Les hommes adorent saboter leur relation avec la femme qu'ils aiment. Ça peut paraître fou, mais c'est en fait complètement logique si vous comprenez la psychologie masculine, et c'est ce que je vais m'efforcer de faire dans cette vidéo. On va faire un plongeon dans la tête de cet homme qui vous plaît.
C'est probablement la vidéo la plus importante de cette chaîne YouTube et c'est pour ça que je vous invite vraiment à écouter toutes les étapes de mon raisonnement et à rester jusqu'au bout, parce que je vais vous expliquer beaucoup de choses. Il va y avoir beaucoup d'information, nous allons partir un peu dans tous les sens, il faudra rester attentive et vous allez mieux savoir. Déjà, vous serez capable de comprendre les sentiments qu'il a pour vous.
Ce sera beaucoup plus clair et surtout, d'ici la fin de la vidéo, si vous suivez jusqu'au bout, vous serez capable de créer un lien profond avec cet homme, de l'aider à s'ouvrir à vous et de créer un lien profond, un lien qu'il n'a pas pu créer avec d'autres femmes jusqu'alors. Même si c'est un homme évitant, même si aujourd'hui il a l'air indifférent et joue sur le chaud-froid, peu importe son âge, votre âge ou le stade de la relation. Donc, restez bien attentifs, prenez des notes et on est parti.
Ce n'est pas évident d'être en relation avec un homme qui sabote la relation amoureuse. Ce n'est pas évident d'être en relation avec un mec qui, des fois, va se montrer adorable. Tout va bien se passer, le rendez-vous va être parfois magnifique, et puis pour je ne sais quelle raison, le mec se casse.
On ne sait pas pourquoi. Le gars, c'est un petit garçon qui a fait un magnifique château de sable avec vous, et il a construit avec sa petite camarade. Ils ont construit un beau château de sable, comme ça, dans le bac à sable, et puis d'un coup, il se lève, marche dessus et se barre en courant.
Et ça, c'est. . .
alors là, c'est marrant dit comme ça, entre nous on rigole bien. C'est important, il faut se marrer des fois, mais ça fait souffrir. Parce qu'en fait, c'est cette ambiguïté, c'est ce gros point d'interrogation.
C'est épuisant. En fait, vous vous posez toute la journée des questions. Peut-être que vous binge-watchez mes vidéos en vous disant : "Mais.
. . mais comment je le comprends ?
Que se passe-t-il dans la tête de ce mec là ? À quoi il joue ? Pourquoi il est comme ça ?
Pourquoi cette ambiguïté ? Est-ce que je continue avec lui ou est-ce que je lâche l'affaire ? Est-ce que je m'autorise le droit d'espérer quelque chose avec lui ou est-ce que je lâche l'affaire et je passe à autre chose et je continue ma vie ?
" Et c'est ça, la vraie souffrance, c'est cet état-là d'entre deux. Vous ne savez pas, l'ambiguïté, c'est le truc qui vous fait souffrir. Vous n'êtes pas la seule à souffrir.
Si ça peut vous rassurer, lui aussi il souffre à sa manière. Et donc, je vous propose de faire un petit plongeon cette fois du côté masculin, puisque c'est tout l'objet de cette chaîne YouTube : c'est de vous aider à mieux comprendre les hommes, et particulièrement cet homme-là que vous avez dans votre vie en ce moment. Lui aussi il souffre.
Pourquoi ? Parce que cet homme-là, il est peut-être en train de développer des sentiments pour vous, et ça le fait flipper. Je ne dis pas que tous les hommes fonctionnent pareil.
Là, je vais vous parler d'un profil un peu particulier, un profil d'homme, on va dire, assez masculin, qui a de l'orgueil, qui a beaucoup d'ego. Il est important, celui-là, et qui a un profil assez indépendant. Voilà, c'est un mec assez indépendant, habituellement il a besoin de personne.
Il y a de l'ego, c'est un mec masculin, etc. Cet homme-là, dont je suis en train de vous parler, ça fait longtemps qu'il n'a pas ressenti ces émotions-là. Ça fait longtemps qu'il n'a pas ressenti de sentiments pour une femme.
C'est nouveau pour lui, que ce soit le célibataire endurci qui a l'habitude de rencontrer des femmes dans sa vie ou alors le mec qui est resté longtemps avec une seule et même femme. Le fait est que cet homme, ça fait longtemps qu'il n'a pas vécu ça. C'est nouveau pour lui et c'est flippant.
