Aujourd'hui, on va faire le point sur l'hypergamie féminine, ce concept dont raffolent les Red Pillers. On va voir un petit peu les conneries qui sont véhiculées sur Internet en ce moment dans la Red Pill. On va en parler et, comme la dernière fois, un trou très court.
Je tiens juste à préciser que je ne cherche à défendre aucune idéologie, je n'appartiens à aucune idéologie, qu'elle soit féministe ou masculiniste. Contrairement à ce que voudraient faire croire les médias, les journalistes adorent dire que je suis un masculiniste. Je sais même pas ce que c'est, je sais même pas ce que ça veut dire.
Défendre la cause masculine, ce n'est pas mon cas, ce n'est pas quelque chose qui m'intéresse. Je ne considère pas que les hommes aient besoin d'être défendus, tout comme les femmes. Bref, ce ne sont pas des sujets qui m'intéressent, je suis juste là pour essayer de dire ce que je considère être le plus proche de la réalité.
Je ne cherche pas non plus à faire la morale, comme le font les médias quand ils attaquent la Red Pill en disant que ce n'est pas bien, misogyne, machin truc. Ça, ça ne m'intéresse pas de faire la morale. Je ne cherche pas, moi.
La seule chose que je cherche, encore une fois, c'est ce qui se rapproche le plus, selon moi, de la réalité. Et c'est ce qui vous pousse à l'action aussi, c'est important, c'est de vous booster et de vous faire passer à l'action. Parce qu'on est des hommes, on a besoin effectivement de choses rationnelles.
On a aussi besoin de passer à l'action et d'aller sur le terrain. Les Red Pillers, on les voit beaucoup parler des femmes, mais on ne les a pas souvent vus avec des gonzesses. Alors, à la base, l'hypergamie, c'est un concept qui est utilisé en anthropologie, en sociologie, qui est né dans les années 1940, je crois, pour parler dans le cadre bien précis du mariage, particulièrement en Inde, des mariages qui se faisaient intercaste.
On voyait des femmes qui épousaient des hommes en Inde, qui provenaient de castes supérieures. Après, ça a été un petit peu élargi. On a effectivement vu que dans la majorité des cultures, les femmes avaient tendance à choisir des hommes et à épouser des hommes qui avaient un statut social supérieur aux leurs, ce qui est assez systématique.
On a retrouvé dans plein d'études, par exemple, les fameuses études de David Buss, dans plein de pays du monde. Effectivement, en moyenne, les femmes recherchent des hommes qui ont un statut légèrement supérieur. Ce n'est pas si énorme que ça, mais vrai.
Ça, c'est le terme d'hypergamie : hyper, donc au-dessus, gamie, le mariage, etc. Il y a une dizaine d'années, des mecs se sont saisis de ce mot-clé, de ce concept et l'ont utilisé pour parler des relations de femmes, etc. Au début, l'utilisation du terme hypergamie était respectée selon le sens strict de la définition tel que je voulais la définir.
Puis progressivement, il y a eu un glissement de la définition. Donc, si vous voulez, le terme a été extrapolé pour parler de plus en plus de caractéristiques : de caractéristiques physiques, de caractéristiques psychologiques, de caractéristiques intellectuelles. Et on en est venu en fait à utiliser la définition, à utiliser le terme d'hypergamie pour parler de tout et rien, et pour dire en gros que les femmes veulent des mecs qui sont au-dessus d'elles en tout point.
Aujourd'hui, la définition de l'hypergamie, on pourrait l'appeler 3. 0, telle qu'elle est utilisée aujourd'hui dans la Red Pill, c'est de dire que les femmes recherchent exclusivement des hommes qui ont une « sexual market value » supérieure à la leur, c'est-à-dire qu'elles recherchent uniquement des hommes dont le niveau d'attirance, le niveau de désirabilité, est au-dessus d'elles. Et cette définition beaucoup plus large de l'hypergamie, elle s'appuie sur une vulgarisation assez maladroite de la littérature scientifique en psychologie évolutionniste.
