Bien nourrir son cerveau pour lutter contre le stress, la dépression et le déclin cognitif. Paris

bonjour à toutes et à tous je suis ravi et vraiment sincèrement ravi d'être présent aujourd'hui puisque c'était absolument fondamental au Congrès des jnmg de pouvoir parler de psychonutrition la science de l'influence de l'alimentation et des nutriement sur la santé mentale stress anxiété dépression trouble du sommeil trouble de la tension déclin cognitif je suis Guillaume fond je suis chercheur en psychonutrition à Marseille je suis docteur en psychiatrie en biologie cellulaire et moléculaire et ce que je vais vous présenter aujourd'hui c'est les données scientifiques qui supportent l'influence de notre alimentation et de notre activité physique sur notre

santé mentale donc ce qu'on met dans notre assiette influence directement nos pensées et nos émotions et on va regarder ensemble les données les plus récentes scientifiques qui supportent ce cette révolution dans la santé mentale on va commencer par donc une petite interaction vous allez avoir un QR code pour répondre à quelques questions parce que je souhaitais avoir votre retour sur votre vision de la psychonutrition si vous la découvrez si vous la connaissez et surtout aussi sur votre pratique puisque donc sur les réseaux sociaux j'anime un compte Instagram et une chaîne Youtube où je parle de

psychonutrition j'ai beaucoup de retours de personnes concernées par la santé mentale qui m'interpellent sur le fait que souvent leur médecin soit ne connaî pas la psychonutrition et curieux du sujet ou soit pense que c'est plutôt du bullshit et donc je voulais avoir un peu je pense qu'il y a un billet de sélection parce que si vous êtes ici aujourd'hui c'est peut-être déjà que vous êtes particulièrement intéressé par la question on va commencer donc par la première interaction si tout le monde a pu scanner le QR code tout le monde a pu scanner le QR code

c'est bon ouais remettez le C code s'il vous plaît en haut à droite parfait alors la première question dans ma pratique a je connais l'influence de l'alimentation et des nutriments sur la santé mentale et je la promeux auprès de mes patients B je ne promeux pas cette approche par manque de temps c je ne promeux pas cette approche par manque de connaissance et d je ne promets pas cette approche car je n'y crois pas ou je n'y adhère pas et E aucun de ces choix soyez sincère c'est pas pour me faire plaisir on peut regarder

les réponses bon ben ouais c'est pas mal quand même donc on a une bonne répartition finalement entre je ne promets ah il y une compétition entre la a et la C entre je connais l'influence et je la promeux et je ne promeux pas par manque de connaissance donc c'est pour ça que vous êtes ici aujourd'hui donc pour ceux qui la connaissent c'est probablement aussi pour avoir l'actualité du domaine et donc c'est sans surprise je suis ravi qu'on se retrouve aujourd'hui pour échanger autour de ça on va prendre la question d'après l'axe intestin cerveau a été

prouvé scientifiquement petit a ou petit B c'est de la science-fiction alors en fait la cette question je vous la pose parce qu'en fait c'est la réponse on va je vais vous laisser voter he déjà bon c'est rapide on va regard on va regarder les réponses on peut regarder les réponses ou super bon bon c'est bon c'est super j'auris pas beaucoup d'efforts à faire pour vous convaincre alors en fait on est 100 % à cocher oui aujourd'hui par contre c'est l'Agence nationale du développement professionnel continu qui m'a répondu l'année dernière que c'était une théorie qui n'était

pas éprouvée scientifiquement donc je vais vous remontrer les preuves scientifiques de l'accè intestin cerveau parce que ça n'a pas percé auprès de l'andpc qui est quand même l'agence national du développement professionnel continu donc pour moi c'est vraiment je pense une des raisons pour lesquelles la psychonutri est ralenti dans sa progression dans les pratiques et on avait encore une question question 3 selon les recommandations actuelles de santé mentale qui ont été émises en 2022 donc je pense que la majorité d'entre vous ne les connaissent pas mais c'est plutôt pour voir votre connaissance en fait justement sur

ces données petit à les oméga 3 sont efficaces dans le traitement de la dépression en adjonction aux antidépresseurs petit B il y a plusieurs réponses petit B le Z et la vitamine D sont efficaces dans le traitement de la dépression et petit c le magnésium et linositol sont efficaces dans le traitement de la dépression et ben c'est bravo hein c'est c'est pas mal alors bon je je vous donne les bonnes réponse ouis c'est cétait la et la B il y avait il y avait un piège le le magnésium et linositol bien que le magnésium soit

très populaire le magnésome n'est actuellement pas recommandé dans le traitement de la dépression surtout par manque de données en fait et que le peu de données qu'on a sont pas vraiment en faveur alors que leomisum peut avoir d'autres intérêts mais pas dans le traitement de la dépression selon les recommandations de 2022 j'insiste sur le fait que ce sont les recommandations actuelles et que ça peut évoluer à l'avenir avec les données des essais contrôlés randomisés en 2023 a été publiée une tribune dans Le Monde en juin 2023 l'année dernière de jeunes psychiatres qui écrivaient qu'il n'avait

pas assisté dans leur pratique euh ils n'avaient pas été témoin d'avancé scientifiqu ces 20 dernières années concernant les traitements la compréhension biologique des maladies psychiatriques moi quand j'ai lu ça j'ai été vraiment atteré je me suis dit que on avait raté quelque chose dans notre discipline sur la formation de nos jeunes collègues parce que je vais vous montrer maintenant tout ce qui a changé et pour moi ça a complètement changé ma façon de pratiquer la psychiatrie et d'aborder la santé mentale vous avez entendu parler de l'axe intestin cerveau le surtout un domaine qui a été

popularisé auprès de la population par le charme discret de l'intestin un livre qui avait été publié en France en 2017 par une collègue allemande chercheuse et sa sœur un livre très didactique très bien illustré et ce qui explique que il y a eu une popularisation de du lien entre l'intestin et le cerveau le deuxième cerveau dans la population générale qui a précédé la sensibilisation du corps médical en fait il y a eu vraiment énormément de situations où c'est le patient qui est arrivé auprès de son en disant est-ce que vous avez entendu parler de l'xtestin

cerveau qu'est-ce que vous en pensez et est-ce que vous pensez que ça peut être impliqué dans mes troubles ce qui a pu créer aussi euh une espèce de tension dans la population une un sentiment une forme d'incompréhension de ne pas être entendu en fait pour certaines personnes notamment qui avaient un syndrome de l'intestin irritable qui est le paradigme de du dysfonctionnement de l'axe intestin cerveau qu'on va voir maintenant les données chez l'animal ont fourn alors and je parle de ça sur les réseaux sociaux j'ai souvent beaucoup de personnes qui disent je suis contre la recherche

chez la souris sur la souris sur le RIN bon j'ai pas de position éthique vis-à-vis de ça mais en tout cas les résultats existent et on a des démonstrations qui sont vraiment édifiantes on peut transférer des maladies par des transferts de bactéries intestinales dans les modèles animaux et notamment on peut transférer l'obésité c'est-à-dire qu'on prend une souris qui est née en condition stéril ce qu'on appelle une souris s axénique et on lui injecte le microbiote d'un être humain qui a une obésité et la souris devient obèse et c'est la même chose pour la dépression on

a des phénotypes de dépression bien sûr on peut pas demander à la souris si elle a des idées suicidaires mais on peut regarder ses interactions sociales sa façon de se nourrir son anxiété sa capacité à explorer son environnement son sommeil et tout ceci en fait sont des symptômes des modèles animaux de la dépression qu'on peut transférer par un transfert de microbiote et encore plus édiant ça peut se transmettre à la descendance en fait si la la mère a le trouble après l'injection du microbiote la descendance est impacté également parmi les autres résultats qui ont été