C'est flippant pour plusieurs raisons. La première, c'est que mettez-vous à la place d'un homme. Quand vous ressentez des émotions, des émotions fortes, des sentiments, vous perdez le contrôle.
Vous ne savez pas trop ce qui vous arrive. C'est quoi ça ? J'ai des émotions ?
Ça part dans l'euphorie parfois quand je reçois un texto de sa part et puis après, boum, ça redescend dans l'angoisse quand j'attends des textos. Ça fait des années que je n'avais pas ressenti ça. Qu'est-ce qui m'arrive ?
Avant, j'avais la paix. Les mecs adorent la paix. Donc soudain, il se retrouve confronté à une femme qui lui fait vivre des choses qu'il n'a pas l'habitude d'identifier en lui, qu'il n'a pas l'habitude de conscientiser.
Des émotions fortes, ça se trouve, il ne sait même pas les nommer. Ça se trouve, il ressent des sensations en lui, mais il ne sait pas du tout de quoi il s'agit. Il ne saurait même pas dire : "Là, j'ai des émotions.
" Il va juste se dire : "Fait chier, j'ai le cœur qui accélère quand je reçois un texto. Je me sens. .
. je suis de mauvaise humeur quand je ne reçois pas de texto de sa part. Ça me gonfle.
" Quand je l'ai vu après avoir passé un week-end avec elle, j'étais claqué. Ce n'est plus comme ça qu'il va le formuler. Il va dire : "J'étais claqué, ouais, ah ouais, c'est fatiguant.
Là, c'est bon, là je vais m'isoler ce soir tranquille. " Pizza célibataire tranquillou devant la téoche, qu'on me fout la paix, quoi. Et parce qu'en fait, ça a été un effort pour lui, parce que ces émotions-là qu'il a ressenties avec vous, de par le fruit des sentiments qu'il commence à développer pour vous, ça le fatigue.
C'est nouveau, c'est épuisant, les émotions, quand on n'a pas l'habitude, et surtout quand on ne sait pas les nommer, les identifier. La plupart de ces hommes-là, dont je vous parle, ces hommes masculins assez indépendants, c'est probable qu'il n'ait même pas, en fait, cette grille de lecture que vous avez de vos propres émotions. J'avais une cliente, la dernière fois, qui était restée 29 ans mariée avec un homme.
. . Euh, elle me disait : "Mais je suis avec un homme, en fait, qui.
. . " Euh, elle l'appelait, c'était affectueux, mais elle disait : "Voilà, c'est.
. . il a un fonctionnement autiste.
" En fait, ce n'est pas péjoratif, mais il est hyper intelligent, il est brillant, c'est un mec intellectuel, etc. Mais il y a des choses, sur le plan émotionnel, ce n'est pas possible ; il ne comprend rien. En fait, il est complètement largué sur ses émotions, sur mes émotions.
Ah, c'est même pas la peine d'en parler, quoi. Mais pour ces hommes-là, ouais, c'est difficile de conscientiser ce qui est en train de se passer en eux quand ils sont en train de tomber amoureux. Et en fait, c'est désagréable, parce que ça vient perturber leur paix, ça vient perturber, finalement, une certaine forme d'autonomie.
Si je ne suis plus en paix, bah je ne peux plus gérer mon travail tranquillement, je ne peux plus gérer mon sport, je ne peux plus gérer, bah, ma stabilité émotionnelle. Donc, c'est flippant. C'est flippant pour ces mecs, ils n'ont pas été habitués, comme vous, à penser, à parler de leurs émotions, que ce soit avec d'autres personnes ou alors même vis-à-vis d'eux-mêmes.
Mais il y a une deuxième raison qui est encore plus importante que la première, et ça, il faut vraiment que ça rentre dans votre tête, mesdames : le mythe de l'homme fort. Un homme n'a pas d'émotion, un homme est stoïque. Ça, c'est ce qu'on lui a dit depuis qu'il est tout petit.
Et je ne veux pas savoir sa génération : les années 60, 50, 40, 20 ans, tous les âges, toutes les générations, on a reçu ce discours-là. Aujourd'hui, pour les plus jeunes, il y a ce discours sur les réseaux sociaux : le stoïcisme, tu dois rester fort, solide, etc. Les plus anciens, les 50 ans, les 60 ans, ils ont reçu le même discours ; c'était juste sur une plateforme différente.
