parlons de l'évolution de l'apprentissage à travers le temps tout d'abord on a connu la pédagogie de la transmission selon laquelle il était possible de transmettre tout simplement un discours à un élève ou à un apprenant qui pouvait le comprendre s'il était énoncé clairement alors tout ce qui concerne la pédagogie des jésues le cours classique était fondé là-dessus selon cette façon de concevoir l'apprentissage l'élève était plutôt passif devait se contenter de comprendre l'information qui lui était transmise et puis s'efforçait de le régurgiter ou de reproduire ce qu'on lui avait appris le rôle de l'enseignant c'était de
transmettre tout simplement son savoir les forces de ce courant là c'était que c'était extrêmement rapide alors pourquoi faire compliqué quand on peut tout simplement dire de l'information pour qu'elle soit comprise par contre les limites de ce courant là étit que par exemple pour être capable d'apprendre avec la pédagogie de la transmission il faut avoir à peu près le même bagage cognitif que la personne qui nous parle autrement dit il faut très bien connaître le sujet dont on nous parle pour être capable d'apprendre dans ce modèle là et puis il fallait aussi que les élèves aient
le même les mêmes outils cognitifs la même façon de comprendre que la personne qui leur parle pour être capable d'apprendre alors c'est pas tout le monde qui qui était capable de réussir dans un contexte comme celui-là les pistes qu'on conserve encore aujourd'hui de la pédagogie de la transmission sont les exposés magistraux et la présentation de documentaires ou de tout type de de de d'information qui est plutôt statique alors tout le monde se rappellera sûrement du chien de Pavlov hein le chien de Pavlov à qui on a été capable de faire sonner une clochette puis d'associer
à ça sa salivation alors ça c'est issu du courant B avoristes chez les béavioristes on cherche à modeler le comportement des apprenants donc on va leur faire vivre des situations dans lesquelles ils seront mis face à des stimulus ils produiront une réponse à laquelle l'enseignant ou le formateur va donner un renforcement positif ou négatif si le renforcement est positif l'apprenant a plus de chance de vouloir reproduire ce comportement- là plutôt que si le renforcement est négatif ben l'apprenant va peut-être s'efforcer d'oublier la reproduction de ce ce comportement là dans un contexte comme celui-là le rôle
de l'enseignant c'est de faire le design de l'apprentissage c'est-à-dire de découper les tâches en petite bouchée et à aider les élèves à traverser les différentes étapes pour qu'il y ait apprentissage le rôle de l'élève dans ce contexte là c'est d'être plutôt passif d'écouter et de réagir en déduisant quels sont les comportements souhaitable dans l'environnement qu'il traverse les forces de ce courant-l c'est par exemple d'être très très efficace au niveau de la gestion de classe et d'être aussi très efficace pour les apprentissages de plus beau niveau taxonomique donc par exemple apprendre à accorder le participe passé
avec avoir dans un cahier d'exercice alors c'est de faire des exercices successifs qui vont développer des automatismes les limites de ce courant là c'est par exemple notre incapacité à découper une compétence complexe par exemple avoir un regard critique sur une situation c'est très difficile de découper ça en plusieurs petites tâches successives il faut vraiment dans ce cas-là vivre une situation complexe alors le béaviorisme ne sera pas utile pour développer des compétences une autre force du baviorisme c'est de nous permettre de déveloper des routines et des procédures les limites du béaviorisme c'est en fait de ne
pas s'intéresser à ce qui se passe dans la tête de l'apprenant quand il fait une erreur parce que chez les bavioristes l'erreur c'est une d'apprentissage ou un échec de l'enseignant dans le design de sa leçon donc on va avoir besoin d'aller puiser dans les autres courants pour comprendre pourquoi les élèves font une erreur les pistes d'intervention qu'on garde encore aujourd'hui qui sont tissu du béaviorisme sont par exemple le découpage des tâches en sous-tâche le fait d'annoncer clairement ses attentes en début de cours ou en début de journée au primair c'est aussi le renforcement donc on
a conservé du béaviorisme le fait de renforcer positivement les comportements qu'on veut voir reproduire et on a conservé aussi du béaviorisme l'évaluation formative et l'évaluation sommative on va maintenant entrer dans les courants dit constructiviste alors ce sont les courants qui s'intéressent à la construction des connaissances chez les apprenant le premier dont je vais vous parler c'est le cognitivisme alors on a vu que les faiblesses du baviorisme c'était de ne pas s'intéresser aux raisons pour lesquelles les élèves font des erreurs ou à tout ce qui se passe dans la tête de l'apprenant alors les cognitivistes eux
