Oh, c'est devenu à la mode d'être raide-pile aujourd'hui, hein ? On va être de plus en plus nombreux à utiliser les hashtags #redpill et à faire des vidéos red-pill. Il y en a assez, comme des champignons. Ça n'arrête pas d'augmenter, et je pense qu'on en reparlera à la fin. Je pense que la réplique est devenue mainstream aujourd'hui, donc je pense que c'est le bon moment de débunker certains des plus grands mensonges de l'arrêt de pile dans cette vidéo. C'est ce qu'on va faire aujourd'hui : on va déconstruire ces mensonges sur l'arrêt de pile. Avant
de vous donner les six mensonges, il faut juste rappeler ce qu'est la réplique. L'arrêt de pile, c'est un mouvement et un système pour essayer de comprendre les rapports homme-femme, les relations de séduction entre les hommes et les femmes. C'est un mouvement qui a pris énormément d'ampleur dans les cinq dernières années aux États-Unis, en référence d'ailleurs au film "Matrix", la pilule rouge et la pilule bleue. Donc, la pilule bleue, c'est celle pour ceux qui ont envie de ne pas voir la réalité en face, la pilule rouge, c'est pour ceux qui sont prêts à l'avaler. La pilule
n'est pas toujours facile à avaler, parce que la réalité peut être difficile à accepter. Je vais donc vous donner ces mensonges que l'on entend beaucoup aujourd'hui dans le milieu de la réalité en France. Je vais vous justifier à chaque fois pourquoi ce sont des mensonges. Juste deux choses que je tiens à vous dire avant de commencer : la première, c'est que je ne suis pas là pour pinailler sur du jargon ou des définitions. Je suis vraiment là pour m'attaquer à des concepts fondamentaux. La deuxième chose, c'est que je ne vais pas faire appel à la
morale. Moi, j'en ai rien à foutre de la moraline. Je suis né au défiologie, je ne suis pas journaliste, je ne suis pas féministe. Je n'appartiens à aucune idéologie, qu'elle soit féministe, red-pille ou PEA. C'est juste mon point de vue. J'essaie d'être le plus rationnel possible, d'utiliser mes connaissances empiriques et scientifiques pour vous donner un contenu qui, je pense, j'espère, est le plus rationnel possible, et qui, je l'espère, dans cinq ans, ne me fera pas trop passer pour un con. J'étais là il y a cinq ans sur YouTube, et je serai là dans cinq ans
encore sur YouTube, donc mon objectif, c'est de dire des choses aujourd'hui qui, dans cinq ans, ne me feront pas trop passer pour un con. Le premier mensonge dont on va parler, c'est celui du mythe du mâle alpha et du mâle bêta. La dichotomie mâle alpha/mâle bêta : si je suis dominant, alors je suis un mâle alpha. Beaucoup dans la red-pille utilisent ce concept de mâle alpha. À la fin, on est passé au mâle Sigma maintenant, mais on en reparlera juste après. Cette idée de mâle alpha ne me plaît pas, j'en ai déjà parlé sur cette
chaîne. Pour le côté binaire, c'est-à-dire que si je ne suis pas mâle alpha, si je ne domine pas, cela veut dire que je suis un mâle bêta, que je suis soumis. Or, la majorité des gens, par définition, devraient être des mâles bêta. La majorité des gens ne sont pas des leaders. Mais bref, là où je veux en venir, et je partage les conclusions de Franck Deval, qui est le mec à l'origine du mot clé mâle alpha, c'est que ce terme-là a été complètement dévoyé de son utilisation première. Il est important de revenir à la définition
de ce mot clé pour comprendre de quoi il s'agit réellement et si oui ou non on peut l'utiliser. Je vais vous expliquer qu'en fait, on ne peut pas l'utiliser. Il n'est pas du tout applicable de la manière dont on voudrait l'appliquer. En tout cas, prenons le bal donc, le primatologue qui a inventé le concept de mâle alpha, nous explique que le rôle du mâle alpha au sein des primates a trois rôles. Le premier, c'est effectivement de maintenir sa position. Pour cela, il peut faire preuve d'agressivité et de coopération, on verra juste après. Le deuxième rôle
du mâle alpha, c'est un rôle de paix et d'harmonie : c'est de maintenir la paix et l'harmonie du groupe. Les mâles alphas qui ont le plus fait preuve d'agressivité et de violence pour atteindre le rôle de numéro 1 sont aussi ceux qui durent le moins longtemps, qui gouvernent moins longtemps, parce qu'ils apportent un climat de chaos, et ça, on n'aime pas. Le but du mâle alpha, c'est de maintenir un climat paisible ; c'est leur fonction première, c'est hyper important. Donc, un mâle qui arrive et qui fait preuve d'agressivité, qui est violent, qui fait du zèle,
cela ne va pas le faire. Il ne va pas rester longtemps. Le troisième rôle, et peu de gens le savent, c'est que l'un des rôles du mâle alpha est un rôle de soutien psychologique. Il vient en soutien auprès des autres membres, notamment les plus faibles. Et ce qui est hyper intéressant, c'est que le mâle alpha fait plus preuve d'empathie que les femelles les plus empathiques du groupe. Donc ça, ça vient complètement à l'encontre de l'image qu'on a du mâle alpha. En effet, la manière dont on utilise le terme de mâle alpha est plutôt comme synonyme
de masculin. Cela n'a rien à voir avec le vrai mâle alpha tel qu'il est défini dans la littérature et en éthologie. Alors, comment le mâle alpha arrive au pouvoir ? Effectivement, il a pu faire preuve d'agressivité, il a pu se montrer violent avec les autres membres pour atteindre le pouvoir, mais il a pu aussi et surtout faire preuve de coopération avec les autres membres et devenir copain avec les bons amis qu'il fallait. Avoir, c'est-à-dire que pour atteindre le rôle de mâle alpha, le chimpanzé doit avoir les bons amis et les rendre heureux, et ça, beaucoup
l'oublient. La coopération est bien plus importante que l'agressivité pour atteindre le rôle de mâle alpha, et pour le garder, il faut avoir les bons amis, à tel point que deux chimpanzés petits et faibles peuvent se réunir pour défoncer. Donc, un peu d'agressivité, des fois, en tout cas des mâles chimpanzés peuvent se réunir, s'allier pour détrôner un plus gros mâle alpha. Tout ça pour dire que ce qui compte n'est pas forcément d'être gros et le plus agressif, mais davantage de faire preuve de coopération et de s'allier avec les bonnes personnes. La capacité à créer des liens
avec les amis, chics, comme dirait les Médicis. D'ailleurs, c'est exactement ce que vous allez me dire : si les Médicis ne sont pas la famille la plus puissante sur le plan militaire à la base, lorsqu'ils ont commencé à prendre le pouvoir, tout a commencé avec Giovanni et les Bici, le père de Cosme l'Ancien. Peu de gens connaissent le père de Cosme l'Ancien, c'est le premier qui a lancé l'ascension familiale au 14e siècle, si je ne dis pas de bêtises. Qu'est-ce qu'il a fait ? Giovanni et les Bici, contrairement à toutes les autres familles, les anciennes
familles florentines, lui, n'avait pas... la famille Médicis n'avait pas d'historique militaire. Ils n'avaient rien fait de ouf, pas de faits d'armes. Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a créé les bonnes amitiés. Il a investi sur une amitié très précieuse qu'il avait avec Baldassari Kossa, qui est devenu, plus tard, grâce à Giovanni, le pape Jean XXIII. Et qu'est-ce qu'il a fait ? Dès qu'il est devenu pape, il a redistribué, il a renvoyé l'ascenseur. La notion d'amitié et de rendre ses amis heureux est extrêmement importante. Demandez à Macron, il pourra vous en dire un peu plus là-dessus.