C'était peut-être pas sur les réseaux sociaux, c'était à l'oral, c'était peut-être papa, maman, c'était peut-être les copains, le professeur, peu importe. Un homme, ça reste stoïque, un homme ne montre pas ses émotions, et un homme ne ressent pas d'émotions, et surtout pas de variations fortes émotionnelles : signe de faiblesse, signe d'un manque de contrôle sur soi. L'homme, finalement, l'homme, c'est celui qui contrôle son état, face à la nature.
Les hommes ont énormément de mépris pour les autres hommes qui ne sont pas capables de se contrôler, de se gérer face aux aléas de ce qui est naturel, finalement, des pulsions. Par exemple, on dit souvent entre hommes qu'un garçon qui n'est pas capable de gérer ses pulsions sexuelles, par exemple, ce n'est pas un homme. En fait, il y a ce discours-là qu'on entend beaucoup.
Un garçon qui pleure, pareil, ce n'est pas un homme, parce qu'il n'a pas su gérer son état émotionnel ou alors parce qu'il s'est laissé aller à ses pulsions animales. Il s'est énervé tout seul, bah mec, calme-toi, tu as tes règles ou quoi ? Voyez, il y a ce discours entre hommes de la part des hommes, de dessus parfois, et aussi vis-à-vis de moi-même, en tant qu'homme, particulièrement chez les hommes orgueilleux, masculins, qui ont de l'ego.
Et patati, patata. Ces hommes-là, ils sont très, très durs avec eux-mêmes, vis-à-vis de ces variations émotionnelles. Les sentiments, alors là, c'est le summum dans la tête d'un homme ; c'est le summum, finalement, de la faiblesse.
Si je commence à développer des sentiments, surtout au début d'une relation, je vais cacher ça. C'est. .
. ça ne doit pas exister, ça n'existe pas d'ailleurs, ça n'existe pas, il n'y a pas de sentiment, ça n'existe pas, moi ça ne m'arrive pas, ces trucs-là. Vous comprenez, c'est une faiblesse pour beaucoup d'hommes.
Le mythe de l'homme fort, c'est un mythe. Alors, je dis mythe, je ne suis pas en train de juger ça, voilà, je ne vais pas commencer à clasher mes congénères masculins, sûrement pas. Et je pense qu'il y a une grosse part d'adaptation qui n'est pas si irrationnelle que ça.
Mais je vous le dis sincèrement, entre nous. . .
Euh, là, je m'adresse à vous, mais euh, mais si j'étais entre hommes, je pense que ce n'est pas si idiot que ça, effectivement, de développer des stratégies pour essayer, à minima, de ne pas trop exprimer ses émotions. Parce que généralement, on a tous essayé, mesdames, on a tous essayé. Hein, je vous le dis, je parle au nom des hommes : s'il y en a dans les commentaires, dites-le nous.
On a tous essayé de montrer nos émotions, de montrer nos sentiments, et particulièrement à une femme qui nous plaisait. Et ça, ça n'a pas marché très souvent. Ça n'a pas marché.
Je ne dis pas que c'est systématique, je ne dis pas que toutes les femmes, tout ça, tout ça, tout ça, mais généralement, ce qui se passe, c'est que quand un homme a montré ses sentiments à une femme, elle l'a probablement bien accueilli sur le moment. Et puis après, on a vu, soudain, comme par hasard, on a vu euh, le désir diminuer. Il y avait d'un.
. . Côté le discours qui encourageait aux émotions, et de l'autre, le désir féminin factuellement qui est en train de diminuer.
Et pour ces hommes dont je vous parle, ces hommes indépendants, ces hommes qui plaisent aux femmes généralement, cette révélation se fait, euh, jeune homme, quand ils sont jeunes hommes, voire même quand ils sont adolescents encore, hein. Elle se fait très, très tôt, très tôt. Il y a ce conditionnement ancré dans la tête de l'homme, du jeune homme, du garçon, comme quoi mes émotions exprimées aux yeux du monde et particulièrement de cette femme qui me plaît, équivalent à rejet émotionnel, rejet de sentiment, rejet.
Bon, bah, à ce moment-là, on fait quoi ? On casse le truc, on arrête de montrer ses émotions, on arrête, on arrête de montrer les sentiments, on les enfouit, ça disparaît. Et quand ça arrive très tôt dans l'adolescence, le cerveau, il n'a pas fini de maturer.
Chez un homme, chez une femme, on a surtout les hommes, on est encore très immatures à l'adolescence ; ça veut dire qu'on a encore une forte marge de progression. C'est-à-dire que le cerveau, il. .
. Il a encore. .
. Ce que je veux vous dire, c'est que le cerveau à cet âge-là, il est encore très plastique. Il y a la neuroplasticité du cerveau.