vraiment bouleversants qu'on fait le tour du monde il y avait cette étude qui montrait que on pouvait modifier le comportement d'une mouche ici la mouche drosophile plus communément appelé mouche à merde et que cette mouche en fait si on lui administrait une mutation génétique qui faisait qu'elle ne synthétisait pas un acide aminé particulier le microbiote en fait pouvait orienter la mouche pour aller choisir dans des tas de nourriture qui étaient similaires en odeur en aspect en tout point elle allait spécifiquement se nourrir de l'aliment qui contenait l'acide aminé qui manquait aux bactéries intestinales donc ça

veut dire que les bactéries de l'intestin sont capables d'influencer leur haôte et ça a été montré dans plusieurs modèles animaux et donc bien sûr la question c'est qu'est-ce qui se passe chez l'être humain chez l'être humain l'axe intestin cerveau il est bien connu maintenant on a énormément de données de plus en plus pour comprendre comment ce paquet de 1, dem de bactéries dans notre intestin est capable d'influencer notre cerveau la première voie de communication qui est la plus évidente c'est la voix anatomique le nerf vague % des informations de ce nerf vont de l'intestin vers

le cerveau en permanence nous traitons dans notre cerveau des formation inconsciente qui viennent de notre intestin ensuite il y a le métabolisme du tryptophane vous le savez comme moi le tryptophane c'est le précurseur de la sérotonine une hormone très importante en santé mentale puisque c'est une hormone impliquée dans la dépression dans l'anxiété dans les troubles du comportement alimentaire dans les troubles du sommeil puisque c'est le précurseur de la mélatonine également dans l'impulsivité dans l'agressivité donc c'est vraiment un neurotransmetteur auquel on est très attentif en santé mentale et donc le les troubles du microbiote vont entraîner

un trouble de l'absorption de ce tryptophane et donc il y aura pas le carburant nécessaire pour synthétiser la sérotonine dans le cerveau les acides gras à courte chaîne comme par exemple le buttirate sont très étudiés et notamment dans la santé mentale de l'enfant parcequeau cours du neurodéveloppement ces acides gras à courte chaîne sont très importants pour le carburant du développement du du système nerveux central et il y a de nombreuses études qui ont montré les liens entre les perturbations du microbiot et les troubles du spectre autistique une des observations qui est aussi édifiante c'est que

95 % des neurotransmetteurs qui sont très connus en santé mentale comme la dopamine la neuradrénaline la sérotonine l'acétylcoline en fait sont présents dans la lumière de notre intestin on pense que d'un point de vue de l'évolution cela vient du fait que de la même façon que les mythocond les organel énergétiques de nos cellules proviendraient d'une archéobactérie de la même façon notre système nerveux central de cariote en fait s'est servi des gènes bactériens de notre microbiote au bénéfice euh du du développement de son système nerveux central ce qui explique pourquoi on retrouve les mêmes neurotransmetteurs dans

la lumière de notre intestin et dans notre cerveau il y a ensuite l'influence capitale et ça je vais beaucoup insister là-dessus de notre microbiote sur notre système immunitaire maintenant nous savons depuis 30 end que l'immunité est liée à la santé mentale si je suis en bonne santé immunitaire je suis protégé sur le plan de la santé mentale protéger ça veut pas dire invulnérable j'insiste là-dessus parce que souvent quand je communique dans le grand public j'ai tout de suite une réponse de j'ai fait une dépression alors que j'étais en très bonne santé immunitaire donc c'est pas

le la question la question c'est que ça diminue le risque ça ne rend pas invulnérable on estime qu'il y a 40 % des dépressions qui sont associé à des trou trouble de l'immunologie de l'inflammation donc ça veut dire qu'il y a d'autres dépressions qui proviennent d'autres causes exemple psychotraumatisme burnout et cetera ce qui est certain c'est que plus je suis affaibli sur le plan immunitaire et plus je suis non seulement à risque de faire des infections respiratoires hautes comme un rhume un covid mais également plus à risque de faire du stress de l'anxiété des troubles

du sommeil des troubles de la tension qui peuvent conduire jusqu'à la dépression et la boucle est bouclée avec le système descendant puisque quand je suis stressé j'augmente mon cortisol l'hormone du stress qu'on peut doser dans la salive ce cortisol augmente la perméabilité de mon intestin normalement un intestin c'est imperméable ça doit filtrer les nutriments la barrière intestinale doit me protéger de toutes les infections de mon bol alimentaire et quand je suis stressé de façon répétée en fait donc le stress aigu est positif il augmente ma vigilance face au danger quand je suis stressé de façon

chronique une inflammation de bas grade va s'installer mon système immunitaire va lutter en permanence contre des agents agressifs et cela va entraîner ce qu'on appelle le liquûte le le syndrome de l'intestin perméable quels sont les agents agressifs c'est notre vie moderne c'est la sédentarité c'est le manque d'activité physique c'est le stress c'est la privation de sommeil la réduction l'exposition aux écrans la réduction du temps de sommeil d'un heure depuis 50 ans et surtout c'est notre alimentation moderne ultra transformée riche en sucre rapide en graisse saturé qui va affaiblir la biodiversité de notre microbiote une personne

sur quatre qui est en bonne santé qui n'a pas de trouble de santé a une raréfaction qualitative ou quantitative de son microbiote intestinal ça ce sont les données les plus récentes ce qui veut dire que notre mode de vie moderne nous a déconnecté de notre environnement et que ça se traduit par un effondrement de la biodiversit des bactéries de notre intestin de la même façon que nous assistons à l'effondrement de la biodiversité de notre environnement il y a donc de nombreux chercheurs en France qui travaillent sur ces questions des liens dans les modèles animaux entre

le les troubles du microbiote et la santé mental et qui sur des modèles par exemple de dépression animale qui ne répond pas aux antidépresseurs qui montrent que l'administration de bactéries donc des probiotique peut corriger la dépression chez l'animal avec notamment une activation du système endocannabinoïde qui est un système dans le cerveau qui est très étudié actuellement en santé mentale donc on sort de la synapse et de la sérotonine aussi pour aller explorer d'autres cascades puisque vous le savez comme moi une personne sur deux qui a une dépression aujourd'hui en France ne répond pas correctement aux

antidépresseurs et ces antidépresseurs ont des effets indésirables des effets indésirables sexuels dans les 28 jours qui suivent la prescription il y a une augmentation du risque suicidaire et dans les 28 jours qui suivent l'arrêt de l'antidépresseur il y a des années onie persistante il y a des prises de poids et des syndromes métaboliques aussi donc il y a quand même beaucoup d'inconvénients aux antidépresseurs attention j'insiste je ne suis pas contre la prescription d' antidépressur j'enseigne la psychopharmacologie mon point c'est de réfléchir en fait aux causes de la dépression et de bien cibler les indications à

la fois de la psychonutrition et de la prescription d'antidépressur alors qu'est-ce qu'on sait aujourd'hui on va aller directement en conclusion je vous spoile le tout directement qu'est-ce qu'on sait sur la meilleure alimentation pour la santé mentale les données proviennent de métaanalyse observationnelle donc c'est très difficile de faire des essais contrôles randomisés ils existent mais ils sont peu nombreux parce qu'en fait il y a pas de groupe placebo les personnes savent ce qu'elles mangent donc et ensuite il y a la question de l'observance même si vous mettez quelqu'un dans un protocole d'étude et ben en pratique

au bout de 3 mois il aura pas fait ce que vous attendez sur le plan alimentaire et ça c'est la réalité de la pratique il suffit pas de dire aux personnes ce qu'il faut manger bien sûr pour que ce soit suivi des efficacité et de changement et on va y revenir c'est pour ça c'est une question qui m'est beaucoup posé c'est comment on fait quand on a quelqu'un qui manque de motivation qui manque d'énergie pour l'amener au changement et c'était le sujet en fait d'un livre que j'avais fait qui s'appelle je fais de ma vie

un grand projet parce que c'était le point commun de tous les patients qui venaient me voir c'est je veux changer durablement et je n'y arrive pas et il y a des techniques scientifiques en fait pour accompagner efficacement en fait dans un changement durable concernant l'alimentation ce que l'on sait donc c'est que la meilleure alimentation pour la protection de la santé mentale est l'alimentation de type méditerranéenne c'est-à-dire majoritairement végétal ce qui ne veut pas dire végétarien ça veut juste dire que la majorité de l'alimentation provient des fruits des légumes et des légumineuses donc il faut inverser

