FILME | Privatizações: a distopia do Capital, 2014

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Ao denunciar a quebradeira do Estado nos anos 1990, o documentário mostra de que forma o Brasil perd...
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"Le modèle de remplacement des importations installé [dans la plupart des pays de l'Amérique Latine, [après la guerre, a accéléré le processus d'industrialisation [destiné à satisfaire presque exclusivement [les besoins du marché interne. [Le rôle actif de l'État [est d'importance décisive dans ce processus [car il investit dans des travaux structurels, [amplifie les services publics [et produit des biens. [À la fin des années 1980, a surgi un discours néolibéral [qui a critiqué l'État dans son rôle de développement [et qui s'appuyant sur une propagande violente, [mettait en avant la bonté du marché.
[Un exemple de cela est le programme de privatisation [des entreprises publiques [qui, à des rythmes différents, s'impose dans tous les pays [de l'Amérique Latine. [Il ne s'agit pas d'un État absent, mais d'un autre. .
. [soumis aux exigences du marché. " {[Milton Santos.
Le véritable néolibéralisme <ALS37. 88,16. 52>est très différent de celui qui est considéré comme utopique.
<ALS36. 11,16. 52>L'État néolibéral n'est pas un État minime.
C'est un État activiste, militant, mais les formes d'articulation entre l'État, le capital et la société sont altérées. Cela ne peut pas être vu simplement comme un processus de réduction de la place et du rôle de l'État, mais comme une redéfinition de la place et du rôle de l'État dans le processus d'accumulation et de domination du capital. SOLDES 3 POUR LE PRIX DE 2 {{UNE FOIS, DEUX FOIS, TROIS FOIS QUI PAIE MOINS?
{{VENTE AUX ENCHÈRES D'ENTREPRISES PUBLIQUES LES FERNANDOS Fernando Collor et Fernando Henrique Cardoso, {{les Fernandos engagent le Brésil dans un projet d'insertion dans la mondialisation, en même temps qu'ils réduisent les forces productives internes. {{Et qu'est-ce qu'il faut faire pour cela? {{Démanteler la protection douanière, {{les institutions publiques liées au processus de développement des forces productives.
C'est impressionnant, très impressionnant ce qui s'est passé. DÉMANTELEMENT DE L'ÉTAT GRAND PROCESSUS DE PRIVATISATION {{{LA VAGUE NÉOLIBÉRALE SE RÉPAND DANS TOUTE L'AMÉRIQUE LATINE BRÉSIL BANQUE DE L'ÉTAT DE RIO DE JANEIRO <ALS50. 76,79.
15>PRIVATISATIONS LA DYSTOPIE DU CAPITAL [Logement, santé, éducation, transport, sécurité [sont traités comme des marchandises. [De la même façon que les téléphones portables, [les voitures à crédit, les télés de 50 pouces et autres produits. [Sans compter que le cousin riche, le système financier, [est le grand bénéficiaire sans rien produire, [en accumulant juste des billets verts [et de la monnaie virtuelle à crédit.
[Forêts, océans, rivières, sous-sol et air sont disputés [par des groupes privés comme des marchandises [négociées par les Bourses dans le monde entier. [Imaginez, citoyen, que l'air que vous respirez en ce moment, [soit en train de se vendre à Singapour. [Ou que les eaux du fleuve Amazone, [depuis des millénaires dans son lit, [soient nommées "blue-gold", l'or bleu, [et appartiennent à une demi-douzaine de sociétés, [qui essaieront de vous convaincre que l'eau payante [est meilleure que l'accès libre à l'eau pour tous.
{{[En dénonçant l'État brisé dans les années 1990, {{[on montre que tout patrimoine {{[formé à partir d'un sacrifice collectif {{[ce qui suit la tendance d'une époque, [a été privatisé à prix dérisoire. [Ce film veut laisser ouvert le débat sur le futur [dans lequel on considère que les grandes manifestations, [qui ont eu lieu au Brésil, surtout celles de 2013, [sont un thermomètre des demandes de la société. <ALS38.
64,17. 21>Le néolibéralisme dans le monde et au Brésil, <ALS33. 84,18.
25>à partir des années 1990, est une vengeance de l'économie sur la politique. Ce qui a fini par arriver à la démocratie vidée de la politique a été la prédominance du capital. La politique devient le reflet des intérêts du capital.
Et lors de cette étape du capitalisme, le capital financier, je trouve, est la base de tout ça. Et il a fallu affaiblir l'État pour cela. L'État du Brésil, par exemple, dans les années 1990, a été fragmenté financièrement, par l'excès de dettes, mais aussi matériellement.
Tout a été privatisé. L'entrée du néolibéralisme au Brésil est annoncé par Fernando Collor, avec une phrase assez curieuse. Il dit: "La voiture brésilienne est comme un chariot.
" La gloire de l'industrialisation brésilienne, le TER, qui avait eu beaucoup de succès dans la production de véhicules, est totalement discréditée par Collor. Il nie l'importance du développement industriel. AVEC DES METAUX NOBLES COCCINELLE LA MARQUE QUI CONNAÎT NOTRE SOL.
