damas précédente vidéo je parlais de nietzsche en expliquant que la philosophie de nietzsche et est basé sur un anti dualisme lentilles dualisme ça veut dire l'opposition à toutes les pensées qui établissent des distinctions conceptuelle entre des découpes de contraire d'opposer tels que par exemple le vrai le faux le bien et le mal que nietzsche associé à la philosophie du ressentiment cette philosophie qui exprimait une perte de l'unité originel et de la volonté de puissance qui caractérise le réel et la vie puisque la volonté de puissance est au delà de tous les dualismes et au delà
de toutes les oppositions j'ai eu l'occasion de rappeler que l'un des représentants principaux de cette pensée dualiste avait été platon platon disciple de socrate platon philosophes grecs de l'antiquité classique et j'ai souhaité à travers cette nouvelle vidéo revenir un petit peu sur la pensée de platon donc je précise tout de suite que cette vidéo ne sera pas un exposé exhaustif et systématique de la pensée de platon le format de cette vidéo de ne le permets de toute façon pas et ce n'est pas mon objet puisque je pense que j'aurai l'occasion de faire d'autres vidéos par
la suite qui viendront compléter celles ci mais je souhaiterais quand même essayer de revenir sur l'un des aspects de la pensée de platon qui me semble être heureux l'aspect dominant l'aspect principal celui dont découlent l'ensemble de ces considérations quand je parle de l'aspect principal je veux parler de sa métaphysique la métaphysique de platon n'est pas simple d'accès n'est de compréhension elle repose sur un dualisme que je vais tenter il expliqué pour commencer de même que chez schopenhauer platon considéré que la réalité sensible la réalité avec laquelle nous sommes en contact direct par nos sens cette
réalité là n'est pas la seule ni la vraie réalité le monde sensible platon l'appeler le monde des apparences parler du monde des apparences ça signifie qu'il existe un monde au delà des apparences et ce monde plate on l'appelle le monde d essence on appelle également le monde et forme intelligible essayons d'expliquer ce à travers quelques exemples concrets par exemple dans notre monde sensible nous voyons un tas d'objets naturels qui sont présents par exemple nous voyons des arbres autour de nous et tous ces arbres ont un point commun c'est qu'ils sont des arbres mais si on
les analyse de près si on les compare on s'aperçoit qu'aucun de ces arbres n'est semblable à un autre tous les objets sensibles sont uniques distincts bien qu on les regroupe sous le même nom sous le même terme sous le même concept ça signifie que derrière chaque arbre particulier et bien se trouve l'idée d'arbres l'idée d'arbres autrement dit un concept qui regroupe la totalité des arbres matériel qui peuplent notre terre c'est une idée qui peut paraître assez bizarre mais pourtant c'est une idée qu'on emploie très souvent dans le langage courant par exemple lorsqu'on parle de l'homme
l'homme avec un grand h on veut parler de l'être humain en général de l'être humain générique donc on veut parler de l'être humain au delà des individus particuliers qui représentent le genre humain et lorsque nous disons l'homme pour parler de l'être humain en général nous avons recours à un archétype un archétype c'est une idée c'est un concept qui n'existe pas réellement puisque l'homme personne ne l'a jamais rencontré dans la rue l'homme avec un grand h à proprement parler n'existe pas c'est à dire qu'il n'existe pas dans notre monde sensible et pourtant chaque être humain est
un exemple est une illustration est une image de l'homme avec un grand h l'homme avec un grand h l'idée d'hommes c'est l'essence hommes c'est l'homme non pas en tant que réalité sensible et particulière mais en tant qu'idée qui est à la source de tous les hommes qui existe sur notre planète le monde sensible pour platon et une forme dégradée imparfaite et temporaire d'un monde supérieur qui est le monde des idées qu'on appelle également la réalité intelligible quand nietzsche reproche à platon son son dualisme bien c'est précisément ça qui lui reprochent ils lui reprochent de considérer
qu'au delà du monde des apparences qu'au delà du monde sensible il existe un monde qui lui n'est pas soumis aux lois du monde sensible les lois du monde sensible on les connaît ce sont les lois de l'espace et du temps c'est ce qui fait que selon ses lois une chose par exemple ne peut pas être là où elle est et ailleurs et c'est ce qui fait qu'une choses évoluent dans le temps et n'est jamais semblable à elles mêmes à chaque seconde qui s'écoule nous ne sommes pas exactement le même qu'à la seconde précédente évidemment cette