notre pyramide actuelle dans l'alimentation actuelle des Français il y a trois fois trop de viande 1,6 kg de viande par semaine les données de 2021 alors qu'il en faudrait 500 g par semaine trop de sel on le sel le sel est une des premières causes de la mortalité liée à l'alimentation en France et dans le monde et pas assez de végétaux pas assez de légumes et de fruits qui vont apporter des fibres qui vont nourrir notre microbiote donc là on a une des explications de la de l'effondrement de la biodiversité aussi de notre microbiote c'est

la réduction de la consommation des fruits et des légumes alors là ce qui me ce qui me revient souvent de la communauté c'est oui mais si c'est pour manger des fruits et des légumes de pesticide c'est pas top non plus effectivement il y a aussi un sujet sur le la nature des aliments et le prix des aliments concernant le prix je rappelle en fait qu'une alimentation bonne pour la santé mentale coûte souvent moins cher qu'une alimentation de type qu'on appelle occidental c'est le nom scientifique de notre alimentation majoritaire en France et dans le monde occidental

c'est parce qu'on a produit de mieux dans la modernité occidentale et donc cette alimentation riche en produit ult transformé donc en sucre rapide en graiss saturé en additif alimentaire en édulcorant aussi tout ceci va perturber perturber notre microbiote et en cascade notre santé mentale augmenter notre vulnérabilité au stress au troubles du sommeil de la tension qui ensuite peuvent conduire à des troubles de type trouble anxieux et dépressif donc l'alimentation méditerranéenne qui est anti-inflammatoire diminue le risque de dépression de 33 %. c'est considérable et à l'inverse l'alimentation occidentale l'augmente de 33 %. donc le fait de

passer d'e alimentation occidentale à une alimentation de type méditerranéenne en fait a vraiment des conséquences à la fois en préventif puisque ça a été montré dans des études prospectives donc sur des grandes métaanalyses la la première métanalyse en fait qui montrait ces résultats a été publié en 2018 dans mollécul ccatrice c'était une équipe de Montpellier c'était une équipe française et ça a été répliqué ensuite par d'autres équipes dans le monde qui ont essayé de regarder plus précisément quels aliments en fait était le plus impliqué dans la protection vis-à-vis du risque de dépression et donc la

réponse en fait c'est en 2021 dans cette métaanalyse de matison et collaborateur qui montre que consommer des fruits tous les jours diminuent de 15 % le risque de dépression consommer des légumes tous les jours diminue de 9 % le risque de dépression concernant le prix l'inflation en fait a beaucoup plus augmenté les prix de la viande et du poisson que le reste des aliments tous les aliments ont augmenté donc ça coûte plus cher de se nourrir de toute façon et par contre la viande a augmenté de 30 % alors que le panier moyen a augmenté

de 15 % donc ça c'est pour la réponse sur sa coûte cher docteur de bien manger et puis on va regarder aussi la question ensuite de la supplémentation qui est une question très importante j'ai vraiment beaucoup euh été impacté en fait par cette étude qui a été publié l'année dernière à l'automne en fait une étude anglaise sur une biobanque anglaise donc une biobanque de centaines de milliers d'anglais qui avaient donné un prélèvement de sang et qui avaient rempli des questionnaires sur leur mode de vie et leur santé mentale donc on avait à la fois des

données génétiques des données de mode de vie et des données sur leur état d'anciété de dépression la réponse de cette étude c'est que l'alimentation est efficace pour diminuer la dépression y compris chez les personnes à haut risque génétique de dépression et l'ffet est à peu près de 40 % donc dans la dans la variance donc c'est vraiment considérable donc ça c'est vraiment un message d'espoir et donc tout l'enjeu pour nous dans nos pratiques c'est de ne pas culpabiliser tout en responsabilisant donc c'est ça qui est un peu compliqué c'est que à la fois il faut

donner le message d'espoir que on peut agir on peut faire quelque chose tous les jours dans son cadi quand on va faire ces courses et en même temps ne pas culpabiliser les personnes qui n'y arrivent pas qui n'arrivent pas à changer leur comportement alimentaire et pour ça un des moyens les plus efficaces c'est d'insister sur ce qu'on peut augmenter plutôt que sur ce qu'on doit enlever alors typiquement au lieu de parler d'arrêter la tablette de chocolat euh d'augmenter justement les fruits et les légumes et d'y aller par petit pas et de célébrer euh les changements

mais est-ce que bien manger suffit euh à être en bonne santé mentale et là il y a un débat c'est pas consensuel euh mais là je vous présente les données scientifiques qui sont très établies il y a des médecins dans le domaine public qui prennent la parole notamment généralistes et euh qui disent les oméga3 ça sert à rien fa manger des sardines ça c'est quelque chose qui m'est beaucoup demandé par la communauté c'est qu'est-ce que vous pensez euh de ce médecin qui a pris position et qui dit ça et donc c'est assez récent et c'est

repris d'ailleurs par des fabricants de sardines et le ce qui est formidable d'ailleurs c'est que à ce propos moi on a pu me reprocher à la fois d'être pro antidépressur quand je présente des données sur les antidépressurs d'être anti antidépresseur quand je présente des données sur la psychonutrition et de voilà d'être pro complément alimentaire je présente les données que je vais vous présenter maintenant donc bon donc pour vous dire que finalement enfin moi je ne regarde que les études et moi je vous demande simplement de regarder les études pas de moi je vous présente pas

mon opinion en fait je vous présente des des études et elles sont là il y a 80 % ça c'est quand j'ai regardé les études d'épidémiologie à la surface de la planète euh je connaissais les chiffres des insuffisances en vitamine D parce que l'anes donc l'autorité nationale pour la sécurité des aliments a publié un rapport en 2012 un 2è en 2021 donc on sait très précisément les chiffres d'insuffisance en vitamine D et l'an c'est catégorique 100 % des Français n'ont pas les apports alimentaires suffisants en vitamine D et le soleil ne suffit pas à combler

ces carences puisqu'il faut être exposé plus de 20 minutes sur une partie significative du corps c'est-à-dire vraiment le torse et pas les avant-bras euh pendant sur un sous un soleil d'été parceque c'est là vraiment l'exposition à des uvers donc le bronzage qui euh synthétise la vitamine D donc si on met l'écran total ça marche pas non plus en fait donc pour toutes ces raisonsl en fait l'insuffisance en vitamine D est la plus fréquente de toutes les insuffisances et ça c'est sur l'an c'est documenté c'est officiel enfin priori tout le monde est d'accord malgré ça il

y a eu une prise de position de d'un collectif de médecins généralistes disons que dans la plupart des cas la vitamine D ne servait à rien ce qui n'est pas vrai en fait je vais vous présenter les données de santé mentale et je pense que une des raisons de cette incompréhension c'est justement qu'on oublie la santé mentale dans la santé en médecine générale en fait et donc ça je pense que c'est vraiment j'en ai parlé en fait avec un médecin généraliste qui travaille à lonave l'observatoire national de l'alimentation végétale et qui m'avait dit Guillaume effectivement

je te confirme j'ai rédigé un rapport sur la vitamine D et je n'ai pas pensé à la santé mentale en fait on pense à l'ostéoporose on pense à à d'autres choses à l'immunité mais pas au cerveau et à la santé mentale donc je me suis posais la question par contre quels sont les données concernant les oméga3 parce qu'en fait on va le voir les oméga3 ont prouvé ont le plus haut niveau de preu scientifique d'efficacité dans le traitement de la dépression et donc je voulais savoir c'est quoi l'état de la population l'état nutritionnel de la

