Ok, donc là mesdames, je n'ai pas la caméra, mais il faut absolument que je vous partage un truc. Je filme ça à l'arrache avec le téléphone, j'espère que ça passera. Il faut absolument que je vous partage quelque chose d'hyper important pour votre charme et pour votre vie amoureuse, pour l'image que vous renvoyez auprès des hommes, etc.
Il vient de m'arriver un truc, j'ai besoin de vous en parler avant que ça sorte de ma tête. Donc, j'étais ce matin dans un cabinet, dans un laboratoire d'analyses médicales. Voilà, grave, je vous rassure, si jamais ça vous intéresse, mais voilà, rien de grave.
Je rentre dedans et, au moment d'ouvrir la porte, je vois qu'il y a une grosse pancarte sur la porte. Il est écrit "grève". En ce moment, je ne sais pas si vous êtes au courant ; d'ailleurs, il y a des grèves dans ce milieu-là.
Les biologistes médicaux font des grèves parce que les caisses d'assurance maladie sont en train de resserrer le budget et, du coup, il y aura moins de soins qui vont être remboursés dans le domaine des analyses médicales. Donc, ça peut mettre en péril ; il va y avoir des fermetures de labos, des gens qui vont être licenciés. Voilà, donc ça c'est.
. . je crois que j'ai vu un article d'un journal, j'allais le citer, je me suis dit non, en fait, je ne vais pas le citer parce que je n'aime pas ce journal.
Donc je me dis que ça va être tendu. Je rentre dedans, je me dis oh ça va être tendu. Déjà que, généralement, dans ces milieux-là, les standardistes sont assez casse-couilles.
Je me dis que ça va être ultra tendu. Donc je rentre, effectivement, c'est en daxe. J'entends qu'ils se plaignent parce que l'imprimante ne marche pas, il y a des bugs, et moi, en plus, con comme je suis, j'oublie de prendre le papelard et je vais directement devant le guichet alors qu'il fallait faire la queue.
On me dit : "Monsieur, s'il vous plaît, il faut faire la queue comme tout le monde. " Voilà. Bon, je prends mon ticket, je fais la queue, et puis là, on m'appelle.
J'arrive devant la plus jeune, à peu près mon âge, mais probablement la plus fermée. J'arrive devant elle, je me dis bon Léo, on va essayer d'être sympatoche. Je lui demande comment ça l'affecte.
Une fois que j'ai donné les papiers, les trucs machin, je lui dis : "Comment ça va ? J'ai vu le panneau sur la porte d'entrée, et vous, ça va, vous êtes affectée, ça du coup ? Comment ça se passe en ce moment pour vous ?
" À ce moment-là, son visage change totalement. Elle devient. .
. son visage se détend totalement, elle prend un petit sourire un peu triste, et avec une voix toute douce, vraiment, elle change sa voix. Elle me dit : "Oui, c'est vrai, effectivement, en ce moment c'est compliqué.
Il y a moins d'effectifs, on peut perdre notre travail. " Parce que je lui demande, je dis : "Vous pouvez perdre le boulot ? " Oui, oui, on peut potentiellement perdre le boulot.
Ce n'est pas facile et tout, et elle me le dit, mais pas en se plaignant. Elle me le dit vraiment de manière. .
. je vais dire humaine, enfin elle se livre, quoi. Elle se livrait un petit peu face à moi, et en fait, elle était touchante, elle était vraiment touchante.
Alors que moi, je rentrais avec un méga préjugé, un méga a priori négatif. J'arrivais devant elle, ça me paraissait chiant. Et on est passé, finalement, d'une femme qui aurait pu être un démon de type glace à un petit chat vulnérable qu'on a envie de protéger, en l'espace de 10 secondes.
Il y a eu un truc qui s'est produit là, sous mes yeux, comme ça, et elle est devenue tellement plus belle, tellement plus touchante, un truc qui nous prend les tripes et qui nous dit : "Protège cette pauvre femme. " Et même au moment de sortir, voilà, j'ai ouvert la porte, bon elle était occupée, et je me retourne et je vois qu'elle me fait. .
. elle a carrément retourné la tête pour me faire un petit sourire, toujours ce petit sourire un peu mélancolique. C'est très attendrissant et c'est vraiment une des facettes de ce dont je vous parle beaucoup par email ou dans le lien qui est en bas, de ce que j'appelle le charme féminin.
C'est quelque chose d'assez puissant, ce petit sourire, cette petite attitude de jeune fille que vous aviez quand vous étiez plus jeune. Faut vraiment pas la perdre, faut vraiment que vous la cultiviez. Et je sais que ce n'est pas facile.
Je sais qu'il fait froid, je sais que l'on vit dans des grandes villes froides comme Paris où les gens font la gueule, où il y a de l'insécurité, ça pue la pisse, il y a de la pluie, il y a de la flotte. J'ai conscience de ça. Vous devez vous lever tôt pour des jobs qui vous font peut-être pas toujours rêver, mais faites-le pour vous, quoi.
Faites-le pour vous, vous êtes tellement plus belles quand vous avez ce petit sourire, quand vous montrez cette petite vulnérabilité. C'est ça qui vous rend touchantes, quoi, en fait. Et vraiment, retenez ça.
C'est important. Faites-le pour les autres, mais aussi, surtout, faites-le pour vous.