Macron, le véritable mâle alpha. Pourtant, regardez l'état de sa copine... Tu sais que tu peux aller en tôle pour dire un truc pareil aujourd'hui en France ? Donc, je vais citer Frans de Waal et son bouquin "Chimpanzee Politics", et on voit bien, d'ailleurs, que le rôle de mâle alpha est bien plus proche de la politique, justement, que de la masculinité pour plaire aux femmes, etc. Donc ce qui nous explique, ce France de Waal, c'est que le mâle le plus petit du groupe peut devenir le mâle alpha s'il a de bons amis et qui les rend
heureux. Donc le mâle alpha n'est pas le plus grand, le plus gros, le plus agressif, c'est celui qui a les plus belles amitiés, les meilleurs amitiés, qui a investi dessus et qui les rend heureux. Il rend ses amis heureux, donc ses amis ont tout intérêt à le faire grimper et à le maintenir au pouvoir. J'en profite pour rebondir sur tous ces coachs red pillers qui vous disent : "On s'en fout du regard des autres, un mâle alpha se fiche du regard des autres, etc." C'est faux. Un mâle alpha a besoin de l'approbation du groupe, du
groupe, sans quoi il n'existe pas, sans quoi il se fait virer. Donc le mâle alpha, bien plus que les autres, a besoin de satisfaire ses amis, a besoin de satisfaire le groupe. Il est esclave, au service du groupe, quasiment, et dès lors que le groupe ne veut plus de lui, alors il le fout dehors. Pour tous ceux qui veulent devenir mâle alpha, il vaut mieux se concentrer sur comment satisfaire le groupe. Il vaut mieux mettre le focus sur comment être indispensable auprès des membres de son groupe, plutôt que de mettre le focus sur le caractère
dominant. Il vaut mieux mettre le focus sur le caractère indispensable : comment rendre mes amis heureux, comment faire en sorte que les gens dans mon groupe social aient besoin de moi. Malheureusement, voilà, le terme "mâle alpha" est utilisé chez les animaux, il ne peut pas vraiment s'utiliser chez nous, les humains, parce que, contrairement aux animaux, nous, les humains, on n'appartient pas à un seul et unique groupe. Il n'y a pas une seule et unique hiérarchie sociale, comme chez les chimpanzés ou chez les loups. Nous, on appartient au groupe des amis, au groupe professionnel, au groupe
à la salle de muscu, au groupe religieux pour d'autres. Donc on peut très bien être le mâle alpha à la salle de boxe et mettre tout le monde par terre sur le tapis, et puis le lundi matin, se prendre des mandats par son patron. C'est voilà, c'est pas exactement la même chose. Il y a tellement de groupes qui convergent par rapport aux autres qu'on ne peut pas vraiment parler de mâle alpha. Les gens, aujourd'hui, utilisent le terme de mâle alpha comme un synonyme de ce que moi j'appelle "l'hypermâle". J'avais fait une vidéo là-dessus, je vous
mettrai un lien pour aller la voir. Et le problème, c'est que l'hypermâle est difficilement accessible. Ce n'est pas facile d'être un hypermâle, d'être un mâle alpha selon l'utilisation courante du terme. Donc du coup, les gens se rendent compte qu'ils ne peuvent pas devenir le mâle alpha fantasmé, et ils se disent qu'ils n'ont pas non plus envie d'être un mâle bêta, ce qu'on peut comprendre. Alors que, théoriquement, statistiquement, la majorité d'entre nous, on devrait être des mâles bêta. Donc du coup, on a inventé un nouveau concept qu'on appelle le mâle sigma. Alors, je vais vous dire
ce que c'est le mâle sigma. Donc, si toi aussi, tu aimes marcher dans la rue en froncant les sourcils, que tu es un peu introverti, mais en même temps, que tu es un mec introverti solide, que tu aimes marcher dans la rue avec un casque, comme ça, en froncant les sourcils, en marchant très vite, en froncant les sourcils, comme Patrick Bateman, en écoutant du funk quand tu vas à la salle de muscu... Avoir acheté 100 dollars de cheat coins, alors tu es un mal Sigma, c'est-à-dire comme 90 % des hommes entre 18 et 30 ans
qui passent plus d'une heure par jour sur Internet. Bon les gars, c'est bien beau de se marrer des gonzesses et de leur horoscope, mais si c'est pour faire exactement la même chose avec les mâles Sigma, bêta, oméga, etc., ça ne vaut pas trop la peine. Mal Sigma, c'est l'effet Barnum : on est tous des mâles Sigmas, on est tous un peu introvertis, mais en même temps, on n'est pas des vicieux. On aime écouter du fun, et mettre... enfin, c'est accessible à tout le monde, le mal Sigma. Donc, j'ai rien contre le fait de s'encourager ;
je trouve que c'est vraiment une bonne chose. Si le concept de mal, c'est juste une balle perdue rapide pour rigoler, pour dire "voilà, bah le Sigma, c'est l'horoscope pour les hommes", voilà, j'ai casé ma petite vanne. Maintenant, ce que je vais vous dire... ah oui, deuxième chose : c'est effectivement mal Sigma. Moi, je ne suis pas trop convaincu de l'idée du mâle loup solitaire. Je pense pas que ce soit une si bonne idée ; je pense qu'au contraire, il vaut mieux cultiver les alliances, et en ce sens, j'apprécie la définition, la vraie définition du mâle
alpha. Dans ce sens, cultiver les amitiés, ça m'a appris beaucoup plus, à titre personnel, plutôt que l'idée d'être un mâle solitaire, lou Sigma ou le machin. Mais soit, il y a quand même quelque chose de positif dans cette idée de mal Sigma, même si je critique un petit peu en rigolant. C'est effectivement que ça peut pousser les hommes à l'action, et comme je dis toujours, un con qui marche, ça va plus vite que deux intellos assis. Donc là, je fais mon intello, mais au fond, j'ai... voilà, j'ai du respect pour les mecs qui prennent leur
vie en main, qui passent à l'action, qui arrêtent de se trouver des excuses, qui vont à la salle. Voilà, moi aussi, j'écoute le Sigma et les vidéos de motivation de Sigma quand je vais à la salle, mais je ne prends pas trop ce truc-là au sérieux. Voilà, c'est pour rigoler. En tout cas, c'était une petite balle perdue pour les mâles Sigma, et on passe au mensonge suivant. Alors, le deuxième mensonge, c'est de dire... et ça, on l'entend beaucoup, surtout en France d'ailleurs, c'est l'idée comme quoi les femmes ne nous aimeraient pas de manière inconditionnelle. Elles
nous aimeraient de manière conditionnelle, là où nous, les hommes, aimerions les femmes de manière inconditionnelle, d'un amour pur, et les femmes d'un amour plus opportuniste. Alors, première chose déjà, il faudrait savoir de quoi on parle. Quand on parle d'amour inconditionnel, est-ce qu'on parle de romantisme ? Est-ce qu'on parle de sacrifice ? Est-ce qu'on parle d'un amour unidirectionnel sans espérer une contrepartie derrière, ce qu'on appelle un amour éternel ? Bref, il y a plein de manières d'aborder ça. Ce que je tiens à dire déjà, c'est que l'amour n'apparaît que s'il y a du désir. J'avais fait
une vidéo d'ailleurs sur l'amour est une maladie, quelque chose comme ça, où j'expliquais que sans désir, l'amour ne peut pas naître en fait. Enfin bon, je parle de l'amour héroïque, l'amour hollywoodien, celui après lequel nous courons tous. Cet amour est rose ne peut apparaître s'il n'y a pas de désir. Le désir est une condition sine qua non à l'amour. Au début, l'amour est donc conditionné par le désir. Donc, il y a bien déjà une condition pour les hommes et pour les femmes : il faut qu'il y ait du désir, sinon il n'y a pas d'amour.
