Dans la tête d'une fille - Justine - Partie 2

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Les Philogynes
Suite de la discussion avec Justine au sujet du harcèlement de rue ainsi que les explications du pro...
Video Transcript:
Je voulais juste rebondir sur le vieillard qui Takita avait abordé en parlant d'un soi-disant homosexuel. C'est très intéressant parce qu'en fait, ce type de profil, je crois que tu te rends compte, je le croise souvent. Mais en tout cas, ce sont des gens qui n'ont rien à secouer, rien à faire, qui sont totalement détendus, à mon avis, très à l'aise, très à l'aise.
C'était tout à fait normal pour eux, avec un sourire, enfin vraiment comme s'ils le faisaient tous les jours. C'était une rencontre normale pour lui. Alors oui, est-ce qu'il le fait toujours, ça ?
Je ne sais pas, il faudrait que j'en interviewe. Ça pourrait être intéressant, même une confrontation avec des harceleurs. D'ailleurs, s'il y a des harceleurs qui veulent témoigner, faites-le moi savoir.
Ça pourrait être sympa, mais en fait, ce qu'on peut se dire, c'est que ces gens-là ne ressentent rien. Ils sont tellement détendus, détachés, ils ont apparemment tellement peu de honte, ils ne ressentent absolument aucune honte. Te dire "donne-moi un coup de pied dans les couilles", Pascal Émis, et on pourrait dire "bon, branle-moi".
Il y a un côté un peu dominant, tu vois, qui peut valoriser l'homme d'une certaine manière. Enfin, c'est abstrait. Mais la cellule inverse, c'est-à-dire qu'ils se mettent dans une position quand même un peu humiliante, de te dire "donne un coup de pied dans les couilles", ce n'est pas très valorisant en tant qu'homme.
Donc on peut se dire que ce type-là ne ressent sincèrement aucune honte, et ça, ça fait quand même vachement penser aux psychopathes. Après ça, on n'a pas fait de grille. Oui, on ne les a pas évalués.
Tu ne vas pas me dire que c'est un simple citoyen, mais en tout cas, c'est vrai qu'il y a un petit temps de psychopathe. En fait, si vous voulez, il a une empathie cognitive à peu près du même niveau que les gens normaux, je dirais à peu près, parce qu'elle est a priori un petit peu altérée quand même. Donc ça veut dire avoir une empathie cognitive normale.
Cela veut dire être capable de se mettre à la place de l'autre, mais il n'est pas capable de ressentir vos émotions. D'ailleurs, quand je vois quelqu'un en train de pleurer, je peux comprendre pourquoi il pleure, je peux comprendre qu'il est en train de pleurer, mais je ne vais pas forcément ressentir sa tristesse. Ça ne va pas forcément m'affecter.
Donc ce sont des gens qui savent, mais qui s'en balancent. Ils s'en fichent, quoi. Et donc, le sadisme dans le sadisme, si tu veux, il comprend la douleur.
Ça les excite, mais il ne la ressent pas. Il ne ressent pas de douleur. Cela dit, les gens empathiques, tu me parles, on parle, et Alain Foix et Gérard Pat sont des gens qui ressentent très fortement la souffrance de l'autre.
Donc ils souffrent à ta place. Un petit parallèle comme ça, la distinction entre empathie affective et empathie cognitive. Même si, à mon avis, en moyenne, les psychopathes ont quand même une empathie cognitive qui est un petit peu plus basse.
Parce que les deux, ce sont deux concepts qui ne sont pas les mêmes mais qui sont corrélés. C'est vrai que plus on a de l'empathie affective, plus on arrivera aussi à se mettre à la place des autres. Mais il y a des gens, voilà, qui peuvent avoir l'un sans avoir l'autre.
C'est plus rare mais ça arrive. As-tu cherché, Justin, une deuxième anecdote ? N'ai-je pas le voile ?