Donc ce qui se produit à l'adolescence chez un homme, chez un garçon, ça va laisser une empreinte très forte à l'âge adulte. Et vous aussi, mesdames, pareil. Donc, euh, pour un homme qui a eu de l'expérience avec les filles quand il était ado, ouais, effectivement, il a vécu ça rapidement, poum, ça a forgé une partie de sa personnalité par conditionnement.
Mais peut-être que ce conditionnement, il a pris place encore plus tôt dans la vie de cet homme. Peut-être que ça s'est conditionné, que ça s'est mis en place durant l'enfance. Cet homme que vous avez face à vous, peut-être que durant son enfance, il a appris que lorsqu'il avait un stress, il ne pouvait pas dépendre de sa figure d'attachement, de maman, pour résorber le stress.
Lorsqu'il avait une angoisse, une souffrance, un stress en tant qu'enfant, et qu'il allait chercher le réconfort auprès de sa figure d'attachement, à savoir maman, il ne recevait pas la réponse dont il avait besoin. Il ne recevait pas du réconfort verbal, physique ; il n'avait peut-être pas les gestes qu'une mère donne habituellement à un enfant, les gestes physiques pour que l'enfant se sente bien, pour qu'il se sente en sécurité. Ou alors, il les a reçus, mais de manière aléatoire.
Des fois, maman lui faisait un câlin quand il avait peur, des fois maman n'était pas là, des fois maman s'énervait. Ça fait vivre un gamin, quand la réponse n'est pas stable. L'enfant ne peut pas se détendre et ne peut pas entièrement dépendre de la figure d'attachement.
Donc qu'est-ce qu'il fait ? Lorsqu'il y a de l'indifférence vis-à-vis de ce stress-là, il apprend à gérer lui-même ce stress-là. Il apprend à ne plus aller chercher le réconfort auprès de la figure d'attachement.
C'est horrible. C'est terrible de se dire que la personne qui m'apporte le réconfort suite à un stress, cette personne-là, elle ne peut plus répondre à mon stress. Donc je vais devoir gérer ça tout seul, en toute autonomie.
Et là, vous allez me dire : mais quel est le rapport avec moi ? Le rapport avec toi, avec vous, c'est que plus on avance en psychologie sociale, en psychologie du développement, en psychologie des relations amoureuses, plus on comprend finalement que le choix du partenaire amoureux, pour les hommes comme pour les femmes, en fait, ça vient énormément calquer le style d'attachement qu'on avait avec la figure d'attachement, la première figure d'attachement, c'est-à-dire maman, la personne qui apportait les soins, l'affection, la tendresse, l'amour, la nourriture, le lait, tout ce que vous voulez. On vient calquer la relation que vous aviez avec cette figure d'attachement ; c'est un petit peu la même que vous allez retrouver avec vos partenaires amoureux.
Et au fond, évidemment, il y a l'aspect sexuel qui est hyper important, pour les hommes comme pour les femmes. Mais il y a aussi, et on ne peut pas le. .
. cet aspect affectif qui est important. On n'est pas juste des machines à se reproduire, à faire l'amour, à faire des enfants, etc.
On est programmé génétiquement pour ça, évidemment, mais on est aussi programmé pour rechercher l'affection. Il y a tout un système d'attachement en nous. On est des machines à rechercher l'attachement.
C'est pour ça que quand vous couchez avec un homme, vous vous attachez, et l'homme aussi s'attache. Il s'attache pas de la même manière, il s'attache peut-être pas autant à travers le rapport sexuel et les orgasmes, mais il s'attache à vous aussi. Donc imaginez cette personne pour laquelle je suis en train de m'attacher.
Cette personne, je suis en train de m'attacher à elle, je retrouve des sensations que j'avais il y a bien longtemps quand j'étais gamin avec ma propre figure d'attachement. Il y a un risque, parce que moi, dans mon enfance, j'ai appris à associer attachement avec stress, avec angoisse. Donc ça me fait flipper, je perds mon autonomie à ce moment-là et je me retrouve dans un état que je ne comprends pas, que je ne contrôle pas.
Ok, donc on a vu des hypothèses qui pourraient nous permettre de comprendre pourquoi un homme amoureux sabote la relation avec sa femme. Maintenant, j'aimerais vous expliquer qu'est-ce qui va se mettre en place par rapport à tout ça. Il développe des sentiments, il a des émotions, il n'a pas l'habitude, ça le fait flipper, ça le fait perdre en autonomie.