PRODUIT AU BRÉSIL {{{{LA VOITURE DE LIGNES LES PLUS MODERNES DU BRÉSIL {{{{Fernando Henrique Cardoso est bien plus sophistiqué. Il ne fait pas ce genre de discours. Il en fait un autre.
Le Brésil doit s'insérer dans les tendances mondiales, c'est à dire, la mondialisation. Exporter c'est la solution pour le pays. Le Brésil doit redevenir une économie exportatrice.
Une forte économie exportatrice. Et cela est mené aux dernières conséquences, associé aux idées de la privatisation. <ALS36,17.
35>C'est rentré dans tous les pores <ALS33. 77,10>de l'État brésilien. <ALS34.
41,15. 83>Lorsque je suis entré au gouvernement fédéral, cela m'a étonné. M'apercevoir que dans la machine de l'État il y avait ces hommes au biotype de l'école de Chicago.
Les cheveux bien coiffés, qui couraient le matin, forts, avec l'esprit totalement formaté et totalement ignorants de la société brésilienne. {{Vous vous rappelez de l'époque de Collor? {{Il utilisait un éléphant pour représenter l'État dans une publicité.
Il était lourd, gaspilleur, inefficace, il gaspillait de l'argent, et l'idée était que le marché avait réponse à tout. La forte présence de l'État dans l'économie était importante. Mais l'État a trop grossi dans des secteurs qui ne sont pas prioritaires pour vous, citoyen.
Il est devenu lourd. Avec la privatisation, l'État investira beaucoup dans la santé, l'éducation, le logement, l'assainissement et la sécurité. -Un État lourd dérange beaucoup.
-C'est vrai. Gouvernement du Brésil. L'important c'est le citoyen.
[Pendant les années 1990, [le soutien des médias aux privatisations était total, [répétant et rendant massif le discours néolibéral. Privatisation. Car le Brésil ne peut pas rester en arrière.
<ALS32. 62,18. 27>Les médias ont eu un rôle <ALS36.
97,10>fondamental dans ce processus. <ALS36,16. 42>Les moyens de communication en général.
La télé, la radio, le cinéma, Internet, tout ça a influencé enormément la formation de l'opinion des gens. Et à cette époque, les médias ont été très importants, <ALS48. 18,13.
62>y compris dans l'attaque contre les économistes qui affirmaient <ALS47. 55,10>que cette politique néolibéral était nuisible au développement, <ALS50. 53,10>en leur reprochant d'être des dinosaures.
<ALS50. 33,10>BON MILLÉSIME DE VENTES AUX ENCHÈRES. <ALS49.
65,13. 75>DES ÉTRANGERS FONT L'ÉLOGE DE LA DÉCISION DU GOUVERNEMENT. <ALS49.
3,12. 37>LA PRIVATISATION COMMENCE ET DOIT AMÉLIORER LES SERVICES <ALS49. 3,10.
45>DE COMMUNICATION. <ALS48. 82,13.
48>Les médias se sont efforcés de façon extraordinaire. Justement à cause de leurs liens avec les intérêts économiques. Et les intérêts économiques brésiliens actuels, au Brésil, sont ceux des multinationales.
Et ceux des entreprises nationales aussi. {Le peuple brésilien a perdu le contrôle {sur ses principales richesses, à savoir, {les ressources minérales, les transports, et aussi, peu de gens se rappellent, la vente de 40% des actions de Petrobras qui appartiennent à des actionnaires capitalistes {{dont la majorité habite aux Etats-Unis, {{car ce qui les intéresse c'est la comptabilité des entreprises. La privatisation des télécommunications est celle de l'espace électromagnétique.
La privatisation du secteur de l'énergie électrique, est celle des nos rivières. {Et la privatisation des grandes entreprises minières, {est celle d'une partie de notre territoire. {Les territoires contrôlés par Vale do Rio Doce et les grandes entreprises minières, sont des circonscriptions privées.
Et on n'a pas la dimension de la perte d'éléments fondamentaux de la souveraineté nationale transférés au secteur privé et, dans une grande partie, de secteurs internationaux. <ALS50,38. 43>À VENDRE LA DÉCONSTRUCTION DE L'ÉTAT <ALS39.
43,16. 65>C'était un processus de déconstruction de l'État. <ALS37.
92,18. 36>Ce n'était pas une réorganisation. <ALS39.
32,18. 36>Il n'y a pas eu de planification stratégique, mais on a interprété que l'État c'était [le] problème du pays. Et la résolution de ce problème était sa déconstruction.
Dans ce sens, nous avons eu un processus de privatisation qui, selon nos études, a été le deuxième plus grand processus de privatisation des années 1990. Il était plus petit comparé à la déconstruction de l'ancienne URSS, qui a été la déconstruction, la transition d'un régime socialiste à celui d'économie de marché. Donc, notre déconstruction a généré une recette autour de 100 milliards de dollars, ce qui lors des années 1990 était l'équivalent de 15% du PIB qui a été transféré du secteur public au secteur privé.
