France, États-Unis, Argentine : Qui va plonger, qui va monter en 2025 ?

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Marc Touati
Il s'agit des trois sujets "chauds" du moment : 1. L'investiture de Donald Trump en tant que 47ème P...
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bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver nous allons parler aujourd'hui des trois sujets chauds du moment évidemment tout le monde en parle l'investiture de Donald Trump aux États-Unis c'est son grand retour à la maison blanche qu'est-ce que cela va changer bien sûr pour les États-Unis mais également pour la zone euro pour la France bien entendu pour notre quotidien beaucoup de questions vaessayer d'y répondre on verra notamment le match états-unis- France sur le front du pouvoir d'achat de la richesse par habitant chiffres assez incroyable est-ce qu'avec Trump ça va s'améliorer ou s'aggraver on répondra tout à l'heure à cette question parallèlement bien sûr deuxième grande question on va rester sur la France parce que des nouveaux chiffres viennent de sortir de la Banque de France sur les défaillances d'entreprisees personne n'en a parlé on en parle ici et malheureusement un nouveau record historique a été atteint ce qui veut dire donc des faillites d'entreprise donc du chômage et donc une situation française de plus en plus difficile et pendant ce temps-là notre ministre de l'Économie nous dit que les entreprises françaises ont trop de rentabilité on va devoir AB baisser cette rentabilité je pense à toutes nos PME nos TPE évidemment qui souffrent au quotidien ça ne colle pas avec la réalité mais j'ai envie de dire on en a l'habitude donc on verra ça tout à l'heure dans le détail il y a également des chiffres de Linc sur la population française qui viennent de sortir pour 2024 notamment donc en terme de natalité qui est en train de s'effondrer on me parle également souvent vous me posez cette question sur l'immigration quel impact sur la croissance ben je vous ai fait un graphique justement avec les chiffres de l'INC qui rapporte l'immigration et la croissance c'est assez incroyable on verra ça tout à l'heure et puis troisè question c'esté d'ailleurs la question de la semaine là aussi vous avez été très nombreux à me la poser depuis déjà plusieurs semaines quid de l'Argentine est-ce que l'Argentine est-ce que Monsieur may va réussir son Paris de sauver l'Argentine est que c'est d'ailleurs peut-être une bonne nouvelle pour nous ça peut n service d'enseignement on verra ça dans le détail avec des graphiques bien sûr réaliser sans trucage des chiffres du FMI tout à fait officiels des chiffres assez incroyables qui montrent que l'Argentine est en train de redémarrer donc voilà la question France États-Unis Argentine qui va plonger et qui va monter en 2025 on a déjà une petite on va voir ça évidemment dans le détail parallèlement on terminera avec la bonne nouvelle de la semaine il y en a une elle ne concerne pas malheureusement la France mais c'est peut-être un enseignement également pour les années à venir pour nous les français donc voilà il y a quand même une bonne nouvelle il faut toujours garder malgré tout un petit peu d'espoir alors on commence tout de suite avec ces chiffres voilà de la Banque de France assez dramatiques qui viennent de sortir donc chiffres officiel moi je suis assez effaré personne quasiment aucun médian en a parlé et pourtant regardez bien ce chiffre 65764 défaillant d'entreprise chiffre tout à fait officiel un nouveau record alors évidemment on a eu des créations d'entreprise mais néanmoins ça on voit bien qu'on est sur un sommet historique 2,9 % au-dessus du sommet d'avril 2015 donc ça montre bien que malgré des créations d'entreprises qui ont été énormes notamment pendant coronavirus ça ne suffit pas à justifier un tel désastre pour les entreprises françaises si on regarde les entreprises hors micro-entreprises qui sont bien sûr importantes mais néanmoins si on enlève ces entreprises avec très peu de salariés voir par parfois un salarié enfin parfois zéro donc là regardez bien c'est un sommet historique donc à 12,1 % au-dessus du précédent sommet de septembre 2009 donc c'était à l'époque évidemment une bérisine incète c'était la récession de 2009 voilà où nous sommes aujourd'hui voilà la sinistralité de nos entreprises malheureusement et toutes les entreprises sont concernées voilà les chiffres là son donc catégorie d'entreprise donc en fonction de leur taille là on voit bien sûr les micro-entreprises c'est énorme he donc là c'est le chiffre global mais surtout entreprise hors micro-entreprise