modification qu'apporte le temps sur chaque objet sensible elle est imperceptible à l'oeil nu si je passe une soirée avec quelqu'un j'aurai beau l'observer je ne verrais aucun changement sur lui entre le début de la soirée et la fin de la soirée il ne se sera pas passé suffisamment de temps pour que les changements qui ont affecté son son physique c'est à dire son apparence il ne se sera passé à sept ans pour que ces changements je puisse les constaté et pourtant ces changements imperceptible microscopiques ils existent et ils se produisent de manière continue c'est la
raison pour laquelle nous les percevons pas directement à l'oeil nu cette évolution permanente des choses le fait qu'une chose ne soit jamais identique à elle même c'est ce qui permet à platon de dire que le monde sensible c'est le monde du devenir le monde du devenir le monde dans lequel les choses deviennent si elles deviennent ça veut dire qu'elles ne sont pas platon pose strictement la notion de devenir avec la notion d'être la notion d'essence par définition lettre est un vario lettre est stable fx au contraire le devenir c'est ce qui va produire du changement
de la transformation de la modification le monde sans cible est un monde en devenir c'est un monde qui évolue chaque chose qui vit sur cette terre est soumise à la loi de la transformation à la loi de la corruption à la loi du devenir chaque chose et chaque être commence se déroule et s'achève l'existence humaine n'échappe pas à la règle nous tous qui sommes ici nous sommes nés un jour nous vivons sur une certaine période de temps est trop tard nous mourrons dont notre existence est limitée sur le plan temporel au cours de cette existence
nous allons changer nous allons évoluer l'enfant grandit l'adulte vieilli et le vieillard meurt et c'est cette évolution de tout être qui caractérise le monde sensible le monde du devenir or pour platon ce monde du devenir ne peut pas être la seule réalité ils voient au-delà du monde devenir une réalité supérieure dans laquelle tout ce qui est présent à l'état sensible dans notre monde existe sous une forme d'idées c'est à dire existe sous une forme éternelle est immuable j'ai donné l'exemple de l'arbre et de l'être humain tout à l'heure mais on pourrait prendre cet exemple pour
attac chose et c'est ce que fait platon dans la plupart de ces dialogues puisque il est toujours à la recherche de la définition des choses et rejette toute définition par l'exemple quand on nous explique que lorsque nous définissons de choses par un exemple nous n'atteignons pas l'être de la chose n'atteignons pas son essence nous n'atteignons que l'une de ces images l'une de ses imitations et pour platon tous les objets sensibles ne sont que des imitations des objets réels qui pour lui sont les objets idéaux les objets qui appartiennent au monde des idées si bien que
chez platon l'existence le fait de vivre à l'intérieur de certaines limites temporelles l'existence n'est qu'une imitation de l'idée de vie car l'idée de vie et au delà de l'espace et du temps elle est éternelle revenons un instant sur l'opposition faite par platon entre les apparences et les sens d'une chose je disais alors que tout ce qui vivait sur terre et est soumis à la loi de la transformation et à la loi du devenir et que nous mêmes en tant qu'êtres humains nous étions témoins de cette de cette loi du devenir car nous ne sommes évidemment
pas la même personne aujourd'hui qu'il y a dix ans et nous ne sommes pas non plus aujourd'hui ce que nous serons dans dix vingt ou trente ans et pourtant nous sommes toujours la même personne nous sommes toujours la même personne parce que nous avons le même nom et parce que nous avons pensons-nous en tout cas la même identité la même personnalité peut-être c'est d'ailleurs quelque chose de très relative puisque la personnalité elle aussi évolué et que on ne se comporte pas à 50 ans comment se comporter à 15 donc cette notion même d'identité devrait être
interrogé et remise en question mais malgré tout on admet que au delà de nos évolution personnelle nous restons la même personne mais si je fais cette remarque c'est parce que ça peut nous permettre de comprendre un peu mieux ce que platon appelle la connaissance lorsqu'on connaît quelqu'un pour le connaît à partir de ce que cette personne exprime d'elle et ce qu'elle exprime à un moment donné n'est pas forcément la même chose que ce qu'elle va exprimer dans un autre moment nous connaissons tous des personnes que nous avons connue et qui ont changé ou qui ont