Et une grande partie de ce transfert a entraîné l'enrichissement de certaines familles et de groupes étrangers sans contrepartie, car, en même temps que cette privatisation, il y a eu une réduction de 500 mille emplois. C'est une stratégie américaine qui part du principe que dans un marché libre les entreprises américaines, les mégas entreprises multinationales américaines, par leur dynamisme technologique, leur capacité et leur pouvoir financier, vont l'emporter sur les autres. Le néolibéralisme c'est ça.
Vous dites: "L'État c'est le grand adversaire de l'efficacité économique. " Donc, il faut le réduire au minimum. Et là, les privatisations commencent.
{MERCI, BRÉSIL LE CAS VALE DO RIO DOCE {{[L'entreprise Vale do Rio Doce contribue de façon décisive {{[au développement du pays. [Vale do Rio Doce a été créée en 1942 par le président Vargas. [A partir de 1969, c'est devenu la plus grande entreprise [d'exportation de fer au monde Et c'était stratégique [dans les plans d'industrialisation du pays.
[Vale a été privatisée en 97, pour une valeur dérisoire [par rapport à son patrimoine et son potentiel. [À cette époque, on était déjà au courant de la réserve [de minerais de Serra Sul, à Carajás, [où on estimait avoir 10 milliards de tonnes de minerai. [Aujourd'hui, est considéré comme l'un des plus grands projets [d'extraction de l'entreprise, le projet S11D.
[Il y a eu beaucoup de résistance des travailleurs, des syndicats, [et de la société civile, [qui ont réussi, à plusieurs reprises, [à repousser la date de la vente aux enchères. {{{{[À l'époque, Vale a été vendue pour 3 milliards de dollars. {{{{[Moins d'un an après, le chiffre d'affaires de la boîte {{{[était supérieur à 10 milliards de dollars.
{{{[C'est devenu clair que la résistance à la privatisation {{{[avait de bonnes raisons d'être. <ALS39. 49,18.
36>Une entreprise publique voit bien d'autres aspects <ALS35. 99,17. 66>qu'une privée ne peut voir, ce n'est pas son rôle.
Ce n'est pas un pêché de ne pas voir, mais ce n'est pas son rôle. L'entreprise publique a cet objectif plus grand de regarder la totalité du pays la façon dont elle utilise ses ressources, ses expertises, pour le bénéfice du pays, et doit aussi voir la question de l'industrialisation associée à ses projets. Dans ce cas, c'était une obligation de Vale de produire des rails ici, de projeter la fabrication des wagons et des locomotives pour le pays et de stimuler le développement de l'industrie ferroviaire, d'avoir ces attentions.
L'entreprise publique doit avoir ces attentions. {LA MISE AU REBUT DU RÉSEAU FERROVIAIRE FÉDÉRAL {Le cas des chemins de fer a aussi touché la logistique de la population, car nous avions un réseau ferroviaire de transport public, et aujourd'hui il est réduit à deux voies. Et seulement avec deux ou trois convois par semaine.
Nous avons besoin d'un réseau de chemins de fer dans le pays, pour que la population puisse en bénéficier avoir une alternative de transport, et diminuer les coûts de fret des biens qui circulent ici. Mais pour cela, il faut avoir des investissements pour la population, indépendamment du fait de générer des bénéfices ou pas. Aujourd'hui, tous les chemins de fer sont privatisés, et les seules voies faites par les entreprises privées, c'est pour l'exportation.
Exportation de fer, de soja. Le chemin de fer ne bénéficie pas à la population encore une fois. ÉNÉRGIE: LE CAS DU SECTEUR D'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE [Le résultat de la privatisation du secteur d'énergie électrique [a été un désastre pour tout le pays.
{{{[Un exemple incroyable a été la privatisation de Light. {{{[En 1979, le gouvernement de la dictature a racheté Light, {{{[deux ans avant la fin de la concession, {{{[et son passage sous le contrôle de l'État sans coût. {{[Pourtant, elle a été achetée pour 380 millions de dollars.
{{[17 ans après être devenue propriété de l'État, [Light a été privatisée en 1996. [Le ministre José Serra, à l'époque, [a déclaré avec fierté: ["C'était la plus grande vente aux enchères du pays". [Dans le contrat, il était prévu que le service allait empirer, [et il autorisait l'augmentation du nombre de black-out.
[Comme dans presque tous les processus de privatisation, [avant la vente, le prix de l'énergie a été réajusté. [En ce qui concerne Light, l'augmentation a été de 58% [et le paiement avec de la "monnaie pourrie", [ainsi que l'utilisation d'emprunts de BNDES [avec des fonds retirés du Fond des Travailleurs, FAT, [du Fond pour le Temps de Travail, FGTS, [et du PIS/PASEP. [Nombreux sont les cas de ce type de pratique [dans le secteur énergétique du pays.
La manière de privatiser le secteur d'énergie au Brésil <ALS36. 74,18. 04>a été absurde.
<ALS35. 29,16. 97>Comme il n'y a pas eu d'investissement <ALS34.
76,17. 66>dans la production ni dans la transmission, dès que l'économie a grandi un peu, en 2001, il y a eu un effondrement du système. Il n' avait pas la capacité de répondre à la demande et l'énergie a manqué dans le pays.
Il y a eu un rationnement presque militaire. Les familles ont été obligées de réduire leur consommation sous la menace de coupure. Et Light a éteint la ville de Rio de Janeiro.