Déjà, rien qu'à partir de ça, on peut... on est obligé de dire que l'amour est conditionnel pour les hommes et pour les femmes. Si la nana n'est pas jolie, qu'elle n'a pas de belles fesses, vous n'aurez pas envie de vous sacrifier et de lui conter fleurette. L'amour n'apparaît que sous conditions. Et comme disent les Américains : "There is no free lunch" ; il n'y a pas de repas gratuit. Rien n'est gratuit en amour ; il y a toujours un échange de bons procédés. Il n'y a rien de pur en amour. C'est moi qui t'offre, je
t'offre mon zizi, je t'offre ma chatte, et toi, tu m'offres en échange ta beauté, ta gentillesse, tout ça. Donc, l'amour et le désir sont conditionnés par tous ces éléments-là quoi qu'il arrive, et ne soyons pas hypocrites. Même les hommes friendzonés investissent leur temps dans l'espoir d'obtenir un jour le baiser de leur dulcinée. Ils investissent parce qu'ils savent que c'est un investissement, ce n'est pas gratuit. Le friendzoné, ce n'est pas gratuit. D'ailleurs, le jour où il se rend compte qu'il s'est fait berner, il devient colérique, il s'énerve. Il devient une vraie selle, probablement. On en parlera
une autre fois de ça, c'est un autre sujet. Mais ce que je veux vous dire, c'est que rien n'est gratuit. Il n'y a pas de repas gratuit, pas d'anglise ! Oh [ __ ] c'est la guerre civile là ! Le friendzoné offre son temps et son énergie en échange de l'espoir et de l'illusion de la relation qui, un jour, pourrait devenir, alors... après, je suis d'accord pour dire qu'effectivement les femmes sont moins romantiques que les hommes, en ce sens qu'elles ont cette capacité, contrairement aux hommes, d'aimer de manière pragmatique et d'avoir une approche utilitariste du
sexe. C'est par exemple la prostitution. Si ça vous intéresse, allez voir ma vidéo introduction au marché de l'amour, j'ai posé les bases là-dessus. Mais effectivement, les nanas ont généralement plus de raisons que les hommes de coucher avec quelqu'un. Les femmes se marient. Bien plus que les hommes, en moyenne, par choix pragmatique plutôt que par choix de cœur. Les hommes, généralement, c'est une seule et une raison : c'est parce que toi, tu es ma femme préférée. Tu es celle que j'ai préférée, celle que j'ai le plus aimée. C'est toi que je vais épouser, c'est toi la
femme de ma vie. Un choix de cœur pour les femmes, en moyenne, c'est le choix pragmatique, celui qui m'apportera le plus de sécurité, le plus de soutien, quitte à ce que ce ne soit pas celui qui me fasse le plus rêver. Et ça, c'est une réalité qui est dure à avaler, mais ce n'est pas parce que des femmes sont capables de choisir des hommes pour des raisons purement pragmatiques que ça signifie qu'elles ne se mettent pas en couple et qu'elles ne tombent pas follement amoureuses d'autres hommes pour des raisons complètement irrationnelles. Exceptionnellement, les femmes sont
capables, tout autant que les hommes, de prendre des décisions complètement débiles par amour pour un homme. Exemple : l'archétype bien connu du bad boy fauché, qui n'apporte aucune sécurité, aucune stabilité psychologique, voire même un coût. Pourtant, elle est amoureuse de lui parce que ce mec-là la fait rire, parce que ce mec-là est beau, parce que ce mec-là est bon. Peu importe, il y a du désir pour ce gars-là. Donc, les nanas, tout autant que les hommes, sont capables d'aimer de manière complètement folle et irrationnelle. C'est juste que les femmes, en plus des hommes, ont cette
capacité de choisir un partenaire pour des raisons pragmatiques et de choisir un partenaire pour des raisons plus liées au cœur. Et ça correspond tout à fait à cette théorie qui est utilisée dans la psychologie évolutionniste, qu'est la stratégie de reproduction dualistique : c'est le choix des bons gènes d'un côté, le choix de la sécurité de l'autre. Dans l'idéal, un seul homme pour réunir ces deux composantes-là, mais dans la réalité, généralement, ce n'est pas tout le temps le même homme. Donc ça, ça peut être deux hommes différents à des moments différents de la vie. Et maintenant,
on va me dire : « Ouais, mais les hommes sont capables de se sacrifier par amour pour une femme. » Et c'est là l'amour inconditionnel : un homme, contrairement à une femme, est capable de mourir pour elle, de prendre des balles pour elle, d'aller à la guerre, au front pour elle et pour sa famille. OK, je n'ai pas les preuves scientifiques de ça, mais admettons. Même si on pourrait nuancer, parce qu'aujourd'hui, à notre époque, je ne suis pas sûr que tous les hommes accepteraient d'aller au combat pour une femme, en Occident du moins. Bref, admettons.
Moi, je veux bien. Je veux bien le mettre. En tout cas, qu'en moyenne, les hommes sont plus capables de se sacrifier physiquement pour une femme, OK. Qu'est-ce qu'une jolie jeune femme citadine sacrifie lorsqu'elle décide de se mettre en couple avec vous et de vous être fidèle ? Sa jeunesse, c'est-à-dire le bien le plus précieux qu'une femme ait à offrir. Et non pas le silence ! Comme dirait les Rois mages, le silence est le plus beau bijou d'une femme. Il est vrai que le portrait, quand une nana s'engage dans une relation avec un homme et lui
offre sa fidélité, c'est un véritable sacrifice. Et je pense que les femmes ne le marketent pas assez, pour le coup. Enfin, elles n'en parlent pas assez. Elle sacrifie une fenêtre de tir en termes de fertilité. D'un point de vue purement évolutionniste, la fenêtre de tir de reproduction pour une nana, on peut parler en des termes plus normaux : le pic de beauté pour une femme se situe entre 18 et 25 ans. Le pic d'attractivité pour une femme, c'est 18-25 ans. C'est beaucoup plus court que pour un homme. Donc, une nana sacrifie sa fenêtre de tir,
son pic de fertilité, qui est plus court pour la femme que pour l'homme, mais elle sacrifie aussi, surtout si elle est citadine, un grand nombre d'opportunités, car une jolie nana de 20 ans en ville a bien plus d'opportunités à sacrifier que vous, en termes de rencontres amoureuses. Bien plus que vous, elle fait bien plus de rencontres que vous, peu importe à physique égal, tout ce que vous voulez. Elle sacrifie bien plus. Donc, il est là le sacrifice d'une femme. Ce n'est pas le même que celui de l'homme, mais c'est un énorme sacrifice. Le deuxième sacrifice,
très féminin, et c'est pour ça que je refuse qu'on dise que les femmes ne se sacrifient pas par amour : c'est faire des enfants. Quand une femme porte dans son ventre pendant neuf mois les enfants qui portent vos propres gènes, c'est un beau sacrifice, quand même, parce que pendant neuf mois, elle réduit ses fenêtres d'opportunités. Enfin, il n'y a plus aucune opportunité pendant neuf mois. Elle se met dans une position vulnérable, il y a un risque pour sa santé. Donc, vous voyez qu'il y a quand même une énorme prise de risque pour la nana quand
elle se met enceinte et quand elle décide de s'investir dans une relation et d'être exclusive à un homme. Voilà. Et ne sous-estimez jamais le nombre d'opportunités, le nombre d'opportunités auxquels une femme va renoncer si elle vous est réellement fidèle. Parfois même, elle vous en voudra des années plus tard lorsque la relation se terminera. Donc, pour cette partie, effectivement, les hommes et les femmes s'aiment de manière un petit peu différente, mais il y a quand même beaucoup de points communs. Effectivement, les hommes et les femmes s'aiment de manière conditionnelle, à condition qu'il y ait eu du
désir au départ et à condition qu'il y ait... Des conditions qui soient réunies, parce que, le jour où ma copine n'est plus jolie et agréable, eh bien, je vais commencer à regarder ailleurs, surtout si j'ai une autre opportunité de la part d'une fille qui, pour le coup, est jolie et agréable, et idem pour ma copine. Donc, il y a cette notion de conditions qui est importante ; ce n'est pas inconditionnel. On n'aime pas de manière inconditionnelle sans aucune raison. L'amour, c'est un échange de bons procédés, et être en relation, c'est apporter le meilleur service. Je