regarde bien cette augmentation quasiment 125 % par rapport à janvier 2020 125 % de hausse là ici ce sont les TPE donc moins de 10 salariés 120 % d'augmentation par rapport à 2019 les petites entreprises donc entre 10 et 99 salariés 136 % d'augmentation je sais pas si on se rend compte de ces chiffres assez incroyables pour les moyennes entreprises on est à 120 22,5 % d'augmentation et pour les ETI entreprise de taille intermédiaire plus les grandes entreprises 14 141 % quasiment d'augmentation par rapport à janvier 2020 voilà l'état aujourd'hui de nos entreprises et donc quand notre ministre dit que elles vont elles ont trop de profitabilité ou trop de rentabilité ce n'est évidemment pas sérieux et si vous regardez secteur par secteur les plus concerné malheureusement ça fait déjà plusieurs mois que ça dure sont les entreprises de la construction quasiment 15000 défaillance d'entreprise et souvent il y a des salariés bien entendu derrière voyez 36 % d'augmentation par rapport à à janvier 2020 mais tout le monde est concerné le commerce réparation automobile voyez 27 % quasiment d'augmentation par rapport à 2020 l'hébergement et la restauration 29 % d'augmentation donc là on se rend bien compte qu'il y a un effet également négatif sur l'activité touristique malgré le fait qu'on nous dise que tout va bien en France sur le tourisme l'industrie également 26 % d'augmentation où est cette fameuse réindustrialisation c'était bien sûr du marketing et nous payons aujourd'hui ces bah ces erreurs tout simplement parce que évidemment on a eu on a fait de la communication mais derrière on voit qu'il y a de la sinistralité les entreprises dans l'industrie font faillite de plus en plus idem dans les transports 43 % d'augmentation et alors activité immobilière ça aussi on s'y attendait hein 63 % d'augmentation c'est le secteur où ça augmente le plus on dit que l'immobilier va beaucoup mieux bon c'est sûr que les prix continue de baisser dans beaucoup de villes il y a une petite baisse de taux d'intérêt donc ça va un peu mieux mais malheureusement il y a quand même une augmentation de soit 63 % des faillites d'entreprise dans le secteur immobilier depuis janvier 2020 voilà la réalité du secteur et malheureusement ce n'est pas terminé sachant qu'on a également une petite mauvaise surprise on va dire pour tout ce qui est activité financière et assurance et oui 61 % d'augmentation voyez donc là on a pris le temps de bien regarder dans le détail des chiffres qui qui font quand même assez peur puceque tous les secteurs sont concernés et ça bien sûr c'est très dangereux donc à partir de là quand les entreprises font faillite qu'est-ce qui se passe et bien ça veut dire qu'il y a des licenciements ça veut dire que le chômage augmente le chômage qui a déjà commencé à augmenter ces chiffres du mois de novembre de d'Eurostat on est à 7,7 % on voit bien que ça c'est la courbe rouge ici alors que le chômage dans la zone euro courbe bleu est à 6,3 % donc quand on dit que la France va bien sur le front du chômage ce n'est pas vrai et encore ce sont les chiffres de catégoria a chômeurs de catégoria a si on prend tous les chômeurs confondus y compris ceux qui sont pas dans les statistiques officielles on est à 16,5 % de taux de chômage dans le meilleur des cas donc comprenez bien que c'est dramatique et surtout bah elle est plus concerné malheureusement alors il y a beau beaucoup de chômage également des seniors mais énormément de chômage des moins de 25 ans 20,5 % au mois de novembre contre 15 % dans la zone euro donc on voit bien qu'on a un désastre aujourd'hui social et sociétal qui est en train de s'installer et parallèlement donc encore une fois quand on nous dit que les Français vont devoir payer plus d'impôts alors on nous dit bien sûr ce sont les Ultra riches mais non évidemment tout le monde va être concerné puisque si on enlève les optimisations fiscales par exemple pour les nourrice là tout le monde est concerné vous voyez donc c'est ça qui est très très inquiétant nos dirigeants ne pensent qu'à augmenter les impôts et il ne pense absolument pas à baisser la dépense publique notamment celle dont il bénéficie hein les dépenses je dirais de la haute fonction publique de toute tous les comités théodules et cetera qu'on pourrait supprimer et qu'on ne veut pas supprimer et pendant ce temps-là ce sont les Français qui payent la facture regardez bien les perspectives de chômage c'est la courbe rouge ici selon les ménages interrogés par l'INC taux de chômage est là on pourrait monter à plus de 9 et5mi % de taux de chômage en 2025 et on ne fait rien on