C'était lors du premier été après la privatisation. {{{{{{Cela montre l'échec de la privatisation. Si l'État n'allait pas bien, sans l'État c'était encore pire.
[Les plaintes à propos d'une mauvaise qualité des services, [les black-out et les accidents sont communs [dans presque tous les Etats du Brésil. [Le Ministère Public à Rio, [après les échanges d'accusations entre les entreprises, [rend responsable des incendies et des explosions [Light mais aussi la compagnie de gaz, CEG, [également privatisée en 1997. La privatisation au Brésil a commencé par la distribution.
Ensuite ça a été la transmission, et la dernière a été la production d'énergie. Les barrages interrompent le passage de l'eau et cela ne peut être qu'une fonction de l'État, vu son intervention physique, non seulement dans le système physique mais aussi social. Car, parfois, la zone est utilisée pour d'autres choses et il y a des populations qui sont atteintes.
Donc, le rôle de l'État dans la production d'énergie devient plus évident, c'est l'idée du monopole naturel, à cause du type de production. <ALS40. 02,16.
18>Le cas de l'énergie électrique est une histoire très triste, car le Brésil avait, avec l'hydro-électricité {{la grande composante de sa matrice énergétique, {{et d'un point de vue mondial, {{son économie était de grande ampleur, {{il avait la meilleure matrice énergétique de la planète. {{C'est toujours le cas, mais elle a beaucoup perdu, car le pays a fait des bêtises, et de taille si importante, que le pays au lieu d'avoir les tarifs les plus bas du monde a aujourd'hui l'un des plus élevés. ÉNERGIE: LE CAS PETROBRAS {[On perce, on perce.
{[200m, 500m, 2. 000m, 5. 000m.
{[Jusqu'à ce que le pétrole jaillisse. Lorsque la vague néolibérale a déferlé sur le Brésil, <ALS39. 84,18.
36>ce qui a entraîné la révision constitutionnelle de 1998, <ALS39. 32,18. 01>le bijou de la couronne des privatisations brésiliennes était Petrobras.
Une entreprise de l'État qui possède non seulement connaissances, compétences et expériences, mais également un désir national de découvrir des ressources énergétiques brésiliennes, l'énergie comme un thème de sécurité internationale. Ceux qui ont formulé la politique et la stratégie, ont oublié l'importance de Petrobras pour les Brésiliens. Indépendamment du niveau social, économique, de la vision politique et même idéologique, Petrobras est différente des autres entreprises de l'État, qui venaient de sociétés privées et qui sont devenues publiques.
La base de Petrobras c'est: "Le pétrole c'est le notre! " La racine de Petrobras est nationale. Le peuple brésilien le comprend et considère Petrobras comme la réaffirmation de l'estime de soi, en tant que peuple compétent pour faire, planifier, projeter et opérer des grands projets d'ingénierie et de développement national.
Petrobras est la plus grande entreprise brésilienne, en patrimoine; <ALS37. 22,16. 18>c'est la plus grande entreprise en connaissance.
Nous sommes. . .
Nous, les ingénieurs, sommes le cerveau mondial, nous savons comment sortir du pétrole de 7. 000m en dessous de la mer, le [pré-sal]. Nous sommes les seuls à avoir ces connaissances scientifiques.
C'est l'entreprise avec le plus grand potentiel d'exploitation, car, en théorie, le pétrole appartient à la nation. Étant une grande entreprise et le bijou de la couronne, Fernando Henrique a essayé de la privatiser et de la transformer en une entreprise banale. Avec un autre nom, d'ailleurs, Petrobrax, car les "gringos" n'arrivaient pas à prononcer le "s".
C'est le niveau de médiocrité de cette bourgeoisie subalterne, dont Fernando Henrique a été le principal porte-parole et représentant. Mais vu sa taille, ils n'ont pas eu le temps nécessaire de poursuivre le chemin naturel de la privatisation. Ils ont essayé par la vente d'actions, ils ont essayé par la suppression du monopole.
Et cela, ils l'ont réussi. PÉTROLE SANS MONOPOLE DE L'ÉTAT EST UN COUP D'ÉTAT. VOUS ÊTES EN TRAIN D'ÊTRE VOLÉS.
LE DÉMANTÈLEMENT DE PETROBRAS RÉVISION EST UN COUP Petrobras est ce qu'elle est grâce à la protection du marché. Il n'y a pas eu d'autre raison. Avec ce marché intérieur du business de carburant, elle a pu accumuler ressources, compétences, visions du futur pour devenir l'entreprise qu'elle est.
Pourtant, dans le cas de Petrobras qu'est-ce que la privatisation a fait? Elle a coupé les jambes de l'entreprise. Celle de la pétrochimie, et celle des engrais.
C'est une projection de l'idée d'enlever sa caractéristique en tant qu'entreprise liée au développement des forces productives nationales. {{LA PRIVATISATION DES TÉLÉCOMMUNICATIONS {La privatisation des télécommunications {a été un crime contre le pays. Et très peu comprise.
{{Le Brésil avait 4 satellites. {{Le Brésil avait tout un réseau propre de communications. Le Brésil avait les câbles pour nous connecter au monde.