On y reviendra, et sur la fameuse loi de Pareto appliquée aux rapports homme-femme, c'est-à-dire que 80 % des femmes ne coucheraient qu'avec 20 % des hommes les plus attirants. Voilà, ça, c'est la loi de Pareto appliquée aux relations homme-femme. C'est vraiment le principe qu'on retrouve quasiment dans toutes les conversations rapides, c'est un principe fondamental de la Red Pill, cette loi de Pareto.
Et quand on regarde bien, en fait, les seuls arguments qu'il y a derrière ça, ce sont des swipes sur Tinder, ce sont des sondages qui ont été faits sur des sites de rencontres. C'est du vent, c'est rien. Je vais vous dire, je ne vais pas faire un homme de pages, je vais rentrer dans les détails.
Le graphique que les Red Pillers adorent sortir pour expliquer, justement, pour justifier l'hypergamie féminine, c'est ce graphique qui reprend un sondage qui a été fait sur le site de rencontres OkCupid, au début des années 2010, et qui montre que pour 80 % des femmes, la majorité des hommes ont une note qui serait inférieure à la moyenne. Si vous leur demandez d'évaluer la beauté des visages masculins sur OkCupid, à l'époque, entre 0 et 5, elles auraient dit qu'ils étaient à deux. La majorité des femmes donnaient deux comme moyenne.
Sauf que, les gars, c'est fait sur OkCupid dans les années 2010. Je ne sais pas si vous vous souvenez, dans les années 2010, les personnes qui utilisaient des sites de rencontres, ce n'était pas les « winners » du marché de l'amour, ce n'étaient pas les Casanova. C'est un peu comme les mangas.
Si vous voulez, les gens oublient aujourd'hui, tout le monde qui fait manga. Je ne veux pas être méprisant, mais il y a 10 ans, ceux qui regardaient les mangas, ceux qui lisaient les mangas, c'étaient des puceaux. Mais c'est exactement pareil pour les sites de rencontres.
Il y a 10 ans, les mecs qui utilisaient les sites de rencontres, c'étaient des mecs bizarres, c'étaient des mecs qui n'avaient pas vraiment de succès. Dans la vie de tous les jours, ce n'était pas très bien vu qu'un mec aille sur les sites de rencontres. C'était perçu comme un truc de pervers ou de mec chelou.
On peut donc imaginer que ce n'étaient pas forcément les plus beaux gosses qui allaient sur ces sites de rencontres, en tout cas à l'époque, en 2009. Cela expliquerait pourquoi les femmes les trouvaient moins beaux que la moyenne, peut-être parce que c'était réellement le cas, en fait. Mais ça, les gens l'ont oublié.
Ils ressortent des statistiques du début des années 2010, mais ils ont oublié que la perception qui avait été prise en compte n'était pas du tout la même. Par conséquent, l'échantillon d'hommes et de femmes, et particulièrement d'hommes, présents sur ces sites de rencontres n'était absolument pas représentatif de la population masculine et féminine d'aujourd'hui. Ces résultats n'ont jamais été répliqués dans des études faites avec des outils statistiques sérieux sur des échantillons représentatifs de la population générale.
Par exemple, dans le Chicago Face Database de 2015, ils ont demandé d'évaluer la beauté des hommes et des femmes sur une échelle de 0 à 7. Il en ressort que les hommes et les femmes ont relativement les mêmes perceptions du visage des personnes de l'autre sexe, les femmes étant légèrement plus exigeantes que les hommes. On en reparlera dans une autre vidéo.
Là où je veux en venir, c'est que l'échantillon n'est pas représentatif. C'est exactement ce qui se passe avec Tinder. Comment voulez-vous que je sorte des chiffres sérieux pour parler des dynamiques entre les hommes et les femmes en me basant sur un écart de nombre de soi sur Tinder ?