Le seul truc un peu intéressant, c'est le souhait du bus où un groupe entier, mais ça a rejoint aussi par les troupes nazies, un groupe entier. Alors ils se tapent entre eux, du coup, il y a eu un truc qui m'arrive et qui était assez marquant, un peu angoissant. C'est que jeté dans un bus un soir à l'époque où j'habitais à Limoges et je partais en ville et je m'étais mise tout au fond du bus.
J'étais en tenue de soirée parce que je sortais. Il y a un groupe, ça me saoule. Je ne me rappelle pas toujours exactement, mais c'était un week-end.
Oui, que pour prévenir les Limogeaudes qui prennent le bus, les mots jade. Ouais, non, pas les Limougeaudes. J'étais dans le bus, donc je partais en soirée, et il n'était pas très tard, c'était à 19h ou 20h.
Donc il y avait quasiment personne dans le bus parce que c'est le vieux bus de campagne de Limoges. Et j'étais tout au fond du bus, j'avais mes écouteurs, je ne faisais pas grand-chose. Il y a un groupe d'une dizaine de jeunes qui rentrent, glissés, restés dans pas mal.
Donc comment analyses-tu ? Il y en a beaucoup, oui, je les ai regardés. Les derniers, ce n'étaient pas vraiment dans le débogueur.
Non, mais c'est assez jeune. Et du coup, ils commencent à venir tout seuls, se distinguant du groupe. Je pense que les plus jeunes devaient avoir 16 ans à peu près, pas plus de vingt ans, c'est sûr.
Donc, on ne peut pas forcément dire qu'ils étaient très menaçants, mais ils étaient restés une dizaine d'années. Pas qu'il va avoir un peu pu être, tu dois être légèrement plus âgé qu'à l'époque. Non, bah, j'avais à peu près 17 ans, je crois, donc à peu près leur âge.
Et donc, une dizaine qui entre, et moi, j'étais au fond du bus, ils viennent se mettre au fond. Donc bon, je ne les calcule pas trop. Ils sont assez bruyants, mais peu importe, et il y en a qui jouent, et ils commencent un peu tout ça.
Mais je regarde, j'essaye de fuir le regard le plus possible. La vitre et un qui vient s'asseoir à côté de moi. Donc, j'essaye de faire comme si de rien n'était, mais bon, je trouve ça un peu gênant parce qu'il y a plein de place à côté de moi, et qu'ils étaient tous en train d'encercler.
En fait, j'étais vraiment tout au fond, dans le coin, donc ils étaient vraiment tous autour, quoi. Il y en a un parmi eux qui commence à me faire des signes, donc je fais semblant de ne pas voir, parce que je n'avais pas trop envie de discuter. C'était vraiment beaucoup, donc c'était très intimidant.
Il y en a un qui commence à prendre son téléphone et qui me le met sous le nez, comme ça, devant moi, parce que j'ai essayé de faire du regard, mais là, il m'a confronté. Il avait son Snapchat et voulait que je mette le mien dans mon SMA, c'est un peu mou, donc je dis : "Bah désolé, ça m'intéresse pas trop. " Nos collègues, tous ses potes, ils font "joueur, wow", et ils se foutent de sa gueule.
Il y en a un qui fait : "Nommer, arrête ! " et tout, parce que sinon, il se rendait un peu mal là-bas. Les uns et les autres commencent à être gênés.
Du coup, je leur dis : "Excusez-moi, je suis un peu gêné, laissez-moi tranquille. " Ils commencent à rigoler. Enfin bon, on est fou et après, ils commencent à parler entre eux.
Donc, je remets mes écouteurs, et un d'eux m'enlève mon écouteur comme ça et qui fait : "On discute tous ensemble, au pire tu me passes pas. " Je lui dis "Non, mais je discute, ça m'intéresse vraiment pas. " Et il me dit : "Mais pourquoi elle parlait ?
L'autre façon, elle est trop maquillée. J'aime pas les pots de peinture. " Donc je fais : "Mais voilà, c'est mon choix.