veux dire, service client, c'est pas déconner. Bref, c'est apporter un bon service, et voilà. Allez, où tu casses l'amour, mais non, c'est beau ce que je dis. Justement, ce qui est beau, c'est que les nanas font des sacrifices pour les hommes. Peut-être pas de la même manière que les hommes, mais elles se sacrifient par amour également. Et la seule différence, effectivement, c'est que les femmes sont capables d'aimer en plus des hommes de manière pragmatique. Justement, dans le prochain mensonge, on va parler de ce choix pragmatique. Alors, le troisième mensonge, qui est un peu en lien
avec ce qu'on a vu justement, le choix pragmatique juste avant, c'est l'idée qu'être riche rendrait plus attirant aux yeux des femmes. Et ce n'est pas exactement un mensonge de l'Alpha Male Redd Pill US, c'est plutôt un mensonge des perroquets Redd Pill français, c'est-à-dire ceux qui rapportent la République en France, parce qu'ils n'ont pas traduit une phrase, un slogan qui est quand même assez important dans l'Alpha Male Redd Pill. Ce slogan, c'est : "Alpha F**k, Beta Bucks." Bon, il y en a quand même certains qui le connaissent, ou "Alpha Seed, Beta Need." Ça veut dire, en
gros, l'Alpha F**k, je pense que tout le monde comprendra, et le Beta Bucks, c'est-à-dire celui qui met le fric ; il aligne, il aligne les billets. L'Alpha Seed, c'est celui qui met la petite graine, et le Beta Need, c'est celui qui répond aux besoins féminins. On peut critiquer, et on l'a fait dans le mensonge du murin, on peut critiquer la terminologie Alpha-Beta, il n'y a pas de problème. On peut critiquer la simplicité de cette phrase. Elle a pourtant le mérite, comme beaucoup de choses dans l'Alpha Male Redd Pill, d'aller à l'essentiel. Certes, c'est ultra binaire,
et c'est un des gros défauts de la réplique : c'est trop binaire des fois, et ce n'est pas toujours exact. Mais ça tape dans la tête du mec et ça lui permet de comprendre un truc. Donc, ce que je veux dire, c'est que je suis assez d'accord avec ce slogan, même si la terminologie, on l'a vu tout à l'heure, n'est pas exacte. Alpha, il suffit de remplacer par un mec séduisant, un mec masculin, peu importe. Beta, c'est le mec qui résonne encore comme un pigeon, en fait. Justement, c'est là où je vais revenir : le
fait de penser qu'il faille avoir de l'argent pour plaire aux femmes, c'est dans la continuité de la logique qui est de penser qu'il faut être gentil pour plaire aux femmes. C'est exactement la même chose. C'est la mentalité d'esclaves dans laquelle nous sommes depuis que nous sommes petits, dans laquelle on nous fait croire que nous ne sommes pas assez bien, nous les mecs, pour obtenir l'affection féminine. Nous devons aligner, investir de l'argent, investir de l'énergie, toujours donner plus. C'est Houellebecq d'ailleurs, qui, dans un de ses bouquins, donne l'anecdote où tous les petits garçons doivent faire un
collier de perles pour les filles et aller leur donner le collier. Et lui, il s’énerve parce qu'il n'arrive pas à faire le collier. Ça paraît anodin, la petite anecdote, tout ça, mais lui, il s’énerve, ça lui fait chier. Il se dit : "Mais au fond, pourquoi devrais-je faire un [__] de collier pour obtenir un bisou de la part de la fille ? Il faut faire un collier pour obtenir le bisou de la part de la fille !?" Depuis tout petit, on a cette idée comme quoi les garçons ne sont pas assez bien ; ils doivent
fournir plus d'efforts pour obtenir le Saint Graal, qui est l'affection féminine. Donc, quand on est jeune, le jeune homme va être friendzoné. Il va offrir de l'attention, de l'affection gratuitement dans l'espoir, un jour, d'obtenir l'affection féminine. Et quand il devient plus vieux, il va offrir le soutien matériel, il va offrir les restaurants, il va offrir le soutien psychologique, et devenir le pigeon idéal, qui pense qu'il faut mettre de l'argent pour obtenir l'attention féminine. Parce que je ne suis pas assez bien, donc il faut que j'aie un bel appart, il faut que je l'amène en vacances,
il faut que je lui fasse des cadeaux, etc. C'est exactement la même logique : le travail de l'homme au service des impératifs féminins. Et cette mentalité d'esclaves, elle touche la majorité des hommes, qu'ils soient jeunes, qu'ils soient vieux, qu'ils soient riches, qu'ils soient pauvres, qu'ils soient même beaux. On l'avait vu avec Abou Dhabi. La vérité, c'est que, comme je dis souvent, le liquide ne fait pas mouiller les femmes. Le liquide intéresse les femmes, intéresse tout le monde, mais ce n'est pas le liquide qui fait rêver les femmes. C'est le statut social. Il y a une
confusion dans la tête des gens entre le fait d'être riche et le fait d'avoir un statut, un statut élevé ou prestigieux. Le statut social, ce n'est pas forcément lié à la richesse. Je vais vous donner des exemples : pompier, super statut social, pourtant pompier, pas d'argent. Quand vous êtes prof de fitness et que vous donnez un cours de muscu, prof de yoga, ce que vous voulez, vous avez un super statut à ce moment-là. Quand vous êtes... Je vais vous donner un autre exemple, le petit étudiant en histoire de l'art, qui n'aura jamais un boulot où
il fera des... Milliers d'essais et qui n’aura probablement jamais de boulot, d’ailleurs, qui se retrouve avec une gonzesse dans le Louvre à lui raconter l’histoire de tous les tableaux, des Titiens, des Véronèses, etc. Ce étudiant-là est beaucoup plus attirant et il affiche même un statut bien plus élevé que le crypto trader qui a fait 100 millions de dollars dans sa chambre en achetant du Shiba Inu, parce que lui, il exprime le statut à travers le capital culturel. Et c’est là où je veux en venir : il y a plein de manières d’exprimer le statut qui
ne requièrent pas forcément d’avoir de l’argent. On peut exprimer le statut avec de l’argent, oui, effectivement, mais il n’y a pas besoin. Et aujourd’hui, dans les pays riches, dans les pays développés comme la France, le meilleur moyen d’exprimer son statut en séduction, pour faire rêver les femmes, j’en vois deux : c’est les fringues, effectivement, d’avoir un bon style vestimentaire, pas comme moi, non ça va, en plus là je suis là, d’avoir un bon style vestimentaire sophistiqué en France, et particulièrement à Paris. D’ailleurs, ça ne veut pas dire riche ; on peut avoir un très bon
style vestimentaire en s’habillant chez Zara ou Uniqlo, ou que sais-je. Et d'ailleurs, s'habiller en Gucci, c’est peut-être même le meilleur moyen d'afficher vos origines sociales prolétaires : montrer aux autres "regardez, ça ne fait pas longtemps que j'ai du pognon, donc je m'habille en Gucci." C’est le pire. Voilà ce que vous êtes, David Lafarge à l’époque, mais c’était ridicule, c’était ridicule, ça fait fuir les gonzesses. Ça attire, du moins, une frange de la population féminine qu’on n’a pas forcément envie d’attirer. On en verra plus tard avec la prophétie autorisatrice. Donc, le style vestimentaire et le capital
culturel, et ça, personne n’en parle, et c’est probablement le moyen le moins cher, presque le plus accessible. Pas forcément, parce que quand même il y a une barre à l’entrée qui a été mise dans certains domaines, notamment, mais le capital culturel, c’est-à-dire la culture générale dans certains domaines stratégiques, que sont, en France, notamment des Français, on est entre nous, en France, le capital culturel, c’est surtout l’histoire de l’art, le vin et la littérature. C’est gratuit, tout le monde peut y accéder, et pourtant, personne n’en parle. Le capital culturel vous donnera bien plus de points en
séduction pour exprimer votre statut et séduire que le capital matériel. Et par contre, effectivement, dans certains pays pauvres aujourd’hui, ça peut être bien plus séduisant qu’en France d’afficher son capital matériel, parce que ce sont des pays pauvres et parce que les codes culturels surtout sont différents. D’ailleurs, il y a des pays où les femmes trouvent ça beau qu’un homme ait un peu de ventre. J’ai déjà entendu des Marocaines dire qu’un homme qui avait un peu de ventre, c’était attirant, parce que ça veut dire qu’il mangeait bien. Elles aiment bien voir un homme qui mange bien.