Et cela a été vendu à un prix dérisoire aux Etats-Unis. C'est juste un exemple parmi tant d'autres, qui montre que c'était bien le moment de restructurer le système de communications. Mais le modèle adopté a été totalement antinational, et a transféré le contrôle des télécommunications du Brésil en dehors du pays, rendant la télécommunication brésilienne source de capital, ce qu'elle n'était pas avant.
C'était un modèle qui a détruit le parc industriel technologique qu'avait le Brésil. [Le système Telebras a reçu des lourds investissements <ALS49. 12,11.
02>[à partir de 1996, <ALS50. 45,11. 85>[et après être décomposé en 12 entreprises, <ALS47.
98,11. 89>[a été mis aux enchères en 1998. [Deux jours avant la vente, on comptait 100 dépôts de plainte [dans le pays contre la privatisation.
[Le jour de la vente aux enchères, [il y a eu des confrontations entre manifestants et police [près de la Bourse à Rio de Janeiro, [avec un bilan de 11 arrestations et 48 blessés, [et la remise du système des télécommunications brésilien [au capital privé. [Telebras a été acheté par des entreprises italiennes, [portugaises, espagnoles et américaines. [Ce qui était bon pour eux, ne l'a pas été pour le Brésil.
[En 2013, l'entreprise espagnole a diffusé un bilan de sa recette [dans lequel pointaient les opérations au Brésil [comme étant les plus lucratives. [Les bénéfices réalisés au Brésil par l'entreprise [servaient à soutenir l'expansion du siège en Europe. {Au début, on a pensé que la privatisation {engendrerait la concurrence dans le secteur, {élèverait la qualité des services, {la réduction des prix.
L'idée de la privatisation dans l'esprit du consommateur et de la défense du consommateur était celle-là. Apporter la qualité des services aux consommateurs et donner l'accès aux biens et services jusque-là impraticables. Mais ce qui s'est vu après la privatisation dans quelques secteurs, a été la montée des prix à des niveaux très élevés, il n'y a pas eu la concurrence promise.
Dans quelques secteurs, comme la téléphonie, il y a très peu de concurrence. Dans certains cas, il y a bien eu l'expansion, l'amélioration, la baisse des prix des services et de la compétition, dans 300, 400 communes, au maximum dans le pays. Là où il y a concentration des revenus, une vraie activité économique.
Dans la plupart du pays, où l'activité économique et les revenus sont bas, il n'y a qu'un opérateur en situation de monopole, aujourd'hui, Telemar-Oi. Et à partir de là, il pratique des prix de monopole. {{{LA FONCTION DES AGENCES DE RÉGULATION [Les agences de régulation: ANEEL, ANATEL, ANP, ANVISA, [et les agences locales, [ont été créées en tant que partie [du paquet des privatisations.
[Il y a eu l'arrêt des investissements [et le démantèlement des entreprises publiques [exprès, pour justifier le besoin de privatiser. [Les agences ont été présentées comme gardiennes [de l'intérêt public. [Aujourd'hui on constate qu'elles font très peu [pour la défense des intérêts des consommateurs.
Elles ont été imaginées pour donner l'indépendance, pour pouvoir agir de façon indépendante, mais ce qu'on voit, c'est qu'il y a une domination. Aujourd'hui les agences sont dominées, elles sont commandées par le gouvernement et ne sont pas indépendantes pour pouvoir faire un travail qui puisse véritablement équilibrer le marché. <ALS34,12.
82>Les agences de régulation ont été créées pour permettre <ALS36,11. 09>au capital de venir <ALS34. 41,15>dans des pays tel que le Brésil.
Ce sont des outils du néolibéralisme. C'est le cas de ANP. L'ANP, l'ANEEL, sont des entreprises qui visent à favoriser les conditions du capital.
Elles ne devraient pas être considérées comme publiques. D'ailleurs, elles sont inutiles. Ce serait mieux si Petrobras s'occupait du pétrole sans avoir aucune vente aux enchères.
{{LES TABLEAUX DE LA SANTÉ ET DE L'ÉDUCATION {{[La privatisation n'était pas seulement la vente [du patrimoine matériel de l'État. [La logique de la privatisation a transformé le service public en une richesse à privatiser. <ALS37.
74,18. 25>Lorsque les personnes ont un enfant malade, <ALS37. 57,17.
56>elles sont disposées à payer ce qu'il faut pour le soigner. Lorsque vous privatisez ce genre de service, et vous lui donnez un objectif lucratif, vous déformez le processus. <ALS33.
71,16. 18>Il y avait deux projets pour la santé: <ALS33. 36,16.
87>le projet de la réforme sanitaire, <ALS37. 22,17. 21>construite dans les années 1980, qui était placé, qui est placé d'une certaine façon, malgré quelques changements, dans la constitution de 1988 et dans les lois organiques, et le projet de privatisation.
Et le projet de privatisation est devenu hégémonique. En deux années on a fermé 11 mille lits publics et on a créé plus de 8 mille lits privés. L'installation du SUS - système unique de santé - a été très timide.