population concernant les oméga-3 et donc j'ai trouvé ces données internationales comme vous le voyez c'est des données de cardiologie parce qu'en fait les cardiologues sont très intéressés pour par les oméga3 et on peut les mesurer dans les érithrocytes les globules rouges par contre on peut pas les mesurer dans le cerveau directement donc on est obligé de faire des extrapolations donc on sait ce qui se passe euh on on estime que l'indice d'oméga3 l'o3i qu'on mesure dans les globules rouges est un bon marqueur d'approximation du stock global de l'organisme mais en pratique il faut aller au

modèles animaux pour comprendre ce qui se passe exactement dans le cerveau j'ai reviendrait et les oméga3 en fait il y a un oméga3 particulier qui est le DHA l'acide docosa exenoïque qui représente 50 % des lipides de nos neurones le cerveau c'est l'organe le plus graisseux du corps après le tissu adipe après la grisse et une des explications en fait au problèmes de santé mental que auquel on assiste parce qu' y a une explosion notamment depuis le covid notamment chez les jeunes et ce qui est fascinant c'est de voir que notre président de la République

a parlé d'un plan pour l'activité physique ce qui est très bien parce qu'on va en parler d'activité physique après et quand on parle d'alimentation on doit toujours parler d'activité physique puisquil faut les deux sont en miroir il y a l'apport calorique et la dépense calorique par contre il y a pas eu une une phrase sur l'alimentation et ça c'était déjà le problème aux États-Unis avec Michel Obama qui avait fait un plan pour la prévention de l'obésité chez l'enfant parce que les deux filles Obama avait des problèmes de surpoids et en fait finalement il y a

que la partie activité physique qui a percé parce que les lobes industriels c'était très fortement opposé à la partie sur le sur la prévention via l'alimentation et je pense que c'est pas un hasard si on a une ministre des Sports qui pose avec COC Cola en disant merci COC coca pour les JO euh et que on entend pas parler de la psychonutrition aussi je pense pour ces raisonslà là le les chiffres sont très clairs en fait plus vous êtes dans le rouge plus vous êtes en carence d'oméga3 donc c'est des études épidémiologiques des personnes tirées

au hasard sur des listes électorales par exemple à qui on mesure donc avec une représentation de toute la population des hommes des femmes de tous les âges des enfants des adolescents des personnes âgées et on regarde en fait leur statut d'oméga3 et et donc voici les chiffres internationaux quand les pays hangris n'ont pas été testés en fait on n pas de données pour ces pays-là donc vous voyez que la France et juste avant les États-Unis et le Canada qui sont qui ont les pires chiffres en fait de carence en oméga3 et en fait ce sont

des chiffres moyens donc ce qui sauve entre guillemets un peu ce qui fait qu'on est dans le orange c'est probablement en fait la consommation de poisson gras sur les litoraux en France et les pays vous voyez comme moi en fait les pays qui sont en vert ce sont les pays en fait qui ont beaucoup de consommation de poisson gras et notamment aussi d'algues parce que le DHA qu'on trouve dans la chair des poissons gras en fait il provient à la base du plancton mangé par les petits poissons et donc mon point c'est que dire il

faut manger du poisson pour avoir des oméga3 ça ne fonctionne pas d'un point de vue de la santé mondiale planétaire pourquoi les poissons majoritairement dans notre alimentation sont des poissons d'élevage désormais vous vous voyez l'évolution des stocks de poissons depuis les années 80 plus de la moitié des poissons consommés aujourd'hui sont des poissons d'élevage il y a eu un changement radical et ça le vrai problème aussi c'est que notre ministère de la Santé est toujours coupé du ministère de l'Agriculture tant qu'on arrivera pas à regrouper ces deux ministères on narrivera pas à résoudre le problème

de la psychonutrition en France et dans le monde le les poissons d'élevage en fait c'est quelque chose qui est pas du tout connu qui est publié mais qui n'est pas connu c'est que ils étaient avant nourris en fait les poissons les plus qui ont le plus de succès c'est le saumon et le thon et on dit il faut manger du saumon et du ton parce que c'est riche en oméga3 c'est pas vrai c'est pas riche en oméga3 c'est pas les plus riches en oméga3 parce qu'il y a des pertes trophiques de DHA au fur à

mesure du cycle des poissons donc si on veut le meilleur taux de dchat il faut aller au petit poisson gras c'est-à-dire sardine macro àant donc il faut aimer des gens la bonne nouvelle c'est que les conserves conservent les oméga3 mais que les surgelé ne les conserve pas au bout de 6 mois de congélation il y a plus d'oméga3 dans les poissons donc les patients peuvent vous dire je mange du poisson trois fois par semaine si c'est du saumon surgelé c'est plié il y a pas d'oméga3 dans le saumon donc il faut aller vraiment précisément c'est

la raison pour laquell les enquêtes alimentaires ont leur limite et que c'est pour ça que je vous ai présenté les données des dosages sanguins directement des érithrocytes qui concluent que plus de 80 % de la population mondiale manque de DHA pourquoi parce que le DHA ne le trouve pas dans les oméga3 végétaux l'autre chose j'en ai parlé avec la pédiatre de ma fille qui me disait moi je recommande euh aux parents de de mes patients de diversifier les huiles et de prendre de l'huile de noix de colza d'olive euh et je pensais que c'était ok

pour le DHA parce qu'en fait le DHA on en a énormément besoin dans les deux premières années de la vie parce que il y a une explosion neuronale en fait le développement du cerveau en post-natal donc la grossesse et les deux premières années de vie sont vraiment le moment de la vie où il y a la plus forte demande du cerveau en DHA et je suis vraiment stupéfait que le problème n'est pas du tout du tout abordé en fait d'un point de vue de santé publique de s'assurer en fait que tous les enfants euh tous

les fétus et tous les nourrissons euh n'ont pas euh qu'on s'assure pas en fait qu'ils aient un apport en Dhat suffisant s'il y a un allaitement maternel il faut absolument s'assurer que la mer alléante en fait a les apports suffisants en oméga3 et ça je pense que c'est très souvent pas fait et pas connu il existe des huiles pour les enfants qui qui contiennent du DHA mais par contre si vous consommez de l'huile de noix et de cols en fait le seul oméga3 que vous allez avoir dedans c'est de l'ALA et cet ala il est

converti à hauteur de 20 % en EPA un autre oméga3 très important en santé mentale qu'on va revoir mais à moins de 1 % en DHA donc ça veut dire que vous ne pouvez pas avoir le DHA nécessaire et donc si vous êtes végétarien ou végétalien ce n'est pas possible d'avoir les apports suffisants en d'achat dans l'alimentation et même chez les consommateurs de poissons les études ont montré que consommer du poisson trois fois par semaine ne permettaiit pas d'atteindre c'était des études américaines ne permettaiit pas d'atteindre les niveaux d'oméga 3 suffisants vous avez vu les

chiffres aux États-Unis comme moi et le donc en pratique si on disait il faut recommander à tout le monde de manger ne serait-ce que du poisson trois fois par semaine on il nous manquerait SEP fois le stock actuel de poisson pour nourrir l'humanité en fait donc c'est un message qui est irresponsable du point de vue à la fois de l'environnement et juste de la réalité en fait donc c'est pas moi qui le dis hein c'est voilà c'est ces données publié enfin le moi j'ai découvert ces données à l'occasion des travaux que j'ai fait sur la

psychonutrition je ne les connaissais pas je les avais jamais entendu ils datent de 2017 quand même donc c'est pas euh spécialement récent et donc en fait quelle est la seule solution au niveau mondial pour adresser cette insuffisance en DHA qui est la plus masquée de toutes les carences on parle beaucoup des carences en fer par exemple jamais des carences en dhaa on ne peut pas doser les oméga3 dans le sang alors que c'est un dextro en fait il suffit d'une goutte de sang pour connaître son indice d'oméga3 ce n'est pas disponible dans les hôpitaux et

en France dans les laboratoires voi j'ai demandé à la PHM on fait pas pourquoi je ne sais pas et euh donc le on a les données sur les enquêtes alimentaires qui montrent que même pour l'ALA donc cette oméga 3 végétal qui est recommandé qui ça figure dans les recommandations du PNNS le programme national de santé les apports en ala et ben 98 % des Français ne les atteignent pas donc même en dehors du poisson avec les huiles de colza les noix l'huile de noix et puis la consommation de graines de lin de graines de chat

