De la difficulté d'être un homme- Partie 3

Y'en a qui te diraient que tu es asexué à sexuel, et ces étiquettes-là, chez les féministes, malheureusement je pense que je ne suis pas du tout très nouveau-France gauchistes, quoi que ce soit. Mais c'est vrai qu'au final, je me considère presque asexué. Mais là, là, là, ça me fait penser à deux éléments.

J'ai découvert que j'étais sapiosexuel. Tu sais, c'est pas ça, c'est très beau. Moussa, ça, c'est qu'il ne veut pas se faire tacler par des 18-25.

Je suis désolé, je suis désolé. Dis-leur que tu as lu Otto Weininger, ça va les rassurer. Alors oui, j'ai tenté de lire Otto; Gotomeeting, c'est trop scientifique, très dur.

Ce n'est pas scientifique, mais c'est du haut niveau philosophique. Ouais, mais ce n'est pas très sûr qu'il n'y a pas de méthode. Très d'accord.

Oui, peut-être, mais en gros, vu que les animaux, c'est très facile, pas facile. J'ai essayé, je jouais à charité au milieu, et je crois encore aujourd'hui : pourquoi est-ce que tu penses que c'est mal ? Ce serait quelque chose de mal et de violent pour la fille que de se faire pénétrer par un homme, par toi en l'occurrence.

C'est simplement que ça fait partie de la vie. C'est là, je passais la hiérarchie sexuelle, je ne sais quoi, mais il y a ce que tu peux. Est-ce que ton corps, c'est ça ?

Ce n'est pas pareil. Mon corps ne répond pas au refuge. Il y a un disque de connexions, ce que je sais comment ça fonctionne dans la vie, en théorie.

Est-ce que j'arrive pas à faire ? Je n'arrive pas à incarner ça, et être comme ça, ça représente simplement le battery avec son éclat. Mais en fait, pour toi, du coup, ce serait forcément, tu serais forcément obligé d'incarner le rôle d'un homme dominant, d'un mâle dominant.

Quand tu seras avec une femme, tu ne peux pas juste être là-dessus. Des choses qui me font penser au fait que j'étais intéressé par une fille très récemment, donc là, c'est sa sœur, après mes expériences homo, donc après mon indifférence aux tarifs défiants. Et avec elle, je me sentais très à l'aise justement parce que c'est une femme très entreprenante, genre le genre de fille que j'avais déjà vu d'expérience.

Apple est bien, je fais, je dois le genre de profil, donc très ouvert d'esprit. Et, je suis désespéré de faire l'amour avec moi, vu que je suis très ouvert avec elle. On parlait de tout et n'importe quoi : "MTV, oui, ça ne me dérange pas de baiser avec un homo", mais tu sais que, après, je ne sais pas, ça me faisait peur quand même de passer à l'acte, même si elle était l'autre entreprenante.

Exactement, alors que je m'intéresse beaucoup, beaucoup physiquement, enfin physiquement, elle me fait quelque chose, mais ne me laisse pas indifférent. Parce que je me sens à l'aise, au final, avec elle, je sais qu'elle ne va pas me juger, alors que l'autre fille, je sais que dans mon cours, dans mon rôle à la fin, je ne peux pas, comme si pour moi, je sais que je ne vais pas les plaire. Donc, c'est ça, alors qu'avec elle, je pense que je me sens à l'aise et qu'on jouera la chevauchée avec un but de trois verges, et limite faisant l'amour.

Ouais, ça fait penser à des battus par les deux Veninger, l'aller, les histoires de complémentarité. En fait, c'est Paul masculin qui répond au féminin. Ce qui est compliqué, parce que je ne veux pas tirer quand même par des filles qui, je veux attirer déjà.

Je suis très peu attiré par des femmes, et je pense que c'est vraiment psychologique. Faut que ça soit elle reste légèrement féminine, tout en étant entreprenante et comme ça, une forte mentalement aussi. Me sentir sécurité des riverains d'une femme au gouvernement.

On pense à l'inverse, parce que tu parles souvent de volonté de puissance, donc de la puissance masculine. Et qu'est-ce que tu aimerais être ? En fait, c'était vrai.

Si tu pouvais être exactement ce que tu veux, à la fois physiquement, au niveau de ton caractère, tellement raide. En fait, j'aimerais être tous les deux qu'à sportif, c'est l'idéal. L'athlète, sportif, et enfin, vinyle mentalement et physiquement, ce serait quoi ?