Il sait que lorsqu'il exprime ses émotions ou lorsque ça déborde, bah généralement, il a associé ça avec rejet féminin, ou alors encore, on l'a vu avec certains hommes, il a associé ça avec stress, angoisse, attachement égal stress et angoisse. Donc. .
. Du coup, qu'est-ce qu'il fait ? Il va désactiver l'attachement.
Il va s'adonner à ce qu'on appelle les stratégies de désactivation de l'attachement. C'est exactement ce que font, par exemple, les enfants qui développent un style d'attachement évitant face à une figure d'attachement qui n'est pas fiable. Mais c'est aussi ce que font les hommes lorsque, durant leur adolescence, ils ont associé l'émotion avec le rejet.
Ou alors ces hommes ou ces petits garçons à qui on a bien rabâché dans la tête le fait que ressentir des émotions, ce n'est pas bien ; d'exprimer des émotions pour un garçon, pleurer, ce n'est pas bien. Donc, on désactive l'attachement. Alors, comment il fait pour pallier à ça ?
Eh bien, par exemple, il va se réfugier dans sa cave. Ça s'était super bien passé entre vous, super weekend. Il y a eu des beaux moments intimes, peut-être même qu'il s'est livré un petit peu, et là, boum, il rétracte.
Ah ouais, j'en ai trop donné, ah, je suis KO, je suis fatigué, ah ouais, je suis allé trop loin, la honte. Peut-être qu'il a honte même. Donc, il retourne dans sa cave, il se réfugie, il recharge les batteries.
Il s'éloigne de vous, il essaie de ne plus trop penser à vous. Il va se réfugier dans le sport, dans le taf, parfois même auprès d'autres femmes. Tout dépend du stade de la relation.
En tout cas, il fait tout pour physiquement, déjà, s'éloigner de vous. Donc, il y a vraiment ce besoin, si vous voulez, de réduire la pression. Là, on a passé beaucoup de temps, boum, on est monté dans les tours, là, maintenant, faut calmer le jeu.
Comme exactement comme un sportif qui vient de faire un fractionné en sprint, il a besoin de redescendre, de faire redescendre le rythme cardiaque après l'effort. Alors après, il y a le discours interne. Il y a tout ce discours qu'il va venir se répéter en boucle dans sa tête, limite pour se convaincre lui-même que ça ne peut pas fonctionner, cette relation, que ça ne marchera jamais.
Ça marchera jamais. Peut-être parce que, bah, vous êtes incompatibles. Ouais, ouais, c'est Mar, elle est chouette cette fille, mais sur le plan politique, on n'est pas compatibles.
Moi, j'en ai plein des mecs qui sont venus me voir et qui m'ont dit, des potes à moi, souvent, qui m'ont dit : « Moi, leso, cette fille, elle est géniale, hein, elle est superbe, on passe de bons moments, tout ce que tu veux, mais par contre, je sais que ça ne collera pas, parce que sur le plan politique, on n'est pas pareil. » Je ne dis pas que c'est faux ou vrai, effectivement, ça peut poser problème. Je pense qu'il vaut mieux se concentrer sur l'essentiel, et parfois la politique, ça peut être en fait ce qui compte.
C'est les valeurs, c'est les valeurs, c'est vraiment les valeurs. Les grandes valeurs, ce n'est pas est-ce que tu votes pour tel ou tel parti, mais bon, on ne va pas ouvrir trop de parenthèses. Le fait est que c'est un discours que j'ai souvent entendu dans la bouche des hommes, de me dire : « Cette femme, elle est cool, elle est géniale, mais on est incompatibles.
» Et je dis pourquoi ? Il me dit : « Bah, politique, ça ne colle pas, elle est de gauche, je suis de droite. » Voilà, ça, c'est des discours que j'ai souvent entendus, et eux, ils vont s'en convaincre.
Ils vont se répéter, ils vont le ruminer dans leur tête, et ça va les convaincre, en fait, ça va les empêcher finalement de laisser l'attachement se mettre en place naturellement. C'est une manière consciente de désactiver l'attachement. Et tant qu'il y a cette croyance-là dans la tête, ça va être compliqué de s'attacher.
Ça peut être une incompatibilité sur les projets. Voilà, de se dire : « Ouaip, non mais de toute façon, on a des projets qui ne sont pas compatibles. Elle a des enfants, j'en ai pas.