est en train de se poser des questions pour savoir si ça va très bien ou ou moyennement bien non ça va évidemment très mal on aura une croissance française de seulement 0,5 % en 2025 donc on est très loin encore du gouvernement qui annonce 0,9 % il arrivé à la baisse mais ça ne suffit pas alors comme si ça ça ça ne suffisait pas entre guillemets on a une situation où et ça c'est les chiffres de l'INC qui viennent de le montrer pour la population donc de 2024 chiffre officiel c'est encore des estimations mais tout de même regardez bien ce ce chiffre incroyable le taux de natalité est en train de s'effondrer voilà les chiffres 9,4 enfants pour 1000 habitants donc donc naissance évidemment et 9,7 décès pour 1000 habitants donc ça c'est la courbe rouge les décès la courbe bleue donc les la natalité on voit que et bien c'est exactement quasiment au même niveau donc il y a 663000 naissances contre 646000 décès voà il y a que 17000 personnes d'écart c'est quasiment rien on a quasiment un niveau identique entre les décès et la natalité bon les DC évidemment c'est un effet piboum qui joue mais c'est surtout la natalité qui baisse c'est ça qui est très inquiétant et donc évidemment les Français sont inquiets quant à l'avenir donc ils ne font pas d'enfant et c'est ce qui est très dangereux par que s'il y a moins de population la croissance structurelle est évidemment en train de baisser c'est à ce moment-là que beaucoup me disent alors pourquoi on ferait pas appel à l'immigration voilà évidemment j'ai fait un graphique deux graphiques assez incroyable tout à fait officiel attention on ne rentre pas dans la polémique ce sont les graphiques de Linc enfin c'est moi qui ai pris les chiffres et j'ai je les ai mis en graphique parce qu'éidment Linc veut pas forcément faire le rapport entre les deux courbes on a donc la courbe rouge c'est donc le solde migratoire ça veut dire les entrées en France moins les sorties et là on voit bien regardez bien comme ça c'est comme ça a explosé hein depuis notamment 2017 on a une augmentation effectivement de sold migratoire ça a évidemment baissé pendant le covid et là voyez on est autour des à peu près 152000 alors d'ailleurs les chiffres sont bizarrement étonnamment stables donc ça veut dire qu'il y a effectivement une augmentation donc de la population donc du solde migratoire donc il y a plus d'immigrés que de personnes qui qui sortent de la France et malgré cela voz c'est la croissance structurelle française elle a continué de baisser c'est-à-dire que l'immigration n'a pas du tout été un moteur de croissance bien au contraire alors si maintenant on regarde uniquement les chiffrre de l'immigration là il y a un petit problème c'est que les chiffres s'arrêtent en 2022 pour l'instant on n' pas les chiffres de 2023 2024 donc on va prendre ce qu'on a attention là c'est assez incroyable voilà donc le le le nombre d'immigrés qui entrent en France chaque année officielle bien sûr ça ne tient pas ça ne prend pas en compte l'immigration clandestine ça c'est sûr mais néanmoins officiellement regardez bien on est aujourd'hui sur quasiment donc 300 31000 immigrés qui sont arrivés en 2022 un record historique c'est la courbe rouge ici donc on voit bien la tendance hein de depuis 2006 chiffre de l'INC évidemment c'est une tendance à la nette augmentation donc certains me disent l'immigration ça fait de la croissance ah bon alors regardons la croissance structurelle française sur la même période voyez c'est la courbe bleue ici ça c'est la ligne de tendance et bien c'est en train évidemment de baisser donc c'est la preuve que ce n'est pas une garantie encore une fois encore faut-il que cette immigration soit productive qu'elle génère effectivement de la croissance qu'il ait une intégration et surtout qu'elle soit sélective c'està-dire que finalement et bien on est une immigration qui vient boucher des trous entre guillemets là où il a des pénuries de main d'œeuvre mais ce n'est pas du tout le cas malheureusement donc ce qui veut bien dire que et encore une fois je porte pas le jugement de valeur c'est simplement pour vous montrer chiffre de liin à l'appui que en augmentant l'immigration ça ne fait pas augmenter la croissance et même l'inverse qui est en train de se produire parce que évidemment il faudrait prendre des mesures pour relancer la croissance et ce qu'on ne fait pas on affaiblit même la croissance notamement en augmentant les impôts donc ce qui fait que la France malheureusement s'affaiblit et s' pauvrit voilà la réalité actuelle de la France je ne fais pas encore une fois de polémique c'est juste une