en tout cas évoluer sur certains aspects est ce que nous pensions à propos de ces personnes à une époque nous correspond pas forcément à ce que la personne va rester tout au long de sa vie nous évoluons tous et ce n'est pas parce que nous avons une particularité à un certain moment que cette particularité fait partie de notre être ce qui veut dire que connaître vraiment quelqu'un c'est très problématique car comment faire la différence entre ce qui appartient à l'essence de la personne et ce qui n'est qu'une qu'une propriété temporaire contingentes qui ne durera pas
qui sera tôt ou tard amené à évoluer sous l'effet de la loi du devenir c'est très difficile et d'ailleurs la plupart des choses que nous estimons connaître et bien nous les connaissons à travers ses propriétés qui sont elles mêmes soumises à la loi du 2 dir pour platon ce que nous pensons connaître en fait ce n'est pas la vérité des choses ce sont leurs apparences temporaire on ne connaît pas les sens des choses on connaît l'apparence des choses à un certain moment et c'est là que pour platon il y a un vrai problème de la
connaissance qu'est ce que la connaissance la connaissance c'est connaître les choses dans leur invariance dans leur stabilité c'est connaître les choses au delà de toute évolution possible lorsque je prenais l'exemple de l'arbre et de l'idée d'arbres il est évident que l'idée d'arbres n'est pas soumise aux transformations qui affectent les arbres sensible qu'il ya autour de nous comme les êtres humains les arbres sont soumis à la loi de la génération un arbre n'a pas été là de toute éternité un moment donné il est né il est apparu c'est ça la loi de la génération loi la
génération à laquelle il faut ajouter la loi de la croissance les choses grandissent elle se développe et puis les choses se reproduisent êtres humains se reproduit les végétaux se reproduisent à travers la floraison la fructification qui vont donner les futures graines et enfin les choses dépérissent et c'est ça qui va rendre possible la reproduction et la perpétuation du du cycle de la vie et et de tout ce qui existe ce qui veut dire que pour platon aussi longtemps que nous chercherons à connaître les choses à travers leur apparence on ne connaîtra pas à travers leur
essence or les sens des choses ne se laisse pas connaître par la perception l'essence des choses cela se connaître seulement par la raison la raison étant précisément ceux qui s'opposent à à nos sens puisque les sensations sont toujours relative est elle aussi temporaires si par exemple je dis qu'une chose est chaude ou froide si je dis qu'elle est lourde ou légères grandes ou petites c'est un jugement parfaitement relative puisque si je prends un thermomètre et que je pose la question où commence le show bien je me retrouve très vite embarrassé je peux considérer que lorsqu'il
fait 45 degrés il fait chaud mais si je met 45 degrés en comparaison avec 800 degrés 45 degrés devient froid donc à partir de là toutes nos connaissances basée sur des sensations sont nécessairement relative c'est ce qui faisait que platon et est l'adversaire principal des sophistes parmi lesquels protagoras qui soutenait que l'homme était la mesure de toute chose c'est une phrase soumises à de nombreuses interprétations mais si on la prend dans son sens le plus immédiat sa signifier que c'est à partir de nos propres perceptions que nous pouvons établir la vérité des choses platon lui
était en totale opposition avec cette manière de voir précisément parce qu'il estimait qu' on ne peut rien connaître sinon se contente de parler des apparences d'une chose et de ce que cette chose renvoie à nos perceptions sensible la connaissance doit porter sur ce qui est et non pas sur ce qui paraît elle doit porter sur ce que la chose est de tout temps et non pas sur ce que la chose et à un moment donné la seule chose qui puisse être considéré comme vrai de manière absolue c'est ce que je dirai d'une chose et qui
se vérifie de tout temps qu'ils se vérifier au delà des limites que représente l'espace et le temps et pour montrer cette opposition entre une connaissance imparfaite qui serait là la connaissance du monde sensible est la véritable connaissance qui serait là la connaissance des réalités intelligible la connaissance des des idées bien plate on va distinguer ce qu'il appelle la science et l'opinion l'opinion étant la fosse connaissance la connaissance des choses soumise au devenir alors pour illustrer cette distinction entre le monde sensible et le monde intelligible bien on peut faire référence à ce que plâtre lui-même nous