Ce n'est pas sérieux. On a remarqué que, sans parler des nanas qui viennent pour faire la promo de leur iPhone, si on parlait de tout cela, là, on serait plus sur du 1 sur 5, voire même 1 sur 10. On ne sait pas, mais on va rester sur 1 sur 3.
Quand bien même les nanas soient prêtes à swiper à droite tous les hommes sur Tinder, ce serait quand même trois fois plus dur pour un homme d'obtenir un match que pour une femme. Tout ce que vous observez sur Tinder ne dit rien sur les comportements amoureux, sauf sur ce qui se passe sur Tinder. Ça ne dit strictement rien sur ce qui se passe dans la vraie vie.
Ça en dit plus sur la loi de l'offre et de la demande que sur la nature féminine. Vous mettez trois fois plus d'hommes que de femmes sur Tinder, alors évidemment que les femmes vont être trois fois plus exigeantes, au minimum, et qu'elles vont pouvoir choisir le haut du panier. C'est logique.
C'est vraiment quelque chose que je reproche à la réplique de présenter un système très cohérent. Quand on regarde toutes les données cohérentes, il y a toujours une réponse à tout. Ça paraît très logique, mais quand on regarde bien, on se rend compte que les postulats de base ne sont pas solides du tout.
L'édifice repose sur des pieds d'argile, et c'est sur ces pieds d'argile-là que je suis en train de vous parler et dont je vais de plus en plus parler dans mes vidéos YouTube. Ça, ça en fait partie. Il y a un problème à la base de la théorie reptile, qui est un biais d'échantillonnage.
La loi de Pareto appliquée aux rapports hommes-femmes n'a pas de consistance ; elle ne repose quasiment sur rien, si ce n'est sur des chiffres tirés des sites de rencontres. Je peux continuer à développer et vous expliquer pourquoi tout ce que vous observerez sur les applis de rencontre et les sites de rencontres ne pourra pas être extrapolé à la population générale et ne pourra pas servir de leçon pour comprendre les hommes et les femmes. Je vais vous donner d'autres raisons.
On a déjà démontré, quelques années plus tôt, qu'il y avait un biais d'échantillonnage sur Tinder. La population féminine n'était pas représentative. Ça fait des années que j'en parle, et il y a eu de nouvelles études qui viennent continuer à confirmer cela et à répliquer les résultats.
À savoir que, sur Tinder, les utilisateurs sont en moyenne plus extravertis, ont des taux de triades noires plus élevés, et une sexualité plus permissive et libérée que la moyenne. Ils sont beaucoup plus actifs sexuellement et beaucoup plus ouverts à l'expérience sexuelle. On ne peut pas tirer de conclusions sur les femmes et la nature féminine à partir des échantillons féminins qui utilisent Tinder.
Elles ne sont absolument pas représentatives, la moyenne étant peut-être même encore moins que celle des hommes, puisqu'elles sont trois fois moins nombreuses. Encore une chose à dire : sur Tinder, il n'y a qu'une seule variable qui rentre en jeu, c'est la beauté du visage. C'est votre visage.
Mais la vraie vie n'est pas monofactorielle. Dans la vraie vie, vous n'êtes pas juste un visage avec un carré autour de vous. La vraie vie est plus complexe que ça.
Il y a plein d'autres variables qui entrent en jeu, comme la voix, les phéromones, votre attitude, votre confiance en vous, le contexte, la gestion du stress et comment vous allez utiliser le contexte, etc. Toutes ces choses-là ne sont pas exploitées sur Tinder. Donc, comment voulez-vous, encore une fois, tirer des conclusions dans une sorte de laboratoire où il n'y aurait qu'une seule variable en jeu ?
C'est complètement biaisé, ce n'est pas sérieux. L'arrêt de pile à ce niveau-là n'est absolument pas sérieux. Et maintenant, quand vous entendez des gens affirmer des choses qui font référence à la réplique, demandez-leur : quel est le postulat de.