qui peuvent être rich en oméga 3 et ben 98 % des gens les atteignent pas donc ça c'est la réalité en fait de la situation alimentaire des Français aujourd'hui et ce qui les expose en fait ça veut dire que leur cerveau nos cerveaux sont dénutris et un cerveau dénutr c'est comme sortir en t-shirt en hiver on est exposé au stress à l'anxiété au trouble du sommeil la dépression et les femmes plus que les hommes on sait qu'il y a deux fois à trois fois plus de dépression chez les femmes pourquoi parce qu'il y a la

question des cycles hormonaux et donc il y a le syndrome prémenstruel par exemple qui est l'illustration de ça donc donc dans la semaine ou les deux semaines qui précèdent les règles l'apparition de troubles psychiques irritabilité trouble du sommeil trouble de la tenstion euh lié en fait aux fluctuations des hormones les strogènes et la progestérone influence il y a des récepteurs dans le cerveau qui vont influencer la santé mentale la période de périménopause qui est une expérience une période à risque d'inflammation chronique qui va consommer en fait on va le voir quand je suis en état

d'inflammation dans le sang mon cerveau est en état de neuroinflammation le cerveau en fait on a l'erreur qu'on a faite c'est de penser que le cerveau était dans un sanctuaire en fait qu'il était enveloppé par la barrière hémato-encéphalique et qu'il était complètement déconnecté de tout ce qui se passait dans le reste du corps et qui prenait juste son glucose quelques nutriments qui fonctionnent de son côté ça ça étéit une énorme erreur en fait en état d'inflammation on a vu que l'intestin pouvait devenir perméable mais la barrière hémato-encéphalique peut aussi devenir perméable en état d'inflammation il

y a un complexe qui s'appelle l'inflammasome qui va s'activer avec des interlquines comme l'interlquine 1 par exemple je rentre pas dans les détails et ça ça va créer des cascades en fait dans le cerveau qui vont conduire à une baisse de la neurotransmission donc une diminution en fait fonctionnelle des neurotransmetteurs et mon point c'est de dire avant de prescrire un antidépresseur donc un inhibiteur de recapture de sérotonine dans la synapse par exemple est-ce que il n'est pas plus efficace et plus logique de commencer par renutrir le cerveau et de supprimer les conditions inflammatoires qui ont

conduit à cette situation donc pour moi prescrire un antidépresseur sur une dépression inflammatoire c'est comme mettre du paracétamol sur une infection ça soulage transitoirement certains symptômes mais ça ne règle pas la vraie cause du problème pour la vitamine D les chiffres sont extrêmement clairs un apport l'apport moyen en fait pour les femmes en fait dans l'alimentation c'est 3 microgr par jour pour les hommes c'est 5 microg par jour malgré les aliments fortifier donc tous les produits laitiers enrichis en vitamine D on a il faudrait atteindre 15 microgr par jour c'est la référence nutritionnel pour la

population donc il y a on est extrêmement loin du compte et donc c'est ce que je vous disais la majorité de la très grande majorité des Françaises n'ont pas les apports de vitamine D suffisants dans leur alimentation donc les pédiatres recommandent la supplémentation en vitamine D tout au long de l'enfance et de l'adolescence et mon point c'est qu'en fait on devrait pas s'arrêter en fait et que il faut aussi sortir de la logique de la cure il faut pas attendre d'être malade en hiver d'avoir un rhume pour commencer une supplémentation mais plutôt de de s'assurer

parce que le cerveau ne fait pas de stock ça c'est vraiment un point moi aussi j'ai mis longtemps à percuter ça en fait on le cerveau n'a pas de stock en fait donc a les études montrent qu'après l'arrêt d'une supplémentation en DH dès les 28 jours qui suivent l'arrêt de la supplémentation le niveau de dat du cerveau diminue avec les modèles animaux donc on a besoin chaque jour en fait de nutriments essentiels pour notre cerveau pour fonctionner et ces nutriments sont de moins en moins é par l'alimentation vous avez peut-être vu le cach investigation de

France 2 de la semaine dernière sur les tomates élevées hors sol qui contiennent 70 % de nutriment en moins par rapport au tomates cultivé en sol et que les agro-industriels ne s'intéressent pas du tout à la teneur en nutriment de leurs aliments ce qui les intéresse c'est le goût et le prix et que la seule chose qui pourra peut-être faire changer les choses c'est qu'on est il y a des études qui sont en train de montrer que le goût est corrélé à la teneur en nutriment et que par exemple le goût d'une tomate dépend de

la teneur en nutriment de de cette tomate l'article qui a été game changer pour la santé mentale c'est vraiment cet article les recommandations de 2022 de la Fédération Mondiale de psychiatrie biologique la wfsbp en association avec la canemat l'Association canadienne pour les troubles anxodépressifs deux associations internationales très importantes en santé mentale donc j'insiste voilà je vous présente pas mes travaux mon opinion je vous présente en fait les recommandations les guides pratiques pour la santé mentale internationale donc 31 experts issus de 15 pays avec une représentation de l'Occident et de l'Orient ce qui explique en fait

qu'on a des résultats aussi originaux en fait je vais y revenir et qu'en Occident en fait on a beaucoup plus études de pharmacologie et beaucoup moins d'études de psychonutrition en fait la psychonutrition bien queon a des études qui ont été conduites aux États-Unis en Angleterre quasiment pas en France malheureusement c'est beaucoup l'Australie en fait qui porte le qui a été innovante en fait sur les données des liens alimentation et et santé mentale et on a beaucoup d'études dans le Moyen-Orient et et l'Asie mais toutes ces études ont été synthétisé dans des m analyse avec l'analyse

des niveaux de risque de biais et cetera donc tout est Baqué scientifiquement ensuite nous avons les recommandations qui ont été pour cette fois conduites par la France et le réseau des centres experts pour la schizophrénie donc ça se limite pas aux questions de d'ancétaé dépression il y a aussi des recommandations de psychonutrition pour d'autres troubles mentaux sévères et puis une revue aussi pour le trouble bipolaire de l'humeur donc ça je vous présenterai pas ça aujourd'hui je serai ravi de répondre à vos questions mais je me suis vraiment concentré sur le plus fréquent c'est-à-dire la dépression

et c'est aussi la pathologie où on a le plus de données les données je vous les ai synthétisé ici c'est les données actuelles elles sont appelées peut-être à évoluer pour certains des nutriments mais en tout cas c'est ce qu'on sait aujourd'hui dans l'état des connaissances scientifique les oméga3 ont le plus haut niveau de preuve d'efficacité dans le traitement de la dépression et ce qu'on sait c'est qu'ils sont encore plus efficac quand ils sont ajoutés aux antidépresseurs pourquoi parce qu'en fait on pense maintenant que les psychot prop notamment les antidépresseurs certains antiépileptiques et les antipsychtiques modifient

le métabolisme des lipides et je vous ai expliqué en fait que le cerveau consomme beaucoup de lipides a besoin de beaucoup de lipides et de graisses poly-insaturé alors qu'en fait notre alimentation est trop riche en graisses saturé donc les graisses saturées c'est OK quand on les utilise à une visée calorique pour l'activité physique par exemple c'est du carburant par contre l'excès de graisse saturé va encrasser tous nos organes donc c'est nos artères mais mais aussi notre cerveau qui est vascularisé et ça ça va créer de l'inflammation chronique c'est une des explications pour lesquelles les oméga-3

et cette fois notamment c'est le PA en fait qui a prouvé son efficacité à une dose de supérieure à 1 g par jour c'est des doses assez importante et souvent la question qui m'arrive tout de suite c'est il y a des risques hémorragiques et cardiovasculaires alors concernant le risque de fibrillation auriculaire parce que j'avais proposé à la PHM une supplémentation oméga3 pour tous les patients hospitalisés parce qu'en fait quand on est hospitalisé par définition on appartient à une population à risque en fait ce qui a amené à l'hôpital euh les causes et les conditions qui