réalité économique que je décris qu'on devrait montrer évidemment tous les jours dans les journaux de 20h comme souvent vous me le dites faudrait que cette émission passe au journal de 20h mais évidemment comme on n pas beaucoup de culture économique ça viendra je pense un jour une fois qu'on aura touché le fond de la piscine là peut-être qu'on se rendra compte des de du drame que vit aujourd'hui la France et qu'on pourra à ce moment-là se réveiller alors ce qui en complètement fou d'ailleurs on voit bien ce manque de culture économique c'est que le ministre de l'économie voyz il vient de parler là dernièrement sur BFM TV donc je cite mes sources he donc avec Apoline de Maler non seulement que je salue et donc il est quand même ministre de l'économie des finances et de la souveraineté industrielle et numérique c'est intéressant parce que ça veut dire que normalement il doit quand même soutenir de entreprises qu'est-ce qu'il a en train de nous dire il nous dit que principale priorité du moment he donc c'est la trans transformation écologique ok on voit que Trump fait exactement l'inverse mais bon admettons et donc il faudra s'adapter ce sont exactement les termes s'adapter demandera beaucoup beaucoup d'investissements ça c'est sûr on est d'accord qui ne sont pas toujours rentables voyez et cela risque de conduire à une baisse de la rentabilité des entreprises il faut l'accepter quand même c'est incroyable d'illeurs que l'État prenne en charge éventuellement ces coûps pourquoi pas mais on est en train de nous dire que les entreprises doivent s'adapter alors les grandes entreprises bien sûr elles vont s'adapter pas compliqué elles vont partir à l'étranger ça c'est sûr mais moi je pense à mes TPE ah mais PME on les a vu tout à l'heure elles sont dans une situation délabrée dans une situation de faillite aggravée et malgré cela on dit qu'on va encore baisser le rentabilité c'est encore une fois une méconnaissance de la réalité s'il vous plaît monsieur Lombard allez voir les chefs d'entreprise les patrons de TPE de PME qui ont du mal à joindre les debouts chaque mois ce ne sont pas les grands chefs d'entreprisees du Cap 40 ce sont effectivement des petites entreprises qui souffrent et même des PME parfois un peu plus grosses mais qui souffrent néanmoins on leur dit non mais vous êtes vous êtes trop rentable alors que quand on voit effectivement le le l'augmentation de la rentabilité française bah elle est plutôt à la baisse à part les grands groupes donc encore une fois on est complètement en décalage nous avons des ministres hors sol alors pourquoi effectivement on a un déficit public qui ne sera pas de 5,4 % comme annoncé mais au moins 6 voir si c'est mis j'ai c'est très triste voilà je suis tout simplement très triste de voir ça pour mon pays j'espère que ça va changer un jour mais pour l'instant on en est loin et pendant que nous évidemment nous les Français nous reculons et bien comme vous le savez aux États-Unis ça avance on a un discours de Trump assez incroyable al jeis parleré que de l'économie hein je parler des des enjeux sociétaux mais qui sont également extrêmement importants mais c'est sûr que euh ben Donald Trump avait annoncé pendant la campagne il est en train de le faire donc une augmentation des droits douan de 10 à 20 % alors il nous parle de 60 % pour les produits chinois mais vous avez remarqué pour l'instant sur la Chine il est en train justement de de calmer le jeu on a bien compris ce qui compte pour les États-Unis c'est le match États-Unis Chine Inde éventuellement Russie et la l'OM de la farce comme d'habitude c'est l'Europe c'est ça qui est fou l'Europe on en parle quasiment pas c'est ça qui est extrêmement dangereux donc c'est bien sûr le discours America et Business First et donc l'Europe l ça veut dire l'Europe en dernier et nous on ne fait rien nous on regarde on met encore des règles on dit ah oui il faut mettre des nouvelles règles et cetera donc bien sûr qu'on va respecter les règles mais en fait on va mourir on va mourir guéri si vous permettez l'expression voyz j'en B fouille tellement c'est énorme c'est qu'en gros oui on veut respecter toutes les règles voilà baisser la rentabilité faire de l' de l'écologie prohibitive parce que pour moi l'écologie norement c'est positif ça veut dire créer des nouvelles sources de création de de richesse de de création énergétique voilà mais là non on vous dit on va mettre des taxes ok très bien donc on va encore nos entreprises alors que du côté des États-Unis son en train de d'être dynamique regardez bien soutien à l'emploi industriel donc on va créer des zones