» Ou alors, « Elle veut refaire un enfant, moi, j'en veux pas. » Ou « Moi, je veux faire des enfants, par exemple, ou elle veut qu'on vive ensemble, moi, je ne veux pas. » Ce genre d'argument, toujours, ce sont des critères rationnels qui ne sont pas si importants que ça, mais lui, il va s'accrocher à ça.
Peut-être aussi un discours cynique sur l'amour, peut-être aussi des ruminations sur une ex avec qui c'était tellement mieux. Une ex dont il n'était pas avec, mais pourtant, avec qui ça collait sur le plan intellectuel, sur la compatibilité, sur les projets de vie, sur la politique. .
. toutes ces choses-là, cette fameuse ex qui, encore une fois, l'empêche finalement de se laisser aller, de s'attacher à vous, qui lui permet de focaliser son attention, non pas sur vous, mais sur elle. Il y a une troisième stratégie dont j'aimerais vous parler, une troisième manière pour un homme de se protéger vis-à-vis de l'attachement qui commence à se développer pour vous.
Cette stratégie-là, c'est la plus sournoise, et vous devez la comprendre : c'est qu'en fait, il va tester votre amour pour lui, pour s'assurer de la solidité du lien. J'ai besoin de garanties avant de me laisser aller. J'ai besoin de garanties avant de m'autoriser à me laisser aller à mes sentiments pour toi.
Et ça, c'est difficile, parce qu'il va mettre entre vous et lui tout un parcours du combattant à franchir. C'est la logique de se dire, en fait : « Bah, si elle m'aime vraiment, elle sera capable de supporter mon sale caractère. » Et dans ces cas-là, pourquoi pas me laisser un peu plus aller ?
Donc, limite, il va vous montrer ses pires défauts. Limite, il va se montrer dur, parce qu'il va se dire : « Si elle m'aime vraiment, bah, elle supportera mes vrais défauts. Si elle m'aime vraiment, elle supportera mon sale caractère, et j'aurai là la preuve comme quoi elle m'aime.
» Et donc, je pourrais me laisser un petit peu aller, mais tant que je n'ai pas les garanties, j'irai pas plus loin. Propriétaire parisien anxieux qui galère à mettre son appartement en location, qui flippe de mettre son appartement en location. Il y a des locataires, il a, quoi qu'il arrive, en fait, lui, il retrouvera un locataire, quoi qu'il arrive, mais il a une peur terrible : c'est de se retrouver avec un mauvais payeur ou avec un locataire qui resterait dans l'appart sans payer son loyer.
Donc, il est exigeant et il demande des garanties. Cet homme-là, c'est pareil : il est prêt à mettre en péril la relation pour avoir les garanties qu'il peut se laisser aller. C'est super dur, je vous l'accorde, c'est dur dit comme ça, parce qu'en plus de ça, non, mais c'est un cauchemar, parce qu'en plus de ça, le pire, c'est qu'au fond de lui, il y a un petit peu ce côté où il dit limite, il a presque envie que vous échouiez à ses tests pour se dire : "Bah, j'avais raison, elle n'était pas à fond, vas-y, on passe à autre chose, c'est pas grave, j'avais bien raison, elle n'était pas à fond.
" Ça viendrait alors confirmer sa prophétie autoréalisatrice complètement bidon. Donc c'est compliqué, hein ? C'est ces choses-là, c'est vraiment compliqué.
C'est pour ça que souvent, avec ces hommes-là, il ne faut pas rentrer dans leur jeu, il ne faut pas se laisser marcher dessus, il ne faut pas se laisser gueuler dessus ou se prendre plein la gueule par un homme qui vous manque de respect. Il faut absolument garder un cadre. C'est une chose d'essayer de comprendre un homme, de se mettre à sa place, de le rassurer, de l'aider à s'ouvrir, et ça, c'en est une autre de se faire écraser, de se faire humilier et d'accepter n'importe quoi d'un mec.
Qu'on soit bien d'accord là-dessus : moi, je n'ai pas envie de vous encourager à faire ça. Je veux vous encourager à communiquer sur le plan émotionnel avec un homme, mais en aucun cas à vous écraser ou à accepter n'importe quoi, parce que derrière, il y a des choses qui restent. Mesdames, il y a la dignité, et votre dignité, elle est importante.
Je ne parle pas de lui, je ne parle pas des hommes autour de vous, je parle juste de votre dignité vis-à-vis de vous-même. Ça aussi, c'est important. On apprend à communiquer avec ces hommes-là, mais en aucun cas on s'écrase ou on fait des choses qu'on regrettera plus tard.