ont amené l'hôpital signifient souvent enfin la plupart du temps enfin sauf si on est juste renversé par une voiture et encore ça on pourrait imaginer des liens aussi avec même la santé mentale le tout ce qui amène à l'hôpital en fait est probablement lié à un mode de vie et euh ce qui m'avait été opposé par un professeur de nutrition c'était c'est le risque de fibrillation auriculaire don je me qu'est-ce que c'est que cette histoire donc je suis allé regarder les études le risque de fibrillation auriculaire il survient à partir de 4 g par jour

d'oméga3 donc on est très loin du compte les doses dont je parle c'est 1 g par jour de PA et 400 mg par jour de DH c'est actuellement ce qu'on recommande dans le traitement de la dépression et pour les doses d'entretien là c'est l'anes qui le dit he c'est des recommandation officielle c'est 250 mg de DHA et 250 mg de PA à ces doses là a aucun risque ni hémorragique ni de fibrillation auriculaire qui a été rapporté il y a eu une étude qui étudier 1,8 g d'oméga3 par jour donc DHA etepa et là le

petit P était à 06 donc proche quand il y avait une tendance ver la significativité donc il y a eu un article qui a été publié dans prescrire qui dit qu'il faut pas dépasser un GAM de PA par jour moi je suis pas d'accord avec ça c'est que je pense en fait entre 1 g et 1,5 g qu'on est encore dans une zone de sécurité mais qu'on a pas les études pour trancher et qu'effectivement il faut vraiment que ce soit un médecin qui évalue le bénéfice et le risque avec le patient pour la dose mais

par contre tout le monde peut bénéficier d'une supplémentation en oméga3 tout est une question de dose en fait puisque tout le monde manque de DHA une des solutions pour le DHA parce qu'en fait c'est vrai que j'ai apporté le problème mais il y a aussi une solution ce serait que nous produisions de façon industrielle de grandes quantités de dhaa issu des algues les algues donc ce sont pas des végétaux en fait c'est donc un un corps d'êtes vivant à part et qui synthétise le DHA et ensuite ce DHA est mangé par les petits poissons qui

sont mangés par les gros poissons qui sont mangés par les êtres humains donc au lieu de passer toute la chaîne qui au passage va nous enrichir en métau lourd en cadmium en méthyl mercure est-ce que on fera pas mieux directement et pour l'environnement parce que la santé planétaire est liée à la santé humaine et à la santé mentale d'aller directement à l'origine c'est-à-dire à l'algue et c'est possible ça existe déjà il existe déjà des suppléments à base d'huile d'algue la plupart sont en gellule et c'est là où il y a un problème conceptuel autour du

complément alimentaire alors j'ai mis longtemps et en fait j'ai trouvé la réponse il y a 2 jours de savoir pourquoi il y avait autant enfin il y avait un corps une partie des prof person de santé qui s'opposait au compléments alimentaires alors moi j'ai pas suivi toute l'histoire des compléments alimentaires mais je sais que dans les années 2000 il y a eu des abus dans les allégations il y a eu plein de sujets euh je pense que la vitamine D est un excellent exemple de de cette question parce que euh un de mes internes qui

avait été donc formé la psychonutrition dans mon service était allé en gériatrie ensuite et les gériâres lui avaient dit la vitamine D c'est un lobby pharmaceutique pour faire vendre des ampoules ça sert à rien donc quand j' rentendu ça je waouh euh le surtout chez les personnes âgées encore plus donc le la vitamine D en fait c'est une hormone stéroïdienne vous voyez ici donc elle a prouvé son efficacité euh en santé mentale le là c'était les recommandations 2022 ça a évolué depuis le niveau de preuve de la vitamine D a augmenté parce qu'on a une

métanalyse en parapluie en fait donc c'est une collection de métaanalysees qui a confirmé l'efficacité de la supplémentation en vitamine D dans la dépression et donc cette hormone thyroïienne va moduler en fait notre système immunitaire et donc en fait ça va aussi modifier l'épigénétique et ce qui est incroyable en fait c'est que dans cette liste de nutriments que je vous présente donc ceux qui ont prouvé leur efficacité oméga3 y compris dans la dépression bipolaire les probiotiques le zinc le méthylpholate attention le méthylpholate c'est la forme active de la vitamine B9 et c'est celle qui est recommandé

en santé mentale pas l'acide folique que vous pouvez prescrire lesderpholine ni l'acide folinique spécial foldine que vous pouvez prescrire ça c'est un autre euh sujet c'est comment se fait-il que nous médecins en France nous puissions prescrire de l'acide folique et de l'acide folinique et pas du méthylpholate qui est la forme active de la vitamine B9 nous pouvons prescrire du ddrogile qui est la forme active de la vitamine D mais nous ne pouvons pas prescrire la forme active de la vitamine B9 pourquoi je n'ai pas de réponse le méthylfolate c'est en fait une forme de vitamine

B9 qui va être absorbée au niveau du cerveau alors qu'il y a 30% pour des personnes qui ont un allèle un variant d'un gène de la MTHFR c'est la méthyl tétraahydropolat réductase une enzyme qui convertit l'acide folinique en méthylpholate et ils vont avoir une enzyme déficiente qu'est-ce qui se passe si vous mettez de l'acide folique à quelqu'un qui a cette mutation MTHFR l'acide folique va se stocker dans le sang moi ce qui m'avait été enseigné dans les études de médecine c'est qu'il y avait pas de problème avec les vitamines hyrosolubles parce qu'on allait les pisser

l'excès de de de vitamine B par exemple hydrosoluble or il y a eu des rapports de cas de d'accumulation d'acide folique dans le sang chez des personnes qui n'avaient pas justement euh ce cette capacité de conversion en fait de l'acide folique et donc en santé mentale c'est l'explication pour laquelle les essais contrôlés randomisés avec acide folique sont négatifs alors que les essais avec méthylpholate sont positifs donc c'est vraiment la forme de la vitamine B9 qu'il faut pouvoir administrer la vitamine B9 on la trouve dans les légumes à feuilles par exemple les épinards par contre elle

est détruite avec des cuissons trop importante ou trop prolongé donc si vous faites des gratins par exemple il y a plus de vitamine B9 donc en fait c'est vraiment en fait des questions enfin vraiment la situation actuelle c'est qu'il y a énormément de gens qui consomment pas de légumes et que la vitamine B9 en fait il y a des Caren donc il y a 6 % des personnes en France qui ont des insuffisances en vitamine B9 dosé dans le S mais ça ne dit pas combien manque de vitamine B9 dans leur cerveau à cause de

ce problème de conversion et d'absorption c'est vraiment une carence fonctionnelle vous pouvez avoir un tau cérique normal et une carence fonctionnelle dans le cerveau en méthylpholate c'est la le même sujet d'ailleurs pour le tryptophène et la sérotonine une des découvertes absolument majeures c'est que quand je suis en condition d'inflammation mon tryptophane va être chinté cours uité vers une voie inflammatoire dans mon cerveau et il ne va pas servir à la synthèse de sérotonine donc en conséquence le niveau de sérotonine va baisser donc en fait on va mettre un antidépresseur pour faire remonter le niveau de

sérotonine alors que la vraie cause du problème c'est le fait que le tryptophane est dérivé vers une voie inflammatoire et cette voie inflammatoire provient d'une alimentation inflammatoire donc riche en produit ultratransformés qui va fair notre microbi tout ce que je vous ai présenté donc si on laisse en place l'alimentation et c'est ça que j'ai compris il y a de jours en he euh mieux au tard que jamais c'est en fait une diététicienne australienne il y avait un séminaire de psychonutrition internationale mardi dernier ici à Paris qui m'a répondu quand jeis dit mais pourquoi vous parlez