. . Voici le texte parfaitement ponctué : "Base on part d'où, et ça, c'est aussi ce que je le reproche avec toutes ces vidéos d'indignation là, qui font en ce moment dans les formats shorts.
Vous les avez déjà vues ? Vous allez avoir un pilote qui prend une vidéo d'une nana sur TikTok, qui montre ses fesses qui a trompé son mec, qui a fait un truc, la morale, etc. Et puis regardez, toutes des [ __ ], toutes des [ __ ] ou des [ __ ].
Et puis, les mecs, ils sont là, tapant sur leur écran et tout, 'Tu avais raison, mon frère, c'est n'importe quoi ! ' Les gars, j'ai l'impression de voir des gonzesses qui se réunissent dans des clubs pour parler de leur ex pervers narcissique. Où est la rationalité ?
Les Red Pillars adorent parler de rationalité ; il n'y en a strictement aucune là-dedans. Ce sont des arguments émotionnels. Avant de passer à la suite, j'aimerais répondre à l'idée que Tinder pourrait gonfler les attentes féminines.
Dans la vraie vie, on pourrait se dire que l'attention que les femmes obtiennent sur les applications de rencontre aurait un impact sur leur perception de leur propre valeur, de leur propre sexual market value, et que de là en découlerait une hypergamie accentuée. C'est probable pour les femmes moins attirantes qui n'ont jamais reçu d'attention dans le monde réel. Elle va dire : tant mieux pour elle !
Mais c'est moins vrai pour les femmes dans la moyenne en termes d'attirance, et encore moins pour les femmes au-dessus de la moyenne, c'est-à-dire pour les femmes mignonnes. En fait, si vous leur en parlez, la majorité des filles vous expliqueront qu'un compliment d'un homme dans le monde réel, en face à face, sera infiniment plus puissant pour son ego que de recevoir 150 messages 'tu es trop belle' de comptes anonymes sur Tinder ou Instagram. Oui, ça peut provoquer un léger boost, mais c'est marginal par rapport à l'attention réelle, qui, pour le coup, a toujours été présente bien avant l'apparition des sites de rencontres.
Les Red Pillars adorent vulgariser la psychologie évolutionniste ; c'est d'ailleurs le deuxième, on va dire, pilier qui soutient la psychologie évolutionniste, autre que les sondages et les stats qu'on a vus juste avant. Justement, parlons-en de la psychologie. Bonus : qu’est-ce qu’elle en dit de cette notion d'hypergamie ?
Alors, je vous l'ai dit tout à l'heure, le terme d'hypergamie, dans la littérature scientifique, il est utilisé, et il a toujours été utilisé pour parler du mariage, dans le contexte du mariage, pour dire que les femmes épousent des hommes qui avaient un statut social supérieur. Et c'est un phénomène qui a été observé, etc. , dans pas mal de cultures.
Maintenant, est-ce qu'il existe un concept dans la littérature scientifique qui ressemblerait à l'hypergamie 3. 0 tel qu'elle est utilisée aujourd'hui, à savoir les femmes recherchent des hommes qui sont plus attirants, surtout les plans donc qui ont une sexual market value supérieure ? Alors oui, il y a effectivement une hypothèse, et on voit bien là l’humilité des chercheurs, on parle d'hypothèse.
On ne parle jamais de vérité ou quoi que ce soit. C'est une hypothèse qui doit être testée, qui doit être éprouvée pour voir ce qu'il en est. Cette hypothèse s'appelle 'aspiration mate choice', l'hypothèse du choix du partenaire aspirationnel.