Et surtout, surtout, surtout, on fournit des efforts uniquement si on a la garantie que cet homme-là, il a des sentiments pour nous. Ce qui m'amène au dernier point, le plus important : tout ce que je vous dis là, tout ce dont je vous parle, toute cette psychologie de l'homme masculin, c'est bien de se concentrer là-dessus, mais vous ne le faites que si cet homme-là, en face de vous, il a des sentiments. Vous faites des efforts pour lui que si vous avez la garantie que cet homme, il a des sentiments.
Comment vous pouvez le savoir ? Là, vous allez me dire : "Léo, il sabote la relation, il est distant, il est froid, il est machin. " Que, comment gérer ?
À quoi bon s'il y a de l'émotion ? Est-ce que tout cela n'est pas d'une émotion ? On pourrait faire plein de vidéos sur comment savoir si un homme est amoureux, mais il y a un point essentiel que je veux que vous gardiez en tête : l'amour, à la base, c'est un sentiment.
Le sentiment, c'est quoi ? C'est une émotion. Ce n'est pas genre : "Ah ouais, tiens, cette femme-là, elle a tel et tel âge, elle a telle caractéristique physique, moi ça me convient.
Boum, on s'engage, c'est bon, c'est parti. " Non, ce n'est pas un choix rationnel. Ça part des tripes.
Toute décision en amour part des tripes, par d'une émotion. Donc, si un homme est amoureux de vous, ses actions, ses mots, ses pensées seront le fruit d'une émotion et non pas d'une décision qui vient de la tour de contrôle. Très important, parce qu'il y a des hommes qui vont rester avec une fille parce que, sur le papier, c'est sympatoche.
Voilà, mais au fond, ils s'en foutent. Donc c'est de l'ennui, c'est de l'indifférence. Vous devez avoir dans votre tête une frise avec émotion max et blasé.
Émotionnel blasé, il se situe où ce mec-là ? Est-ce qu'il tend plus vers l'émotionnel ou plus vers le blasé, l'indifférent, l'ennui ? Avec quoi il prend ses décisions ?
Avec les émotions ou avec la tour de contrôle ? Un homme amoureux, il les prendra avec les émotions et les tripes. Je vais vous donner des exemples précis : un mec pourrait partir dans sa grotte, dans sa cave, comme on l'a vu tout à l'heure, non pas parce qu'en fait, il est indifférent et qu'il s'en fiche de vous, mais parce qu'il y a eu un trop plein d'émotion, il ne s'est pas géré, il a besoin de faire redescendre la pression.
C'est trop, comme quand on a fait un effort physique, on a fait un footing, un marathon, un sprint, on a besoin de faire redescendre la pression. Il a trop d'émotion, et ça, c'est bon pour vous. Un homme s'est montré dur avec vous.
Est-ce que c'est parce que c'est du mépris ? Le mépris, c'est juste purement intellectuel, ça part de la tour de contrôle. Ou alors, c'est de la colère : il en a gros sur la patate parce qu'il est affecté, parce que vous l'avez blessé, parce qu'il est vexé.
Vous allez me dire : "Ouais, c'est l'ego. " Non, non, il n'y a pas d'ego pour une fille qu'on trouve moche ou qui ne nous intéresse pas, ou dont on se fiche royalement. L'ego, il n'existe pas dans ce cas de figure.
L'ego, peut-être ? Enfin, il y a de la… En fait, on s'en fout. Il y a une émotion, il y a une émotion, c'est tout, peu importe la cause.
Il y a une émotion forte : colère. Ça peut être de la nervosité. Est-ce qu'il est en réaction à ce que vous dites, à ce que vous faites ?
Est-ce qu'il a une réaction émotionnelle ? Ça part d'une émotion, toujours. Ça, c'est l'obsession que vous devez avoir.
S'il n'y a plus d'émotion chez cet homme-là, alors faut couper court. S'il n'y a pas d'émotion, on arrête. Mais attention, et c'est là que c'est compliqué.
Encore une fois, on l'a vu tout à l'heure : il peut se montrer très froid. OK, il peut exprimer la froideur. Il fera tout pour les exprimer.
Il fera, et il a appris ça dès l'enfance. Les hommes, les garçons apprennent très tôt à ne pas exprimer les émotions. Poker Face, c'est ce qu'on apprend, d'ailleurs aussi pour info, dans les salles de boxe : ne jamais montrer à son adversaire qu'on est en train de souffrir, ou qu'on a mal, ou qu'on est en train de faiblir, ou qu'on a plus de cardio.