pas des données sur l'efficacité de la supplémentation parce qu'en fait on dit aux gens voilà il faut bien manger faire de l'activité physique c'est compliqué enfin c'est pas facile à mettre en place tout ça et vous parlez pas de la supplémentation elle dit oui vous avez raison il m'aurait fallu une HE et demi enfin la réponse classique mais surtout elle me dit et je veux pas donner l'illusion au au patient qui peut continuer son mode de vie comme avant en fait parce qu'il prend ses géules qui peut continuer à manger des des burgers et je

je me suis mais voilà c'est ça en fait le truc c'est mais pour moi c'est contreproductif en fait c'est pas l'un ou l'autre c'est les deux ensemble en fait on il faut changer son assiette son alimentation regarder son activité physique c'est indispensable il y a aucune pilule miracle qui va remplacer une bonne alimentation et une activité physique et en même temps on a vu que la bonne alimentation et l'activité physique ne suffisent pas à nourrir nos cerveau en fait en oméga3 en DHA en vitamine D notamment euh donc pourquoi se priver de cette supplémentation surtout

quand on est face à quelqu'un qui a des problèmes de santé mentale de stress d'anxiété de dépression voilà donc on peut prescrire le zinc on peut prescrire la vitamine D c'est remboursé donc c'est déjà une très bonne chose le problème de l'ephyyc pour le zinc alors les doses qui ont prouvé une efficacité dans le zinc c'est des doses assez fortes en fait autour de 25000 on a pas 25 mg on a 15 et 30 avec les filinc et en fait mon point c'est que les méthanises ont montré alors il y a plein d'études en dehors

de la santé mentale pour le zinc parce que le zinc ça stimule le pancréas en fait et donc la régulation du glucose donc il y a énormément d'études dans le contexte du prédiabète du diabète de la résistance à l'insuline et nous ça nous intéresse énormément santé mentale parce qu'il y a des liens directs entre les perturbations du métabolisme des glucides et le la santé mentale les troubles du sommeil de la tension le stress l'anxiété et donc ces données en fait pour le pancréas sont très claires c'est que c'est dangereux de trop prescrire de surdoser le

zinc il faut faire attention à ça il y a des apports alimentaires moyens des Français qui ont été qui sont disponibles sur le site de l'anes sur le CCAL aussi et euh donc les chiffres sont très clairs en fait pour la supplémentation idéale pour les femmes ce serait 10 mg par jour et pour les hommes 5 mg par jour parce que les hommes ont plus d'apport de zinc dans leur alimentation notamment parce qu' consomme plus de produits d'origine animale et il y a des histoires d'absorption aussi c'est-à-dire que si je consomme des légumineuses donc je

vous ai parlé de des légumineuses donc poisiche lentill tout ça pour les protéines végétales en fait les recommandations de 2022 de Montpellier euh donc c'est un article dirigé par Florent vieux que j'avais contacté après et qui m'avait dit Guillaume je n'ai pas mis les oméga3 dans les calculs parce que c'est impossible d'atteindre les objectifs d'oméga 3 de l'ANC donc 250 mg de DHA et 250 mg de PA si on dit qu'il faut manger qu'une portion de poisson gras par semaine c'est impossible à atteindre et même avec les trois portions on a vu que c'était impossible

à atteindre en fait donc euh donc il y a un problème d'équation en fait donc c'est pour ça en fait que j'insiste là-dessus il il faut regarder en fait l'alimentation est ce qu'on met dans son assiette il faut diminuer les produits ultra transansformés qui vont nuire à notre microbiote et aggraver notre santé mentale j'inclus dedans les sodas qui sont la pire catastrophe qu'il soit CR oudu Coré en fait qu'on est inventé pour l'humanité parce qu'en fait on a fait l'étude alimentale alimentation activité physique et santé mentale entre 2021 2023 je suis en train d'analyser les

premiers résultats les résultats on a fait six groupes hommes femmes trois groupes d'âge 18 34 ans 35 54 ans plus de 55 ans le résultat c'est que chez les 18 34 ans dans les deux sexes la consommation de produits ultra transansformés et de soda indépendamment augmente le risque de dépression c'est très très net et ajuster bien sûr sur tous les facteurs confondants que vous pouvez imaginer la luminosité le la période de l'année le le fait d'être au chômage d'être marié d'avoir des enfants de on a tout pris voilà tout ce qu'on a pu imaginer et

ça persiste voilà l'association résiste l'ajustement et par contre à partir de 35 ans l'association ne persiste que chez les femmes et en fait on comprend pas encore pourquoi et donc parmi les hypothèses c'est les questions hormonales dont je parle la périménopause le syndrome prémenstruel en fait les fluctuations le sndrome des poisistiqu enfin il y a plein de choses euh qui peuvent expliquer en fait que les femmes sont encore plus vulnérables à la question de la psychonutrition ce qui peut aussi expliquer que 85 % des personnes qui me suivent sont des femmes parce que d'une façon

générale les femmes s'intéressent plus à leur santé et plus à la la nutrition donc c'est c'est un sujet en fait pour lequel la santé des femmes en fait et aussi à une place encore plus particulière comme je le disais les recommandations ne se limitent pas à la dépression on a aussi euh des suppléments qui ont prouvé une efficacité dans d'autres troubles psychiatriques je passe rapidement là-dessus parce que vous êtes moins concerné en mécine G c'était juste pour que vous ayez entendu en fait ces données une fois la N acétylcyine un acide aminé qui est antioxydant

précurseur du glutation a montré une efficacité à la fois dans les troubles obsessionels compulsifs et dans la schizophrénie la partie des symptômes négatifs replilis autistiqu donc j'insiste là-dessus par exemple dans la schizophrénie quand on dit que quelque chose est efficace il faut vraiment regarder sur quoi et vraiment on est en train de passer une étape dans la précision on sort de l'efficacité globale pour vraiment aller précisément est-ce qu'on est en train de parler des délires et des hallucinations ou est-ce qu'on est en train de parler du repli sur soit du manque d'énergie et de motivation

qui a un énorme problème en fait en santé mentale et on a des données d'efficacité de la naccine du méthylfolate aussi et des oméga3 pour les oméga-3 c'est plus sur les problèmes d'anxiété de dépression donc ça veut dire que ça fonctionne en fait de façon transnosographique parce qu'on a aussi des données d'efficacité dans le trouble borderline de l'humeur qui est un trouble émotionnel de régulation émotionnel qui concerne beaucoup de personnes en santé mentale et aussi en médecine générale je pense on a quelques données pour le Tdh c'est une question qui m'est beaucoup posée en fait

sur le Tdh de l'enfant mais c'est des données qui ont des niveaux de preuve encore assez faibles parce que c'est beaucoup plus compliqué de faire de la recherche en psychonutrition chez l'enfant que chez l'adulte et donc on a on attend encore beaucoup des données scientifiques donc les limites en fait pour le développement le déploiement en fait de cette psychonutrition c'est que il y a beaucoup de marques de compléments alimentaires que c'est compliqué de se retrouver que ça revient cher ce n'est pas remboursé donc autre question pourquoi est-ce que ce n'est pas remboursé parce que moi

je suis à 100 % pour rembourser ce qu' a prouvé scientifiquement son efficacité donc je suis d'accord pour dérembourser ce qui ne l'a pas prouvé les oméga3 on a vu recommandation internationale 2022 efficacité dans la dépression plus plus plus niveau de preuve maximale pas de remboursement donc ça c'est un vrai frein à la diffusion dans la pratique parce qu'il y a beaucoup de personnes dans la population qui pensent que si ce n'est pas remboursé ce n'est pas efficace donc ça c'est un vrai sujet Problème de l'observance parce que quand il faut prendre quatre marques différentes