C'est très mal, j'aurais dû réviser, pour le coup, je n'ai pas pensé à la traduction. C'est l'idée que les individus, homme et femme, chercheraient absolument des partenaires qui ont une valeur sexuelle, une désirabilité, une attirance supérieure à la leur, qui ont une valeur sexuelle sur le marché de l'amour supérieure. Cette hypothèse, donc, elle a été testée, par exemple, dans une étude dont raffolent les scientifiques parce qu'elle est.
. . je vais vous dire pourquoi, elle est très bien, cette étude-là, elle est récente en plus, elle date de 2022.
Elle a été faite dans une tribu en Namibie, chez les Simba, ou je ne sais pas comment dire en namibien. Donc c'est une tribu en Afrique qui vit, semble-t-il, probablement comme les chasseurs-cueilleurs de l'ère paléolithique. C'est donc une tribu de chasseurs-cueilleurs semi-nomades et semi-polygames.
Ils ne sont pas monogames comme nous, ce n'est pas non plus des polygames avec 150 milliards de femmes et d'hommes. C'est-à-dire qu'ils ont une forme de. .
. en fait, ils sont très libres, quoi, ils n'ont aucune interdiction. Et encore une fois, ça ressemble très probablement à ce à quoi nos ancêtres du Paléolithique faisaient face en ce qui concerne leur vie amoureuse.
Dans cette étude, ils ont étudié 9000 diables, c'est énorme, 9000 Indiens, c'est un couple, c'est une relation qui a eu lieu entre un homme et une femme. Et donc, ils ont testé ce modèle dont je vous parle d'aspiration, si vous voulez, et ils l'ont testé un deuxième modèle qu'on retrouve beaucoup dans la littérature scientifique, qui s'appelle l'assortative mate choice. Assortative, donc, l'hypothèse du partenaire assorti à soi-même, c'est très mal traduit, l'homogamie.
C'est de l'homogamie, en fait, c'est-à-dire de rechercher un partenaire qui est à un niveau d'attirance et de désirabilité équivalent. Eh bien, ça, c'est le deuxième modèle. C'est un modèle, on va le voir juste après, qui fait vachement consensus dans la littérature scientifique.
Je vous le dis dans le mille, déjà beaucoup plus que le modèle de l'hypergamie 3. 0. C'est-à-dire, on va le voir.
Donc, les résultats, c'est quoi ? Ils ont étudié donc les choix des partenaires des Imbats. Ils leur ont posé des questions : 'Avec qui tu aimerais coucher ?
' Ils montraient des photos parce qu'ils avaient des photos de tous les membres, et c'est laquelle tu trouves la plus belle, lequel tu trouves le plus beau, lequel tu trouves le plus attirant, avec lequel tu as le plus envie de coucher, avec lequel tu as couché, avec lequel tu restes en couple, etc. Ils ont posé plein de questions et voici les résultats. " Marqué, c'est que les imbatibles, hommes et femmes, étaient effectivement hypergammes, aspiration dans les déclarations et leurs préférences telles qu'elles sont verbalisées à l'oral.
C'est-à-dire effectivement qu'ils préféraient coucher avec la nana la plus belle ou avec le mec le plus léger de la tribu, mais dans les faits, ils avaient plutôt tendance à rechercher et à se mettre en couple et à coucher avec des personnes qui avaient un niveau de désirabilité équivalent au leur, une sexual market value équivalente. Et ça, c'est hyper intéressant. Les hommes comme les femmes, et là vous allez me dire "ouais, mais Léo, ce n'est pas parce que les nanas se mettent en couple avec des hommes qui ont un niveau de désirabilité équivalent au leur que ça signifie qu'elles ne vont pas les tromper avec des mecs qui sont beaucoup plus attirants et beaucoup plus beaux".
En fait, plus les deux partenaires avaient un niveau d'attirance équivalent, plus ils étaient aussi attirants l'un que l'autre, plus la relation durait longtemps, plus il y avait de probabilité d'être ensemble. Plus la relation durait longtemps, plus les relations sexuelles étaient satisfaisantes, et plus vous aviez de rapports sexuels. Tout était là pour montrer que plus les membres de la tribu se ressemblaient et étaient au même niveau en termes de désirabilité, d'attirance, de sexual market value, plus la relation était satisfaisante, saine et durait dans le temps.
