout ça. Et je voulais que les équipes, quand elles viennent dans les bureaux et moi même en première, je puisse me rappeler. On ne fait pas du montage, on ne fait pas des emails, on développe pas une application, on ne
fait pas des événements, on ne fait même pas de la formation. On est là pour remplir ce mur. Et sur ce mur, t'as J'ai perdu quinze kilos, j'ai pris mon père dans les bras, je lui ai pas parlé depuis quinze ans. J'ai fait mon premier million d'euros. J'ai écrit mon livre, j'ai fait mon TED Talk. Bref, t'as plein de rêves et il n'y a pas de petits rêves. Mais par contre, effectivement, ce n'est pas évident d'aller au fond de soi et se dire c'est quoi le. C'est quoi le vrai rêve qui m'inspire ? Moi qui
potentiellement n'inspire pas mon entourage. Sans en reparler tout à l'heure parce que tu t'es dit on en parlait avant parce qu'on avait un petit moment off avant de commencer l'interview, on parlait de religion. On en reparlera à la fin de l'interview. Et c'est marrant parce que je t'ai partagé avec moi. Ma religion est chrétienne et la notre dans ma foi. On dit souvent que Dieu est dans n'est pas dans le bruit mais dans le murmure d'une brise légère. Et ça rejoint un peu ce que tu dis je trouve. C'est à dire le côté bizarrement le
plein. Ce qui va nous combler est dans le murmure qui est de plus infime en nous. Quoi. Et ça, ça te va ? On en reparlera en troisième partie d'émission parce que c'est un vaste et beau sujet. Avec plaisir. Je te laisse retourner cette. Carte. Pour moi, les trois grandes limites au développement personnel sont à jamais de magnifique. Je suis très content qu'on pose cette question. Tu vois, je démarre par exemple là mon séminaire. Je viens de terminer à Bruxelles par J'adore le dev, perso je l'aime pas. Je l'adore parce que ça a changé ma
vie et j'aurais pas la femme que j'aime dans ma vie. La relation que j'ai avec mon père pu avoir, tous ces clients qui m'ont fait confiance Et en même temps, ce que j'aime pas dans le dev perso, c'est toutes ces injonctions qui font que y a un peu ce présupposé tous les êtres humains sont les mêmes. Tu dois te lever à 5 h du matin, tu dois faire des affirmations positives et donc c'est beaucoup de tu dois, il faut. Donc ça, ça serait la première limite. Moi, dès que j'entends quelqu'un me dire que je dois,
il faut, je le dis, ça vient de qui ? Et souvent ça vient pas de soi, ça vient de l'extérieur. Et c'est pas parce que c'est un super expert et à commencer par moi, que ça veut dire que la personne, elle a le pouvoir de te dire ce que tu dois faire. Elle peut te donner des relations de cause à effet, elle peut donner des statistiques. Mais si tu prends par exemple le concept du 5 h du matin qui est un concept un peu connu du dev perso et que tu regardes le les cycles de
sommeil et les habitudes des gens les plus incroyables de l'histoire. Et tu regardes à quelle heure il se lève, à quelle heure et se couche En fait, à toutes les heures de 3 h du matin, il se lève à 3 h du matin, je me couche. Donc ça montre que l'humain, il est plus complexe et c'est pour ça d'ailleurs, paradoxe, c'est une des, c'est aussi des failles, des status quo. Tu n'es pas un clône qui n'était pas censé être un mouton. Prends la voie sans trace de pas. Première limite les injonctions. La deuxième limite du
dev perso, souvent. Encore une fois, le faire. C'est la raison un Malheureusement c'est une grande case. Il y a plein de formes, on. Mélange beaucoup de choses. C'est aussi le but de cette question, c'est qu'on puisse un peu ranger les choses en t'écoutant. Moi je suis assez dérangé, même si j'ai fait. J'ai fait partie des partisans de ça, mais j'ai évolué sur cet excès de la pensée positive, cet excès de l'optimisme. On sait aujourd'hui, il y a des études. On pourra reparler des scientifiques où quand tu demandes à des personnes de visualiser leur but, de
ressentir que c'est fait un peu le cerveau typique d'attraction. Et quand on les compare à un groupe de contrôle. Donc en gros, le groupe de contrôle en science, c'est un groupe à qui on a donné aucune instruction pour pouvoir justement comparer que le groupe sans instruction. Certes ils bénéficient pas du pic de motivation qu'a le groupe de test qui a d'un coup la confiance d'y arriver, mais parce que ça crée un excès d'optimisme en fait, je vais y arriver du coup. Donc il y a ceux qui veulent arrêter de fumer, ceux qui veulent mieux bosser
scolairement, etc. En fait, ils se préparent moins. Et donc l'excès, L'excès d'optimisme souvent, crée une tragédie. Typiquement, on sait aujourd'hui que vouloir n'être que positif, ce qui te demande d'utiliser une forme de métacognition, c'est la capacité de l'humain à pouvoir s'observer. Du coup, vu que tu t'obstines en permanence en te disant est ce que je suis positif, est ce que je suis positif ? Est ce que c'est positif ? Ça va paradoxalement t'amener en te demandant si t'es positif à réaliser toutes les fautes et négatif et du coup à l'être davantage. Un autre paradoxe fascinant,
c'est que plus tu cherches à être heureux, plus ça va te faire zoomer sur ce qui te rend pas heureux. Et donc paradoxalement, te frustrer. Il n'y a rien de mieux. Si un jour t'as envie de déprimer que d'avoir de vouloir une quête d'une vie avec de l'absence d'adversité, de challenges, de frustrations, de conflits parce que le moindre conflit va prendre toute la place. C'est une forme de déni du réel. Aussi, à force de dire tout de suite, tout le temps je suis positif, je positive, je vais y arriver, je peux le faire, je visualise,
je visualise, tu dénis ta. Réalité. Exactement. Et c'est pour ça que la suite de l'étude ils prennent un troisième groupe où ils font un mix. Un peu des deux. C'est à dire que certes, ils vont créer cette forme d'optimisme, de but, tu peux y arriver, c'est possible, on sait pas en fait, et tu peux ressentir ce que ça fait d'y être et ils vont faire l'opposé qui est une pensée négative. Que les stoïciens parlaient de préméditation. Alors comme ça, la préméditation du pire, ça paraît à l'opposé justement de beaucoup trop du défi perso qui est
de se dire ok, on va peut être y arriver, mais partons du principe que non, qu'est ce qui ferait qu'on y arrive pas ? Par exemple, arrêter de fumer, ce qui est complet. Il y a plein de facteurs qui font que c'est complexe, mais un facteur qui rend ça complexe, c'est ton entourage est entouré que de gens qui fument. On sait que la simple odeur d'une cigarette va déclencher le circuit de l'addiction. Je n'en parle même pas si t'en propose. Et donc tu peux face à quelqu'un dire je vais y arriver etc. Mais une fois
que tu vas te retrouver dans ton quotidien, c'est pas facile. Ce que va faire l'étude là, c'est à dire ok, visualises que t'y arrives maintenant, qu'est ce qui ferait que t'y arrives pas ? Et donc spontanément, tu peux dire non, c'est bon, je vais y arriver dans les. Qu'est ce qui ferait sincèrement que j'y arrive pas ? C'est vrai mon entourage et là on va pouvoir mettre en place des stratégies peut être appeler individuellement ton entourage pour leur expliquer la démarche dans laquelle t'es, à quel point c'est difficile de refuser. Et donc du coup on
a si si je simplifie grossièrement, c'est une forme d'optimisme, de but et une forme de pessimisme, de chemin. De réalité aussi. Et savoir que t'es pas Dieu sur terre, c'est à dire que c'est pas parce que tu visualises quelque chose que tu peux le faire, t'es pas magicien. Et paradoxalement que tu augmentes tes chances que ça arrive en réalisant que le chemin va être peut être plus dur que prévu. Et donc la pensée positive, eh bien c'était une des limites. Le trop positif. La deuxième, c'est les injonctions. En l'occurrence, un t'as dit les injonctions des
deux, t'as dit le côté un peu la pensée positive omniprésente. Et le troisième limite, t'en aurais une. Il y a un peu cette idée dans le développement personnel quelque part que en anglais tu as yo yo broken, t'es cassé, on doit te réparer et moi je passe mon temps à aider les gens à réaliser que ce qu'ils étiquettent d'auto sabotage, c'est parfois une version sage, de même maladroite, qui essaye de dire quelque chose. Il y a un livre qui s'appelle Madness par exemple, et qui montre que quelque part, le côté un peu comment on appelle
ça parano de Churchill, ça a contribué aussi à lui faire anticiper certaines choses et donc c'est trop binaire. Le dev perso, c'est trop, c'est bien, c'est mal. Alors que souvent on comprend pas la vertu de. Ne plus complexe, c'est plus riche aussi. On pourrait tourner en positif, les choses sont plus riches qu'en vrai. C'est pour moi si on veut penser noir ou blanc. Et la la la vraie vie c'est du gris. Alors on a dit beaucoup de choses dans cette introduction. On a les gens qui nous écoutent, qui te découvrent, qui nous regardent, doit se
dire punaise, mais il a fait quoi depuis ? Disons quinze en lui pour arriver avec toute cette expérience ? Est ce que tu peux juste nous dire qu'est ce qui a fait que tu t'es intéressé à la psychologie, à la neuroscience, au cerveau ? Est ce que tu étais mal dans tes baskets ? Est ce que t'étais passionné ? Est ce que tes parents étaient psys ? Qu'est ce qui s'est passé ? Yes ! Donc la version courte. Moi à monde dans l'adolescence. En fait, je suis très complexé et je me compare régulièrement au gars
ou la nana plus à l'aise que moi en classe qui soit fait rire. Les gens soient peu socialisés, être à l'aise et donc je me trouve invisible. Ce qui est intéressant, c'est que je ne suis pas pour avoir aujourd'hui la personne phobique sociale, mais vu que, et c'est ça qui est intéressant, ton bonheur entre guillemets, c'est l'écart qu'il y a entre tes attentes et ta réalité. Et vu que mes attentes envers moi même elles sont hyper élevées et donc je me compare à ce fantasme, donc je me trouve régulièrement nulle part. La hauteur à ce.