économique spécial avec des taxes des réglementations très basses c'est exactement l'inverse de ce qu'on se fait chez nous on va réduire les impôts pour tous aux États-Unis hein oui c'est pas quand je dis on c'est pas chez nous malheureusement donc les salariés les retraités les entreprises voyez li va passer de 21 à 15 % exemption fiscale pour les heures supplémentaire voilà et alors après bon on est pour au contre d'ailleurs ça a commencé une baisse des prix énergétiques en augmentant donc la production locale de gaz et de pétrole voilà donc les États-Unis effectivement avancec alorsce que c'est bien ou pas toujours est-il que c'est une réalité économique et nous malheureusement nous reculons c'est ça qui est extrêmement dangereux alors d' notre côté il faut pas non plus dramatiser l'impact sur la France sachant que la part des États-Unis dans les exportations françaises ce n'est que 7,2 %. c'est beaucoup bien sûr mais c'est pas non plus complètement déterminant je pense évidemment à nos exportateurs français donc notamment de produits alimentaires et agroalimentaires je sais que vous avez des très bons produits donc ça devrait vous permettre de continuer de les exporter d'autant que deuxième point on va une baisse de l'euro-dollar hier il a un petit peu augmenté mais néan moins l'euro doollar va va continuer de baisser donc si va soutenir un petit peu nos exportations donc pas de panique et quand bien même voyez au niveau global ce n'est que 1,6 % du PIB français en 2023 donc c'est pas ça qui va changer la phase de l'économie française donc c'est ce que j'écris là c'est le nouveau bout commissaire Trump on a eu le covid après on a eu Poutine maintenant on a Trump on aime bien trouver des bouquet Miss pour dire que si ça va mal c'est à cause des autres non si ça va mal c'est à cause de nous on n pas attendu Trump pour s'effondrer malheureusement parce que nos dirigeants ont pris les mauvaises décisions politiques économiques et maintenant nous payons justement cette sanction alors il y a également un espoir désespoirs j'ai envie de dire on voit que Monsieur Poutine donc a appelé donc monsieur Trump pour le féliciter donc est-ce que c'est pas le gage peut-être d'une prochaine paix donc l'arrêt de la guerre en Ukraine une paix peut-être au Proche Orient le régime des Molant en Iran qui va peut-être s'effondrer laisser un régime plus pacifique par la suite également il y a l'augmentation de la production donc de pétrole américaine et donc ce qui veut dire que il y aura une baisse des cours pétrolier une baisse des cours des matières premières ce qui va limiter l'inflation ce qui va également garantir une croissance mondiale toujours autour des 3 à 3 et5i % que ce soit quand même des bonnes nouvelles peut-être n on va pas beaucoup en profiter mais ça reste quand même des bonnes nouvelles donc il faut quand même garder l'espoir et puis dernier point attention sur les droits de douan on l'avait vu en 2017-29 Trump avait un petit peu édulcoré son discours alors pour l'instant c'est vrai qu'il va fort mais noublion pas que c'est un homme d'affaire hein donc il est dans je dirais la négociation donc il est en train de dire attention si vous continuez d'utiliser le dollar dans vos transactions internationales dans vos réserves de change à ce moment-là on ne vous mettra pas de nouveaux droit de douane hein donc c'est surtout une menace pour les pays qui voudraient justement abandonner le dollar et ce qui à ce moment-là générit un effondrement des États-Unis donc ça veut dire que là aussi les droits de douanes ne vont pas forcément augmenter pour tout le monde comme certains veulent l'imaginer mais néanmoins c'est vrai que pour l'instant ça commence fort donc on voit les ÉtatsUnis qui prê des mesures alors que nous en Europe comme j'évoqué tout à l'heure nous on est bon pour mettre des réglementations donc évidemment c'est ce qui fait l'écart de croissance entre les États-Unis et la zone euro alors c'est vrai qu'il y a un discours où qu'on entend parfois on dit oui mais les États-Unis pourront pas continuer comme ça éternellement c'est vrai qu'ils ont des déficits publics énormes mais qui en moyenne depuis 2009 c'est 1360 milliards de dollars par an et ça veut dire 7,4 % du PIB c'est évidemment colossale la dette publique vous voyez que il y a un compteur de la dette publique aux États-Unis donc le 20 janvier 2025 c'est 36000 376 milliards 36000 milliards rendez compte donc c'est pas rien donc c'est quasiment 123 % du pb américain donc ils nous ont battu c'est sûr mais néanmoins ils ont de la croissance alors si on garde la dette