Je précise qu'à tout moment, ils pouvaient se barrer, parce que n'oubliez pas qu'ils étaient des couples beaucoup plus libres que nous par rapport à la sexualité. Il n'y a pas ce stigma ou ces préjugés qu'on a nous sur la sexualité. Bon, on en a moins, cela dit, mais les femmes ne sont absolument pas gênées de parler de leurs rapports sexuels ou autres.
Il n'y a aucun tabou sur la sexualité des femmes. Il n'y aurait aucun tabou si la nana a envie de quitter son mec et de passer à un autre. Donc si elle reste avec lui et si elle lui reste fidèle, c'est vraiment qu'elle est amoureuse, qu'elle est amoureuse de lui et qu'elle kiffe, quoi.
Donc c'est pour ça que cette étude, en tout point, est extrêmement intéressante, à tel point qu'elle a été citée et ajoutée dans les mises à jour des bouquins universitaires en ébopsie de David Buss. David Buss, le parrain de la psychologie évolutionniste, celui qui est très souvent cité par les rédacteurs dans ces dernières versions, parce qu'il ne faut pas lire que les versions d'il y a 10 ans, il faut aussi lire les nouvelles versions de ses bouquins, dans ses articles, dans ses revues de la littérature. Ce qu'il explique, il a, pardon, il a cité cette étude sur les mâts, il en a parlé, et il a expliqué le fait qu'aujourd'hui, le modèle qui fait consensus pour parler des relations entre les hommes et les femmes, c'est l'aspiration, c'est l'hypothèse de l'aspiration, c'est-à-dire l'homogamie, c'est-à-dire le fait de rechercher principalement et de vouloir coucher et de rester avec des partenaires qui ont un niveau d'attirance qui va leur à soi.
En d'autres mots, et pour citer David Buss, les 6 sur 10, bon, avec les 6 sur 10, les 9 sur 10, avec les 9 sur 10, c'est ce modèle-là qui fait consensus, bien plus que l'hypergamie. Pour les femmes et pour les hommes, les hommes comme les femmes recherchent des partenaires qui leur ressemblent. Et vous ne croyez pas si bien dire, justement, parce que ça va même encore plus loin que ça.
Déjà, d'une part, ces résultats ont été répliqués, pas seulement dans les cultures, dans les tribus, etc. C'est quelque chose qu'on retrouve dans le monde entier, dans les cultures occidentales, non occidentales, dans les sociétés modernes. Le fait que les hommes et les femmes se réunissent, se mettent en couple, se mettent ensemble par niveau de similitude.
Et donc, les redpillars qui aiment bien parler de nature féminine, là, ils peuvent parler net. Parce que si on veut parler de nature humaine, de nature féminine ou autre, moi je veux bien, mais dans ce cas-là, il faut que ce soit quelque chose qui soit répliqué dans toutes les cultures et à travers le temps. Et là, c'est le cas.
C'est quelque chose qu'on voit dans toutes les sociétés humaines. Les hommes et les femmes, les femmes en l'occurrence, ce qui nous avance, recherchent des hommes qui leur ressemblent. Les femmes recherchent des hommes qui leur ressemblent en termes de personnalité, en termes de QI, en termes de statut socio-culturel, à vrai dire.
En tout cas, les femmes recherchent des hommes qui ont des statuts équivalents, en moyenne légèrement supérieurs, mais équivalents. Mais ça ne s'arrête pas là. On l'a vu au niveau donc de l'attirance d'usage, mais même des traits du visage, des ressemblances.
