Bienvenue dans ce nouvel épisode des podcasts de la recherche stratégique, un format audio consacré aux questions de sécurité internationale créée par la FRS, la fondation pour la recherche stratégique. Aujourd'hui, nous allons échanger avec Benjamin Haute couverture, maître de recherche à la FRS sur la propulsion nucléaire navale en Asie-Pacifique. 20 octobre 2025, une déclaration faite par le président des États-Unis sur son réseau True Social, selon laquelle les États-Unis aideront la Corée du Sud à construire des sous-marins à propulsion nucléaire a accompagné à quelques jours près une autre déclaration sur la possible reprise d'essais nucléaires par Washington.
Dans un précédent podcast avec vous, Benjamin, nous avons détaillé l'épinose question des essais. Dans celui-ci, nous nous penchons aujourd'hui sur la question non moins difficile de la propulsion nucléaire navale. Première question, Benjamin.
Quelles sont les puissance qui maîtrise la technologie de la propulsion nucléaire navale à ce jour et pour quelle raison ? Il est bon de euh commencer par rappeler que la maîtrise de la technologie de la propulsion nucléaire navale est encore l'apanage de quelques rares pays. Et ces rares pays sont très jaloux de leur privilège.
Ce sont les États-Unis, le Royaume-Uni, l'URSS puis la Russie et la France. Ces pays ont longtemps été les seules puissances navales pertinentes en matière de propulsion nucléaire navale et ce jusqu'au début des années 2000. Il a fallu attendre le début de ce siècle pour voir monter en puissance les capacités chinoises sur lequel sur lesquelles on n' pas énormément d'informations mise à jour.
Hors du groupe historique des États dotés de l'arme nucléaire au titre du TNP qui savent et qui peuvent partager le combustible nucléaire qu'il produisent entre disons armes et chaufferie naval. L'Inde est à ce jour la seule puissance navale qui a donné corps à sa volonté de maîtriser la propulsion navale nucléaire. Le pays dispose en effet de deux sous-marins nucléaires lanceur d'engin et SNLE de la classe arriante qui complètent une flotte de 17 unités de sous-marin nucléaire d'attaque SNA à propulsion diasel électrique.
Pour mémoire, l'histoire de la propulsion nucléaire navale en Inde a commencé dans les années 1970, a fortement bénéficié du soutien de l'URSS. Depuis 15 ans, l'Inde affiche l'objectif de construire elle-même ses propres SNLE et SNA à propulsion nucléaire. Forcé tout de même aujourd'hui encore de constater que le programme est conduit avec beaucoup de lenteur.
Ça signale un réel déficit de capacité, un déficit de ressources humaines pour mener ce programme à bien. Et c'est un cas utile à garder à l'esprit quand on doit commenter une annonce médiatique sur le sujet. Les intérêts français sont du reste pas absents du dossier de la propulsion nucléaire navale indien et ça mériterait un entier podcast qui pourquoi pas viendra peut-être.
Mais en attendant, rappelons en quelques mots parce qu'il faut poser ce sujet sur le plan technique. Pourquoi la propulsion nucléaire est précieuse aux puissances nucléaires historiques, c'est qu'elle offre au sous-marin plusieurs atouts opérationnels qui sont vraiment précieux, incomparables. J'en note au moins trois principaux.
Premièrement, c'est la mobilité des plateformes à grande vitesse sur le temps long. Euh ensuite, c'est la faculté de ne pas avoir à revenir à l'immersion périscopique pour le chargement des batteries. Et enfin, c'est la furtivité de ce fait d'ailleurs à l'égard des groupes de bâtiments de surface et des avions de lutte antisous-marine pour la détection et pour l'engagement.
Et ces qualités techniques ont permis logiquement d'offrir un atout stratégique majeur aux états dotés de l'arme nucléaire. Je veux parler ici de la sécurisation des capacités de seconde frappe qui crédibilise plus que tout autre moyens. les tracteurs érecteurs lanceurs mobiles par exemple ou des silos qui seraient dispersés les euh doctrines de dissuasion stratégique de ces états.