à des dosages différents tous les matins que ça représente 10 à 15 gellule faut y penser voilà donc c'est beaucoup de questions la question des de certains multivitamines dont certains nutriments sont surdosés j'ai parlé du zinc par exemple en fait il y a beaucoup de suppléments qui sont trop fortement dosé en zyc donc du coup ça peut être dangereuse il y a eu des études de publication de risque d'augmentation de diabète en fait avec justement au niveau du pancréas une ce qu'on appelle la courbe en c'est-à-dire en fait l'insuffisance induit des troubles mais l'excès induit

aussi beaucoup de troubles et de façon parfois exponentielle d'une façon générale tout ce qui est métau en fait magnésium zinc fer il faut faire très attention au surdosage en fait parce que là ça peut avoir des conséquences vraiment inverses le sélénium aussi par exemple euh donc le sélénium a montré des données intéressantes dans le déclin cognitif par exemple mais par il faut faire très attention à pas être dans l'excès donc en fait il y a la question du dosage aussi la CPM est très claire faut pas doser la vitamine D on peut supplémenter directement parce

que la limite supérieure de sécurité c'est 100 microg par jour donc six fois plus que l'apport recommandé donc on a vraiment de la marge pour être en sort d'age parce qu'on me dit ah oui le risque de néphrite calcique j'ai regardé la littérature c'est chez les gens qui ont des insuffisances rénales chroniques donc c'est pas la même majorité de nos patients et puis c'est chez les nourrissons en fait avec des mères qui ont fait des erreurs d'unité entre les huilles et les microgram en fait qui ont donné du coup des doses énormes de vitamine D

à leur nourrisson donc en fait le risque à supplémenter sans doser il il est inexistant en fait moi j'ai en 15 ans j'ai jamais vu de situation de personne qui a présenté un effet indésirable à une supplémentation en vitamine D quand on respecte simplement les doses recommandées sur sur les supplémentations après les question qui m POS c'est est-ce que les ampoules c'est aussi efficace que les gouttes ou les comprimés il y a une méthanaly qui suggère c'est légèrement plus efficace une supplémentation quotidienne j'insiste sur le fait que les méthan c'est des moyennes donc en fait

vous prenez 100 personnes et vous faites une moyenne ça veut pas dire que pour le patient que vous avez en face de vous ce sera pas enfin si l'ampoule ne suffit pas à être efficace et et que vous faites un dosage et que vous constatez effectivement que le dosage est enfin que le taux de vitamine D reste faible parce qu'il y a des problèmes d'absorption notamment avec le surpoids faut adapter aussi la dose d'une nutriment au poids du patient enfin parce que les personnes qui ont un poids plus élevé ont besoin de dose plus élevée

c'est valable pour les oméga3 aussi donc c'est assez précis c'est une des raisons pour lesquelles psyonutrition c'est compliqué et que c'est plus difficile que de prescrire simplement paroxétine 20 mg par jour et et donc le tout ça est à prendre en compte et est un frein potentiellement à la diffusion de la psychonutrition donc en fait parenthèse en fait par que le moi donc je présenta ces ces données j'ai si vous souhaitez avoir un outil de diffusion de tout ce que je vous ai présenté pour les patients notamment les personnes concernées les proches qui veulent en

savoir plus c'est pour ça que j'ai rédigé bien manger pour ne plus déprimer en fait pour que ce soit vraiment accessible à tout le monde avec les preuves scientifiques donc il y a les 250 références des métaanalyses des données d'observation euh pour vraiment avoir un outil de diffusion de la connaissance à la fois pour les personnes concernées et les professionnels de santé donc c'est pour ça que j'ai mis deux niveaux de lecture en fait vulgarisé et spécifiques en fait avec les données des essais contrôlés randomisés pour qui a pas de débat d'opinion en fait moi

mon point je quand on me demande sur les réseaux sociaux qu'est-ce que vous pensez de ce qu'a dit docteur machin je dis moi je réponds sur les études pas sur les opinions parce que sinon on trouve de tout hein sur dans les opinions y compris dans le corps médical en fait donc voilà mon point c'est vraiment d'aller sur les études vous avez également aussi un ebook gratuit je voulais vraiment qu'il ait pas de barrière en fait au frein de la diffusion donc qui est téléchargeable sur internet gratuitite en fait où je fais une synthèse euh

vraiment très synthétique en fait des données sur l'alimentation l'activité physique la santé mental je vais vous présenter très rapidement après l'activité physique parce que je suis trop bavard et donc ça ça me permet de créer une communauté de personnes engagé autour de la psychonutrition aussi et après donc je diffuse sur les réseaux sociaux donc notamment Instagram et YouTube les données l'actualité sur les métaanalyses qui ont été publiés ce que je découvre moi-même parce que vraiment c'est un champ qui est extrêmement dynamique he tous les mois il y a des nouvelles métaanalyses sur des nutriments d'efficacité

là j'ai communiqué sur la thanine récemment par exemple qui est un acide aminé extrêmement intéressant et donc pour le la question en fait de qu'est-ce qu'on peut faire concrètement en fait j'ai aussi en fait travailler à déterminer une formule qui réunit justement les nutriments efficaces en santé mental parce qu'en fait ça n'existait pas les oméga3 ne sont jamais associés à d'autres nutriments pour une un problème technique c'est qu'ils sont lipidiques en fait on peut pas les associer au nutriments et le et donc il y a une nouvelle technologie qui permet maintenant de combiner deux capsules

en une ce qui permet en prenant deux géules par jour d'avoir l'apport des nutriments essentiels que je vous ai présenté notamment en oméga3 en vitamine D en méthylfolate en zyc qui pour moi sont prioritaire il y a la question de l'iode il y a aussi d'autres questions j'ai pas abordé le magnésium enfin voilà il y a je pourrais en parler encore pendant des heures concernant l'activité physique très très rapidement on peut calculer en fait la quantité d'AC d'activité physique hebdom ire avec les M les équivalents métaboliques parce que bien sûr c'est pas la même chose

de faire une heure de marche légère et une heure de trail en montagne donc en fait il y a des intensités métaboliques associées à chaque activité physique qu'on peut trouver très facilement sur internet sur les chat GPT enfin voilà il y a plein de façons de les trouver très facilement et maintenant on sait en fait qu'on a une courbe en U qui nous indique que si on fait trop peu d'activité physique on augmente son risque de dépression et si on en fait trop mais alors vraiment faut en faire vraiment beaucoup parce que bon la majorité

des gens c'est ils en font pas assez enfin c'est quand même très rare que je sois face à mais chez les grands sportifs par exemple c'est c'est un sujet parce qu'il peut y avoir une dénutrition une perte de nutriment par la sueur un épuisement aussi musculaire tout ça enfin une un cercle vicieux aussi qui peut induire de la dépression ça existe mais c'est pas le plus fréquent dans la pratique médicale c'est vraiment le manque d'activité physique il y a plus de 60 % des Français qui n'ont qui n'atteignent pas les objectifs d'activité physique qui sont

donc maintenant on le sait pour la santé mentale c'est 25 en fait quand vous faites la somme de vos heures d'activité physique est-ce qu'il faut faire dur renfo est-ce qu'il faut faire du cardio est-ce qu'il faut faire donc endurance ou renforcement musculaire comment actuellement il y a pas on va pas spécialement vers l'aérobie ou l'anaérobie on dit c'est bien de faire trois séances par semaine de environ trois/4 d'heure si possible d'alterner des séances plutôt cardio endurance type footing vélo et des séances de renforcement musculairire type aquagym sale tout ça ça pour avoir une activité complète

en fait et un corps en bonne santé et que ça permet d'atteindre les objectifs pour la santé mentale en pratique entre 20 et 40 m par semaine on considère qu'on est dans la cible voilà si on n pas pile à 25 c'est pas grave on peut être à 22 à 27 entre 20 et 40 là vous voyez que la courbe on a le plus faible niveau de de risque de dépression par rapport à son activité physique je m'arrête ici on va prendre la dernière question après cette merveilleuse conférence la formation médicale continue petit a devrait

intégrer la psychonutrition dans les orientations triénales des médecins généralistes je vous dis ça parce que actuellement elle n figure pas ou petit B ne devrait pas intégrer la psychonutrition les orientations triénales des médecin généraliste soyez sincère bon il y a l'book de toute façon maintenant mais bon allez on peut regarder les réponses ah quand même hein 7 % de personnes non convaincu je vous remercie pour votre attention [Applaudissements] [Musique]