Il y avait des études qui montraient que même au niveau des visages, on voyait des ressemblances plus élevées que la moyenne entre des couples. Au niveau de partenaires au sein d'un même couple, les gens qui se ressemblent se rassemblent. Ce n'est pas les opposés qui s'attirent, c'est faux.
Les gens qui se ressemblent s'assemblent. Ça, c'est la phrase la plus vraie, la plus pertinente aujourd'hui en ce qui concerne les rapports entre femmes et hommes. J'ai même vu, alors je crois, j'ai vu aussi le taux de masse, le BMA, comment dire en français, l'indice de masse corporelle.
Donc les gros s'aiment entre eux, les fins s'aiment entre fins. Voilà, chacun son truc. Et même une étude chinoise, donc qui dit "étude chinoise", yétude avec beaucoup de monde, a montré qu'il y avait, dans les choix des partenaires, des similitudes en ce qui concerne les groupes sanguins.
Dire que les Chinois se réunissent par groupe sanguin. Les hommes et les femmes, c'est un indicateur. C'est incroyable, et d'une certaine manière, je trouve que.
. . La réalité est tellement moins pessimiste que ce que nous vend la red pill.
Je n'ai pas la pierre à l'arrêt de pile, il y a des choses très bien, et je pense qu'il y a eu un emballement récemment. On en reparlera à nouveau. Il y a eu un emballement ; il y avait des idées très intéressantes au début, mais c'est devenu une caricature.
Et là, on voit en France aujourd'hui, sur le contenu français, c'est devenu n'importe quoi avec les nouveaux redpillers qui poppent chaque jour avec leur format short qui s'indigne. Enfin, c'est ridicule. Les mecs sont des clones, des copies, des copies de copies.
À la base, la red pill, c'était un mélange de vulgarisation qui est très éloigné de la réalité. La réalité est moins pessimiste que ce que nous vend la red pill aujourd'hui, particulièrement en France, et je trouve ça beau, même si je ne suis pas là pour faire la morale. Je m'en fous de la morale.
Je suis là pour essayer de dire des choses qui ne sont pas trop connes et, dans cinq ans, me retourner en arrière, effectivement, ce ne sera pas trop bête ce que j'ai dit. Mais ça peut être sympa, de temps en temps, de s'arrêter et de se dire que ça, c'est un truc cool. Et moi, j'aime bien me dire qu'au fond, je vais chercher l'ananas qui me ressemble le plus, mon alter ego féminin.
Et les femmes avec qui j'étais, avec qui ça s'est mieux passé, c'étaient des nanas qui me ressemblaient en tout point. Donc, c'est beau de se dire : "Elle est où, la nana qui me ressemble ? " En ce moment, il y a des nanas, il y en a plein, évidemment.
Elles sont où, les nanas qui me ressemblent ? Il faut aller les chercher, c'est motivant, c'est optimiste, je trouve. Il y a une nuance quand même qu'il faut apporter dans ce principe de choix d'un partenaire, d'hypergamie, etc.
C'est important d'apporter ça quand même, c'est qu'effectivement, les nanas ont une plus grande sensibilité au dégoût. [Musique] C'est un sujet fascinant, d'ailleurs, que j'ai de temps en temps un petit peu touché du doigt dans ces vidéos. Les femmes ont particulièrement un dégoût, une sensibilité au dégoût sexuel qui est plus importante que chez les hommes, qui est plus élevée que chez les hommes.
Par exemple, les femmes ont plus tendance à être dégoûtées face à du porno, en moyenne, que les hommes. Elles ont plus tendance à être dégoûtées quand on leur présente des images qui font référence à des maladies sexuelles, etc. Et en fait, d'un point de vue évolutionniste, ça se tient, parce que les femmes, d'un point de vue évolutionniste, elles prennent plus de risques à avoir un rapport sexuel avec un homme.
Elles ont plus de probabilité de développer des maladies sexuellement transmissibles. Et ce dégoût sexuel pourrait justifier pourquoi, effectivement, on observe une différence entre les hommes et les femmes qui est assez importante. C'est que les hommes, beaucoup plus que les femmes, sont capables de baisser leurs critères dans le cadre de relations sexuelles.