Alors qu'il y a des baraques qui ne sont pas forcément hyper baraqués, mais baraqués quand même, qui imposent. Forcément, ça, la réalité. Alors que moi, je suis plus dans le vôtre et cherche toujours à consigner les gens dans la consignation sociabilité.

Alors qu'il y a des gens qui sont plus affrontés, plus dans la confrontation, dans la compétition. Ils prennent du plaisir à être dans la compétition, je prends du plaisir à être sociable et communiquer. Parce qu'en ce moment-là, être compétitif, c'est très individualiste, et je ne pense pas que ce soit ma personnalité.

Et pourtant, ce sont les gens qui réussissent dans la vie. Donc je vois que, d'un point de vue strictement pragmatique, oui, c'est une forme très fonctionnelle. Et peut-être que c'est ça qui me fait défaut, c'est que j'ai du mal, personnellement, à être plus pragmatique.

Au final, donc je suis peut-être trop… enfin, je cherche toujours la paix. Par exemple, un truc très concret, je n'arrive pas, quand je dispute avec quelqu'un, à exprimer ma colère face à face. Je suis obligé, encore aujourd'hui, à mon âge, de passer par des textes virtuels, SMS, messages et tout, pour expliquer mon profond désaccord.

Face à face, la confrontation me rebute. Je fais plus d'un an que j'ai du mal à confronter, imposé, mamam, même limite. Donc la drôme, c'est sûr, parce que je voulais te poser la question.

Tu dis tout le temps que tu voudrais aimer être plus… tu aimerais être ce sportif, ce modèle un peu viril qui est en tête. Mais c'est pourquoi, en fait ? C'est pour avoir… Accès aux femmes, c'est pour sûr, mais sa crise est pour la Russie.

Ce trophée, je ne pense pas forcément, mais vraiment pas du tout, aux femmes unies forcément à la vie sentimentale pour Marie, fière de son personnel, parce que je vois que je galère tout simplement et que ma personnalité ne correspond pas. Tu galères donc dans le fait de te faire respecter, c'est ça que tu veux dire ? Il a affecté, vous avez aussi un peu professionnellement, une compagnie.

Donc, les jeunes galèrent, et donc je comprends qu'en termes fonctionnels, c'est sûr que ça fonctionne mieux de l'autre côté que dans mon cas actuellement. Quoi. Et tu ne crois pas qu'il faut forcément avoir ces valeurs viriles ?

Ça se comporte avec ce caractère viril pour se faire respecter. C'est une question naïve et aux pommes. Ben, en tout cas, les gens qui ont ce caractère se font respecter.

Moi, j'aimerais marcher sur les pieds. Je limite, je dis non, mais continue à marcher. Ce métier, c'est à rien, c'est que je n'arrive pas à exprimer ma colère.

Enfin, je n'ai jamais eu vraiment de mal à exprimer. Je ne sais pas c'est quoi la couleur, je ravale tout le temps, je suis dans le lâcher-prise tout le temps, voire le déni du déni. Alors qu'il y a des gens qui sont dans la contre-attaque, qui affrontent des trucs totalement.

Toi et moi, je refoule tout ça, et je suis en lâcher-prise. Non, je ne vous remets pas en cause, mais j'avais en question, alors que l'autre personne ne se remet pas en question. Je me laisse marcher sur les pieds, donc je vois que ces jeux, je suis si peu de commandes.

Ça a à voir avec le désintérêt, qu'on voit que je n'arrive pas. Donc, c'est pour ma propre survie d'être, que j'idéalise les caractéristiques ni à la masculinité, mais que des femmes aussi peuvent avoir et qui savent se faire respecter. Et c'est là le tragique.

Aujourd'hui, je ne sais pas si l'on peut parler de tragique, mais je ne sais pas si c'est qu'au 21ème siècle que le monde occidental, en tout cas, c'est notre Kaixi en France. Aujourd'hui, enfin, c'est que les femmes ont plus de liberté pour exprimer leur féminité et peuvent s'habiller en mai, en coup, savent que je dormais qu'avec une veste ou quoi que ce soit, alors qu'un homme essaie, beaucoup, beaucoup plus limité. Tu vois, un thème vestimentaire, ce sont prendre les devants.

Les critères pour définir, enfin, les caractéristiques masculines se rétrécissent sur quelques points. Ça devient de plus en plus limite caricatural. Pourquoi c'est important de ces troubles émotionnels ?