Moment là, on est voit. Et pour moi, comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est pas possible de changer. Et donc le mix de je ne suis pas bien, je n'arrive pas très à l'aise avec les filles et j'en veux à mon père. Il n'est pas fier de moi et faut pas changer, ça fait que j'ai des pensées de suicide régulièrement parce que je me dis je ne vois pas comment je vais vivre une vie entière si on il n'y a pas de solution. Et donc la douleur à mes quinze ans, il va se passer
plusieurs choses. Elle On a une prof de français qui va nous faire faire du théâtre, ce qui est pour moi la phobie type extrême. J'ai tellement peur d'être nul que je vais bosser tellement que ça va me montrer qu'en bossant, eh bien je peux être meilleur communicant que prévu en bossant peut être huit fois plus que les autres. Mais. Mais au moins je peux, je peux y arriver un peu. Ma mère, Ma mère. Elle en a marre que je me plaigne ce que je suis régulièrement en train de dire les profs, la vie, mon père,
etc. Ils ont divorcé quand j'avais deux ans et donc un jour elle m'a dit va me dire écoute, j'en ai marre, tu te plains, si ta vie ne va pas, tu la change, Moi je veux plus entendre et donc je vais détester ma mère sur le coup. Mais c'est le plus beau cadeau qu'elle m'ait. Mais faites parce que elle a raison. C'est à dire qu'en fait je sais la passer en passant trois ans, passant 20 ans me plaindre. Et après je me suis inscrit au rugby. J'étais pas à l'aise avec la violence, le la violence
verbale, physique, mon corps et le rugby. Ça aussi ça m'a aidé à. Être plus à l'aise avec moi même et aussi avoir des modèles de gens qui étaient dans mon monde, des clichés de confiance. Et donc voilà le mix de commencer à me lancer des défis. J'essaie de lever la main en cours. Mes premiers potes, je trouvais que c'était ridicule, qu'on pouvait pas changer sa vie en se donnant des petits défis. Donc progressivement, ça m'a amené à mes 18 ans à. Toujours frustré, je dis souvent en rigolant que je me disais que j'allais faire 40
ans toujours puceau parce que même si ça allait un peu mieux en trois ans, c'était loin de ce que je voulais. Et je ne savais pas à l'époque à quel point les gens mythos et donc mes mes mes potes autour de moi, il me racontait que des histoires de fou qui leur arrivait avec les filles et moi je me disais un moyen il y a rien qui m'arrive. Moi j'ai compris avec le temps que la moitié de ce qu'il me racontait n'était pas vrai. Mais c'est un peu comme les entrepreneurs avec le chiffre d'affaires, c'est.
T'as des niveaux d'exagération assez fascinant et donc c'est ça qui m'a fait chercher sur internet. Je sais plus exactement confiance en soi, être à l'aise avec les filles, etc. Et là, je découvre par hasard l'écosystème de la psychologie. Et c'est comme une lueur qui va, qui va naître dans 20 ans, dans un, dans un tunnel. Je me dis là, y a je peux peut être, mais plus seulement en faisant des défis avec des solutions. Donc à partir de ce mois. Qui commence à creuser. Je vais acheter tous les livres que je peux. Ça va du
Dalaï lama à David Allen. S'organiser pour réussir a des livres de communication, de gestion du stress. Et je lis ça tous les jours. Je m'achète des cd audio parce qu'il y a pas vraiment de vidéo à l'époque et. Et en fait c'est tous les jours et j'essaie d'appliquer dans mon quotidien, avec ma famille, avec les camarades de classe, ce que j'apprends et je vois que ça commence à changer. Truc que je n'ai pas précisé, c'est que j'ai l'impression d'être invisible aux yeux de mon père. Il a du mal à exprimer son amour d'ailleurs je sais
pas qui m'aime pas au final. Dans ma tête. Au fond je pense ce que c'est un poil différent. C'est plus qui il est pas fier de moi qui n'a pas confiance en moi ? Parce qu'en fait ma mère elle a souffert d'être enfermée petite et donc elle m'a donné de l'espace. Et vu que mes parents ont divorcé quand j'avais deux ans et qu'ils ont fait quelque chose qui est assez rare à l'époque, une vraie garde alternée, c'est à dire une semaine, une semaine. C'est un peu schizophrénique pour moi de passer d'une semaine où ma mère,
j'ai neuf ans et je peux passer de lui. Je peux prendre le train à neuf ans de Lyon à l'Espagne avec une fille qui a quatorze ans et y aller tout seul comme ça et la semaine d'après, je ne peux pas descendre de chez moi pour prendre le pain. Et donc je comprends pas. Deux styles d'éducation. De styles d'éducation. Aujourd'hui, j'ai de la gratitude pour ça, j'arrive. Autant parler à des chefs d'entreprise que des jeunes et je sais que c'est mes parents qui m'ont donné ça. Ça m'a créé une flexibilité à adapter ma communication. Pour
répondre à ta question sur mon père. Mon père, quand je lui parlais par exemple du rugby, en fait, il sait pas, il sait pas faire ce que moi j'ai appris finalement, poser des questions Qu'est ce qui t'intéresse ? Qu'est ce qui te plaît là dedans ? Il reste silencieux et donc moi. Son silence ou le fait qu'il bascule d'un coup sur son travail ou sur autre chose. Je l'interprétait comme si la chose que j'aime le plus, on ne peut pas en parler. C'est vraiment que je suis une merde à ses yeux. Tu vas grandir, tu
vas avoir 20 ans, un peu plus de la vingtaine, Il y a sortie de zone de confort et tu vas mettre en place petit à petit. Est ce que, à un moment, dans cette découverte de la psychologie dans ses premières années, tu vas te prendre un mur ? Alors on se prend tous plein de mur dans notre vie, mais est ce qu'il y a les premières zones de confort ? Ça ne va pas se passer comme prévu et il va y avoir des grosses remises en question. Est ce que tu peux nous en raconter au
moins une ? Parce qu'évidemment, ce qui m'intéresse après, c'est comment tu t'en es sorti. Parce que si t'es là aujourd'hui devant moi, c'est que ce mur là t'a pas arrêté. Je suis en école d'ingénieur la troisième année, je la fais en alternance et j'arrive au premier jour de la rentrée. Je vois la directrice qui vient me voir et elle dit Eh bien voilà, en fait, RH a fait une erreur. Et donc elle a pas renouvelé ton dossier de d'alternance à temps. Et donc elle dit qu'est ce qui se passe ? Elle dit Ce qui se
passe c'est que du coup tu viens de perdre son alternance et et et donc ça veut dire qu'on te laisse un mois pour soi, sortir de la formation ou retrouver un job pour retrouver généralement une alternance. Six mois avant la j'ai un mois pour essayer alors que la rentrée elle a déjà démarré pour retrouver une entreprise qui va prendre en alternance pour pouvoir à la fois avoir un salaire, payer la formation, continuer. Je vais finir par trouver une solution en contactant le ministre de l'éducation en lui disant en fait, vous promo, vous faites la promotion
de l'alternance, toi. Tu y vas pas avec toi, c'est un problème d'alternance. Tu appelles le ministre quoi ? Non, non, je n'appelle pas l'année, ce n'est pas le contact. J'ai. En fait, j'ai essayé d'appliquer tout ce que je lisais, c'est à dire que un principe de base, c'est qui peut aider. Et donc j'ai commencé à chercher sur internet le droit dans chaque ville a des avocats gratuits, donc je suis allé les voir, j'ai contacté, vu que je faisais des formations, tous les formateurs que je connaissais, j'ai contacté des gens aléatoirement sur Facebook qui étaient avocats,
qui avaient des gens et des connaissances en droit pour essayer d'avoir des idées, de comment faire. Mais cette histoire, elle a été folle parce que, après un mois et demi à essayer trouver des solutions, à contacter, plein de personnes, à faire, des entretiens d'embauche en parallèle. Au final, l'entreprise a vu que j'étais tellement déterminé pour trouver des solutions que je l'ai croisée dans un salon d'entreprise que tous les jours je venais voir ma RH en disant j'ai eu la convention collective, pas vont plaindre. Est ce qu'on ne pourrait pas faire tel type de contrat ou
tel autre contrat ? Et en fait on se retrouve un mois et demi après et je suis en train de postuler dans l'entreprise concurrente. Et là, le lendemain, RH vient me voir. Elle me dit est ce qu'on peut se voir ? Elle me dit oui, on a trouvé une solution, je dis c'est quoi la solution ? On va te prendre en CDD en cdi temps plein non pas en alternance mais comme on comment c'est possible ? J'ai. Je suis censé être la moitié du temps en formation. Il me dit c'est pas grave on va te
prendre en CDD temps plein. Du coup ça veut dire que pour me prendre en CDD en plein, il faut passer en tant que cadre. Donc je vais être augmentée. Et je dis mais comment on fait pour la formation, pour la formation dit Bah du coup on va te faire un avenant à ton contrat. Je ne sais plus exactement comment. Faire avoir la formation, le. Salaire, la formation, le salaire, la cotisation différente au chômage qui va me permettre plus tard, je ne sais pas encore de créer mon entreprise. Et la cerise sur le gâteau qui n'était