Manger bien, ça veut dire qu'il a un bon statut, il mange bien, voilà. Mais ce n’est pas la même culture. Ce n’est pas la même culture que chez nous. Tout de suite, on redevient beau quand on a la caméra. Quand j’ai la caméra braquée sur moi, j’ai un statut prestigieux. Combien ça coûte ? Bon, ça coûte un peu cher, quand même, une caméra, mais vous pouvez prendre… Mais à ce moment-là, je suis le centre de l’attention. La popularité est bien plus sexy aux yeux des femmes que la richesse, que combien d’argent vous avez sur votre
compte. Un très bon exemple contemporain : un TikToker à 500 000 abonnés, parce qu’ils ne font pas de thunes, les TikTokers, mais ils font beaucoup de vues. Eh bien, ils sont bien plus sexy aux yeux des femmes que, je ne sais pas moi, un mec qui fait des cryptos tout seul dans son coin, qui est blindé de thunes, mais que personne ne voit. Et d’ailleurs, je suis sûr que c’est pour ça qu’ils le font : c’est juste pour le prestige, c’est juste pour baiser des gonzesses. Évidemment, l’argent est nécessaire pour fonder un couple et une
famille. Le couple, c’est gourmand, c’est gourmand en activité, c’est gourmand en voyage. Il faut mettre de l’argent dans le couple, c’est vrai, et ça, ça demande de l’argent. Mais ça ne demande pas des triches, ça demande d’avoir un seuil minimum, et ça ne vous rend pas plus beau ou plus attirant. C’est juste, c’est quasiment parfois nécessaire quand on est en couple, en fait. Et peut-être même qu’il y a des nanas qui coûtent plus cher que d’autres, c’est vrai. Ça, ça nous amène sur d’autres sujets, mais voilà. Le couple, la notion de couple et de famille
requiert de l’argent, mais c’est plus une nécessité que quelque chose qui vous rend attirant. La popularité, ça vous rend beau. Le statut, ça vous rembourse. La culture générale, le capital culturel, ça vous rend beau. Et on en reparlera sur cette chaîne du capital culturel. J’ai commencé un petit peu à vous en parler avec la ville de Florence. Je compte le refaire. Maintenant, tous ces mecs qui, dans l’ère de pile, vous disent : "Voilà, il faut devenir riche, les femmes elles veulent des mecs riches, le pognon, c’est des…" [__] "vénal", etc. Les gars, c’est évident :
si vous êtes persuadé qu’il faut devenir riche pour plaire aux femmes, alors toutes les femmes deviendront des plus vénales, parce que vous allez attirer ces femmes-là. Puisque si vous agitez des billets devant elles comme ça, faut pas s’étonner que vous ayez des pubs face à vous. Il y a un moment pour devenir assuré. Si j’ai ces fameux… Si j’ai un marteau, tout devient clou. Sur lequel taper, c'est de la prophétie autorisatrice, c’est de la confirmation. Et ça, c’est quelque chose que je reproche beaucoup. À l'arrêt de pile, c'est le fait de baser sa vision des
femmes non plus sur la réalité, mais sur un modèle, et de vouloir faire rentrer le modèle dans la réalité, ou du moins, l'arrêt, pardon, de vouloir faire rentrer la réalité dans le modèle. Donc, forcément, quand on est persuadé que toutes les nanas sont comme ça, on finit par ne voir que ces nanas. Je vous donne un exemple : c'est sûr que si vous passez vos journées à vous indigner en écoutant des Red Pillers qui vous affichent des TikTokeurs qui montrent leurs fesses, des nanas qui dansent à poil, etc., oui, effectivement, vous avez l'impression que toutes
les femmes sont des [ __ ] qui montrent leurs fesses sur Instagram. Mais il n'y a pas que ça, les gars ! Mais c'est même pire que ça, c'est un archétype, c'est une minorité dans la population féminine, et il faut arrêter de s'indigner de ces trucs-là. Moi, j'en vois pas toute la journée ; j'en vois des fois quand je traverse le Pont des Arts, les Ponts-Neufs, des trucs où l'on peut voir des nanas qui se prennent en photo devant un beau bâtiment. Et je ne sais pas pourquoi elles montrent leurs fesses, mais il n'y a
pas que ça dans la vraie vie. Juste à côté, voilà une nana qui a un bouquin. Je te l'ai dit, bref, il y a plein de nanas. Donc, c'est ça, c'est un truc vraiment que je repasse, ce biais de confirmation de vouloir à tout prix... Comment dire, c'est une figure de style en littérature : c'est quand, à partir d'une minorité, on définit l'ensemble du groupe. Métonymie, métonymie, je crois. Je ne sais plus du tout, dans les commentaires, vous me direz. Mais en tout cas, ça, c'est un biais qui a dans l'arrêt de pile, c'est de
ne voir que l'hyper-femme qui montre ses fesses. Donc, si vous êtes persuadé que vous avez besoin d'afficher votre lifestyle, de montrer votre appart, de montrer des belles caisses pour plaire aux nanas, ne vous étonnez pas d'attirer à vous des nanas qui sont intéressées par votre lifestyle, qui vous aimeront de manière conditionnelle. Pour le coup, dans ce cas-là, effectivement, elles vous répondront à condition que vous leur apportiez ce lifestyle-là. Et ne vous étonnez pas derrière qu'elles vous quittent dès lors que ce lifestyle n'existera plus. Cf. le Loup de Wall Street, c'est une histoire vraie. C'est pour
ça que j'aime bien cet exemple-là : il a sa première femme qui était avec lui avant qu'il fasse de l'argent, qui est restée avec lui ; il la quitte pour une nana qui vient avec lui parce que lui affiche son lifestyle et qu'il a fait venir pour l'acheter. Elle le quitte dès qu'il n'y a plus de lifestyle. Voilà l'erreur, grosse erreur. Jordan Belfort aurait mieux fait de rester avec la première, comme Conor McGregor dans le MMA. Il est resté toujours avec sa Devin, daily, l'idée drive, je sais plus comment ça. Nana qui est admirable. Elle
est restée avec lui du début à la fin, quand il était pauvre. Je crois même que c'est elle qui a mis de l'argent sur lui, qui a investi de l'argent sur lui quand il était pauvre, qu'il était plombier. Il n'avait pas les moyens, il allait s'entraîner à la salle, mais il disait : "T'inquiète, j'irai, un jour je serai le numéro 1." Ça, c'est beau ! Et ça, c'est l'amour sacrificiel, justement, dont sont capables de faire preuve les femmes. Et c'est pour ça que moi, tous les mecs que je rencontre qui ont du pognon, ils me
disent à chaque fois : "Effectivement, non, ça ne m'a pas aidé à plus choper." Et même, ils font tout pour le cacher auprès des gonzesses parce qu'ils n'ont pas envie que la nana vienne pour ça. Et ça se comprend. Un mec n'a pas envie de plaire à une nana qu'une nana, et il n'y a même pas envie qu'il y ait ambiguïté. En fait, il ne faut pas d'ambiguïté. Je veux : "Tu es là pour moi et je sais que c'est pour moi et rien d'autre, et pas pour mon fric." Alors, il y a également cette