totale publique pour privé plus privé on est à quasiment 400 % également déficit de la balance courante là aussi on est à quasiment 950 milliards donc 3,3 % du PIB dernier excédent courant remonte à 1991 voilà pourquoi donc Donald Trump veut prendre justement ces mesures pour limiter ce déficit mais mais la différence c'est que ce qui sauve l'onclle Sam disons-le c'est justement je l'voqué tout à l'heure le poids du dollar c'estàdire que malgré tout ce qu'on entend et bien les États-Unis arrivent à digérer cette dette ces déficits parce que le dollar c'est toujours la référence du système monétaire international voyez c'est entre 62 et 65 % des réserves de change alors que l'euro c'est que 20 % je rappelle quand on a créé l'euro c'est justement pour remplacer le dollar dans les réserve de change ça n'a pas fonctionné parce que évidemment l'euro on le voit aujourd'hui encore ben n'inspire pas confiance hein malheureusement c'est triste avec des pays évidemment comme la France qui ne tiennent pas leurs engagements on peut comprendre pourquoi et le dollar c'est toujours 50 % des transactions dans le monde alors que le commerce américain ce n'est que 11 % du commerce mondial c'estàut dire que le 2/3 du commerce en dollar ne sont pas américains c'est-à-dire que c'est évidemment les marchés d'échang notamment les marchés des matières premières notamment et ce qui veut dire que on a là aussi cette demande mondiale de dollars donc quand les Américains font un déficit et ben finalement c'est nous le reste du monde qui le finançons donc quand est-ce que cela va s'arrêter quand le dollar ne sera plus la référence mondiale donc il faut un concurrent au dollar qui peut être ce concurrent au dollar bah on avait créé l'euro pour ça ça n'a pas marché les Japonais donc avec le yen également ça n'a pas marché donc maintenant il reste le Yan qui pourrait éventuellement le faire pour qui pourrait jouer ce rôle sauf que les Chinois évidemment ne sont pas pressés parce qu'ils savent que pour concurrencer le dollar il faut une devise forte or si le Yan est trop fort et bien ça va casser la croissance chinoise qui à ce moment-là évidemment générera un marasme en Chine et donc ils n'auront rien gagné comme les Japonais dans années 90 donc c'est pour pour quoi aujourd'hui le Yan il est autour des 730 Yan pour un dollar c'est un plus bas quasiment depuis 2008 alors que le niveau d'équilibre du Yan c'est 350 an pour un dollar voyz que donc le onean est très sous-évalué justement pour permettre aux exportations chinoises de d'être très dynamique et d'ailleurs ells ont battu un record l'année dernière quasiment 1000 milliards donc dollars d'excédent commercial pour la Chine c'est évidemment énorme donc les Chinois ont bien compris que ils ne sont pas encore prêts le jour ils pourront donc supporter un Yan fort alors là ils pourront urencer le dollar et là les États-Unis s'effondreront donc c'est pas pour tout de suite c'est pas avant 10 15 ans et justement c'est ce que fait Trump Trump justement aujourd'hui il a bien compris ce danger et donc il est en train de dire attention et bien on veut continuer à garder ce dollar dans les réserves de change dans les transactions mondiales donc attention il nous dit enfin aux autres pays du monde si vous voulez pas avoir des droits de douan continuez à utiliser le dollar donc c'est aussi c'est malgré tout un aveu de faiblesse ça montre bien que les Américains sont en danger bien entendu mais tant qu'ils ont le dollar ils sont protégés ce qui fait que nous malheureusement on n' pas le dollar on a que l'euro et ça ne nous protège absolument pas et surtout aux États-Unis dernier élément cette cette dette publique elle génère de la croissance et notamment sur l'investissement sur l'innovation c'est ça qui fait la force des États-Unis c'est que on s'en dette mais ça crée de la croissance nous on s'en dette et comme vous le savez la dette augmente beaucoup plus que notre PIB trois fois plus que la PIB donc en France depuis 2007 donc ça veut dire que ça ne marche pas on fait de la dette pour voilà entretenir entre guillemets la paix sociale la fuite en avant permanente et cetera ça ne crée pas d'investissement ça ne crée pas suffisamment d'emploi ça ne crée pas suffisamment de richesse c'est ça la grande différence la dette encore une fois ce n'est pas grave mais cette dette doit générer de la croissance et voilà voilà les chiffres he de croissance donc de variation du PIB hors inflation évidemment entre les États-Unis en bleu la France en rouge la zone euro en jaune depuis 1995 il y a pas photo vous voyez pb américain plus