pas du tout prévu, je retourne dans l'école. Là, j'appelle mon père et je lu pour lui annoncer ce qui se passe. Et c'est la première fois de ma vie qu'il va me dire Ecoute David, j'suis fier de toi parce que t'as pas lâché. Je ne sais pas pourquoi je ne t'ai pas posé la question, si c'est juste que ça m'a tellement ému que je revis l'émotion de ça. Et c'était un beau cadeau que j'ai. Je ne l'ai pas fait pour lui et je l'ai fait pour moi. Et j'adore cette idée que quand la vie aide
les gens qui c'est d'eux mêmes, j'ai arrêté de vouloir qu'ils soient fiers de moi. Et le jour où j'arrête de vouloir faire en sorte qu'il est fier de moi, il y a un beau paradoxe. Pour tous ceux qui essaient de réparer des choses dans leur vie. Tu le disais en introduction, qui passent leur vie à essayer de le réparer, que ce soit des blessures, des traumatismes, des maladies, des relations ratées. Et c'est parfois quand tu ne veux même plus le faire que ça se fait naturellement. Ouais, quand tu lâches, parfois, il y a de la
magie qui arrive. Mais sinon, je ne sais pas si c'est le plus gros mur, mais il y en a, il y en a eu plus. C'est pas, c'est pas. J'imagine que c'est pas que c'est pas ton plus gros mur dans le sens où on en a plein dans notre vie. Et tu racontes en début d'émission ce que tu avais vécu avec ta femme au mois d'août. Essaie et on ne peut pas les comparer. Tu le disais toi même, est ce que les gens qui viennent te voir se prennent forcément un mur ? Non. Il y
a deux types de profils. Il y a soit le profil performeur qui son sujet, c'est pas tant qu'il y a un truc qui va pas, mais sans qu'il y a un prochain palier à aller. Chercher et qui veut s'améliorer. Qui veut s'améliorer. Donc la personne c'est un peu le profil du sportif de haut niveau, de l'artiste qui marche déjà, de l'entrepreneur qui marche déjà et c'est la personne qui sent qu'il y a un potentiel inexploité, qu'il y a une forme de schéma répétitif et la personne n'arrive pas à le résoudre. Je prends l'exemple d'un entrepreneur
qui fait 2 millions d'euros de chiffre d'affaires et il n'arrive pas à comprendre ce qui bloque dans le développement de son entreprise. Et en creusant avec lui ce qui est paradoxal, ce qui est contre intuitif, on va se rendre compte qu'il s'est promis, petit, de ne pas ressembler à son père. Son père qui était entrepreneur, très froid, très directif, très ferme, parfois agressif, et du coup, en essayant absolument de ne pas ressembler à son père, il s'interdit de licencier. Il s'interdit de dire non. Il s'interdit de poser des limites, c'est à dire de poser un
cadre neutre. Donc l'entreprise n'arrive pas à évoluer. Et paradoxalement, au début, je ne comprends pas. Je me dis bon, on va bosser sur ton père alors qu'il vient me voir pour son business et il me fait confiance. On va travailler sur son père et d'un coup il se met non pas à devenir son permis, mais à pouvoir incarner un morceau de son père pour pouvoir mieux poser ses limites, pouvoir être caid, licencier. Et on pourrait se dire ah bah du coup, il est devenu un gros con. Et paradoxalement, il va voir la première standing ovation
de l'histoire de sa vie d'entrepreneur par ses salariés. Parce que quelqu'un qui pose pas de cadre, c'est déstabilisant, c'est comme un enfant à qui tu poses pas un cadre. Et donc il attendait que ça d'avoir quelqu'un qui, quand c'est la crise, capable de prendre des décisions difficiles et et en fait l'entreprise va se souder, ils vont vraiment se réinventer. Il va en plus passer à 3,3 millions. Donc c'était typiquement quelqu'un qui arrive pas avec un gros mur. Il arrive avec quelque chose qui va, qu'il veut chercher. Donc ça, je dirais que c'est une partie des
personnes. Et effectivement beaucoup de personnes, c'est le mur qui est mort, qui est une source du QI moteur. Parce que quand t'es dans le mur, tu dis je, j'en souffre et je veux des solutions en fait. Mais il y a beaucoup de gens. Je te pose la question parce que il y a beaucoup de gens qui viennent, qui se sont exprimés à ton micro et qu'on peut entendre aussi comme des témoignages qui sont tombés très bas et qui ont compris des choses dans cette chute là, qui leur a permis de faire un virage, de faire
des détours, de de changer, de mieux s'unifier, de guérir, de mieux prendre conscience de certaines choses et Et parfois on a l'impression qu'on ne peut pas devenir plus, plus, plus, plus ajusté avec nous même sans passer par ces phases là. Est ce que tu es d'accord que l'épreuve est le chemin ? D'une certaine manière, le mur et le chemin ? Dans une certaine mesure, Je suis vraiment d'accord et j'aime beaucoup ce principe qui est popularisé par Nassim Nicholas Taleb qui est un homme brillant d'anti fragilité, qui parle de trois types de dobjets, de systèmes. Donc
il y a les systèmes fragiles. Par exemple un verre en verre, il est fragile, il casse un tu le fais tomber, casse la table. Là c'est quelque chose de solide. C'est à dire que si je tape dessus, elle va résister jusqu'à temps que je mette des chocs tellement forts qu'elle casse. Et l'anti fragilité, c'est au milieu de ça. C'est quelque chose qui, quand il reçoit des chocs d'un certain niveau, il va se renforcer. Par exemple, notre système immunitaire, il est ni fragile ni solide. Il est antifragile par les chocs immunitaires, le renforce. C'est aussi le
principe dormez par rapport au corps. C'est à dire que pour pour arriver à développer tes muscles, tu vas avoir besoin de chocs. Et c'est assez fascinant comment ça paraît basique, que si j'ai envie de me développer physiquement, je balaie la salle de sport. Je vais soulever des poids plus difficiles. Et c'est fou qu'on n'intègre pas que pour se développer mentalement. Je vais avoir besoin de challenges qui sont plus difficiles mentalement. Et donc on a une forme de quête de facilité, d'une vie confortable. Mais comment tu expliques ce paradoxe ? On a besoin des épreuves comme
tu le dis, pour se solidifier, pour s'améliorer, pour apprendre à se connaître, pour progresser. Pour être plus humble, pour comprendre les autres, pour un choix. Et en même temps, on passe notre journée à essayer d'éviter le problème. Il y a plein d'explications à ça. Déjà quand tu regardes l'évolution du cerveau de l'humain, on a quand même un grand, un immense héritage d'un cerveau primitif. Il y a beaucoup de parties de notre cerveau qui sont communes avec les mammifères. Et pour survivre, quand t'es mammifère, eh ben. Est ce que tu as besoin, C'est priorisé d'éviter le
danger de savoir trouver comment te nourrir et de reproduire. Et donc on a toute une partie du cerveau qui n'est pas optimisée pour évoluer, qui est optimisé pour survivre. Et naturellement prioriser le plaisir, éviter la douleur, ça fait survivre. Le truc, c'est que si on prend une partie du cerveau qui s'appelle l'amygdale, qui a pour but justement de nous préserver du danger, elle se met en route quand on se sent en danger ou quand il y a possibilité de pouvoir justement se nourrir, se reproduire. Elle est utile dans un monde dans la savane où ton
problème c'est un tigre. Quand tu as un type qui est face à toi. Avoir ces trois modes de survie qui sont attaque pour voir te mettre en combat, repli sur toi, tu bouges pas parce que quand tu as un prédateur, ne pas bouger c'est aussi un moyen qui ne voit pas ou alors fuir c'est utile. Le truc c'est que la majorité des problèmes qu'on a aujourd'hui en tant qu'êtres humains, ce ne sont pas des problèmes du type du tigre. C'est construire un couple inspirant. C'est un jeu qui n'est pas sur 20 minutes, qui a un
jeu, qui est sur un an, deux ans, trois ans, dix ans. Construire un couple inspirant. Si tu fuis, que tu te replies sur toi, j'attaque, T'es dans la merde. Exactement. Mais c'est ce qu'on fait. On va attaquer notre conjoint verbalement, on va en cas de conflit, fuir, fuir le sujet. On va s'échapper sur des sources de plaisir. La fuite aujourd'hui de l'être humain, elle est rarement en courant. Comment on fuit ? On fuit dans les addictions, on fuit sur Netflix, on fuit sur Instagram, on fuit dans l'achat compulsif et donc on ne va pas se
confronter à la vraie problématique. Donc c'est pour ça qu'il y a une partie de nous qui qui le fait maintenant. J'aime bien ces deux courants de pensée est la courant de pensée hédoniste. Donc le bonheur c'est la quête de plaisir et la pensée plus d'Aristote qui est démoniste. Et donc le bonheur c'est la quête de sens. Et donc là du coup, qui dit quête de sens dit déjà un jeu qui est plus sur 20 minutes. C'est un projet sur plusieurs années de construire une relation, de construire une entreprise, d'avoir un impact autour de toi, de