Et s'agissant des sous-marins nucléaires d'attaque des SNA, ces plateformes ont pu devenir au sein des outils de défense et de puissance les instruments par excellence de la supériorité navale dans l'océan Atlantique et les mêmes qualités opérationnelles se retrouvent aujourd'hui sur de potentiels théâtres naval en Asie-pacifique où se déplace bien sûr nombre d'intérêts de puissance au cours de notre siècle. Alors, deux mots sur les combustibles pour rappel et pour terminer ce petit chapitre introductif sur le plan technique. Le choix des état doté c'est fait et continue de se faire entre uranium euh hautement enrichi à plus de 20 % et uranium faiblement enrichi.
S'agissant des États-Unis et du Royaume-Uni, le choix s'est historiquement porté sur l'Uhe à plus de 90 %, ce qui permet de n'utiliser qu'un seul cœur tout au long de la durée de vie des bâtiments. L'URSS euh avait fait également le choix de l'Uhe à un taux d'enrichissement moindre entre 20 % et 40 % dans la plupart des cas. Et la Chine semble avoir fait le choix de la filière UFE.
La France pour sa part de l'UHE s'est également orienté vers l'uranium faiblement enrichi à des taux d'enrichissement équivalent à ceux du marché civil. Et ça c'était suite à la fermeture bien entendu de l'usine d'enrichissement de l'uranium pour la filière ARM en France en 1996. Un dernier mot sur les choix de filière de réacteur parce que ça représente un très sérieux défi technique.
L'eau pressurisée fut finalement choisie par l'US Navy parce que les réacteurs sont moins complexes à réaliser, moins chers en terme de maintenance. bien que moins compact et d'un moindre rendement que la filière basée sur l'utilisation de neutrons rapide et de sodium liquide comme caloporteur. L'URSS de son côté avait persisté dans la voie de la filière à neutron rapide avant de démanteler ses unités dans les années 1990 et désormais la filière des réacteurs à eau pressurisé est la seule qui puisse être exploitée dans des conditions de sécurité disons suffisantes.
Alors en définitive, la propulsion nucléaire pour les plateformes sous-marines est encore aujourd'hui une clé stratégique des puissances maritimes installé et des puissances émergentes. Il est donc probable que la maîtrise d'une telle capacité va intéresser un nombre croissant de marines nationales au cours du siècle et évidemment en particulier en Asie. Pourquoi la question de la propulsion nucléaire navale semble-t-elle bousculer l'ordre du jour stratégique dans le nord-est asiatique cet automne 2025 ?
Il convient d'abord de rappeler que plusieurs programmes ont émergé dans le monde depuis le début de ce siècle. Des véléités d'acquisition ont été exprimées par l'Iran, par exemple. Euh le pays détient aujourd'hui une flotte de sep sous-marins à propulsion diesal électrique et de 27 mini sous-marins.
Certaines de ces plateformes seraient capables, je dis bien seraient capable de tirer des missiles de croisière. Teran avait signifié officiellement à l'Agence internationale d'énergie atomique en 2018 son souhait de lancer un programme de propulsion nucléaire naval sans que ce programme ne donne lieu à la construction d'installations nucléaires dédiées dans les années qui ont suivi. Et la question est restée ouverte et à mon à ma connaissance reste ouverte depuis au Brésil.
L'objectif de développer la propulsion nucléaire navale est le seul à avoir été maintenu du de l'ancien programme nucléaire militaire qui était apparu puis qui a été abandonné au cours des années 1970 et 80. L'ambition brésilienne repose toujours, disons encore aujourd'hui sur la volonté de surveiller les côtes du pays et elle s'inscrit dans une démarche de développement de sous-marins conventionnel avec l'assistance française depuis la signature en 2008 du programme Prosub. Et pour le reste, c'est bien en Asie que ça se passe.