" Et ça continue un peu pendant quelques minutes. Je pouvais rien faire, parce qu'en fait, s'il y en avait un qui était à côté de moi, ils étaient tous autour. Je ne pouvais pas bouger, je peux rien faire.
Donc, il y avait des gens, deux hommes qui étaient devant dans le bus, et donc il y a le chauffeur dont je ne pouvais pas descendre. Mais voilà, ils étaient assez bruyants, donc je pense qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, ce qui était en train de se passer, mais j'étais là tout seul à dire : "Oui, désolé, vous me gênez. " Je me sentais vraiment mal à l'aise, parce que, sur le coup, tu n'as pas envie de les insulter.
Soit ils sont une dizaine, bon, même si ce sont des jeunes et qu'ils n'avaient pas l'air très menaçants, c'était plutôt pour charrier. C'était un peu angoissant. Quand je suis sorti, je me suis dit : "Merde, je sors tout seul et il fait nuit dehors, qu'est-ce qui se passe ?
" Je me suis dit : "Ouh, ah ben non. " Donc, en fait, ce que j'ai fait, c'est que j'étais sur mon téléphone et je parlais à un pote. Je fais : "Ok, la fin, je lui explique la situation pour essayer de faire semblant d'être occupé en fait.
" Pourquoi ? Il me fait chier et je fais : "Obtient, ils sont en train de me stresser, tout ça. " Et dès que le bus est arrivé, je suis descendu un arrêt plus tôt et je me suis tracé.
Alors, ça c'est très intéressant, de par l'état. Le côté effet de groupe, faut pas le sous-estimer à mon avis. C'est peut-être même le truc qui m'inquiéterait le plus pour ma fille, ma sœur ou peu importe de qui tu parles.
Enfin voilà, parce que dans un groupe, on l'a dit tout à l'heure, il y a un côté. Déjà, t'es pas le même dans un groupe que quand tu es là, tout seul. C'est évident.
Le groupe prend un des dix tout seul, il ne viendrait pas t'emmerder. Contrairement aux autres tout à l'heure, mais c'est autre chose. Les autres, de tout le vieillard de toutes tailles et tellement, à mon avis, ils n'auraient pas besoin de dix potes.
Donc, le problème, c'est plus cet effet de groupe, et dans cet effet de groupe, il y a un côté comme une sorte de rite, un petit peu, de passage pour devenir un homme. "Tiens, je vais aller montrer aux copains que je suis bonhomme. " Si ça marche, waouh, c'était un peu le héros, et si ça foire, ça va faire rire les autres.
Les autres, ils ont charrié de mai. On pourrait se dire que le mec qui se fait un petit peu humilié devant ses potes, se faire rejeter par une fille, parce que ça peut énerver aussi. Même si c'est toi, comme un con, qui a provoqué cette situation-là, ça peut énerver aussi de se faire rejeter.
Tu le sais très bien en tant qu'homme, c'est pour ça que tu vas mollo quand tu votes. Tu dis non, et le fait de faire mine devant ses potes, du coup, ça peut peut-être provoquer une sorte de colère, et peut-être que tous ensemble, ils peuvent se mettre à adopter des comportements dangereux. Enfin, des comportements sexuels qui dérapent, ça arrive souvent dans les écoles américaines, dans les lycées, dix mecs qui violent une femme, quoi.
C'est à ce moment-là, comment est-ce que, toi, quelqu'un aurait pu t'aider ? C'est compliqué, parce que je comprends. Tu vas quand même, si tu es bon, peut-être qu'ils ont fait, ils se sont rendu compte de la situation.
Tu as aimé y avoir des adultes, des hommes adultes. C'est vrai que c'est compliqué, parce que tu as une dizaine de mes couteaux, donc je comprends que quelqu'un ne veuille pas s'imposer avec ça. C'est compliqué, mais franchement, honnêtement, là, dans cette situation précise, je saurais pas dire.