révéler tes talents artistiques. Et on le sait, quand une personne s'autorise à penser plus loin, on voit son cortex préfrontal qui est la partie du cerveau qui a le plus évolué entre les primates et nous, qui se met en fonctionnement. Et quand tu regardes sur Wikipédia cortex préfrontal, ces missions c'est vision, créativité, empathie, se mettre à la place de l'autre. Si le but du développement personnel, je caricature, c'est de devenir la meilleure version de moi même, Alors je vais tout le temps être déçu parce que comme tu le disais, l'objectif que j'ai, qui n'est que
je peux pas forcément atteindre par rapport à ce que je suis aujourd'hui, va toujours me rendre malheureux et en plus je vais toujours chercher à éviter les épreuves pour y arriver et je vais toujours me les taper ces murs. Donc peut être que c'est une question. Est ce qu'il n'y aurait pas un mensonge au fond de tout ça ? Celui que on peut être heureux si on évite les murs et qu'on peut être heureux uniquement si on développe notre meilleure version de nous même. Ce qui est en plus très très faux. Parce que ça revient
à être un logiciel, à être une machine qu'il faut développer, comme la version. De la partie version. J'ai du mal à répondre parce que c'est très subjectif, ça dépend de ce que les gens mettent derrière et par contre, c'est 100 % sûr que la quête absolue est d'éviter la souffrance, d'éviter le challenge te rend plus malheureux. Moi par exemple, pendant longtemps, ma définition d'un couple harmonieux, c'est un couple qui avait une absence de conflit et donc du coup ça rendait chaque conflit terriblement difficile à vivre. Et c'est le paradoxe, c'est que c'est un peu comme
un gremlins qui est là et du qui te fait peur. Du coup tu ne veux pas le voir, il va grossir. Et le conflit c'est ça dans la relation. Alors que si tu vois le conflit comme une opportunité d'arriver à exprimer des choses qui n'ont pas été exprimées jusqu'à maintenant, du coup bah tu le gère quand il est petit et paradoxalement il prend moins de place et c'est valable sur sur plein de choses. Donc oui, je pense que chercher à vouloir être tout le temps ça rentre, ça rend très très très malheureux. Alors je suis
très content parce qu'on arrive justement dans cette deuxième partie dont je voulais qu'on parle, le sujet des fausses croyances. Si je deviens absolument la meilleure version de moi même et que je n'ai aucun problème dans ma vie, alors je serai heureux. Ça, on voit bien que c'est des fausses croyances qui vont constamment nous décevoir. Parce qu'en fait, tout ce qui va se passer dans notre vie ne va jamais être le plan de base qui en plus est alimenté par les films, les réseaux sociaux toute la journée et qui explique qu'en fait, les profs, ça finit
toujours bien. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Donc c'est une première question que j'ai envie de te poser est ce qu'on n'a pas un vrai sujet, une lucidité à avoir sur nous même qui est de prendre conscience de nos fausses croyances ? Et si ce sujet te parle, ce que tu peux nous parler des fausses croyances, elles viennent d'où ? Comment elles se construisent et à quel point elles sont importantes ? Et pour répondre à la première partie sur cette idée de meilleure version de soi et ce fantasme qu'un jour les tiennes vont s'arrêter,
on ne s'arrête jamais et c'est un peu un des paradoxes pour moi du on va dire du dév perso ou du bien être, c'est que le finalement être heureux c'est plus arriver à apprécier ta vie telle qu'elle est la maintenant les relations telles qu'ils sont maintenant, ce qui n'est pas du tout en contradiction avec le fait de changer des choses. Je peux avoir de la gratitude de comment ma femme a été avec moi jusqu'à maintenant, ce qui empêchera pas que je puisse adorer les conversations pour clarifier ce qui est important pour moi à l'avenir. Et
donc on a ce fantasme. Le jour où j'aurai de l'argent, le jour où j'aurai la notoriété et le jour où j'aurai ça, je serai enfin heureux. Et j'ai eu ce fantasme. J'ai pensé que le jour où je serai millionnaire, le jour où je ferais le tour du monde, le jour où j'aurai accès à ces personnes là, je serai heureux. Mais en fait, le jour où ça arrive, ça te paraît quelque part pas si énorme parce que tu as fait tellement de choses pour que ça arrive. Tu sais, je n'étais pas surpris. C'est comme quand je
dis voilà comment Ted Talk, il a fait 4 millions de vues à la fois. Je suis content. Je ne suis pas surpris non plus. J'ai fait 600 conférences avant 1000 vidéos avant et donc c'est génial. Mais c'est pas autant génial que ce que l'ancien moi dix ans auparavant aurait imaginé. Et donc on s'imagine que le jour où on a ça, on sera enfin bien. En fait, les challenges, ça ne s'arrête pas et quelque part, il y a quelque chose de stimulant là dedans, c'est que des fois, quand les gens me disent Ah mais la vie
est dure, je dis mais ça serait comment une vie où t'as aucun challenge ? Tu te lèves le matin, tu fous rien, t'es malheureux ? Exactement. Et donc il y a beaucoup plus quelque chose autour d'arriver à apprécier, à aimer et voir la beauté qui est dans chaque adversité. Parce que vraiment chaque adversité, tu enrichis, tu apprends des choses. Un truc que j'aime bien faire, c'est demander aux gens de lever la main s'ils ont déjà eu un moment où ils ont été fiers d'eux. Naturellement, tout le monde lève la main et je leur demande de
choisir ce moment. Et ensuite je leur demande Est ce que ce moment, il était facile ou difficile ? Et en fait, à chaque fois, il y a une corrélation entre être fier de soi et le fait que ça a été dur. Et donc c'est drôle, on fantasme d'une vie hyper facile alors que les moments dont on est fier, c'est le voyage du héros. Et je leur dis voilà, personne m'a dit un jour mon héros c'est Ken de Ken Barbie. Est ce qu'il a une vie hyper facile, confortable ? Il nage, il reste coiffé, C'est Batman.
C'est. C'est cette voyage de transformation qui nous inspire chez les autres et chez nous même. Donc ça, c'est pour le côté dev. Perso je continue. Car justement je vais arriver sur est ce que ce que tu viens de dire c'est une fausse croyance partagée ou est ce que c'est complètement autre chose ? Est ce que je confonds ? Oui, c'est clairement une fausse croyance que moi j'ai eu, que j'ai eu beaucoup, que bien sûr j'ai encore ce qui est toujours cette partie primitive de moi qui voit des shoot de plaisir, qui veut un peu de
dopamine. Mais c'est vraiment le paradoxe, tu t'es beaucoup plus épanoui quand tu apprends à voir en quoi la vie elle te rend service avec les cadeaux qui s'offrent à toi. C'est comme Steve Jobs qui se fait virer d'Apple, il le dit c'est horrible. Qui a créé cette boîte ? Tu te fais dégager de ta propre boîte ? Horrible. Mais en même temps, il a une forme d'arrogance. Il est pas bon manager, il a des choses à explorer autour de la créativité. Il va du coup créer Next et Pixar quand tu vas racheter des parts et
pouvoir créer et développer Pixar. Et ça va s'avérer indispensable pour faire le Apple qu'il a toujours voulu faire. Sur le coup, c'est douloureux Et qu'on soit d'accord, je ne suis pas en train de nier que c'est le moment pour tout le monde, à commencer par moi. C'est de perdure et personne ne peut dire quoi que ce soit sur le fait que notre souffrance elle est réelle. Et c'est pas parce que la souffrance elle est réelle que ça veut dire qu'il n'y a pas une opportunité qui est en train de s'installer, qu'on est simplement pas encore
en train de voir. Alors généralement, ces murs là, on est sur le nœud gordien de notre échange. Ces murs là, nous nous mettent à la gueule. Pardon pour l'expression, ils nous mettent à la gueule toutes nos fausses croyances. On croyait que, en travaillant bien, en faisant ça, bien, en suivant des formations, en sortant tous les soirs en etc etc, on arriverait à et on se rend compte que non, il y a des obstacles qui nous sont mis dans la tronche et que toutes nos croyances qui nous faisaient lever le matin sont en partie fausses. Ben
c'est clair. Et tu parlais en parlant hors caméra du burn out. Il y a certaines personnes, je dis pas que c'est le cas de tout le monde, mais il y a certaines personnes qui ont besoin de passer par la case burn out parce qu'au fond elles avaient construit ce que tu as décrit. C'est à dire je serais heureux si j'ai le poste à responsabilité dans l'entreprise du CAC 40 que je fais. Et donc elles ont construit quelque chose, elles finissent par le réaliser. Elles sont pas vraiment épanouies et certaines personnes, elles ont besoin de passer
par cette phase où le corps lâche et crac pour revenir à l'intérieur et dire en fait qu'est ce que je veux au fond ? Parce que je ne peux plus continuer cette voie. Je ne dis pas que c'est le cas de 100 % des burn out, mais c'est un cas de plein de personnes que j'ai entendues qui me disent d'elles mêmes C'est ce qu'il a, c'est ce qui arrivait pour elles. Est ce que j'ai répondu quoi à ta question sur les croyances limitantes ? Oui, c'est. Donc les croyances limitantes ont ancrées pour plein de raisons.