croyance dans l'arrêt de pile, cette peur, comme quoi elle me quittera dès lors qu'elle rencontrera un mec plus alpha. On n'est pas là pour pinailler, on a dit sur les mots clés, on va répondre sur le fond. Donc voilà, le fond, c'est : avoir peur que ta femme te quitte parce qu'elle a trouvé un mec plus masculin que toi, plus dominant et plus masculin que toi, plus grand, plus beau, plus… Voilà. Alors, il y a ça : ce serait lié à l'hypergamie et la nature hypergamique des femmes, etc. Bon, l'hypergamie, on refera d'autres vidéos parce
que c'est un sujet qui est passionnant, qui est quand même l'un des fondements clés de la Red Pill et qui est parfois mal compris. Je ne vous apporte pas une définition théorique, ça ne sert à rien. On n'est pas là pour finir, on va dire que l'hypergamie, c'est le fait de rechercher un homme qui soit, c'est le fait de rechercher la meilleure option possible. Voilà ! Et on reviendra plus tard, dans une autre vidéo, on reparlera. Ce n'est pas parce qu'il y a une tendance hypergamique chez les femmes en moyenne que ça signifie qu'il y
aura un passage à l'acte. Tout comme les hommes, c'est quoi le pendant masculin de l'hypergamie ? C'est la polygamie. Ce n'est pas parce que les hommes ont cette tendance en moyenne plus importante que les femmes à cette tendance à la polygamie que ça signifie qu'il y aura à chaque fois un passage à l'acte et que tous les hommes en couple veulent rechercher à se mettre avec plus de femmes. S'ils en ont l'opportunité, donc il y a déjà cette variable-là qui rentre en jeu : est-ce que tu en as l'opportunité ? Est-ce que la femme a
l'opportunité déjà ? Est-ce que l'homme a l'opportunité ? Mais il n'y a pas que ça, il y a plein de variables qui font que, même si on a l'opportunité de se mettre en relation avec une autre personne, on ne passera pas à l'action, on ne passera pas à l'acte. Toutes ces variables, ça va être la santé du couple, le désir pour sa partenaire ou son partenaire, ça va être le coût, le coût moral d'avoir quitté son partenaire. Ça peut être sa libido, ça peut être son estime de soi, ça peut être évidemment le désir que
la personne a, que la femme a pour son homme. Et principalement, et surtout, la compatibilité. Et ça, c'est un critère qui, dans la vision très binaire de l'« altruisme », est complètement obnubilé. Alors que, pourtant, la compatibilité, c'est quelque chose qui est mis en avant par le parrain de la psychologie évolutionniste, qui elle-même est utilisée dans la red pill pour les théories réplicables. David Buss nous explique bien que la compatibilité, c'est un des critères les plus importants dans la qualité d'une relation entre un homme et une femme. La compatibilité, c'est quoi ? C'est très simple.
C'est les similitudes. Plus vous ressemblez à votre partenaire, plus vous avez de probabilités de vous mettre en couple. Plus vous êtes proche sur la personnalité, sur le QI, sur les valeurs, sur les partis, sur les politiques, et même sur le physique, plus vous allez avoir de probabilités de vous mettre en couple et de durer dans le temps. Et c'est aussi une des raisons qui fait que je nuancerai la notion d'hypergamie, puisque l'état actuel nous montre que les femmes ont plutôt tendance à se mettre en couple avec des hommes qui leur ressemblent physiquement, qui sont à
niveau équivalent. Les femmes se mettent en couple généralement à des niveaux équivalents. Donc cette compatibilité, pour moi, c'est un excellent garde-fou à la relation que l'on sous-estime énormément. Et c'est un petit peu ce qui, pour moi, rend les relations entre les hommes et les femmes un petit peu magiques. C'est que c'est un peu ce facteur chance sur lequel on peut tomber. On ne sait pas trop comment on peut tomber sur une nana qui nous ressemble énormément. Moi, j'ai des filles, des fois elles m'ont dit : « Tu es mon âme sœur » parce qu'on a
tellement de choses en commun, je t'ai vu la première fois et on a exactement pareil sur plein, plein de niveaux. Et ça, c'est hyper important. Alors évidemment, on ne peut pas le programmer, mais on peut faire preuve d'humilité face à ça et se dire qu'il y a une part, effectivement, un petit peu magique. Et le seul moyen d'augmenter la probabilité de tomber sur des femmes compatibles, c'est d'augmenter le nombre, c'est la quantité. Ce que je dis tout le temps, « l'exception via la quantité », l'exception étant la femme qui est 100 % compatible avec vous.
Et ça, ça protège effectivement de ces tendances hypergammes chez les femmes, mais ça protège aussi l'homme de ses tendances polygames à aller voir 350 milliards de femmes à droite à gauche. Ce n'est pas parce que ces tendances polygames et hypergammes que ça signifie qu'il y aura un passage à l'acte, ce n'est pas la même chose. Et surtout, dans la notion de compatibilité, il y a ce qu'on appelle le complexe majeur d'incompatibilité. C'est un mot très compliqué, donc pas grand monde ne parle pour parler d'une forme de compatibilité immunologique entre des individus. Vous avez avec des
femmes une plus ou moins grande compatibilité immunologique. C'est une adaptation qui a évolué pour augmenter la variété immunologique entre deux individus et ainsi permettre de transmettre aux enfants le meilleur patrimoine génétique. En gros, expliquer en des termes pas si simples que ça, mais en gros, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a des individus qui ont une compatibilité en termes d'immunologie plus ou moins grande. Et ça, ça va s'exprimer probablement à travers des phéromones, à travers des odeurs particulières. On ne sait pas trop pourquoi. Eh bien, on va avoir un buzz de désir pour une
gonzesse, et vice versa. On ne sait pas trop d'où ça vient, ce n'est pas forcément plus belle, et pourtant on a un désir pour elle. Eh bien, ça peut venir très probablement de cette compatibilité immunologique. Et ça, encore une fois, c'est quelque chose dont on ne parle pas dans la red pill, mais qui peut préserver un couple. Et c'est une bonne nouvelle, je trouve, parce que ça peut servir de garde-fou au couple. Effectivement, en moyenne, les femmes ont plus cet aspect hypergamique, les hommes, plus cet aspect polygame. Mais il y a une manière de —
et ça se voit et ça s'observe — mais il y a une manière, finalement, de sublimer cette hypergamie et cette polyamie, sans que ça se transforme nécessairement en une tromperie ou en une rupture. Je vais vous donner un exemple : pour moi, la polyamie de l'homme se sublime à travers une consommation de pornographie plus importante que les femmes se masturbent, voilà, en regardant plein, plein d'actrices porno différentes. C'est une forme de polygamie. C'est en tout cas un des vestiges de la polyamie. Et donc, vous voyez, ça ne veut pas dire qu'on va aller coucher à