Le Pakistan euh d'abord à ce jour, le Pakistan ne perd pas de SNLE et seulement deux de ces sous-marins d'attaque à propulsion diesel sont en service actif. Le chantier naval chinois Wang Ship Building a lancé en avril 2024 le premier sous-marin de la classe angor des la marine pakistanaise. Il s'agit du premier exemplaire premier exemplaire pardon d'une série de H unités qui a été commandé en 2015 par Karachi.
Le pakistanais le Pakistan montre un intérêt réel pour la propulsion nucléaire. donc depuis quand même pas mal d'années maintenant, mais cet intérêt ne s'est pas encore concrétisé et euh en tout état de cause, il prendra évidemment forme dans le cadre de coopération euh avec la Chine. Alors euh s'agissant du Japon maintenant, après un intérêt euh très marqué et des premières recherches qui avaient été entamées dans les années 1950, Tokyo a vu ressurgir un vif débat sur le sujet de la propulsion nucléaire navale après l'annonce du projet Ocus en septembre 2021.
On va en reparler. Un même débat a réémergé en République de Corée où la question s'était également posée dans les années 1970. Dans ces deux cas, il semble être assez peu probable jusqu'à présent en tout cas que des programmes de propulsion nucléaire soient effectivement lancé à brève échéance parce que les deux flottes de sous-marin à propulsion des ailes électriques sont très efficientes dans le cadre d'émission qui sont les leurs en tout cas qui sont les leurs jusqu'à présent et en plus les obstacles à l'acquisition de cette technologie par ces deux pays sont très réels.
En tout cas ils étaient très réels jusqu'à aujourd'hui ou jusqu'à il y a quelques semaines. Cela étant, l'émergence du partenariat OCUS dévoilé en septembre 2021 entre l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni avait déjà fait bouger les lignes de la réflexion dans ces pays et on se doutait depuis lors que la suite qui serait donnée au projet Ocus serait un facteur important du débat sud-coréen et japonais cette année en 2025 et l'année prochaine en 2026. Alors, c'est là que les annonces, disons un petit peu intempestives du président américain à la fin du mois d'octobre dernier euh à propos de la propulsion navale en République de Corée prennent vraiment leur sens.
Alors, entrons euh dans le vif de ce qui a euh dit. Quelques heures avant que Donald Trump n'annonce un hypothétique retour des essais nucléaires américains, il fite une autre annonce qui elle aussi surprit tout le monde et les Sud-Coréens au premier chef. Il avait donné à la République de Carré, je suite, l'autorisation de construire un sous-marin à propulsion nucléaire.
Fin de citation. Si on se réfère ensuite plus précisément au communiqué conjoint qui a été publié sur le site de la Maison Blanche au nom des présidents Lee JM Jung pour la République de Corée et Donald Trump pour les États-Unis d'Amérique, c'était le 29 octobre 2025. On apprend en réalité trois nouvelles.
Trois nouvelles qui sont très dignes d'intérêt au plan nucléaire et naval. Premièrement, les États-Unis saluent l'engagement de la République de Corée à contribuer à la modernisation et à l'expansion des capacités de l'industrie navale américaine, notamment par des investissements dans les chantiers navals et la main d'œuvre américain. C'est absolument majeur comme nouvelle.
La relance de l'industrie de la construction navale civile et militaire est une des priorités du président Trump. J'y reviendrai. Deuxièmement, conformément à l'accord bilatéral 1 2 3 qui, je le rappelle, encadre depuis 1974, la coopération nucléaire civile entre les États-Unis et la Corée du Sud et sous réserve des exigences légales américaines.
Les États-Unis soutiennent désormais le processus qui mènera à l'enrichissement civil d'uranium et retraitement du combustible usé à des fins pacifiques par la Corée du Sud. Cet aspect de la visite d'État américaine est un peu passé sous silence mais en terme de coopération nucléaire et de non prolifération, c'est une évolution sensible de la politique historique américaine vis-à-vis de Séou. Il faudra suivre cela de près dans les années à venir, même si ce n'est pas inédit.