Déjà, ce que nos parents et la société répètent en permanence sont juste. Croyances limitantes et fausses croyances. Pour toi, c'est la même chose. Alors déjà, je pense qu'en fait ça existe pas réellement les croyances limitantes, c'est à dire que on accepte, on accepte et on adopte des croyances sur mesure pour survivre à un environnement donné. On se raconte une histoire. Oui, mais c'est surtout que si je suis né dans un pays en guerre, je vais développer des croyances adaptées pour survivre dans un pays en guerre. Le problème, c'est qu'à un moment donné, peut être que
la guerre est finie et je continue d'utiliser des croyances qui m'ont aidé à survivre dans un moment donné. Si par exemple, à chaque fois que je me mets en avant, mon père me met une claque. Le fait de ne pas me mettre en avant, c'est utile. Ça évite la claque. Ça évite la claque, le problème, c'est que j'ai potentiellement 35 ans et que mon père n'est plus là et que je continue d'utiliser une stratégie qui m'a été adaptée fut un temps. Donc je me dis pas que les grands sont bonnes ou mauvaises, je dirais qu'elles
deviennent inadaptées entre la vie que j'ai envie d'avoir et les croyances que j'ai maintenant. Dit autrement, ce qui est vrai un jour pour se protéger reste alors qu'en fait ça n'a plus lieu d'être. Exactement. Ou en tout cas ça n'a plus lieu d'être totalement. Parce qu'une erreur souvent que les personnes font pour vis à vis de leurs croyances, parce qu'elles réalisent qu'elles ont une croyance limitante. Imaginons que j'ai la limitantes que il ne faut pas prendre sa place parce que prendre sa place ça fait de l'ombre aux autres et j'ai développé ça. Donc pour répondre
à ta question, comment tu le développe ? C'est soit les messages répétés de ma culture, la famille, mon entourage etc. Soit ce sont des expériences plus ou moins traumatiques. Quand je dis traumatiques dans le sens où j'ai vécu une situation dans lequel j'ai mon ami qui s'est mis en route et j'ai été choqué parce que j'ai eu un comportement me mettre en avant, m'exprimer, dire quelque chose, dire non dans lequel et j'ai eu l'impression de soit perdre en sécurité, soit perdre en reconnaissance, soit perdre en relation. C'est un peu les trois plus gros types de
chocs qu'on peut avoir. Je me sens en danger, je me sens pas reconnu ou critiqué ou je me sens le lien qui se déconnecte et donc la personne c'est dit. Moi prendre ma place c'est faire de l'ombre aux autres Parce que peut être quand je la prenais, ma mère m'engueulait en me disant mais tu prends toute la place par rapport à ta sœur, regarde, elle ne sait pas s'exprimer. Donc ça, ça m'a choqué. Donc du coup, je laisse la place aux autres. Le travail de la personne souvent, c'est se dire ah putain, j'ai cette croyance
limitante, je veux me débarrasser de la croyance limitante. J'en ai marre de pas prendre ma place. J'en ai marre de la croyance limitante qui fait que prendre sa place c'est mal et donc elle va vouloir essayer d'aller dans l'opposé. Elle va vouloir essayer de vouloir passer de ça à je vais prendre totalement ma place et ça ne marchera pas parce que la part d'elle qui ne veut pas prendre sa place, elle a une intention qui est vertueuse, qui est potentiellement de laisser de la place aux autres, et ça, elle ne veut pas s'en débarrasser. Donc
il y a beaucoup de travail en dev perso qui ne marche pas parce que la personne va passer de blanc à noire ou de noir à blanc. C'est que quand on va réaliser qu'est ce que t'essaies de servir de beau en ne prenant pas ta place ? Ben j'essaie de maintenir de l'harmonie dans la relation avec les autres. Ok, ça va, on va garder ça maintenant, on va trouver d'autres solutions pour maintenir la relation en prenant ta place. Mais on veut pas chercher à aller à l'opposé, la prendre tout le temps. On va apprendre à
danser, on va apprendre à savoir quand est ce qu'il s'agit de garder la croyance ancienne, quand est ce qu'il s'agit de dire En fait, là c'est mieux si je respire et que je me tais. Et à l'inverse, là c'est mieux si je prends ma place et je m'exprime puisque c'est qu'une question de danse. Et souvent pour apprendre, on va un peu chercher le mais. Donc ça rejoint ce que tu disais au tout début de l'interview, c'est que ce qui consiste à dire là j'ai une croyance limitante et hop, maintenant je passe en mode positif, hop
c'est terminé. Ce côté binaire, ce switch, ça ne marche jamais. On aimerait, ça ferait une interview plus courte. On ferait un vrai faux en dix minutes. Mais ça serait faux de dire. Et souvent on va passer de trauma en trauma pour apprendre les deux côtés. Ça, imaginons la j'ai quelqu'un en tête. Il a beaucoup fait confiance dans sa vie parce que sa mère lui a dit on peut faire confiance aux autres. Donc du coup, dans les relations amicales qu'il a créées, il a eu tendance à considérer que quand quelqu'un d'autre lui dit quelque chose, c'est
forcément ce qui va se passer. Cet excès de confiance qu'on pourrait penser être une croyance positive, faire confiance aux autres. Mais cet excès de confiance, lui, lui a amené à faire confiance à des personnes qui n'ont pas fait ce qu'il a dit et donc vivre une immense souffrance et passer du coup de l'opposé. On ne peut pas faire comme je dois, faire confiance totalement à on ne peut pas faire confiance aux autres, tout comme vouloir faire totalement confiance l'a amené à créer cette tragédie dans sa vie. Ne plus du tout vouloir faire confiance, créer une
autre tragédie parce que du coup il crée peu de relation. Mais en fait, la réponse elle est ni dans son ancienne croyance, ni dans la nouvelle. Ce qui se passe c'est que ma femme je peux pas lui faire confiance et pourtant je l'aime et elle ne peut pas me faire totalement confiance. Parce que si ma femme par exemple, elle adore la spiritualité, elle adore les voyages. Donc si elle me dit mon chéri, l'année prochaine on fait un voyage, on va en Egypte, on va visiter des temples. Je peux totalement lui faire confiance sur ce sujet
là. Maintenant, si elle ment, si elle s'engage d'aller faire quelque chose dans un an sur quelque chose qui n'est pas vraiment important pour elle, même si sur le coup elle est sincère, ça serait peu de comprendre l'être humain que de pondérer la confiance que je peux avoir en elle. De la même manière, parce que les êtres humains, tous, nous trahiront à chaque fois qu'on a la bêtise de leur faire confiance, qu'ils vont vivre une vie qui n'est pas en accord avec ce qui est important pour eux. Si moi par exemple, tu me dis je m'engage
et je te dis voilà, je serais là pour pour t'aider, on va faire un coaching, je vais pouvoir répondre à tes questions sur la psychologie. Tu peux me faire confiance si elles mon donné je ne sais pas parce que j'ai envie d'être sympa je te dis tu peux me faire confiance, je ferais la cuisine ou je ferais je sais pas quoi. Est ce que ça m'intéresse pas ? Je vais trouver une stratégie inconsciente ou inconsciente pour ne pour ne pas le faire. Et je passe mon temps à aider des couples à réaliser qu'en fait ce
n'est pas que l'autre est méchant, c'est que l'autre sur le coup, il était plein de bonne volonté. Il a dit oui, je ferai ça sans être conscient de son système de valeurs à lui et que sur le temps ça tient pas. Donc là j'ai compris que dans notre échange, il y a ceux qui prennent conscience de leurs croyances limitantes et l'erreur serait de tout d'un coup remplacer complètement la croyance par l'opposé. Et on va aller de tragédie en. Tragédie jusqu'à trouver la nuance et donc la nuance. C'est je vais faire confiance. Oui, ça dépend sur
quoi, ça dépend quand et ça dépend à qui. Et donc ça, c'est un travail donné d'enlever. Et ça, c'est un travail sur soi même. J'ai rarement de prise de conscience de ce qu'on vient de décrire. Il y a un deuxième cas de figure sur lequel j'aimerais m'arrêter. Personnellement, moi je l'ai vécu, je connais plein de gens qui le vivent plus ou moins consciemment. C'est que parfois on prend conscience de ce qui serait bon pour nous, mais on reste dans notre schéma. Je sais, je prends un truc très basique, vraiment terre à terre. Je sais que
je devrais faire du sport parce que j'ai tel et tel et tel problème, mais chaque matin je me dis ce soir je fais du sport parce que le médecin me l'a dit chaque soir, j'ai trouvé une bonne raison de ne pas le faire. Alors je sais consciemment, avec ma maturité, avec mon intelligence, avec mes amis, avec tout, qu'il faudrait que je le fasse. Pourquoi on reste dans nos, nos nos nos nos schémas archaïques ? On n'est plus dans les croyances, on est dans nos schémas habituels alors qu'on sait que c'est le schéma qui nous ferait
du bien. J'adore ta question A. Je me souviens plus en quelle année 1960 il y a un concept qui a été popularisé qui s'appelle la dissonance cognitive. Donc la dissonance cognitive, c'est le conflit interne qu'on ressent entre ce qu'on pense qu'on doit faire, ce qu'on a envie de faire et nos valeurs. Et donc du coup, il y a un conflit entre valeurs, perceptions et comportements. Si la personne, elle le fait pas, Encore une fois, ce n'est pas un problème de manque de volonté. Pareil, ça serait des trucs, des limites du dev. Perso c'est pas vraiment
des volonté ou aprem d'intelligence et ce n'est pas le. Problème de t'es pas capable, tu veux pas assez, tu dis pas non, c'est limite achète un poulet, le journal et compagnie, c'est. Pas ça, c'est qu'il y a il y a un conflit quelque part, il y a un conflit, soit avec une croix, avec une autre croyance. Je dis n'importe quoi, j'ai une personne qui n'arrivait pas à perdre du poids. Pourtant, elle savait, comme tu disais, de ce qu'elle avait à faire parce que dans sa famille, beaucoup de personnes étaient en surpoids et perdre du poids
c'était ne plus faire partie de la famille. Et donc là elle va dire je comprends pas, je n'arrive pas à perdre du poids, mais quand tu creuses sur ça, j'adore cette question qui est contre intuitif en fait qu'est ce que tu gagnes à ne pas changer et pas dans le mode t'es bête, mais vraiment, qu'est ce que tu cherches à protéger ? En ne changeant pas, on se rend compte de quelque chose. On va se rendre compte que si la personne ne le fait pas, c'est soit parce qu'elle bien protéger quelque chose, une relation, une
croyance qui sont importants pour elle, ou alors elle ne voit pas assez le lien avec ce qui est important pour elle. Si par exemple, ce qui est important pour quelqu'un qui nous écoute, c'est l'éducation de ses enfants, ça c'est sa valeur numéro un, la valeur numéro deux, le voyage et qu'on a un médecin qui lui dit ce qu'elle devrait faire au niveau de sa santé, mais que factuellement, sa santé c'est pas ce qu'elle sait, pas ce qui est le plus important. Elle sait intellectuellement ce qui est le plus important. Mais j'aime beaucoup cette phrase de
Kirlian que je vais la paraphraser Je suis désolée, je l'ai plus exactement, mais en gros, tu n'es pas ce que tu dis que tu feras, tu es ce que tu fais, c'est en sous entendu. Tes actes disent beaucoup plus qui tu es que ce que tu dicte que que tu es. Et donc les gens peuvent me dire la santé c'est important pour moi et moi je regarde où est ce qu'ils investissent leur temps et leur énergie et leur argent. Donc il y a quelqu'un qui investit beaucoup d'énergie et de pensées sur l'éducation de ses enfants.