vont s'intéresser à ce qui se passe leur objet d'étude en fait c'est d'essayer de comprendre comment une personne peut traiter l'information encoder l'information dans sa mémoire à long terme et y accéder dans les moments opportuns où on en a besoin alors c'est eux qui vont nous expliquer le fonctionnement de la mémoire à court terme la mémoire à long terme et puis ils vont aussi beaucoup s'intéresser à comment les informations sont organisées dans la mémoire à long terme c'est aussi d'après leurs travaux qu'on a construit l'ordinateur l'ordinateur étant constitué d'un processeur qui traite l'information et aussi
à une structure de fichier qui est construite en arborescence dans laquelle il y a de grandes catégories et des sous-catégories d'information pour les cognitivistes apprendre c'est ajouter de la nouvelle information à des informations déjà existante dans la mémoire à long terme alors ce sont les premiers à croire que les élèves quand ils arrivent à l'école n'ont pas la tête vide mais ont déjà un bagage de connaissance dont on doit tenir compte et auquel vont s'ajouter les nouvelles connaissances qu'on va leur apprendre un autre élément qui est important d'associer au cognitivisme et à tous ces grands
courants constructivistes c'est la la nécessité d'avoir des connaissance antérieure donc autrement dit si on n pas de connaissance antérieure par rapport à un sujet quelconque ou une notion quelconque il est impossible de traiter l'information donc d'apprendre alors on va beaucoup s'intéresser à l'existence ou non de connaissance antérieure chez les élèves avant de commencer un enseignement le rôle de l'enseignant dans ce modèle là ça va être d'aider à la construction des connaissances ou d'aider à l'organisation des connaissances alors c'est là que les enseignants vont faire des interventions sur la structure existante des connaissances chez les élèves
c'est comme ça qui est venu l'idée d'exploiter par exemple les les réseaux de concept alors tous les logiciels qui nous permettent de créer des réseaux de concept ça provient du cognitivisme l'enseignement stratégique aussi c'est un mouvement qui est issu du cognitivisme on a beaucoup vu naître ça dans la fin des années 80 début des années 90 et puis on en a gardé des enseignements forts le rôle de l'élève dans le cognitivisme c'est de traiter l'information donc l'élève est quand même actif et puis il est engagé consciemment dans le traitement de l'information alors les forces de
ce courant là c'est de clarifier l'organisation des connaissances et aussi une des forces de ce courant-l c'est la métacognition alors le fait de rendre l'élève conscient de la façon dont il construit sa connaissance l'amène à avoir plus de pouvoir sur cette fameuse construction là une limite du du cognitivisme c'est par exemple si on axe trop sur l'organisation des connaissances mais qu'on l'associe pas nécessairement au contexte dans lequel elles doivent être sollicité on va vivre un échec de transfert alors dans le constructivisme le mouvement qui va venir après là on va aller vraiment exploiter le concept
de contexte alors mettre les choses en contexte pour que les élèves soient capables de solliciter les connaissances d'abord mais aussi de les solliciter au bon moment et dans le bon contexte les pistes d'interventions qui sont issu du cognitivisme sont par exemple la métacognition le fait d'amener les élèves à réfléchir à la façon dont ils organisent leurs connaissances on va voir aussi apparaître des pistes relatives à l'organisation des connaissances et au réseau de concept ensuite on va aussi amener les enseignants à faire des liens entre les différents types de mémoire donc on va amener les enseignant
à faire des liens entre la mémoire épisodique les épisodes vécus par les élèves dans la vie courante et la mémoire sémantique les contenus plus scolaire alors on va amener les élèves à faire des liens entre les événements qu'ils ont pu vivre dans leur vie et rattacher ça à des contenus scolaires alors on va dans ce cas-là bien exploiter la force de ces deux mémoireslà observons maintenant le constructivisme je vous ramène à vos études universitaire avec Piaget qui nous enseignit que le développement cognitif était fait de stades successifs reliés plutôt à l'âge donc plus on vieillit
plus on est capable d'abstraction et plus on est jeune plus on a besoin de concret chez les constructivistes l'apprentissage est une construction personnelle autrement dit je pourrais pas prendre ma construction et la mettre dans la tête d'une autre personne non va falloir que je la mette dans une situation réelle dans laquelle cette personnelà va vivre un événement va vivre une va manipuler l'information va manipuler la connaissance et va se faire sa propre construction dans ce cas-ci l'élève va beaucoup apprendre dans la tion alors c'est très important chez les constructivistes de de de mettre en place