droite à gauche. Il y a plein de mecs, d'ailleurs, qui, dans les commentaires, me disent : « Moi, Léo, je ne me sens pas du tout polygame et même si j'avais l'opportunité, je ne sais pas, je suis amoureux de ma copine, ou alors une seule, ça me suffit, moi, je suis comme ça aussi d'ailleurs. » Mais quand même, il y en a un peu plus nombreux à aller sur de la pornographie, et les nanas, c'est pareil. Ayant hypergamie, ça n'a pas... Forcément passé à l'acte, par contre, on en retrouve les vestiges du style se montrer
sur les réseaux sociaux, du style garder des amis friendzone autour de soi. Ça, pour moi, c'est une forme de sublimation de l'hypergamie. On garde quand même autour de soi des options, c'est une forme de veille passive, ce que j'appelle la veille passive. On reste plus ou moins à l'écoute du marché, mais ça ne veut pas dire que ça va se matérialiser en un passage à l'acte. Ça, c'est Paris, tu vois. Attends juste, ça filme ! En fait, ça, c'est pareil, c'est excellent. Alors, je vous décris : à gauche, nous avons la manifestation pour les manifs,
c'est la guerre civile, il y a les filles, etc., le bordel ; à droite, nous avons une hyper fenêtre qui se fait prendre en photo pour son compte Instagram, tu vois. Et c'est ça, Paris. Paris, c'est d'une rue à l'autre, tu passes de la guerre civile à des bourgeois qui s'y rôdent, des verres de vin à 600 dollars, et qui se font prendre en photo et qui, demain, seront à Rome, et puis après-demain, seront à Los Angeles, tu vois. Tu ne te rends même pas compte qu'il y a un mec qui est en train d'agoniser
à ses pieds, quoi. Tu vois, c'est sympa, remake ! C'est un truc de ouf. Paris, c'est la violence, la beauté, c'est l'ivresse et l'orgueil, et c'est le vice, c'est la grandeur. C'est l'amour au coin d'une rue et c'est la prostitution. C'est très particulier, cette ville. C'est une intersection, ou une route : tu as des poubelles d'un côté et, de l'autre, tu as des magasins. Mais oui, c'est ça, exactement. Exactement, tu vois, des poubelles juste en face d'un magasin Gucci. Et moi, je me dis, ça ne pourra jamais coexister. Je me rends de plus en plus
compte qu'en fait, ça va être ça, l'avenir de Paris. Puis on a Saint-Chapelle et puis une poubelle en feu juste en face, tu vois. Ça va être ça, Paris. Allez, le cinquième mensonge : les hommes vieillissent comme le vin. Ça, on aimerait bien ! Les hommes vieilliraient comme le bon vin là où les femmes auraient tendance à vieillir comme le lait. À la base de ce mensonge, il y a ce graphique que je vous mettrai à l'écran : le graphique des "sexual market value," qui nous montre que les hommes, à 36 ans, atteindraient leur pic
en termes de market value, c'est-à-dire en termes d'attraction. Ils seraient les plus attirants à 36 ans, et la courbe se croiserait à 30 ans, c'est-à-dire qu'à partir de 30 ans, les femmes deviennent moins attirantes que les hommes, et les hommes deviennent plus attirants. Alors, moi, je suis un homme, évidemment. Vous me dites ça, je suis flatté, je me dis : "Génial ! Non seulement déjà tu montres un graphique, j'ai tendance à me dire que c'est sérieux ; ensuite, tu me dis que tu vas devenir plus beau, là, aujourd'hui il te reste encore tes plus belles
années devant toi." Je veux dire, ah, génial les mecs ! Et en plus, tu me dis que les hyper-femelles qui se la pètent, eh bien, dans cinq ans, il va y avoir une punition divine sur elles, et plein dans ta gueule ! Tu comprends qu'il y a certains mecs qui sont contents, tu vois. Ils disent : "Ouais, cool, punition divine, ça va être sympa !" Mais le problème, c'est que dans la réalité, ce qui va se passer, c'est qu'à partir de 30 ans, voire même un peu avant, il y a un déclin cognitif, il y
a un déclin physique, il y a la calvitie, les gars. Voilà, pour le dire en termes plus concrets : à 30 piges, avant même que vous commenciez à perdre vos cheveux, vous avez moins de libido, vous êtes moins en forme, moins de niaque, vous êtes moins chauds quand vous allez à la muscu, vous avez plus de difficulté à prendre du muscle. Vous êtes moins vifs, là-dedans ça tourne moins vite. Tout ça, c'est factuel, c'est la réalité pour les hommes. Et pour les femmes, elles perdent plus de collagène après 30 ans, donc du coup, plus de
peau qui tient, etc. Donc à la fois sur le plan physique et sur le plan cognitif, on est moins attirants, factuellement. Il y a un argument, en revanche, en faveur de l'âge pour les hommes : c'est qu'effectivement, avec l'âge, on gagne en expérience. Et lorsqu'on gagne en expérience, on prend confiance en ses compétences et en sa capacité à faire des choses. Du coup, on a une plus grande confiance en notre capacité à avoir un contrôle sur le monde, et ça, c'est vrai que c'est attirant. Ok, mais combien d'hommes vont prendre leur vie en main à
20 ans, à 25 ans, dans leur vingtaine ? Combien d'hommes vont travailler tous les jours, faire preuve de discipline tous les jours en ce qui concerne déjà la beauté du visage, comme on en parle dans le projet Adonis, et à 30-35 ans, seront plus beaux qu'ils ne l'étaient à 25 ans ? Combien d'hommes prendront les bonnes habitudes et les garderont ? Combien d'hommes iront à la salle à partir de leur vingtaine et continueront à aller à la salle, et garderont cette habitude très difficile durant leur trentaine, durant leur quarantaine ? Combien ? Pas tant que
ça. Combien d'hommes vont travailler comme des bourrins pour devenir talentueux dans un domaine pendant toute leur vingtaine, pendant leur trentaine, et deviendront ainsi plus beaux, seront capables de l'exprimer ? Combien d'hommes feront des rencontres, apprendront à gagner en expérience avec les femmes, à ne pas se caser avec la première venue, et à faire toutes les erreurs avec la première venue, et se retrouveront dix ans plus tard en plein divorce ? Ou alors, disant plus tard avec une rupture, et puis finalement, ils n'ont jamais rien connu des femmes, parce qu'ils sont bien en couple avec la
première venue, pour les plus chanceux. Et pour ceux qui ont eu la flemme et qui sont dinant les femmes, machin, etc. Combien d'hommes auront gagné en expérience avec les nanas ? Ils se retrouvent ainsi plus séduisants durant leur trentaine ou leur quarantaine. Il y en aura très peu, les gars. Il y en aura très peu. Il y en aura, et probablement que dans les commentaires. Et je sais, on a déjà fait l'expérience dans les commentaires, il y en aura qui diront : « Moi, Léo, c'est mon cas, je me trouve plus beau à 35 ans.