de 108 % d'augmentation PIB français sur la même période 55 % d'augmentation zone euro 53 % d'augmentation voilà c'est pas compliqué c'est du simple au double he donc on comprend bien que malheureusement on a raté complètement ces dernières années ces 20 dernières années n'ont pas ne nous ont pas permis d'avoir une croissance forte qui a été le cas outre atlantique et c'est en cela que il faut avoir cette vision je dirais proactive cette vision en terme d'activité en terme d'investissement en terme d'innovation en terme d'emploi elle est là la clé quand on voit que toutes les GS femmes bah il y a aucune européenne aucune française avec des Américaines pareil sur sur les entreprises prise de l'IA on se dit c'est quand même dommage on a raté toutes les révolutions technologiques depuis 2000 c'est pas normal alors que dans les années 80 encore nous avions une avance technologique ce qui n'est plus le cas si on regarde les perspectives d'activité là aussi c'est les derniers chiffres du mois de décembre voyez indicateur d'achat donc des directeurs d'achat on voit que donc ça continue de croître aux États-Unis ils vont avoir au moins 3 % de croissance cette année alors que chez nous dans la zone euro en France c'est même pire on sera autour des 005 donc ça reste évidemment extrêmement faible alors encore plus fort et encore plus triste pour nous c'est l'évolution du PIB par habitant c'està dire la richesse qu'on crée par habitant donc dans l'ensemble de ces paysl et regardez bien là on a donc les États-Unis donc depuis 1990 ça augmenté de 72 %. au Royaume-Uni ça augmenté de quasiment 53 %.
en Allemagne 45 % et en France 41,8 % on est bon dernier malheureusement donc voilà le problème là aussi votre richesse par habitant a augmenté de 72 % aux États-Unis contre seulement 41,8 % en France France donc ça ne fonctionne plus cette politique française d'augmenter la dette publique en permanence d'augmenter les dépenses publiques en permanence ça ne fonctionne plus alors là je vais vous montrer un comparatif chiffre du FMI ça va vous faire froid dans le dos ça va nous faire beaucoup de peine à nous les Français regardez bien on regarde le positionnement des États-Unis et de la France en terme de PIB par habitant donc de richesse par habitant en fonction des années en 1980 regardez bien nous étions devant les Américains nous étions 11e mondial les Américains étaient 12e du monde mond on était devant eux c à l'époque on pensait que c'était la fin de l'empire américain ren est arrivé puis il a sauvé l'Amérique et donc en 90 les Américains il gagneent deux places nous on perd une place en 2000 les Américains gagnent 5 places sont 5e du monde et nous on perd 10 places et aujourd'hui en 2024 les Américains sont toujours 5e et nous on est 24e par si on se rend compte de l'ampleur des dégâts voilà le déclassement de la France il est là encore une fois c'est pas le bonheur il est là c'est le déclassement de la France parce qu'on le dit souvent oui en France on a le bib le bonheur intérieur brut non malheureusement quand on a un niveau de richesse par habitant qui baisse le bonheur baisse c'est inévitable et voilà l'échec de la France et pourtant sur cette même période on a fait exploser les dépenses publiques donc là évidemment on a commencé avec les années mitteran et ainsi de suite et on n jamais inversé la tendance regardez bien la part des dépenses public dans le PIB donc est aujourd'hui donc de 57 % tous les pays évidemment ont essayé de réduire cette part aux États-Unis on est maintenant à 37 % et donc avec le fameux Dodge les Américains vont vouloir réduire cette part des dépenseses dans le PIB et ça nous permettre de parler de la question de la semaine avec l'Argentine l'Argentine effectivement a baissé et passé également de de plus de 40 % à 32 % alors je dis pas que c'est suffisant pour moi 37 % c'est pas assez mais au moins on devit être à 50 % donc nous on est encore à 57 % numéro 1 du monde et encore une fois ça ne marche pas si on avait une croissance forte à l'arrivée on pourrait dire bon c'est pas grave mais mais ce n'est pas le cas donc voilà pourquoi aujourd'hui et bien malheureusement pour nous les Français l'arrivée de Donald Trump va renforcer les États-Unis et va affaiblir la zone euro et la France sauf si évidemment par miracle on se réveille mais ça me paraît peu peu probable quand on voit le cfouillage qui a autour du budget on fait des arrangements entre amis avec tel ou tel parti pour qu'il y ait pas de motion de censure ce n'est pas sérieux il faut vraiment qu'on prenne le taureau par les cornes il faut vraiment qu'on