Dans la vérité, est-ce qu'il prend froid tous les choses ? Peut-être ça, oui, en lui, mais il n'exprime pas et ne manque pas. Et le fait de trop montrer, c'est montrer ses faiblesses.

Je fais que ça. Je dirais de ma nuit, montrer tout, malgré traits, très naïfs et sincères, mais mes faiblesses, sauf que ça fonctionne parce que… c'est-à-dire ceux qui ne fonctionnent pas. Donc, ce n'est pas bien.

Je pense que c'est une stratégie, aussi, de pas se victimiser, mais de montrer ses faiblesses. C'est une stratégie de survie. C'est quand est-ce que ça t'a aidé de pleurer devant les gens ?

Au dollar, il n'est pas forcément sage, passion pour l'image, face à sa propre image. Mais maintenant, de montrer ma… J'ai toujours été franc dans mon esprit, mais quand j'ai peur, et je pense que j'ai toujours eu des peurs irrationnelles, je me sens facilement en ordre. Quand je suis hors de ma zone de confort, je m'affole très facilement, donc j'ai besoin d'être sécurisée.

Quand je montre mes faiblesses, pour me faire sécuriser. Mais, sauf que, comme je te disais tout à l'heure, enfin, ces jeux, on ne peut pas survivre comme ça éternellement. On a besoin de se sécuriser soi-même.

Donc, quand tu montres tes faiblesses, tu obtiens la protection, l'amour des gens. C'est une manière de se sentir aimé, j'en dis oui. C'est comme ça dans un contexte légèrement dangereux.

C'est bien sûr dangereux, avec différence de niveau, mais que vous, tous une toiture en insécurité, que d'autres, une autre personne est peut-être en sécurité. Ça te protège quand même, ça te rassure. Donc, on peut attirer l'attention des gens qui sont protecteurs.

C'est un plus, mais pour la survie, pour toi personnellement, seul. Quand on vit seul, tu vas, tu ne vas pas réussir. Et un amant, à jouer là-dessus, même si tu es sincère dans ce que tu veux, tu as besoin d'apprendre de ces voix.

Pas jouer le rôle de la victime toute sa vie. On a besoin d'être son propre héros, aussi. Fin, je savais penser à être rien de cartes.

Même j'ai besoin d'être mon propre héros et mon propre sauveur. Ça fait suer. Pour moi-même, ça, ce n'est pas assez.

Indépendamment des gens autour de moi, c'est indépendamment de mon avis. Et encore, une fois, on peut redire ce indépendamment de la masculinité, et ce indépendamment de la construction masculine, quoi que ce soit, c'est une caractéristique sociale, que ce soit un homme ou une femme, à s'en sortir dans la vie. Parce que donc, il y a ce truc-là.

Ok, je voulais savoir si tu crois que le fait d'être un homme et de grandir en tant qu'homme, tu te sens plus… le fait d'être un homme, tu te sens plus obligé de la firme et de la virilité. Angoisse, la question est : est-ce qu'en tant que… est-ce que tu crois que le fait d'avoir… est-ce qu'il y a une pression sociale sur toi, sur les hommes de manière générale, qui est assez forte sur le fait de devoir incarner un modèle viril ? Ou est-ce que, oui, c'est le cas ?

Est-ce que dans… ce n'est pas le cas ? Est-ce que c'est une bonne chose ? Aussi, vu que je, en fait, moi, je pense que c'est le fait que je viendrai en province.

Je pense qu'en province, les relations sociales sont plus caricaturales qu'ici, dans une grande ville métropole telle que Paris. C'est fini et des archétypes de la banlieue, c'est plus le ressenti, peut-être plus à la banlieue. Là, on attend les Parisiens, ouais, ouais, mais oui.

Donc, du coup, il y a une pression sociale plus importante en province, en tout cas. Et [Musique]. Donc, est-ce que c'est bien ou mal ?

J'ai pas chez moi, même j'ai pas de réponse. Est-ce que c'est cette pression sociale qui a fait naître en toi cette envie de te conformer à ce modèle ? Mais est-ce que c'est quelque chose de viscéral, qui, tu vois, est inné ?