des situations où l'élève va être actif et va manipuler de façon concrète ou abstraite l'information ou la connaissance le rôle de l'enseignant chez les constructivistes c'est effectivement de penser à des situations qui ressemblent beaucoup à ce qu'on vit euh par exemple si à ce qu'un scientifique ferait comme opération dans son vrai travail pour faire vivre ces situations-là aux élèves les élèves dans ce cas-ci même s'ils n'avaient pas de connaissance antérieure par rapport à un sujet par rapport à une notion par rapport à un concept grâce à ces manipulations là ça va faire quand même émerger
une construction temporaire sur lesqueles sur laquelle l'enseignant va pouvoir intervenir par la suite donc ça va faire en sorte que l'élève va avoir un certain bagage sur lequel je peux agir et fignoler cette construction là comme enseignant le rôle de l'élève dans le constructivisme c'est d'être actif dans les situations qui lui sont soumises par l'enseignant et accepter de vivre des déséquilibres qui sont parfois inconfortables une des forces du constructivisme c'est par exemple de travailler sur l'erreur chez les constructivistes l'erreur est un élément vraiment intéressant qui nous permet de constater où en est rendu l'élève dans
son développement cognitif donc c'est une source d'information qui n'est pas vue comme étant quelque chose de honteux ou quelque chose qu'on va essayer d'éviter l'erreur va plutôt être quelque chose qu'on va essayer de comprendre et sur laquelle on va pouvoir d'orén avant construire les pistes d'interventions qui sont issues du constructivisme sont par exemple les situations complexes le fait de guider les élèves sans aplanir les difficultés en les questionnant et en les relançant le père du socioconstructivisme c'est vigotski entre autres ce que vigotski nous enseigne c'est c'est que non seulement il y a une construction qui
qui est faite chez l'élève mais on peut ajouter à ça l'aspect sociale autrement dit grâce au langage on est capable de faire une construction qui est beaucoup plus fine que celle qu'on aurait fait par soi-même autrement dit il y a un grand gain à amener les élèves à échanger leur perception leur façon de voir les choses et le fait qu'ils arrivent à un consensus fait en sorte que chacun des deux interlocuteurs AA fini sa conception un élément très intéressant chez les socioconstructivistes c'est le fait que le développement cognitif n'est pas figé comme chez Piaget où
il y avait des stades vraiment qui étaient associés à l'âge et qui permettaient à l'élève de passer d'un stade cognitif à un autre non chez les socioconstructivistes on dit plutôt que si un élève n'a pas atteint un processus cognitif mais que je prends le temps de l'accompagner et de travailler ce niveau de pensée de pensée avec lui je vais lui permettre de l'atteindre plus rapidement que si j'étais centré sur des stades plus biologiques alors autrement dit si un élève n'a pas vraiment les capacités de réaliser un problème de faire une abstraction le fait de l'accompagner
va l'aider à acquérir ce processus cognitif là le langage est donc un élément très important chez les socioconstructivistes le langage nous permet de préciser notre pensée de négocier le sens de certains mots et de raffiner notre apprentissage le rôle de l'enseignant dans ce courant-l va être de mettre à la disposition des élèves des situations dans lesquelles les échanges vont être riches et dans lesquelles l'enseignant va animer les échanges sans les couper par des des affirmations qui ferait office de conclusion non on va plutôt laisser les élèves discuter et on interviendra plutôt plus tard lorsqu'on verra
qu'il y aura des dissonances ou des erreurs de compréhension chez les élèves l'une des forces du socioconstructivisme c'est que l'erreur c'est une source d'apprentissage pour tous les interlocuteurs les pistes d'intervention issues du socioconstructivisme sont les situations complexes dans lesquelles on va prévoir des moments d'échange comme par exemple des débats ou des mises en commun d'idées l'intention de cette capsule n'était pas de vous faire un retour historique sur toutes les visions de l'apprentissage mais bien de nous faire voir quelles sont les forces et les faiblesses de chacun des courant donc si on est seulement transmissif on
aura sûrement des problèmes de transfert alors on doit aller puiser dans les différents courants pour bien exploiter les forces d'apprentissage et maximiser les situations dans lesquelles on mène aux élèves