Je sais que ça c'est vraiment important. Il y a beaucoup plus de chance qu'elle se mette à changer des choses dans sa santé. Si elle voit en quoi prendre soin, prends soin de sa santé va permettre d'enrichir la relation avec son fils, que ce soit sur la santé elle même. Mais ça peut être plus là, ça peut être l'expérience de faire quelque chose d'un confortable en soi, peut être une matière pour pouvoir partager avec mon fils quand lui fera aussi des choses inconfortables. Est ce que la prise de conscience de ce qu'on est en train
de se dire suffit à sortir du schéma ou pas ? Non, ce qu'on va faire, c'est on va revisiter le souvenir et on va l'aider à faire ce qui s'appelle. On pourrait l'appeler comme ça, ça s'appelle comme ça une restructuration cognitive, c'est à dire qu'on va revisiter le souvenir jusqu'à temps qu'elle puisse le revivre en étant totalement neutre. Et donc ce n'est pas un truc en mode c'est quoi le cadeau ? C'est on va le revivre déjà pour que sensoriellement, physiologiquement, il y a plus de réaction physique, on va l'aider à voir comment ça lui
a rendu service à ce moment là, à cette époque là, comment elle a grandi de ça, qu'est ce qu'elle a appris de ça, Qu'est ce qu'elle a développé grâce à ça ? L'aider à réaliser qu'elle n'est plus la fille de 17 ans ? Et donc, il y a ce moment de coaching qui est fascinant, où on prend la femme d'aujourd'hui qui reparle à l'ancienne pour que d'un coup, qu'est ce qu'on sait ? C'est que si on prend quelqu'un qui a vécu un évènement difficile, on en a tous vécu, on le met, on met un scanner
sur son cerveau. La simple évocation du sujet va réactiver l'amygdale. Pourquoi les dictateurs brûlent les livres à chaque fois ? Parce que le pouvoir d'un être humain, c'est de poser des questions. Et donc en n'ayant pas de nourriture, le peuple arrête de poser des questions, arrête de challenger l'autorité. Mais sauf que c'est pareil en interne. Il s'agit avant donner de pouvoir dire comment j'en suis si sûr qu'en fait le mettre en couple égal souffrir, j'en suis pas si sûr. Et donc, avant même de vouloir changer de point de vue, le pouvoir c'est. C'est d'en prendre
conscience. Un et deux. Questionner par exemple, imaginons que moi c'est une de mes croyances, c'est si on me critique, c'est que je vois rien. Déjà l'inconscient en prendre conscience c'est super, c'est déjà énorme. Ce qui va se passer après, c'est de me dire bah comment ? Comment tu en es si sur David ? C'est quoi les faits factuels qui te font dire que être critiquée égale n'a pas de valeur ? Moi je vais te donner certainement des faits que j'ai dans ma vie. Après je vais pouvoir me poser une question suivante est ce qu'il y
a des contre exemples ? Est ce qu'il y a des gens que moi je trouve incroyable qui sont critiqués ? Et là je vais sur Allociné, un de mes films préférés, c'est Gladiator, tu vas Gladiator dans Gladiator, tu classes par une étoile et tu vois des gens sincères dire que c'est un film merdique avec aucun jeu d'acteur. Et là ça rate dit Bah en fait pour moi c'est un chef d'œuvre et des gens qui sont persuadés que c'est nul. Donc non, il n'y a pas une corrélation directe entre être critiqué et être nul. Et c'est
ce travail de questionnement qui te fait te dire bah ce serait quoi l'autre point de vue maintenant ? Peut être que être critiqué c'est une opportunité d'apprendre. Quand il y a les premières premières vidéos que je fais, les gens me disent arrête de mettre le costume de ton père. Bon, c'est pas les costumes de mon père. Ça, c'est lui faire mal. Ça fait mal, mais en même temps, ils ont raison. Mon costume, il est trop grand. Donc grâce à eux, je vais, je vais changer de costume. Après quand t'as un mec qui sort de nulle
part. Thomas du 38, c'est comme ça qu'il l'appelle de son nom. Tu mérites pas de vivre. Première vidéo. Premier commentaire qui te met ça ? Première vidéo. Je dois avoir dix vues. Moi. Ma mère qui regardait trois fois. Moi aussi c'est dur mais en même temps c'est intéressant pour quelqu'un qui a des pensées de suicide, d'avoir un mec qui sort de nulle part et qui met ça. Et donc grâce à lui, J'adore ce sketch de Fary. C'est C'est un sketch qui dit quand on dit fils de pute, pourquoi tu te vexe ? Tu la connais
ta mère et. Et j'aime l'idée qui est derrière ça. En fait, si la personne quand elle me critique, elle me fait mal, c'est que moi j'ai une plaie. Donc elle vient d'appuyer sur sa petite plaie. Là, si je n'avais pas cette plaie là, le me ferait moins mal. Et donc c'est parce que moi et je remets beaucoup en question ma valeur que ce commentaire et il me fait mal aujourd'hui, j'en ai toujours des commentaires comme ça. Ils sont beaucoup plus facile à vivre parce que en fait, aujourd'hui, je prends du recul et je me dis
le mec il me connaît pas, il. S'abonner à ma chaîne YouTube, il a choisi de mettre la cloche. Pourquoi ? Je sais qu'il a choisi de mettre la cloche parce que ça fait la troisième fois qu'il commente ma vidéo de 40 minutes qui vient de sortir et il la met après deux minutes. Donc il a pas pu la voir la vidéo. Donc ça veut dire que il dédie une partie de son temps alors qu'on ne se connaît pas pour me critiquer si je me mets à sa place. Moi je vis trois minutes avec lui, lui
il vit 24 h avec lui même, il est en souffrance. Pourquoi je devrais mal vivre le fait que j'ai quelqu'un en souffrance moi c'est comme l'exemple que j'aime bien prendre. C'est comme les gens qui aiment beaucoup les animaux et t'as un animal qui a sa patte coincé dans un piège et tu essayes de l'aider. Quand c'est un animal qui est piégé, qu'est ce qu'il fait ? C'est de te mordre, mais tu lui en veux pas, il est blessé, tu sais qu'il est pas bien. C'est pareil. Le hasard sur internet pour prendre du temps, pour aller
essayer de défoncer quelqu'un que tu connais pas, il faut quand même. C'est rare que le jour où tu te réveilles le matin en mode tu te sens bien de dire qu'est ce que je vais faire aujourd'hui, je vais prendre un mec sur YouTube ou une nana que je ne connais pas et je vais aller le défoncer. C'est que t'es pas bien. Et donc tu vois, au final, j'avais peur de la critique, mais la critique ça me fait grandir. La critique, ça rend un Parce que quand t'as que des commentaires qui te disent qu'est ce que
tu fais, c'est exceptionnel. Là ton égo est gonfle, tu te mets à y croire que t'es exceptionnel et quand tu crois que t'es exceptionnel, le problème c'est que t'arrêtes de faire la chose qui est la base t'a rendu relativement bon. C'est à dire que si on t'a dit que t'étais bon, c'est parce que t'as lu, tu t'es formé, t'as essayé 22 fois et. Et c'est pour ça que si y a rien de plus dangereux pour un sportif que les applaudissements ou qu'une victoire parce que tu te mets à penser que c'est fini. Moi j'ai eu
des phases comme ça où j'ai eu besoin de critiques violentes pour me refaire revenir sur les fondamentaux. Ouais, bah c'est à dire que. T'as besoin de gens pour de valoriser, t'as besoin de gens pour te critiquer tout le temps. Chez lui, on parle beaucoup de la vie intérieure. Il y a un mot que j'aime bien, c'est le développement intérieur. J'aime bien parce que ça embrasse toute la complexité que t'essaies de nous raconter depuis tout à l'heure. La première question que j'ai envie de te poser, c'est est ce que quand je te parle de vie intérieure,
de développement intérieur, ça te parle ou pas du tout. L'écho que ça fait ? Je vais dire comme ça l'écho que ça fait, c'est que je pense J'adore cette citation d'Einstein Si un poisson se compare à un singe, à sa capacité à monter à l'arbre, il va se sentir stupide toute sa vie. Je pense qu'on sous estime à quel point on a du génie à l'intérieur de nous. C'est pour ça que tout le long, j'ai fait de mon mieux pour essayer de déconstruire des choses. On juge beaucoup de parties de nous parce qu'on essaie de
devenir ce singe qui monte à l'arbre alors qu'on est un poisson et qu'on a un truc unique à apporter. Mais tu es d'accord avec le mot d'humilité que j'employais, c'est à dire que ça demande de l'humilité d'accepter de ne pas vouloir forcément être le singe. Oui, ça demande de l'humilité. Et en même temps, tu parlais des tremblements des des murs. Je pense que les murs, ils servent à ça. Les murs, ils servent à nous rendre humbles parce que c'est normal d'avoir notre égo qui gonfle à chaque fois qu'on réussit. Il y a des choses et
les murs, ils permettent de nous permettre d'être out. Mais en quoi l'ego est mauvais ? Jules Romains L'ego. N'est pas mauvais. En fait, pour moi, l'ego c'est une partie de toi, Ça te fait te protéger, ça te fait te construire les personnes qui. J'aime beaucoup cette idée que y'a que l'ego pour vouloir tuer l'ego. C'est une dimension de soi ça. Nous, ça nous façonne. Je pense que là où c'est dangereux, c'est quand tu mets l'ego à la place du roi, c'est à dire que toi t'es le roi ou t'es le chef d'entreprise. Comme tu peux
prendre la métaphore, tu peux prendre l'ego, c'est une dimension de toi. Je pense qu'il s'agit plus de dialoguer avec son ego et c'est de comprendre ce qui cherche à protéger. Encore une fois. Et moi mon message c'est que je pense qu'on est beaucoup plus beau qu'on imagine. On a un potentiel qui est dingue. En fait, j'ai j'ai que des anecdotes de gens qui font passer des années à se fouetter pour réaliser que l'endroit où ils se fouettaient, ça cachait un truc, un truc magique. On est vraiment fait pour apporter quelque chose de particulier aux autres.