Parce que bon, je pense qu'il ne se serait rien passé si quelqu'un était venu me sortir et prendre 10 rebonds bien avec moi. On va vers l'avant du bus, et ça aurait été chouette. Parce que, pour le coup, physiquement, je ne pourrais pas le faire, ou je vais voir le chauffeur du Royal, voilà, derrière, qui se passe.
. . Est-ce que vous pouvez faire attention à faire ça ?
Si jamais, voilà, ça allait plus loin, c'est ça. Ouais, je pense que c'est ça le truc à faire. Surtout que là, c'était évident, je crois que ça se voyait que tu étais un petit peu gêné.
Je m'excuse vraiment, je suis gêné. Arrêtez, donc c'est ça ce qu'on disait la fois aussi, c'est côté une nana. C'est important de le verbaliser parce que c'est vrai que c'est dur, des fois, tu peux être dans la paralysie.
Tu as dix mecs autour de toi, mais c'est vrai que. . .
Faux, faux, faux. L'idéal, c'est de montrer aux autres qu'ils ont, en tout cas, été dans l'intérêt de ne pas être à l'aise, quoi, et donc, plus on verbalise assez fort pour que tout le monde entend, je ne vais pas bien, voire désigner ce qu'on faisait. Mais là, désigner pour faire quoi, c'est ça le problème, quoi.
Donc tu ne vas pas dire : "Mais vous, monsieur, allez frapper ! ". C'est désigné en premier, mais attends, donc, en tout cas, fais en sorte que tout le monde soit au courant qu'il se passe un truc.
Après, je pense que l'homme, ce qu'il devrait faire, comme tu as dit, c'est te prendre la main et te dire : "Bah, viens, viens avec moi, devant", et essayer, au-dessus du mieux qu'il peut, de s'interposer. Mais ça aurait peut-être pu les calmer un peu, et dire au chauffeur : "Il y a un incident qui se passe. " Ça correspond à un deuxième archétype d'emmerdeur, qui sont les groupes de jeunes.
Souvent, un supporter avait dit dans les IMH, en bas des immeubles, tu en croises assez souvent, puis dans la rue, dans des parcs, c'est un petit vadrouille, quoi, dans les rues. Et c'est un bon moyen. .
. J'ai l'impression qu'ils étaient plus dans ma ville parce qu'il y avait beaucoup plus de gens qui traînaient, qui galéraient. Donc on n'a peut-être moins ça à Paris.
Il y a un peu ça aussi, souvent le week-end, du coup, la nuit à Paris. Mais ouais, non, là où j'habitais, l'image, c'est plus. .
. C'était ce soir. Je te dis que je pense, ouais, souvent des lycéens, même des fois un peu plus durs.
Alors ça, moi, je veux bien comprendre et admettre que, que sais-tu, on le voit venir. En face de leur côté, une femme, tu sais qu'il y a un long chemin à parcourir, et tu vas passer devant ce groupe d'hommes. Si tu ne peux pas les louper, ils ne peuvent pas te louper.
À mon avis, tu as un peu la boule au ventre à ce moment-là. Tout est ok. Moi, quand je marche, je regarde droit devant moi, par terre.
Et tu sais quoi qu'il arrive ? En fait, les mecs, ils vont dire quoi ? "Tu te la pètes, pourquoi tu regardes devant comme ça ?
" Ce qui va encore plus les énerver au final. Donc c'est un peu. .
. Il n'y a pas trop de notre tissu, quoi. C'est ça, il faudrait que tu enlèves tes talons, que tu mettes des baskets, et puis tu passes en courant.
Qu'à la limite, c'est le seul moyen de se faire remarquer. Ce serait de vraiment se mettre comme un sac, d'être le moins féminisé possible, en fait. Ce que c'est, ça, c'est drôle, je pense.