Je rappelle quand même que les modifications de l'accord 1 2 3 entre Washington et Seul ont déjà eu lieu depuis 2015 par exemple. C'est peut déjà avec certaines restrictions, je rentre pas dans le détail, enrichir de l'uranium pour fabriquer des assemblages combustibles. Et troisièmement, les États-Unis ont donné leur accord pour la construction de sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire.
Nous y voici. Les États-Unis travailleront en étroite collaboration avec la Corée du Sud, le document ajoute : "Pour avancer les exigences relatives à ce projet de construction navale, y compris les moyens d'approvisionnement en combustible. " Et c'est sur cet aspect que la plupart des commentaires se sont focalisés depuis lor.
Alors, c'est en effet inédit. La démarche ouvre le sujet de la propulsion navale en nord-est asiatique. Ça n'a pas manqué de provoquer une réaction de colère immédiate en République populaire démocratique de Corée à Piangyang.
Mais ça a surtout généré une colère froide à Pékin. Pékin qui avait, on s'en souvient peut-être déjà, surréagi à l'annonce du partenariat Ocus en 2021 et qui n'a de cesse depuis de le dénoncer. Et c'est en effet dans ce contexte régional plus vaste que la question se pose depuis 4 ans.
Vous avez rappeler que le sujet de la propulsion nucléaire navale avait pris une dimension régionale forte en Asie-pacifique à la fin de l'année 2021 quand l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis avaient annoncé le projet d'un nouveau partenariat stratégique entre les trois pays baptisés Ocus. 4 ans plus tard, où en est le partenariat Ocus sur le volet de la propulsion nucléaire navale ? Euh Catherine, je vais tâcher de faire court.
Je vais tâcher de faire court sur un enjeu qui est euh malgré tout difficile à simplifier. Ocus est un programme de partenariat stratégique trilatéral qui comporte deux piliers. Le premier porte sur la propulsion navale.
Il consiste à déployer par rotation jusqu'à 5 SNA américain et britannique à partir d'un port situé en Australie occidentale. Il doit aussi permettre à Cambéra d'acquérir, d'exploiter, d'entretenir sa propre force de 8 SNA à armement conventionnel dont 3 à 5 bâtiments de classe Virginia à vendre à l'Australie. Les autres étant des plateformes de nouvelle génération qui seront baptisées OCUS et qui seront produites en partenariat avec le Royaume-Uni.
C'est un programme qui a eu tout le soutien de l'administration Biden en son temps, mais à l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, sa pérennité ne fut plus assurée, disons avec la même évidence. Mercredi 11 juin 2025, le Pentagone informa qu'un examen d'ensemble du projet Ocus allait être réalisé pour, je cite, veiller à ce qu'il soit conforme au programme America First du président et à ce que la base industrielle de défense réponse à nos besoins. Fin de citation.
L'exercice a été conduit depuis lors par le sous-se à la défense en charge de la politique Elbridge Colby, lui-même choisi par Donald Trump à la fin de l'année 2024 et qui a été confirmé à ce poste par le Sénat au début du mois d'avril 2025. Euh la revue était attendue pour l'été. Elle a été finalisée au début du mois de décembre 2025.
qu'il y a quelques jours donc euh au moment où l'on parle, la plupart des commentaires officiels comme journalistiques étaient restés prudemment optimiste, disons sur l'issue du pilier de la propulsion, notamment depuis un soutien verbal remarqué du président américain au mois d'octobre, mais aussi depuis les annonces sur l'ouverture de la propulsion nucléaire navale à la République de Corée que nous avons évoqué. La confirmation du volet propulsion d'Ocus n'est donc pas une surprise, même si il restait disons un petit doute, mais enfin ça ne m'a pas surpris plus que ça. En réalité, c'est probablement dans la mise en œuvre du volet propulsion qu'il y aura des solutions à apporter.