» Et moi aussi, je me trouve plus beau aujourd'hui que je ne me trouvais à 25 ans, mais parce que j'ai bossé, comme vous, parmi mes abonnés. J'ai bossé, j'ai bossé sur la muscu, j'ai bossé sur le visage, projet de Nice, et j'ai bossé sur ma tchatche, même si j'ai arrêté pendant une période. Ce sera l'objet d'une autre vidéo. Et j'ai perdu, du coup, donc ce sera très intéressant d'en parler. J'ai gagné en expérience avec les femmes, et d'ailleurs, c'est à ça que je me raccroche. Aujourd'hui, j'ai une grande confiance en ma capacité à parler
aux nanas, à les faire rire, à les toucher au bon endroit, parce que j'ai gagné en expérience avec les années. Et aujourd'hui, effectivement, j'ai une longueur d'avance, surtout sur ces hommes-là qui sont plus jeunes que moi et qui, eux, n'ont pas encore capitalisé sur leur expérience. Donc ça, effectivement, c'est l'avantage de l'âge : s'il se transforme en expérience, et plus tard, cette expérience se transforme en une confiance en sa capacité à faire quelque chose. Et qu'on est capable de l'exprimer, cette confiance-là. Mais encore une fois, combien d'hommes ? Il n'y en aura pas beaucoup. Allez,
le sixième et dernier mensonge, red pill : il faut accepter la nature féminine. Merci, Maître Yoda ! Alors ça, on l'entend beaucoup, on le voit beaucoup dans des vidéos YouTube, vraiment des mecs qui viennent nous parler comme s'ils étaient devenus des sages, qu'ils avaient appris des vieux bouddhistes, qui avaient appris à accepter la nature féminine telle qu'elle était, et de plus se sentent beaucoup mieux dans leur vie. J'ai de plus en plus de nanas qui me disent, jusque dans les commentaires, « Ouais, mais Léo, tu comprends, c'est dans ma nature de femme de rechercher un
homme alpha qui m'inviterait au restaurant ! » Oui, et ça va être dans ma nature de mâle alpha, dans ma nature masculine, de te [__] des mandats et de te tromper à tour de bras, parce que c'est dans ma nature polygame d'aller chercher des femelles plus fertiles que toi. On peut aller loin avec cette logique, parce que les nanas commencent à croire à vos conneries, les gars. Donc il va falloir arrêter de leur mettre ces idées-là dans la tête. C'est aussi stupide que de dire : « Léo, la nature humaine a été programmée, d'un point
de vue évolutionniste, pour courir, pour rechercher le sucre et la graisse, pour stocker un maximum de sucre et de graisse, pour survivre. » Et c'est vrai, d'un point de vue, nous sommes programmés pour rechercher à accumuler le maximum de graisse et de sucre. Mais si je veux avoir un corps athlétique, j'ai tout intérêt à ne pas bouffer du sucre et de la graisse. Donc ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ce n'est pas parce que quelque chose est naturel qu'il est bon pour vous. C'est un biais cognitif, ça s'appelle l'appel à la nature. Si vous
voulez devenir et atteindre le corps de David, sait-il, dominical Angelo, sa forme la plus poussée de ce que peut atteindre le corps humain ? Alors, vous avez intérêt à vous émanciper et à faire taire ces [__] de pulsion animale. Et je n'ai pas intérêt à me laisser aller à mes pulsions animales, parce que sinon, je me retrouverai dans le canapé à bouffer des chips et du sucre. Bref, je n'ai pas intérêt à me laisser aller à mes pulsions, j'ai tout intérêt à me discipliner, à faire appel à ce qu'il y a dedans, le cortex préfrontal,
ce qui fait de moi un être humain, la forme la plus sophistiquée, la plus avancée du cerveau humain. Si vous fondez un couple et que vous faites une famille, le couple monogame, c'est ce qu'il y a de plus sophistiqué. Et pour ça, vous avez besoin que l'autre ne se comporte pas comme un [__] d'animal. Vous avez besoin qu'il se comporte comme un humain civilisé, et pour ça, il ne faut pas accepter la nature polygame ou la nature hypogame de votre partenaire. Il faut la maîtriser. Ce n'est pas parce que l'on comprend la nature féminine que
l'on doit s'y soumettre. Moi, quand je me mets en couple avec une nana, déjà, je choisis une femme et pas une femelle. Je veux bien coucher avec des femelles, il n'y a pas de souci. Par contre, si un jour je décide de faire une famille, de fonder quelque chose de vraiment sérieux, c'est une femme que je choisirai. Et je la choisirai précisément parce qu'elle m'aura démontré qu'elle est capable de faire taire ses pulsions animales, tout comme j'aurais été capable de lui montrer que je suis capable de faire taire et de réfréner mes pulsions animales. Donc,
pour vous donner un point de vue plus global, sur mon point de vue sur la red pill, un bilan plus global, écoutez-moi : je trouve déjà que c'est une bonne chose qu'il y ait une contradiction à cette idéologie gynocentrique dans laquelle on a baigné depuis tout petit, les impératifs féminins. Au-dessus de tout, les femmes, les femmes, les femmes, les femmes. On parle que de ça. On avait déjà, on avait déjà parlé, on avait déjà fait un coup de gueule là-dessus dans la vidéo sur Hugo décrypte. Je trouve ça bien aussi, une contradiction à cette idéologie
égalitariste homme et femme : égaux à tout, à rasa, déterminisme culturel. Même si là, je pense qu'on bascule un petit peu dans l'inverse, l'exact opposé, qui est plutôt le déterminisme génétique. Cette fois, tout serait déterminé génétiquement, alors que ce n'est pas la vérité. Dans les faits, scientifiquement, c'est l'environnement et la génétique qui influent l'un sur l'autre, mais c'est un autre sujet. Je trouve que l'arrêt de pile apporte quand même du positif pour mieux comprendre certains comportements dans le couple, pour arriver à mieux gérer parfois sa vie de couple. Mais qu'on dise les choses clairement :
la redpill n'est pas choppée, contrairement à son ancêtre, ou du moins au papa de la redpill, qui est le pick-up artiste. Puisque la redpill n'est autre qu'un enfant né de l'union entre les pick-up artistes et tous les concepts issus des pick-up artistes, de la Mystery Method et de la psychologie évolutionniste pour venir apporter une caution scientifique. C'est ça, la redpill. Et ce que je déplore, c'est que, contrairement au milieu des pick-up artists qui avaient leur lot de défauts, etc., la redpill n'aide pas vraiment à passer à l'action, n'aide pas vraiment à rencontrer plus de femmes.
Les pick-up artistes, effectivement, disaient des conneries du style : « tout homme peut séduire n'importe quelle femme », c'est faux. Mais ça avait l'avantage de nous pousser dans la rue, dans les bars, à aborder des filles, à faire des rencontres, plutôt que de se plaindre et de se dire : « ce n'est pas grand, je ne suis pas beau, c'est trop dur, machin. » Mais ce que je reproche à la redpill, c'est d'avoir un modèle très rigide dans lequel les femmes devraient rentrer, dans lequel la réalité devrait s'imbriquer. C'est une approche, si je devais utiliser
les mots un peu savants, c'est une approche « top down » et non pas « bottom up ». C'est-à-dire une approche qui part d'en haut, qui part du modèle théorique pour aller ensuite décrire la réalité, alors que moi, je suis plus fan de partir de la réalité pour ensuite en tirer des conclusions. Et si vous regardez, c'est exactement ce que je vous disais tout à l'heure quand on va dresser l'archétype de l'hyper-femelle sur TikTok et qu'on parle des femmes comme si c'était uniquement les femmes qui montrent leur cul sur Insta et sur TikTok, mais il
n'y a pas que ça. Et donc, le modèle redpill est quand même vachement centré sur ce type de femme-là, sur l'hyper-femelle. C'est ça que je reproche à la redpill : c'est d'être très centré sur ce type-là d'hyper-femelle. Et ce que je reproche aussi beaucoup, c'est cette surfactory sur l'indignation. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on façonne l'image des jeunes hommes, l'image qu'ils ont des femmes, à partir de vidéos indignantes. On leur dirait peut-être des [ __ ] bien plus que de leur dire : « les gars, passez à l'action, faites des rencontres » et, à partir de là, faites-vous
une image des femmes, faites-vous votre propre image des nanas. Il y a beaucoup de binarité, beaucoup d'un schéma très rigide qui ne se remet pas en question et qui se remet de moins en moins en question à mesure que ça devient de plus en plus mainstream. J'ai presque l'impression qu'on arrive à une phase où remettre en question la redpill va devenir, je ne sais pas comment l'appeler, un blasphème. Je suis sûr qu'on va y arriver, on n'est pas encore là, mais la redpill est déjà devenue mainstream. La redpill est en train de devenir une religion
pour beaucoup. Si vous souhaitez développer vos compétences en séduction, si vous souhaitez devenir bon avec les nanas et que vous appréciez ma philosophie et ma pédagogie, alors vous kifferez mes 6 meilleures leçons de sexualisation en séduction. Ce sont mes six meilleures leçons pour apprendre à sexualiser, illustrées par des anecdotes perso. C'est gratuit, c'est du contenu que je ne donne pas sur YouTube parce que c'est du contenu qui est clairement typiquement correct, qui ne passerait pas sur YouTube, mais que je peux vous envoyer par email. Et pour ceux qui veulent optimiser la beauté de leur visage
et avoir le visage le plus beau et le plus masculin possible, vous pouvez aller voir ma formation Projet A de Nice. Vous avez littéralement tout ce qu'un homme doit savoir pour atteindre son potentiel maximal en termes de beauté. Si ça vous intéresse, on fera d'autres longs formats comme celui-ci. J'ai d'autres idées en tête, vous pouvez me les donner en description. En attendant, je vous dis à bientôt. Ciao !