Ça a quand même, moi, non, franchement, laid. Après bon, tout ce qui est jupe, robe, ce n'est pas forcément juste la longueur de la jupe ou quoi, ou le fait que ça peut être excitant de voir des gens, et des choses comme ça. Mais c'est le côté féminin en général qui aggrave, qui fait qu'on n'est plus abordé.
Si on est maquillée, après, tu es habillée de façon assez féminine. Enfin, moi, je sais que ça m'arrive beaucoup plus que quand je sors en jogging. Ça paraît évident, mais c'est aussi ça.
C'est le. . .
C'est compliqué parce que ça veut dire que tu as fait muter, te mettre en danger, et c'est assez dur à concilier. Ouais, c'est l'équilibre entre "je veux plaire", mais malheureusement, il y a un impôt à payer, là tu vois. Je ne développerai pas.
Tu ne peux pas trop, après, de peur de déraper, mais pas derrière lui. Voilà, donc en conclusion, ne fais pas d'approche dans la rue, ce n'est pas bien parce que c'est du harcèlement. Voilà, bonne journée.
Et les filles, ne mettez pas de jupe parce que c'est de votre faute si vous vous faites emmerder. Bon, là, on va finir pour cette petite partie. On fera peut-être d'autres choses, mais déjà, c'est un premier test.
Donc on regarde ce que ça donne. Donc je balance cette vidéo. On va publier cette vidéo-là sur YouTube, on verra vos retours, et en fonction de vos retours, peut-être qu'on refera autre chose.
Je ne sais pas, on verra. Il faut que tes envies au 6 mai, pas du tout, dans une optique de. .
. Je préfère le préciser, dans un premier temps, pas du tout dans une optique de se mettre en position de victime. D'ailleurs, tu me l'avais demandé, tu m'avais dit "Je ne veux pas du tout passer pour une.
. . " Victime, ce n'est pas non plus pouvoir passer les femmes pour des victimes.
Vous connaissez la philosophie de la chaîne : ce n'est pas du tout le but. C'est Denis. L'objectif n'est pas non plus de faire culpabiliser les hommes de quoi que ce soit, les médias s'en chargent déjà bien assez.
À ce que j'ai envie de faire, c'est de rentrer un petit peu dans la tête d'une femme pour comprendre, pour avoir un exemple, une illustration de ce que peut vivre une citadine au quotidien. À la fois pour des raisons humaines, parce que ça peut aussi concerner nos sœurs, ça peut concerner nos amis, nos mères. Et si on peut mieux comprendre la situation pour pouvoir éventuellement peut-être intervenir, ça peut être une bonne chose.
Je ne dis pas qu'il faut forcer à intervenir ; faites ce que vous voulez, mais tant mieux si on peut mieux comprendre la situation. Et la deuxième raison, elle est aussi égoïste d'une certaine manière, parce que c'est pour vous, à tous les hommes qui veulent passer à l'action dans la rue ou dans les lieux publics. Ça peut être une manière.
Enfin, si vous comprenez la femme, c'est aussi vous permettre de mieux les séduire, comprendre quels sont les dix autres hommes qui sont venus lui parler juste avant, comment se sont-ils comportés, quelle trace émotionnelle ils y ont laissée en elle, quelle empreinte émotionnelle ils ont laissée en elle. Ça permet aussi de s'adapter et de se comporter en adéquation avec cela. En attendant, je vous souhaite une bonne journée.
Au revoir. Je suis incapable de, je ne sais pas souhaiter devant une caméra mon amour pour l'été, du genre à aller jusqu'aux étoiles, un moule stratosphérique que j'ai dû cacher d'un voile de mousse sombre. La peau se dessinait, cette toile de jeux dangereux sous les dents, assez qu'on avait brillé plus d'un.
Chacune de ces cibles, elles, étaient fatiguées d'être. Et je me rends compte que cette fille m'a d'efforts, peu, un anticorps pour leur [ __ ] dehors. L'ancre, cool.
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