Le sous financement, l'absence de concours public, la précarisation du travail, l'externalisation, enfin, l'abandon du drapeau de la réforme sanitaire. [Un mensonge de la taille d'un éléphant. Avec la privatisation, l'État investira beaucoup dans la santé, l'éducation, le logement, l'assainissement et la sécurité.
[Rappelez-vous, citoyen, [lors de processus de privatisation en 1990, [ils ont promis que l'argent serait investi dans la santé [et l'éducation. {{{[Regardez ce qui s'est passé. {{{[Aujourd'hui, le pays figure parmi les pires indices {{{[en santé et en éducation, {{{[de la majorité des classements internationaux.
<ALS38. 97,16. 52>Les politiques qui maintiennent le noyau public de l'État, comme le Système Unique de Santé et le système d'éducation, par exemple, deux noyaux importants, ont été balayés, démantelés de certaine façon, par le secteur privé.
Je cite un exemple, des années 1990, néolibérales, des privatisations: les organisations sociales. Ce sont des recommandations de la Banque Mondiale. Un document de 1993 qui a été appliqué ici en 1997.
Qu'est-ce qu'une organisation sociale? C'est une organisation privée, qui reçoit de l'argent public. Donc, pas besoin de participer à un concours public, ni d'organiser des appels d'offre, rien.
Et, aujourd'hui, la gestion de la santé, de l'aide sociale, de la culture, est envahie par ces organisations. Un exemple: le SUS. Un million d'employés.
70% des emplois sont externalisés ou font partie d'organisations de ce genre. Et je demande: est-il possible de faire une gestion publique et efficace si 70% des postes sont privés? <ALS39.
84,15. 93>L'Organisation Mondial du Commerce a déclaré en 2000, <ALS36. 51,15.
59>le secteur de l'éducation comme étant le plus lucratif pour ceux qui veulent un retour immédiat. À partir de là, nous avons eu un processus brutal de privatisation. Lors de l'année 2013, des inscriptions, surtout dans l'enseignement supérieur, mais pas seulement, 90% ont été dans le secteur privé.
Aujourd'hui, le professeur est vu comme un livreur de connaissances. Ceux qui réfléchissent à la méthode, au contenu, à la forme d'éduquer ce sont les instituts privés. L'Institut Ayrton Senna, Telecurso 2º Grau, Pitágoras, Instituto QI, des institutions privées.
L'Association Brésilienne de l'Agrobusiness, investit énormément dans les régions où l'agrobusiness est développé et enseigne aux enfants que l'agrobusiness représente le salut du Brésil. J'ai lu une rédaction qui montre clairement le lavage de cerveau. L'enfant disait: "Agrobusiness, des milliers d'emplois, agrobusiness, autosuffisance, agrobusiness, nourriture pour le monde.
" Cette pensée, au delà de privatiser le patrimoine et de faire de l'éducation un grand business, est aussi en train de privatiser la conception de l'éducation, dès l'éducation élémentaire. <ALS38. 44,16.
52>Sous les gouvernements néolibéraux des années 1990, <ALS40. 19,17. 56>tous les pays qui avaient des gouvernements néolibéraux, <ALS42.
29,18. 25>y compris le Brésil, avec Fernando Henrique Cardoso, ont privatisé dans le système éducationnel une dimension qui devait être publique dans n'importe quel système démocratique: la définition de la connaissance officielle. Ce qu'on enseigne et comment c'est fait dans les écoles, est devenu un problème de commissions d'experts et de techniciens, parfois internationaux, quelques uns sous le contrôle de la Banque Mondiale, et qui ont commencé à définir les paramètres des profils à partir desquels on définissait ce qui devait être enseigné.
Ce qui doit être enseigné dans les écoles, dans n'importe quel pays, c'est une question de délibération publique, dans l'intérêt de la société. Pour ceux qui sont à l'école, mais aussi en dehors. C'est une question de délibération et de construction collective.
{{{L'IMPORTANCE DE LA RECHERCHE PUBLIQUE <ALS38. 79,18. 39>Il est fondamental, pour n'importe quel peuple <ALS37.
75,18. 38>qui veut marcher avec ses propres jambes, <ALS36. 51,19.
12>d'avoir le contrôle de son esprit. <ALS37. 39,17.
39>Le contrôle de son esprit est la connaissance. La connaissance universelle pour la libération de l'être humain, {{ou la connaissance technologique, {{c'est à dire, comment fabriquer des marchandises plus vite {{et bon marché pour que tout le monde puisse y accéder. {{L'État doit faire des gros investissements, {{avec de l'argent public.
{{C'est comme si l'État disait: "Brésiliens, je vais prendre 100 réais de chacun et je vais les appliquer dans la recherche, les scientifiques, les écoles, les universités, les laboratoires, les super ordinateurs, pour pouvoir chercher des moyens de faire des nouveaux produits qui vous reviendront en moyen terme avec un bénéfice, moins chers, des choses qui élargissent l'accès à toute la population. Y a-t-il chose plus stupide que d'avoir 14 millions de brésiliens illéttrés? Aujourd'hui vous pouvez apprendre à lire et à écrire en 65 leçons.
Pourquoi les entreprises privées ne le font pas? Parce que ce n'est pas lucratif. URBANISME, LE DROIT D'ALLER ET DE VENIR La question du logement, <ALS35.