Et je vais prendre un autre exemple qui peut parler. J'ai plein de femmes qui viennent me voir et qui me disent tain je suis nul, comment tu sais que t'es nul ? Regarde cette nana, elle a 200000 abonnés sur Instagram. En plus elle a un corps incroyable chimique. Et qu'est ce que tu me racontes toi ? C'est quoi qui est important pour toi ? Et bien elle me dit l'éducation de mes enfants, la relation que j'ai avec mes filles. Je dis mais est ce que tu échangerais 200 000 abonnés pour la relation avec tes filles
? Mais j'y vais jamais Et là, ça c'est avoir les larmes aux yeux. Pas des larmes de tristesse, des larmes d'amour envers elle même et regarde le paradoxe au moment où elle se lève le matin en se disant avec de l'amour envers elle même, j'ai réussi à créer ce qui est le plus précieux à mes yeux ces deux relations avec mes filles. Du coup, son estime d'elle même, elle monte et vu que son estime d'elle même, elle monte, et bien paradoxalement, quand elle va faire sa vidéo sur Instagram, elle est plus rayonnante. Est ce que
tu ne peux pas être attirant quand dans ta tête tu dis que t'es une merde car c'est difficile d'être attirant quand tu es tout le temps en train de penser que t'es pas. T'es pas à la hauteur. Mais quand tu te dis en fait moi j'ai autre chose à apporter, je vais parler de la relation avec mes filles. Et paradoxalement, ces autres domaines de vie financier, carrière professionnelle, sociale, ils vont se développer parce qu'elle se reconnaît dans la ou elle a, elle a du génie. C'est comme une fois que j'ai un jeune qui vient me
voir, me dit David à côté de toi, j'ai rien réussi. Mais qu'est ce que tu racontes ? Et je l'ai En plus, c'était facile, je le voyais à son corps, mais qui était Barak musclé ? Et aujourd'hui je fais de la muscu, à cette époque là je faisais rien et je dis mais t'as vu mon corps ? Il me dit oui, si tu voudrais, mon corps dit non. Euh de quoi tu parles ? De quoi tu parles ? Quelle valeur ? Et en fait, ça avait beaucoup de valeur à ses yeux. Le s'occuper de son
corps, la santé, etc. Vite, pendant que toi t'es en train de t'occuper de ton corps. Moi je suis dans des livres de psychologie et je pense que je qu'une moi, un modèle mental que j'aime beaucoup par rapport à la comparaison, c'est ce qui m'arrive encore une fois, comme tout être humain régulièrement, c'est est ce que je prendrais l'entièreté de la vie de la personne ? Parce que l'erreur qu'on a tendance à faire, c'est de dire je voudrais garder toute ma vie et prendre cette partie là de la vie de la personne, mais ça marche pas
comme ça. C'est à dire que tu veux la vie de Mandela, mais il faut aussi le couple de Mandela et je suis pas sûr que beaucoup de gens veulent le couple qu'avait Mandela. Tu veux la vie d'Einstein ? Il faut le couple avec sa femme. Allez chercher la lettre d'Einstein à sa femme. Je pense que ce n'était en 2024. Mytho, Il serait au taquet sur Einstein. Et donc je peux m'inspirer d'Einstein, mais vouloir la vie de l'autre ou penser que je suis pas à la hauteur parce que je me compare à quelqu'un d'autre, c'est pas
réaliser à quel point j'ai vraiment quelque chose d'unique à apporter et souvent je m'en rends pas compte. On en parlait avec Steve Jobs, il va faire son cours de calligraphie, ça paraît être une perte de temps de faire un cours de calligraphie quand tu fais une boite d'informatique. Mais il a un amour du design et de la beauté et sans alors explorer ce truc qui ça en apparence a rien qui va s'avérer pouvoir changer l'espacement des lettres dans sur les ordinateurs Apple. Et c'est ce qui fait que pendant longtemps les gens comprenaient pas pourquoi ils
aimaient lire sur Apple et pas sur un Windows. Parce que il y avait, il y avait plus d'harmonie dans le texte et donc s'il y a un truc que j'aimerais contribuer aujourd'hui, c'est vraiment notre histoire. Elle est unique, notre ADN, elle est unique. Tout ce qu'on a vécu, c'est unique. Nos blessures sont uniques et on a quelque chose d'unique à apporter au monde. Et je le fais encore ce weekend. Je demande aux gens, je dis Qu'est ce que ça vous ferait d'imaginer que dans dix ans ou dans trois ans, vous croisez quelqu'un ou même vous
croisez dix personnes qui ont vécu exactement les mêmes adversités que vous et que parce que vous vous êtes relevé, parce que vous en avez fait quelque chose, vous avez dix personnes les larmes aux yeux, Pas des larmes de tristesse, des larmes de gratitude. Vous dire putain merci. Parce que grâce à toi et grâce au fait que tu l'ai vécu, ça me donne l'énergie de me relever. Je dis ça vous ferait quoi d'imaginer que votre vie serve à d'autres personnes qui ont vécu quelque chose de similaire ? Et je demande pour qui ça aurait du sens.
Et tout le monde lève la main. Pour reboucler ce qu'on disait au début sur les limites du développement personnel, c'est aussi qu'il faut aller vers une plus grande humanité et bienveillance envers nous même, envers ce qu'on est. Et que cette clé là en fait, qui nous permet après d'aborder. Les murs qu'on peut se prendre, les faux soi etc. Tu nous invite à plus d'humanité en fait envers nous même, des gens. Je pense qu'on en est un. On a du génie à l'intérieur de nous et qu'on le réalise pas. Et je pense que les tartes qu'on
se prend à la vie nous aident à nous rapprocher. J'aime beaucoup cette idée en anglais de Failure Repair. Pousse donc les échecs, te ramène vers ta mission, les victoires, t'éloigne de ta mission. Il n'y a rien de plus dangereux que les applaudissements. Par exemple, quand t'es youtubeur et que les like c'est dangereux les like, parce que les likes disent que l'audience veut. Alors bien sûr, c'est hyper important d'être à l'écoute de l'audience, mais combien de créateurs ou d'artistes au bout d'un rang se perdent dans ce que leur audience veut alors que eux, ils ont changé
et finalement y meurt à petit feu ? Et ça demande. Et c'est pour ça que des fois, souvent ils vont, ils vont avoir besoin d'attendre la phase où ça devient dur pour dire en fait ça n'a plus de sens ce truc là. Je vais revenir à ce que j'ai envie d'apporter au monde. Et là tu attires une audience qui matche avec ce que t'as envie de donner. C'est dur quand t'es applaudi. Et c'est pareil avec l'argent. D'ailleurs, quand tu tu te mets à gagner de l'argent. C'est super dur de t'avoir toi même. Quand fait ce
que t'es en train de faire te plaît pas totalement parce que bah ça marche. L'avantage quand ça foire, c'est que ça marche plus. Donc il y a quelques années, tu t'es intéressé ? J'ai peut être encore le qu'aujourd'hui tu me diras. Ah, ce que je voulais dire grandir spirituellement. Tu as fait une vidéo qui disait qu'il fallait apprendre à aimer. Ça rejoint ce que tu dis sur ce que je dis ça. Apprendre à aimer, apprendre à observer, apprendre à grandir, c'était ça grandir spirituellement. Est ce que la vie spirituelle, tu le mets comme une composante
du développement personnel tel que toi tu l'entends ou c'est des choses différentes ? Est ce que c'est des choses que tu as eu envie de creuser jusqu'à maintenant ? Je pense qu'il y a plusieurs parts du développement personnel. Il y a le développement des soft skills, donc gestion du stress, pensée critique, communication, prise de parole en public, négociation, influence. Cette philosophie un peu stoïcienne justement, qui permet de rebondir dans l'adversité. Donc ça je pense que c'est décorrélé d'une forme de spiritualité. La spiritualité c'est une case comme le développement personnel assez large qui est complexe. Je
pense que chacun la définit comme il l'entend. Mais est ce que toi elle te gêne ? Est ce que est une partage ? Si tu veux, est ce que toi, à titre personnel, c'est un sujet que t'as investigué ? Et est ce que dans les dents, dans la composante de la vie intérieure des gens, dans les échanges que tu peux avoir dans les coaching, c'est quelque chose qui qui revient. Yes ! On est déjà moi à titre personnel. Je trouve que la spiritualité et je pense que c'est un des rôles des religions pendant longtemps, elle
permet d'avoir une forme de réponse aux questions auxquelles il y a pas de réponse et on adore le contrôle, donc on déteste le manque de contrôle et donc ça donne une forme de calme intérieur de se dire bon bah je peux m'en remettre à plus grand quand quand je n'arrive pas à avoir la réponse. Typiquement quand j'arrive pas à voir la beauté de bah pourquoi je perds un enfant ? Mais je peux me dire c'est ok, pas encore voir. J'ai une forme de confiance qui a une intelligence moi je ne sais pas exactement comment la
nommer, mais moi j'ai je crois un peu dans cette vision d'Einstein et de beaucoup de scientifiques d'ailleurs, qui à force d'étudier l'univers, la science, c'est difficile de pas se dire il y a pas une forme d'intelligence. Quand tu vois la perfection de beaucoup de choses dans dans la biologie, l'espace circulaire. Donc moi je crois à une forme d'intelligence la plus grande qui qui organise un peu tout ça, pas dans un dans un Dieu là pour nous faire vivre que du plaisir. Parce que du coup c'est souvent dans des moments où tu trouves la vie dure,
tu dis bah du coup il n'y a pas de Dieu. Si si, ce Dieu est uniquement source de plaisir, Il est en vacances ou quoi ? Quand c'est une. Mauvaise image de Dieu ça ? En tout cas pour moi en tout cas, nos vies nous montrent que ce serait imparfait, comme Dieu, comme image. Yes ! Et après ? Pour moi, la spiritualité c'est à croire en une forme d'intelligence plus grand des deux. C'est apprendre à m'aimer. Mais les autres ? Moi je pense que à chaque fois que quelqu'un me dérange, il me donne. Je pense
que nos plus grands bourreaux et nous aident à grandir et nous aimer. Parce que tout ce que je déteste chez les autres, c'est ce que je déteste en moi. Si je ne supporte pas le mec ou la nana en retard, c'est que je me déteste quand je suis en retard. J'ai eu beaucoup de mal avec le côté looser de mon histoire. J'ai raté, c'est pas possible. Et donc j'étais dur avec les gens qui ratent et j'étais encore beaucoup plus dur quand je ratais. Et donc toute personne qui rate, c'était une opportunité d'apprendre à aimer le
tout en moi. Ce qui est un paradoxe parce que tu t'aimes quand tu foires plus, c'est facile de performer puisque. À la fin, on arrive bientôt au terme de notre échange. Et il y a encore trois questions que j'aimerais te poser. La première, c'est quand je t'écoute nous donner les limites du développement personnel et donc avec un développement personnel que moi j'entends un peu plus ajusté par rapport au côté Si tu respectes des injonctions, si tu fais ce qui est, ce qui est bon et si tu respectes certaines règles, alors tu seras hyper heureux. Si.