Est-ce que c'est un mélange des deux ? J'ai parlé à François, si je vois bien des gens dire : « Oui, mais en fait, si tu avais vécu dans un environnement où on encourageait les hommes efféminés à exprimer leurs émotions, leurs faiblesses, peut-être que tu n'aurais pas souffert. » Oui, peut-être, mais est-ce que ça m'a aidé à être un homme pleinement épanoui au final d'être comme ça ?

Je pense pas. Enfin, je pense, je peux me tromper, mais peut-être j'aurais parlé de cette pression et de l'obsession. Je sais pas si on peut parler de l'obsession d'être viril et toujours attiré par tout ce qui est grand et beau.

Une fois que je suis toujours attiré par ce qui a un point de vue architectural, quelque chose, ça me faisait merveille ; ça me transportait. Alors que, bien, je pense que sans le perdre, non, cette pression d'être masculin, est-ce qu'elle est plus forte chez les hommes ? Est-ce qu'on en demande plus aux hommes aussi ?

Tu vois ? Et ce qu'on en demande, on parle souvent, tu sais, de le fait que les femmes soient désirables. Il y a aussi une grosse pression chez les femmes d'être féminines et désirables.

Et on oublie qu'il y a aussi une pression sur les hommes d'être les pires, d'être protecteurs. C'est ça qui est paradoxal, c'est qu'on vit dans une société dite égalitaire, et pourtant le mec qui n'est pas capable de protéger sa copine, il envoie l'appel à [ __ ] quoi, donc réticent à Paris, tout de même valorisé. Donc c'est les.

. . pas valorisé puisque les amis sont masculins.

C'est rigolo parce que c'est l'impression que plus le modèle dit [ __ ] est mis en avant dans les médias - il est veuf - il est valorisé par les femmes et par les autres. Donc, en fait, c'est assez rigolo. Comme si, à force de mettre ce modèle-là en avant, la tempête, mais le métrosexuel, oui, j'utilise ça de manière péjorative volontairement pour marquer un petit peu, mais ce n'est pas ça, une étiquette.

La problématique de base de la vidéo, c'était un petit peu d'expliquer que ta misère, la misère affective, t'avait, en quelque sorte, poussé dans les bras des hommes. Dans ton cas personnel, c'est une histoire là. Le but n'est pas de donner des leçons, je ne généralise pas du tout.

Sexy monster, peut-être ça peut parler à d'autres personnes, mais en moi, c'est mon histoire. Il y a un peu de dia, la misère affective, et puis il y a aussi un petit peu le fait que tu as toujours été fasciné par cette virilité apparemment que tu n'arrives pas à exprimer. Donc, tu vas la rechercher auprès de ceux qui arrivent à la même fascination que tu n'arrives pas à offrir aux femmes.

Tu vas le chercher auprès des hommes, quoi. C'est un peu sali. Si je vais résumer, je ne veux pas mettre des mots sur un.

. . mais aussi la peinture, mais c'est du bon bois.

Très bien, mais coûte. Merci, merci beaucoup d'avoir échangé avec moi. En automne, on fera peut-être une partie, bon, on va voir ce que ça donne.

C'est le premier interview que je fais, et je précise à nouveau qu'Antoine fait ça de manière totalement désintéressée, tout comme Justin, dont la vidéo précédente d'ailleurs. Une reçoit ni argent, ni publicité pour ton Instagram ou Twitter, si tu en as, bien ni quoi que ce soit, ni même reconnaissance sociale, puisque tu te caches peut-être, pas de façon forcée, tu préfères rester plutôt discret. Donc pour ça, je te remercie.

Je te remercie vraiment, d'autant plus que c'est la première fois que tu parles devant une caméra, je crois, donc ça peut être très, très difficile à faire. Donc en tout cas, voilà, merci beaucoup. Merci beaucoup, Antoine.

Et ceux qui veulent un bel échange, moi-même, super. Et ceux qui veulent échanger, hommes ou femmes, sur les sujets qui vous intéressent, vous n'hésitez pas à me contacter par mail. Je mettrai l'adresse en bas.

Donc, bonne ma, bonne soirée ou bonne journée, ça dépend de l'heure à laquelle vous regardez cette vidéo. Rock mon amour pour elle était dure à aller jusqu'aux étoiles, la moue stratosphérique que j'ai dû cacher. D'un mot, les mots sombres l'imposant dessiner sa toile et je t’embrouille sous les dents, assez cool.

Et chacune de ces cibles était fatiguée, et je me rends compte, cette fille maudite pour préserver des anticorps pour la vôtre de mort lente. Recoules.