Je vais écouter, je vais vous le dire de la manière la plus crue ; ce sera plus simple et après, on entre dans les détails. Mais un mec en soirée, à 5h du mat, en boîte de nuit, il a, je ne sais pas, 2 g dans le sang, il a la dalle, il peut se rabattre sur le laiton de la soirée et il prendra du plaisir. Cet arc, on ne le retrouve pas chez les femmes.
Les femmes, on ne retrouve pas une femme à 5 heures du mat qui va se rabattre sur le laiton de la soirée, et ça, ça ne se passe pas comme ça. Les hommes, dans le cadre d'un coup, d'un truc sexuel, sont capables de baisser leurs critères. Ce n'est pas le cas des femmes.
Et d'un point de vue évolutionniste, encore une fois, ça tient. Il vaut mieux pour un homme faire une erreur que de louper une opportunité. Les hommes ont intérêt à coucher avec un maximum de partenaires, d'un point de vue évolutionniste, pour transmettre leurs gènes.
Les nanas, elles avaient plutôt intérêt à bien choisir le partenaire. Donc, dans le cas d'une relation sexuelle, si la nana entre dans le risque évolutionniste de coucher rapidement avec un homme, il faut faire attention à ne pas coucher avec n'importe qui. Donc pour reprendre le concept d'hypergamie 3.
0, ce n'est pas tant que les nanas ne veulent coucher qu'avec les 10% des hommes les plus attirants, c'est surtout qu'elles vont avoir un dégoût plus élevé que les hommes pour les x% des hommes les moins attirants. Donc dans les rapports, enfin, il faut bien prendre en compte la différence entre les aspirations et les choix factuels. Effectivement, les hommes et les femmes aspirent à coucher avec la plus belle femme.
Avec Angie, tous les mecs voudraient coucher avec Mila Kunis. Les différences entre les aspirations et ce qui fonctionne dans la vraie vie, ce qui marche et ce qui fait qu'un couple dure et qu'un couple est heureux et satisfait sexuellement et psychologiquement. Et là, ce qu'on voit, c'est que dans les faits, les femmes sont hypergammes, dans le sens strict du terme.
C'est-à-dire qu'en moyenne, elles ont tendance à épouser des hommes qui ont un statut légèrement supérieur, mais qui est quand même semblable. Elles sont homogames, surtout le reste, sur le physique, sur la personnalité, sur l'intellect, etc. , etc.
Les choix, les convictions politiques, etc. Les hommes et les femmes qui se ressemblent se rassemblent et durent plus longtemps ensemble, et sont plus heureux ensemble. Voilà, si vous avez regardé la vidéo jusqu'à cet instant, bravo à vous, et vous allez pouvoir profiter d'une offre qui est assez ouf, honnêtement.
C'est la première fois que je fais ça ; j'ai fait un pack de formation pour l'été, pour quelques jours, et pour fêter l'arrivée de. . .
L'été pour la première fois, donc j'ai réuni plusieurs formations et j'ai fait un prix abattable dessus. Donc je vous laisse aller voir en dessous, ça dure jusqu'à mercredi, 21h30. Profitez-en, parce que c'est la première fois en 6 ans que je fais ça et je ne pense pas que je le referai de sitôt.
Pour ceux qui veulent rester sur du contenu gratuit, vous avez mes sept meilleures leçons de sexualisation que je vous mets en barre de description. J'en envoie une tous les deux jours, ce sont des emails, des anecdotes que j'ai passé du temps à rédiger. Je considère que c'est probablement mon meilleur contenu gratuit, honnêtement, jusqu'à aujourd'hui, et ça peut vous permettre de gagner beaucoup en maturité amoureuse.
Voilà, il y a vraiment des leçons intéressantes.