Si tu enlèves cette mauvaise compréhension, est ce qu'on fait pas une erreur à mettre d'un côté le développement personnel qui est en fait le fait de travailler son être avec tout ce qu'il a de lumineux et tout ce qu'il a de ténébreux. Et il y a aussi du chemin, peut être plus divin, plus spirituel de la vie, qui consiste à chercher à aimer, être aimé, à se relier à quelque chose de plus grand dont tu parlais. Est ce que c'est pas là où ton étoile en terre cherche un peu encore ce côté humain de vouloir
séparer ? D'un côté il y a ceux qui croient au dév, perso, il y a ceux qui croient en Dieu les uns que les autres sont dans leur bocal, alors qu'en fait il y a une intériorité à développer en chacun. Et cette singularité là fait la beauté du chemin. Et ce sont, peut importe les mots qu'on est tous les êtres humains. On veut deux choses on veut aimer être aimé et exprime notre potentiel. J'aime bien dans l'histoire cette idée du philosophe parking que c'était l'idée de Platon et d'Aristote que le roi, on voulait qu'il soit
à la fois roi et philosophe, c'est à dire à la fois dans ce côté d'un plus. Il est là pour gérer son royaume, mais aussi gagner en sagesse. Et donc du coup, c'est à la fois exprimer mon potentiel, avancer, passer à l'action, me fixer des objectifs et en même temps et en même temps prendre du recul. Tout ça, au final, on s'en fout et c'est paradoxal. C'est à la fois me fixer des objectifs et en même temps dans futilité, C'est pas ça le meilleur, C'est à la fois je ne sais pas essayer de faire des
vidéos qui font le maximum de vues, les travailler, m'obséder dessus et en même temps me rendre compte, c'est que des vidéos, si j'arrive à faire les deux, la vie elle est dingue. Pour finir, il me reste deux questions. Je reviens à la question du début de notre interview qui était est ce qu'il faut forcément se prendre des murs pour avancer ? Et pourquoi on attend de se prendre des murs pour avancer ? Est ce qu'il y a une citation, une phrase, un mantra que t'as entendu ou qu'il a donné dans ta vie qui t'aide encore
aujourd'hui quand t'es dans l'épreuve ou quand tu ne comprends pas ce qui t'arrive ? Quand tu te prends ces murs ? Et qu'aimerais nous nous partager ? Yes, beaucoup. Il y a cette citation souvent attribuée à Marc-Aurèle apparemment. Je sais pas si c'est bien lui, mais donne moi la force. En plus, lui s'adresse à Dieu dans cette citation la base. J'enlève souvent cette partie, mais donne moi la force de changer les choses que je peux, la sérénité d'accepter les choses qui sont et la sagesse de distinguer l'une de l'autre. Elle est profonde, c'est à dire
que il y a des choses sur lesquelles j'ai encore du pouvoir et souvent je me fais ma victime alors que c'est pas fini. On peut encore gagner, on peut encore y arriver. Donc relève toi, c'est en ton pouvoir, donne moi la force d'y arriver. Et d'autre chose, pareil. On se plaint alors qu'en fait c'est mort. La météo, c'est mort. Voilà les élections, j'en sais rien. Plein de choses qui sont morts dans ce cas là. La sérénité et ensuite la sagesse de distinguer sur quoi j'ai du pouvoir et sur quoi je n'en ai pas. Ça c'est
la philosophie stoïcienne. T'as la même version d'Épictète qui dit voilà, concentre toi sur ce qui est en ton pouvoir. Et c'est. Et donc de bien distinguer ce qui est en ton pouvoir, ce qui est ce qui ne l'est pas. Pour moi, c'est une des choses les plus dures à incarner, mais les les plus transformatrices quand tu arrives à bien distinguer les deux. Et pour finir, le David Laroche il y a quatorze ans, qui était mal dans ses baskets, qui était timide, qui était qui voulait exister dans les yeux de son père et qui était dans
dans tous ses petits murs de sa vie, dans tous ses étriqués, de quelle lueur il aurait eu besoin pour le libérer et lui permettre d'aller de l'avant. Et cette lueur, est ce que tu acceptes de nous la transmettre ? Parce qu'elle peut aider les gens qui nous regardent et qui nous écoutent ? Je vais du coup boucler avec ce que j'ai dit en introduction que je pense que la seule chose dont j'avais besoin, c'est réaliser que c'est possible de changer et. En fait, tout a démarré avec une question inversée. Avant, je me disais est ce
que j'en suis certain que je peux y arriver ? Ce à quoi la réponse était non, malheureusement. En fait, j'ai inversé la question Est ce que j'en suis certain que je peux pas y arriver ? Et la réponse était aussi non. Donc ça veut dire que c'est peut être possible. Donc allons vérifier, allons voir. Et c'est dingue, moi j'adore le dit souvent, c'est ce que je le dis. Je disais de règle David de quinze ans et viennent s'asseoir dans une salle. Ils viennent voir la relation avec ma femme. C'est c'est un truc de malade, c'est
un truc de malade. On se rend même pas compte à quel point chaque chose qui crée un excès crée une exponentielle, crée un ricochet. Le livre que tu lis de plus te donne une idée qui va t'amener à faire une action que tu aurais pas faite, qui va t'amener à rencontrer quelqu'un que t'aurais pas rencontré. Cette rencontre t'amène à lire un autre livre que t'aurais pas lu, rencontrer quelqu'un d'autre que tu aurais pas rencontré. Et tout ça commence à bouger. Et c'est un petit peu la métaphore de l'avion. C'est à dire qu'il faut beaucoup d'énergie
à faire décoller un petit peu l'avion et finalement peu d'énergie à le maintenir en vol. Et donc c'est normal que des aient l'impression que ça paye pas. Mais c'est comme un truc qui s'emboîte, un puzzle qui s'assemble. Franchement, c'est un truc de dingue. C'est un truc de dingue à quel point avec de l'énergie focalisée, on peut vraiment tout apprendre, On peut apprendre à communiquer, on peut apprendre à gérer sa sexualité. J'en ai. Je parle dans les détails. On peut apprendre à gérer le conflit, c'est ouf. C'est ça que j'aime avec les gens irréalistes. Tu peux
changer pas tout, mais tu peux prendre un truc à la fois et aller tellement au delà de ce que tu imagines. Et c'est ce qui s'appelle les Keystone habitent, c'est que quand tu changes un truc important, ça te donne confiance pour le truc suivant et le truc suivant. Et d'ailleurs c'est une des erreurs, c'est de vouloir tout changer d'un coup et c'est prouvé, il vaut mieux prendre un micro changement et se mettre dessus en se disant cette semaine je vais apprendre à faire des silences et c'est la seule chose que je vais faire La semaine
d'après, je vais apprendre à raconter des histoires. La semaine d'après je vais apprendre à quand ma mère me dit ou mon père me dit Va ton projet, ça ne marchera pas et que ça m'agace parce que ça me renvoie dans l'enfance. Je vais apprendre à dire trois choses pose, respire, pose une question si j'arrive à faire ça pendant un mois, à chaque fois que ma mère se vante des fois des coachs quand ils sont de par leurs parents et des fois le simple fait de voir leur père ou leur mère sur le téléphone appeler, ils
commencent à se mettre dans cette mode, elle va me souler et je leur faire renommer leur mère ou leur père par entraînement et que c'est l'entraînement qui les appelle. J'ai un entraînement qui m'appelle. J'ai entraînement qui m'appelle et que ressentir la partie commence et donc ils se mettent à respirer et du coup ça devient plus un problème, ça devient un jeu. Je vais aller m'entraîner sur le tatami pour devenir meilleur en gestion du stress, meilleur en communication. J'ai l'impression que ce que tu nous dis en fait à la fin, c'est changer de point de vue
sur votre incapacité à changer. Exactement. Et à ta question de ce qu'il faut absolument des murs, je pense que oui. Par contre, je pense qu'on n'est pas obligé d'attendre les gros. C'est un peu l'histoire du cirque, c'est assez fou. Je pense qu'on a des niveaux de feedback. D'abord on commence à avoir des formes d'intuition. Si je les écoute pas ce murmure intérieur, je vais avoir des feedback physiologiques, je vais m'en remettre, je vais tomber malade, je vais avoir mal au dos. Ça dit quelque chose si j'arrive toujours pas à entendre avoir des feedback sociologiques, mon
entourage, ma famille, mes amis, ils vont me dire des trucs. Alors certainement très maladroit et avec leur histoire et leurs traumas donc ça va être difficile de décoder. Puis je vais avoir d'autres cercles, mais je vais forcément avoir du feedback. Et c'est vrai que si j'écoute aucun de ces mécanismes, ni ma petite voix intérieure, ni mon corps, ni ma famille, ni mon entourage, ni mes clients, bien souvent, je vais avoir besoin d'une grosse tarte pour comprendre. Merci beaucoup David Laroche d'être venu nous voir. Je rappelle que t'es le fondateur de Paradox. Je vous invite à
découvrir. C'est plus qu'un média, toute une société de formation. Il y a des très belles vidéos à découvrir sur Paradox et David Laroche sur YouTube. On vous met tous les liens en description et moi je vous dis à très vite. Si cet échange vous a parlé, n'hésitez pas à aller découvrir d'autres témoignages sur notre chaîne YouTube des Lueurs. Abonnez vous pour nous aider aussi à faire rayonner toutes ces belles lueurs sur YouTube ! Je compte sur vous ! A très vite.