a proposé d'en dans la république la république donc livre dans lequel plainte on va exposer son allégorie de la caverne l'allégorie de la caverne nous dit ceci suppose ont des hommes dans une caverne retenu prisonnier depuis leur enfance les mains attachées obligé de fixer leur regard sur la paroi qui se trouve au fond de la caverne saison non jamais connu l'extérieur de la caverne ils ne savent pas qu'à l'extérieur de la caserne il existe un monde ces prisonniers nous dit platon c'est nous nous vivons dans une réalité que nous avons appris à considérer comme étant
la seule réalité distante à tel point que nous ne le remettons jamais en cause et que nous serions parfaitement incapable d'envisager l'existence d'une autre réalité dans cette caverne derrière les hommes qui regardent la paroisse se trouve à muret derrière lequel se cache un marionnettiste qui fait défiler des objets puisque le marionnettiste se trouve derrière les hommes et que les hommes regardent face au mur gueye perçoivent les ombres que ces objets renvoie là encore les prisonniers n'ont pas la possibilité de se retourner et de voir d'où viennent ces ombres donc est ce qu'ils se disent qu'elles
se disent que ces ombres ce sont des objets ce sont des êtres réels ce sont des choses qui ont une existence pleine et entière il n'imagine pas que ce puisse être l'ombre d'autres choses puisque pour le concept dhombres n'a aucun sens pour qu'il ait un sens il faudrait qu'ils admettent qu'il y ait une source de lumière devant laquelle s'intercale des objets qui produisent ces ombres mais si on n'a jamais été amené à avoir le phénomène de l'ombre eh bien on prendra une ombre pour un objet à part entière les ombres dont parle platon ce sont
les objets sensibles c'est la réalité matérielle telle que nous la percevons au quotidien une réalité que nous pensons être la véritable réalité une réalité sur laquelle nous allons parler nous allons essayer d'en avoir une connaissance et là on rejoint un petit peu l'idée de schopenhauer avec le concept de représentation tout ce que nous disons dans le monde de la représentation ne concerne pas la réalité intime des choses dont nous parlons la réalité un thiem la volonté chez schopenhauer nous ne connaissons rien nous parlons de la représentation de la même façon que les prisonniers de la
caverne vont parler des ombres qui sont des représentations des objets faisant obstacle à la lumière maintenant me dit platon supposons qu'on prenne un de ces prisonniers qu'on le libère de ses liens et qu'on le force à sortir de la caverne or déjà le prisonnier risque d'être un peu surpris il risque de ne pas comprendre exactement ce qu'on veut lui puisqu'on l'a dit ils ne se doutent même pas qu'en dehors de la caverne il existe une autre réalité maintenant ce prisonnier sort de la caverne ce prisonnier en sortant de la caverne s'aperçoit donc qu'en réalité les
ombres qu'il percevait sur le mur était la projection d'objets que l'on faisait défiler derrière lui il prend conscience que la réalité qu'ils pensaient être la véritable réalité la seule réalité existante était en fait une illusion était en fait une projection une représentation il commence à faire la différence entre la réalité telle qu'on la voit et la réalité telle qu'elle est il prend conscience de la différence entre le monde sensible et le monde intelligible il ne connaît pas encore le monde intelligible mais il sait qu'il existe maintenant ce prisonnier se trouve hors de la caverne il
a dû escalader pour sortir de la caverne il a dû faire un mouvement d'élévation qui correspond à ce que platon appel l'ascension de l'âme vers le vrai l'ascension de l'âme vers le monde des idées chez platon on y reviendra dans une prochaine vidéo la partie supérieure de l'âme qu'on appelle l'intellect mais que platon appelé le nous c'est la partie qui nous permet de connaître les choses et de nous élever à la vérité donc l'idée d'élévation traduit bien cette image d'un monde supérieur cette image d'un monde qui est au dessus d'une autre et jusque auquel nous
devons nous hisser au prix d'un effort à l'effort de penser un effort d'un thé lections le prisonnier dehors et sa première réaction c'est de se couvrir les yeux parce qu'il est ébloui par la lumière du soleil la lumière du soleil c'est la vérité et la vérité nous aveugle la vérité ne peut pas être regardé en face lorsqu'on a vécu pendant tant d'années dans l'obscurité la vérité quelque chose qui nous agressent est quelque chose d'insupportable et on préférerait retourner dans ce monde de la caverne qui le monde de l'ignorance que le monde de l'obscurité pour ne