On donne trop d'infos à l'adversaire, ça, c'est la pensée extrêmement masculine. Je ne donne pas d'infos sur mon état émotionnel aux autres hommes, ou alors à cette femme qui me plaît. Donc, comment on fait ?
Eh bien, il est froid. Il va peut-être tout faire pour réduire, mais regardez les réactions. Regardez quand vous faites quelque chose qui ne lui plaît pas forcément, quand vous le surprenez, quand vous vous montrez soudain un peu désintéressée.
C'est quand vous vous éloignez. Comment il réagit sur le moment ? Je veux que vous vous imprégniez de l'émotion.
Est-ce qu'il y a une émotion à ce moment-là, ou alors est-ce que c'est de la pure indifférence ? Plus dur à voir par message qu'en face, c'est plus dur à voir au téléphone qu'en face-à-face, en physique. Donc gardez bien en tête que tout ce que vous voyez, vous avec vos propres yeux, comme du sabotage, ça l'est, hein.
Ça, ça peut être du sabotage, mais la vraie question à se poser, c'est : est-ce que ça vient d'un sentiment d'indifférence ? Non. C'était là que j'avais fait d'un sentiment d'indifférence, blasé, ennuyé, de la tour de contrôle, ou alors ça vient des émotions.
Je m'éloigne parce que j'ai un trop-plein d'émotion. C'est ça, la vraie question : le sabotage, il vient d'où ? Émotion ou de la tête ?
Et une fois que vous avez vos garanties qu'il y a de l'émotion en lui, alors dans ces cas-là, il faut rien lâcher. Tant qu'il y a de l'émotion, il y a de la vie dans cette relation, et ça va être votre rôle de mieux comprendre cet homme. Je pense que des fois, vous avez un peu de mal à comprendre ce qu'il fait, pourquoi il fonctionne comme ça.
Son fonctionnement est un homme que vous ne comprenez pas. Mettez-vous à sa place. C'est un homme incompris.
Un homme incompris, il ne va pas se laisser aller aussi facilement. Cet homme, il a besoin de sentir que vous le comprenez pour pouvoir réactiver l'attachement. Là, en ce moment, il l'a désactivé.
C'est à vous de le réactiver. Cet homme, tant qu'il ne se sentira pas compris, il ne réactivera pas l'attachement. Il continuera à faire ce qu'on a vu tout à l'heure : à activer l'attachement.
Et vous, votre rôle, c'est de le mettre dans une petite bulle d'intimité dans laquelle il peut se laisser aller, dans laquelle il peut se laisser aller à ses émotions. Il peut les exprimer, il peut, euh, vous parler librement, il peut s'ouvrir librement. Mais ça, ça va se faire petit à petit.
Ça va se faire non pas en discutant avec la tour de contrôle, mais en discutant avec ce qu'il y a là, dans les tripes. C'est… Vous devez devenir une petite enquêtrice qui est capable de le comprendre, de lui faire comprendre qu'il est compris, et de communiquer sur une fréquence émotionnelle. Et là, à ce moment-là, je vous garantis que c'est possible de le voir changer totalement, mais, mais genre en un clin d'œil, quoi.
C'est possible. Imaginez-vous face à un homme, à cet homme-là, qui vous dit un jour : « Je t'aime ». Vous avez passé un beau moment intime.
C'est possible qu'il vous le formule de manière franche, parce que quand un homme se sent compris, quand un homme se sent en sécurité émotionnelle avec une femme, quand il se sent connecté avec une femme, les choses deviennent beaucoup plus limpides. Les choses se disent de manière beaucoup plus limpide à ce moment-là, mais il faut qu'il se sente bien, il faut qu'il se sente connecté avec vous. Et ça, c'est à vous de mettre ça en place.
C'est à vous de travailler sur cette communication émotionnelle, parce que ça ne viendra pas de lui. Et je le sais, mesdames, que vous fournissez déjà beaucoup d'efforts dans cette relation. Je le sais, je parle avec vous au téléphone, je vous lis dans les commentaires.
Je vois bien souvent que les femmes mettent beaucoup d'énergie pour faire fonctionner la relation. On le sait, on le sait que ça vient des femmes. Moi, je veux vous libérer d'un poids.
Je veux vous libérer de cet épuisement cognitif à ruminer, tourner dans votre tête plein de choses. Je veux vous diriger rapidement vers ce qui fonctionne. Donc, c'est très bien que vous investissiez dans cette relation, mais je vous propose une manière un peu différente de faire.
Cliquez sur le lien en bio, en description, et vous verrez si ça vous convient.