81,16. 18>lorsqu'on parle de villes et pas de la campagne, <ALS36. 34,16.
31>c'est une question urbaine. Personne n'habite une maison. Les gens habitent dans la ville.
C'est à dire que votre maison doit être connectée au réseau de distribution d'eau, au réseau des égouts, avoir de l'énergie électrique, avoir l'école proche pour vos enfants, un réseau de distribution, le transport. Donc, lorsqu'on parle de logement on parle d'un morceau de la ville. Très bien.
Et ce morceau de la ville a un prix. Le prix n'est pas celui de l'unité de logement, mais beaucoup plus par rapport à la localisation. {Donc, il s'agit là du "business" qui existe dans la ville.
{C'est le prix de la localisation. {Et c'est cela qu'on appelle le revenu immobilier qui est objet d'une dispute sans fin entre les sociétés immobiliaires dans la ville. Les pauvres sont exclus de cette dispute.
Lorsqu'il y a de l'argent, les capitaux dominent la ville. Comme disait David Harvey: "Suivez l'argent". Ils viennent là où il y a de l'argent et les villes ont été prises d'assaut.
Avec des travaux complètement discutables. Pourquoi 1500 familles sont expulsées, si dans la Constitution le droit au logement est absolu, c'est dans l'amendement 29, et le droit à la propriété n'est pas absolu? C'est relativisé par la fonction sociale de la propriété.
Pourquoi? Il y a une conjugaison entre capital immobilier et capital de transport, qui dans le cas de quelques villes s'aggrave avec le monopole des transports privés. Les transports en commun, paradoxalement, ne sont pas publics, mais privés, donc, ils suivent la logique de la valorisation du capital.
Rares sont les expériences dans le monde de transport en commun privatisé. L'Argentine avait privatisé et vient d'étatiser à nouveau. Margareth Thatcher, à son apogée, dans les années 1980, a privatisé le système de maintenance du métro, mais pas le métro à Londres.
Ici, dans les années 1990, nous allons plus loin. Soit on privatise, soit on fait une concession. Concession au secteur privé.
Le secteur privé veut du bénéfice. Cela a un rapport au fait que de 1994 à aujourd'hui, les tarifs de transport urbain à São Paulo, par exemple, ont augmenté du double de l'inflation. Est-ce que le billet gratuit est possible?
Oui. Dans certaines situations c'est possible. Et c'est une donnée d'une utopie très importante.
Vraiment très importante. Car, comme l'a dit Milton Santos, le jeune vit un exil dans la périphérie. Et qu'est-ce que c'est que ça?
C'est lorsque ce jeune ne peut pas sortir de là-bas, car il n'a pas de moyen de transport, ou de l'argent pour le transport, si celui-ci existe. Qu'est-ce qu'on attend d'un jeune qui habite dans un quartier où il n'y a pas d'équipement pour faire du sport, des activités culturelles, artistiques, et qu'il n'a pas de mobilité? Il est exilé.
{{LA GUERRE CONTRE LA NATURE {{LE CAPITAL INTERNATIONAL DÉTRUIT L'ENVIRONNEMENT <ALS38. 3,16. 35>Cette question n'a pas été traitée par l'État.
<ALS41. 07,17. 42>Et voilà pourquoi, <ALS40.
89,17. 77>parce que cette préoccupation à l'intérieur de la machine publique des pays, est apparue en même temps que les réformes néolibérales. <ALS48.
42,10. 99>Elles ont coïncidé. <ALS50.
98,10>Avec les réformes néolibérales <ALS48. 95,10>une compétition internationale a vu le jour <ALS48. 58,10>pour attirer des entreprises polluantes.
<ALS50,10>Nous avons offert la possibilité, <ALS49. 65,12. 92>à la périphérie de Rio, <ALS48.
3,12. 35>de recevoir une entreprise sidérurgique <ALS48. 47,11.
62>qui avait été refusée en Allemagne. <ALS49. 53,16>Avec une technologie ouvertement <ALS48,10>connue comme obsolète, risquée, les gens de la région ont protesté, ont essayé de se faire entendre, inutilement, et après 6 ans, il y a la première grande explosion, qui n'a pas pu être cachée par les médias.
Et on commence à discuter. "Il ne serait pas mieux d'investir dans des technologies intelligentes? On n'aime pas non plus cette technologie sale.
. . " Mais le fait est que cette entreprise sidérurgique a été célébrée en tant que victoire, pour créer emplois, revenus.
. . Et la seule chose qu'elle crée ce sont des maladies et aussi des problèmes économiques.
Il paraît qu'ils cherchent des acheteurs pour cette technologie. Malheureusement, lors des dernières années, les biens naturels de la terre, de l'eau, des forêts, subissent une attaque du capital international. Et pour se protéger de la crise en 2008 dans l'hémisphère nord, ils ont accouru vers le Brésil pour former un patrimoine et fuir la crise.