pas avoir à affronter ses rayons seulement voilà on n'est ce pas le choix ce prisonnier on lui demande de rester dehors et d'affronter le soleil au bout d'un moment ils commencent à s'habituer les rayons se font moins vif il arrive à ouvrir les yeux il ne peut pas regarder le soleil en face mais il pour moi supporter sa lumière et là ils voient le monde et ils voient que le monde extérieur existait il comprend que ce qu'il avait pris jusqu'à lors pour la véritable réalité n'était qu un monde d'apparences et d'illusions il s'aperçoit que les
objets auxquels il avait donné une réalité n'était que des projections et des représentations étaient que des imitations d'autres objets bien plus réel que ce qu'il a pu contempler et c'est là qu'il comprend que le monde de la caverne ce n'est que l'ombre du monde réel le monde sensible n'est que l'ombre du monde intelligible j'aimerais vous donner une une référence cinématographique qui illustre assez bien sa différence entre le monde sensible et le monde intelligible le monde du faux et le monde devrait le monde de l'apparence et le manque de l'essence c'est le film the truman show
avec jim carrey ce film raconte l'histoire d'un jeune homme truman l'homme vrai donc qui est à son insu le personnage central d'une émission télé réalité toutes les missions le concept de l'émission est basé sur truman on le voit naître on le voit grandir on le voit évoluer dans sa vie quotidienne dans ses relations sentimentales et truman il ignore qu'il est le personnage de de cette émission tout simplement parce que la ville dans laquelle il habite est un décor de cinéma dont ils ne voient pas les coulisses il ne sait pas que toutes les personnes qu'il
côtoie au quotidien sont des acteurs il a un meilleur ami il a une femme il a une amie d'enfance et tout ce qu'il a vécu jusqu'à lors il n'avait pu réellement il l'a vécue comme une expérience véritable est véridique à aucun moment il ne peut soupçonner qu'il existe une réalité derrière son propre monde et c'est lorsqu'un jour 1 un projecteur tombe devant lui dans la rue et le fait que ce un projecteur qui tombe est intéressant du point de vue de la métaphore puisque le projecteur c'est ce qui produit une lumière artificielle précisément c'est ce
jour-là qu'il comprend que quelque chose cloche et qu'il y a dans sa réalité quelque chose qui qui sent le faut qu'ils s'en l'illusion et le mensonge et c'est à ce moment là qui se met en quête de découvrir le monde qui se trouve au dessus des apparences c'est à ce moment là qui se met en quête de vérité et ce qui est intéressant dans ce film c'est que truman n'accepte pas immédiatement l'idée que son monde était un faux monde puisque ça reviendrait pour nous à accepter que la réalité dans laquelle nous évoluons n'est pas une
vraie réalité le fait de dire que ce n'est pas une vraie réalité ne signifie pas que notre monde n'existe pas mais pour platon il ya une différence entre être et exister lettre n'a pas besoin d'exister pour être en revanche nous nous avons besoin de ce monde intelligible pour exister l'existence a besoin de l'être ce rapport qui existe entre les deux mondes platon le définit comme un rapport de participation le monde sensible participe du monde intelligible il en est la partie apparente il en est la partie émergente il en est une imitation en mouvement le fait
qu'on retrouve dans le monde sensible la loi des cycles la loi de la génération la loi de la reproduction donne une assez bonne idée de ce que représente le passage du monde intelligible au monde sensible le monde intelligible et d'éternels le monde sensible et perpétuelle le monde intelligible et fx le monde sensible et mobile mais tout ce qui se produit dans le monde sensible est une image mobile de ce qui est dans le monde intelligible dans le monde intelligible il y à la vie et la vie est immobile dans le monde sensible il y à
la vie et la vie est en mouvement elles se déroulent dans le monde intelligible tous ne forment qu'un dans le monde sensible c'est la pluralité qui domine tout et divers tout et variées mais cette variété des que l'image de l'unité dans sa forme éclatée et diviser les êtres que nous sommes sont tous distincts mais ils sont tous une parcelle de l'unité dont nous provenons la vérité elle même est unique dans le monde des idées elles se rencontrent de manière partielle et subjective dans le monde sensible tout ce qui existe en tant qu'unité dans le monde
intelligible existe en tant que pluralité dans le monde sensible le travail du philosophe c'est de ramasser cette pluralité pour aller au delà pour accéder à la vérité car la vérité existe et elle n'est pas de ce monde [Musique]