Les enjeux ici sont plus financiers et industriels que proprement stratégique aux yeux du président américain. En promettant qu'il allait, je cite, ressusciter l'industrie américaine de la construction navale en créant un nouveau bureau de la construction navale au sein même de la Maison Blanche. Donald Trump dans son discours sur l'état de l'Union du 4 mars dernier tâcher de ménager les intérêts industriels, opérationnels et stratégiques des États-Unis sans pour autant sacrifier les intérêts de l'Australie.
Et dans la foulée, le décret présidentiel 14269 du 9 avril 2025 intitulé Restoring America's Maritime dominance, donner corps à l'ambition maritime du président. C'est pourquoi selon moi, l'engagement de la République de Corée a contribué à la modernisation et à l'expansion des capacités de l'industrie navale américaine, notamment par des investissements dans les chantiers naval et la madre américaine, est au moins aussi important que l'engagement américain d'ouvrir la propulsion nucléaire à Séou. Ensuite, la question de savoir où seront produites les nouvelles plateformes sud-coréennes est évidemment un enjeu, mais il s'agira de le traiter en son temps.
Or, cette affaire prendra à présent des années à se mettre sur pied. Donc, on aura l'occasion d'y revenir dans dans la durée. C'est pas la peine de se ruer sur cet aspect qui n'est pour la pour le moment qui n'est pas l'aspect le plus important en tout état de cause.
Faut bien comprendre une chose, nous assistons très probablement à l'ouverture historique de la propulsion nucléaire navale dans le monde par l'Asie Pacifique. Naturellement, les annonces américano-udéennes ont pas manqué de faire réagir le Japon. Donc je pose la question de la propulsion nucléaire depuis des décennies.
On l'a vu. Le volet japonais, bon est trop complexe hein pour être traité ici en 2 minutes, mais probablement que j'y reviendrai dans un autre podcast. dans tous les cas.
Et je veux terminer là-dessus pour prendre un peu de recul disons sur les effets d'annonce et pour finir euh un petit peu dans le dur de cette matière si je puis dire, il est bon de rappeler à une époque où les effets d'annonce dominent la scène médiatique et parfois malheureusement la scène de la réflexion stratégique que nous nous situons ici dans le temps de de l'acquisition. Nous parlons en décennies pour des décisions politiques puis budgétaires qui pourraient être prises entre 2026 et 2030. Or, je veux insister sur une dimension généralement peu relevée de cette histoire technologique.
Les 60 dernières années fournissent trois enseignements généraux absolument essentiels pour la fiabilité de l'option nucléaire en matière de propulsion et qui font que tous les candidats à ce type de propulsion ne seront pas reçus sur ce podium si je puis dire. Premièrement, c'est la nécessité de respecter des procédures de sûreté très spécifique. Deuxièmement, c'est l'acquisition et l'entretien d'une culture de la sûreté dans les équipes et dans les équipages.
Et troisièmement, c'est la mise en place d'une organisation dédiée à la maintenance et à la formation d'un personnel qualifié. Et ce sont des enjeux auxquels on ne pense pas spontanément, mais ça ne s'acquiert pas d'un claquement de doigt ou parce qu' est annoncé je ne sais quel partenariat stratégique sur je ne sais quel réseau social. L'acquisition des technologies des compétences est une chose et déjà c'est pas facile mais la dimension organisationnelle de cette aventure nucléaire sera encore plus demain qu'hier un passage obligé pour les futurs États candidats.
Affaire à suivre donc merci Benjamin haute couverture. Merci à vous qui nous écoutez. Si vous voulez suivre les activités des chercheurs de la FRS rendez-vous sur notre site internet.
Vous pouvez également nous suivre sur les réseaux sociaux. Enfin, n'hésitez pas à faire un tour sur notre page YouTube. Vous y trouverez de nombreuses vidéos sur des sujets divers et variés, toujours en lien avec les polétiques de sécurité internationale.