{Et pour se préparer à un nouveau cycle d'expansion du capital {et s'approprier une rente extraordinaire {que les biens de la terre génèrent pour les capitalistes. Dans les 2 ou 3 dernières années, vu ce qui est passé par la Banque Centrale: plus de 200 milliards de dollars de capital financier issus de la spéculation, sont rentrés dans le pays et se sont transformés en terres, fabriques d'éthanol, usines hydro-électriques, et il y a eu aussi l'appropriation de l'atmosphère. Car aujourd'hui on calcule la quantité d'oxygène que chaque hectare de forêt émet dans l'atmosphère, on la transforme en titre qui est vendu à la Bourse en tant que crédit de CO2 aux entreprises qui émettent beaucoup de carbone et polluent.
Et ils gagnent de l'argent dans la spéculation de ces titres. Deux entreprises l'ont déjà fait dans les zones indigènes dans l'Acre. Et cela est très dangereux, parce que nous, les Brésiliens, avons perdu la souveraineté sur nos patrimoines les plus importants: la terre, l'eau, la biodiversité de notre territoire, et même notre air.
{{L'IMPORTANCE DU SYSTÈME FINANCIER SOUS CONTRÔLE PUBLIC <ALS42. 29,18. 36>La défense de l'économie nationale faite par Lula <ALS41.
42,18. 01>n'a été instaurée que parce qu'il y avait ces banques: Banco do Brasil, BNDES et Caixa Econômica. Pourquoi cela ne peut pas être fait en Europe?
D'abord, les Européens ont laissé tombé leur souveraineté monétaire avec l'Union Euroupéenne. La plupart des banques publiques ont été démantelées. L'Irlande, pour sortir de la crise, a renationalisé ses banques à nouveau.
[Ce qui s'est passé en Amérique, dans les années 1990, [n'était pas les affaires des pays en développement. [La crise est devenue plus profonde en 2008 [aux Etats-Unis, [ensuite, le rêve d'être propriétaire [est tombé par terre en Espagne également. [Après, ça été le tour du Portugal, et de la Grèce.
LA DYSTOPIE DU CAPITAL À L'UTOPIE DU SOCIAL ON RECONSTRUIT UN PAYS La première chose que je dirais, qui me fait très peur, c'est la déconstruction de l'identité brésilienne. Deuxièmement, de façon associée, c'est l'absence d'un projet national. Je n'arrive pas à voir un projet d'éducation clair et explicite.
Et je n'arrive pas à voir le chapitre culturel explicite. Il n'y a pas non plus un chapitre industriel explicite. Si on demande aujourd'hui par où l'industrialisation brésilienne peut aller, ça ne se discute pas.
Ce n'est pas sujet de discussion. Il y a un processus idéologique, que je trouve effrayant, selon lequel on renonce à l'idée que le Brésil existe. Comment va-t-on surmonter la crise?
Il n'y a qu'un chemin. Lorsque les luttes sociales reprendront et qu'il y aura un mouvement en masse dans les rues. Cette énergie des rues va obliger la gauche à revenir, discuter, se préparer, débattre un projet de nation.
Un projet de nation non capitaliste, et pas sous la forme des années 1950, un projet de nation dirigé par la bourgeoisie. Un projet de nation dans le sens d'organiser l'économie pour répondre aux besoins de la population. Il ne s'agit pas d'avoir de l'espoir.
mais de mobiliser et conquérir. <ALS38. 97,14.
58>Si on attend que le changement vienne de l'État, cela ne viendra pas. Il continuera comme il est. Conservateur, comme il a été créé.
La société change avec la participation du travailleur. Il n'y aura des services publics de qualité, gratuits, transport, santé, logement, éducation, qu'avec la pression populaire. Les mouvements en juin l'ont montré.
Nous voulons un État tourné vers les intérêts de la population. Pas pour les intérêts du marché, par exemple. Et la mobilisation du travailleur est essentielle pour que l'État soit pluriel et non pas exclusif.
[Le processus de privatisation est présenté au public {{[comme quelque chose d'irréversible. {{[Les luttes populaires, dans quelques cas violentes, {{[ont déjà montré que cela n'est pas vrai. {{[Les privatisations sauvages ont été remises en question, [comme en Bolivie, par exemple, [lors des privatisations de l'eau et du gaz, {{[et en Argentine, lors de celle du pétrole.
{{[Même l'Islande, un pays qui a été en faillite {{[parce qu'il a suivi les règles néolibérales de Washington, {{[est revenu sur le processus de privatisation {{[et a repris son développement. [Lorsqu'on pense à l'Histoire, on se tourne vers le futur. [En montrant le processus de privatisation des années 90, [nous discutons du Brésil qu'on veut construire.
[Un pays libre et indépendant, qui respecte l'environnement, [les diverses cultures, les connaissances ancestrales [de tous les groupes de population. [Nous ne voulons pas un projet de développement dépendant [et irresponsable, [qui va générer faim et pauvreté pour la population [et une insoutenable accumulation de richesse pour quelques-uns. [Nous voulons être citoyens, pas des consommateurs.
[Être les acteurs de l'histoire. [Nous ne sommes pas des chiffres, nous sommes des personnes. [Comme l'a dit le professeur Milton Santos: ["La qualité des services publics [va signer la libération des habitants, [surtout les jeunes, qui vivent le destin de l'exil [dans la périphérie.
" [C'est le moment.
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