se réveille et malheureusement nous en sommes encore loin et justement c'est la question de la semaine est-ce que jus en Argentine et bien M est en train donc ravier m est en train donc de gagner son Paris et de sauver l'Argentine c'est vrai que beaucoup disaient mais ça va être un effondrement hein il baisse les dépenses publques donc ça va s'effondr bah non on peut baisser les dépenses publiques alors qu'elles étaient déjà pas très élevé finalement par rapport à nous et relancer la croissance regardez bien alors c'est sûr que historiquement voyez la croissance de l'Argentine c'est la variation du PIB donc depuis 1980 donc il y a eu des phases de forte croissance après des crises très souvent après quand on fait des réformes comme en 2000 on a sauvé là aussi l'Argentine et là malheureusement depuis quelques années le PIB argentin avait tendance à chuter indépendamment du corona d'ailleurs et là ça redémarre on est à plus 10 % de croissance en 2 ans chiffre du FMI jusqu'en donc 2026 et regardez bien c'est assez intéressant de voir que sur longue période he de 2009 à 2024 donc il y a eu 9 années de baisse du PIB et seulement 7 années de hausse c'est qu'il y a eu plus d'années de baisse du PIB que d'augmentation du PIB donc et si on regarde en 4 5 ans 20 contre 25 vous vous rendez compte ça veut dire que les Argentins souffrent c'est un peuple qui a énormément souffert malheureusement parce que très souvent les dirigeants ben n'ont pas pris les bonnes décisions là pour le moment c'est que l'Argentine a touché le fond de la piscine et justement elle est en train de de redémarrer alors c'est pas encore l'euphorie parce que en terme justement de PIB par habitant ça avait beaucoup baissé ces dernières années et donc là c'est en train de remonter mais c'est toujours sur une baisse de 8,5 % par rapport au niveau de 2008 donc là on voit que quand on fait des erreurs de politique évidemment ça ça ça ne coûte cher pendant très très longtemps mais l'ARD d'espoir c'est en train de s'améliorer encore la preuve que on peut baisser les dépenses publiques et retrouver le chemin de la croissance regardez bien l'inflation de l'Argentine c'est c'estez incroyable donc c'est depuis les années 80 98 2000 et donc on voit bien qu'on était monté à 210 % il y a encore quelques trimestres et là on est en train de tomber c'est encore beaucoup he à 20 %. c'est encore donc beaucoup d'inflation mais on était monté à 210 donc là aussi quand on veut on peut on peut réformer un pays comme l'Argentine qui pourtant était au bord du gouffre et donc le taux de chômage également est en train de baisser on est à 7,6 % voyz on est même inférieur au taux de chômage de la France chiffre harmonisés par le FMI parce queon on est à 7,7 en France ils sont à 7,6 donc c'est en train de fonctionner et le taux de pauvreté qui est effectivement av pas mal augmenté ces dernières années est en train de baisser voilà il encore très élevé on est à 40 % hein qu autour des 20 % pour la France donc mais tout de même 40 % c'est un le plus bas depuis 2022 donc vous voyez c'est en train de fonctionner alors cerise sur le gâteau regardez bien la fameuse tronçonneuse a fonctionné puisque vous avez un excédent public regardez bien on avait un déficit public qui était de de plus de 6 % du PIB on est maintenant sur un léger excédent public en Argentine c'est quand même assez incroyable donc là aussi quand on voit nous la difficulté qu'on a pas faire un excédent on parle même pas juste de passer de de 6 à 5 on n arrive pas voyez de déficit public par rapport au PIB les argentin passe d'un déficit un excédent comme on fait les Portugais comme on fait les Italiens et les Grecs et donc c'est ça qui est aujourd'hui est très dangereux alors l'Italie pas encore un excédent mais néanmoins elle a beaucoup réduit son déficit mais néanmoins ça montre que c'est possible et nous on y arrive pas donc on est vraiment on devient la risée du monde voyez l'Argentine y arrive et pas nous donc ça veut bien dire que à un moment il faut se réveiller idem sur la dette publique alors évidemment le FMI a pris le contrôle c'est sûr à deux reprises parce que la dette publique avait déjà flombé à 150 % donc après la crise de 99- 2000 qui était li à une erreur stratégique également de de l'Argentine à l'époque il n'avait pas voulu dévaluer le PZO hein on peut en parler à l'occasion là pareil on est monté à 150 % même plus de 150 % VO 155 % de P du PIB de dette publique évidemment et le FMI a dû a dû prendre les renes et ensuite on est en train de redescendre à 78 %.
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